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christophe76460 · 1 year ago
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Au livre d'hébreux Hébreux 10 verset 39 il est dit que « nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme." En effet, l'un des tous premiers piliers dans la vie d'un chrétien c'est sa foi en Jésus-Christ, son Amour envers Dieu, son Amour envers les autres, son obéissance et sa persévérance envers le Vrai Dieu Trinitaire tout au long de sa marche. »
Une émancipation pour l'âme en Jésus-Christ au cours de la marche chrétienne, c'est quand un chrétien décide de devenir plus mature en Esprit, quand un chrétien refuse uniquement de dépendre d'une autorité, d'un ministère ou de multiples influences pour gérer lui-même le Salut de son âme à titre personnel et quand un chrétien refuse radicalement de se laisser diriger par un simple homme charnel ou par une simple femme charnelle (présents partout dans le monde au sein des églises et dans toute la sphère évangélique).
-Pourquoi est-ce devenu une nécessité primordiale de devenir plus mature dans la connaissance de la Bible et dans la révélation spirituelle de la Parole de Dieu ?
-Pourquoi est-ce devenu une nécessité primordiale de développer une plus grande intimité personnelle tout au long de sa marche avec le Seigneur Jésus-Christ ?
-Pourquoi est-ce devenu une nécessité primordiale de toujours discerner en Esprit tout ce qui se produit sous nos yeux et de vivre en étant constamment dirigé par le Seigneur Jésus-Christ ?
-Pourquoi est-ce devenu une nécessité primordiale d'acquérir la maturité spirituelle pour tous les domaines de nos vies par le Saint-Esprit ?
-Pourquoi est-ce devenu une nécessité primordiale de prendre sa propre lampe, de vivre sa propre consécration personnelle, d'alimenter sa propre réserve d'huile et de franchir des dimensions spirituelles plus élevées ?
-Pourquoi est-ce devenu une nécessité primordiale de se battre soi-même en Esprit dans la prière et dans la méditation de la Parole de Dieu pour gérer son âme ?
-Pourquoi est-ce devenu une nécessité primordiale d'être continuellement imbibé par la Présence de Dieu pour mener jusqu'au bout le bon combat de la foi ?
La réponse est simple, puisque nous avons fait le choix de recevoir Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur personnel, en tant que chrétiens, nous avons un adversaire spirituel, nous sommes en permanence en guerre contre satan le diable et nous allons voir de plus en plus de quoi il est capable pour infiltrer du désordre avec des inspirations mondaines, des scandales, des manifestations démoniaques et de l'apostasie à l'extrême (à l'échelle mondiale) dans tout le Corps Universel de Jésus-Christ.
Mon frère ma sœur, Jésus-Christ est venu te dire à travers ce message que satan le diable ne va pas te laisser servir tranquillement ton Seigneur sur la terre sans chercher à te distraire par ses instruments à l'église, sans chercher à t'écarter de la Vérité de la Parole de Dieu, sans chercher à t'écarter de la Présence de Dieu et sans chercher à te corrompre dans toutes sortes de choses parmi les influences chrétiennes, parmi les relations chrétiennes et parmi toutes les autorités spirituelles.
Même si un jour Jésus-Christ est allé nous chercher tous quelque part dans le péché pour que nous soyons réconciliés avec notre Père, pour que nous devenions des enfants de Dieu, pour que nous puissions lui appartenir et pour que nous formions un seul corps pour sa Gloire, nous ne devons pas être naïfs ou passifs car il y a énormément de dégradations spirituelles qui arrivent à l’échelle mondiale et que l'Eglise de Dieu va subir à tous les niveaux à cause de l’ignorance, à cause du manque de croissance, à cause de la négligence ou à cause de l’aveuglement spirituel jusqu'à son Retour...
Si satan le diable (et tous ses acolytes) vont occuper de plus en plus d'espace dans l’Eglise pour égarer le plus grand nombre à l'échelle mondiale, il est essentiel que Jésus-Christ occupe de plus en plus d'espace dans ta vie, il est nécessaire que le Saint-Esprit occupe de plus en plus d'espace dans ton âme et il nécessaire que ton Père Céleste soit toujours positionné de plus en plus en premier dans ta vie pour tous les choix du quotidien.
En effet en agissant ainsi, tu seras une personne mise à part pour Dieu car Jésus-Christ a promis en apocalypse 3 verset 10 qu’il te garderai en dehors de tout et qu’il te donnerait sa capacité pour devenir un chrétien mûr, un chrétien prudent, un chrétien rempli de sagesse spirituelle et un chrétien extrêmement radical pour son âme. C’est-à-dire que là ou d’autres chrétiens vont tomber de plus en plus dans l’orgueil, dans le péché, dans les pièges déguisés, dans des séductions, dans les faux enseignements, en abandonnant peu à peu le chemin du Salut, Dieu lui-même par son Saint-Esprit te donnera sa capacité pour reconnaitre les plans de satan, les stratégies de satan, les actions de satan, sa manière d’opérer afin de pouvoir anéantir rapidement toutes ses œuvres corrompues dans tous les domaines.
Si un jour Jésus-Christ a effectivement touché ton cœur, si un jour Jésus a effectivement ranimé la vie ZOE dans ton âme et si il t'a placé dans son Corps Universel parmi des croyants, des disciples, des serviteurs des servante de Dieu dans une église locale, tu dois rester éveillés en Esprit en ces temps de la fin et te préparer à voir toutes sortes de choses dangereuses, qui vont s'introduire massivement partout au sein de toute la sphère évangélique. (pouvant affecter de manière négative ta relation avec le Seigneur, ton héritage de la Vie éternelle et le Salut de ton âme)
Selon ce qu'il est écrit dans la Parole de Dieu :
-Au livre de Matthieu 7 verset 15 :
"Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs."
-1 Timothée 4 verset 1 :
"Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons."
-Au livre de 2 Pierre 2 verset 1 et 2 :
"Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d'eux."
En ces temps de la fin, c'est le moment plus que jamais pour chacun de servir le Seigneur pour lui-même de la bonne manière sans les faux semblants, sans les fausses apparences, sans la superficialité des choses, avec détermination, avec le bon regard spirituel sur tous les évènements en déclarant coûte que coûte en Esprit quoi qu'il arrive sur le chemin : « Jusqu'au bout je veux te suivre dans les bons les mauvais jours, à toi pour mourir et vivre à toi Jésus pour toujours. »
Mon Fère ma sœur, c'est vraiment le temps de chercher le Seigneur continuellement pour toi au quotidien afin de bien gérer le Salut de ton âme qui t’a été offert par le Précieux Sang de l’Agneau sur la Croix de Golgotha et de le placer avant toutes autres choses même si cela doit te coûter partout des pertes de relations, des manifestations de haine silencieuse, des trahisons, du mépris, des abandons, des séparations, des humiliations ou des incompréhensions, tout au long de ta course, tout au long de ta marche chrétienne dans l’église parmi les croyants et dans le monde parmi les non-croyants.
