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Ubiquité
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L’ubiquité témoigne du désir d’omniscience de l’être humain, une capacité divine que nous ne pouvons pas atteindre. 
Construire un espace vide qui pourrait recevoir tous les lieux. Un séjour sans lieu. L’homme souhaite gagner la course contre le temps, tel un combat contre la mort, en une quête et lieu impossible à atteindre. Représenter un espace, qui pourrait être plusieurs lieux à la fois sans en signifier un en particulier. Concevoir cet espace singulier, en l’inscrivant dans un lieu artificiel, entre création et fragmentation.
Pour cela, j’ai recouvert toute une pièce de feuilles de papier, la pièce est close et étroite, sans fenêtre, sans moyen de s’échapper. Elle est pensée comme un lieu dépourvu d’espace-temps. J'ai essayé de construire mon propre espace à l’aide de différents médiums qui viennent se superposer les uns aux autres. Cet espace est neutralisé à la manière d’un « white cube ». Il devient une surface d’inscription, un réceptacle pensé symboliquement comme un lieu dépourvu de la notion d’espace-temps.
“L’ubiquité ne se voit pas, elle se manifeste”  dit Pascal Amphoux. La notion d’ubiquité, commence,dans ce projeti, par un travail sonore que j’ai présenté lors de ma performance qui joue sur l’effet koulechov. Cet effet se manifeste lorsqu’un son change la perception d’une image : le son d’un feu d’artifice peut autant nous faire penser à des explosions qu'à l'image d’un festival. Dans cet espace artificiel, le premier travail consiste donc en une diffusion sonore de bruits d’ambiance qui viennent résonner dans la pièce, donnant la perception d’une rencontre de plusieurs lieux en un seul. 
Vient en seconde partie, la projection d’images plurielles qui feront sens par la présence du son. 
Les images projetées sont des lieux issus de fragments intimement liés au passé. Ainsi dans cet espace clos, j’invite passé et présent à se confronter. Le travail interroge, par ailleurs, la question de l’ubiquité inhérente à l’outil informatique. Les images projetées viennent d’internet, elles sont pour moi la sphère de L'aleph de la nouvelle de Borgès. Internet est omniprésent dans notre espace, il évoque la nouvelle de L'aleph. Les images projetées viennent ainsi de la mémoire de géolocalisation de mon téléphone qui m’a accompagnée pendant plus de 5 ans. Ces images sont donc les lieux que Google a sauvegardé de moi. Cette donnée est analysée et va me permettre un travail d’anamnèse : je fais revenir à ma mémoire les lieux traversés. C’est cette mémoire qui vient habiter le séjour avec moi et qui le rend habitable. Il devient ainsi le palimpseste de mémoire. Le fait que j’essaye de reproduire l’image de ma propre main montre le désir d’obtenir cette capacité d’ubiquité.
Ainsi, ma production met en évidence le dispositif de la représentation qui joue d’un travail d’espace temporel où le spectateur peut observer de façon intime l’espace que je construis. Malgré la création de ce lieu, l’espace qui en résulte ne me permet pas de façon physique de me situer dans plusieurs lieux à la fois, c’est seulement par la perception que nous pouvons en avoir, que la capacité d'être présent dans plusieurs de ces fragments spatio-temporels peut exister.
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architecture-ljmu · 8 years ago
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ARCHIST 2017
Dr Aliki-Myrto Perysinaki is participating at the exhibition “the first five minutes”, inaugurated the 13th of April and running from the 14th of April till the 13th of May in Marseille.
Under the ARCHIST 2017 program: Art-cade *, gallery of the Grands Bains Douches de la Plaine, gives carte blanche to Jean-Jacques Terrin who invited 40 architects, urban planners, landscapers, engineers and designers from all over the world. This exhibition entitled "the first five minutes" is based on the beginnings of the architectural project, illustrated with sketches, testimonies, inspirations, research on materials resulting from a specific moment, the perception of light at a given moment.
Aliki’s contribution examines the generating elements that influence the operating modes of the architectural process through the consideration of the pillars of sustainability. The understanding of the issues of sustainability assemble the different pillars - environment, economy, society and culture - in common dynamics making complexity the condition of their interdependency. In this sense, the pillars become “principles to be included” in the architectural process, a kind of DNA. This genetic form defines the conceptual “framework” of the project that evolves according to the “milieu”. Taking complexity into account through the consideration of milieu, raises questions on the project’s process through a pluralist imagination that goes beyond a normalised universal answer/response. Whilst the schematic representa¬tion of sustainability usually takes the form of an equitable and inter-crossing diagrammatic representation of the economic, social and environmental spheres, other interpre-tations of the links between the pillars adopt other variations, for example a concentric pattern that places the economic in the centre, surrounded by the social, and (both of them) included in the environmental. The adoption of culture as the fourth pillar leads towards a heuristic approach. Whether sustainability emanates from the intersection of these spheres or from their concen¬tric interlocking depends on milieu; the interpretation of the pillars is subject to alteration (contingent upon the understanding of milieu).
Participants: Pascal AMPHOUX and Filippo BROGGINI, LAUSANNE • Catherine BECKER, HONG KONG • Juliette BEKKERING, ROTTERDAM • Timothée BOITOUZET, PARIS • Loïc COUTON, PARIS • Guy DAHER, MARSEILLE • Michel de BLOIS, QUÉBEC • Nadjiba DRIOUECHE, ALGER • Gilles EBERSOLT, LIMOUSIN • Nicolas FAVET, PARIS • Jacques FERRIER, PARIS • Emilie GASCON, PARIS • Nicolas GILSOUL, PARIS • Bernd GUNDERMANN, AUCKLAND • Hiroaki KIMURA, KYOTO • Bernard LANDAU et Didier DRUMMOND, PARIS • David LECLERC, PARIS • Julieta LEITE, RECIFE • Jean-Philippe LENCLOS, PARIS • Julian LEWIS, LONDRES • Riufeng LIU and Yan LIU, SHANGHAI • Claude MAISONNIER, PARIS • Jean-Baptiste MARIE, ROUEN • Enri MATO,TIRANA • Cecilia MAZZOLI, BOLOGNA • Daniel PEARL, MONTREAL and Jean-Marc WEILL, PARIS • Anne PÉRÉ, TOULOUSE • Aliki-Myrto PERYSINAKI, LIVERPOOL • Robert PROST, PARIS • Carlo RATTI, CAMBRIDGE (Ma, USA) and TURIN • Sara REICHWEIN and Thomas RUSTEMEYER, KARLSRUHE • Kiyoshi TAKEYAMA, KYOTO and Yann NUSSAUME, PARIS • Yannis TSIOMIS and Cristiana MAZZONI, PARIS & ATHENS • Sevasti VARDOULI, LONDON • Denada VEIZAJ, TIRANA • Ina WAGNER, VIENNA • Sibylla ZECH, VIENNA • David ZILIOLI, REGGIO EMILIA.
TERRIN Jean-Jacques (ed.), Les cinq premières minutes, exhibition catalog, Marseille : Art-cade *, gallery of the Grands Bains Douches de la Plaine, 2017. http://art-cade.net/art-cade/?Actualit%C3%A9s.
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