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19/08/19 #Helsinki, Porvoo 2/2
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19/08/19 #Helsinki, Porvoo 1/2 Nous y sommes, dernier post... Car demain, nous prenons l'avion pour Genève. Une petite boule au ventre s'est fait son nid. Nous sommes actuellement hébergés chez Heidi et Yuri et leurs deux filles via Couchsurfing. Très pratique, la capitale finlandaise dispose d'un réseau de RER bien fourni pour desservir la périphérie dans laquelle nous dormons. Parmi les visites touristiques que nous avons réalisées, l'île de Suomenlinna était bien jolie. Petite île de garnison qui a traversé l'histoire et les guerres, 800 personnes vivent sur ce petit archipel rocheux qui voit défiler un nombre impressionnant de touristes. Ce qui nous aura marqué au-delà des points de vue et autres bâtiments militaires, c'est la présence d'une prison reculée hors des sentiers battus. Celle-ci est étonnante par son absence visuelle de contrôle policier et sécuritaire. Intrigués, nous avons fait quelques recherches sur ce lieu qui s'apparente à une auberge dans laquelle 80 prisonniers hommes résident sous contrôle de bracelet électronique. La plupart sont en fin de peine et leur séjour vise à la réinsertion par le travail et la vie sociale. 13 autres édifices de ce type existent en Finlande, à priori loin de la surpopulation carcérale à la française. Nous aurons profité de ce dernier week-end ensoleillé en flânant parmi les marchés aux puces jonchant les trottoirs et en nous rendant à la fête des récoltes du quartier de Herttoniemen (s'apparentant aux jardins ouvriers français). La nouvelle bibliothèque nationale flambant neuve (ouverture décembre 2018) est également impressionnante à visiter. Utilisant les nouvelles technologies dernier cri, elle propose des espaces de coworking, des studios de répétition, un fab-lab équipé d'imprimantes 3D, des espaces dédiés aux jeux vidéos... Laissant dubitatif quant au choix de s'inscrire radicalement dans la modernité, elle a le mérite de démocratiser un certain nombres d'outils, de technologies, d'objets culturels. L'une de nos dernières soirées fut particulièrement détendue, car nous nous sommes rendus au festival alternatif de Sompasauna. Situé au bout d'un isthme, Sompasauna est un ensemble de saunas autogérés par un collectif tout au long l'année. Ce festival mettait en scène différents styles de musique toute la journée et soirée, pendant que les 100aines de visiteurs pouvait se détendre gratuitement dans l'un des saunas. Cet événement illustre particulièrement bien la culture finnoise et nous pousse à vous décrire quelques anecdotes pêchées à droite à gauche sur ces lieux lors de notre séjour. On vous aura déjà expliqué que la Finlande est le pays qui dispose du plus grand nombre de saunas par habitants au monde. Cette addiction s'illustre par les plus motivés qui en construisent dans des lieux improbables. Pour commencer doucement, il faut savoir qu'ici même les appartements récents (plutôt haut gamme, on l'imagine bien) disposent de leur propre sauna (électriques malheureusement). Comme actuellement chez nos hôtes. Certains Finnois en construisent sur l'eau. Sur une simple barge de la taille de la pièce chauffée à des 10aines de degrés qui ensuite dérive au gré des fléaux (sur mer ou lac). D'autres encore en installent sous l'eau. Nous n'avons pas bien compris le système pour entrer ni pour isoler le compartiment, mais l'idée nous a particulièrement fait rire. D'autres férus en construisent des portatifs. Sur une simple charrette ou remorque pour rendre visite, ou encore dans un camping-car construit à partir d'un ancien bus scolaire. Un type de sauna est aussi bien marrant (nous n'aurons malheureusement pas eu la chance d'essayer). Les smoked saunas ont la particularité d'avoir l'âtre du feu en plein milieu de la pièce sans cheminée pour évacuer la fumée. Nécessitant plusieurs heures de chauffe, les utilisateurs ont ensuite besoin de laisser s'évacuer la fumée par quelques trous dans la toiture. Dangereux, les accidents ne sont pas rares. Enfin, la dernière anecdote est bien rigolote. La fille de nos derniers hôtes devait prochainement se rendre à Hamburg, pour visiter de la famille. Sans sauna individuel, la famille a élaboré une stratégie afin de ne pas déroger à la tradition. Les saunas étant moins courant en Allemagne, une église finnoise (probablement luthérienne) héberge son propre sauna dans les sous-sols. Ces quelques dernières lignes viennent donc conclure la fin de notre périple. Nous nous sommes donc amusés à quelques calculs. Après 31 cars, 16 trains, et 4 voitures, nous avons parcouru plus de 10 100km terrestres et visité 16 pays en 234 jours. Nous avons dormi (ou pas) dans 51 lits différents et séjourné chez 11 couchsurfers et 11 fermes ou projets. Nous avons capté plus de 35Go de photos ou vidéos. Sur notre route, nous avons travaillé environ 610h bénévolement chacun, ce qui équivaut à 4 mois de temps plein. Avec un certain baume au cœur, nous clôturons donc ce blog. Peut-être d'ici à d'autres aventures. Qui sait? L'Amérique du Sud, le Canada...?