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ulcgtherouville · 2 years ago
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TOUTES LES ORGANISATIONS SYNDICALES DU CALVADOS DÉTERMINÉES ET UNIES APPELLENT À DES ACTIONS INTERPROFESSIONNELLES DANS TOUT LE DÉPARTEMENT
Partout où le pouvoir est représenté plusieurs actions sont déjà programmées pour que, dans la crise sociale et politique qui découle du passage en force de la réforme des retraites, nous soyons entendus. LE VENDREDI 28 AVRIL À 10h30 Un rassemblement devant l’Agence Régionale de Santé est programmé. Espace Claude Monet 2 pl Jean Nouzille, 14000 Caen Continue reading Untitled
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pro-renovation95 · 2 years ago
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Maçonnerie 95 Argenteuil
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Avant d'aller plus loin dans cet article, soyons très clairs sur une chose : Maçonnerie 95 Argenteuil a des secrets. Que sont-ils? Premièrement, chacun des 54 581 Maîtres Maçons membres de la Grande Loge de Californie, ainsi que les Maîtres Maçons situés partout dans le monde, peuvent se reconnaître rapidement au moyen de certains signes et mots qui ne sont pas connus des personnes qui ne le sont pas. Maîtres maçons. Maçonnerie 95 Argenteuil se réfère à ces signes et mots comme modes de reconnaissance. Deuxièmement, la maçonnerie emploie un rituel pour enseigner des leçons sur la vertu et la moralité, ainsi que pour transmettre des connaissances qui ne sont pas intentionnellement portées à la connaissance des non-maçons. Par conséquent, la question pertinente à poser n'est pas de savoir si la maçonnerie a des secrets ou ce qu'ils sont, mais pourquoi ces secrets soulèvent des soupçons que la maçonnerie est une organisation dangereuse qui devrait être évitée.
La peur est une émotion humaine ainsi qu'un outil utilisé par certains pour perpétuer un programme spécial. Les psychologues et les psychiatres du monde entier traitent la peur de leurs patients depuis des siècles. Les politiciens, les diplomates, les chefs militaires et même les personnes ayant un agenda social ont reconnu le pouvoir de la peur. En instillant la peur parmi leurs citoyens, les politiciens peuvent acquérir le pouvoir ; les diplomates peuvent persuader les autres d'agir comme ils le souhaitent ; les chefs militaires peuvent discipliner leurs propres troupes et obtenir un avantage sur leurs ennemis ; et les personnes ayant un agenda social peuvent effrayer les autres pour qu'ils acceptent ce qu'ils ont à offrir ou rejettent tout ce qui est en conflit avec ce que l'agenda offre.
Les psychologues et les psychiatres ont écrit pendant des années sur les causes de la peur, qui sont aujourd'hui généralement bien connues. La xénophobie, ou la peur des étrangers en est une. Les menaces perçues à l'égard de l'identité sociale en sont une autre. Les biais et les préjugés peuvent également jouer un rôle important. Mais peut-être que la seule cause qui surmonte toutes les autres est d'être confronté à "l'inconnu".
Alors que les causes de la peur sont mieux connues aujourd'hui que jamais, les remèdes restent insaisissables. Le meilleur remède connu nécessite l'exercice d'une formidable autodiscipline. Il s'agit d'affronter ce dont on a peur et de se mettre au défi de ne plus lui permettre de contrôler ses émotions. Il n'y a pas de pilules à avaler, ni d'injections à recevoir qui élimineront vos peurs. Vous devez être le seul à prendre en charge cette question et à prendre en charge vos propres émotions.
Quand il s'agit de craindre l'inconnu, cela aide à comprendre pourquoi tout ce qui vous est inconnu est inconnu en premier lieu. Il n'y a aucune raison pour que l'on redoute les modes secrets de reconnaissance de Maçonnerie 95 Argenteuil, ni son rituel. Les deux existent depuis des siècles et aucun n'a fait de mal à qui que ce soit. De plus, aucun mal ne vous sera jamais fait si vous n'apprenez jamais rien de plus sur ces secrets que ce que vous apprenez dans cet article.
Une définition universellement reconnue du mot secret est : « quelque chose de caché aux autres ». Un autre qui est tout aussi bien accepté est : "quelque chose qui reste au-delà de la compréhension ou de l'explication". Et encore une autre définition qui est en réalité plus pertinente pour Maçonnerie 95 Argenteuil est : "quelque chose qui n'est partagé qu'entre initiés. pour plus d'infos: Click Here
[email protected] 33139592129 2 Pl. Max Ernst, 95600 Eaubonne, France
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couvreur45 · 2 years ago
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Maçonnerie 95 Argenteuil
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Avant d'aller plus loin dans cet article, soyons très clairs sur une chose : Maçonnerie 95 Argenteuil a des secrets. Que sont-ils? Premièrement, chacun des 54 581 Maîtres Maçons membres de la Grande Loge de Californie, ainsi que les Maîtres Maçons situés partout dans le monde, peuvent se reconnaître rapidement au moyen de certains signes et mots qui ne sont pas connus des personnes qui ne le sont pas. Maîtres maçons. Maçonnerie 95 Argenteuil se réfère à ces signes et mots comme modes de reconnaissance. Deuxièmement, la maçonnerie emploie un rituel pour enseigner des leçons sur la vertu et la moralité, ainsi que pour transmettre des connaissances qui ne sont pas intentionnellement portées à la connaissance des non-maçons. Par conséquent, la question pertinente à poser n'est pas de savoir si la maçonnerie a des secrets ou ce qu'ils sont, mais pourquoi ces secrets soulèvent des soupçons que la maçonnerie est une organisation dangereuse qui devrait être évitée.
La peur est une émotion humaine ainsi qu'un outil utilisé par certains pour perpétuer un programme spécial. Les psychologues et les psychiatres du monde entier traitent la peur de leurs patients depuis des siècles. Les politiciens, les diplomates, les chefs militaires et même les personnes ayant un agenda social ont reconnu le pouvoir de la peur. En instillant la peur parmi leurs citoyens, les politiciens peuvent acquérir le pouvoir ; les diplomates peuvent persuader les autres d'agir comme ils le souhaitent ; les chefs militaires peuvent discipliner leurs propres troupes et obtenir un avantage sur leurs ennemis ; et les personnes ayant un agenda social peuvent effrayer les autres pour qu'ils acceptent ce qu'ils ont à offrir ou rejettent tout ce qui est en conflit avec ce que l'agenda offre.
Les psychologues et les psychiatres ont écrit pendant des années sur les causes de la peur, qui sont aujourd'hui généralement bien connues. La xénophobie, ou la peur des étrangers en est une. Les menaces perçues à l'égard de l'identité sociale en sont une autre. Les biais et les préjugés peuvent également jouer un rôle important. Mais peut-être que la seule cause qui surmonte toutes les autres est d'être confronté à "l'inconnu".
Alors que les causes de la peur sont mieux connues aujourd'hui que jamais, les remèdes restent insaisissables. Le meilleur remède connu nécessite l'exercice d'une formidable autodiscipline. Il s'agit d'affronter ce dont on a peur et de se mettre au défi de ne plus lui permettre de contrôler ses émotions. Il n'y a pas de pilules à avaler, ni d'injections à recevoir qui élimineront vos peurs. Vous devez être le seul à prendre en charge cette question et à prendre en charge vos propres émotions.
Quand il s'agit de craindre l'inconnu, cela aide à comprendre pourquoi tout ce qui vous est inconnu est inconnu en premier lieu. Il n'y a aucune raison pour que l'on redoute les modes secrets de reconnaissance de Maçonnerie 95 Argenteuil, ni son rituel. Les deux existent depuis des siècles et aucun n'a fait de mal à qui que ce soit. De plus, aucun mal ne vous sera jamais fait si vous n'apprenez jamais rien de plus sur ces secrets que ce que vous apprenez dans cet article.
