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Cédric Richard fait son tour du Pilat
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À vélo, Je vous fait faire le tour du Pilat
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cedricfaitsontourdupilat · 26 days ago
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CHÂTEL CHABLAIS LEMAN RACE
A Châtel, le dimanche 22 juin 2025
De retour à Châtel pour ma 3eme participations sur cette cyclo qui propose souvent un parcours atypique : 140km et 2400m D+ pour le grand parcours cette année avec 88 premiers kms sans grande difficulté pour affronter un final en feu d’artifice ou la quasi-totalité du dénivelé se fera en 44 kms ! La météo est estivale ; plein soleil et chaleur.
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Concurrence avec la Marmotte oblige, le peloton est légèrement inférieur à l’an dernier aussi bien en nombre qu’en qualité même si quelques pointures ont bien répondus présents ! Le départ en faux plat descendant plus ou moins prononcé pouvant poser problème avec un gros peloton compact lancé à vive allure, l’organisation a décidé de nous faire grimper la route de Bechigne après 3kms neutralisés, et comme prévu, les 1330m à 6,3% pour remonter dans le centre station étirent et font exploser le peloton ! Sur les bases d’un bon CP5 qui ne durera que 3’40 je reste parfaitement placé et bascule au sommet en 4eme position avec déjà des écarts importants pour une si faible durée. Du coup la suite est très fluide et sans problème : je me trouve un instant échappé à 2 puis un nouveau coup ressort sans plus de succès puisque repris un pied de la montée de la Beunaz où beaucoup de monde à pu revenir après un départ à bloc !
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Rien à signaler dans cette côte où l’ami Pierre Rolland mettra son attaque ; on se retrouvera bien 4-5 à pouvoir s’échapper mais ça ne marche pas et tout le monde est encore là à Laprau où nous attaquons la descente en direction du Lac Léman. Parfaitement bien placé autour de la 5eme place tout se passe sans soucis jusqu’à un virage gauche/droite où les 2 premiers se font piéger par le bas-côté ; ça semble très large et bitumé mais ça ne l’est pas et ils perdent le contrôle. Pourtant bien dans la bonne trajectoire je passe juste au mauvais moment ; si j’évite le 1er, je ne peux rien faire sur l’autre qui se trouve au sol et glisse juste devant ma roue. Au sol j’ai très peur que les gens arrivant me rentrent dedans et j’attend sans bouger que tout le monde passe en me frôlant mais sans dégâts supplémentaires. Remis sur pied et après 4’ de vérifications du vélo et du bonhomme (visiblement bien amoché au coude et à la hanche mais c’est en fait pire que ça), je repars finir tranquillement cette descende et une fois au bord du lac un groupe conséquent me reprend. Je reste alors avec eux pour près de 40kms tout plat.
Après plus de 2h de route on arrive enfin à Massongex où les 1ers sont déjà passé depuis 7’ environ. J’ai peu d’ambition et juste envie de faire cette partie du parcours qui était de loin la plus intéressante. Je sens mon épaule très douloureuse aussi en plus de tout le reste et il est impossible de me mettre en danseuse. J’essaie de rester bien posé sans trop qu’elle bouge en évitant de trop y tirer dessus. Malgré cela je réalise une belle montée des Giettes (9km à 7,7% et quelques passages bien raides en vélocité avec le plus petit braquet). Personne du groupe dans lequel je me trouvai n’a été capable de suivre ne serait-ce que 100m et je rattrape assez vite du monde : au moins une belle impression que de remonter comme cela !
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Une fois au sommet, une courte descente nous conduit à la montée des Rives : 6,7km à 6,2% un peu moins raide mais une route un peu pourrie aussi dans la 2eme partie ; des secousses qui n’arrangent pas mes affaires mais je reprends et dépose encore du monde même si la puissance passe globalement sous les 300W pour cette montée. On reprend alors une route de bonne qualité pour traverser Champéry et Val D’Illiez avec 2 camarades que je lâche en montées mais qui me reviennent dessus dans les descentes. Au km 123 c’est enfin la montée finale, celle du Pas de Morgins et ses 9,14km à 6,1%. Très raide au début je me défais encore de mes 2 compagnons mais ne semble rattraper plus personne mis à part les gens des autres parcours. En effet je tiens péniblement 270/280W mais sans non plus tout donner avant d’arriver sur une partie en travaux non bitumée ! Les secousses m’imposent de baisser de rythme avant de retrouver de la bonne route pour traverser Morgins et l’arrivée au sommet où le chrono est stoppé : 4h10 à seulement 11’ du podium dans les conditions où j’ai roulé… je trouve cela assez incroyable et me demande bien ce qu’il serait advenu sans cette vilaine chute ?
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La victoire est revenue à Louis Gautheron largement devant Aurelien Hornus et Felix Perrillat-Boiteux. Quant à moi, 10eme et 3eme des M3… un classement qui aurait dû être anecdotique dans ces conditions et qui laisse finalement beaucoup de regrets même si l’essentiel est que je m’en sois sorti sans blessures graves bien qu'un peu handicapantes pour quelques jours / semaines ?
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cedricfaitsontourdupilat · 1 month ago
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ARDECHOISE – CHAMPIONNAT D’EUROPE UEC
A St-Félicien, le dimanche 15 juin 2025
2017 était la date de ma dernière venue à l’Ardéchoise après 13 participations consécutives, et cette année j’y retourne grâce et/ou à cause du championnat d’Europe UEC ! En effet comme l’an dernier, l’épreuve est choisie pour être le cadre de cet évènement international et la course se déroule le dimanche après toutes les autres épreuves de l’Ardéchoise contrairement à 2024 où elle s’était déroulée le samedi en même temps que les autres courses. Un vrai plus donc cette année de se retrouver seul : certes on perd la magie de l’Ardéchoise avec les animations et ravitos exceptionnels mais on gagne en confort avec un stationnement aisé aux portes du départ, un peloton d’environ 400 concurrents et donc moins de risques sur la route à devoir dépasser tous les cyclos d’un samedi de fin d’Ardéchoise où 15000 personnes reviennent au même moment sur St-Félicien.
Faire une grosse performance et la possibilité de décrocher un titre de champion d’Europe n’arrive pas souvent (ce sera peut-être la seule et unique fois pour moi) alors je me suis mis un peu de pression pour bien y figurer et ce n’est pas la météo capricieuse annoncées qui m’inquiète le plus, mais la présence d’un grand nombre de coureurs de grande qualité ; mon objectif de titre est d’ailleurs tombé à l’eau la veille quand j’ai découvert la présence de Frederic Glorieux qui est exactement du même âge que moi mais beaucoup, beaucoup plus fort ! Lorsque je parle de titre, je parle de ma catégorie d’âge bien sûr puisque je n’ai absolument pas les capacités à gagner la course mais ces championnats récompensent 7 catégories pour le parcours granfondo et 10 pour le mediofondo. Personnellement, je me suis engagé sur le granfondo, qui ça tombe bien, se déroule sur le parcours de la Volcanique que je faisais à l’époque de mes participations ici même s’il a été légèrement rallongé pour aller chercher le col du Rouvey : 186km, 3 495m D+ annoncés !
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7h30 pile le départ est donné et bien que pas trop mal placé il me faut quelques minutes pour remonter en tête de course sans prendre de risque : j’y retrouve Gérôme Romey et Cédric Bernard qui commence déjà à emmener un bon tempo avec aussi Benjamin Buchetet dans sa roue. Le col du Buisson se grimpe ainsi avant quelques attaques des participants du mediofondo (qui eux ne font que 134km) : tout le monde suit mais le rythme s’accélère et je serai tout proche des 5w/kg pour cette première difficulté de 10,5kms. Sur le sommet ça attaque encore mais le peloton est vigilant et ça visse très fort sur le plateau en direction de Nozières pour la descente sur Lamastre que je n’appréciais pas ; pas de changement en 2025 où, si je passe correctement la première partie, ça devient plus difficile dans la deuxième : pas mal de monde me double mais pas de cassure arrivé en bas où une seule bonne relance suffit. On enchaine alors une longue partie peu difficile mais marquée par de nombreuses tentatives d’échappées ; je me retrouve d’ailleurs quelques instants devant le peloton sans insister voyant que personne n’a suivi : j’en profite pour me ravitailler !
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Alors qu’on approche du sommet du col des Nonières une attaque va enfin payer et 5 gars en profitent : Loïc Goasdoué, Martin Deschatres (MV) et Nicolas Dricot sont de ceux-là.  La descente sur le Cheylard s’effectuant tranquillement, l’échappée creuse sans mal avant la séparation des parcours ; peu après Vince Mattens met un premier gros coup de vis puis je prends le relais pour un tempo beaucoup plus cool du côté de Dornas. Matériel Vélo décide alors de prendre les choses en main pour le col de Mézilhac : on a 3’ de retard et on passe à un gros tempo limite seuil : autour des 310W les jambes répondent très bien mais ça se complique quand Vince attaque : le groupe explose et je rate le coche me trouvant légèrement distancé : de longues minutes à 5,2w/kg à m’accrocher dans les roues et on fait la jonction juste avant le col où je pense avoir fait le plus dur mais sur la Volcanique, au col, on ne redescend pas mais on continue de grimper à découvert jusqu’à Lachamp-Raphaël ! A peine le temps d’échanger quelques mots avec Clément Cambier que le rythme ne baisse pas : pas à l’aise j’ai l’impression d’être à fond sur un effort pas très linéaire (pourtant à 280W moyens depuis le col je devrais avoir de la marge mais je n’arrive pas à récupérer). Et au sommet peu avant le Gerbier de Jonc, la sentence tombe : sur un ravito positionné au pied de la dernière montée ça attaque. Le temps de prendre un bidon et déjà en difficulté je me retrouve dernier d’un groupe encore conséquent (une trentaine !) Avec l’énergie du désespoir je donne tout pour recoller apercevant la bascule tout près mais si loin en même temps ! Je parviens tout de même à recoller à un groupe où je reconnais Julien Gaillard, Antony Cheytion, David De Vecchi ou Alexis Lebert. Au Gerbier on a enfin un peu de répit avec la longue descente : je me remplace et prend rapidement les commandes étant particulièrement à l’aise alors que quelques gouttes tombent et commencent à mouiller le bitume. Pas de soucis donc jusqu’à St-Martial où ne se retrouve plus que 7 et on roule correctement bien que certains ne passent pas toujours leur relais : à St-Martin-de-Valamas, les hommes de têtes possèdent 2’30 d’avance sur le groupe principal et on est juste derrière à 30’’.
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Le début du col de Clavière se fait sur un gros tempo presque à 300W et on se rend alors compte de l’écart qui faiblit : 20’’ puis 10’’ on pense qu’on va rentrer mais devant ils vissent un peu plus ; on en fait de même mais le bras de fer va être définitivement perdu encore plus pour moi : à 3km de St-Agrève je faibli et lâche prise avec une baisse d’une dizaine de watts : la file de voitures dans le village m’indique que je ne suis pourtant pas loin mais la suite me condamne définitivement. C’est beaucoup plus roulant jusqu’au col de Freydaparet et je pense avant tout à me ravitailler et récupérer. Je double un concurrent visiblement en défaillance et fait la descente en mode récup pour aller chercher la montée de Rochepaule et l’orage ! ça gronde et les gouttes tombent avant une belle averse au village où je rempli un bidon : A 4,3w/kg sur les 3kms de montée ce n’est pas fou mais ça me préserve quand même de mes poursuivants d’autant que j’ai dû jouer avec les crampes. La nouvelle descente qui suit est détrempée et je n’y prends aucun risque avant d’attaquer la longue ascension au col du Rouvey : 13km à 4.4%.