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14/08/19 #Metsalan 2/2
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14/08/19 #Metsalan 1/2 Dernière ferme... Départ dans une semaine... Retour à la France. Un beau patchwork de sentiments qui vont de la tristesse à la gaieté se mélangent dans nos têtes. L'arrivée à Myrskyla depuis Sappion s'est faite d'autant plus difficilement que les deux fermes s'opposent en tout point. Là où auparavant nous avions la liberté de travailler et de s'essayer à diverses activités, aujourd'hui nos journées sont monotâches et rythmées par un emploi du temps précis à respecter. On s'explique. Nous nous trouvons actuellement dans une exploitation de baies : fraises et myrtilles, principalement. Vous vous en doutez, et comme on l'a déjà expliqué, c'est la pleine saison des myrtilles ici. Notre travail se résume donc à ramasser les baies tant prisées par les Finnois. Ceux-ci sont actuellement en train de constituer leurs stocks pour l'hiver, qui parfois peuvent atteindre 40kg (à raison d'entre 9 et 16€ le kg, faites le calcul...!). Lorsqu'à Sappion nous nous sentions honorés de travailler pour la vente, ici les paniers de 3kg s'enchaînent, sur des journées de 6h, en voyant le profit réalisé sur le dos du WWOOFING... Deux malentendus sont donc à l'origine de notre déception. Premièrement l'abus clair du bénévolat pour un travail qui se devrait d'être rémunéré (on pense à l'emploi saisonnier local par exemple) sans pour autant donner de contre partie "plaisir" ou ludique/pédagogique. En général, un contrat tacite se fait entre l'hôte et le bénévole. Pour toutes tâches "ingrates" ou répétitives, d'autres travaux plus plaisants sont proposés afin de permettre la découverte du monde agricole. Ici, ce n'est pas le cas. Le deuxième malentendu est en partie de notre faute. Nous pensions en prenant contact en janvier qu'il s'agissait d'une ferme d'élevage de moutons. Ils possèdent bien quelques-uns de ces doux animaux laineux. Le problème, c'est que le nombre est anecdotique (7 brebis et 10 agneaux) ne nécessitant ainsi aucun travail lié à l'élevage ovin. Leur profil sur la plateforme ne précisait pas combien de bêtes ils possédaient et ils ne nous ont pas détrompés lorsque nous avions demandé s'ils élevaient toujours... On s'interroge toujours sur l'aspect professionnel d'avoir des agneaux si petits à cette saison. Si l'on passe la notion de malentendu, deux autres points peuvent expliquer notre mécontentement. Le profil économique et sociologique des fermiers est aussi rageant. L'exploitation est clairement à caractère commerciale, pourtant, il s'agit de deux retraités... Ils complètent donc leur pension au moyen de main d'œuvre gratuite si l'on veut résumer très négativement ! Finissons de préciser que ce couple de sexagénaires est germano-finnois. La femme étant allemande et le mari finlandais ayant vécu la plupart de sa vie en Allemagne. Au cours de notre périple, nous avons pu déconstruire des mythes et stéréotypes. Mais ici, fort est de constater, que la culture germanique se complet dans ses clichés sur la propreté et l'ordre. Un exemple : lors des 5 premières minutes arrivées, au court de la visite, nous avons appris que la lunette des toilettes devait tout le temps être abaissée. Nous avons ainsi apprécié parler propreté et trône de faïence lors du tour du propriétaire avec en prime un blâme si l'on oublie de passer la raclette sur les vitres dans la douche... Dans un contexte aussi psychorigide, froid et abusif, il est difficile de profiter des enfants (28 et 34ans) qui eux sont bien aimables, voire très intéressants. Au passage, les parents acceptent tellement de bénévoles que le fils est obligé de dormir dans l'atelier à bois... Il est encore moins facile de profiter de deux autres wwoofers suisses qui