Une définition universellement reconnue du mot secret est : « quelque chose de caché aux autres ». Un autre qui est tout aussi bien accepté est : "quelque chose qui reste au-delà de la compréhension ou de l'explication". Et encore une autre définition qui est en réalité plus pertinente pour Maçonnerie 95 Argenteuil est : "quelque chose qui n'est partagé qu'entre initiés. pour plus d'infos : Cllick Here
[email protected] 33139592129 2 Pl. Max Ernst, 95600 Eaubonne, France
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mariepascaleremy · 3 years ago
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Encore qqs mots sur la Pleine Lune (PL) en Verseau
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Cette PL est la porte d'entrée du 4e et dernier carré Saturne/Uranus... La relation difficile entre Saturne contraignant et Uranus bouleversant fait régner l'inconfort de l'imprévisible dans notre expérience collective. C'est la suite du grand bouleversement de 2020 - la conjonction de Saturne, Pluton et Jupiter dans les derniers degrés du Capricorne... une conjonction qui a initié le démantèlement de la société telle que nous la connaissions. 2021 a apporté les trois premiers carrés Saturne/Uranus et a été marqué par l'incertitude et l'imprévisibilité. Cette année, nous avons eu une sorte de pause pendant environ 6 mois. La folie commençait à ressembler à la nouvelle normalité et la plupart d'entre nous trouvaient des moyens de s'adapter. Au cours des prochains mois  nous entrons de nouveau dans une zone de turbulences, mais tout n'est pas sombre. Le signe du feu Bélier sera traversé par Jupiter, Chiron et Eris; 3 autres traversent le Lion - Vénus, Cérès et le Soleil. Il y a un flux créatif qui révèle de nouvelles possibilités. Nous sommes en territoire inconnu ; méfions-nous des anciennes formes déguisées en nouvelles idées. La dissolution n'est pas complète et de nouvelles graines sont plantées. Cultivons-les dans notre propre vie et dans le monde. Soyons patient et inébranlable. La véritable innovation demande du temps !
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eglise22 · 4 years ago
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L'Évangile du dimanche 18 avril 2021
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3e dimanche de Pâques - Ac 3,13-15.17-19 /Ps 4,2.4.7.9 /1 Jn 2,1-5a /Lc 24,35-48 Au retour des disciples d'Emmaüs à Jérusalem, nous sommes loin de la maturité de la foi qui consiste à croire sur parole. Luc insiste sur le caractère corporel de la résurrection, qui n'est pas une évasion hors de notre univers. Jésus devra revenir plusieurs fois auprès de ses apôtres, convertir leur cœur et illuminer leur esprit en leur révélant le sens profond des Ecritures. C'est par cet approfondissement du sens des Ecrits que l'esprit des apôtres s'ouvre. Ce passage constitue le point de départ de leur mission. Leur attitude est pour nous une chance car elle apporte une attestation supplémentaire de la réalité de la résurrection. Nous faisons l'expérience de la rencontre de Jésus ressuscité, et même si nous ne Le voyons pas de nos yeux, nous voyons les fruits de sa vie à travers le témoignage rendu par l'Eglise et dans la vie de ceux qui sont ses disciples aujourd'hui. Quelle est ma part dans ce témoignage ?
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 24,35-48
En ce temps-là, les disciples qui rentraient d'Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s'était passé sur la route, et comment le Seigneur s'était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d'eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! »Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n'a pas de chair ni d'os comme vous constatez que j'en ai. »Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.Dans leur joie, ils n'osaient pas encore y croire, et restaient saisis d'étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu'il prit et mangea devant eux.Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j'étais encore avec vous : Il faut que s'accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu'il ressusciterait d'entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.À vous d'en être les témoins. »Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Homélies sur les évangiles, n°26 ; PL 76,1197 (trad. Le Barroux rev. ; cf Delhougne, p. 204)
« C'est bien moi ! Touchez-moi »
Comment le corps du Seigneur, une fois ressuscité, est-il resté un corps véritable, alors qu'il a pu entrer auprès des disciples malgré les portes fermées ? Nous devons savoir que l'action divine n'aurait plus rien d'admirable si la raison humaine pouvait la comprendre, et que la foi n'aurait pas de mérite si la raison lui fournissait des preuves expérimentales. De telles œuvres de notre Rédempteur, qui par elles-mêmes sont absolument incompréhensibles, doivent être méditées à la lumière de ses autres actions, en sorte que nous soyons amenés à croire à ces faits merveilleux par d'autres qui le sont plus encore. Car ce corps du Seigneur qui rejoignait les disciples malgré les portes fermées est le même que sa Nativité a rendu visible aux hommes quand il est sorti du sein fermé de la Vierge. Il ne faut donc pas s'étonner si notre Rédempteur, après être ressuscité pour vivre à jamais, est entré malgré les portes fermées, puisqu'en venant en ce monde pour mourir, il est sorti du sein de la Vierge sans l'ouvrir.
Comme la foi de ceux qui regardaient ce corps visible demeurait hésitante, le Seigneur leur a présenté à toucher cette chair qu'il avait fait passer à travers les portes fermées. (…) Or, ce qui se touche se corrompt nécessairement, et ce qui ne se corrompt pas ne peut pas être touché. Mais d'une manière merveilleuse et incompréhensible, notre Rédempteur nous a donné à voir après sa résurrection un corps à la fois incorruptible et palpable. En le montrant incorruptible, il nous invitait à la récompense ; en le donnant à toucher, il nous confirmait dans la foi. Il s'est fait donc voir à la fois incorruptible et palpable, pour bien manifester qu'après sa résurrection son corps restait de même nature, mais qu'il était élevé à une gloire tout autre.Source : https://levangileauquotidien.org/FR/gospel/2021-04-18
Voir en ligne : Dimanche dans la Ville
Illustration : Jardinier de « Dieu
via Communauté pastorale du Littoral Ouest https://ift.tt/2QcK8OT
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viooolette · 4 years ago
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Que peut l’art?
      Avant que ce travail nous soit proposé j’ai souvent entendu cette question abordée et les réponses étaient souvent l’art éloigné de tout message. C’était le point de vue de réalisateur.rice.s, créateur.rice.s. En somme celui de la conception, de la fabrication. L’idée que l’art n’est pas missionné pour ça, qu'il est ni militant, ni là pour apporter des messages, il est fait pour être libre. Dans Le grand Atelier sur France Inter, Olivier Assayas et Claire Denis disaient  que « l’art est une manière de vivre , une réflexion profonde », ça m’a questionné et ça m’est resté en tête. Olivier Assayas disait aussi qu’il s’intéresse au réel pour faire du cinema. Vu que l’art, Ars en latin, signifie manière de se soucier des choses, alors je me suis demandé ce que peut l’art? Tout, rien, tout et rien à la fois? On s’est alors dit que l’art pour l’art, donne une autonomie à l’art. Est-ce que ça se traduit par un retrait, une distance? La fonction sociale de l’art est d’être engagée et  donc proche du mouvement social. Il en découle donc de multiples nuances. Est-ce que l’art peut vraiment quelque chose? Pour nous, les autres, la société? J’ai choisi de creuser en ce sens.
Mais tout d’abord quelles sont nos clés de lecture, notre regard? Notre capital culturel? Par Louise, j’ai découvert l’épisode  Le goût est-il une question de classe sociale?, sur France Culture. La réponse qui en découle est oui. Notre jugement, notamment esthétique en dépend. Se poser la question en serait-il un exemple? La détermination sociale est donc notre capital culturel réduit l’espace des possibles. On a plus de chances d’aimer telle ou telle chose si on a certaines propriétés sociales et pas d’autres. L’autonomisation des institutions culturelles: les musées, ont modifié son mode de consommation qui n’est plus l’appropriation mais la contemplation dans un musée. Notre rapport à l’art est-il différent? Son pouvoir est-il augmenté? Est-il plus accessible? On s’est dit que c’est à la fois une rentabilisation de la sensation et une mise en valeur de la création. Que ce changement semble rassembler, mais n’est qu’à la portée d’un petit public. Vu que la sensibilité est reliée à la classe sociale, l’impact de l’art diffère encore et toujours, même si l’art est plus accessible. On a parlé aussi du musée comme un espace fait pour être touché. On le voyait personnel mais pas social. J’avais du mal à voir l’exposition comme de l’art social. Et puis j’ai écouté Toute une vie sur France Culture qui portait sur Yves Klein. L’invité reprenait les mots de Rothko pour parler de l’engagement de Klein. Il disait que « l’art doit être une action et même une action  sociale. Que l’art doit avoir un impact sur le monde ». Alors l’exposition serait en ce sens comme une expérience qui se base sur  la coprésence des visiteurs. Et que c’est ça qui fait l’exposition. C’est presque un réseau qui s’organise. Alors l’exposition ne serait plus  seulement individuelle, mais aussi collective. Mais encore faut-il avoir les clés? Ce contact avec les autres est limité. Est-il assez proche du public pour être dit plus social? Pour cela il semblerait que le public puisse être plus proche de la création. Dans un rapport à l’autre, une transmission différente, plus directe, par des interventions et des outils de diffusion plus accessibles, pour que l’art puisse faire cohésion sociale.