Le début est assez roulant puis on monte progressivement en difficulté : la pluie a cessé mais il fait très noir dans la forêt où j’ai l’impression d’être seul au monde ! Je tiens toujours un petit z3 avant un bon coup de mou avec le retour de l’orage et de la pluie : dans des pourcentages plus fort je passe légèrement sous les 4w/kg : pas bien bon mais je pense surtout à arriver au sommet en doublant quand même quelques participants du mediofondo. Enfin au sommet la pluie semble s’atténuer mais c’est toujours trempé. Je rattrape Clément que j’invite à prendre ma roue et m’accompagner mais il me dira de continuer préférant rejoindre l’arrivée en coupant car transit de froid. Je continue donc avec le soleil qui revient doucement : à Lalouvesc c’est même carrément mieux tout comme les jambes même si j’ai encore droit à quelques crampes tenaces. Passé le col du Faux, il reste à peine 10km pour rejoindre le col du Buisson sur un faux plat où je rattrape Kelyann De Sousa Azevedo. On se relais et je dirige la descente finale où je parviens à le distancer pour finir seul à la 22eme place et 3eme de la catégorie.
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La course à été remporté par Thibault Clément devant Stefan Bennett qui ont pu revenir sur l’échappé au sein de laquelle Loïc aura pu aller finir 3eme. Quant à moi comme prévu, Frédéric c’est imposé logiquement (11eme de la course « seulement », c’est dire le niveau présent !) et je sauve tout de même un podium avec la médaille de bronze. Un peu de regret sur le résultat car je pense que j’avais la capacité à intégrer le top 20 mais je n’ai pas pu ou su récupérer et certains efforts m’ont trop affaibli. Dommage car je finis assez bien avec 34’22 pour le dernier secteur de course soit le même temps que Frédéric par exemple (34’23) alors que j’ai fait les 64 derniers kms tout seul ! Ce fut quand même une très belle expérience et cela amène une excitation particulière qu’on ne retrouve pas sur d’autres courses. L’organisation était vraiment parfaite : je l’ai dit mais le fait de faire cette course le dimanche était un vrai confort pour nous et en plus ils avaient gardé les portions de routes privatisées comme la veille. Ça serait à refaire avec plaisir !
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cedricfaitsontourdupilat · 1 month ago
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GALIBIER CHALLENGE
A St-Michel-de-Maurienne, le dimanche 8 juin 2025
De retour en Maurienne pour ma 4eme participation à cette chouette cyclo parfaitement bien organisée et qui nous propose une arrivée majestueuse au col du Galibier tout juste rouvert à la circulation. 115km et 3350m de D+ sous une belle météo, une participation en hausse avec 1200 inscrits et quelques têtes d’affiche ; voilà qui promet une belle journée.
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Bien entouré sur la ligne de départ aux côtés des duettistes Matériel Vélo, Damien Jeanjean et Thibault Clément il faut aussi composer avec Thomas Champion (pro chez St. Michel-Préférence Home-Auber 93), Louison Faure-Prost, Guillaume Janvier, Nicolas Capdepuy et bien  d’autres.
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Le début de course est sans histoire, je reste à l’avant et un coureur parvient à s’échapper. Après 7kms de faux plat montant on attaque la 1ere difficulté : la montée de la Fusine et ses 3km à 6%. Toujours bien placé j’ouvre la route avec Florentin Godet quelques mètres devant la meute : à 5,3w/kg je me cale sur un effort semblable aux années précédentes et il faut monter le curseur à 6,3w/kg lorsque Thomas nous double pour les 300/400 derniers mètres. Alors bien placé, pas de soucis pour la descente où des cassures se font tout en reprenant l’homme échappé et on ne perd pas de temps revenu sur la route principale nous ramenant à St-Michel : une bonne sélection de faite même si quelques retours se feront jusqu’au pied du col de Beau Plan qui arrive.
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Beau Plan avec ses 11km200 à 6.3% est déjà un gros morceau : j’assure les 4 premiers kms juste sous mon seuil pour un tempo qui me convient parfaitement puis Damien et Thibault prennent le relais avec une grosse accélération : autour des 5,4w/kg c’est beaucoup moins confortable mais je reste parfaitement dans leurs roues même lorsque Damien attaque où je suis le seul à suivre mais on ne maintient pas un effort suffisant pour vraiment s’échapper (d’ailleurs je ne pourrai pas !). L’écrémage se fait et on se trouve à peine 20 au col de Beaune puis après un « replat » Thibault attaque ; c’est dur pour tous mais je tiens le choc avant de craquer sur une nouvelle offensive dans les 500 derniers mètres du col : Thibault, Damien, Thomas et Nicolas passent en tête et je me retrouve avec Alexis Lebert et Hugo Fanti à quelques secondes à la bascule. La descente est rapide et je n’y suis pas à l’aise du tout (peut être l’effort à bloc sur le sommet qui m’a fait mal) : je commence à bien la connaitre mais perd mètres après mètres étant même dépassé par plusieurs coureurs jusqu’à St-Michel… hors du coup j’en profite pour me ravitailler un peu et me retrouve seul 10eme en bas au moment de récupérer un bidon et attaquer le col du Télégraphe.
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Assez rapidement j’aperçois la tête de course qui s’est regroupée et après 6’ à 5,4 w/kg je parviens à faire la jonction : en plus de Thibault, Damien, Thomas, Nicolas, Alexis et Hugo je retrouve Guillaume, Jordan Manenti et Antoine Tran Van qui m’avaient déposé dans la descente. J’ai droit à quelques minutes de répit légèrement sous les 5w/kg avant que Damien ne prenne le relais : de nouveau les 4 plus forts se détachent (avec Thibault, Thomas et Nicolas) et derrière on fait ce qu’on peut : Hugo s'en sort bien et je fais un peu le forcing derrière pour fatiguer du monde tout en tentant de le rejoindre : c’est chose faite un peu plus loin où seul Guillaume m’accompagne et on passe au col à 3 à 50’’ de la tête de course. La descente sur Valloire se fait rapidement après avoir pu se ravitailler vite fait et je lâche quelques mètres dès la reprise de la pente : dans la difficile rampe des Verneys on voit les hommes de têtes : Hugo fait la jonction et Guillaume l’imite juste au replat alors que j’accuse un léger retard : il me faut un gros effort à près de 7w/kg pour tenter de rentrer mais ça ne suffit pas avec le vent favorable sur le replat : j’insiste encore au seuil sur le plat pour finir par rentrer mais même dans les roues l’abri est très faible avec ce vent du nord. Je tiens quand même le coup jusqu’au hameau de Bonnenuit où je lâche peu après sur les longues lignes droites. C’est dur pour Guillaume aussi jusque quelques mètres devant moi. Il en va ainsi jusqu’à Plan Lachat où l’écart n’est pas si grand même si j’ai bien relâché sur le replat pour de nouveau me ravitailler : le virage à droite arrive pour les 8 derniers km très costauds et la 7eme place à défendre.
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Je paie quand même tous mes efforts pour suivre dans Beau Plan puis revenir par deux fois Télégraphe puis Valloire : je vois bien que devant c’est plié alors le mental en prend aussi un coup et je tombe dans un rythme bien plus faible : ce sera tout juste du 4w/kg pour cette fin de course et carrément un final en zone 2 voyant qu’il me reste de la marge. Quelques instants plus tôt Damien et Thibault se partageaient la victoire devant Nicolas. Pour moi, un nouveau top 10 (7eme) de qualité quand même et la gagne chez les M2 : le chrono est le même que l’an dernier (jusqu’au tunnel où l’arrivée avait été jugée) tout comme la puissance moyenne sur l’épreuve. Il ne restait alors qu’à prendre quelques belles photos et redescendre tranquillement pour profiter d’un bon repas d’après course.
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cedricfaitsontourdupilat · 2 months ago
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LES 3 COLS MATERIEL VELO
A La Tour de Salvagny, le jeudi 29 mai 2025
Rendez-vous ce jeudi dans le Rhône pour la 43eme édition des 3 Cols, la plus ancienne cyclosportive de France qui se porte toujours bien ! Le parcours fait la part belle aux monts du Lyonnais avec les cols et côtes les plus emblématiques du secteur : 142km et pratiquement 3000m de D+ qui s’effectueront dans de bonnes conditions sous le soleil et des températures idéales même si l’on a crain le pire avec mon camarade de route Clément Cambier lorsqu’on a rencontré pas mal de pluie sur le trajet.
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Avec toujours un niveau extrêmement relevé ici, je pars plutôt sur l’objectif de rentrer dans le top 20 déjà pas si simple et viser la victoire chez les 40-49 ans. Pas de soucis pour le départ et les 1ers km où Benjamin Buchetet, et d’autres on déjà des fourmis dans les jambes sur la bosse de Ste-Concorce. 2-3 hommes sortent sur ce début de course dont Alexandre Desroches puis on attaque la 1ere vrai difficulté : la montée à Yzeron par St-Laurent-de-Vaux et Châteauvieux. Je m’attends à souffrir mais le début est moins compliqué que sur d’autres éditions : 9’30 à 5,3w/kg ça passe plutôt bien avant que Thomas Bonaud n’accélère ; j’hésite un temps et voyant personne bouger, j’en fait de même me disant qu’on n’allait pas laisser un favori partir comme ça. Finalement si, il creuse et reviendra sur les hommes échappés pas très loin tandis que Julien Rege Gianas assure un bon tempo au seuil et qu’on fini plus tranquillement à Yzeron. Pas de soucis pour la descente sur Thurins où les routes ont bien séché maintenant et on part pour la côte de Croix Perrière.
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Les 6,4kms à 6,2% vont faire très mal : bien placé et déjà à plus de 5w/kg, Benjamin décide d’attaquer et c’est sauve qui peut ! tout le monde est à fonds et après quelques instants je finis par lâcher quelques mètres en étant pourtant à 460W… une dizaine d’hommes se détache et j’insiste encore un peu me voyant intercalé entre 2 groupes mais pas le moindre petit relâchement devant ; on ne le sait pas encore mais la course est déjà pliée ! Dans un second groupe Julien ou Théo Cristofoli imprime un gros rythme nous laissant espérer à 20’’ qui sera aussi l’écart au sommet mais ensuite l’entente n’est pas là. Il aurait fallu de gros relais jusqu’à St-Martin en Haut puis la montée sur Duerne mais ce n’est pas le cas : alors qu’Alexandre, Thomas et Benjamin sont en tête on aperçoit une dernière fois un groupe de 7 à leur poursuite : Clément, Damien Jeanjean, Louis Gautheron (trois MV), Robin Bourdier, Gabriel Salon, Vince Mattens et Axel Chatelus. Je me retrouve dans ce 2eme groupe de 9 à déjà 1’ à Duerne ; il y a Julien, Théo, Alexandre Banegas, Antoine Tran Van, Jules Chatelon, Martin Deschatres, Antoine Bruno et Gaspard Paulouin.
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On file ensuite pour la 1ere montée sur Aveize où on perd beaucoup : vent plutôt de face personne ne roule alors j’imprime juste un gros tempo mais autour des 4,7w/kg on ne risque pas de revenir même si on sait maintenant que c’est terminé. Ça roule un peu mieux pour la partie descendante jusqu’à Ste-Foy l’Argentière où l’on grimpe à Aveize par le côté plus raide : 5,4km à 6,2%. Jules imprime tout de suite un gros rythme et je tente d’en faire de même autour des 5,2w/kg ; il est juste devant moi et je vois que le groupe derrière n’est pas loin emmené par Julien ; voyant Jules qui ne creuse pas je préfère ne pas insister puisque Julien, Gaspard ou Théo sont assez actif. D’ailleurs on n’est qu’à10’’ au sommet mais après un petit temps mort où tout le monde met la main à la poche Jules disparait définitivement… j’ai peut-être fait une erreur de ne pas y croire pour le suivre ! On redescend rapidement sur Ste-Foy pour la longue montée au col des Brosses : on a perdu Julien et Antoine mais Thimothée Delavaud et Jérémy Bonnefoy sont revenus de l’arrière. On tourne toujours sur un tempo et un peu de seuil sur les parties plus raides ; ça passe relativement bien pour moi sauf le dernier km très roulant ou Gaspard écrase les pédales. A Yzeron pour s’attaquer à la route des Crêtes on reprend Louis distancé du groupe de tête qui se trouve à la poursuite de Benjamin seul en tête.