s'extasient devant la moindre tasse de café et encore moins des beaux-parents (aussi) allemands de la fille qui se font également exploiter en ramassant des baies...! Pour finir sur les aspects négatifs, cela fait maintenant une semaine que nous n'avons pas mangé de protéines végétales ou animales... Pourtant, personne dans la communauté n'est végétarien (radinerie?). Et une dernière anecdote décrit bien nos hôtes. Le mari est effrayé par les petites bêtes, jusqu'à crier en voyant un criquet s'approcher de lui. Compliquée la vie de berger! Nous en avons fini sur les méchancetés. Peut-être utilisons-nous ce billet comme un exutoire ou que le départ s'approchant nous sombrons dans une mauvaise humeur provenant de notre anxiété. Ou peut-être sommes nous en partie objectifs. Allez savoir. Quoiqu'il en soit, terminons cet article sur des notes positives. Les brebis sont les plus affectueuses et calmes que nous ayons vu depuis notre départ. Nous aurons réalisé un fantasme de bon nombre de gens : câliner un agneau. Bien que, normalement, cela soit généralement proscrit afin de ne pas briser le lien olfactif entre le bébé et la mère, ici les normes sont déjouées. L'âne et la mule sont fort sympathiques, bien que sûrement un peu tristes et désœuvrés. Et pour finir, au cours d'une de nos chasses aux champignons, nous avons vu au loin un élan (de trop loin, car nous n'avons pas vu la tête et les bois...)! Nous quittons la ferme vendredi prochain afin de passer le week-end à Helsinki avant de prendre l'avion. Les aventures ne sont pas tout à fait finies, car nous serons hébergés dans une famille de couchsurfer pour 4 nuits! Nous essayons de poster un dernier billet depuis l'aéroport. Sûrement afin de clôturer ce blog...
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14/08/19 Metsalan / Voyage culinaire Arrivant au terme de notre voyage, nous pouvons à présent faire un inventaire de la gastronomie d'Europe de l'Est et des pays baltiques. Bien évidemment nous n’avons pas pu tout tester dans chaque pays, bien sûr, et le plus souvent nos repas en villes correspondaient plutôt à des pique-niques sur le pouce où l'on essayait de peu dépenser, mais nos séjours en fermes ou chez des couchsurfeurs nous ont permis d'en savoir un peu plus sur les us et coutumes culinaires locales. Nous pouvons d'ors et déjà faire de grandes généralités (la viande/patate étant la base de l'alimentation de la plupart de ces pays) et nous pouvons retrouver plusieurs versions d'un même plat ou boisson dans plusieurs pays. Mais de façon générale, c'est une cuisine rapide et copieuse. Deux tendances s'opposent et co-existent ; d'une part l'influence nordique/ russe qui descend jusqu'en Hongrie, Bulgarie et de l'autre l'influence turc qui remonte jusqu'en Bosnie notamment pour le café et les pâtisseries. Cela s'expliquant logiquement part les influences historiques et religieuses. Mais de façon générale, exceptée en Grèce, les légumes sont très majoritairement absents des plats traditionnels. Ce dernier pays étant également notre apogée culinaire du fait de leur tradition de « tapas » locales. Explications : il est tacitement acquis dans tout bar ou restaurant qu'il est interdit de servir un verre d'alcool sans une petite chose à grignoter. Si dans la capitale cela peut se résumer à un petit bol de chips ou de cacahuète, dans les restaurants typiques "Tsipouradikos", cela peut s'apparenter à un vrai repas (à l'œil). Même si les portions sont plus petites qu'une assiette classique, cela correspond à des plats cuisinés, légumes poêlés, viandes en sauce, fromage, risotto…. Nous aurons ainsi pu tester une grande variété de pain au cumin, pain noir, choux fermenté, goulash, et autres plats parmentier dont nous allons décrire les plus marquants ci-dessous. Cette liste est non-exhaustive car basée