On a parlé aussi de l’art sans but. Du moins de la notion de plaisir. Le fait de sentir, de ressentir, d’écouter. De l’art comme exutoire. De quelque chose qui touche à l’inconscient. De cette faculté à nous faire rêver. Et puis aussi de découvrir, d’apprendre, désapprendre, de partager. De « jouir » d’autre chose. Après l’écoute de Virginie Despentes, invitée de Victoire Tuaillon dans Les couilles sur la table, je suis repartie sur la notion de l’art en soi. De son utilité. De l’idée de l’art comme une invitation à un approfondissement. Je me suis demandée si le rôle de l’art serait de nous mener vers d’autres horizons? De le voir comme une manière de réfléchir, de comprendre, de rejeter. D’essayer d’être étonné.e par des choses, essayer. De se confronter à des idées différentes.  De le voir comme disait Virginie Despentes comme un exercice. Je me suis demandé aussi si l’art nous permettait de ne pas se laisser aliéner par le quotidien. En cherchant à reprendre pied par l’imaginaire sur le quotidien. Dans un monde où le présent et l’avenir sont incertains, on se doit d’être productif.ve, de créer pour autre chose. On a besoin de repères, de donner un sens. Alors chacun.e donne à l’art une définition, une action, une résonance différente en fonction du moment et d’énormément de facteurs. On nous rappelle que la culture, c’est l’élucidation de l’existence, la vie avec la pensée. Que L’art et la culture ne sont pas des bulles complètement autonomes. Notamment Gisèle Vienne, invitée dans Boomerang, sur France inter  qui disait que : « Quand on parle de tradition et que l’art ne vous saisit plus et ne réinterroge plus votre rapport au monde, c’est que l’on est plus face à l’art ».  Je me suis dit alors que l’art nous permet de composer quelque chose, autre chose. Nous offre la possibilité d’être ailleurs ou bien dans le concret. De parler du réel, de nos quotidiens, de la société. De parler ce qui me préoccupe, d’idées qui me travaillent positivement ou négativement. Et trouver une résonance avec les autres. J’ai repensé à l’avis de Gustave Courbert sur l’art que j’avais lu dans Peut-on enseigner l’art? Il « (…) prétends, en d’autres termes, que l’art est tout individuel, et n’est pour chaque artiste, que le talent résultant de sa propre aspiration et de ses propres études sur la tradition. (…) que l’art ou le talent, selon lui, ne saurait être, pour une artiste, que le moyen d’appliquer ses facultés personnelles aux idées et aux choses de l’époque dans laquelle il vit. ». L’artiste, l’auteur.e, etc. doit donc prendre du recul. Problématiser, concevoir, définir? Cindy Sherman disait d’ailleurs que : « Certains représentent exactement ce qu’ils voient, Moi je préfère montrer ce que vous n’auriez jamais remarqué. ». L’art nous pousse à être attentif.ve ? Attentif.ve.s à des choses au coeur de notre quotidien  et qui sont loin d’être anodines. Être dans l’observation. Être disponible. L’art donne de la visibilité ? À d’autres voix? Parfois, mais certaines voix manquent. Chantal Akerman apporte un autre regard au travers de Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles. Elle fait ce qui l’intéresse, et ça a un impact. Son film créé une émotion très forte à partir des gestes domestiques d’une femme d'ordinaire invisible. Elle nous réunit autour d’un sujet jusque-là jamais abordé. Le regard sur l’autre, passe aussi par l’art. Par la pluralité des visions. Et pour cela il faut une pluralité, un équilibre. Pour pouvoir chercher sa place dans le monde. Donner la parole à tout le monde est essentiel. Un monde stable permet de se poser et de réfléchir.
Nos différentes approches ont révélé nos sensibilités. Elles se rejoignent et diffèrent, et me mènent à des nouvelles recherches, encore et encore. À d’autres interrogations. Se demander par exemple quelles sont les limites de l’art et de ses pouvoirs? En lisant les notes de Louise sur la poésie, je repense aux mots de Dorothea Schlegel: « transformons nos vies dans la poésie. Soyons l’auteur de nos vies ». Autorisons-nous à… C’est une façon de résister, de se libérer, que de donner du pouvoir à des mots, à des dessins, à des images… Ça me fait penser à Hélène Giannechini, invitée de Eva Bester dans Remède à la mélancolie, qui parlait du terme « image ». J’ai découvert que ça vient étymologiquement de imago ou imagines (pl.). Que ce sont des masques de cire que l’on coulait sur les visages des morts. Qu’une image, peut-être aussi un lien à la mémoire. L’art, serait comme une empreinte qu’on laisse. Que l’on choisit de faire, de prendre? Comme souvenir, pour marquer une présence. Celle d’une personne, d’une sensation, d’une idée. L’idée d’une continuité assurée? La transmission d’un « ça a été ». Peter Soterdick, invité dans Répliques, sur France Culture, disait d’ailleurs que: « l’art permet de vieillir, c’est une chance de vieillir. ». L’art, nous pousse, nous invite à avancer?
René Char disait que: « On ne peut pas commencer un poème sans une parcelle d’erreurs sur soi et sur le monde, sans une paille d’innocence au premier mot ». L’art fait bouger, évoluer nos réflexions, nos visions des choses. Est-ce que lorsque l’on regarde, qu’on lit, qu’on écoute cette question prend place? À travers l’art sommes-nous à la recherche de quelque chose? L’art nous met en recherche. En cheminement. L’art serait de chercher à comprendre? On creuse la question dans un sens, sans y mettre un point. Tout est question de point de vue, de temporalité. La réflexion ne fait que suivre les corps et les esprits en mouvement.
Références:
Le grand atelier, Olivier Assayas, invité de Vincent Josse, France Inter, 6 juillet 2020.
Les couilles sur la table, Les jolies choses de l’art (épisode 3/4), Virginie Despentes, invitée de Victoire Tuallion (Binge audio), 26 septembre 2019.
Les chemins de la philosophie: Sommes-nous tous les héritiers de Bourdieu?, Le goût est-il une question de classe sociale?(épisode 2/4),Gisèle Sapiro, invitée de Adèle Van Reeth, 13 octobre 2020.
Toute une vie - Yves Klein (1928-1962) : bleu au-delà du ciel, France culture, 19 septembre 2020.
Toute une vie- Djibril Diop Mambéty (1945-1998) : le cinéma comme il l’entend, France Culture, 28 octobre 2020.
Boomerang, Gisèle Vienne, invitée d’Augustin Trapenard, France inter, 25 novembre 2020.
Peut-on enseigner l’art?, Gustave Courbet, nouvelle édition revue et augmentée, édition L’Echoppe, achevé d’imprimer le 30 septembre 2016.
Repliques, L’art, la culture, le temps qui passe, France Culture.
Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles, de Chantal Akerman, 1976.
Remède à la mélancolie, Hélène Giannechini, invitée de Eva Bester, France Inter, 4 octobre 2020. 
Par les temps qui courent, Alain Fleisher, invité de Marie Richeux, France Culture, 12 octobre 2020.