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Les grosses difficultés sont passées et c’est sur un petit tempo qu’on termine cette route avant de rejoindre la Luère et la descente sur la Brévenne. Gaspard décide de faire la descende suivi pas Jérémy et il envoi fort. J’ai bien beau sortir plus de 400W je n’arrive pas à rester au contact et le duo grignote du terrain. Mes camarades ne font pas mieux et on ne se retrouve plus qu’à 6 pour la montée de St-Pierre-la-Palud et son terrible mur : à l’arrache comme tous, je tiens bon mais me trouve très limite dans le long faux plat suivant où Louis et Martin appuient fort : Alex craque provoquant une mini cassure que Théo et Thimothée s’empressent de boucher ; c’est plus compliqué pour moi et il me manque quelques mètres… Il faut alors terminer au plus vite espérant avoir assez de marge pour conserver le top 20. Alex a pu prendre ma roue et c’est à deux qu’on finira ses 10 derniers km. J’ai encore de la force sur le plat et les parties rapides alors j’en fais un peu plus et donne le maximum jusqu’au final où on terminera 16 et 17eme, victoire en poche chez les 40-49ans pour moi.
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Un peu plus tôt, Benjamin n’aura pas fait de détail avec une victoire en solo et 4’24 d’avance sur une groupe de 7 où Robin et Axel complètent le podium au sprint devant Clément et Alexandre pour le top 5. Comme prévu le top 10 était injouable pour moi surtout dans la façon où ça s’est fait ; je me fais sortir sur « mon terrain » à savoir une montée qui me correspond bien et après seulement 35km donc pas sur une défaillance ou autre mais bien à la pédale ! Dans le 2eme groupe c’était plus simple même si je rate peut-être le coche avec Jules mais pas sur que j’aurai pu l’accompagner jusqu’au bout n’ayant pas une marge importante non plus. On retiendra qu’au chrono c’est tout de même 14’ de moins que l’an dernier (où j’avais fini 19eme donc sensiblement pareil), 301W de NP contre 289W l’an dernier, un PR dans Croix Perrière qui n’aura pas suffi… bref des performances solides et meilleures que l’an dernier pour un résultat identique. Un grand bravo et merci au TAC cyclo et les bénévoles pour cette belle épreuve.
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Crédit photos : tac cyclo et Marie Coiffet Lacaille
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cedricfaitsontourdupilat · 2 months ago
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CYCLO DE LA VACHE QUI RIT
A Lons-le-Saunier, dimanche 25 mai 2025
Voici la 5eme édition de cette épreuve devenue l’une des plus importante de l’hexagone avec pas moins de 4800 coureurs attendus ce dimanche ! Le parcours renouvelé comme chaque année arpentera les routes du Jura sur un terrain vallonné avec 157 km pour 2300m D+. La météo est aussi de la partie ; bien qu’un peu fraiche au départ, les températures seront parfaites sous un ciel variable et sans pluie.
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Le départ à deux pas de l’hôtel, je suis largement en avance sur la ligne au moment d’échanger quelques mots avec l’ami Didier Marinesse toujours brillant au micro ! A 8h pile les fauves sont lâchés pour un fictif assez rapide avec déjà des pointes à 400W et plus pour s’échauffer ! La 1ere difficulté ne tarde pas et je l’aborde très bien placé : la côte de Conliège et ses 3kms à 7% provoque un premier effort intense pas loin des 6w/kg sur près de 8’. L’imposant peloton se disloque mais même si ça relance bien après le sommet un très gros groupe se reconstituera au fil des kilomètres sans grande difficulté parsemés par quelques tentatives d’échappée. Je me prends aussi au jeu puis au km45 sorti un peu en facteur je vois Damien Tarantola, Maxim Pirard et un autre gars, contrer très fort��; sans hésitation j’y vais aussi, suivi de deux gars pour un match 3 contre 3 un peu long mais on finit par se rejoindre : à 6 le coup semble pas mal d’autant qu’on roule très fort mais l’écart se limite à quelques secondes et après 8 km on est repris.
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Pas le temps de souffler et sur un temps mort j’attaque sèchement du côté de Clairvaux-les-Lacs : suivi par Philippe Legros et un 3eme homme on creuse vite un écart. Dans la bosse qui suit ça contre derrière mais sans faire la jonction puis c’est 3 hommes qui nous rejoignent dont Bastien Letourneur et Andreas Anderegg. A 6 maintenant, les relais s’organisent immédiatement et l’entente est parfaite tant et si bien qu’on creuse un bel écart. A Meussia après 71km on possède 2’20 d’avance (sans le savoir) et c’est le col d’Etival qui se profile : là malheureusement, si l’entente est toujours bonne, le rythme n’est pas fou, juste sur un gros tempo autour des 4,7w/kg. Je me dis que derrière ça doit visser très fort car le problème de cette échappée est que l’on a aucun représentant des team ESF Time et Matériel Vélo, pas de Maxim non plus… en revanche on est 3 de la caté 40-49 ans !!!
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Aux Ronchaux sur le haut du parcours on a effectivement perdu beaucoup de temps (moins d’1’ d’avance) et peu après les Crozets, au point culminant du parcours, on aperçoit 7 hommes qui vont rentrer au km86. On a là Damien (ESF), Martin Deschatres (MV), Geoffrey Lucat, Lenny Coulot ou Jules Cretin (CR4C). A 13 c’est le bon coup et même si le 2eme groupe est tout proche à 30/40’’ ils ne reviendront pas ! Sur la petite montée de Lect emmené au seuil par Damien l’écart atteint presque les 2’. L’écart est inchangé au bas de la très belle et rapide descente nous emmenant au pied de la montée de Cernon. L’entente est beaucoup moins bonne à 13 qu’à 6 et ça commence à attaquer pour cette montée : je tiens bon dans la 1ere partie nous mettant au niveau du magnifique barrage de Vouglans avant que ça ce calme carrément sur la partie facile où j’emmène au tout petit rythme : l’offensive reprend sur la fin où je suis plus que limite mais raccroche les wagons au sommet. Se doutant certainement d’un rapproché du 2eme groupe, les attaques se succèdent pour rejoindre Onoz avec parfois du vent favorable qui ne m’aide pas pour rester au contact. Ça passe tant bien que mal mais je me sens en sursis sur chaque changement de rythme.
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Après une petite descente on arrive à Ecrille et la montée des Cyclamens qui suit : 1km à 5% où bien qu’à 430W je me fais distancer mais je reviens très vite au pied de la montée d’Orgelet où il y a eu une grosse temporisation… pour mieux repartir : ce coup ci je tiens bon mais ce sont les derniers mètres qui vont m’être fatal ! 5-6’’ au village l’affaire est cette fois pliée d’autant qu’on se retrouve sur de longues lignes droites en faux plat avec un vent défavorable : à 2 on a beau rouler à 40km/h, l’écart se creuse et ce n’est pas mieux à 3 lorsque Phillipe, lui aussi dans le dur dans Orgelet, nous rattrape. Il reste 30km et on a seulement 1’-1’30 sur les poursuivants. On poursuit encore à 3 jusqu’à la dernière difficulté ; la côte de Varessia où l’écart tombe à 30’’ et on se fait reprendre à Bornay à 14km de l’arrivée alors qu’il ne reste plus que la descente et quelques km de plat. D’autres font aussi la jonction et on retrouve Maxim, Antoine Bruno, Kenty Blanc ou Jérémy Brunello. Le mental en prend un bon coup puisqu’on se retrouve 11 pour la 10eme place et sur un sprint qui semble inévitable malgré quelques tentatives de certains pour l’éviter. Le final et très compliqué et dangereux : avec 4800 coureurs au départ, on trouve forcément beaucoup de monde des autres parcours qui en finissent dans des rues parfois étroites et des virages serrés avec du mobilier urbain tant et si bien que 2 coureurs d’autres parcours trouvent la bonne idée de se mêler à notre groupe mais ça roule fort et ils ne tiennent pas 3’’, me créant une cassure que je suis bien incapable de boucher. Je finis donc le dernier km seul sans trop de regret de ne pas disputer le sprint sur lequel je n’aurai probablement pas exister
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4’ plus tôt la victoire revenait à Martin devant Arthur Liardet et Andreas. Pour moi 20eme et 3eme de caté soit le même résultat que l’an dernier (1 place moins bien en caté quand même) avec des performances bien meilleures que l’an dernier sur un parcours similaire : 5’ de moins au chrono, 38,3km/h de moyenne contre 37,3, une puissance moyenne de 272W contre 256 (300W contre 288W en NP). L’erreur aura été de lâcher trop de force pour prendre la bonne échappée mais la 1ere à 6 n’était pas suicidaire et avait de l’allure. Pour la catégorie pas trop de regret non plus contre un Andreas injouable sur un tel parcours et un Philippe qui sort un sprint final à plus de 1000W sur 5’’ : et en plus les 2 étaient aussi de l’échappée !
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cedricfaitsontourdupilat · 2 months ago
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LOZERIENNE CYCLO
A La Canourgue, le dimanche 11 mai 2025
Direction la Lozère ce week-end pour une de mes épreuves favorites, qui permet la découverte des trésors cachés de Lozère, dans un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’Aubrac, les Gorges du Tarn, la Vallée du Lot, la Margeride, les Grands Causses… tel est le menu de la Lozérienne Cyclo sur le grand parcours me concernant qui propose 145km et 2700m D+
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Si au réveil et jusqu’au départ la météo n’est pas si mauvaise, la pluie annoncée sera tôt ou tard au rendez-vous, cela semble certain. En avance étant sur place, j’improvise un petit échauffement qui me permet de constater un bruit suspect sur le vélo : à moins de 10’ du départ j’en trouve l’origine ; mes 2 portes bidons sont en train de totalement se dévisser ! Par chance j’ai un multi outil dans la voiture avec la bonne clé et je rejoins la ligne juste à l’heure. Le temps de saluer quelques camarades comme Jean-Noël Jacquemod, Hervé Gary ou Mathieu Blanchin et le départ est donné de façon neutralisée jusqu’à la sortie de Banassac. Bien placé, un coureur tente très vite l’attaque et je lui emboite le pas : on sort à 2 et prenons 30’’ d’avance pour aborder le col du Trébatut.
Bien content d’avoir anticipé, je sais que ça risque de visser très fort sur les 1eres pentes menant à St-Pierre-de-Nogaret et en effet très vite l’avant-garde du peloton emmenée par Adrien Vidal me rejoint. Il faut alors monter le curseur à 6 w/kg pour prendre le bon wagon et dans le village, après 11kms de course, nous nous retrouvons qu’une dizaine ! Après un court répit, ça repart de plus belle pour monter à Trélans où après 1’30 à 6,7 w/kg je craque : je continue tout de même à 5.5 w/kg mais perd du temps, jusqu’à 20’’ avant une petite descente où ça se relève devant me permettant de revenir. On poursuit avec une succession de côtes et replats jusqu’au sommet du col : par 2 fois je me retrouve encore à la traine sur des attaques mais revient à chaque fois et la 2eme juste au sommet avant la descente : ouf ! pendant ce temps 2 hommes sont sortis en 2 temps : Damien Albaret et Nicolas Coudert (d’Issoire cyclisme).
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Au passage de la ligne départ/arrivée de la Canourgue le duo a déjà 1’30 malgré une belle descente et une entente qui commence à bien se mettre en place : nous sommes 8 et avec Adrien et moi il y a 2 autres gars d’Issoire Jérémy Boudignon et Paulin Fages, 2 hommes d’XC63 Robin Bourdier et Zian Sanciaut ainsi que Mathieu Lebecque et Baptiste Chaliez. L’écart est aussi déjà important avec nos poursuivants avec aux alentours des 4’
Après avoir récupérer un bidon je reste sagement dans les roues en attendant la montée du Sabot de Malepeyre jusqu’au Causse de Sauveterre et personne ne me trouve à redire, chacun ayant dû voir mes difficultés sur cette 1ere boucle ! Je m’attends à un mauvais moment d’autant que c’est Adrien qui fait la montée et notamment le passage le plus difficile où je suis très limite cédant 2-3 mètres mais je m’accroche pour garder ma place ici, même lors d’une nouvelle attaque sur le sommet. On poursuit rapidement avec la descente sur la Malène : en dernière position je subis les derniers virages particulièrement pentus mais ça passe ! On a alors 14kms dans les gorges du Tarn pour rejoindre Ste-Enimie avec un vent très souvent de face : tout le monde passe ses relais, moi y compris et je pense dire au revoir au groupe à Ste-Enimie alors que je vois trop tard le « tourne à droite » : ½ tour 10-15’’ de perdu alors qu’on attaque le col de Coperlac. Après une hésitation je décide de faire l’effort voyant le groupe rester groupé et ça marche puisque je reprends ma place ! Je passerai les 19’17 de montée à 5,15 w/kg dans les roues souffrant beaucoup plus à chaque relais d’Adrien qui envoi systématiquement un surplus de watts par rapport aux autres. Au sommet on est à 1’40 du duo et je pense avoir fait le plus dur mais il y a encore le col de Riesse : 2.7km où je lâche quelques secondes sur le sommet mais parviens une nouvelle fois à revenir. Bis repetita juste après sur une bosse similaire : là encore je comble un petit écart qui semblait me condamner avant d’aborder la descente sur les Vignes.
