saint-crocus - Tumblr blog

[saint-crocus]

Bulles de savon safran Tanger market se partager le monde parler des autres écrire l'ensemble

under neon lights carreaux noircis on rentre? libre libre libre prisonnier du sommeil

ataraxie chaussettes... libre libre libre li b re li r l e

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There is a place where they speak all the languages

They even found a way to write the words that my eyes mean when they see you

They can't pronounce them yet

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A boat sticking out of a cliff, looming over a neglected city. Frozen on the edge of the world, safe from misery. It's cold out, the sunlight only hits so many houses. Une petite fille joue dans les décombres de ce qui fut un petit port marchand, sautant de bris de glace en planche de bois, évitant les mains osseuses et bleues sticking out of the water, trembling, moaning insistant pleads : "Comida. Pa comer. Por favor, milagro, ven. Comer." And the sound would drown with the hands of the doomed one.

The girl looks up to the boat. She doesn't notice the man staring back. Elle lui fait un doigt d'honneur. Il sourit.

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gleen

(via)

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pas de réveil

beds in paintings

igor moritz \ paul fenniak \ magi puig catalan in bed \ philip geiger every door (2018) \ maria luque \ carmen pinart \ david hettinger a break in their day \ félix vallotton laid down woman, sleeping (1899) \ edouard vuillard woman in a bed 

kofi

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oh no!

i caught you in my net.

you looked at me with wary eyes

tried to escape

entangled yourself

and i

felt like i was home

and you

gave up trying.

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and then

I finally realised that the life i pictured for myself was nothing more than a fantasy

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Page Blanche

Je suis Dieu! Créatrice toute puissante, je peux inventer des civilisations, déplacer des montagnes, contrôler le cours d'une histoire dont c'est moi qui joue tous les acteurs!

Je veux un monde et il naîtra du néant par ma simple volonté, qu'il le veuille ou non. Dernièrement, il ne le veut pas du tout. Alors j'ai décidé de travailler plus dur, d'écrire ce qui sort de ma tête, d'écrire ce qu'un semblant de logique inspirée veut bien remonter à la surface de mon esprit.

Toutes ces pages à remplir, c'est vertigineux. J'aime avoir la possibilité, la capacité de faire quelque chose, mais j'ai la mauvaise habitude de m'en satisfaire. Des possibilités ça fait rêver ; s'atteler à les réaliser c'est accepter de perdre tout ce qu'elles ont d'idéal, d'infini, de mystique. Ecrire c'est choisir et choisir c'est renoncer.

Quand j'étais plus jeune j'étais prise par l'ivresse, par toutes les opportunités et le temps qui s'offraient à moi, et j'étais emportée, les mots sortaient dans l'ordre, venaient se coucher seuls sur l'écran devant mes yeux satisfaits et enorgueillis. Aujourd'hui cette ivresse me paralyse, elle me terrifie. Elle me cloue au fond de moi-même, m'écrase sous le potentiel de ce qui n'est pas, sous le poids de ce qui a été. De la magie de l'inspiration ne restent que des fragments qui font bondir mon âme de temps en temps et qui se dissolvent dès que je suis face à une page blanche.

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Théologie, histoire, mythes et idées : la question de Dieu et de la foi moins que la question d'une culture, d'un passé, d'une étude de la vie — c'est l'attrait anthropologique de la religion qui me séduit.

(ft. Bouguereau)

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La maison du voisin résonne de rires ce soir. Toutes les lumières sont allumées, les voitures des invités débordent sur le trottoir et coulent dans la rue. Des mois durant l'endroit avait été désert, à peine habité par un homme qui habitait à peine son corps. Je l'ai vu repeindre le muret qui entoure son jardin le week-end dernier. "Il va vendre sa maison", m'a dit ma mère. Tant mieux. Ça doit être triste de vivre dans un endroit aussi grand par soi-même, j'ai pensé. Il a réparé sa clôture, passé la façade au kärcher et tondu sa pelouse, puis comme il avait fini, il est parti.

Ce soir le soleil précoce de Février met un sourire sur les visages les plus accablés. Je n'ai jamais été à des funérailles, mais je voudrais que les miennes brillent autant que les siennes.

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PASARÁ — sur les côtes de Lisa en octobre

— Osamu Dazai, No Longer Human

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Les fleurs se défont du bouquet!! Elles tombent et se plient, reposent sur l'épaule — l'odeur sucrée prend à la gorge

nickie zimov, an etude in bronze

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Place saint-pierre, en face de cathédrale, soleil sur pierre blanchie et Angoulême en perspective. Soleil dans la fenêtre, soleil sur le parquet, soleil sur le lit et la cuisine, soleil et sourires, nuit et rhum, danse et sommeil, musique et des larmes, beaucoup, plus tard.