Blow up- Les génériques de Gaspard Noé, Arte, 16 octobre 2019.
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imafrenchieinsf · 6 years ago
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Chicago
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été fascinée par les gratte-ciels. Beaucoup de gens trouvent ça oppressant, détestent l’atmosphère des grandes villes Américaines, mais moi j’adore. Du coup, Chicago était forcément sur ma liste des villes à visiter. J’y suis pour 5 jours grâce à mon travail actuellement et c’est encore mieux que ce que j’avais imaginé. Je suis super contente d’être de retour après plus de 3 ans dans ce pays, ça me rend toujours très heureuse d’être aux Etats-Unis ❤️
Chicago est située dans l’état de l’Illinois, au bord du lac Michigan (#pointgéo #jaieu8aubacrappelezvous). Le climat me fait actuellement beaucoup penser à Paris, même si en hiver il est beaucoup plus extrême. Dès le premier moment j’ai eu un bon feeling sur la ville, j’ai tout de suite aimé l’atmosphère. Il y a beaucoup de grands immeubles, un métro aérien dans le centre (appelé ‘the loop’ car il décrit un cercle) et c’est hyper vivant. 
Les journées commencent très tôt et sont assez chargées mais j’ai eu le temps d’explorer un peu quand même : je suis allée voir “The bean” la fameuse sculpture dans Millenium Park, j’ai traversé la “river” qui passe dans le centre et j’ai profité des trajets boulot pour marcher pas mal dans la ville. Tout le mode est toujours aussi adorable dans ce pays, je me rends compte que ça m’avait beaucoup manqué. 
Je suis là jusqu’à lundi soir, j’espère avoir encore le temps d’explorer un peu et de monter en haut d’un des observatoires de la ville, il parait que la vue est dingue (niveau vertige je vais être en PLS par contre, soyons clairs). 
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zetop-annuaire · 7 years ago
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Les camions et les tracteurs routiers à gaz comme alternative de ceux à diesel dominants aujourd'hui. Soyons au courant.
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erictrelutblog-blog · 8 years ago
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Est-il souhaitable de réaliser tout ce qui est techniquement possible ?
Aujourd’hui il est minuit moins trois sur l’horloge de la fin des temps ou la Doomsday Clock. C'est l'heure la plus proche de minuit depuis 1984, pendant la Guerre froide, minuit représentant la fin du monde. Cette horloge conceptuelle fut créée peu de temps après le début de la guerre froide et régulièrement mise à jour depuis 1947 par les directeurs du Bulletin des scientifiques atomistes de l'Université de Chicago.
Avant 2007, cette horloge tenait compte de la possibilité d’une guerre nucléaire mondiale, et désormais, elle prend également en considération les perturbations dues au changement climatique, les problèmes liés aux hydrocarbures ou encore les nouveaux risques liés aux nouvelles technologies (nanotechnologie, biotechnologie, etc.).
Le 19 janvier 2015, les responsables de ce bulletin atomique de l'Université de Chicago écrivent :
"En 2015, le changement climatique incontrôlé, la modernisation globale des armes nucléaires ainsi que l'émergence de nouveaux arsenaux représentent des menaces extraordinaires et indéniables à la pérennité de l'humanité. Les dirigeants ont échoué à prendre les mesures adéquates et avec la célérité suffisante pour protéger les citoyens d'une catastrophe potentielle. Ces échecs politiques mettent en danger chacun de nous sur Terre".
Depuis le 22 janvier 2015, l'horloge affiche minuit moins trois (23:57).
Vingt fois au moins durant la guerre froide, il aura été « moins cinq » de minuit. Il s’en est fallu de peu !
Il s’en est fallu de peu, aussi, à Tchernobyl que l’Europe devienne inhabitable. Tchernobyl aurait pu devenir une bombe atomique. Tchernobyl fut un « accident ».  Mais, Tchernobyl n’est pas devenue une bombe atomique que par un heureux accident, c’est d’abord parce que les hommes n’en n’ont pas eu le projet. L’avenir annoncé ou la menace anticipée est un monde possible qui est et restera non actuel tant que les hommes ne sont pas condamnés à le subir, à savoir, tant que demeure un écart entre le techniquement possible et le moralement désirable, entre le techniquement possible et le décisionnellement souhaitable. Pourtant cet écart est menacé par cela même qui fonde le pouvoir d’agir sur le réel au moyen de la technique : la science hyper-concurrentielle, donc sa spécialisation rigoureuse. Dès 1958, Hannah Arendt avait compris ce qui en résulterait pour la condition de l’homme dans le monde :
 « Il se pourrait, créatures terrestres qui avons commencé d’agir en habitants de l’univers, que nous ne soyons plus jamais capables de comprendre, c’est-à-dire de penser et d’exprimer, les choses que nous sommes cependant capables de faire. […] S’il s’avérait que le savoir (au sens moderne de savoir-faire) et la pensée se sont séparés pour de bon, nous serions bien alors les jouets et les esclaves non pas tant de nos machines que de nos connaissances pratiques, créatures écervelées à la merci de tous les engins techniquement possibles, si meurtriers soient-ils ».
Mais, d’un autre point de vue,  cet accident démontre que les hommes n’ont pas encore acquis la pleine maîtrise de la technique nucléaire. Seule la technique semble pouvoir nous sortir des impasses où nous a mis la technique. Pourtant, s’abandonner à cet optimisme c’est prendre le risque d’engendrer des monstres qui nous dévoreront.
D’où notre problématique :
 Ou bien subordonner la technique à la compétence morale et politique, or cette maîtrise est précisément ce qui manque à l'homme engagé dans l'aventure prométhéenne. Car, ni l'imagination ni la sensibilité ne peuvent suivre ce que la technique moderne a désormais les moyens de produire.
Ou bien s’abandonner à la technique elle-même, or dans un monde intégralement technicisé, il ne s'agit plus de méchanceté ni de perversité mais d’innocence du mal. Le mal surgit comme effet quasi mécanique. Il est devenu systémique et invisible.
 Enjeux : se donner un avenir dans lequel l’humain fait encore sens. Une éthique qui entend préserver la possibilité d’un avenir pour l’homme. Question du post-humanisme : un humanisme postmoderne ou un post-humanisme ?
 Face à la menace de disparition de toute humanité en l’homme, de transformation du monde commun en masse d'individus isolés, déresponsabilisés, Hannah Arendt propose les deux remèdes suivants : le pardon et la promesse. Le pardon est le remède possible à l'irréversibilité, et la promesse pour l'imprévisibilité. Ces remèdes sont rendus possibles par le miracle de la naissance qui fonde notre liberté. La naissance est ainsi ce qui permet d'assumer la fragilité de l'action, elle est ce qui redonne l'espérance en la possibilité de sauver de l'oubli la quête de l'immortalité.
  1er niveau : critique de l’innocence (des fins) de la technique.
Conception de la technique comme simple moyen. La technique est innocente des fins pour lesquelles elle est utilisée.
Thèse de Gorgias à Haroche (Collège de France, dans Science et démocratie – Ouverture cours du 17 octobre 2013). Le mythe de Prométhée.
Il s’ensuit que comme tout moyen, la technique ne vaut que ce que valent les fins qu’elle sert, et il est urgent de comprendre que la détermination des fins n’est pas compétence technicienne. Le souci des fins et des valeurs est compétence politique et morale et l’ordre rationnel veut que la première soit subordonnée à la seconde.
« Si l’erreur est imputable à l’homme, la technologie est sauvée ». http://philosophie.blogs.liberation.fr/2009/06/15/lavion-est-innocent/
Critique double : d’une part, l’autonomie de l’ordre moral et politique est une illusion et, d’autre part, la technique est en elle-même de l’ordre de l’action.