Il pleuvine depuis que l’on se trouve sur ce Causse Méjean et avec la route bien mouillée je me dis que je devrais parvenir à suivre plus facilement sauf que je suis encore dernier du groupe et devant moi 2 coureurs pas spécialement à l’aise : on perd quelques mètres et arrivé en bas c’est une dizaine de secondes de retard : mes 2 camarades tentent (et réussissent) le jump sur l’avant alors que je n’y pense même pas : je m’applique à maintenir 5w/kg ce qui est déjà pas mal à ce stade de la course et je vois que devant ça monte plus vite : il reste 30kms et je savais que j’aurai un finish en solo à faire ! A ce rythme je n’ai pas trop de crainte avec les poursuivants qui doivent être assez loin même si je n’ai pas d’info. A mi-pente je reprend même Zian qui ne peut même pas m’accompagner et me voilà 9eme. Si la puissance baisse légèrement sur le haut avec une pente plus faible, je garde un bon tempo alors qu’il reste moins de 20km avant la descente finale : 20km usants parsemés de côtes dont 2-3 qui cassent bien les pattes : après celle de la Tieule j’aperçois Paulin à l’arrêt qui semble se faire soigner la main à la suite d’une chute : je gagne une nouvelle place, pas très glorieux certes mais ça fait partie de la course et me voilà 8eme. Au sommet de la bosse du Valadas, un spectateur m’encourage et m’annonce un concurrent pas loin devant : surmotivé, j’avale le dernier talus avant la descente et me rapproche sans le voir à 30’’ de Baptiste. Pas de risque dans la descente détrempée et les épingles et je finis au plus fort entre Banassac et la Canourgue pour mourir à 23’’ seulement de la 7eme place (dommage d’en avoir pas fait plus dans les dernières petites côtes où j’aurai pu plus me dépouiller au lieu des rester dans un certain « confort » tout relatif bien sûr). Quelques minutes plus tôt Nicolas l’emportait devant Damien qui auront conservés 1’22 d’avance sur Robin, Adrien et Mathieu.
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Un excellent bilan sur cette course pleine et sans coup de mou et pourtant de gros efforts dès le début (je n’en menais pas large dans le Trébatut où j’aurai signé des 2 mains pour finir 8eme). Je suis d’ailleurs à hauteur de mes records de puissance sur 3h30-4h et c’est au seuil (z4) que j’ai passé le plus de temps (27%). Si l’on rajoute la victoire en catégorie M4 et la prise du maillot de leader du challenge Cyclo Tour Classified dont la Lozérienne était la 2eme manche, la journée aura été réussi et appréciée malgré la pluie dont je me suis bien accommodée. Un gros merci à l’organisation et aux bénévoles qui ont été au top et tout le monde aura une nouvelle fois grandement apprécié l’aligot saucisse local ; un vrai délice !
A noter qu’une belle performance tient parfois à peu de chose : après les portes bidon, j’ai constaté après la course que je n’avais plus d’écrou sur la valve tubeless de la roue avant qui a dû se dévisser en roulant ! par chance ou miracle, celle-ci n’a pas bougée et aucune fuite d’air ne s’est produite !
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cedricfaitsontourdupilat · 3 months ago
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THONON CYCLING RACE
A Thonon-les-Bains, le dimanche 4 mai 2025
5eme édition de cette TCR, une des grandes cyclos de la saison avec 1750 participants cette année. Comme à chaque fois les parcours sont renouvelés et on aura 3 parcours routes au choix avec le grand qui proposera 123kms et 2500m D+ : petit bémol avec 30kms de fin de course dénués de toute difficulté qui fait que le dernier col sera bien loin de l’arrivée risquant d’anéantir à néant les efforts pour creuser l’écart. La (bonne) surprise étant la météo : après les pluies de la nuit, il fait sec le matin et personnellement je n’aurai droit qu’à une courte averse à mi-course même s’il faudra se méfier des routes n’ayant pas toutes séchées.
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A 8h l’imposant peloton du grand parcours est prêt et je peux facilement garder ma place en tête durant le fictif pour sortir de la ville. Cela étant fait, c’est 15km de montées qui nous attentent (avec une petite descente au milieu). Pas grand-chose à signaler sur ce début de course où ça monte 14’ puis 17’ juste sous les 5w/kg à chaque fois. Une dizaine de km plutôt descendant nous emmènent alors au pied de la 1ere grosse difficulté : le col du Grand Taillet (4,5km à 6.7%). Je suis en terrain connu depuis la course de Châtel l’an dernier et je me doute que ça va attaquer. Le 1er km à 411W met tout de suite dans l’ambiance puis ça repart de plus belle après le replat : 9’ à 5,4 w/kg ce n’est pourtant pas insurmontable et pourtant je suis à l’extrême limite mais parvient au sommet en dernière position d’un groupe de 13 hommes dans les roues des camarades Matériel Vélo, Clément Cambier, Maxence Janodet ou Alexandre Langlais.
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Pas le temps de souffler qu’il faut s’accrocher dans la descente ; toujours dernier je suis Geoffrey Lucat, Adrien Guillonnet et Maxence mais je vois qu’on perd du terrain dans la seconde partie. En bas on retombe sur la montée de la Vernaz (4,12km à 5,3%). Je nous pointe à 15’’ mais plus loin on nous annonce 25’’ alors que les 2 MV roulent fort : entre 5 et 5,5w/kg dans leurs roues c’est de nouveau un gros effort qui paye puisqu’on finit par rentrer peu avant le sommet : de nouveau à 13 voilà qui ressemble à une belle opportunité ! Malheureusement les 15kms suivants sont peut difficiles malgré la côte de Vailly (courte) et le col de la Jambaz (très roulant). C’est d’ailleurs dans ce col qu’on nous annonce un groupe de 20 à 45’’ seulement et forcément en ne roulant pas très bien ça fini par rentrer dans la descente vers Mégevette. Encore un fois je me retrouve à avoir fourni des efforts inutiles qui vont me couter cher mais comment savoir que ça allait revenir quand on voit les coureurs présents à l’avant ?!
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C’est alors par là qu’on se prend la bonne averse de la course : avec le retour des autres je me retrouve bien mal placé dans le groupe et pile au mauvais moment ; à Onnion où après un gros virage à droite commence le col de Plaine Joux (5.3km à 8,2%). Tout de suite les leaders impriment un gros tempo et je ne parviens pas à me replacer dans leurs roues. Adrien pas mieux placé, remonte… je tiens un temps son rythme mais doit laisser filer. A 5,2/5,3 w/kg je ne suis pas défaillant mais il me manque le petit plus pour accompagner les meilleurs : je fini l’ascension en reprenant Alexandre et avec un autre gars. A 3 on s’entend bien derrière 7 hommes qu’on ne reverra plus. Pas d’histoire dans la descente et petite alerte crampes sur la relance du petit col du Perret en bas ; ça passe et on file en direction de la dernière difficulté : le très roulant col de Saxel (4km à 4,6%) : sur un gros tempo/petit seuil on progresse mais 4 hommes se rapprochent dont 2 impressionnants rouleurs au grand gabarit : Anthony Dieperink et Andreas Anderegg. On passe le sommet à 7 avec Geoffrey revenu aussi et Joshua Elder Lozano du GMC 38.
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Une fin de parcours comme je le craignais où il est impossible de faire des différences mais où les attardés ont tout le temps de revenir d’autant plus quand il y a des gros moteurs. Geoffrey m’apprend d’ailleurs qu’Andreas doit être de ma catégorie : voilà qui s’annonce compliqué. Les derniers km défilent quand même et je suis attentif à mon adversaire que je marque à la culotte surtout lorsqu’il attaque au début de la descente finale. Il fait l’essentiel du travail jusqu’au final où 6 hommes supplémentaires parviennent malgré tout à revenir. Alexandre tente une attaque ; il sort bien, seul, mais il faut tenir et l’emballage final se fait à 13 : bien calé dans la roue d’Andreas ça me sers juste à bien manœuvrer et je ne peux rien faire lorsqu’il déclenche son sprint à moins de 200m. Je termine sur un sprint assis étant crampé de partout et atterri tout de même à la 13eme place en milieu de groupe.
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4’ plus tôt Baptiste Lombardi l’emportait au sprint devant Killian Demangeon et Louis Gautheron. Personnellement, 13eme scratch n’est pas si mal et 2eme des M3 un peu moins bien même si je ne peux avoir aucun regret sur un tel final et face à Andreas qui a nettement remporter le sprint de notre groupe. Simplement on peu trouver dommage d’avoir ses 30-40 dernier kms bien peu intéressants alors que l’an dernier on avait eu le difficile col de Cou pas si loin. L’organisation est tout de même d’un très bon niveau et la remise des prix dans le parc du château de Ripaille avait de l’allure cette année !
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cedricfaitsontourdupilat · 3 months ago
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CYCLO SUD BOURGOGNE
A Viré, le dimanche 27 avril 2025
Rendez-vous en Bourgogne pour ce dernier week-end d’avril avec la cyclo Sud Bourgogne, 1ere manche du challenge Cyclo Tour Classified. Un peu de nouveauté cette année avec des circuits modifiés où le grand parcours proposera 122km et 2000m de D+ entre vignes, petits cols et forêts sous une météo convenable, sans pluie, contrairement à l’an dernier !
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A 8h45 du beau monde se trouve sur la ligne : Nicolas Debeaumarché, Maxim Pirard, Geoffray Lucat, Pierre Berger le Team Matériel Vélo avec Maxence Janodet, Clément Cambier, Louis Gautheron et bien d’autres ! Le départ sans fictif se fait sans histoire et je garde facilement ma place dans les premières positions avant une première attaque sérieuse avec Maxim, Baptiste Lombardi et Kelyann De Sousa. Bizarrement ça ne réagit pas trop et il faut attendre le 10eme km et le début du Col de la Percée pour voir Clément accélérer et mettre un très gros rythme : à près de 5,5w/kg pendant 11’30 on ne revient pourtant pas sur les fuyards avant une vingtaine de km sans grande difficulté. Cela dit au km33 peu avant Nogent et le début du col des Chèvres quelques hommes parviennent à prendre un peu d’avance ce qui n’indique rien de bon pour moi pour cette courte mais ardue montée !
Et ça ne manque pas, les 2,5km à 7,5% avec des passages à 10% jusqu’à 14% va être irrespirable ! Très vite à 400W ça ne suffit pas avec du monde qui attaque pour tenter de boucher le trou : j’en fait de même mais étant moins « punchy » il me faut plus de temps pour raccrocher les wagons malgré 2-3 nouvelles accélérations et au moment où je reviens dans les roues après le regroupement ça remet ça ! Le sommet pas loin, à 6,3w/kg j’essaye de finir le plus fort possible mais il manque une dizaine de secondes qui ne seront pas comblées dans la descente malgré l’aide d’un autre coureur : immédiatement on enchaine sur la Croix Léonard : 1100m à 7,3% où en envoyant 5,9w/kg je m’isole et grimpe aussi vite que les hommes de têtes. Au sommet 20’’ de retard mais il me semble que les échappés ont été repris alors je mise sur une petite temporisation pour revenir. En bas de la descente on enchaine sur le col de Beaufer : 15’’ et je vois les gars mettre la main dans les poches c’est bon signe ! encore 1’30 à 400W et me voilà dans le bon coup composé d’une dizaine de gars.
