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Nouvelle réglementation auto-entrepreneur
Depuis le 20/06/2014, les artisans ou les auto-entrepreneurs exerçant une activité artisanale, pour lesquels une assurance professionnelle est obligatoire, doivent dorénavant mentionner sur leurs bons de commande, devis et factures. - L’assurance souscrite au titre de leur activité, - Les coordonnées de l’assureur ou du garant, - La couverture géographique du contrat ou de la garantie.
A compter du 1er janvier 2015, il sera également obligatoire de mentionner sur le numéro d'inscription au Registre des Métiers et/ou Registre du Commerce et des Sociétés.
Le logiciel Instant-Gestion ae Premium prend d'ores et déjà en compte cette nouvelle réglementation.
Télécharger gratuitement Instant-Gestion ae
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PayPal & Déclaration de Chiffre d'affaires
Nombreux sont les auto-entrepreneurs qui se posent la question lors de ventes sur internet avec règlement PayPal de ce qu'ils doivent retenir comme montant de Chiffre d'Affaires pour leur déclaration.
Le prix de vente ?
Le prix de vente moins le montant de la commission PayPal ?
A ce sujet, l'URSSAF précise que l'auto-entrepreneur doit déclarer ce qu'il facture (ex votre client vous règle 50 € via PAYPAL, vous devez déclarer 50 € et ce, même si réellement, vous toucherez moins une fois la commission PayPal prélevée).
D'autre part, un compte PayPal est considéré comme un compte bancaire à part entière, PayPal étant une banque établie au Grand Duché du Luxembourg, sa commission est une charge de structure pour l'auto-entrepreneur donc non déductible. (Une des règles de base en auto-entreprise est que l'on ne peut pas déduire quelque charge que ce soit).
Pour conclure, votre Chiffre d'Affaires correspond aux sommes facturées. Dans votre livre de recettes, vous aurez le montant facturé et payé par le client, et dans le livre de dépenses vous consignerez les commissions prélevées par PayPal, cela entrera dans le calcul de votre marge.
Article du blog instant-gestion.fr
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Auto-Entrepreneurs - Nouveaux taux de cotisations sociales 2014
Lors de la dernière newsletter datée du 1er janvier 2014, il a été évoqué les changements pour les auto-entrepreneurs en cette nouvelle année (nouveaux plafonds de Chiffre d'Affaire), cela était sans compter le décret N°2013-1290 du 27 décembre 2013 et paru au journal officlel le 31 décembre 2013 pour une mise en application au 1er janvier 2014
Les nouveaux taux sont :
Activité de vente de commerce ou de fourniture de logement : 14.10% en remplacement de 14.00%,
Activité libérale : 23.30% en remplacement de 21.30%. A noter que ce taux passera à 25.20% au 1er janvier 2015,
Auto-entrepreneurs dans les DOM - St Martin ou St Barthélemy, le taux pour les activités libérales est désormais de 15.60% en lieu et place de 14.20%,
ACCRE : Les taux de l'ACCRE augmentent mécaniquement puisque basé sur le taux plein
Cette augmentation des taux de cotisations réalisée en catimini et sans concertation aucune avec les instances représentatives est absolument honteuse, et contre-productive dans la situation de crise dans laquelle se trouve le pays et vient casser la dynamique entrevue avec le rapport Grandguillaume sur entrepreneuriat individuel. La Fédération des Auto-Entrepreneurs prépare actuellement un communiqué de presse relatif à ce que nous pourrions aisément appeler un "coup de poignard dans le dos".
N'hésitez pas à commenter cet article en faisant part de vos réactions.
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Rapport Grandguillaume - Décryptage
17 décembre 2013, Le député de la Côte d'Or Laurent Grandguillaume remet son rapport sur l'harmonisation et la simplification du statut d'entrepreneur individuel. Ce rapport fait l'objet de 27 recommandations. A travers ce billet, je vous propose de vous présenter les mesures phares, ainsi qu'un décryptage de ce rapport et de ses effets sur nos auto-entreprises.
Mesures impactants les auto-entreprises
Abandon de l'abaissement des seuils et de la limitation dans le temps préconisés par Sylvia Pinel, abandon au profit d'un parcours de croissance via une incitation fiscale dès lors que l'entrepreneur au régime forfaitaire aura atteint un certain seuil de CA (évoqué CA 50K€ pour les biens et CA de 20K€ pour les services soit 65% des plafonds).
Un contrôle des qualifications (activités réglementées) de l'entrepreneur dès son inscription (justifications des diplômes),
La disparition de l'option "prélèvement libératoire", remplacée par l’option « acompte sur l’IR » (prélèvement à la source sans notion de seuil). L'impôt serait ensuite ajusté une fois les revenus du foyer fiscal connus.
Remplacement de la CFE (Contribution Foncière des Entreprises), par la CET (Contribution Economique Territoriale), cette CET serait calculée sur la base d'un taux identique pour chaque entrepreneur et fonction du CA. Aucun taux n'a été évoqué pour la CFE, la FEDae préconise 1.8% du CA.
