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INTERVIEW GANG > 𝗧𝗙𝗜𝗙 𝗘𝗩𝗘𝗡𝗧𝗦 - 𝗧𝗵𝗲 𝗙𝘂𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗜𝘀 𝗙𝗲𝗺𝗮𝗹𝗲

[NO GENDER] est la mythique soirée TECHNO QUEER PUNK du collectif militant 𝗧𝗙𝗜𝗙 𝗘𝗩𝗘𝗡𝗧𝗦 - 𝗧𝗵𝗲 𝗙𝘂𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗜𝘀 𝗙𝗲𝗺𝗮𝗹𝗲, sans règle de genre, révélant les minorités LGBTQIA+ pour imaginer l’expérience festive en toute liberté.

[NO GENDER] est une invitation à la fête dans un espace sans préjugés, où chacun peut être lui-même ou ce qu’il souhaite sans que cela n’est d’importance. Des DJS Techno indus aux performances, le collectif t'invite à repousser tes propres limites.

[NO GENDER] est un espace où chacun trouvera sa place pour déployer ses ailes créatives et abandonner les chaînes pour survoler le dancefloor. Le seul mot d’ordre du collectif : le respect ! Sans bienveillance et tolérance, tu ne seras pas le bienvenu.Dans cette expérience collective, n'hésite pas à t'habiller aussi normalement qu'ou outrageusement possible !

La crew de TFIF events à répondu à notre interview Queer Gang, à lire ici : 

Présentez-nous votre parcours et vos activités.

Historiquement, le Collectif forgé en 2017 par l’artiste ANGEL KAREL s’intitulait THE FUTURE IS FEMALE. Inspiré du slogan féministe des années 70, notre objectif principal était de défendre et mettre en lumière les Femmes dans la culture des musiques électroniques et d’en proposer des évènements festifs. Mais notre histoire ne s’arrêta pas là. Notre questionnement sur les droits des femmes dans notre société, a ouvert notre collectif vers des interrogations plus vastes et universelles que celles de la binarité dans notre société ou du patriarcat dominant : celles de la liberté et de l’égalité de tous.tes. Notre but est de donner une vision représentative de la diversité des identités de notre société, luttant contre toutes les transgressions ou discriminations qui pourraient les atteindre.

Avec l’art comme médium, nous voulons éclater les règles de genre. Nous combattons cette tension permanente, ce conflit entre le genre, lié à la partie la plus intime de l’être humain : l’identité, et du « moi social » pour créer des espaces inclusifs, de liberté et de bien-être. Nous avons donc étoffé le projet culturel du collectif pour porter en son cœur la défense des minorités LBGTQIA+, sans oublier la femme, ni l’homme et ainsi tenter de faire cohabiter et côtoyer toutes les diversités de notre société sans jugement et en toute bienveillance.

Ainsi, nous sommes devenu.e.s le collectif TFIF EVENTS - The Future Is Female pour transformer la fête en acte politique, avec des concepts forts autour d’une techno industrielle, tels que les [NO GENDER] et nouvellement les [SCUM].

Nous avons commencé dans un petit club sur Lyon, l’Annexe, puis le Ninkasi Kao nous a ouvert ses portes pour notre concept [NO GENDER], devenu le QG des soirées « sold out ». Sorti d’une gestation covidienne, notre projet [SCUM] fut programmé au Sucre en octobre 2021. Toujours fidèle à nos thématiques, notre concept [SCUM] est la poursuite de l’expérience « découverte de soi » des [NO GENDER] vers une acceptation intime de soi, une émancipation sociale de son identité, et surtout de pouvoir en jouer ! [SCUM], c’est oser le scandale autant au niveau musical qu’à la représentation des corps, avec son esthétique punk et des défilés en latex en partenariat avec KINKYX (que nous adorons évidemment).

En 2022, nous devenons résident.e.s du Sucre/Lyon, nous en profitons ici pour les remercier encore une fois de nous accompagner et de leur inestimable confiance apportée.

D'où vient la volonté d'organiser des events queer accès sur la techno et la pensée punk ?

TFIF EVENTS - The Future Is Female porte le slogan TECHNO QUEER PUNK, c’est vrai qu’au premier coup d’œil, tout porte à croire que tous ces mots ne sont pas connectés les uns aux autres. Pourtant, si nous nous attachons historiquement aux féminismes, à la techno, au queer ou encore au punk, ces mouvements avaient des objectifs sociaux communs : dénoncer des discriminations, rendre notre société plus égalitaire et libertaire. De surcroit, ces mouvements sont nés soit en s’appuyant entre eux, soit parallèlement ou en s’influençant, en utilisant l’art comme médium d’expressions et de revendications. Ils sont pour nous indéniablement liés.

La notion de genre serait, par exemple, apparue dans les années 1970 sous le terme "gender" par des féministes qui auraient mené une réflexion de contestation sociale autour du sexe et des rapports inégaux hommes / femmes. Dans la même mouvance, le terme Queer a émergé dans le paysage du discours politique et de l'activisme dans les années 1990, aux États-Unis. Être une personne « étrange, bizarre » devenait un acte de résistance contre l'oppression et une lutte pour un changement social radical.

Parallèlement, le mouvement social et culturel QUEERCORE est né de la scène punk rock au milieu des années 1980 et a remis en cause l’homophobie et l’hétéro-normalité de la société en développant une contre-culture composée de musique, de fanzines, d’art et de films. Sans compter que dans les années 90, le féminisme s’est emparé du Punk (ou inversement) avec l'émergence de groupes de filles rebelles sur la scène musicale underground tel que les Riot Grrls. Le groupe révolutionnaire punk féministe et militant fédérait les laissées-pour-compte et inventait un espace artistique et politique où les filles étaient enfin entendues et légitimes.

Enfin, la techno est pour nous le symbole emblématique de la défense des minorités, puisque celle-ci s’est développée de manière marginale dans les années 1980, grâce aux publics homosexuels, afro- américains et hispaniques. Il était bien plus simple de se retrouver dans la société de nuit : danser pour se libérer des règles sociétales le temps d’une lune pour au final oublier les problèmes survenant le jour. Nous voulions que notre collectif s’inspire de tous ces mouvements pour en imaginer un autre, le nôtre, et qu’il soit le reflet de notre société. Il se doit d’être communautaire, artistique et libertaire, avec une musique Techno engagée qui retrouve ses revendications transgressives et provocatrices pour contester un système qui oppresse, refuser toute forme de normalisation, ou encore briser les barrières sociales et ethniques, comme le fut la techno à ses prémisses.

Avec l’Histoire comme pilier et comme savoir, nous forgeons notre désir de liberté de tous.tes. Semblable au Queer, au punk ou au féminisme, TFIF EVENTS propose donc une esthétique singulière autour de la représentativité de la techno, du corps et du sexe.

Vos lines-up sont 100% Queer ?

Alors non et pourquoi ? Tout simplement parce que nous ne voulons pas faire de carcans et que nous souhaitons vraiment élargir nos champs de vision, et s’ouvrir sur notre monde. Nous défendons la bienveillance, la tolérance et le consentement, ce n’est pas pour nous enfermer dans quelque chose qui deviendrait pour nous stéréotypé. Nous ne voulons pas offenser celleux qui fabrique exclusivement leur art autour du Queer bien au contraire, il en faut et nous les respectons grandement. Nous disons juste que si nous voulons que notre propos sur la tolérance soit entendu, il faut que notre collectif reste sur des objectifs d’ouvertures et cela passe concrètement par une programmation artistique éclectique avec des lines-up mixtes, de tous genres et de toutes origines.

Ceci étant dit, nous portons une attention particulière à la défense des artistes Femmes et Queer, parce que, certains combats ne se terminent jamais et que nous luttons toujours contre la domination patriarcale et la stigmatisation de notre société. Nous venons de lancer les soirées [NO GENDER] THE FEMALE MANIFESTO avec une lin-up 100% Female, nous imaginons aussi de valoriser des sessions [NO GENDER] 100% queer, en cours de réflexion. Ces dates ponctueront l’année pour les mettre tous.tes en lumière, tout en gardant une forme d’ouverture, le talent n’a ni genre ni sexe.

Quels sont les artistes qui participent à vos soirées ?

Nous voulons libérer les esprits mais aussi les corps. N’y a-t-il pas plus beau que la diversité des formes de corps et des envies ? De se sentir libre d’être qui nous voulons être ? Nous luttons contre la confusion systématique entre le genre et le sexe. Nous voulons que chacun.e puisse s’émanciper de sa chair et de son esprit, formater ses codes internes et externes qui peuvent rendre parfois nos vies compliquées parce que la société nous a programmé d’une telle manière et qui n’est absolument pas la bonne, qui n’est pas la vraie pensée de soi.

C’est pourquoi, nos soirées Techno sont merveilleusement accompagnées par nos performeurs.meuses. Les propositions extraverties de ce gang de scène (une dizaine) inspire et incite chacun.e à se découvrir !

Quelles sont vos influences ?

Je crois que nos influences sont forcément dépendantes d’un constat de notre société où de nombreuses personnes sont toujours montrées du doigt en raison de leur orientation sexuelle, réelle ou perçue, ou de leur identité de genre. Nous resterons toujours sans voix car Iels ne peuvent aucunement s’appuyer et exercer pleinement leurs droits universels, que certain.e soit victime de crimes, ou d’autre soit réfugié.e, fuyant leurs patries. Rares sont les leaders d’opinion ou les responsables politiques qui prennent position pour lutter contre la discrimination, la violence, et prendre des dispositions pour contrer les manifestations d’homophobie et de transphobie.