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Je profite alors de la descente puis de la transition jusqu’au col de Brancion montée tempo pour récupérer quelque peu. Nouvelle descente où il faut parfois pédaler fort mais quelques gars finissent par rentrer peu avant le pied du col de la Pistole ce qui me met un coup au moral d’avoir fait tous ces efforts pour rien. Toutefois ceux qui sont revenus n’auront pas le temps de souffler car le début du col fait mal : ça attaque de suite pour continuer à près de 6w/kg et je parviens à suivre avant une nouvelle grosse accélération. Ça passe encore et sur un temps plus calme je décide d’imprimer le rythme : au seuil avec 2-3 accélérations j’espère calmer tout le monde et finir la montée comme ça mais ça ne fonctionne pas avec une nouvelle attaque de Clément cette fois qui me fait perdre quelques mètres. Je ressors mes 400W pour revenir et tiendrait le coup jusqu’au sommet malgré encore quelques accélérations. Du coup on se retrouve de nouveau plus qu’une dizaine et pour de bon je l’espère ce coup-ci !
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Après une courte descente la petite montée de Blanot ne pose pas de souci sur un petit seuil puis une belle descente de 5km nous ramène vers Azé où une vingtaine de kilomètres sans grande difficulté mais bien vallonnés nous attentent. L’entente n’est pas formidable entre les 3 coureurs MV en surnombre ou les grands favoris comme Maxim… personne ne veut trop en faire alors quelques attaques secouent parfois le groupe jusqu’à ce qu’un gars parvienne à creuser un petit trou. Il conserve de l’avance pour le final explosif avec 2 petites côtes pouvant mettre le feu. Et peu avant la 1ere du côté de Lugny une nouvelle accélération me sera fatale ; Florian Bey et Clément qui viens de crever m’accompagnent. Ne pouvant plus jouer grand-chose avec un pneu arrière quasiment à plat, Clément tente de nous ramener sur le groupe mais il manque quelques secondes au pied de la bosse : les 1,4km à 6.3% ne passent pas si mal à 5,15w/kg puis il faut grimper à Burgy par la route des As : 2,5km à 4.4% assez irrégulier : là c’est plus compliqué surtout sur les passages plus roulants où c’est difficile de soutenir une grosse puissance : heureusement Clément encore là devient un excellent allié nous prenant de bons relais jusqu’au sommet où il nous laisse en finir ne pouvant descendre correctement avec un 1 bar dans le pneu ! L’entente est alors très bonne avec Florian motivé tout comme moi d’aller chercher un top 10. Ne sachant pas trop les écarts, pas de risque sur les 10 derniers km où j’écrase bien les pédales jusqu’au sprint final où on sera départagé à la photo finish pour 5 centièmes de seconde !
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Pour la gagne c’est finalement un trio qui s’est présenté sur la ligne avec la victoire de Maxim devant Geoffrey et Baptiste. Pour moi la 9eme place et 1er des M4, je ne pouvais pas espérer bien mieux sur un tel parcours et la façon dont la course s’est déroulée.
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cedricfaitsontourdupilat · 3 months ago
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Cyclosportive Les Héros
A Saint-Vulbas, le 6 avril 2025
Direction l’Ain et Saint-Vulbas pour la seconde édition (la 1ere pour moi) de la cyclo Les Héros. Je vais retrouver pas mal de routes connues lors de mes participations au Raid du Bugey mais plutôt en sens inverse. Environ 500 coureurs sont présents pour les 2 parcours sous un beau soleil ; pour ma part, ce sera le « grand » de 130km et 1850m D+
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A 9h la fraicheur est présente mais la température va vite augmenter une fois les 2 kms neutralisés pour sortir du village. On a droit à une soixantaine de kilomètres très rapide sans grande difficulté alors je reste aux avants postes à surveiller les éventuelles échappées. Quelques attaques et accélérations où il faut répondre jusqu’au km 30 avec la côte de Lhuis : 5’ à 400W (tout près des 6w/kg) pour la partie vraiment dure (6,1%) où l’on reprend quelques hommes échappés et où je passe sans trop de problème bien qu’ayant dû reculer un peu. Le sommet est plus roulant et me permet de revenir à l’avant pour voir Alexandre Langlais (MV) partir sans que personne ne réagisse… c’est parti pour la partie randonnée !
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Ça ne roule plus durant une vingtaine de km mise à part la petite bosse de Glandieu avalée en moins de 3’ et de nouveau sur un bon 400W. Résultat 3’ d’avance pour l’homme de tête ! Au km54, bien placé, je tente un contre à l’approche des difficultés mais personne ne m’accompagne : une quinzaine de minutes seul, avec pas bien plus de 30’’ d’avance ; Eh oui le peloton semble se réveiller à présent ! ça me permet au moins de passer la montée à Condon à mon rythme alors que la bataille se déclenche derrière ; emmené par Benjamin Buchetet, une dizaine de gars me reprennent tout en continuant d’attaquer. A l’extrême limite je m’accroche au wagon et un petit groupe de quinze se forme mais pas la moindre entente avec les gars de Matériel Vélo qui protègent Alexandre toujours devant et les autres qui ne veulent pas s’organiser. Ça attaque plusieurs fois, jusqu’au pied du col des Fosses (6km à 5,6%, le début à près de 7%).
A plus de 400W je ne joue pas longtemps et vois 7-8 gars se détacher sous l’impulsion de Benjamin qui lâchera tout le monde, rattrapera l’homme de tête et s’imposera seul. Maxence Janodet, Clément Cambier, Nicolas Rondeau ou Hugo Viort ont pris le bon coup tandis que j’adopte un bon rythme autour des 5w/kg avec Alexandre de Marans et Louison Faure. Finalement 40’’ seulement de débours au sommet (sauf Benjamin plus loin), je passe 10’’ derrière Alexandre mais avec un peu d’avance sur Louison. Je profite de la descente seul pour me ravitailler et voir revenir 2 gars dont Louison. On récupère Alex pour filer à quatre vers Bénonces : l’entente est bonne jusqu’au pied du col de Portes (8.2km à 6.6%).
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Dès l’entame Louison semble le plus fort, et je m’accroche avec Alex puis accuse quelques mètres de retard. Après un bon moment comme ça où je maintiens encore 310W, l’écart se creuse avec mon adversaire… très rapidement ! Panne sèche, plus rien dans le moteur alors qu’il reste encore 4 bons kms d’ascension : même plus je tiens z3, mal aux jambes et aux bras, un groupe de 5-6 me rattrape puis me dépose n’ayant pu les suivre bien longtemps. 260/270W pour finir ce col qui me semble interminable j’ai la chance de tomber sur un concurrent qui m’a rattrapé au sommet pour faire la descente. Un 3eme nous rejoint et je pense qu’on va pouvoir finir comme ça mais en bas il reste encore 10km de plaine et d’autres reviennent encore de l’arrière ; d‘un possible top10 me voilà à viser un hypothétique top20. Je passerai le temps restant dans les roues, à suivre quand même une attaque sur le final alors qu’on revient sur les talons des gars qui m’avaient déposé dans le col. Le sprint final ne change rien chacun conservant sa place après le dernier rond-point : 23eme et 1er de catégorie.
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Voilà un final bien décevant d’autant que je ne l’ai pas vu venir (surtout dans ces proportions). Finalement le chrono n’est pas si mauvais puisqu’à juste 14’’ de la 13eme place qui était la mienne au moment où je craque, je remporte malgré tout, la catégorie des 40-49 ans. Sur les données de puissance de la course, ce n’est pourtant pas si mal non plus : à seulement 5W de mon record sur 3h, 4W sur 3h30… il n’y avait finalement que 4km de trop dans ce col de Portes ! Un mot sur l’organisation qui fut parfaite : une cyclo à taille humaine où l’on est bien accueilli, un repas copieux et bon, une remise des prix rapide et efficace : bravo !
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cedricfaitsontourdupilat · 4 months ago
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LA CORIMA
A Montélimar, le 30 mars 2025
Ouverture de la saison ce dimanche 30 mars avec de la nouveauté ! Quelques changements à l’intersaison avec déjà un nouveau club : je rejoins les rangs de la Roue d’Or du Chambon-Feugerolles, ma ville de naissance et où je réside toujours après de belles années à la Roue des Grands Bois de St-Genest-Malifaux que je remercie pour tout le parcours avec eux ! Ensuite changement de monture : je reste fidèle à Specialized et passe au SL8 : un sacré bon en avant après de belles et longues années avec le SL4 ! Pour la 1ere cyclo, en revanche, pas de nouveauté : direction Montélimar pour la Corima.
Le fort mistral aura fait planer le doute d’une annulation tout le samedi après midi mais la course est bien maintenue sous un beau soleil et des T° de saison même si le ressenti est froid avec un vent qui devrait atteindre les 85km/h au maximum autour de la ville de départ (60-70 sur une bonne partie du parcours).
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Dans ces conditions, l’objectif N°1 est d’éviter les chutes et pour cela j’ai 2 options : soit rester en retrait soit pouvoir rouler devant et hors de question de rester à l’abri dans le peloton, toujours nerveux ici, sous peine de prendre une vague qui enverrai tout le monde par terre ! D’ailleurs il faut noter la très bonne décision de l’organisation qui avait depuis longtemps planifiée des départs séparés pour chaque parcours (800 prévus au départ des 152km c’est déjà bien assez et bien mieux que les plus de 2000 à s’élancer en même temps les autres années).
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Bien placé, le début de course est facile et je peux rester à l’avant. Pas grand-chose à signaler durant 1h où je tente parfois de suivre quelques coups sans succès mais laisse bien sur quelques forces dans l’histoire ; obligé en restant devant ! Ça s’anime après 40 kms : 7 gars sont sortis et un Italien (Luca Cavallo) contre seul. Il n’est pas loin alors l’air de rien j’accélère tranquillement côté gauche et me voilà aussi en contre, vite rejoint par Clément Cambier et un gars du team RCS puis par un 2eme Italien. A quatre on revient sur Luca au moment du vrai début du col du Pertuis : c’est pentu et ça monte fort avec Luca qui file tandis que je reste avec Clément à près de 6w/kg, les 2 autres ayant sautés. On poursuit autour des 5.5w/kg et surprise on aperçois les hommes de têtes : confirmation au col où on nous dit qu’on va rentrer mais il reste 20-30’’ à boucher sur une partie exposée et vallonée : on fait la jonction au bout d’un long combat pas aidé par la moto qui nous oblige à quasiment s’arrêter au passage d’une voiture : on rentre au sommet du col de Vesc pour la descente où j’avais souffert l’an dernier lâchant quelques longueurs sur le bas : pas de soucis cette année avec l’effet du nouveau vélo ( ?) En tout cas c’est un PR sur cette descente malgré la chute sans gravité de Loic Goasdoué sur le bas qui nous rejoindra rapidement.
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Nous sommes donc 10 en tête avec le team Matériel Vélo en force (4) et Benjamin Buchetet un des favoris du jour. Les relais s’organisent bien et je sens déjà les efforts fournis jusqu’ici : je passe mais à l’économie attendant fébrilement le col de Valouse : et là sur un gros tempo limite seuil, ça passe bien ! Nouvelle descente où j’avais bien craqué l’an dernier et de nouveau cette année ça va nettement mieux : nouveau PR, et j’aborde sereinement le prochain col en sachant qu’on va trouver du vent de face pendant un bon moment maintenant. Malheureusement je commets certainement une petite erreur lorsque Martin Deschatres (MV) prend quelques longueurs sans faire une vraie attaque. En y allant je pense que je vais ramener tout le monde et je n’y vais donc pas mais personne n’a vraiment envie de rouler avec ce vent et l’écart se creuse alors que j’avais tout intérêts à ce qu’on reste groupé pour pouvoir m’abriter… Ce qui devait arriver, arriva : attaque tranchante de Benjamin et c’est sauve qui peut ! Bien sur je manque de punch et paie mes efforts, tandis que les autres parviennent plus ou moins facilement à suivre sauf Loic juste devant moi. Un long effort aurait pu me permettre de revenir progressivement mais là avec ce vent c’est mort ; je pense pouvoir revenir sur Loic mais il gagne le match. Il ne reviendra pas mais finira seul les 70kms restants ! 1’ de retard au sommet sur Loic, un peu plus sur les autres, je ne vois rien derrière à plus de 3’ ce qui est beaucoup et peu à la fois car seul contre le vent et en étant bien entamé je n’ai aucune chance d’aller au bout. Et après 30kms d’effort solitaire me voilà repris par un petit groupe de 10 : j’y reconnais Paul Emile Lorthioir, David De Vecchi, Axel Arnold ou Geoffrey Lucat.