Harmonisation de la CFP (Contribution à la Formation Professionnelle), tous les entrepreneurs (réel et forfaitaire) seraient soumis à la même cotisation proportionnelle au revenu et plafonnée. Cela engendre un changement pour les AE soumis à différents taux variant de 0.1% à 0.3% du CA. A ce jour la commission n’a pas indiqué quel taux pourrait être appliqué.
Les autres recommandations
Proposer uniquement deux régimes fiscaux et sociaux aux entrepreneurs : une régime réel et une régime simplifié (forfaitaire). Deux régimes fiscaux et sociaux basés sur la modernité de ce qui a fait le succès de l'auto-entreprise,
Détecter et prospecter les entrepreneurs au régime simplifié dont le niveau d’activité les rapprochent du régime réel pour leur proposer un accompagnement personnalisé. Dans le même esprit que l'incitation au parcours de croissance, il s'agit d'accompagner, et non d'imposer,. A travers ce rapport il semblerait que nos politiques aient compris qu'une croissance se génère mais ne se décrète pas.
Conclusion
Ce rapport représente une avancée significative et propose une réforme ambitieuse de l'entrepreneuriat en France. Les limitations (seuils et temporelles) telles que présentées par Sylvia Pinel ne sont aujourd'hui plus d'actualités et un consensus semble se faire autour de ce projet. Le seul point d'achoppement de ce rapport concerne le SPI. Comme mentionné par Grégoire Leclercq (Président de la FEDae), le risque serait que cette obligation mette un frein à la création d'entreprise.
Ce rapport est désormais entre les mains de Sylvia PINEL & Fleur PELLERIN qui espérons-le sauront en faire bon usage. L'expérience nous invite à rester prudents et à rester mobilisés tous auto-entrepreneurs que nous sommes.
Télécharger le rapport de la commission Grandguillaume
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Jean Desprès - Lettre ouverte à François Hollande
"Monsieur Le Président, Actuellement psychologue auto-entrepreneur, sous ce régime qui me convient bien depuis 4 ans, j'ai la mauvaise surprise d'apprendre que vous souhaitez limiter ce statut. Ceci est une GRAVE ERREUR, et je vais vous expliquer pourquoi très simplement: 1- La liberté fait partie de la devise de la république, ce qui comprend la liberté d'entreprendre ou de ne pas le faire: contraindre quelqu'un à changer de statut alors qu'il ne le veut pas, c'est OTER A LA PERSONNE SA LIBERTE D'ENTREPRENDRE. 2- Pour mon cas personnel, et je ne suis pas le seul, je gagne ma vie de cette manière et je ne serai pas....
Lire la lettre complète
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Passion Plume - Lettre ouverte à Sylvia PINEL
Chère Madame,
C’est en tant que femme et mère auto-entrepreneur que je m’adresse à vous aujourd’hui.
Comme beaucoup d’autres mamans auto-entrepreneurs, j’ai beaucoup de difficulté à comprendre votre acharnement à détruire ce statut qui nous est si précieux. Qui a permis à beaucoup de mères de recréer un lien social, de retrouver une identité professionnelle, d’atteindre un équilibre familial.
Pourquoi souhaitez-vous à tout prix le limiter à deux ans, en contradiction avec les recommandations du rapport de l’IGAS ? A quoi sert-il de commander des rapports coûteux pour ne pas en tenir compte ?
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Carole Marchal - "Le Clavier Bleu" rouge de colère - Témoignage
Par Nicolas Cordier - Instant-Gestion & Carole Marchal - Le Clavier Bleu

La création de mon entreprise est venue d'une envie d’être indépendante, d’évoluer autrement que via un statut de salarié. Mais créer une entreprise ne m’a jamais intéressé car trop d’inconnues comme la gestion ou la comptabilité, trop de risques financiers à mon goût, « trop compliqué » pour moi.
Le statut auto-entrepreneur est apparu à une période où je m’ennuyais dans mon poste de salarié. Une comptabilité simplifiée propre au statut AE m’a plu, aucun risque financier (pas de chiffre d’affaires, pas de charge : c’est rassurant), un pourcentage clair et connu sur le chiffre d’affaires à payer 23,7% de charges sociales (21.6%) et fiscales (1.7%) – au moins je sais ce que j’ai à payer, pas de mauvaise surprise. Pas de limite dans le temps.
Sur le projet de réforme gouvernemental Carole Marchal le définit comme générateur en premier lieu d'une grosse déprime associée à de la colère
Je ne sais pas si je ferme purement et simplement mon activité indépendante ou si je bascule vers un autre statut. La 1ère envie c’est de tout arrêter et aller pointer au Pôle Emploi pour mettre le gouvernement face à ses inepties et leur compliquer un peu plus la tâche. Les entreprises ont besoin de secrétaire freelance mais leurs finances ne permettent pas toujours (pas souvent) d’y faire appel. J’ai donc après 4 ans d’existence un CA moyen, bien en dessous des 32 600 € à ne pas dépasser sous le statut auto-entrepreneur (c’est mon activité unique et principale). Changer de statut va impliquer beaucoup plus de charges. Difficile d’augmenter les prix car les clients sont déjà très ric rac. Si l’état veut ponctionner un maximum les AE, autant tout arrêter et rejoindre les rangs du chômage – c’est bien ce qu’ils veulent au final.