Nous puisons nos influences dans ce constat avec et pour nos communautés. Nous souhaitons vraiment apporter une sorte de réconfort, auprès de ces minorités, sans oublier les personnes qui s’attachent déjà à les défendre autour d’un rassemblement communautaire festif. Ces faits sociaux nous influencent indéniablement dans nos propositions artistiques.

Sans oublier la mode, la musique, les mouvements cités précédemment et qui continuent à écrire leur propre histoire. Nos différences individuelles sont aussi très enrichissantes comme celles qui nous rassemblent, sans oublier l’influence des communautés LGBTQIA+ et de notre public toujours incroyablement stylé ! L’univers BDSM est aussi une source d’inspiration, autant par son esthétisme que par sa pratique, que nous défendons comme un art libérateur.

Enfin, la techno de Berlin est un puit sans fond, un vivier de création et une culture à part entière, qui nous détermine dans nos choix artistiques.

Quel est le concept des TFIF EVENTS, pouvez-vous nous en dire plus ?

TFIF EVENTS est un collectif militant TECHNO QUEER PUNK, sans règle de genre, révélant les minorités LGBTQIA+ pour imaginer l’expérience festive en toute liberté, c’est aussi simple que ça ! Nous proposons des concepts de soirées pour effondrer les règles de genre, susciter l’indécence et l’exubérance, prôner une libération sexuelle qui plus est, assumée, autour des valeurs de la culture Queer.

La sauce magique de TFIF EVENTS, c’est un peu tous les ingrédients que nous venons de donner dans l’interview. Nous croyons que c’est aussi l’histoire de quelques choses qui nous dépasse bien plus. Nous sommes « collectif », nous pensons communautés, celles qui existent déjà mais surtout celle que nous avons créée autour de nos concepts fédérateurs avec le public. Nous disons autour, mais nous pouvons aussi le sentir à l’intérieur du collectif. Nous l’avons constitué en gang, pour le raisonner en « communauté ». Nous voulons que notre collectif soit une famille qui pousse et révèle chacun.e d’entre nous par son art. C’est une vision globale cohérente pour vivre intensément notre aventure.

Nous proposons aujourd’hui, deux expériences festives : les [NO GENDER] et les [SCUM], nous préparons aussi pour la rentrée de septembre prochain un nouveau concept ! C’est une information en exclue, ces soirées s’orienteront vers une esthétique bien plus animale ! Revenons donc à nos deux concepts phares.


Les soirées [NO GENDER] sont l’adaptation du rêve révélateur d’Angel Karel où elle y décrit l’expérience d’une personne ou d’une chose indéfinissable, à l’allure humaine, sans genre connu aujourd’hui sur cette terre. Une sorte d’extraterrestre, de super iel et non superficiel, qui déambule au rythme d’une musique industrielle dans un endroit où la liberté d’être est la principale source de vie, sans que son apparence n’ait d’importance, si ce n’est qu’elle soit la sienne à part entière. Ici, iel découvre un univers hors du commun, où il n’y a aucun code si ce n’est le respect de soi et des autres, où iel pourra se découvrir iel- même et libérer sa sexualité débordante.

Nous pensons que la liberté et la découverte doit se faire en tout point, c’est pourquoi nous disposons d’une Darkroom pendant nos soirées [NO GENDER] pour rendre cette expérience encore plus intense.

Le concept [SCUM] s’inspire de l’appel à la révolte de Valérie Solanas tirant son nom de l’ouvrage féministe polémique S.C.U.M. Manifesto. Avec [SCUM], nous désirons déranger le politiquement correct social des populations conventionnelles et des minoritéstraditionnelles standardisées, tout en bouleversant aussi les punks. [SCUM] assassine le genre, démonte la mode et provoque les standards culturels avec son esthétique trash. Au programme, défilé de mode anticonformiste en latex (by Kinkyx), performances débridées etune techno agressiveaux accentsPunkdans une atmosphère deliberté sexuelle assumée propre au collectif. Nous y ajoutons l’aspect concert punk en live en plus de DJs set d’Angel Karel et de son partenaire in crime Istikgeit. C’est l'occasion aussi de mettre en avant notre marque [NG] et de présenter nos accessoires goodies, imaginé par KINKYX, spécialiste de la mode en latex.

Nous parlons beaucoup, merci d’ailleurs pour votre lecture, mais nous vous invitons plutôt à venir vivre ces expériences inclusives !

Comment arrive-t-on, en tant qu'organisatrices/organisateurs de Soirées queer à faire vivre des concepts de soirée dans des villes comme Lyon, bientôt Montpellier ?

Il n’y a pas une recette miracle, il nous a fallu de la détermination, ne rien lâcher et toujours y croire. Ne pas oublier les objectifs, garder la passion de la techno et préserver l’amour universel qui nous entoure. S’entourer de belles personnes, nous pensons à notre équipe de bénévoles et nos membres actifs du bureau, sans qui l’aventure n’existerait pas. Nous pensons aussi à notre famille, notre gang d’artistes, que nous voulons défendre partout. Certes, nous proposons des soirées mais nous affirmons aussi que c’est notre public qui fait l’âme de nos soirées en répondant à l’appel d’une part mais aussi parce qu’il apporte son état d’esprit et protège nos valeurs communes. Notre réussite est un savoureux mélange de tout cela. Un cocktail d’amour et de bienveillance. Le soutien que nous portent notre communauté est une vraie force. Elle nous donne l’envie de toujours faire plus et de toujours faire mieux.

Nous avons des témoignages touchants de personnes, nous remerciant profondément parce qu’ils ont découvert une partie d’iels-même, ou parce qu’iels pouvaient enfin s’affirmer quelque part. D’autres, nous ont déclaré carrément que l’expérience les avait métamorphosé.e.s. Voir un public heureux pendant une soirée est une richesse, mais ces déclarations nous démontrent l’utilité de nos actions et nous touchent énormément.

Nous avons donc forcément envie de faire connaitre nos soirées plus loin que nos contrées lyonnaises pour les rendre plus accessibles, en espérant que d’autres s’enrichissent de la même manière. Nous voulons faire danser tout le monde, encore, toujours et partout. Continuer à rencontrer de nouvelles personnes, pouvant appartenir à notre communauté tout en gardant leurs individualités, pour espérer faire changer un jour les mœurs de notre société !

Un line-up idéal ?

C’est une très belle question. A titre personnel, nous sommes admiratifs.ves de beaucoup d’artistes reconnu.e.s aujourd’hui, mais l’objectif de TFIF EVENTS n’a pas l’objectif principal de les programmer.

Nous développons une ligne artistique à la fois reconnue mais aussi émergeante, nous souhaitons davantage programmer des artistes en adéquation avec notre esthétique et notre style musical. Nous sommes en recherche de personnes cohérentes, correspondantes à notre image et qui défendent les valeurs de notre communauté. Pour jouer à une [NO GENDER] ou une [SCUM], il faut sentir et transpirer la liberté, l’extravagance et le sexe. Ok, nous exagérons mais l’idée est là.

Il n’y a donc pas de line-up idéal, c’est l’histoire que nous allons écrire ensemble pendant la soirée qui la rendra idéale, exceptionnelle et incroyable par l’expérience vécue.

Que pensez-vous de Support your Local Girl Gang ?

Nous n’avions pas imaginé toutes les actions de ce gang ! 

Forcément, nous trouvons la démarche belle, nécessaire et très enrichissante, c’est une ruche d’informations et d’actions culturelles ultra pluridisciplinaires ! Nous partageons des convictions et valeurs communes, ça nous donne des idées et des envies pour fabriquer des pépites artistiques avec ce collectif inclassable !

Merci pour cette interview et de nous présenter à votre communauté Montpelliéraine. Nous nous sentons déjà dans une grande famille ! C’est un accueil qui réchauffe nos cœurs !

RDV le 29 Avril au Dieze Warehouse le pour [NO GENDER] WAREHOUSE w/Angel Karel, CLTX & Soraä

Event Facebook : https://www.facebook.com/events/508278977472467/

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Performances ! Genres démantelés, validismes dégradés, racismes désintégrés, érotismes démesurés

TRANSFORM! #4

Festival de créations queer contemporaines

· 25-29 mai 2022 · Marseille

DÉCOLONISER LE DANCEFLOOR

Une conférence-dansée d'Habibitch : un outil pour penser les systèmes qui façonnent nos rapports sociaux quotidiens.

Racisme, privilège(s), domination(s), résistance, création, communauté(s), concepts fondamentaux disséqués sous une loupe décoloniale acerbe, mobile, dans une mise en mouvement littérale rythmant la parole.

Décoloniser le dancefloor, une performance à l’image de son interprète, incarnée, complexe, percutante, drôle, résiliente, engagée, politique.

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KISS

Une performance de John Deneuve, qui est aussi une création pour TRANSFORM!, avec la co-interprétation de Lazaro Benitez Diaz.

Elle se réclame du combat contre le validisme en inscrivant son anus dans le sillage des luttes d’émancipation des personnes dominées, et ceci dans une perspective intersectionnelle. Curatrice star et amatrice de porno, elle s’insurge en prenant soin des artistes lesbiennes handicapées qui ne savent sortir du ruisseau et en réaffirmant son identité, contre les cochons qui règnent en maître sur la jungle touffue de l’art contemporain. Après s’être interrogée sur la résilience des toxines entomopathogènes dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, elle propose une performance sur l’amour. Kiss fait référence à la place des femmes, à la pensée féministe, à la binarité des genres, aux personnes minorées, pour s’inscrire dans un questionnement sur l’injonction à la norme et la grande déconstruction.