Transition : après-coup ou le trop tard de la morale et de la politique. Selon le philosophe Franco Volpi, face à la technique l’éthique contemporaine semble bien superflue. Ce qui nous oblige aujourd’hui, ce n’est plus l’éthique mais la technoscience :
« Probablement toute plainte arrive en retard, car le paradigme perdu (de la morale) a été substitué, dans l’orientation et la conduite de l’agir de l’homme, par le développement impérieux d’une autre forme de vie humaine. C’est le paradigme de la technoscience, dans lequel le savoir et le pouvoir se sont fondus selon une dynamique épocale : la technoscience – qui raccourcit l’espace et vélocise le temps, qui dépasse la douleur et promet le salut, qui mobilise la vie et les ressources de la planète selon son impératif inévitable – fournit une conduite bien plus efficace et contraignant de l’agir que toute éthique ; elle impose une obligation qui nous oblige plus que toutes les morales écrites dans l’histoire de l’humanité, les rendant dès maintenant superflues. […] Confrontées au phénomène technoscientifique, l’éthique et la morale n’ont désormais que la beauté des fossiles ». (Gilbert Hottois, Aux fondements d'une éthique contemporaine, 1994).
 2ème niveau : embarras de la philosophie morale, car le techniquement possible est produit en même temps que sa réalisation.
Situation paradoxale du déjà trop-tard : impossibilité de l’écart entre le techniquement possible et le décisionnellement souhaitable. Et donc d’empêcher ce qui est techniquement possible et décisionnellement non souhaitable. Tous les efforts de prévention en apparaissent rétrospectivement inutiles.
Bergson écrivait dans Les deux sources de la morale et de la religion, au sujet de la déclaration de la guerre, en 1914 : « J’éprouvais un sentiment d’admiration pour la facilité avec laquelle s’était effectué le passage de l’abstrait au concret : qui aurait cru qu’une éventualité aussi formidable pût faire son entrée dans le réel avec aussi peu d’embarras ? ».  Dans un domaine tout à fait différent, Bergson, parlant d’une œuvre d’art dit que sa possibilité (le fait qu’il soit possible que, plus tard, elle existe), a été créée en même temps que la réalité.
Ces termes rappellent ceux, classiques, de la logique modale du possible et du nécessaire, qui avaient mis aux prises Aristote avec les Mégariques. Les Mégariques soutenaient qu’un événement ne peut être dit possible qu’à partir du moment où il arrive réellement. Autrement dit, c’est la nécessité du réel qui seule peut rétrospectivement constituer le possible en possible. Pour Aristote, à l’inverse, le possible laisse ouverte la bifurcation de l’existence et de l’inexistence : quelque chose peut être en puissance sans être jamais en acte.
La guerre apparaissait comme pour  Bergson « tout à la fois comme probable et comme impossible : idée complexe et contradictoire, qui persista jusqu’à la date fatale ». Il en est de même des objets techniques. Elle crée du possible en même temps que du réel.  La situation contemporaine de la technique est inédite en ce sens. Avec les technologies convergentes (nano, bio, info, cogno), l’homme peut prendre la relève des processus biologiques, ou du moins de participer à la fabrication de la vie. Or celui qui veut fabriquer de la vie ne peut pas ne pas viser à reproduire sa capacité essentielle, qui est de créer à son tour du radicalement nouveau. Un autre visionnaire influent, Kevin Kelly, a eu ce mot : « Il nous a fallu longtemps pour comprendre que la puissance d’une technique était proportionnelle à son “incontrôlabilité” intrinsèque, à sa capacité à nous surprendre en engendrant de l’inédit. En vérité, si nous n’éprouvons pas de l’inquiétude devant une technique, c’est qu’elle n’est pas assez révolutionnaire. »
« L’ingénieur de demain ne sera pas un apprenti sorcier par négligence ou incompétence, mais par dessein (design). Le vrai design, aujourd’hui, n’est pas la maîtrise, mais bien son contraire ». (Jean Pierre Dupuy) Et nous nous sommes ainsi volontairement placés dans l’incapacité de penser et d’imaginer les conséquences et les implications de nos actions.
L’impératif technique qui nous oblige (Gunther Anders) risquerait de rabattre la question éthique à celle de la simple gestion des risques (économisme éthique). Or le techniquement possible est bien plus qu’un risque, il possède la dimension d’une catastrophe qui ne devient possible qu’en se « possibilisant » (Sartre). Mais, la catastrophe n’est pas crédible. Elle n’est tenue pour possible qu’une fois réalisée, donc trop tard.
Critique double : L’impératif technique laisserait place à monde technicisé fondamentalement " neutre au regard de la morale ", "par-delà le bien et le mal ". En visite à Hiroshima en 1958, Anders écrivait : « Le caractère invraisemblable de la situation est tout bonnement à couper le souffle. À l’instant même où le monde devient apocalyptique, et ce par notre faute, il offre l’image… d’un paradis habité par des meurtriers sans méchanceté et par des victimes sans haine. Nulle part il n’est trace de méchanceté, il n’y a que des décombres. » Crime éthique sans intention mauvaise! Personne n’a rien fait, c’est arrivé c’est tout ! (Autómata, réalisé par Gabe Ibáñez en 2014)
De plus, si nombreux sont les penseurs contemporains à trouver que le développement des techniques est un processus autonome (Heidegger, la technique n’est pas un moyen au service d’une fin, elle est destin (Geschick) ou Ellul : " Il n’y a pas d’autonomie de l’homme possible en face de l’autonomie de la technique "), il serait possible d’éviter ce piège de voir dans l’évolution technique un agent vraiment autonome qui conduirait à l’inaction désespérante. En effet, nous déclenchons des processus irréversibles souvent sans le vouloir ni le savoir et qui n’ont pas de fin, lesquels peuvent se retourner contre nous et nous détruire. Et par un mécanisme d’auto-extériorisation le phénomène technique nous apparaît autonome par rapport à ses conditions d’émergence. Mais, peut-on croire que le mécanisme d’auto-transcendance suffirait à nous donner le surplus qui manque à notre corps surdimensionné (question de taille) ? Comme s’il pouvait avoir une volonté propre ?
Transition : Mais pour Bergson, le machinisme n’a pas de volonté propre : c’est le besoin artificiel de l’homme qui oriente et détourne en grande partie celui-ci. Il n’est plus possible de moraliser le mal (Rousseau) car il est de nature systémique.  Autrement dit, bien qu’il se présente comme une fatalité, il n’est qu’une multitude décisions qui se composant en un tout semble les surplomber, selon un mécanisme d’auto-extériorisation ou d’autotranscendance. En ce sens toute approche de l’éthique limitée au calcul utilitaire (éthique conséquentialiste ou même à une approche computationnelle du devoir) est vouée à l’échec. Le mal systémique ou l’obsolescence de l’éthique elle-même est un effet de système (endogène) et pourtant alimentée par les actions des hommes, sujets éthiques de leurs actions !
 3ième niveau : L’homme est appelé à se métamorphoser ; il est invité à se renouveler, un appel au sursaut intérieur.
Bergson exhorte l’humanité à retrouver la véritable destination de sa capacité prométhéenne. La technique exige un supplément d’âme, une mystique. L’homme est appelé à se métamorphoser. Non pas dans le sens du post ou tranhumanisme. Mais dans le sens où l’homme est un commencement. Agir, comme pardonner ou promettre, chacun de ces pouvoirs, est un commencement miraculeux, dans la mesure où il introduit du neuf, de l’inattendu et même de l’inespéré dans le monde des hommes. Selon les mots d’Hannah Arendt : « Le miracle de la liberté consiste dans ce pouvoir-commencer » Hannah Arendt, Qu’est-ce que la politique? Paris, 1995.