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Je reste dans ce groupe une petite vingtaine de kms à lutter contre le vent jusqu’au pied du Col de Tartaiguille que l’on n’aborde pas comme l’an dernier : d’un vulgaire faux plat très facile on passe sur 4,3 km à 4,5% vent dans le dos ! 3 gars accélèrent fort dès le pied ; il faut réagir et je tente de le faire mais c’est la même punition que tout à l’heure avec les crampes en plus qui ne sont pas loin : 2 sautent, 4 arrivent à suivent et je suis de nouveau seul au sommet pas loin mais pas assez près pour espérer rentrer. Il reste alors 25 kms avec un vent plutôt ¾ dos : je roule bien et cale une dernière fois dans de grosses rafales avant la dernière bosse finale à 5km de l’arrivée ; pas de conséquences ; tous le monde doit bien ralentir à cet endroit et j’en termine rapidement avec de nouveau le vent favorable pour les derniers kms : 17eme au classement, je fini aussi 2eme de la catégorie dernière David De Vecchi mais devant Lionel Genthon où Nicolas Reynaud, des noms bien connus !
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Une bonne course de rentrée avec de bons efforts : record de puissance amélioré de 15W sur 1h34 (tout le début de course) ce qui explique mes difficultés dans le col de la Sausse et de nouveau dans celui de Tartaiguille. Malgré tout je maintiens un haut niveau de puissance puisque j’améliore tous mes records de 1h35 à 4h15 d’effort (de +3 à +10W) : pas mal ! L’organisation a enfin réagit à nos remarques en adoptant des départs décalés pour chaque parcours : bravo à eux ainsi qu’aux bénévoles pour ça mais aussi pour l’ensemble de cette édition qui n’a pas dû être simple à gérer avec ces conditions.
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Classement
Trophée Label d'Or
L'épreuve a aussi récompensée les lauréats du trophée Label d'Or FFC 2024 : pour la 2eme année consécutive, je l'ai remporté dans ma catégorie !
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cedricfaitsontourdupilat · 6 months ago
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BILAN 2024
Au scratch, c'est :
🏆 Trophée Label d’Or (Catégorie M3) 
🥈Grimpée du Pilat 
🥉 Challenge Cyclo Tour Classified 
🥉 Grimpée de La Toussuire
🥉 Grimpée de Pralognan-la-Vanoise 
🥉 Montée Kivilev 
2 “top 5” et 8 “top 10”
Plus mauvaise place : 43eme (La Corima)
En catégorie c'est 15 🥇, 4 🥈 et 2 🥉 (seulement 3 fois à rater le podium dont 2 abandons)
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cedricfaitsontourdupilat · 9 months ago
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LE RAID DES ALPILLES
A Maussane-les-Alpilles, le 20 octobre 2024
Le Raid des Alpilles sonne la fin de saison cylo et signe un nouveau record de participation avec 1111 concurrents présents sur le week-end sous une météo estivale (avec certes quelques degrés de moins mais vraiment de superbes conditions). C’était aussi la dernière manche du Challenge Cyclo Tour Classified et comme les places étaient acquises, la pression du résultat était moindre pour prendre un maximum de plaisir.
Avec son unique parcours de 120kms et 1150m de D+ on est loin des circuits difficiles en termes de cols ou côtes mais nous avons droit à de superbes paysages au cœur des Alpilles. Le départ n’étant qu’à 9h, j’ai le temps de faire une petite boucle d’échauffement du coté des Baux de Provence ou le soleil commence à illuminer le château : magnifique ! Plus tard je retrouve sur la ligne un imposant peloton avec les leaders du Challenge Nicolas Rondeau talonnée par Maxence Janodet, Hervé Gary leader des « Masters » ou les camarades Jean-Noël Jacquemod et Mathieu Blanchin, Florent Jannin et Thomas Becarud. Parmi les favoris je reconnais Maxim Pirard et Alex De Marans.
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En première ligne je suis idéalement placé pour les 1ers kilomètres avec un vent défavorable mais moindre que l’an dernier. Très vite les 1eres attaques et je reste aux avant-postes pour le 1er gros effort : montée aux Baux avec le col de la Vayède. Si 2-3 gars sont quelques mètres devant, ça ne dure pas avec une montée toujours ultra-rapide : j’amorti le choc en perdant quelques places mais le vent calme tout le monde sur la dernière rampe ! On poursuit jusqu’au col de Sarragan où ça accélère de nouveau : en file indienne ça ne casse pas et la descente se fait sans soucis. Sur la route de St-Etienne-du-Grès, je reprends place à l’avant et les tentatives d’échappées se poursuivent sur une route en mauvais état et avec beaucoup de gravillons. A la sortie de celle-ci, un trio s’évade et la course de mouvement se poursuit alors que Maxim puis Nicolas bougent : bien placé je réagis avec un temps de retard et ne parvient pas à revenir dans la roue du leader du challenge tandis que le peloton embraye. Recalé dans les roues je pense un temps que ça va se regrouper et puis non ! 5 hommes s’échappent pour de bon avec déjà 1’30 d’avance lorsqu’on repasse par Maussane !
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Alors qu’on prend cap au sud, le vent devient favorable et ça roule pourtant très fort : nouvelle attaque, sans succès, je contre sur l’élan mais me retrouve seul devant le peloton. Pas besoin de trop insister dans ces conditions et on poursuit sur une allure moindre où peu de monde mène le groupe, Mathieu se montrant un des plus volontaires. Du côté de Mouriès après 47kms, l’écart à logiquement doublé (3’) alors que ça ne roule plus : je contre et sors seul une nouvelle fois mais reçois le soutient de 2 gars ce coup-ci. Nous voilà parti en trio mais bientôt que duo avec Maxime Queyret dans la montée du Pas de la Figuière : on prend bien 1’ d’avance sur le peloton mais rien sur les hommes de têtes où l’on ne trouve plus qu’un duo au sommet : Maxim et Nicolas annoncés à 4’30 ! Peu après le col, le peloton se rapproche et nous reprend après 12kms de fugue infructueuse donc mais où je me suis au moins fait plaisir ! Et pas de regret car la suite est ultra rapide en profil descendant jusqu’à Eyguières : je dois m’employer parfois très fortement juste pour tenir les roues et ne pas sauter !
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On reprend alors cap à l’est en direction d’Aureille où des relais s’organisent sur les longues lignes droites : j’en prendrai un et pas plus ayant dû fournir un effort bien trop important ! La 2eme montée du Pas de la Figuière revient déjà avec quelques attaques que je parviens à encaisser plus ou moins difficilement. Au sommet l’écart à fondu puisqu’on nous annonce à 2’30 et ça va continuer ainsi pour la descente puis la montée du Destet : à plus de 5w/kg dans les roues ça ne traine pas et une cassure s’opère dans la partie vallonnée qui suit : heureusement juste quelques mètres et des coureurs qui font l’effort : de retour groupé à Maussane, le duo a encore 2 bonnes minutes d’avances mais l’allure s’accélère à la sortie de Paradou sur une bosse insignifiante : de nouvelles attaques qui me mettent à mal mais je tiens encore les roues me payant même le luxe de tenter un contre plus loin avec Mathieu alors qu’on avait quelques mètres d’avances. Peine perdue comme pour d’autres qui vont essayer jusqu’au retour sur la difficile route de St-Etienne-du-Grès (dans l’autre sens cette fois ci). Parfois encore limite, ça passe et on se rend compte qu’on va livrer une petite course de côte sur l’arrivée dans un groupe d’une petite trentaine de gars.
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1’40 d’avance pour le duo, c’est plié sauf grosse défaillance et tout le monde l’a peut-être compris : je me replace facilement devant et emmène le groupe avec un vent plutôt neutre ou favorable pour les 3 gros derniers kms : gros tempo personne n’accélère… alors que je sens les crampes toutes proches qui m’empêcheront de réagir lorsque ça va attaquer ; mais l’attaque tarde pas mal si bien qu’au dernier km je suis presque encore dans le coup, tout juste derrière une quinzaine de gars. Malheureusement je ne suis plus trop en condition pour accélérer plus : pas de miracle je ne remonterai personne et concèderai quelques secondes sur la ligne franchi en 18eme position (3eme M3). Avec 1’ d’avance Maxim se sera imposé devant Nicolas et Hugo Pigeon qui aura réglé notre groupe.
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Un top 20 ici, voilà qui est ma meilleure performance en 4 éditions disputées. Difficile de faire mieux sur un tel terrain ma seule chance étant de prendre la bonne échappée mais ce fut encore raté cette année ! Néanmoins un résultat correct avec pourtant de courts gros efforts répétés et un PR sur 100km effectués à 41km/h de moyenne ! Pour le challenge la belle série se poursuit avec la 3eme marche du podium scratch cette année (victoire en catégorie) après 3 victoires et une 2eme place ! Une saison achevée sous le beau soleil d’un week-end provençal bien appréciable.
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cedricfaitsontourdupilat · 9 months ago
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MONTEE KIVILEV
A St-Christo-en-Jarez, le 12 octobre 2024
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Ce week-end avait lieu une nouvelle édition de cette montée chronométrée entre Sorbiers et St-Christo-en-Jarez en hommage à Andreï Kivilev. Malgré une météo bien capricieuse, le succès fut au rendez-vous avec près de 200 coureurs et de belles performances puisque le record de la montée à été battu par 2 coureurs !
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Avec les dernières prévisions météo annonçant un ciel bien couvert mais sec, je décide au dernier moment de prendre part à cette grimpée. Une fois le dossard rapidement récupéré je me pose à l’arrivée à St-Christo-en-Jarez, ce qui s’avèrera être une bonne décision ! Direction donc le départ pour s’échauffer : tout d’abord sur les crêtes bien balayées par le vent puis la descente du Pilon pour finir avec une grimpée de la côte de la Jaillère. Il est presque 14h00, il ne pleut pas encore mais j’ai vu des averses du côté de St-Chamond n’incitant pas à l’optimisme ! Presque pas d’attente sur la ligne, je me présente vite avant le départ des enfants, ce qui me permettra d’avoir la route libre.
Ça part donc pour 9,5km et 275m D+ soit à peine 3% de pente moyenne : c’est très roulant ce qui n’avantage pas les purs grimpeurs. Je pars fort pour vite atteindre une bonne vitesse puis passe la 1ere petite bosse tout près des 7w/kg. Derrière je m’applique à prendre une bonne position aéro tout en restant efficace ce qui n’est pas simple avec un vélo traditionnel : 392W après 5’ puis 382W après 10’ je tiens un bon rythme mais la pluie fait son apparition en plein milieu de la montée. Je prends prudemment les virages resserrés du côté du col de la Gachet mais hésite à relancer très fort sur cette chaussée détrempée ! Je tiens encore les 380W moyens au passage du col avant d’aborder une longue portion assez rectiligne presque plate et avec le vent favorable : les watts baissent mais la vitesse augmente entre 45-50km/h jusqu’au gros virage à gauche pour le dernier km où on prend cette fois le vent de face. J’arrive à tenir les 400W moyens sur ce dernier kilomètre pour boucler la montée en 17’03.
La température à bien chuté avec la pluie et je regagne vite la voiture sur place après avoir pris une rapide collation au ravito de l’arrivée sous abri. Le temps ne s’améliore pas, je jette un dernier coup d’œil aux résultats disponibles pour me rendre compte de 2 grosses performances : Maxime Limone bat le record en 15’56 ! Mais il n’est que 2eme, battu par Louison Faure-Prost qui s’adjuge la course et le record qui va avec en 15’51 ! Pour ma part je me retrouve 3eme ex-aequo avec le jeune Adrien Menant en 17’03.