John Deneuve propose une écriture chorégraphique qui articule les notions de déconstruction du corps, du genre, de la mémoire, des arts et de la culture. Le texte, en rapport direct avec ce qui se passe sur scène, aborde les notions de domination et d’invisibilisation des personnes en situation de handicap et des minorités LGBT.

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DANS MON DESSIN

Anatomie de transition

Dans mon dessin est une performance multimédia du Collectif Offense, dans laquelle Jenny Charreton questionne sa transition de genre comme un départ sans retour.

Seule sur scène, elle recrée l’univers dans lequel elle évolue, dans lequel s’entremêlent en parfaite synchronie fragments d’écritures poétiques, musique électronique, dessins, marionnettes numériques et témoignages.

Un jour de plus, elle raconte : ses peurs, ses joies, sa force et sa colère, la mémoire de ses paires assassinées et suicidées. Avec pudeur, naïveté et gravité, elle dresse progressivement le portrait intime d’une femme trans qui lutte pour parler.

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CAILLASSES

Une performance de Joëlle Sambi et de Sara Machine.

Dire les marges aux rythmes du slam et des beats électroniques : en extraire la beauté, le vacarme et les rages qui suintent. Caillasses est un récital poétique, électrique et saphique extrait du livre éponyme écrit par Joëlle Sambi (publié chez l'Arbre de Diane, en 2021).

Un femmage politique qui fait grincer des dents, parfois, fait vibrer les corps, aussi, et réchauffe les cœurs, assurément.

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CYMOPOLÉE CYPRINE ANGINE  KÉTAMINE

Une performance de Gorge Bataille et de mona servo.

Quelles utopies amoureuses voient se déployer des doigts d'amantxes démesurés, des langues de troncs, des boites de nuit en failles anachoriques, des peaux queers & mutanxtes qui collent à la tienne ?

Gorge Bataille & mona servo dressent un paysage végétal de périphérie, entre érotisme urbain et expérience affective, une invitation au cruising gouinx & au lyrisme flirty qui nous constituent vivantx & aimantx.

Née de l'union magique de Gorge Bataille & mona servo lors d'une semaine glacée à Grrrnd Zero (Lyon), Cymopolée, Cyprine, Angine & Kétamine est une performance de texte & de son dont la narration traverse les espaces — lieux & temps — & les incarnations. D'origine mythologique & sensuelle, une for��t sombre & verte s'ouvre sur une backroom, une cave suburbaine, éternité de stupre & de fête.

Plus d’infos cliquer ici

Habibitch > instagram John Deneuve > site Collectif Offense > site Joëlle Sambi > tumblr / & Sara Machine > instagram Gorge Bataille (aka Élodie Petit) > site / & mona servo (aka ana servo) > site

Le reste de la progarmmation sera dévoilé u cours des prochaines semaines...

RSVP event FB : https://www.facebook.com/festival.TRANSFORM/Plus d'infos : https://www.festival-transform.com/

Le Festival TRANSFORM! est organisé par le Collectif IDEM, collectif interassociatif de lutte contre les discriminations.

ACTIVISMES    LGBTQI+     LIBERTÉS       ORIENTATIONS SEXUELLES    IDENTITÉS DE GENRE         ÉGALITÉS            FÉMINISMES     INTERSECTIONNALITÉS        RÉSEAU EUROPÉEN         CRÉATIONS CONTEMPORAINES     DYNAMIQUES QUEER          EXPÉRIENCES COMMUNES           OUTILS DE LUTTE           ARTISTES    LOCAL·E·S     INTERNATIONAL·E·S              ENGAGEMENTS

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PIMP MY QUEER is B A C K !  !The Category is....Nouvelle saison des P I M P M Y Q U E E R by Support Your Local Girl Gang  en partenariat avec Lesmixeusessolidaires et ....Le Rosa Bonheur  (Paris) !

Nouveau Lieu .. Le bistrot de l'Aveyronnais !

Hosted by un MC digne des plus beaux ballrooms, celui qui a depuis toujours laissé le beat contrôler son body et met la foule sous tension Julien de Bomerani ( Folle De Rage ) !

☾ CONCERTLW2 - - (DARKTRAP / TECHNO -TRAP WITCH ) - Montpellier 

☾ SCENE OUVERTE 

☾ DJSETS SPECIAL GUEST > CHRISTINE  ( Rosa Bonheur / Le Pulp - Paris)

> Sin'dee dj ( Lesmixeusessolidaires / DISCOPussy) 

> Emeraldia Ayakashi (Support Your Local Girl Gang / Lesmixeusessolidaires)

☾ Vous souhaitez vous lancer ?SYLGG ouvre les portes d'un nouveau lieu aux artistes de tout bords...Chanteuse/chanteur, djs, musicien.ne, performeur-e-s engagé-e-s , magicien.ne, danseuse/danseur, ou artistes de tout bords, n’hésitez pas à proposer, car c’est ouvert à toutes et tous.Les Pimp My Queer c'est également une scène ouverte pour accueillir les baby perf, baby drag kings, baby drag queens et baby club kids donc préparez-vous à de multiples surprises....et envoyez-nous vos sons et une mini présentation si vous voulez performer !

Tous les styles et les niveaux sont les bienvenus. Et la bienveillance obligatoire  !Inscriptions : emeraldia.yourgang@gmail.com ( description de la perfomance, durée( max. 5min) et bande son.

- Loges disponibles -

- Entrée libre pour le public 

-Safe Safe, merci de respecter les places réservées aux personnes handicapées et à mobilité réduitePhotos et vidéos interdites, consentement obligatoire, tolérance zéro pour le racisme, l’homophobie, la transphobie, le sexisme, les discriminations vis-à-vis des personnes handicapées et les agressions de toutes sortes.

Le dancefloor sera lui, uniquement dédié à la danse.www.supportyourgirlgang.com__________________________________ Mesures sanitaires "obligatoires" pour accéder au club.Sur l'application Tous Anti Covid- Schéma vaccinal complet (2 doses + 7j)- ou Test négatif de - de 72h avec QR code lisible- ou Certificat de rétablissement de + de 15 j et - de 6 mois avec QR code lisible Masques et gel hydro alcoolique fournis sur place

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☽ INTERVIEW DJ MAMEEL ☾

Huitième portrait de la série dédiée aux femmes DJ’S sur le site de Support Your Local Girl Gang ….

Originaire du Sud de la France Mameel une passionnée de musique électronique depuis son plus jeune âge.  Adepte des soirées Marseillaises ,elle s'est dit pourquoi pas moi et décida donc de s'acheter ses premières platines en 2012 . Pour ses influences elle penche plutôt pour la tech house / la house et la micro-house , elle peut aussi vous surprendre avec des sets un peu plus minimal techno  ! Elle intègre le collectif Avignonnais Elephantz Records en 2020 suite à de nombreuses dates partagées avec eux durant l'été 2020. De rencontres en rencontres, de petites dates en petites dates, par-ci par-là et quelques résidences en livestream sur les réseaux, Mameel trace son petit bout de chemin et commence à se faire entendre !

Mameel a répondu à notre interview Girl Gang !

Peux-tu nous raconter ton parcours et tes activités artistiques ?

Mon parcours de dj a commencé il y a bien longtemps enfin si on peut dire ça (rire) , je sors depuis l'age de 17 ans et l'envie de mixer m'a pris au fil des années avec les soirées, la découverte de styles musicaux et d'artistes en tout genre ! J'ai acheté mes premiere platines en 2012 et je m'y suis mise petit a petit, il faut dire qu'avec les saisons que je faisais, je n'avais pas beaucoup de temps pour mixer, même si je trouvais du temps par ci par la.   J'ai commencé par les vinyls pour bien apprendre le calage à l'oreille (je me rappelerais toujours du jour ou j'ai calé mon premier vinyl). L'année 2020 fût un tremplin pour moi avec l'arrivé des lives sur internet, j'ai eu pas mal de résidences sur des pages qui m'ont poussées par la suite à crée ma page perso et depuis les dates s'enchaînent (radios, bars, guinguettes .. ). EnOctobre 2020 j'ai integré le collectif Avignonais Elephantz Records.

Quand es-tu tombée dans la musique ? Tu te souviens de tes premiers disques  / .mp3 ?

J'ai toujours aimé la musique même enfant je dansais beaucoup et organisé avec mes parents "des boom " pour mes anniversaires c'était top j'adorai ca  , mais en réalité je suis tombé dans la musique dès mes premiere sortie en boite , festival et tout autres evenement ca m'a tout desuite plu de mixer même si j'ai mis quelques années à me lancer  . J'étais une fan inconditionnelle des Spice Girl c'était mon premier CD  ,mais j'en avait tellement, surtout des Singles de tout genre et tout style que j'écoutais dans mon baladeur CD .

Y a-t-il des artistes qui ont compté dans ta carrière ?

Je ne pense pas pouvoir appelé mon parcours '' Carrière '' , mais je peux vous parler des artistes qui m'inspire comme PAWSA , RICARDO VILLALOBOS , CINTHIE , SHERMANOLOGY , EDDY M , DJOKO ..

On parle souvent de la misogynie dans la musique . Qu'en penses-tu  ?

Je pense que toute sorte de haine telle qu'elle soit ne devrait pas exister ! Mais malheureusement dans la musique la misogynie et bien présente et il est temps que ca change !  

La scène féminine a bien évolué en quelques années. Comment perçois-tu cette nouvelle vague qui secoue un peu les choses ?

La femme arrive petit à petit à se faire une place au sein du milieu de la musique électronique et c'est ça qui est bon ! Il faut continuer, oser, se lancer ne plus avoir peur !  Ca commence a rentrer dans les moeurs petit à petit et celà ne fait que commencer, du moins je l'espère !

Tes artistes préféré.e.s du moment ?