sur notre mémoire ! - Mititei ou Mici ("mich"), Roumanie, courte saucisse de porc sans le boyau, cuite généralement au barbecue. - Souvlaki ("souflaqui"), Grèce, brochette de porc mangée en assiette ou en sandwich dans un pain pita (gyros). - Moussaka, Grèce, la célèbre, pas la peine de vous décrire les ingrédients. Mis à part, que l'on en a mangé aussi avec de la patate dedans! - Byrek, Burek, Bourek, tous les pays balkaniques !, avec deux invariants : fromage ou épinards. Notre meilleur fut à Tirana. - Favas, Grèce, fèves entières en sauce/soupe pour accompagner un plat en général. - Goulasch, pays d'Europe centrale, leurs base dépend du pays mais les invariants : la viande et la sauce tomate. - Salata de Vinete (salade d'aubergine), Roumanie, caviar d'aubergine dont la particularité réside dans la cuisson. Cuite tout entière l'aubergine s'épluche/pêle ensuite plus facilement et réduite en purée. - Hernekeitto, Finlande, soupe de petits-pois (ajout de persillade et d'oignons frais dans l'assiette). Plat servit le jeudi à l'armée, et toujours aujourd'hui à la cantine. - Šaltibarščiai, Lituanie, Soupe de betterave froide lituanienne faite à base de lait fermenté (Kefir). Délicieuse et rafraîchissante. - Kepta duona, Lituanie, pain de seigle frit dans l'huile et assaisonné à l'ail servit avec une sauce fromagère, le plus souvent commandé à l'apéro avec une bière. - Kibinai, Lituanie, Petits feuilletés à la viande ou aux légumes provenant du peuple des kariates ( minorité turque vivant en Lithuanie). - Cepelinai, Lituanie, boulette de pomme de terre fourrée au fromage, champignons ou à la viande et qui est véritablement LE plat traditionnel lituanien. Cepelinai signifie Zeppelin du fait de la ressemblance de la forme de ces boulettes. - Karjalan piirakka ou tarte de Carélie , Finlande, tarte au riz. Et les desserts! - Galaktoboureko, Grèce, tout simplement un savant mélange entre un byrek mais fourré de crème pâtissière et une pâtisserie orientale au miel. Très bon bien que source de cholestérol et de diabète. - Halva, Grèce, sorte de nougat à base de sésame (tahini). - Lukum, tous les pays des Balkans, généralement et les meilleurs sont à la rose. - Korvapuusti, Finlande, petits Roulés à la cannelle et à la cardamome. Et sûrement bien d'autres, mais rien n'égale la pâtisserie française ! Au niveau des breuvages, outre le vin et la bière bien sûr : - Kefir, pays baltiques, rien à voir avec le Kefir français à base d'eau. Contrairement à une eau gazeuse / limonade, celui-ci est fait à base d'une bactérie et de lait. Ce qui produit du lait fermenté plutôt bon. - Raki, Rakia, Rakiu, tous les Balkans, eau de vie à décoller les poumons à base de fruits. Pour la Grèce, le Raki est fait uniquement à partir de raisin. - Ouzo, Grèce, cousin proche du pastis, certains le diluent mais vous n'êtes pas obligés. - Gira ou Kvass, Lituanie et d'autres (Russe), limonade alcoolisée (faible volume, de 2 à 5°) à partir de mie de pain fermentée . Les pays de la Baltique se dégagent quelque peu de la tendance énoncée précédemment. Leur cuisine quotidienne étant beaucoup plus basée sur des principes « healthy » pour les jeunes générations. Ils sont donc très friands des porridges aux baies pour le petit-déjeuner (ils sont d'ailleurs habitués à faire des réserves considérables pour l'hiver en congelant des dizaines de kilos de fraises et myrtilles principalement). De plus, il y a très peu de marchés de plein vent en Finlande, ce qui conduit à des supermarchés très très propres où le sur-emballage est de mise (pouvant aller jusqu'à un emballage cellophane par courgette même bio par exemple...) contrairement à l'Albanie et Monténégro où des petits vendeurs de légumes se concurrençaient tous les 500 mètres dans la rue. Mais ils se dégagent particulièrement aussi sur le plan de