Oui, la mécanique appelle la mystique. Le corps agrandi attend un supplément d’âme. Les technologies nous obligent à rentrer au-dedans de nous-mêmes ! Elles nous invitent à penser autrement notre inscription dans le temps.
La vérité de 1er niveau : nous devons arrêter de croire à la neutralité technique, elle participe, elle aussi à l'action des hommes et au déclenchement de processus non voulu et non choisi. Mais vérité de 2ième niveau : selon Jean Pierre Dupuy (Petite métaphysique des tsunamis, Paris, 2005) « La course irréfléchie à l’abîme a typiquement la forme de l’auto-transcendance. Tous contribuent à l’entretenir, mais elle se présente au jugement de chacun comme pure extériorité, comme un impératif auquel nul ne peut se soustraire. Notre destin est tout tracé, et c’est pourtant nous qui le faisons. (…) Il faut en finir avec la figure du tsunami comme modèle universel de la catastrophe ». Les catastrophes nous tombent sur la tête comme si elles venaient du ciel et pourtant, nous en sommes seuls responsables. La liaison est heureuse.
Critique double : Comment peut-on qualifier d’extension du corps des technologies qui seront capables d’acquérir par elles-mêmes une autonomie de fonctionnement et une capacité d’auto-organisation ? En outre, un corps démesurément grossi ne finit-il pas par propager la folie des grandeurs (cf. les travaux d’Olivier Rey, notamment Une question de taille, 2014) ? A la limite la technologie deviendrait la morale elle-même ! De plus, difficile de se métamorphoser, de prendre soin de soi, lorsque le psychopouvoir numérique peut nous surveiller et nous contrôler de l’intérieur, lorsque l’élimination de la vie intérieure est au programme de la mécanisation de l’esprit ? D’ailleurs, ne sommes-nous pas déjà modifiés (« zombifiés ») par les nouvelles techniques de l’information !
Réponse :
Imaginons qu’une technique puisse éradiquer le mal en l’homme. Au nom de quoi pourrions-nous refuser une telle avancée ? Au nom de l’impératif moral à conserver la condition humaine telle qu’elle nous est donné à la naissance, à savoir finitude et incomplétude, désir et insatisfaction, limitation et mortalité, alors que l’aventure de l’esprit consiste dorénavant à transformer le donné, à humaniser la nature ? La véritable métamorphose n’est-elle pas finalement de devenir un homme nouveau, surdimensionné par la robotique et l’intelligence artificielle, un cyborg amortel ?
Si le mal a pour condition la distance séparant le pouvoir du vouloir et la pluralité des consciences, alors l’unique moyen de l’éradiquer serait de simplifier l’homme, de le transformer  en « type » (Ernest Jünger) et donc de le réduire à l’identique (Jean-Michel Besnier). Et, si le mal a pour condition la mortalité, alors l’unique moyen de l’éradiquer serait de devenir amortel.
Pire que mal ou quand le mal pervers deviendrait réel. L’avènement de ce que l’on appelle la Singularité (fusion de l’homme et de la machine) annonce que nous supprimons l’expérience du mal en l’homme. Mais elle annonce du même coup que nous supprimons l’expérience du bien (cf. Ivan Illich). Il faudrait alors se pencher sur ce qui dit l’anthropologue Viveiros de Castro du cannibalisme et de la connexion entre le cannibalisme, l’inceste et le désir d’immortalité. L’abolition du mal en l’homme revient à le poser dans le monde; il en est le Réel : « métaphysique (s) cannibale(s) ».
La technique ne se présenterait plus comme un ensemble de moyens en vue d’une fin à atteindre, mais deviendrait à elle-même sa propre fin, se complaisant dans la construction d’un règne des moyens. Pourtant, « par-là, cette auto-technique est bien à l’image du Désir qui se désir lui-même ; sautant par-delà les personnes, tendu vers un au-delà du genre humain, il pense pouvoir accéder ainsi au pays de l’Immortalité » (Jean Brun).
La victoire contre le mal en l’homme n’implique donc aucune action technique. Car l’action technique ne peut passer sur l’autre rive du bien. En outre l’éthique n’a pas pour but d’éradiquer le mal. Au fond, le mal n’est pas un problème à résoudre. C’est d’un avenir dont l’homme a besoin, et comme le bien, sa réalité n’est pas celle d’un futur possible, mais il est à faire, purement et simplement (Vladimir Jankélévitch).  
L’idée que la technique puisse être neutre, ni bonne ni mauvaise en elle-même, critique la polarité du Bien et du Mal de toute morale. La technique serait comme un tertium quid, un troisième terme qui serait ni l’un ni l’autre, une activité de l’entre-deux. Et de ce point de vue, il y aurait une zone amorale, porte ouverte à l’essayisme intégral (cf. loi de Gabor : tout ce qui est techniquement possible se réalisera).  
Le mal est en l’homme, comme le bien. Le bien et le mal se livrent un combat au sein de notre conscience déchirée. Car l’homme n’est ni seulement l’un ni uniquement l’autre, ni ange, ni bête. La tromperie du tout-techniquement-possible-se-réalisera serait de nous faire croire que l’homme est dans l’entre-deux, un troisième genre d’existence, intermédiaire entre l’esprit et la matière. Mais, surtout, il nous invite par-delà tout manichéisme moral à vibrer de tout notre être tel l’Eros démonique de Platon entre l’ange et l’animalité.
 La philosophie serait-elle technophobe ? Le progrès technique n’est pas un progrès moral. Il n’est plus possible de moraliser le mal (à la suite de Jean Jacques Rousseau) car il est de nature systémique. Autrement dit, bien qu’il se présente comme une fatalité, il n’est qu’une multitude de décisions qui se composant en un tout semble les surplomber, selon un mécanisme d’auto-extériorisation ou d’autotranscendance. Nous ne croyons pas que le pire puisse arriver. La situation est paradoxale : si nous croyons la catastrophe évitable (ce qui est techniquement possible mais décisionnellement non-souhaitable, alors elle se produira ; mais si nous sommes convaincus qu’elle est certaine, alors nous avons une chance de l’éviter. Les menaces qui s’accumulent ne sont ni des fatalités ni des risques. Il s’agit de faire comme si nous avions affaire à une fatalité, afin d’agir pour qu’elle ne se réalise pas. Comme le dit Hölderlin :
« Wo aber die Gefahr ist, wächst das Rettende auch. »
(« Mais là où il y a danger, croît aussi/Ce qui sauve. »)
Cette ruse nous appel à l’action, à être cet homme qui, selon les mots de Vladimir Jankélévitch « abandonnant l'optique du spectateur, et même le point de vue de l'acteur, pour la destinée de l'agent, se convertit au « faire » sans exposant, par là même se convertit au mouvement, et mobilise ensuite les autres autour de lui par contagion et propagation magique. […] Il faut à un moment une radicalité du commencement qui ne prend sa source dans RIEN. Ce commencement du commencement c’est l’acte, c’est le COURAGE. L’Agir, c’est le commencement : c’est décider d’aller du rien vers le quelque chose. Le commencement n’a pas d’autre commencement : le commencement c’est le commencement ». (Avec l’âme toute entière, Hommage à Bergson, Extrait du Bulletin de la Société Française de Philosophie, 1960)
Retour aux enjeux : que peut l’éthique devant le spectre du dernier homme. Comment faire face à « l’homme dévasté » qui vient ? Rien de l’extérieur ! Elle est condamnée à être toujours en retard sur les faits, à être sur la défensive. Qui plus est, au nom de quoi fonder cette défense ? Sur quelle nature si le naturel et l’artéfact sont en bonne voie de fusionner ?
Justement plus rien ! D’où le sérieux « du tout pour le tout » tout le temps; faire à fond, avec l’âme toute entière le Bien, sans savoir quoi, une « aventure vers le futur » (Vladimir Jankélévitch).