Pawsa, Ricardo Villalobos, Cinthie, Shermanology, Eddy M, Djoko, Michael bibi, Lizz, Honey Dijon, Seth Troxler, Dennis Cruz, Clonee , Jamie Jones, Yves Bonjour, Reelow ..

Avec quel autre artiste aimes-tu jouer le plus ?

Partager les platines avec les artistes de mon label est toujours une partie de plaisir !

Avec quel artiste aimerais-tu jouer?

Avec tout les artistes du label Solid groove ou de Desolat

Ton artiste féminine préférée ?

Peggy Gou , Cinthie , Odette , Syreeta , Sama Abdulhadi , Honey Dijon , Tsha .. j'arrive pas à choisir sorry ^^

Une punchline / devise ?

'' Quand on veut , on peut ''

Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête ?

Il y en a plein , le Baou a Marseille , le Tipi à Avignon , L'impro bar a Avignon , le Centrale93 à St denis , apres il y a d'autres endroits ou j'aimerai aller qui me donne bien envie comme le Kilometre25 à Paris , Tropisme à Montpellier , Le Cirque à Hyère  , Le hasard ludique à Paris et j'en passe ^^

Quel est ton spot à apéro ?

J'aime beaucoup aller au cours Julien à Marseille , ou à Avignon a L'impro Bar  

Tes prochaines dates ?

Retrouvez moi pour le closing du Local musique Festival dans la Drôme le 4 septembre !

Que penses-tu de Support your Local Girl Gang  ?

Pour commencer je vous remercie pour l'invitation , c'est un plaisir pour moi de pouvoir m' exprimer  , de partager ma passion avec toi et tout ceux qui me lirons et de représenté avec fièrté les femmes ! Je trouve que c'est une chance d'avoir des platformes comme Support your girl gang parce qu'elle permettent à des communautés de s'exprimer comme elles l'entendent ,  d'êtres mise en avant  et grace à cela beaucoup de chose peuvent avancer , elle nous permettent aussi de s'engager envers toute sorte de cause ( si on le souhaite )  de defendre nos droits et d'atiser la curiosité de chacun ! Et je trouve ca géniale et tellement important de nos jours.

Et vous a concocté une mixtape  à écouter ici :

https://soundcloud.com/supportyourlocalgirlgang/mameel-mixtape-for-support-your-local-girl-gang

MAMEEL DANS TES RESEAUX : FACEBOOK - SOUNDCLOUD - CREW

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☽ INTERVIEW DJ - PUNKY ROSE ☾

Septième portrait de la série dédiée aux femmes DJ’S sur le site de Support Your Local Girl Gang …. Punky Roz, French alternative Artist /DJane/Dancer/Cosplay/ModelTransgender/LGBT/Feminist a répondu à notre interview Girl Gang !

Et vous a concocté une mixtape avec de la PsyTrance, du Hardstyle et du Hardcore, toujours mélangé avec les gros classiques Rock et Punk de l'époque, à écouter ici :

SupportYourLocalGirlGang · PUNKY ROZ - MIXTAPE for Support Your Local Girl Gang

Peux-tu nous raconter ton parcours et tes activités artistiques ? J'ai débuté le mix en 2007 lors de battle de danse sur Montpellier. Puis je me suis lancée dans la production en 2009 dans divers styles musicaux (Electro-Rock, Hardstyle et Psytrance principalement). J'ai fait plusieurs DJs contests dans la région montpelliéraine, mon préféré restera à jamais celui réalisé à La Villa Rouge qui était considérée comme une des plus grandes boîtes LGBT du sud de la France. J'ai également mixé dans des campings, bars musicaux et webradios, ainsi que dans plusieurs soirées caricatives (Secours Populaire, associations LGBT, centres d'hébergement pour SDF, Unis Cité, etc) En 2020, lors du confinement, j'ai pris quelques cours de mix auprès de la DJ NJ (anciennement Angie Coxx). Je suis également modèle photo et cosplayeuse.

Quand es-tu tombé.e dans la musique ? J'ai commencé à avoir une passion pour la musique dès l'enfance, il m'arrivait de me donner en spectacle dans le tramway en reprenant des chansons de Frédéric François et d'autres variétés françaises. J'avais également un oncle qui était technicien son et lumière qui m'amenait régulièrement dans les concerts dont il gérait la régie. Au collège, durant ma période rap, j'écrivais souvent des textes sentimentaux ou de problèmes sociétaires (harcèlement scolaire, dépression, absence parentale, etc). Au lycée, j'ai joué de la basse pendant quelques mois, et je me lancée dans la danse avec le hip-hop, la tecktonik et le shuffle que je pratique encore à l'heure actuelle. J'ai commencé à mixer d'abord pour ces battles de danse, et j'ai fait quelques productions également.

Tu te souviens de tes premiers.mp3 ? J'écoutais beaucoup de rap tel que Eminem, 50 Cent, IAM et Sniper lorsque j'étais au collège, puis je suis passée à un tournant plus Punk/Emo au lycée avec du Green Day, Linkin Park, Avril Lavigne et Tokio Hotel, et durant une période la Tecktonik.

Y a-t-il des artistes qui ont compté et t'ont donné envie de mixer ? J'ai eu de nombreuses influences au niveau musical. En DJs il y a eu Cut Killer, DJ Abdel, Daft Punk, David Guetta, Skrillex, DJ Furax et plus récemment The Chainsmokers. En chanteurs et chanteuses, j'adore Lady Gaga, David Bowie, Marilyn Manson, Andy Black et le groupe Kiss.

On parle souvent de la misogynie et LGBTQ+phobies dans la musique . Te sens tu investi.e d’un rôle par rapport à ça ? En tant que femme transgenre et lesbienne assumée, j'essaie d'exposer au maximum notre communauté à travers mes shootings photos, mes mixs, mes paroles et prochainement mes projets de clips. Je souhaite également collaborer avec des chanteuses engagées dans la cause féministe et LGBT. La scène féminine et LGBTQ+ a bien évolué en quelques années. Comment perçois-tu cette nouvelle vague qui secoue un peu les choses ? Grâce à des artistes telles que Hoshi, Suzanne, Angèle et bien d'autres, certains sujets sociétaires ont été dénoncés à travers les chansons, et cela a permis à certaines personnes de mieux s'assumer et revendiquer leurs droits. Tes artistes préféré.e.s du moment ? Mes artistes du moments sont Suzanne, Hoshi, Lady Gaga, Pomme, Angèle et Lil Nas X.

Avec quel artiste/dj aimerais-tu jouer? J'adorerais avoir l'occasion de mixer aux côtés du duo Pairplex (NJ et Jordan Patural). Ce sont deux DJs producteurs français qui m'ont énormément apporté de conseils. Sinon bien évidemment le must serait de collaborer avec les chanteuses que j'ai cité plus haut car leurs thématiques se rapprochent des sujets que je veux exposer à travers mon univers artistique.

Ton artiste queer préférée ? À l'heure actuelle, j'adore Lil Nas X, chacun de ses clips est un véritable chef d'oeuvre, ses textes sont assez provoc' et son look extravagant est très inspirant.

Une punchline / devise ? «Ils te jugeront de toute façon, alors laisse-les au moins te juger pour qui tu es réellement» Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête (hors Covid)? Si vous passez du côté de Montélimar, n'hésitez pas à venir au club Les Voiles (lorsqu'elle aura réouvert), il y a de très bons DJs qui y sont passés tels que JC Nitro et Maddy Jay, qui savent vraiment mettre le feu à chacune de leurs prestations.

Tes prochaines actus ? Vous pouvez me retrouver actuellement tous les dimanches soirs de 23h à minuit sur la webradio Millenium FM. Je compte sortir un single durant l'automne 2021, j'ai déjà rédigé les paroles, mais il faut que je finalise l'instru et que je trouve un chanteur ou une chanteuse par la suite.

Que penses-tu de Support your Local Girl Gang  ? Les médias et collectifs LGBT féministes sont encore trop peu nombreux en France, même si actuellement grâce à certains artistes ces sujets deviennent de plus en plus d'actualité, il est important d'exposer ces thèmes et s'investir pour revendiquer nos droits. Merci à vous pour cette interview, j'espère prochainement organiser des soirées au sein de votre collectif dès la reprise.

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SheWolf - Deuxième Album Parasite O U T

Clip "Monster"- sorti le 21 mai SheWolf - Deuxième Album Parasite O U T

SheWolf, c’est un grunge sale et sauvage asséné par trois musiciennes exilées au cœur de la campagne percheronne. Artistes engagées, décroissantes et féministes, passionnées de sciences humaines, leurs textes décortiquent l’âme humaine au gré de compositions tantôt acides et violentes, tantôt nonchalantes et mélodiques.

 Depuis 2016, SheWolf est très actif sur la scène rock européenne, écumant les salles de plusieurs villes de France, d’Allemagne et d’Angleterre. En 2017, le groupe sort un premier EP et se produit sur le plateau télévisé de L'Émission d’Antoine (Canal +). En 2018 sort le premier album du power trio, "Sorry, not sorry", suivi d’une tournée nationale d’un mois. Un an plus tard, les louves jouent en première partie de No One is Innocent et sont présentes sur les Off du Printemps de Bourges et des Trans Musicales de Rennes. Désormais accompagnées par la Fraca-Ma et signé sur le label français Tadam Records, SheWolf remettent à l’honneur l’expression brute des sentiments, la qualité des textes et l’originalité des compositions avec "Parasite", leur deuxième album, sorti le 11 juin 2021.