l’alcool et de sa consommation. La Lituanie et la Lettonie restent des pays qui encouragent le tourisme alcoolique. L'Estonie devient comparable au niveau de la France depuis quelques années même si le gouvernement en place essaie de rivaliser avec ses voisins du Sud. Quand à la Finlande, ne parlons même pas d’alcool. Sa consommation y a été freinée, notamment parce qu'une cannette coûte minimum 3€ en supermarché… ! Enfin, nous avons pu constater que nous sommes bien les seuls à avoir des habitudes alimentaires aussi cadrées. Nos hôtes étant la plupart du temps habitués à manger plusieurs snacks entre les repas, à ne passer que très peu de temps à table et à quitter cette dernière en engloutissant leur dernière bouchée même si d'autres convives sont encore en train de manger. Le temps des repas ne sont que très rarement des temps d'échanges et de partage. Nous avons également dû nous adapter quant à la régularité des repas. Contre toute attente les pays les plus au Nord mangent très tôt alors même que le soleil ne se couche quasiment pas en été. Ainsi le déjeuner est d'ordinaire entre 11h et midi et le dîner entre 16h et 18h. Voilà pour nos quelques impressions. Nous ne sommes pas Bocuse, mais on a bien rigolé certaines fois. Un peu moins lorsque l'on a dû représenter la gastronomie française et encore moins comme le fromage, le pain (et le rouge), nous manquent !
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07/08/19 #Sappion Luomutila 2/2
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07/08/19 #Sappion Luomutila 1/2 Sur la route de Myrskyla pour une dernière ferme, nous sommes, comme d'habitude, tristes de quitter Frans et Alexandra... Les montagnes russes sentimentales commencent à nous fatiguer! Même si, l'idée de n'avoir plus que 15 jours de vagabondage nous stress un peu. Notre séjour à Sappion Luomutila avait atteint sa vitesse de croisière (Sappion pour le nom de la ferme, Luomutila pour biologique). Entre habitudes de travail et habitudes de détente, nous avons découvert de nouveaux aspects particulièrement intéressants à la ferme. Frans et Alex font partie d'un projet (scientifique) d'implantation de chênes truffiers en Finlande. Ils possèdent ainsi quelques arbres, encore trop jeunes pour produire, dont ils espèrent profiter d'ici quelques années. Nous avons également appris l'existence d'un champignon médicinal, le Chaga. Celui-ci pousse dans le tronc des bouleaux, arbres les plus courants avec les conifères. Cette moisissure serait antioxydante (utilisée contre le cancer par exemple) et bien d'autres vertus. Utilisé dans la médecine chinoise, le Chaga est aussi une base de médicaments très prisée dans l'Europe du Nord et la Russie. En poudre ou en infusion, son goût est très amer et il faut généralement le diluer avec quelque chose de doux. Nos hôtes ont donc commencé à en implanter dans les troncs, parmis les 80-100 hectares de forêt dont ils disposent. Ils ne pourront que les récolter dans plusieurs années. Enfin, encore un autre projet de long terme est dédié à la sylviculture. Comme quasiment tous les finlandais qui disposent de forêt, Frans vend du bois à peu près chaque année. Des arbres communs, mais aussi une espèce bien particulière. Nous en avions déjà entendu parler (et vu) en Estonie, le bouleau de Carélie est un arbre typique de l'Europe du Nord. Faisant référence à une région par le passé Finlandaise et aujourd'hui Russe, ce type de bouleau est présent en Europe du nord et plus densément en Finlande et Russie. Sa particularité réside dans sa robustesse, mais surtout dans la beauté de ses fibres. Très prisé pour l'ébénisterie et la menuiserie, il est vendu au poids et non en volume. Il nécessite un travail considérable de taille et d'ébranchage afin de limiter les nœuds qui diminueraient sa valeur, mais aussi