Merci Carole pour ce témoignage, en effet, bien mauvais calcul de la part Sylvia Pinel. L'IGF et l'Igas l'ont dit, les économistes le disent, il ne faut pas LIMITER DANS LE TEMPS LE REGIME DE L'AUTO-ENTREPRISE. Il est en effet illusoire de croire que chaque auto-entrepreneur en activité principale basculera dans le régime réel. Conserver cette position Mme PINEL relève soit d'incompétence voir d'infigence, soit du choix de privilégier un corporatisme au détriment de l'intérêt général. Dans les deux cas, vous n'avez pas votre place comme ministre de la république.
Retrouvez Carole Marchal sur www.clavier-bleu.fr
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Sylvia PINEL dresse le bilan d'une année au ministère du tourisme, de l'artisanat et du commerce - Liste à la Prévert ...
Par Nicolas Cordier - Instant-Gestion
A travers ce bilan Sylvia PINEL confirme sa volonté de réformer le régime de l'auto-entreprise :
Deux des erreurs majeures de Sylvia PINEL sont :
Penser qu'il n'existe que 2 catégories d'auto-entrepreneurs alors qu'une majorité d'AE en activité principale n'ambitionnent pas de créer une structure permettant de générer plus d'emploi que le leur, pour des raisons de choix de vie, mais également économique, avec une entreprise par forcément viable dans le régime réel,
Penser que toutes les auto-entreprises en activité principale peuvent du fait d'un accompagnement renforcé basculer vers le régime réel. Le croire est illusoire. Le mettre en oeuvre serait faire preuve d'incompétence.
Réjouissons-nous cependant d'une chose, Sylvia PINEL ne parle plus de concurrence déloyale mais de distorsion de concurrence. Après la correction d'hier apportée sur son affirmation du 23.05 "Rendre obligatoire l'inscription au RM pour les auto-entreprises" (disposition qui existe déjà, cf. édito),Sylvia PINEL aurait-elle pris le temps de lire le rapport de l'IGF et l'IGAS ?
Si tel est le cas, nous sommes en droit de penser qu'elle devrait arriver prochainement à la recommandation #10 qui stipule qu'il ne faut pas limiter le régime dans le temps.
Cela pourrait faire l'objet d'un autre article mais je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager les mesures de Sylvia PINEL pour le bâtiment
Pour le bâtiment, dans la prolongation du plan d’investissement sur le logement présenté par le président de la République en mars dernier, nous présenterons des mesures d’ici l’été sur le financement des entreprises confrontées à une chute d’activité, la lutte contre la concurrence déloyale, la simplification des démarches administratives et l’anticipation des chantiers d’avenir comme la rénovation thermique des logements.
Avec 1 million de chômeurs supplémentaires, l'appauvrissement des plus précaires, des retraités et des étudiants, croyez-vous vraiment que le batiment ira mieux ? Que les Français auront les moyens financiers de faire construire, de rénover leur logement ?
Conclusion : D'un côté on casse des entreprises, la France est le seul pays au monde légalisant la fermeture de masse d'entreprises par l'état, et de l'autre l'état finance à coups de milliards un secteur qui s'il ne va pas bien aujourd'hui, n'ira pas mieux demain avec une telle politique, politique privilégiant les intérêts corporatiste à l'intérêt général.
Lire le bilan complet
By Nicolas Cordier - Instant-Gestion
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Edito en forme de coup de gueule de la newsletter #5
Par Nicolas Cordier - Instant-Gestion
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Edito #5
D'autre part, l'argumentaire soulevé par Sylvia PINEL tend à démontrer d'une part que sa connaissance du régime de l'auto-entreprise n'a d'égal que son incompétence, comment peut-on aujourd'hui encore parler de concurrence déloyale alors que le rapport de l'IGF & l'IGAS a apporté la preuve que cette terminologie n'était d'une part pas adaptée, et qu'au contraire les auto-entrepreneurs étaient complémentaires des artisans notamment dans le bâtiment ?
Comment peut-on également affirmer qu'il conviendrait d'instituer à la charge des auto-entrepreneurs "des obligations de déclaration de qualification et d'assurance pour renforcer la transparence et l'information dues aux clients" ? Tenir de tels propos démontre le niveau d'ignorance de la ministre et de ses conseillers, en effet, ce n'est pas le statut de l'entreprise qui détermine vos obligations de qualification et d'assurance mais la loi, les auto-entrepreneurs sont de fait soumis à ces règles. Parce qu'en France, nos gouvernements (de droite ou de gauche) privilégient le corporatisme à l'intérêt général, nous devons nous auto-entrepreneurs nous fédérer et faire entendre notre voix, Vous souhaitez participer, envoyer vos témoignages en répondant à ces deux questions sur l'adresse [email protected] :
Quels sont les éléments qui vont ont fait choisir le régime de l'auto-entreprise ?
Une présentation de votre auto-entreprise et de son activité
Qu'implique à votre niveau la limitation du statut telle qu'annoncée par Sylvia PINEL ?