Credit photo : Céline Salin

Le parasitisme désigne la relation biologique durable entre deux êtres vivants où un des protagonistes – le parasite – tire profit d’un organisme hôte pour se nourrir, s’abriter ou se reproduire. De nombreux parasites peuvent modifier le comportement de leur hôte à leur profit. Les organismes qui ne sont pas parasites sont qualifiés de « libres ». 

Des études ont montré que de nombreuses formes de parasitisme étaient également « utiles » à l’hôte. Composé et enregistré sur le lieu de vie du groupe, une ferme perdue dans la campagne, le deuxième album de SheWolf fait référence à la nature brute comme allégorie des relations humaines : tous les rapports y semblent violents, corrompus, réduits au combat de deux entités : le dominant et le dominé, le parasite et son hôte. 

Le parasite, c’est ce pervers qui manipule sa femme jusqu’à la rendre folle, qui peu à peu la vide de sa substance et façonne son enveloppe pour mieux y déverser son mal-être (The Escape). C’est aussi ce dirigeant qui étrangle son peuple comme le liseron étouffe les roses, le privant de lumière et de nutriments, oubliant qu’il est en train de tuer ce qui le fait vivre dans une course au pouvoir aveugle et suicidaire (Monster). 

L’hôte, de son côté, commence toujours par croire qu’il est coupable, que c’est lui qui est mauvais, faible, qu’il perd la raison (Be happy be productive). Et à force de canaliser des névroses et des rancoeurs qui ne sont pas les siennes, il devient un véritable zombie (Nothing left to say) qui n’a d’autre choix, pour se réapproprier son essence, que de renvoyer l’agressivité emmagasinée (Catherine). Exercée ou subie, la violence se propage et passe de bourreau en victime, faisant de nos traumatismes les virus les plus partagés au monde. Continuellement, nous faisons effraction dans les corps et les esprits des autres, que nous enchaînons et auxquels nous nous enchaînons dans l’espoir vain de guérir nos blessures, de combler nos vides, de panser nos egos. Sommes-nous condamnés à être des hôtes remplis de culpabilité ? Sommes-nous condamnés à être des parasites dénués d’empathie ?

Clip "Monster"- sorti le 21 mai :

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La programmation de la 11e édition du festival Écrans Mixtes est en ligne !  Après cette année passée entre parenthèses, nous avons décidé de vous offrir encore plus de séances, encore plus de focus, encore plus de soirées à thème et encore plus d'avant-premières !   

Retrouvez toute la programmation en ligne : http://festival-em.org/Rétrospective Gaël Morel Rétrospective Ulrike Ottinger

Focus New Queer Cinema - édition "Female Gaze"Hommage à Delphine Seyrig

Soirée 25 ans de "Showgirls".

Soirée "French 70's"11 avant-premières60 séances dont 9 gratuites ! Récupérez le catalogue du festival dans tous les points habituels. 

Attention, les préventes ne sont possibles pour l'instant que dans les Cinémas Lumière. Toutes les préventes pour les autres cinémas dès le 9 juin. 

Tout est prêt pour la 11e édition du festival Écrans Mixtes !  Rendez-vous du 23 juin au 1er juillet 

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BLAST CANDY   Premier album éponyme 10 titres sorti le 13 novembre !

BLAST CANDY Premier album éponyme 10 titres sorti le 13 novembre ! 

BLAST CANDY, c'est une front girl performeuse rugissante et trois musiciens libres à pleine puissance qui créent un son brut post-punk-riot-rock, des chansons sauvages ou acidulées, Dark Combat ou Pink Banana, caustiques, furieuses et contestataires, en anglais et en français. Les chansons revendiquent l'insoumission, la révolte contre le silence et les violences, mais aussi la joie et l'idiotie subversive.

Un album bien accueilli par la critique, avec entre autres:"Blast Candy fait sensation avec un premier album  détonant" Rock & Folk"L'esprit révolitionnaire du mouvement Punk des 90's a encore toute son actualité en 2020. Blast Candy en est la confirmation." Froggy's Delight"La comédienne-chanteuse [...] et ses hommes de main ficèlent là un album de la meilleure des trempes, gueulard et contestataire, mais aussi nuancé et lucide." Muzzart"Blast Candy ne colle pas aux dents mais peut faire mal si le Punk te donne des démangeaisons [...]. Cet album, c'est de la bombe, les enfants!" Concert Monkey (BE)"[...] ce premier album éponyme déclame haut et fort un message capable de vous faire danser ou tout simplement chialer." Nouvelle Vague Mag"Un album redoutable qui, avec cla manière, et surtout un réel talent, nous distribuent 10 belles claques RocK qui font énormément de bien." Meteo RocK"Un bonbon qui n'est pas là pour me distraire. une fois goûté, il sera impossible d'échapper à la réalité, avec noise et subtilité." Radio M"En dix titres, Blast Candy avait inversé la pyramide et inscri sur les murs son nom au pochoir. Rose, évidemment." Franck Cochon

Pour voir le clip de Too Bad It's a Girl - BLAST CANDY çà se passe ici :

Video Artwork : Thomas Olland

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YES!!!

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INTERVIEW QUEER BANDS I Radical Kitten

Radical Kitten est un jeune groupe toulousain, féministe et queer. Depuis 2018, Marion (batterie), Iso (guitare) et Marin (basse, chant) composent une musique nerveuse et ultra-tendue aux influences post-punk, noise et no-wave. Soutenu par des riffs incisifs et entêtants, le chant scandé façon feulement rrriot assène coup sur coup une colère explosive à la gueule du sexisme, de la transphobie, de l'homophobie et des violences sociales en général. Après quelques égratignures et une démo trois titres baptisée "Contre-nature Han" en 2019, le groupe sort son premier album "Silence is Violence" en octobre 2020 et entend bien prouver que non, les chatons ne sont pas mignons.

Leur interview pour Support Your Local Girl Gang est à lire ici : 

Quand êtes vous tombé.e.s dans la musique ? Vous souvenez-vous de vos premiers disques I .mp3?

Marin : J'ai un très net souvenir du vinyle de Mylène Farmer "ainsi soit-je" haha, Mc Solaar, bon et on ne va pas se mentir, mes premiers cds c'était de la dance ! Je pense que je suis tombée super tôt dans la musique, ma grand mère et mon oncle jouaient, je voulais absolument faire pareil.

Iso : Je viens d'une famille de musiciennEs classiques, donc j’ai toujours baigné dedans .. J’ai choisi mon 1er instrument, l’alto, assez tôt grâce à “piccolo et saxo”, un monde merveilleux où les gens sont des instruments de musique. Puis les premiers cds achetés à 11 ans : Starmania, NTM “Paris sous les bombes”, et l'Unplugged de Nirvana ; assez éclectique :D J'aime toujours toutes ces musiques !

Marion : J’avais le single de Jordi, je l’écoutais en boucle, Alyson c’est ma copine à moi, et dur dur d’être bébé. Finalement, j’ai ce point en commun avec Marin, c’était un peu de la dance. (lol) Après, période glorieuse, j’ai évolué vers Shania Twain, Jennifer Lopez, Destiny’s Child. Je faisais des collec’ de clips sur VHS. Sinon, dans ma famille, ça jouait de la musique aussi, plutôt folk.

Y a-t-il des artistes qui ont compté dans votre inspiration pour créer le groupe ?

Iso : Bikini Kill, Le Tigre, Crass, ESG, Au Pairs, Kleenex Liliput, Massicot, Bush Tetras

Marion : Je n’étais pas à la création du groupe mais je retrouve des influences des Yeah Yeah Yeahs, Le Tigre ou encore Blonde Redhead dans la guitare d’Iso surtout. Quand j’ai vu l’annonce pour intégrer le groupe, il y avait écrit No Wave mais j’ai plutôt compris New Wave, j’imaginais The Cure version toulousaine, mais en fait c’est pas vraiment ça.. :D

Pouvez-vous nous raconter votre parcours ? Et nous parler un peu de la réalisation de votre ep ?

Marion : On se connaît tous les trois depuis mars 2018. Avant ça, Iso et Marin jouaient déjà ensemble dans un autre groupe et ensuite juste tous les deux avec une boîte à rythme mais ils se sentaient seuls alors ils ont lancé une bouteille à la mer. Ils m’ont alors élu nouvelle batteuse. Ils avaient plein de compos trop biens en stock. 

Au début, on jouait à deux à l’heure. Marin voulait speeder tout le temps mais ça marchait pas parce que je savais pas faire de batterie. Deux mois après, on a enregistré une démo 3 titres avec Emily de Finger in Ze Noise (qui gère le aussi le super label Dushtu Records maintenant!) aux Pavillons Sauvages. 

On a pas mal joué à Toulouse et aux alentours, à Marseille et Bordeaux. On a fait une mini tournée avec La Chasse en avril 2019, trop bien !! On a bien progressé quand même et une fois que le set a passé les 30 minutes, on s’est dit qu’on devait graver ça quelque part pour rester dans l’Histoire. On a appelé Manuel Duval, il a dit “Ok, je vous enregistre.” On est allé en Dordogne, on a enregistré l’album en 4 jours dans son studio trop charmant et une ambiance trop chouette avec les petits oiseaux. Manuel a super bien saisi ce qu’on voulait, ce qu’on entendait. Il a mixé dans la foulée, et puis, Miquel nous a fait le mastering. Anne Careil nous a fait la pochette (trop canon!). 

On a pu aller jusqu’au bout grâce aux 11 labels qui ont accepté de nous soutenir ! Cet été, Marin et Iso ont grave taffé sur la sortie de l’EP et la sérigraphie à Hors Cadre, pendant que moi j’étais à vélo en Suisse dans la vallée de Gruyère tranquilou. (j’ai pensé beaucoup à elle.eux)

On parle souvent de la misogynie et de lgbtphobies à l'égard des artistes queer, qu'en pensez-vous?