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Ce haut de classement ne bougera finalement pas durant la suite de l’après-midi et je ne peux pas avoir de regrets face à Maxime et Louison qui étaient bien au-dessus mais une petite déception par rapport à mon record en 16’44 de 2021 que j’aurai aimé battre d’autant que les conditions s’y prêtaient même si la pluie m’a peut-être un peu gêné. Pourtant avec 377W sur 17’, je ne suis qu’à 6W de mon PR et c’est mon 2eme meilleur résultat ici. Je pense que les conditions devaient être encore plus favorables en 2021 : c’est sur le milieu de la grimpée où je perds le plus de temps et c’est vrai que je n’ai pas senti le vent particulièrement favorable sur cette portion. La saison se termine doucement avec le clap de fin la semaine prochaine du côté des Alpilles.
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cedricfaitsontourdupilat · 10 months ago
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LA REMI CAVAGNA
A Saint-Just-en-Chevalet, le 8 septembre 2024
3eme édition de cette cyclosportive « à domicile » dans le département de la Loire et dont le parrain n’est autre que Rémi Cavagna, coureur pro chez Movistar Team. Si Rémi ne sera pas là cette année, l’organisation a tenu compte des remarques de l’an dernier en proposant un parcours beaucoup plus en adéquation avec ce qu’on attend de ce genre d’évènement : exit donc les routes en bien mauvais état de l’an dernier (et le peu de « vrais » difficultés) pour retrouver un circuit plus dans l’esprit de la 1ere édition : 141km pour 2340m de D+ annoncés et un enchainement de 3 difficultés presque sans temps mort une fois passé la mi-course. Côté météo la chance est avec nous : il a plu le samedi et s’il reste un peu d’humidité matinale, elle sera vite dissipée pour laisser place à un ciel variable tandis que plus au sud du département, le temps est bien moins favorable !
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Après le court déplacement effectué en compagnie de Clément Cambier, on arrive tôt sur place et on apprend même que le départ sera à 9h30 au lieu de 9h15 puisque le grand et moyen parcours partiront finalement ensemble. Du coup on n’est pas dans le jus et on en profite pour faire un petit tour et reconnaitre l’arrivée… qu’on aura mal reconnu ! La concurrence s’annonce ardue et estampillée FFC : une armada de coureurs du CR4C de Roanne contre un duo de grande qualité de l’ECSEL : Rémi Arsac et Axel Chatelus (double vainqueur). Il faudra aussi compter sur le duo du team Matériel-Vélo : Clément donc et Alexandre Banegas sans oublier Nicolas Chadefaux que j’ai vu sur la liste des inscrits.
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Sitôt de départ donné je ne perds pas de temps pour me placer dans les 1eres positions du peloton où Rémi et Axel sont déjà là : ça sent le départ rapide ! Après 8kms sans histoire, on attaque la montée de St-Marcel-d’Urfé : 2,5km à 5% qui va faire le tri ! Bien placé je recule doucement et me trouve un peu loin lorsque ça accélère franchement. Déjà à bloc je vois 4-5 hommes s’échapper avec Rémi, Axel, Nicolas et Clément. Je laisse faire n’ayant de toute façon pas bien le choix et je m’accroche au sommet où on a juste 10’’ de retard ; les gars du CR4C sont motivés et ça embraye fort pour vite boucher l’écart. Nous ne sommes plus qu’une quinzaine à filer vers St-Martin-la-Sauveté où je crains encore le talus qui me fut fatal l’an dernier ; ce coup ci ça attaque aussi mais je passe le cap et la 1ere mission est remplie puisque je suis dans le bon coup !
Pas de vraie difficulté pour la suite mais nous ne sommes pas vraiment sur une cyclosportive ; plutôt sur une course FFC où ça s’attaque sans arrêt ! Je suis vigilent dans la descente et sur les relances à rester toujours au contact et nous voilà dans la plaine du côté de Pommiers-en-Forez. Lilian Chemier parvient alors à sortir seul tandis que les escarmouches continuent dans notre groupe. Au km42, Amaury Lac prend quelques longueurs d’avance et l’air de rien je le rejoins : nous voilà 2 où l’on passe une partie un peu vallonée à St-Paul-de-Vézelin pour traverser la Loire au pont de la Vourdiat mais sans revenir sur Lilian, c’est au contraire le reste du groupe qui nous reprend dans une petite remonté alors que j’envoyai tout de même 400W voir plus ! Le long du fleuve est très beau avec le Château de la Roche à notre gauche mais il faut rester vigilent car il y a plusieurs « coup de culs » et sur l’un d’eux un peu plus long, nouvelle attaque et nouvelle alerte pour moi où ça passe encore de justesse. Cette première partie de course prend fin au km59 au pont de Presle où l’on retraverse le fleuve et les difficultés vont alors s’enchainer crescendo.
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De suite la montée de Bully (3,7km à 4,2%) va être déterminante. A 5,5w/kg je reste bien calé dans les roues mais le duo ESCEL attaque : seul Clément réagit pendant que les autres essaient d’hausser le ton. Le travail du CR4C maintiens un semblant d’espoir mais l’écart grandit : à 20’’ Nicolas sent le danger et place un contre dévastateur que seul Fabrice Goutaudier tente de suivre… pas longtemps ! Perso je sens bien que je n’ai pas le punch pour y aller alors je tente de participer à la poursuite dans un groupe où le CR4C est majoritaire mais semble avoir déjà abandonner la bataille ! Amaury, Franck Guyon sont bien plus actifs et on se dirige ainsi vers la Croix du Lac après une partie vallonée du côté de St-Jean-St-Maurice où le quatuor de tête nous devance d’une bonne minute.
Dans la Croix du Lac Franck et Amaury font l’essentiel du travail : au seuil parfois plus, on commence à perdre du monde et la pression ne se relâche pas sur les longs faut plats menant à la Croix Trévingt : autour des 300W dans leurs roues je commence à trouver le temps long et ça va un poil mieux sur la reprise des pourcentages. On a repris Lilian et à l’approche de la Croix Trévingt, on aperçoit Clément qui n’a pu suivre le désormais trio de tête tandis qu’Amaury et Lilian bifurquent pour aller gagner le moyen parcours. On continue donc de grimper quasiment jusqu’à la Loge des Gardes et nous sommes 6 en course pour la 4eme place : Fabrice, Franck, Clément, 2 CR4C Jules Cretin et Mathis Pascal et moi. Toujours gros tempo sur la fin on bascule au sommet avec près de 5’ de retard et 5 grosses minutes d’avance sur nos 1ers poursuivants. Franck met tout le monde en file indienne et je suis encore très limite, à 2 doigts de passer par la fenêtre avant qu’il ne file finalement seul dans la descente sur St-Priest-La-Prugne. En sursis, je sens que la suite va être compliquée.
Pas de temps mort en bas où on attaque le col de la Charme : 7,2km à 4.7%. Franck pas loin, Clément fait le forcing pour revenir et au seuil je craque aussi bien mentalement que physiquement. Mathis en fait de même mais parvient à prendre ma roue ; je fais alors tout le col tempo où j’essaie de maintenir 300W… jusqu’à un replat où je souffle un peu et je fini péniblement les 2 derniers kms, a même pas 4w/kg ! Mon compagnon d’infortune qui a bien souffert dans cette montée fais alors la descente puis on se relaie sur la courte transition nous menant au col de St Thomas : 1,2kms à 11,3% !
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Après avoir avalé un gel je retrouve un petit peu d’énergie et maintient un peu plus de 300W dans cette difficulté malgré les crampes qui arrivent ; débout ça passe un peu mieux, Mathis à craqué avant même les gros % et j’aperçois devant mes anciens compagnons de routes mais à 1’30 voir 2’… je ne risque pas de revenir et au contraire au sommet un motard m’annonce 5 gars derrière ! En me retournant je n’ai pas pu en savoir plus et le doute s’installe pour sauver ce top 10 (en réalité la plus grosse menace vient d’Alex qui est revenu à 2’ au sommet mais je ne le sais pas). Il reste alors 20kms et je n’ai presque plus d’eau, les crampes toujours aux aguets ! Ce n’est pas non plus tout en descente avec quelques petites remontées ou des faux plats : je m’attelle à garder une bonne position, regarde souvent derrière, sans rien voir et la délivrance interviens enfin à 1km de l’arrivée où je n’ai toujours personne derrière. L’autre bonne nouvelle, c’est la ligne d’arrivée qui est vite là après une petite montée mais sans le gros coup de cul qu’on avait repéré plus tôt le matin avec Clément !
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Quelques minutes plus tôt Axel et Rémi avaient passé la ligne d’arrivée main dans la main après avoir fait craquer Nicolas dans les derniers kms seulement. Pour moi 8eme (comme l’an dernier) et 2eme de catégorie c’est plutôt satisfaisant après avoir passé 15 jours sans de grandes sensations. Peut-être y avait-il moyen de faire un peu mieux en tentant de s’économiser déjà sans tenter de contre puis en répondant plus efficacement aux attaques aussi car je passe parfois trop de temps « à la limite » mais ça reste positif de s’être trouvé dans ce groupe de tête !
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cedricfaitsontourdupilat · 11 months ago
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DVélos Lac d’Annecy : Grand parcours du Semnoz
A Saint-Jorioz, le 25 aout 2024
Le week-end au bord du lac d’Annecy se poursuit avec la journée du dimanche et les épreuves cyclo / rando. Je m’aligne sur le parcours du Semnoz proposant 125km et 2850m D+ avec comme hier la redoutable montée du Crêt de Châtillon en début de course. Je retrouve Vince Mattens et Baptiste Lombardi présents hier ainsi que les 2 premiers du challenge cyclo Tour Classified (avant dernière manche) Maxence Janodet et Nicolas Rondeau. Il faudra aussi compter sur Bruno Morel, Kenty Blanc ou Pierre Berger et bien d’autres. Niveau météo, le temps à sérieusement changé durant la nuit : il a plu et les sommets sont dans le brouillard mais on devrait être épargné par la pluie durant l’épreuve même si les routes seront souvent mouillées, surtout en forez et en altitude.
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Dans l’attente du départ où je croise Gilles Foucault et Jean-Noël Jacquemod, on constate un peloton comportant presque 400 inscrits sur ce parcours pendant que la route sèche peu à peu. 9h00 top départ en direction tout de suite de la première montée après le fictif pour sortir de St Jorioz. Et pour cette montée à Puget, Bruno ne demande rien à personne et impose un tempo très soutenu décourageant toute attaque : toujours en 2 ou 3eme position souvent aux côtés de Kenty et autour des 5,2w/kg ça ne rigole pas ; personne ne parle et l’écrémage se fait ! Après la brève descente sur St-Eustache on reprend même topo pour la montée à la Chapelle-St-Maurice mais on perd Kenty victime d’une chute sur les bandes blanches d’un passage piéton.
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On souffle un peu sur le replat où je prends les commandes en vue de la petite descente sur le col de Leschaux et c’est parti pour le Semnoz : comme hier les 12kms à 6,1% et tout de suite Vince attaque. Le début autour des 400W fait mal et ça contre ! J’y vais à mon tour sur un passage plus roulant mais sans rentrer sur l’homme de tête puis ça continu mais toujours bien au-dessus des 5w/kg il ne va pas falloir que ça dure longtemps ! Après quelques minutes on y voit enfin plus clair : 2 hommes sont revenus sur Vince et j’intègre un petit groupe de chasse avec Bruno aux manettes : on a aussi Pierre, Maxence, Nicolas qui sont là tout comme Lucas Lacroix, Killian Demangeon et Pau Marzà. Je ne peu que me contenter de rester dans les roues profitant de l’abri sur quelques passages plus rapide et l’écart évolue peu avant que le brouillard nous diminue la visibilité. Vince passera avec environ 1’30 d’avance au sommet et je me place devant pour la descente : on n’y voit pas grand-chose avec le brouillard et on adapte la vitesse ! ça va un peu mieux sur le bas où Pierre me passe mais pas les autres : à Quintal après la partie technique on est un peu dispersé et j’ai Bruno qui arrive : à 2 puis à 3 et 4… on revient pour se regrouper du côté de Gruffy : nous voilà 9 en têtes, Vince ayant été aussi repris !