Vos témoignages seront relayés sur le blog http://blog.gestion-facturation.fr ainsi que sur les réseaux sociaux tels Facebook et Twitter.
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Stephen Bellaches - Shiatsu Et Détente - Laissez-nous travailler !!

Fin 2011 dans le cadre d'une possible reconversion professionnelle, je choisis le statut d'auto-entrepreneur qui permet une gestion administrative simplifiée avec des contraintes certes, mais moins importante que le régime réel.
Qu'implique à votre niveau la limitation du statut telle qu'annoncée par Sylvia PINEL ?
Shiatsu et Détente est une entreprise spécialisée dans le domaine de la Santé - Relaxation, je propose principalement du Shiatsu en tant que praticien certifié. La limitation du régime impliquera la fin de ma société, les autres formes juridiques n'étant pas adaptée puisque trop contraignantes et couteuses.
Merci Stéphen BELLACHES pour ce témoignage. Vous êtes sur Lyon, auto-entrepreneurs ou non, vous avez besoin de vous relaxer contactez Stephen Bellaches par internet ou mail.
Site internet : www.shiatsuetdetente.com
Contact : [email protected]

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Marie - Ecrivain - Tranche de vie d'auto-entrepreneur
Par Nicolas Cordier - Instant-Gestion & Marie écrivain public

Découvrez à travers 2 questions l'histoire de Marie, qui réalise des activités de correction de texte, réécriture, rédaction pour particuliers (écrivains, étudiants) et professionnels (éditeurs, imprimeurs, agences de communication, sociétés diverses).
Quels sont les éléments qui vont ont fait choisir le régime de l'auto-entreprise ?
J’étais alors acculée, je me trouvais dos au mur et sans soutien de quiconque. Il me fallait accepter de partir dans ces conditions ou continuer à subir la lente dégradation de mon poste, le mépris de mes compagnons de travail qui avaient le « trouillomètre » à zéro et dont j’aurais plutôt attendu un peu de solidarité (je dis « compagnons » car, d’un point de vue strictement étymologique, on ne peut dire « collègues » dans ce cas, le terme et les agissements individualistes étant contradictoires !). Je devais aussi continuer à prendre ma voiture chaque matin et à parcourir 40 km de route de campagne pour m’enfermer dans un bureau où je n’étais plus d’aucune utilité ! Ce n’est pas mon genre de rester les bras croisés… À terme, je risquais d’y laisser au mieux ma santé mentale, au pire ma peau. Je menais seule, depuis sept ans, un combat pour sauvegarder mon emploi, combat que pourtant je savais vain. J’ai contacté un syndicat professionnel. Cela n’a rien donné sinon des conseils de « résistance » que je ne pouvais plus mettre en pratique. L’Inspection du travail, contactée bien auparavant, n’a pas bougé le petit doigt et s’est contentée elle aussi de me dire de « résister » (or, ma résistance en solitaire arrivait à son terme). Par la suite, mon employeur a dû demander son accord pour la « rupture conventionnelle »… accord qu’elle a donné sans discussion !
À cette époque, je me battais aussi contre le cancer de mon mari, contre mon mari lui-même qui freinait des quatre fers pour ne pas aller se faire soigner, contre ses médecins qui ne voulaient pas que je « fasse ma médecine » sur Internet et que je leur pose trop de questions… Je me battais aussi bec et ongles contre une directrice d’ESAT qui avait pris ma fille pour souffre-douleur.
En outre, je n’avais pu, en quelque trente ans de carrière, comme bien des salariés de ma génération, bénéficier d’une formation continue. Je ne connaissais donc aucun autre métier que celui qui était le mien où, je tiens à le préciser, il n’y a pas d’artisans à concurrencer. J’ai atterri au Pôle emploi où, trop vieille, osons les mots, j’ai été abandonnée à mon sort… Je savais déjà que je ne pouvais pas compter sur quelque aide que ce fût de la part de ces personnes, dotées de bonne volonté, mais démunies d’outils efficaces dans la pratique. J’ai cherché un emploi, sans succès. J’ai demandé des formations, mais au Pôle emploi, vu mon grand âge et ma formation universitaire, on m’a presque ri au nez.
Professionnelle aguerrie, rigoureuse et consciencieuse, je connaissais mon boulot sur le bout des doigts, je l’avais même enseigné par le passé. De toute façon, j’aimais trop ce métier. Lui et moi formions un « vieux couple » ; j’étais trop en symbiose avec lui et depuis trop longtemps pour divorcer et, à cinquante-trois ans, en apprendre et en exercer un autre. Pour quoi faire ? Obtenir un diplôme de plus et, face à un employeur potentiel, me voir préférer une « gamine » mieux roulée que moi ou un « grand adolescent » boutonneux aux dents longues ? Apprendre autre chose signifiait aussi lutter de nouveau, seule, encore et toujours seule. Or, j’étais lasse de sans cesse fourbir mes armes et de me battre contre des moulins à vent. Rien ne me tentait et aucun emploi sérieux ne s’ouvrait à moi. Mes confrères salariés travaillent presque tous en région parisienne où, hélas, l’essentiel de notre tâche se trouve... Pour ma part, j’étais obligée, pour de lourdes raisons familiales, de rester dans ma région reculée et oubliée des dieux. Je ne pouvais rien faire d’autre. J’étais bel et bien coincée, comme cernée de toutes parts par un ennemi aussi puissant qu’invisible. De plus, des problèmes de santé (cancer de mon époux, diabète pour moi), la présence d’une enfant handicapée à mon domicile et d’autres soucis venant avec l’âge se liguaient de plus en plus contre moi, au fil des années, constituant un frein à une embauche.
Grâce à ce statut, je pouvais donc « me mettre à mon compte » rapidement, sans trop me casser la tête en paperasses et tracasseries diverses pour lesquelles le temps, la volonté, le savoir et l’énergie me manquaient. En outre, en créant une AE, j’avais le sentiment de ne pas être inutile et, surtout, de ne pas représenter un poids pour la société. C’est important, notamment dans une société qui considère les « seniors » comme des poids morts, des rebuts du monde du travail, tout juste bons à attendre une maigre retraite dont l’échéance se voit cependant, de manière fort paradoxale, de plus en plus reculée… Entre nous soit dit : ils vont vivre de quoi les « vieux » et futurs « vieux » en attendant leurs hypothétiques 60… 61… 62… 65… 70 ans ?
Ma motivation essentielle restait tout de même que j’aimais trop mon métier. Je l’exerçais avec trop de plaisir pour seulement envisager de faire autre chose. Après plus de trente ans d’expérience, il me restait à me morfondre au Pôle emploi et à rechercher les maigres hypothétiques tâches que l’on aurait bien voulu me confier de temps à autre... Pendant ce temps-là, des personnes sans formation et sans expérience, voire sans véritables savoirs et savoir-faire professionnels, grâce au statut d’AE justement, se lançaient tout de go dans l’exercice périlleux de ma profession, risquant de ternir l’image de celle-ci et celle de ma « corporation » tout entière. Cette idée m’était et m’est encore insupportable.
Au début de mon activité, et pendant deux ans, Pôle emploi m’a versé des compléments mensuels, de moins en moins importants au fur et à mesure que je faisais connaître et apprécier mes services. Depuis le mois d’octobre dernier, je n’ai rien coûté à personne et je gagne ma vie assez correctement, même si, pour ce faire, je dédie encore trop d’heures à la prospection et à l’activité comptable et que j’ai beaucoup de frais non déductibles de mon CA à payer (électricité, achat et entretien du matériel informatique, téléphone, frais postaux, frais publicitaires) en plus de mes 26,60 % de charges.
Mon époux a une maigre retraite. Je n’ai pas l’intention et je ne l’ai jamais eue, de vivre des revenus de mon conjoint, je ne saurais me regarder dans la glace si cela devait être.
Aucun système ne saurait être une panacée. Il y a donc des éléments qui me gênent dans ce statut et des choses qui sont perfectibles, certes : le fait de ne pouvoir déduire mes frais professionnels, parfois lourds, de mon CA par exemple. C’est une chose que les artisans et autres professionnels libéraux peuvent, eux, se permettre. En outre, ma protection santé est faible puisque je n’ai pas trouvé de complémentaire en cas d’arrêt maladie. En travaillant de douze à seize heures par jour, le samedi, le dimanche et les jours fériés et parfois davantage, je peux arriver à un revenu net mensuel de 1 200 à 2 000 euros ; la belle affaire ! Je défie quelque artisan que ce soit d’en faire autant pour si peu ! Pour me permettre de « voir venir », à 56 ans, je travaille souvent sept jours sur sept, souvent de 7 heures du matin à 22 ou 23 heures (au minimum), presque sans pause. L’AE peut se révéler, c’est vrai, un véritable sous-prolétariat doublé d’une sacrée dose de stakhanovisme. C’est pourquoi, à terme, je compte bien camper sur mes positions et refuser certains « clients » trop irrespectueux, méprisants même et ne garder que ceux qui acceptent mon prix et mon délai.
Vu ce rythme de vie et de travail effréné et épuisant, je n’ai pas l’impression de voler qui que ce soit, sinon moi-même. Je n’ai pas non plus la sensation de léser ou de blesser quiconque, sinon ma propre personne. Quand on a, qui plus est, des pathologies lourdes, cela équivaut à prendre des risques inconsidérés pour simplement rester en vie !
Par ailleurs, je ne sais toujours pas, au bout de trois ans, le ridicule nombre de « points » de retraite (si tant est que j’y arrive) que me rapportera tout ce travail…
Compte tenu de la polémique qui a été soulevée et des conséquences qui en découlent aujourd’hui, je ne résiste pas à l’envie de signaler que tout récemment j’ai dû faire carreler ma salle de bains. J’ai donc fait appel à plusieurs artisans locaux (faute d’avoir trouvé des auto-entrepreneurs que j’ai cherchés en vain). Les devis se sont montés, pour le plus cher, à rien moins que 57 euros TTC le mètre carré ! Il y a deux ans, un « jardinier-paysagiste » m’a demandé 60 euros pour une heure et demie de mauvais travail (coupe d’herbe au cours de laquelle il a confondu herbe et arbustes et a fait de trop nombreuses pauses !). Je ne vois pas de quoi les artisans se plaignent s’ils appliquent ces tarifs ! Quant à moi, je facture de 18 à 20 euros l’heure (brut) au maximum pour du bon travail, fait avec mes yeux et mon cerveau, et encore, certains osent me dire que c’est cher !
Pour info et pour l’anecdote, deux desdits artisans carreleurs m’ont proposé d’intervenir « au noir »… L’un d’entre eux m’a carrément fait cette « suggestion » par courriel ! Où il y a de la gêne…
Qu'implique à votre niveau la limitation du statut telle qu'annoncée par Sylvia PINEL ?
À moins de passer par la case groupement de professionnels que certains suggèrent, il ne m’est pas possible d’envisager le passage en micro-entreprise, en EURL, etc., notamment avec toutes les charges qu’il y a à payer et, plus encore que cela, le travail et le casse-tête supplémentaires que cela implique. Je ne peux pas me dédier à ce genre d’occupation trop chronophage. Je ne travaille pas dans le « bâtiment » et je ne suis pas non plus à la tête d’un atelier de réparation automobile. Dans une profession où il convient d’être perfectionniste, où l’on remet sans cesse l’ouvrage sur le métier sans sourciller, voire sans se faire payer, on travaille beaucoup, mais pour un revenu souvent faible. Pour pouvoir permettre à la plupart d’entre nous d’envisager un changement de statut lourd de conséquences financières, il faudrait fortement relever nos tarifs moyens, ce que notre clientèle ne verrait pas d’un bon œil. Cela nous permettrait de régler des interventions extérieures (celle d’une secrétaire et celle d’un comptable par exemple). Or, dans une guéguerre fratricide pour obtenir des marchés, nos tarifs ont trop été tirés vers le bas ces dernières années, nous n’avons pas les moyens d’avoir recours à d’autres professionnels pour nous soulager des tâches administratives par exemple. La guerre des prix, au détriment de la qualité du travail parfois, est hélas l’une des fâcheuses conséquences de la possibilité de créer une entreprise sans montrer patte blanche (diplômes, références, expérience), seul point sur lequel je serais plus ou moins d’accord avec la ministre…
Alors quoi ? Salariat ? Impossible en province, personne n’embauche. Travail au noir ? Trop malhonnête et dangereux. Vie dans la misère ? Probablement si ce gouvernement prétendument de gauche persiste à mépriser son électorat. Portage salarial ? Je ne veux pas engraisser les autres par mon travail. Pôle emploi à durée indéterminée ? Il ne saurait en être question. Aggravation probable des pathologies préexistantes faute de pouvoir continuer à payer ma mutuelle ? Probablement. Dépression, sentiment de lourde inutilité sociale, vide intellectuel, RSA, CMU « e tutti quanti » ? Je préfère ne pas y penser, je ne le supporterais pas.
Fille du peuple, j’ai milité et participé aux luttes, je le referais s’il le fallait. Je suis une électrice de gauche, depuis toujours, je ne m’en cache pas. Cela ne m’empêche pas d’être fortement en désaccord avec le gouvernement sur ce projet. Je resterai une femme de gauche, d’une gauche « normale », pas comme ça, pas pour ce type de gouvernement qui semble se moquer de son propre électorat et se soumettre aux diktats du monde de la finance et à ceux du tout-puissant « progermanisme » ambiant qui fait fureur.
La trop zélée ministre en question, vu notamment son jeune âge et sa relative inexpérience du terrain, n’a probablement pas eu toutes les cartes en main ou, si elle les a eues, n’a pas pu ou voulu en tenir compte. Du haut de sa « gauche caviar », qui n’est, je me répète, absolument pas la mienne, elle semble subir la pression des lobbies professionnels, ceux du monde de la finance et en oublier les engagements électoraux – et surtout moraux – de son candidat devenu président.
Si le gouvernement entérine sa proposition, au mieux nous nous retrouverons à terme avec une kyrielle de minuscules AE sans le sou, créées pour durer juste deux ans, puis mourir et envoyer des gens sans couverture sociale à la rue. Faisons un calcul : 15 000 euros par an, cela équivaut, toutes charges déduites et tous frais payés, à guère plus qu’un demi-SMIC mensuel, presque sans assurance sociale, sans couverture chômage surtout… En s’en prenant aux petits, encore une fois, nos gouvernants vont aboutir à une catastrophe économique de plus, mais peut-être s’en lavent-ils les mains puisque ces nouveaux chômeurs non indemnisés n’apparaîtront pas alors dans les statistiques officielles… Non contente de détruire un système et de réduire d’honnêtes petits travailleurs au chômage sans indemnisation et à la misère, cette mesure (fort peu mesurée ma foi) priverait en outre l’État et la Nation d’une source de revenus fiscaux non négligeable.
A priori, c’est Matignon qui tranchera. Il nous reste donc à espérer que le Premier ministre saura faire preuve de la clairvoyance, de la sagesse et du respect d’autrui qui siéent à un homme de son âge et de son expérience.
Merci Marie pour votre témoignage, cette tranche de vie, et au delà de l'aspect purement économique de la destruction du régime de l'auto-entreprise, la fin de celui-ci serait socialement parlant un ravage.
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Grandeur et servitudes de l'entrepreneur - Témoignage de Jean-Marie DOUAU
Merci Jean-Marie pour ce témoignage, vous pointez du doigt les insuffisances de l'administration, leur méconnaissance d'un régime par ailleurs plébiscité par nos compatriotes qui font qu'aujourd'hui vous êtes au régime réel alors que cela apparaît somme toute trop tôt pour le développement de votre entreprise.
Plutôt que de supprimer le régime de l'auto-entrepreneur, formons les auto-entrepreneurs de manière à leur fournir tous les éléments leur permettant de se développer sereinement. Les auto-entrepreneurs ne cotisent-ils pas à la C.F.P. (contribution à la Formation Professionnelle) ?
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Lydia REBEYROTTE - Télésecretaire - Témoignage d'auto-entrepreneur
Télésecrétaire en auto-entreprise pour particuliers et chefs d'entreprise, cela concerne le secrétariat simple, courrier, devis, factures, frappe au kilomètre mais aussi, l'envoi et la réception de fax, photocopie, reliure, plastification, calendrier personnalisé, sous main, set de table .....
J'ai choisi ce statut au départ voulant en faire mon activité principale et pour ne pas payer de charges s'il n'y avait pas de rentrer d'argent. Comme je ne peux pas prendre de salaire depuis 2 ans 1/2 j'ai une deuxième activité à côté.
Si le statut doit changer et être limité à 2 ans, étant donné que ça va faire 4 ans que je me suis inscrite auto entrepreneur, je sais pas ce que je vais devenir. Si je dois changer et payer des charges même sans recettes je vais être obliger d'arrêter et j'en serais bien désolée, car j'aime ce que je fais et espère toujours de pouvoir arriver à le développer un peu plus
Merci Lydia pour votre témoignage, vous nous faites remarquez à juste titre quid des auto-entrepreneurs déjà en activité et ayant dépassés le plafond de deux ans ?
Retrouvez Lydia REYBEROTTE via son blog
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Jean Sébastien DUMARCHAT - Animateur radio - Témoignage d'auto-entrepreneur
Animateur radio, je vends ma voix à toutes les radios de France, être auto-entrepreneur me permets d'exercer mon métier en freelance de chez moi et et pour raison familiale (résidence alternée).
La limitation du régime du statut de l'auto-entreprise impliquerai la fermeture et pôle emploi en ce qui me concerne.
Merci Jean-Sébastien pour votre témoignage, à travers celui-ci et ce que vous présentez, il me semble que le gouvernement et Mme PINEL en particulier n'a pas pris la mesure des effets négatifs et immédiats que pourraient avoir la limitation du régime.
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Cottage et Patine - Témoignage d'auto-entrepreneur

Si le statut change le fait de plafonner le chiffre pour l'activité complémentaire à 15.000 euros cela remet tout en question pour moi car je ne pourrai pas passer à temps partiel et compenser au moins la perte de salaire de ma casquette salariée.
D'autre part, si vous n'avez que des presta de services sans produit ni matériel cela pourrait encore aller mais quand vous acheter de la matière première les 15.000 euros s'amenuisent.
Le gouvernement n'a rien compris...
Merci Christel GEORGES pour ce témoignage vous faites effectivement partie de ces auto-entrepreneurs qui trouvent un équilibre de vie à travers l'auto-entreprise. Retrouvez Cottage & Patine sur internet ou via son blog
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Billet d'Olivier-Benoit Garand sur la mort annoncée par Sylvia Pinel du statut de l'AE et de ses conséquences
Il est de ces moments ingrats ou les péripéties de salons repassent des plats, toujours plus rassis. Lorsque la Ministre Sylvia Pinel affirme qu'il conviendrait d'instituer à la la charge des auto-entrepreneurs "des obligations de déclaration de qualification et d’assurance pour renforcer la tra.. Lire la suite du billet d'Olivier-Benoit Garand
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Interview Virginie Bourquin - Passion Plume

Le nom "Passion Plume" évoque les métiers de l'écrit, vaste sujet s'il en est, s'agit-il de proposer des prestations de secrétariat, d'écrivain public ou de tout autre chose?
Passion Plume propose effectivement des prestations de secrétaire indépendante, d’écrivain public, de secrétaire privée, de correction de n'importe quel type de document. Le spectre couvert par Passion Plume concerne tout ce qui à rapport à l'écrit et au secrétariat au sens large.
Passion Plume peut aussi bien s’occuper de la gestion administrative et commerciale d’une PME sur site, que corriger une thèse d’étudiant à distance, organiser les vacances d’une famille, ou aider une personne âgée ou handicapée à s’y retrouver dans sa « paperasse ». C’est la variété des tâches et la diversité des profils de mes clients qui font mon bonheur.
Pourquoi avoir créé Passion Plume, quel en a été l'élément déclencheur ?
J’étais en poste depuis 5 ans, j’avais une expérience de 9 ans, et la routine commençait à pointer son nez. Quand on m'a parlé de licenciement économique, j’y ai vu une opportunité. Après un bilan de compétences et beaucoup de réflexion, je me suis aperçue qu'il me fallait un métier qui soit tous les jours différent et qui puisse s’accorder avec ma vie de famille.