Rdkt : Jusqu'ici on a joué dans des contextes plutôt friendly mais quand même une anecdote marrante : on présente toujours la chanson Old World en faisant une dédicace ironique aux gentEs de la manif “pour tous”, et à Marseille, y’a quand même quelqu’un qui a crié “ enculés !” à ce moment là :D 

La misogynie reste énorme dans la musique, comme dans l’art et la culture en général ( et partout en fait ). Déjà, par leur absence : tu regardes une couverture d'un magazine de musique, une affiche de festival ..: où sont les femmes, les queers ? Il faut vraiment que les gentEs qui programment se bougent. Et puis après, t’as le ton paternaliste, les gens qui veulent t’ expliquer ton propre matos ...les classiques ! Pour les artistes “mainstream” qui ont de la visibilité, c’est chaud quand tu vois ce qu’ils prennent encore dans la tronche quand iels parlent de leur homosexualité (par exemple Hoshi)... Oui y a énormément à faire encore c’est sur.

Vous sentez-vous investi.e.s d’un rôle par rapport à ça ?

Rdkt ​: Pas vraiment un rôle non, c'est plus : on aime faire de la musique, et on veut parler de ce qui nous touche, les questions queers en font partie, entre autres choses. Par exemple , on joue souvent à des soirées de soutien pour des causes qui nous parlent, comme un festival féministe, contre la gentrification d’ un quartier, en soutien à des prisonniers anarchistes etc. Quand on a la possibilité de programmer, on essaie toujours de privilégier les groupes avec des femmes / personnes queers.

La scène queer a bien évoluée en quelques années. Comment percevez-vous celle-ci ?

Marin : Je suis contente de voir que ça bouge, j' ai vraiment manqué de représentations, de références quand j'étais plus jeune donc c'est cool pour les suivant.e.s !

Iso : Oui, y’a de plus en plus de soirées, des labels qui se créent, des pages FB et des sites pour recenser et promouvoir les artistes queer, ce qui sert autant aux gentEs pour découvrir de la musique qu’aux orgas qui veulent promouvoir cette scène, des festivals féministes . et . ou queer, ... Et puis il y a un petit renouveau de la scène riot punk féministe queer là dans le sud , et ça me fait bien plaisir, car c’est plus mon truc musicalement.

Que pensez-vous de la scène queer en France ?

Iso : Comme dis plus haut, en plein essor ! En ce moment, un projet que j’aimerai vraiment aider à mettre en place, c’est un festival queer, qui permettraient de lever des thunes pour la communauté, avec plusieurs styles de musiques representées.

Vos artistes préféré.e.s en ce moment ?

Marin : Rien à voir avec notre style..! mais j'écoute en boucle The Internet . Sinon j'adore les projets de Mikachu.

Iso : Derniers gros coup de coeur : Special Interest, punk synth-punk hyper engagé sur questions de racisme et queer, ielles sont de la Nouvelle Orléans et viennent de sortir leur deuxième album (le premier est super aussi). Et aussi Torropiscine, un groupe de postpunk de Rennes, leur démo est téléchargeable gratos sur leur bandcamp. Et en vrac pour cette année : Croisières Dolori, Petit Bureau, Nina Harker, Lithics, Videoiid, Rose Mercie, Cheap Meat

Marion : Dernièrement, j’ai beaucoup écouté Kurt Vile, Warpaint, Ty Segall, Les Shangri-las. Sinon, j’aime trop l’album de Charlene Darling, très cool.

Avec quels autres artistes aimeriez-vous jouer ?

Rdkt : On aurait du jouer avec Torropiscine en Mai ... on était vraiment excité.es par cette date car on aime beaucoup leur son, en plus on les a jamais vu encore en concert. Une prochaine fois ! Sinon petit bureau, La chasse (toujours!), Docks... et surement pleins d'autres groupes qu'on ne connaît pas encore !

Que pensez-vous de Support your Local Girl Gang ?

Rdkt :​ Découvert il y a peu, franchement super bien, beaucoup de partages d'info intéressantes ! C’est ce genre de page qui permettent d’aider à faire vivre la communauté, grâce au relai d’infos. Donc merci à votre taf !

Leur 1er LP "Silence is Violence" est sorti le 16 octobre, en format vinyle, K7, et digital.  sur les labels Attila tralala ​·​ Araki Records ​·​ Domination Queer Records ​·​ Gurdulu ​·​ La Loutre par les cornes ​· ​Mon Cul C’est du Tofu ​·​ Retratando Voces ​· ​Stonehenge Records ​· Uppercat Records

Artwork : Anne Careil I https://annecareil.jimdofree.com/

RADICAL KITTEN DANS TES RÉSEAUX :

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Journée professionnelle - Les musiciennes à l'honneur ! / La Maille - Le Sonambule - Occitanie en scène

Gardons le rythme est un parcours de quatre journées professionnelles, organisées sur l’ensemble du territoire, autour de l’égalité homme-femme dans le secteur culturel portées par Occitanie en Scène.

Pour cette première rencontre, Occitanie en Scène s’associe avec la Maille, toile d’artistes féminines, en coopération avec le Sonambule - Gignac (34) pour vous proposer des temps de réflexion, des ateliers thématiques et un plateau partagé à destination des professionnelles pour découvrir les musiciennes de votre région.

LE 8 OCTOBRE I 10H - 23H I LE SONAMBULE - GIGNAC

S'INSCRIRE

AU PROGRAMME

10h-13h Ateliers : 2 ateliers thématiques à destination des référent.e.s égalité des structures signataires de la Charte Madeleine HF

14h30 Conférence de Raphaëlle Doyon "Comprendre les trajectoires des femmes en art dramatique pour déjouer les discriminations"

16H30 PLATEAU PRO - 3 ARTISTES À DÉCOUVRIR

ELI SUR LA LUNE

chanson pop & parfois ironique

Seule sur scène, Eli offre un moment original, frais, mais pas édulcoré.

Avec la classe d’Emilie Loizeau et l'impertinence de GiedRé, elle embarque son auditoire dans les traverses décalées, tour à tour espiègles et émouvantes, de la chanson française.

Artiste ayant bénéficié du dispositif 34-Tours I EP disponible ici

EN SAVOIR PLUS

LULA HELDT

chanson & violoncelle sans archet, mi-clown mi-freaks

Artiste inclassable au carrefour des influences tsiganes, jazz, opérettes, Nina Hagen n'est jamais loin !

Dans son nouveau  répertoire, elle vous invite au coeur de son intime poésie... Et quand les mots manquent, une autre langue s'invente.

Album en préparation I EN SAVOIR PLUS

ILDA

chanson française, folk, world-music

Auteure, compositrice et interpréte acharnée, sa voix et sa loop station se mettent au service de mélodies envoutantes.

De la chanson française hors cadre à la croisée des mondes. ILDA, Une douce tempête. Un volcan.

EP bientôt disponible - Kiwi Records

EN SAVOIR PLUS

18h30 : APÉRO RÉSEAU - autour d'un verre on parle Charte Madeleine HF, retour d'expérience FACT, retour sur les ateliers du matin et on apprend à se connaître !

ET À PARTIR DE 20H >> I WARM-UP >>> PERFORMIX #BALANCETONCORPS - VANESSA LEXTREYT

Mix jouissif, engagé et féminin, ponctué de délires chorégraphiques.

Parenthèse indémodable pour vivants insatiables // Vinyle only

EN SAVOIR PLUS

LIPS I ELECTRO-WORLD & POP

Sitar indien, vielle à roue,  guitare électrique, machines fouillées et percussives, voix sensible et énergique, tel est le cocktail "lipsien", qui invite dans ses compositions originales au voyage émotionnel, à la danse et à la transe.

EN SAVOIR PLUS

RÉSERVATIONS TOUT PUBLIC

CONTACTER LA MAILLE : 07 85 60 12 56

lamailleaufeminin@gmail.com

Le parcours de rencontres "Gardons le rythme" est organisé avec l'aide de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée (Direction des Solidarités et de l’Egalité) et de la Préfecture d'Occitanie (Direction régionale aux droits des femmes et à l'égalité).

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Interview #QUEEROFCOLORS - LEWANDÖ - Chanteuse et percussionniste

Lewandö est une artiste solo doté d'un univers singulier, ensoleillée et sombre et dansant et chamanique.

Elle puise ses influences dans le trip-hop, le hip-hop et la musique afro.percussionniste, chanteuse, elle compose à l'aide d'un looper et de pédales à effets qui transforment la sonorités des percussions et de la voix. Des nappes se superposent et créent l'ambiance hypnotique des morceaux, auquel vient s'ajouter la voix lead.

D'un départ épuré pour arriver à une complète explosion musicale, à chaque performances Lewandö nous entraîne avec elle dans un état de transe.

Après une vingtaines de dates durant 2 années, Lewandö prépare sa 1ère sortie d'Ep M'Banda pour 2021 en attendant 2 sons sont disponible sur bandcamp + vidéos live.

Quand es-tu "tombée" dans la musique ? Te souviens-tu de tes premiers disques/mp3 ?

J’y baigne depuis mon enfance, mon père était dj, j'ai commencé en chantant à la chorale et en jouant des tambours avec mon oncle Willy .

Oui, je me souviens le premier que j’avais acheté c’était les cds de Destiny child ,Kyo et Marylin Manson.

Y a-t-il des artistes qui ont compté dans ton inspiration pour créer  ton identité d'artiste et musicale ?

Oui , tout  à fait , Dead Can Dance, Tyler The creator, Gaika, Papa Wemba, Bjork.