Jacques Lusseyran est allé à Buchenwald, en janvier 1944. Là, il rencontra Jérémie Regard, ce forgeron que les hommes du bloc 57 appelaient Socrate. Il n’a pas survécu.
« Imaginons Jérémie heureux, comme il arrive à certaines hommes de l’être : pour des raisons personnelles, à la suite d’une histoire différente de celle des autres, précieuse et subtile. Croyez-vous qu’il serait encore là dans ma vie ? Il aurait rejoint les personnages pittoresques, les figures de passage. Mais Jérémie n’était pas heureux : il était joyeux. Le bien dont il jouissait n’était pas à lui. Ou plutôt si, mais par participation. Il était aussi bien à nous. C’est tout le mystère et toute la puissance des êtres qui servent autre chose que leur personnage provisoire : on ne peut pas les éviter ». Jacques Lusseyran, Le monde commence aujourd’hui, Silène, 2012)
 Références
·         Gunther Anders, L'Obsolescence de l'homme, t.  1, trad. Christophe David, éditions Ivrea et éditions de l'Encyclopédie des Nuisances, Paris, 2002.
 ·         Hannah Arendt, Qu’est-ce que la politique? Paris, 1995.
·         Henri Bergson, « Le possible et le réel », dans La pensée et le mouvant, Paris, PUF, 2008.
·         Jean-Michel Besnier, L’Homme simplifié. Le syndrome de la touche étoile, Fayard, 2012.
·         Jean Brun, Les masques du désir, Buchet/Chastel, 1981.
·         Pierre-Henri Castel, Pervers, analyse d'un concept suivi de Sade à Rome, Ithaque, 2014.
·         Jean-Pierre Dupuy, La marque du sacré, Flammarion, 2010.
                                  Petite Métaphysique des tsunamis, Seuil, 2005.
·         Byung-Chul Han, Dans la nuée. Réflexions sur le numérique, Actes Sud, 2013.
·         Vladimir Jankélévitch, Le pur et l'impur, Flammarion, 1960.
·         Ernest Jünger, Le travailleur, Christian Bourgois, 1989.
·         Jacques Lusseyran, Le monde commence aujourd’hui, Silène, 2012.
·         Jean-François Mattéi, L’homme dévasté, Grasset, 2014.
·         Olivier Rey, Une question de taille, Stock, 2014.
Jean-Pierre Dupuy : "Parce que le pire est inéluctable, on est forcé d'agir."
Propos recueillis par Olivier Pascal-Moussellard  Publié le 02/05/2009. Mis à jour le 13/03/2011 à 22h36.
« On pourrait cependant vous objecter que l'homme, conscient des dangers qu'il court, sera capable de choisir parmi tous les horizons possibles celui qui présente le moins de risques pour l'humanité ?
Dans toutes les cultures, la réponse à cette question a pris la forme d'un récit. Dans le monde occidental, c'est celui du « meilleur des mondes possibles » imaginé par Leibniz : Dieu, pensait le philosophe, a un ensemble de possibles devant lui et il choisit le meilleur d'entre eux. Inconsciemment, nous baignons dans la même fiction, imaginant notre futur comme un ensemble de possibles parmi lesquels notre libre arbitre choisira le meilleur. C'est là que le bât blesse, car tant que l'avenir sera considéré comme un « possible » - et seulement comme un « possible » - nous n'arrivons pas à lui donner un poids de réalité suffisant pour entreprendre ce qui est nécessaire afin d'éviter la catastrophe. La catastrophe, en effet, a ceci de terrible que non seulement on ne croit pas qu'elle va se produire, mais qu'une fois produite elle apparaît comme relevant de l'ordre normal des choses. D'où nos atermoiements ».
 http://www.telerama.fr/idees/jean-pierre-dupuy-il-faut-garder-les-yeux-sur-le-scenario-du-pire-parce-qu-il-est-ineluctable-on-est-force-d-agir,42215.php
Un avenir au passé ; Un futur devenu notre présent
Elle se présente, en quelque sorte, comme son propre précédent déjà survenu. Loin de faire référence à un futur lointain, indéterminé ou situé en dehors du temps, elle mobilise un présent de narration qui installe le lecteur dans un monde ordinaire à vivre ici et maintenant car décrit comme actuel. Pour l’heure, nous ne pouvons que nous figurer ce moment ; si nous nous y référons aujourd’hui, ce ne peut être qu’au futur antérieur. Pour que ces deux moments soient reliés sur la même ligne du temps, il faut qu’un cours d’action vienne définitivement conjurer un futur si menaçant. En décrivant celui-ci comme déjà advenu, l’anti-utopiste parvient paradoxalement à réengager un avenir. Ainsi présenté, ce « futur antérieur» s’inscrit dans le cadre de la proposition faite par Jean-Pierre Dupuy (2002) de prolonger en un « catastrophisme éclairé » l’« heuristique de la peur » développée par Hans Jonas ([1979] 1990). L’attitude de Dupuy consiste à conjurer la catastrophe en la pensant non au futur, dans le temps de l’histoire, comme un risque dont se prémunir ; mais au présent, comme inévitable et certaine, dans le temps du projet.
 Comment d’ailleurs freiner ou hâter la survenance d’un monde qui est déjà là – qui a « toujours déjà » été là pendant que vous, lecteur lisiez ce récit ?
 L’auteur explique que, selon Anders, les instruments techniques nous auraient ôté la possibilité d’agir sur le monde, puisque leurs effets sont supérieurs à toutes les fins que l’humanité peut se fixer rationnellement. Autrement dit, l’espace de liberté humaine s’est rétréci face à des objets qui définissent par avance des fins qui échappent à la raison. « La raison humaine n’est plus en mesure de suivre les avancées de ses propres réalisations techniques » (29).
 Le tome II de L’Obsolescence de l’homme, par Günther Anders, vient d’être traduit aux éditions Fario. Anders y rappelle un des paradoxes principaux de notre époque, à savoir que Tout ce qui est techniquement possible doit être techniquement réalisé. Dans La gnose de Princeton, livre-canular de 1974, Raymond Ruyer observe (p. 248) que le principe « Tout ce qui est permis est obligatoire » est devenu un mot d’ordre technologique : « On peut voler plus vite que le son? Donc, fabriquons des avions supersoniques, etc. » Toute convergence de vue doit être inscrite au registre de l’éclectisme universel bien compris.
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arflogar · 8 years ago
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@Regrann from @franciscus - EN: Lord, bring healing to our lives, that we may protect the world and not prey on it, that we may sow beauty, not pollution and destruction. PT: Senhor cure a nossa vida, para que possamos proteger o mundo e não o depredemos, semeando beleza e não poluição e destruição. ES: Señor, sana nuestras vidas para que protejamos el mundo y no lo depredemos, para que sembremos belleza y no contaminación y destrucción. IT: Signore, risana la nostra vita affinché proteggiamo il mondo e non lo deprediamo, e seminiamo bellezza e non inquinamento e distruzione. FR : Seigneur, guéris nos vies, que nous soyons gardiens et non prédateurs du monde, semions la beauté et non la pollution ni la destruction. DE: Heile unser Leben, damit wir Beschützer der Welt sind und nicht Räuber, damit wir Schönheit säen und nicht Verseuchung und Zerstörung. PL: Ulecz nasze życie, byśmy strzegli świata, a nie łupili go, byśmy rozsiewali piękno, a nie skażenie i zniszczenie. #earthday, #DiadaTerra, #DiadelaTierra, #giornatadellaterra, #jourdelaterre, #TagDerErde #LaudatoSi, goo.gl/HYZMnG - #regrann
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zetop-annuaire · 8 years ago
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Les camions et les tracteurs routiers à gaz comme alternative de ceux à diesel dominants aujourd'hui. Soyons au courant.
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