d'entretien de la parcelle pour favoriser sa croissance (70cm de diamètre étant le minimum pour être vendu). Parmi les tâches que nous avons accomplies, nous avons principalement fini la récolte des 8 sortes d'ail tous ensemble, accompagnés d'une amie de nos hôtes. Nous avons ponctué notre temps de repos (principalement dédié à la pêche) par la visite de Savonnlina et Punkaharju, deux petites "villes" paisibles. Ces deux points septentrionaux et les plus à l'est que nous auront visité depuis le début, nous auront fait comprendre à quel point l'aménagement du territoire n'est pas l'apanage des 5 millions de finlandais (plus tournés vers les grandes étendues sauvages). Nous avons passé notre dernière soirée à pêcher le brochet accompagnés de Frans, qui nous a donné beaucoup de conseils. Malgré tout, nous sommes rentrés bredouilles ("broucouilles"). Sûrement en avance par rapport à la France, en un mois, nous avons déjà ramassé deux fois des chanterelles. Ces dernières étaient un peu séchées du fait de la sécheresse inhabituelle pendant laquelle nous sommes arrivés. Le lac a perdu 80cm à 1m de hauteur... Pourtant, après une semaine de météo estivale (première fois depuis notre départ...), les températures ont chuté au point d'atteindre 10-12° en journée et 3° la nuit. Une fraîcheur tout aussi anormale. Dernière boule au ventre avant notre ultime séjour, nous espérons que tout se passera bien!
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29/07/19 #Sappion Luomutila 2/2
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29/07/19 #Sappion Luomutila 1/2
Depuis notre dernier post datant d'une semaine et demie, beaucoup de changements se sont passés. Nous avons notamment dans un premier temps quitté un peu plus tôt que prévu la dernière ferme où le climat ne s'était pas amélioré. Notre seule victoire aura été le dernier soir d'avoir eu la chance de pouvoir traire une chèvre chacun de A à Z, et ce, toujours grâce à notre acolyte breton. Nous avons donc rejoint la capitale estonienne pour passer une dernière soirée en compagnie de notre hôte et maintenant amie chez qui nous avions déjà dormi, qui nous avait concocté un programme un peu spécial : faire une tournée des vieux bars russes de Tallinn desquels elle n'avait jamais osé pousser la porte à cause des nombreuses rumeurs qui circulent autour de ces lieux. Heureusement ou malheureusement, aucun fait extraordinaire ne nous est arrivé, ni règlement de compte, raquet, larcin ou autre cadavre caché derrière des rideaux, mais seulement des lieux bien kitch et bloqués dans les années 90 qui nous aurons permis de passer une soirée bien amusante. Nous avons ensuite passé un week-end plutôt reposant à visiter ce que nous avions manqué dans Tallinn en attendant de traverser la mer baltique pour rejoindre notre dernière destination : la Finlande. Un pays à la surface de la moitié de la France, pour seulement 5 millions d'habitants. C'est ainsi que dimanche dernier, après 2h30 et un ferry plus tard, nous voici arrivés dans le berceau des Moomins et sa capitale Helsinki. Ville qui nous laisse, pour le moment, sur notre faim. Bien que la ville soit très étalée, le centre ancien est minuscule et ne comporte pas énormément de choses à voir. Mais ce ne fut qu'un passage éclair avant de rejoindre notre première ferme finlandaise, et nous visiterons plus amplement la capitale avant de prendre notre avion dans maintenant 3 semaines. Nous sommes donc maintenant près de la petite ville de Juva, à l'est dans la région des lacs (notons que ce pays en comprend environ 188 000) dans la ferme biologique d'Alexandra et Frans accompagnés de leurs deux enfants de 1 et 3 ans. Un autre volontaire allemand était déjà présent depuis 3 semaines et vient de nous quitter. Très sympa, il était ici garçon au pair après avoir eu son