On parle souvent de la misogynie à l'égard des artistes femmes , qu'en penses-tu?  Te sens-tu investie d’un rôle par rapport à ça ?

Je pense que ces gens là sont de gros rageux, car ils ne supportent pas qu’une femme puisse entreprendre des choses seule sans l’aide d’un homme et doivent se sentir mal dans leur peau aussi. Je pense que tous les êtres humains doivent être égaux, dans le respect et l’amour.

Et Oui, je me sens investie car en tant que parolière, j’écris beaucoup sur l’amour et la paix des êtres vivants !

La scène queer a bien évoluée en quelques années est-ce une scène que tu connais et sur laquelle tu as évolué ? Comment perçois tu  celle-ci ?

Tout à fait , je la connais bien car j’ai joué au TDB ( squat transpédégouine et féministe) à Toulouse qui était une associations Lgbt+ et l’année dernière, j’ai joué pour une asso féministe / Queer à Athènes qui s'appelle Punkhurst mutants show et j’ai également joué au festival Intersections à Marseille, c’était une soirée de soutien à la communauté Lgbtqia+ avec l'asso Baham Arts.

Je perçois la scène queer comme une une opportunité et une ouverture pour les artistes Queer de révéler leurs arts , et de pouvoir être visible dans le milieu musical .

Que penses-tu de la représentation des femmes et des minorités en France ?

Wouaou et bien je trouve ça malheureux que les femmes soient sous représentées et que nous soyons minoritaires dans tous les sujets, que ce soit dans la politique, la musique, le travail, il y a toujours cette différence avec l’homme. Je ne vois pas en quoi notre travail est différent, pour moi nous devons tous êtes égaux. Nous avons tous un coeur, de la chair, et un cerveau ...

Tes artistes préféré.e.s en ce moment ?

En ce moment j’écoute beaucoup Lala&ce, Bbymutha, KHKH et Rey Sapienz.

Avec quels autres artistes aimerais-tu jouer ?

Rey Sapienz , Khkh, Bjork et Kampire.

Tes prochaines dates ?

Il y avait le festival “Enfin Seul” à Marseille du 13 au 15 Aout, mais reporté à l'année prochaine à cause du covid.

Que pensez-vous de Support your Local Girl Gang  ?

J’adore, c’est un concept très intéressant et vraiment important car ça encourage et valorise l’art des femmes et des queers.

On découvre des artistes incroyable avec de fortes identité, il en faut plus des collectifs comme celui ci :)

BANDCAMP  https://lewandoo.bandcamp.com/releases

FACEBOOK https://www.facebook.com/Lewandooo

Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang 

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Interview - Clara du Wild Summer Festival / Montpellier

En ces moments difficiles que traversent le monde de la culture et de l’évènementiel , Support Your Local Girl Gang a décidé de soutenir et de vous présenter le Wild Summer Festival  qui aura lieu du 27 au 30 Août 2020 au Parc Monplaisir à Castelnau Le-Lez ( proche de Montpellier).

Clara du Wild Summer Festival a accepté de répondre à nos questions. 

Pour nos lecteur.e.s qui ne connaissent pas votre festival et ses origines, peux-tu nous raconter sa belle histoire ? 

 Le Wild Summer Festival c’est un concept  pour les Wildeurs et Wildeuses aux allures bohème rassemblant tous les artisans créateurs du coin, une flotte de food-trucks pour voyager gustativement, une joyeuse bande de street-artistes qui viendront performer, une scène musicale locale aux sonorités très écclectiques (jazz, pop, folk, funk, r'n b...) et les meilleures Dj's de la région, sans oublier un espace ludique pour les plus jeunes. Le Wild Summer Festival est née en Aout 2015, suite à un week-end entre amies en Catalogne. Je bossais à cette époque dans le cosmétique et commercialisé la marque de ma maman sur un festival situé à Pals au sud de Gérone. 

Ce festival a été pour moi ma plus grande source d’inspiration, un festival mutliculturel avec au menu: de l’art, de la création, de la musique, des gens sympas et une ambiance familiale incroyable. Nous avons donc décidé d’essayer de re-créer cette ambiance avec un festival made in Montpellier… parce qu’il faut être conscient de la chance que nous avons de vivre dans une région riche en artistes en tout genre. 

Quel est ton parcours ? 

 Mon parcours…hahahah je vais tenter d’être brève et concise. Après avoir voyagé en famille et en solo dans plusieurs pays, j’ai commencé à travailler à l’âge de 18 ans (tout en faisant des études par correspondance) dans le milieu de la vente. Commerciale pour la marque de cosmétiques bio créée quelques années auparavant par ma mère, j’ai continué à voyager un peu partout en Europe pendant 12 ans. Puis l’envie de me poser, de profiter un peu plus de la vie, de faire quelque chose qui me plaisait à pris le dessus et la création de ce festival s’est imposée naturellement à moi. 

Que penses-tu de la place des femmes dans les festivals ? 

 Je ne suis pas militante féministe mais très « girl power », je dirais même « girl power » à fond. Notre team est composé à 90% de femmes, la nature en a décidé comme ça et nous en sommes ravies. 

Pourquoi souhaitiez-vous faire un festival  durant cette pandémie , pourquoi est-ce important selon vous ? 

Notre état d’esprit prône les valeurs d’échanges, de partages, de joie, de bonne humeur, de vie… Un rendez-vous d’épicuriens, de gens heureux et il nous semble évident que c’est encore plus dans des périodes comme celle que nous traversons que nous en avons besoin. Au delà de ça, notre association rassemble au travers des événements que nous créons des dizaines d’artistes, entreprises, créateurs, artisans, un monde multiculturel qui a besoin de travailler, de vivre, alors je ne vous cache pas que nous nous sommes « battues » pour que cet évènement puisse être reporté en respectant évidemment toutes les mesures sanitaires dont nous avons besoin pour la protection de tous. * 

Quels artistes ont été programmé depuis le commencement ? 

Des artistes locaux, nos pépites comme par exemple Dab Rozer / Athénaïs / N’dobo Emma / Baghz / Pom & Lom / Rose Kid / Claw….  et aussi des artistes à la renommée international comme Shake Shake Go / Joe Bel / Maureen Angot / Yeast / Kacem Wapalek / La Chica / Mai Lan… 

Quels artistes sont programmés cette année ? 

Cette année pour cette édition spéciale nous avons préféré promouvoir la scène locale, nous accueillerons 

> Jeudi : Alexandre Joseph / pistache Trio / Zita Spaggiari / Germain Rojo

> Vendredi : Justine Blue / Dalonaz / Tom Perreto

> Samedi : Maureen Angot / Scat n’Scratch / Tom Hawkins

> Dimanche: Pierrot / Tom Perreto / Mads 

Votre festival est plein de joie de vivre, d’arts et d’engagements, qui inspire pour vous quelles sont les causes que vous devez valoriser  ?

Notre festival a été crée qu’avec des objets, mobiliers de récupération - notre démarche Ecoresponsable existe depuis la création de notre association et nous nous efforçons chaque année d’améliorer notre fonctionnement pour diminuer au maximum notre impact sur l’environnement, d’ailleurs nous sommes un des premiers festivals du sud de la France à avoir signé la charte DRASTIC ON PLASTIC. Et puis il y a sans aucun doute la notion d’échange et de partage qui nous semble, à l’époque ou vous vivons, des valeurs plus qu’importantes, parce qu’ensemble on est plus forts. 

 D’ailleurs cette édition spéciale du Wild Summer Festival est organisée dans le but d'aider le milieu culturel local #fullsupport et mettra toutes les mesures sanitaires nécessaires pour accueillir les festivalier-es dans les meilleures conditions parce qu'on est mieux masqué-es que confiné-es. 

Que penses-tu de Support Your Local Girl Gang ? 

Ce collectif doit être à mon sens un exemple à promouvoir dans chaque ville, dans chaque milieu, dans chaque monde. Vous (re)donnez la force à celles qui n’y croient pas ou n’y croient plus - vous permettez la mise en lumière de pépites…et ça c’est juste incroyable, alors je peux vous dire qu’un mot: MERCI

⚠️ Pour des raisons sanitaires, nous limiterons le nombre d'entrée sur le parc. Préventes disponibles ➡️ https://www.billetweb.fr/wild-summer-festival-edition-speciale&src=agenda Billetterie sur place 🏷 Entrée 5€ de 11h à 18h   🏷 8€ à partir de 18h 👶🏽 Gratuit pour les - de 10 ans 🚗 Parking gratuit - clinique du parc, centre ville de Castelnau-le-Lez 🚟 Tram L2 arrêt Charles De Gaulle 🚲 Accès vélo et poussette 😷 Masques à disposition TOUTES LES MESURES SANITAIRES SERONT MISENT EN PLACE POUR VOUS ACCUEILLIR DANS LES MEILLEURES CONDITIONS, parce qu'on est mieux masqué que confiné. 📲 www.wildsummer.fr

DTSA - Support Your Local Girl Gang 

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Interview Les Disques du Lobby - Plateforme dédiée aux artistes de la communauté LGBTQI+

Les Disques du Lobby est une nouvelle plateforme proposant des tracks inédits produits par des artistes français·es issu·es de la communauté LGBTQI+. 

L’objectif premier est de mette en lumière un underground médiatique et social,  valoriser  la richesse de la scène musicale de la communauté, et ce sans imposer de genre, via des morceaux exclusifs postés chaque semaine sur sa chaîne Soundcloud. 