Assurément dans le bon coup, on récupère 2’ avant de relancer l’allure : Nicolas, Bruno ou moi puis on arrive pour la difficulté suivante : la montée sur Arith puis celle de St-François-de-Sales dans a continuité : de nouveau gros tempo de Bruno encore à 5w/kg voir un peu plus ça tient puis je relaie un peu avec Maxence sur le replat avant le final vers St-François - La Magne : Vince attaque direct et si on tente d’y aller personne ne réussi, du coup je décide d’imprimer un gros rythme entre 5 et 6w/kg l’écart continu pourtant de se creuser avant que Bruno ne prenne le relais : un peu à l’arrache je reste dans sa roue battant mon record de l’an dernier de 35’’ alors que ça avait été très dure dans la roue de Damien Jeanjean ! Je me remplace devant pour la descente puis on se relaie bien et nous ne sommes plus que 5 ! Baptiste, Killian, Nicolas, Bruno et moi : tout se passe donc formidablement bien d’autant qu’on en a terminé avec le gros des difficultés, mais voilà on arrive à Lescheraines : virage à droite pour aborder la remontée sur Aillon-le-Jeune, je relance et m’apprête à changer de vitesse et là, vlan, c’est la chute… je ne sais pas trop comment ! Le temps de se relever je sens le coude gauche qui a bien tapé mais je vois surtout mon dérailleur arrière arraché ! Sur le coup je pense qu’il est cassé, mais il est intact et simplement dévissé (les 2 petites vis étant encore sur le cadre !). Pendant ce temps un signaleur à appelé l’ambulance et je n’ai de toute façon rien pour réparer… abandon oblige (le 2eme cette année ce qui est une triste première dans ma carrière cycliste).
Après avoir été rapatrié jusqu’au Châtelard, j’ai tout de même eu la chance de tomber sur un gentil riverain qui m’a trouvé la clé adéquate : une vis sur 2 tient mais ça m’a permis de finir les 26 derniers kms du parcours et ne pas attendre longuement la voiture balais.
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Côté résultat Vince est allé au bout sans être revu, Bruno et Nicolas terminant sur le podium avec Baptiste et Killian tout près derrière. Autant dire qu’une belle 6eme place (à minima) me tendait les bras. Après la Bourgogne, c’est donc le 2eme abandon sur un challenge Cyclo Tour qui ne m’aura pas réussi cette année même si je vais peut-être conserver la 3eme place au jeu des jokers puisque seul 4 résultats sur 7 sont pris en compte cette année (ce que je trouvais injuste au début me sera finalement favorable).
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cedricfaitsontourdupilat · 11 months ago
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DVélos Lac d’Annecy : Grimpée du Semnoz
A Saint-Jorioz, le 24 aout 2024
Le week-end au bord du lac d’Annecy débute par la journée du samedi avec les épreuves gravel et montée chrono. Sous un temps estival je m’aligne de nouveau sur cette grimpée du Semnoz et ses 24kms pour 1200m D+
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Sur la liste des inscrits j’ai pu noter la présente de Vince Mattens grand favori ainsi que Renaud Castiglioni, Jean-Mathieu Dupré ou Vincent Perroquin rivaux sérieux pour ma catégorie. Cela dit je pars de nouveau dans l’optique de ne pas me livrer à 100%, l’objectif prioritaire étant la cyclo du lendemain. Après avoir récupéré les dossards et effectué mon petit échauffement, on m’appelle dès mon arrivée sur la ligne de départ, avec un peu d’avance !
C’est donc parti pour un début très roulant puis la route s’élève à Entredozon pour rejoindre celle du col de Leschaux : à 5,15w/kg, j’envoie un peu fort dans cette montée avant de me calmer pour la suite plus roulante jusqu’au col de Leschaux : un petit 4% de pente où je maintiens 4,8w/kg et voilà cette 1ere partie terminée : en 23’47 et pratiquement 5w/kg depuis le départ, je suis quand même sur un rythme élevé et je me sens pas mal.
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Après le replat de la traversée de Leschaux, il reste 12kms à 6,1% : pas le plus simple. Toujours à 5w/kg je déclinerai un peu sur la fin sans vouloir absolument maintenir ce rythme coute que coute mais je reste sur un bon 4,8w/kg pour ces 12kms qui me permettent de boucler cette grimpée en 1h00’52’’ et 332W moyens en ayant donc gardé une petite marge mais pas tant que ça (seulement 13W de moins que mon record). En revanche je sors exactement les mêmes watts moyens que l’an dernier, avec 2’ de moins à la clé !
Niveau résultat, je décroche la médaille en chocolat (4eme) mais vainqueur des M3 où l’on est quand même trois +de 40 ans dans les 9 premiers ! La victoire est revenue sans surprise à Vince (57’07) devant Baptiste Lombardi (58’43) et Maxime Malbranque (58’44).
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cedricfaitsontourdupilat · 11 months ago
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ETAPE SANFLORAINE
A Saint-Flour, le 11 Aout 2024
De retour dans le Cantal pour une épreuve que j’avais découverte l’an dernier et que j’avais bien apprécié sur un magnifique parcours nous faisant visiter les spots touristiques les plus connus du secteur avec 159km pour 3200m de D+ au menu quand même ! L’épreuve est aussi la 5eme manche du challenge Cyclo Tour Classified et va se dérouler sous un grand ciel bleu et la chaleur qui sera surtout présente sur la fin de course.
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4 parcours pour tous les niveaux sont proposés et le grand s’élance à 8h00 en ville basse de Saint-Flour. Sur la ligne j’aperçois Fabien Serein, Jean-Noël Jacquemod, Alexandre Banegas et Sébastien Vacher, Mathieu Blanchin ou Maxime Limone. Le départ neutralisé jusqu’à la sortie de la ville est déjà rapide et à froid les jambes sont bien douloureuses quand il faut pousser 500W et plus. Je me replace bien dans les 1eres places et au sommet de la côte du Pirou, Jérémy Boudignon accélère franchement ; Maxime y va et moi je regarde derrière voir ce qu’il se passe… et personne ne réagit ! Le duo s’échappe, après une petite descente nous emmenant au pied du viaduc de Garabit, on attaque la côte de Faverolles et on l’a encore en point de mire mais autour des 4,7w/kg s’est insuffisant pour revenir et on finit par les perdre de vu. On redescend de nouveau pour aller chercher la côte de Fridefont où l’on voit Jérémy à l’arrêt qui a crevé et laissé seul Maxime. On semble reparti pour du tempo mais Alex attaque : pas de réaction alors j’y vais aussi et nous voilà tous les 2 à se relayer. Avec de bonnes relances proches des 6w/kg on progresse bien même si Jens Lauwers nous a rejoint. Sur la fin de cette côte le peloton explose et on va former un groupe de 9 : il y a là Nicolas Chadefaux, Anthony Mendes, Samuel Paslier, Bob Adriansens, Marc Trottier et Jean Duchampt en plus d’Alex, Jens et moi.
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Une nouvelle descente nous conduisant à Chaudes-Aigues confirme ce groupe et on creuse l’écart pour la montée sur Auzolles : malheureusement l’entente n’est pas fameuse et à 310W dans cette montée c’est bien insuffisant pour limiter l’écart sur un garçon comme Maxime qui même s’il se retrouve seul saura rouler sur un fort tempo très longtemps ! Bien dans la roue d’Anthony pour la descente d’Auzolles, je n’y reste pas longtemps : route étroite, sinueuse et très bosselée je suis dépassé par 3 autres gars qui filent plus vite que les motos obligées de s’arrêter pour laisser passer ! En bas écart limité à 10-15’’ et avec Samuel et Alex on ne tarde pas à raccrocher les wagons : nous voilà 7 ayant perdu Marc et Bob dans cette descente.
Après le passage sur le très beau pont de Tréboul, ça remonte en direction de Pierrefort avec souvent Alex, Jens ou moi aux manettes mais toujours sous les 4,7w/kg on est encore sur un tempo trop faible et on nous annonce 3’20 de retard même si tout le monde passe maintenant des relais mais pas forcément très appuyés ! ça continue jusqu’au sommet de la côte de Trénac (315W) puis l’écart atteint son maximum de 4’ au pied du col de la Grifoul.
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Après 85km voilà l’enchainement le plus dur de la course avec tout d’abord ce col de la Grifoul : sur les 1ers contreforts Alex mène et je vois qu’une petite cassure s’est faite ; on tente le coup tous les 2 mais derrière ça réagit pile au moment où la pente se cabre : 5,5kms à 6,5%. Samuel et Anthony accélèrent : à plus de 5w/kg dans les roues je m’accroche tout comme Nicolas… et c’est tout ! A quatre je suis incapable de prendre le moindre relais tandis que les 3 autres font le job : on se rapproche fortement de l’homme de tête sur le sommet où l’on voit la voiture ouvreuse un lacet plus haut mais que ce sommet est dur ! Un dernier effort à 6,5w/kg me permet de rester de justesse dans les roues et on plonge dans une rapide et courte descente sur la Sagnette : pas le temps de récupérer que voici les 3kms à 6% du Prat de Bouc : Samuel saute assez rapidement et je m’accroche tant bien que mal tandis qu’Anthony et Nicolas se relaient : à 5w/kg dans les roues et un vent plutôt favorable je n’ai pas trop de draft et ça accélère pour le dernier km : à 400W je fini par exploser au panneau « sommet 200m » aussi bien mentalement que physiquement car je sais que je suis condamné d’une façon ou d’une autre : en effet je vais devoir m’arrêter faire le plein d’eau et je décide de le faire ici ayant Samuel derrière, j’ai ainsi l’assurance de ne pas me retrouver seul dans la pampa ! Arrêt express donc et je repars devant Samuel mais avec déjà 1’ de retard alors que l’on s’était rapproché à 1’ de l’homme de tête : on verra plus loin que c’était une grosse erreur de ne pas rester à 4 !
Je profite de la descente pour récupérer un peu : seul je ne risque pas de boucher 1’ de toute façon. En bas Samuel revient comme une balle et faillit me laisser sur place : obligé de mettre une bonne attaque et rouler fort de longues secondes pour reprendre sa roue juste avant la montée de Laveissenet : au seuil ça passe limite mais sur le sommet on va avoir une vingtaine de km quasiment plat ; plusieurs fois je suis à 2 doigts de sauter de la roue de Samuel qui ne semble pas comprendre tout de suite que je suis à fond ! On échange quelques mots et on finit par s’entendre : à lui les gros relais et moi je passe pour qu’il puisse souffler un peu et la technique est bonne puisque à ma surprise on revient sur Anthony et Nicolas ! de nouveau à 4 mais on vient de reperdre quasiment 1’30 sur Maxime sur une portion qui aurait pu nous être favorable si on était resté à 4 à prendre de bons relais.
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Il nous reste alors la descente au château d’Alleuze : soulagé d’avoir tenu ma place jusqu’ici et me pensant moins fort que mes camarades je relâche un peu la pression dans cette descente en y perdant quelques longueurs ; en bas Anthony à chuté et j’ai presque 10’’ de retard sur Samuel et Nicolas au passage du château. L’écart augmente lentement dans la bosse au milieu des participants des autres parcours et sous une chaleur suffocante contre les rochers. Pas loin des 320W je me doute que le rythme sera suffisant même si je baisse un peu sur la fin de la bosse plus roulante. La fin est proche en direction de Villedieu ; une dernière petite descente tranquille avant la montée finale en ville haute de Saint-Flour : 1,2km à 300W pour finir 4eme et 1er des 40-49ans, derrière Maxime qui aura donc conservé un peu plus de 2’ sur Nicolas et Samuel.
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Certaines 4eme places laissent un peu de regret de rater le podium mais là je ne peux être que satisfait : déjà sans la chute d’Anthony je n’aurai été que 5eme et j’ai la satisfaction d’avois été pleinement acteur dans la course ; toujours à l’avant dans les bons groupes (9, 7 puis 4) je peux juste regretter de n’avoir suivi Maxime lorsque qu’il part à 2 en début de course puisque j’étais juste derrière : mais la course aurait-elle été la même si j’avais suivi ? Au niveau des performances je suis dans mes records de puissance sur les durées de 3h30 à 4h40. Autre bonne nouvelle sur le classement du challenge Cyclo Tour Classified où je dois me positionner à la 3eme place du général.
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