Mais avais-je les épaules pour devenir « chef d’entreprise » ? Après un deuxième enfant et un déménagement, et avec le soutien de mon compagnon, j’ai enfin pris mon courage à deux mains. Le statut d’auto-entrepreneur était là, m’attendait. Peu d’investissement de départ à prévoir, un petit pécule personnel : l’AE me permettait de me lancer avec un risque limité. Il fallait surtout que je fasse confiance à mon expérience, à mes solides connaissances en français, en informatique, à ma rigueur, à tout ce qui faisait de moi une super assistante salariée, avec le challenge supplémentaire d’être mon propre boss !
Passion Plume est officiellement née le 1ier février 2012 et depuis, je me régale ! Je rencontre des personnes épatantes, j’apprends la communication, le marketing, la compta… Il y a beaucoup d’entraide avec les consoeurs et l’isolement que je redoutais n’existe pas vraiment. J’ai encore tant de pistes à explorer pour développer Passion Plume, tant de choses à découvrir et à apprendre
Sylvia Pinel a annoncé une possible limitation du régime de l'auto-entreprise entre 1 an et 5 ans, quelle incidence cela aurait-il sur votre activité ?
Avant d'évoquer mon cas personnel, je pense que c’est une aberration qui sera très difficile à mettre en place, et qui plus est, fera perdre beaucoup d’argent à l’Etat. Pourquoi serait-il obligatoire de devoir « réussir » en moins de cinq ans ? Mon objectif est de développer mon activité et à terme de quitter le statut, mais a-t-on pensé à ceux pour qui un CA de 20 000€ est suffisant pour compléter le revenu de la famille, et ce, même en activité principale, sachant qu'avec 20 000 euros une EI, EURL ou SARL n'est pas viable ?
Pa rapport à mon cas personnel, mon auto-entreprise est déclarée comme étant mon activité principale, mais une activité principale à temps partiel. Ce statut je l’ai choisi en grande partie parce qu’il me permet de continuer à travailler, à apprendre, à progresser, à concilier projet entrepreneurial et projet de vie. Et si je veux un autre enfant ? Faut-il que je choisisse entre développer mon activité pour passer en EIRL AVANT les 5 ans fatidiques ou élever mon enfant ? Je ne parle que pour ce que je connais, mais ce n’est pas avec ce genre de raisonnement qu’on fera avancer la cause des femmes…
Pour moi, cette limitation remettrait en cause les principaux avantages de l’AE : se lancer en limitant le risque d’une part, et d’autre part permettre à des entrepreneurs qui n’ont pas besoin d’une « grosse » PME de travailler en toute légalité. J’espère qu’ils renonceront à ce projet.
Beaucoup d'auto-entrepreneurs n'utilisent pas de logiciel de gestion et comptabilité pour leur suivi administratif. Vous êtes cliente d'Instant-Gestion, pourquoi avoir pris la décision d'utiliser un logiciel dédié pour votre gestion ?
Si Les tableurs sont très performants, pour obtenir la même automatisation qu’avec un logiciel dédié, il faut une excellente maîtrise et une discipline d’enfer. Un logiciel rend la gestion plus simple et permet de centraliser toutes les données de l'entreprise en un seul et même endroit. Au démarrage de mon activité j’avais réalisé un fichier client, avec des liaisons entre pages, des champs de fusion… Certes, cela est faisable, mais très lourd à gérer avec un grand nombre de fichiers et tous les risques que cela comporte. Un logiciel où tout a été pensé me simplifie la vie, et surtout me fait gagner du temps, temps que je peux consacrer à ma prospection ou à mes clients.
Quelle est la raison qui a fait que vous avez retenu Instant-Gestion AE comme solution de gestion de votre entreprise ?
J’en ai essayé plusieurs. Instant-Gestion AE était celui qui me correspondait le mieux.
Je ne souhaitais pas de quelque chose en ligne d'une part parce qu'il faut payer un abonnement pour avoir toutes les options. En plus, ils ne proposaient pas quelque chose de mieux que ce que je m’étais fait avec mon tableur. D'autre part, je souhaite conserver la maîtrise de mes données notamment mon fichier client.
J’ai aussi testé des versions d’essai de logiciels payants, mais ils n’étaient pas ergonomiques, ou alors hors de portée pour ma petite bourse d’AE en lancement !
Contrairement à ces logiciels, Instant-Gestion AE est spécialement dédié à l’AE et ça se voit. On y retrouve toutes les possibilités offertes par ce statut pour personnaliser au maximum selon nos besoins.On peut y intégrer son logo, toutes les mentions légales y sont, les chemins d’accès sont simples, rapides. Les mises à jour sont gratuites. J’espère que la version PME sera prête quand je ne serai plus AE !
Merci Virginie pour cet interview et pour répondre à votre dernière question, une version TPE/PME est actuellement en cours de développement.

Vous pouvez contacter Virginie Bourquin sur [email protected] et visiter le site de la société http://passionplume.com/
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