bac en poche. Ce couple de trentenaires s'est spécialisé depuis maintenant plus de 3 ans dans l'ail et une espèce protégée de vaches finlandaises en voie d'extinction. Étrange combinaison de prime abord, mais qui à l'air de faire ses preuves. Ainsi, nous avons pu commencer à transformer l'ail en tressant des botes, ou concoctant une marinade après l'avoir pelé, afin d'attendre la récolte qui se fera sans doute dans les jours qui viennent. Nous avons aussi accompagné Alexandra sur un marché, ou encore ramassé des myrtilles et des Saskatoon (baies intéressantes entre le cassis et la myrtille)… Et tout cela dans un cadre des plus idyllique. L’exploitation est entourée de forêt et au bord d'un lac, ce qui nous permet de nous baigner, pêcher (écrevisse ou brochet!) ou encore ,de se faire des balades en barque quasi quotidiennement. Et pour parfaire le stéréotype finlandais, nous chauffons le sauna presque tous les jours. La nouveauté, cette fois, c'est que la cabane est en face du lac, on peut donc se jeter dedans en sortant des vapeurs à 100°. Tout le monde nous avait prévenus concernant les moustiques, mais l'on ne s'attendait pas à ça. Mutants, ils attaquent de toute part à la tombée de la nuit. Mais on ne peut tout de même pas dire que ce soit rebutant tant le lieu est parfait. Pour le reste, la Finlande remplie tous les critères d'un pays d'Europe de l'ouest. Tellement, que la moyenne des prix est (bien) plus haute qu'en France. Cela dépend des produits, mais pour ce qui est des affres du tourisme traditionnel (restaurant, auberge, bar…) le cours de la vie est bien plus élevé (30€ l'auberge pour une nuit, contre 10/12€ jusqu'ici)… L'une des dernières différences avec la vie française réside dans le rythme solaire. Nous nous sommes petit à petit habitués, en remontant au nord, à avoir toujours de la lumière à minuit, et l'aube qui démarre à 3h…! Les rideaux occultants sont nos amis. Pour finir, nos hôtes sont vraiment des plus agréables et ouverts, bien loin du mythe des nordiques introvertis ! Ce qui est sûr, c'est que l'on va avoir du mal à quitter ce petit coin de paradis.
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16/07/19 #Uuri 2/2
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16/07/19 #Uuri ½
Depuis une semaine, nous sommes partis de Murese Talu, la ferme de rêve. Peu avant notre départ, une attaque de loup est survenue, faisant ainsi 6 morts parmi le troupeau. Intéressante situation car nous sommes entrain de voir rejaillir comme chaque saison des articles pro ou anti loup, ours, lynx dans la presse française. Faisant ainsi déraper la question sur la légitimité et l'éthique de l'élevage et sa possible antinomie avec son écosystème. Sans sombrer dans le pour ou contre (qui semble bien compliqué à départager), ce que l'on a constaté, c'est l'importance de la personnalité de l'inspecteur qui vient constater les décès quelques jours après, afin d'instruire le dossier de compensation monétaire (aux alentours de 100€ par brebis). Pouvant refuser de prendre les photos faisant ainsi de la rétention… Dans le même temps, un agneau est né à la traîne du calendrier de la période obstétrique (trop jeune pour vendre, et trop chétif pour survivre pendant l'hiver…). Au final, nous aurons découpé et refendu plus de 12 stères de bois (oui, oui, on s'est amusé aux conversions). Nous avons également embobiné de la laine en pelote, et récolter des fleurs de tilleuls… Mais ce qui nous a vraiment touché, c'est que la veille de notre départ, Karen, Madis et Mirja nous ont organisé une petite soirée. Buritos fait maison, avec une bouteille de rouge et de la bière spécialement acheté en Lettonie (comme tout bon Estonien). Pour être sincère, on a bien versé notre larme de départ… Et on projette éventuellement de revenir à une autre période de l'année.
Notre arrivée dans la nouvelle ferme à donc été difficile… D'autant qu'objectivement, on peut la placer à la fin de notre classement. À tel point, que l'on a écourté notre séjour à une semaine. La maison est un capharnaüm complet… Au-delà du logement, dont on pourrait faire abstraction, c'est l'ambiance et les personnalités des personnes qui sont énervantes et stressantes. Surveillant en permanence, avec un zeste d'autoritarisme, une pincée de sexisme et froids comme des portes de prison ; le tout donne donc une ambiance bien pourrie. Avec des enfants capricieux et désœuvrés, les journées sont longues. Comme par hasard, ces personnes ont un petit teckel bien nerveux (pendant que le voisin a des énormes patous italiens géniaux)… On ne peut même pas tellement expliquer l'exploitation car nous n'avons aucune explication… Alors même que les races des moutons sont spéciales, qu'ils utilisent la laine eux même, et font du fromage… Déception. Fort heureusement, nous ne sommes pas seuls. Adrien, un Breton est présent et est (étonnement) ici pour la deuxième fois. Charpentier de formation, il est bien sympa. À tel point, que c'est seulement lui qui nous aura vaguement appris à traire les biquettes. Pour ce qui est des tâches, au-delà de la traite journalière, nous avons confectionné des bouquets de rameaux de saule jeune comme fourrage cet hiver. Et bien sûr, nous avons participé à l'indémodable bois de chauffe à découper, refendre et stocker (avec une machine de guerre cette fois-ci). Nouveauté aussi, notre hôte est pêcheur, nous avons donc assisté à la pose des filets, sorti et tué les poissons avant de les évider et de les faire cuire.
Ce qui a relevé le niveau de notre séjour, c'est un week-end naturaliste bénévole dans le parc naturel de Lahemaa nous entourant. Organisé par l'énergumène qui nous sert d'hôte, l'événement avait pour mission de détruire le maximum de barrage de castors. Horrible, surprenant, ou irrationnel nous direz vous? Et bien nous aussi, au début, on a mis du temps pour comprendre. Il s'avère que l'ensemble du parc est classé en zone Natura 2000. Il fait donc l'objet d'actions de protection et de conservation de certaines espèces florales et animales de la part de l'Etat mais aussi dans notre cas d'une ONG. Les destructions étaient donc vouées à protéger une moule à perles en voie de disparition à cause des boues et de l'augmentation de la température de l'eau générés par les barrages. La fonction principale utile de ce gros coquillage est la purification de l'eau. Vivant parfois jusqu'à plus de 100 ans, la population a énormément de mal à se reproduire. Nos interrogations sur le sens de cette action (et qui restent sans réponse) se résument à : - l'utilité de la destruction des barrages en sachant que les castors pourront reconstruire leur habitat peu de temps après (bien qu'ils nécessitent toujours de bois frais pour la construction) - l'effet réel et direct de ces destructions sur le taux reproduction des crustacés Au-delà, la présence d'une vingtaine de bénévoles lors de l'événement, nous a permis de nous extraire du climat délétère, et surtout d'enfin partager un sauna public traditionnel.
Une conclusion en demie-teinte donc, car, malgré tout, on apprend beaucoup de choses. Nous avons grande hâte de retourner à Tallinn jeudi, pour passer une soirée avec une hôte couchsurfeuse devenue maintenant amie, et prendre le ferry pour Helsinki dimanche.
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15/07/19 #Uuri Estonie
Dernière ferme estonienne. Loin de la mauvaise ambiance, les biquettes nous remontent le moral.
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15/07/19 Souvenir mélancolique de notre dernier soir à Murese Talu
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08/07/19 #Raassilla
Naissance impromptue.
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07/07/19 #Raassilla
Retour à la bergerie.
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06/07/19 #Raassilla
Journée pluvieuse.
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04/07/19 #Raassilla 2/2
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