.Mot d’ordre : « pas de genre musical, ni de genre tout court. »

Nous avons interviewé Xavier Paufichet, que l’on connaît aussi sous le nom d’Ixpé et par son activité d’organisateur des soirées Discoquette, 

Pouvez-vous nous expliquer le projet « Les Disques du Lobby » ? En quoi consiste-t-il ? L'idée des Disques du Lobby vient surtout d'un manque d'espace qui rassemble la communauté musicale française LGBTQI+. Cela prend la forme d'un compte SoundCloud, où chaque mercredi nous sortons un titre inédit d'un.e artiste, la plupart du temps en téléchargement gratuit. Il n'y a pas de style prédéfini, le but est vraiment de faire une vitrine de ce qu'il se passe chez nous. 

Pouvez-vous (re)préciser l'importance de visibiliser les artistes de la communauté LGBTQIA+ ?

Nous avons toujours été une population invisibilisée à plusieurs niveaux. Quand certain.e.s artistes de notre communauté approchent le stade grand public, il s'agit presque de bêtes de foire à objectif marketing. Mais dans tous les styles musicaux, on trouve des artistes LGBTQIA+ qui sont à l'origine de ces styles, ou de l'inspiration des stars qui puisent leurs sons dans les clubs underground. Nous avons du talent, et il est temps qu'il soit reconnu. 

Quel.le.s artistes sont représenté.e.s et comment les sélectionnez-vous ?Nous essayons d'être les plus diversifiés possible. L'un de nos slogans est : "Les Disques du Lobby n'ont pas de genre musical, ni de genre tout court". Nous fonctionnons au coup de coeur, qu'il s'agisse de techno acid ou de pop mélancolique. Nous avons même récemment été approchés par une drag queen qui fait de la folk. Tant que le titre est bien produit, il a une place chez nous :) Vous proposez des  tracks inédites sur chaque sorties = tous les Mercredis ? 

Quasiment tous les mercredis oui, c'est un rendez-vous que nous nous sommes fixés. La plupart du temps en téléchargement gratuit, car nous sommes aussi une communauté généreuse ! 

En quoi était-ce important pour vous de choisir l'association BAAM pour reverser les bénéfices sur les ventes de vos tee-shirts ? 

Le BAAM est une association qui, au delà de faire un travail essentiel pour l'accueil des migrant.e.s, a toujours eu un lien fort avec la musique, notamment via leur festival. Ils ont également un pôle dédié à l'accompagnement des personnes migrantes LGBTQI+ qui rencontrent davantage de difficultés dans leur vie personnelle et dans leur accueil en France. Ca nous a donc paru assez évident de nous associer à elleux. De futurs projets ? 

Des projets non, des envies oui :) Pourquoi pas lancer les Nuits du Lobby, pour la version festive du projet, dès que notre cher gouvernement adoré nous donnera le feu vert ... En attendant, le ministre de la culture tue petit à petit la nuit, milieu déjà extrêmement précaire...Et pourquoi pas un label également, mais pas avant 2021 ! 

Que pensez-vous de Support Your Local Girl Gang ?

Je crois qu'on partage beaucoup de valeurs communes et je crois profondément à la convergence des luttes. Oui un homo doit soutenir le féminisme, oui une lesbienne doit supporter Black Lives Matter, oui un.e bi doit soutenir les travailleur.se.s du sexe... et cela ne se fait pas sans action concrète. SYLGG semble hyperactif et surtout propose beaucoup de solutions comme le booking, et c'est essentiel aujourd'hui ! 

LES DISQUES DU LOBBY DANS TES RESEAUX : Facebook / Instagram / Soundcloud

Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang

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INTERVIEW DJ’S #SupportYourLocalDJ - NJ DEEJAY

NJ est une artiste ambitieuse , qui “en veut” et travaille dur pour. Ses mixs sont basés sur le partage et le festif, elle vit à fond chaque musiques qu’elle joue, on sent de suite qu’elle aime voir les gens s’amuser , sauter ...danser , chanter ,crier etc... et qu’elle aime les ambiancer avec son inséparable micro !

Alors qu’un large mouvement pour la condition féminine dans la société prend place depuis de nombreux mois, nous en avons profité pour nous interroger sur la place de la femme dans la musique et revenir sur sa carrière et ses inspirations.

Sa détermination encourage les femmes à se produire en tant que DJ, mais surtout à se construire par elles-mêmes et ne jamais cesser d’apprendre et perfectionner leurs techniques.

Sixième portrait de la série dédiée aux femmes DJ’S de Montpellier et alentours sur le site de Support Your Local Girl Gang …. NJ a répondu  à notre interview Girl Gang !

Peux-tu nous raconter ton parcours et tes activités artistiques ? Je suis Dj depuis 10 ans. J’ai commencé avec Laurent C, ancien directeur artistique et resident du Stax Club, à Avignon. Je suis ensuite rentrée à l’école de djs UCPA à Lyon, d’où je suis sortie deuxième de ma promo. J’ai vite été sur beaucoup de chaines tv et une tournée européenne avec les VBG. Puis résidente & physionomiste du célèbre Monster MONTPELLIER pendant 1 an. Je tourne en France et en Europe depuis 10 ans, notamment sur une tournée à  Tahiti et Bora Bora de 10 jours en 2013. J’ai partagé des scènes avec énormément d’artistes dont Bob Sinclar, Dj Snake, Superfunk, Feder, Ofenbach, Laurent wolf, Quentin Mosiman, Henry Pfr, Damien N drix...et bien d’autres...

Quand es-tu tombée dans la musique ? A la naissance comme Obélix! Non, plus sérieusement, après 6 ans de sport à haut niveau (tennis), je suis sortie pour la premiere fois à 17 ans en club et j’ai voulu être DJ dès le premier soir. Un an après, j’ai acheté mes premières platines.

Tu te souviens de tes premiers disques ? Oh oui c'était bodega... les cactus tout ça ! Du coup, je ne mixais pas mais je passais les disques à l’electro à Avignon ➡️ C’est vraiment le nom electro ?

Y a-t-il des artistes qui ont compté dans ta carrière ? Ce sont surtout des rencontres qui ont été importantes dans ma carrière. Par exemple, dernièrement j’ai eu la chance de signer des remixs officiels pour des artistes tels que Lumberjack, Feder ou encore Sean Paul. 

On parle souvent de la misogynie dans la musique . Te sens tu investie d’un rôle par rapport à ça ? Totalement, je ne dirais pas que je prône le féminisme mais presque. Dans le sens où, chaque jours, je montre un peu plus au monde ce qu’est ce métier aussi bien d’hommes que de femmes. D’autant plus que nous n’avons absolument pas la même approche musicale et la même sensibilité dans la diffusion de nos mixs ainsi que dans la production musicale. La scène féminine a bien évolué en quelques années. Comment perçois-tu cette nouvelle vague qui secoue un peu les choses ? Ah bon ? Je trouve que celà régresse personnellement. Après, cela dépend dans quel style nous sômmes. Je vais donc parler pour ma part dans le style “généraliste”. Il y a eu la vague des djs féminines qui est arrivée il y a quelques années et c’etait la grande mode. Mais la mode de la DJ la plus sexy... Cela c’est très vite essoufflé, comme toutes les modes en quelques sortes...Seules ont persisté les VRAIES artistes avec du talent, mais du coup il y en a de moins en moins, car, dans ce milieu, nous restons encore des « objets sexys » avant tout. 

Tes artistes préféré.e.s du moment ? Mes artistes du moments sont J Balvin, Dillon Francis, Feder, Bad Bunny et Damien N-Drix.

Avec quel autre artiste aimes-tu jouer le plus ? Jordan Patural avec qui je forme le duo Pairplex.

Avec quel artiste aimerais-tu jouer? Afro Bros, Dillon Francis, Diplo, Major Lazer, Sean Paul, DJ Snake.

Ton artiste féminine préférée ? Rihanna sans hésitation !

Tu fais partie du collectif Les Mixeuses Solidaires, qu'est ce qui t'a motivé à en faire partie ? Les Mixeuses Solidaires.. Enfin un groupe de femmes / Djs réunies ! Je crois que celà n’avait jamais été fait auparavant... En tout cas pas 18 !

Ce monde est rempli de jalousie, surtout entres femmes, on le sait bien. Et, avec ce collectif, c’est uniquement de la solidarité, du partage, de la musique, du bonheur, dans un but caritatif pour aider un maximum d’associations comme celle par exemple luttant contre les violences conjugales.

Une punchline / devise ? « Bosse jusqu’à ce que tes haters te demandent si tu embauches »

Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête ? Je suis DJ, mais personnellement j’aime faire la fête l’hiver, plutôt dans des befores tels que les bars à vin, stations de ski, clubs hiphop ( si si je vous jure) L’été, c’est plutôt plages privées, soirées entres ami.e.s à la plage et les festivals.

Quel est ton spot à apéro ? Ce n’est pas trop ma tasse de thé, je suis plutôt brunch qu’apéro. Pour un brunch j’aime bcp les halles ou alors les restaurants, spa, piscine ou bord de mer. Tes prochaines actus ? Sortie d’un remix officiel pour un grand artiste. Signature chez Scorpio & El cartel d’un remix. Tournée de 10 zéniths en France avec « Back to Basic » à partir de septembre. .. En espérant que ça puisse se faire. Je prépare un nouveau type d’émission youtube/insta avec plusieurs personnalités publiques et de nouvelles videos youtube avec 15 min de mix dans un style pré-defini. Que penses-tu de Support your Local Girl Gang  ? Je l’ai découvert il y a peu de temps et pour une fois c’est un support qui propose des choses différentes avec sa propre approche & vision.Cela nous permet de découvrir des artistes & d’avoir l’esprit ouvert.

NJ DANS TES RESEAUX : Facebook / Twitter / Instagram / Soundcloud

Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang