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#à la frontière
viragfold · 5 months
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imkeepinit · 6 months
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Autoportrait à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis (1932) by Frida Kahlo
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godysseus · 1 year
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Mon boss m'a crié dessus alors j'ai démissionné. Je finis le mois par considération pour mes collègues et je me tire. Bonne chance pour former un remplaçant en urgence avant l'été.
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anaalnathrakhs · 1 year
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j'ai eu le malheur d'être dans la pièce commune chez moi pendant que mon père écoute sa radio du matin, et j'ai envie de m'arracher les oreilles putain, y'a un politique, j'ai pas saisi qui et je veux franchement pas savoir, il est venu déblatérer un discours mais monstrueux sur l'abaya.
il commence par te dire que les élèves qui en portent vont se faire "exclure", je sais pas si ça veut dire qu'elles sont refusées à l'entrée ou si ça s'applique sur d'autres jours aussi (ce qui serait vraiment incroyablement astronomiquement débile, mais bon, on s'attend à tout), excellent début déjà, refuser des élèves à l'entrée c'est vraiment la mission de l'éducation nationale et ça fait plaiz de voir que les politiques ont ça à coeur surtout /s
ensuite on lui demande si ça va pas causer des frictions avec la population des élèves, le mec il dit "bah faut respecter l'autorité aussi, il faut réinstaurer un respect du prof" comme si c'était putain de NORMAL de suggérer que les décisions des politiques en charge sont juste pas contestables. "ta gueule et obéis" c'est pas du respect vous êtes juste en train de faire des rêves mouillés d'un monde où tout le monde marche à la baguette au rythme de vos décisions géniales et objectivement bénéfiques. y'a aucun irrespect à résister à une décision politique avec laquelle on est pas d'accord, c'est vraiment juste une tournure de phrase qui essaye de faire passer les pauv petits élèves débiles pour des singes au zoo qui font chier les profs juste parce que, de présenter leur résistance comme une faille morale, les accuser de pas respecter l'opposition. dégueulasse à tous les étages.
et puis après il sort des trucs incroyables genre "la fille en abaya qui vient au lycée pour faire du prosélytisme" formulation plus ou moins exacte mais bref. ça se voit que non seulement il y croit (politiquement en tout cas) que l'abaya c'est la même chose que d'être nonne, mais en plus il te villifie des putains d'ADOS, comme si même porter un truc qui serait objectivement un signe religieux ostentatoire c'était faire du prosélytisme. tu l'entends entre les ligne "oouuuuh les méchantes filles musulmannes qui viennent répandre l'islam dans les écoles" quand on défend ça avec un pseudo féminisme, une pseudo défense des mineurs vulnérables.
il peut expliquer au calme sa petite logique qui va à l'encontre de tous les principes d'égalité et d'accès à l'éducation et d'aide aux mineurs qu'on s'est visiblement fait chier à mettre en place pour rien, et ça passe crème. admettons l'ado en abaya elle est vraiment forcée par ses parents de porter ça pour des raisons religieuses. bon. ça doit arriver aussi, les parents religieux abusifs ça existe partout. en quoi est-ce que ça l'aide de lui refuser l'entrée à l'école ? en quoi est-ce que ça l'aide d'entraver son éducation et sa vie sociale, on rappelle deux trucs extrêmement important particulièrement pour les enfants avec des parents qui les contrôlent trop par exemple ? en quoi est-ce que ça l'aide de la FORCER à retirer un truc qui lui est imposé par l'autorité parentale ET potentiellement l'autorité religieuse en plus, comme ça tranquille, et surtout de faire en sorte que les parents soient bien au courant qu'ils ont le choix entre mettre leur fille à l'école ou contrôler son comportement, son habillement, etc ?
admettons l'ado en abaya n'est pas forcée par ses parents mais est religieuse elle-même, et porte l'abaya par conviction de principes de modestie. c'est toujours pas du prosélytisme, c'est juste de l'islamophobie. une catho qui s'habille conservateur avec des vêtements de type "européen" elle est complètement tranquille dans un établissement scolaire, personne la fait chier. oui le concept de modestie est controversé et occupe une position particulière dans le débat sur les droits des femmes, mais justement les femmes ont désormais et encore le droit de choisir comment elles vivent et comment elles s'habillent. c'est pas du féminisme de leur donner un règlement de tenues féministes à respecter. et je réitère, au delà de modifier la définition de prosélytisme pour vouloir dire "être visiblement musulman dans un lieu public", si vraiment il y avait un élève qui essayait de convertir les gens de manière répétée, est-ce que c'est vraiment une solution constructive de le refuser à la porte ? c'est vraiment par là qu'on commence ? au lieu de faire un travail perso avec lui comme on le fait ou devrait le faire pour les élèves qui ont des comportements inappropriés dans leurs interactions avec les autres ?
bref j'ai envie de péter la radio, bonne journée
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hedgehog-moss · 1 year
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Salut madame hedgehog moss!
Maintenant je me prépare à déménager à une toute petite ville au nord-est des États Unis près de la frontière avec Nouveau Brunswick (donc une ville peu peuplée et très rurale). Maintenant j'habite dans une grande ville alors je suis certaine qu'il y aura un peu de décalage au début. Je sais que t'as déménager de Paris vers une très petite village donc peut être tu as des conseils pour comment je peux m'intégrer dans une telle communauté?
Désolé pour des fautes de grammaire. Le français n'est pas ma langue maternelle.
Hi! Your French is really good! :)
I'm not sure I'm the best person to ask for advice on how to fit in with a small rural community, as I chose to live in the woods a few km away from the nearest village because I moved to the countryside in search of solitude. I only leave my lair for groceries once every ten days or so—I'm on a solid "easy friendly small talk" basis with most locals, but I'm only better acquainted with a handful of them, the ones I interact with regularly by force of circumstance (the librarian because I'm a devoted library-goer, the postwoman, the farmer who owns the pasture next to mine...) and that's a level of integration in the community I'm happy with.
I suppose the main thing is to show curiosity and appreciation for the local way of life, rather than expect to live exactly the way you did in the city, but the specifics of what this entails vary a lot depending on locality. Participating in the local small economy, if there is one, is good—I try to attend the yearly events and fairs at the village, like the potter's market; I bought a jumper from the wool shop in town rather than ordering something online, and I buy fruit at the summer market and seedlings for my garden, and some cheeses, from the local farms that sell them, rather than getting stuff from the supermarket even though it would often be more convenient. But I'm glad there are still family farms and local artisans so it's important to support them. There's also a thriving informal gift economy in my village, I offer eggs from my chickens and homemade jams or syrups and later down the line neighbours reciprocate with seedlings or firewood, etc, the more you'll participate in this sort of thing (if it exists) the more connections you'll make.
Another thing re: being appreciative of the local way of life—I know the city people who are disliked around here are the ones who buy land and use it like they would a suburban plot, e.g. build a swimming-pool, mow the grass, remove all 'weeds' indiscriminately (I know brambles are annoying but birds nest in there and eat the berries, you've got to leave some...), or cover their dirt road with asphalt instead of just shovelling some gravel when it gets muddy, etc. Again the specifics vary depending on locality, but people are attached to their local landscapes and way of doing things and as someone who owns some land and has seen the way locals reacted to other people who bought land around here, you're clearly perceived differently if you have a spirit of maintaining and repairing and appreciating the place for what it is, rather than remodelling and innovating and adapting it to what you want it to be.
Also you've got to accept that it can take a very long time to become part of a close-knit community, and try not to take things personally—I remember someone commenting on one of my posts a few years ago that she felt rejected by the people in her village because she was still seen as an outsider, and not allowed to take part in the organisation of some local events, several years after moving there. I wouldn't see not getting to help organise an event as a hostile behaviour towards me, I don't really expect to be included on every level, if locals feel like some things are for people who've lived here their whole lives, okay. I know rural communities are not the most diverse places and I'm not saying to accept discrimination due to bigotry of any kind, but in terms of "being kept out of some things or treated differently because you're not from this specific place", I do see it as something to be accepted. If I'm still seen as a city person and an outsider twenty years from now, so be it, as long as people aren't outright rude about it. I don't think of not being welcome to everything as rude, there are just boundaries that exist and so be it. I'm not saying someone would be wrong for being hurt by this type of exclusion, just that it helps to have this "don't take it personally" attitude when moving to a rural village.
Having a llama also really helps! The only reason I got acquainted with lots of local people in my first year here was because Pampe kept running away and I kept having to knock on people's doors with like a photo of her and go hi, have you seen this criminal. And then people would stop me at the grocery shop or something two weeks later like, did you end up finding your criminal? And I'd complain about her and they'd sympathise and tell me about their own annoying animals. I can't recommend animal misdemeanours enough as a source of friendly mutual understanding with rural neighbours.
Oh and speaking of complaining—another obvious way to integrate in a small community is to fight together against a common enemy. This is anecdotal but last year a state-owned company started to build a metallic structure (I'm trying not to be too specific) outside the village and it spoilt the landscape a bit, and I hesitated to grumble about it when making small talk because I was half-expecting to come across as an annoying city person, complaining about aesthetics while local people's livelihoods would be improved by this thing—but not at all, people also hated the look of it and were like "they hardly even consulted local authorities on this, they think we don't get to have an opinion on what our land looks like" and we went to the town hall to complain and the mayor agreed with us and eventually we complained enough that the company replaced the metal parts with wooden ones, so it at least looks more natural and more discreet in the landscape. It was very satisfying to come together and have this happen, and I never felt more integrated in the local community than when I was in the town hall complaining with everybody else.
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Femme du monde...femme africaine...
La beauté de la femme africaine est une beauté qui transcende les frontières et les cultures. Elle est universelle et intemporelle. Elle est une inspiration pour les artistes, les poètes, les musiciens et les écrivains du monde entier, qui ont cherché à capturer sa grâce et son charme depuis des siècles.
En fin de compte, la beauté de la femme africaine est une beauté qui doit être célébrée, honorée et respectée. Elle est une force vive et inspirante dans le monde, une incarnation de la vie, de l'amour et de la dignité humaine. Que nous soyons africains ou non, nous pouvons tous être inspirés par la beauté de la femme africaine et apprendre de sa force et de sa grâce.
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dailytomlinson · 1 month
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After this incredible concert, change of style, we had the chance to discover Louis Tomlinson (Ex One Direction) on stage. We must admit that we didn't know him too well... We were a little doubtful about seeing an ex-member of One Direction... and yet, Louis Tomlinson is definitely one of our beautiful discoveries of the day. The artist knew how to put an absolutely crazy atmosphere and made us discover his very rock repertoire with a little pop touch that manages to make the majority of the songs totally addictive. By the way, here it is now in our tracks liked on Spotify.... We advise you to go and discover this artist who, like Harry Styles, has managed to get out of this image of a boy band singer for teenage girls.
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cecileguillard · 5 months
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En décembre dernier je dialoguais avec Amélie Mouget, rédactrice en chef de La Revue Dessinée, à propos de la crise écologique dans le club de La Terre au Carré, sur France Inter.
En appui, notre reportage avec Éliane Patriarca Suivez le guide, de nouveau imprimé dans le recueil Vertige (éd. La Revue Dessinée, 10 ans d'enquêtes sur la crise écologique et climatique, automne 2023).
J'en profite pour annoncer qu'un nouvel album est en production, À la frontière du vivant, avec Cédric Dentant au scénario, à paraître chez Futuropolis. À suivre !
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viragfold · 6 months
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suburbangothic-rp · 1 month
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suburban gothic;
inspiré par twin peaks, desperate housewives, six feet under, hereditary, welcome to nightvale, euphoria, totally fucked up, american beauty, pretty little liars, murder she wrote, east of eden.
Par où commencer pour présenter ce monde? Pas de contexte déjà rédigé pour le moment, l’idée n’est que latente; si les rues ne se remplissent pas, à quoi bon y bâtir des maisons? Mais l’idée se fait pesante, lourde de ses possibilités.
Pennsylvanie, au pied des Appalaches, la rouille industrielle qui se bat contre la nature sauvage, elle-même lacérée par le tracé méticuleux de l’asphalte. Le long de l’une des ces longues routes, une ville. Une parmi tant d’autres, des milliers comme elle. Plantée sur une grille qui structure l’espace; au centre-ville et à ses bâtiments denses succède l’harmonie de la banlieue résidentielle. L’ordre s’y confond avec la monotonie, le charme se dilue dans l’ennui. L’architecture humaine se révèle creuse, les fissures laissent s’en échapper les échos de complaintes qu’on aurait voulu recouvrir de béton, de gazon ou de peinture fraîche. L’horreur s’excite avec chaque désillusion, secret, péché, danger, crime, frustrations. Le futur est riche en promesses mais demain n’est jamais un autre jour, inéluctable répétition d’hier. On enterre ses rêves sous un lit de bégonias dont on prend soin avec fureur et hystérie, dans l’énergie du désespoir, jusqu’au jour où une bande d’adolescents les piétine pour s'amuser.
La ville est séparée en quartiers; #1 est un petit centre-ville, le lieu des rencontres fortuites, main street, le cœur administratif et commercial du lieu. #2 est un ancien village rattaché à la ville, avec ses rues pittoresques, ses habitants qui n’aiment pas les visiteurs, le calme acheté à prix fort, les fermes reconverties. #3 est l’ancien bassin minier, abandonné, peuplé de mythes et de terreurs, peu à peu remplacé par l’industrie forestière. #4 est la banlieue résidentielle, le théâtre principal de notre jeu de dupes.
L’horreur vient de l’intérieur; du plus vaste, l’intérieur des frontières nationales, au plus intime: le foyer et l’individu. L’extérieur projette: un pays puissant et prospère, des rues propres, un voisinage aimable, des bonnes manières et de jolies choses. Le tout tient du mirage. À l’intérieur, rien ne va, on est à deux doigts de tomber dans le ravin. Les valeurs fières et heureuses sont corrompues; la communauté devient une prison, la religion devient une manipulation, le politique s’achète, la propriété creuse les dettes, le couple se brise.
Tout ne va pas mal; même si le gothique est souvent très sombre, il y existe aussi une place pour d’autres histoires. Edward Scissorhands est LE film du suburban gothic et c’est loin d’être un film d’horreur. Twin Peaks et True Blood mélangent un ton mystérieux avec des moments plus légers. L’excentricité ou la bizarrerie des personnages est d’ailleurs souvent un symptôme des rouages sombres qui font tourner l’histoire. Les tags associés au gothique sur Tumblr mènent à des contenus sinistres, mais chacun.e est libre d’aller un peu plus loin. À titre personnel par exemple, je pense que les Sims 2 est un jeu à l’ambiance gothique (: On fait ce qu’on veut avec le concept de gothique, et ce sera pareil sur le forum si le projet séduit et intéresse. (si besoin, je peux rédiger un texte un peu plus élaboré sur l'american gothic et ses déclinaisons régionales/thématiques)
Les années 2010; LA décennie des différentes gothic aesthetics. L’une des pires crises financières de l’histoire est passée par là et a fait beaucoup de mal au rêve américain. Le traumatisme est bien là, encore aujourd’hui, chez les individus comme dans les sociétés dans lesquelles ils évoluent. Le paysage de certaines régions change durablement; dans le Midwest, dans le sud, dans la Rust Belt. Une nouvelle tâche sur la mystique de l’Amérique. The American Nightmare.
J’ai beaucoup écrit et si vous avez lu jusque là – merci vraiment, et euh, pardon. C’est avant tout une bouteille à la mer, ce post. S’il trouve sa destination, alors on en fera germer les prémices. Il y a de quoi faire je pense. Les remarques, questions, suggestions, toutes bienvenues, j'ai envie de lire un peu après avoir autant écrit.
Contenu additionel; sera posté s'il y a de l'intérêt – le contexte, évidemment – mécanismes de jeu, animations – les postes vacants, leurs dynamiques – la ville, son monde, son histoire – les racines, l'inspiration – aes
un dernier mot: le tumblr n'est pas encore complètement fonctionnel, la plupart des liens est sous construction.
photo: edgar martins, éditée pour suburban gothic.
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lisaalmeida · 4 months
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Que recherchons-nous à travers nos relations, rencontres et échanges ?
Quel est le sentiment que nous désirons ardemment éprouver, tout au long de notre vie ?
L’amour est évidemment la réponse à toutes ces questions.
L’amour est ainsi le principe et la source de toute vie, sans quoi rien ne pourrait exister ni subsister.
L’amour est la force qui fait tourner les mondes, l’énergie qui maintient la cohésion des atomes comme des planètes.
L’amour est au cœur des mystères que nous sommes venus appréhender et expérimenter sur cette Terre.
Chacun ressent et pressent, même confusément, que l’amour vrai est la clé et la solution de tous nos maux, individuels et surtout collectifs, économiques, politiques et sociaux.
Mais l’amour véritable n’est pas acquis d’emblée : il est à rechercher, ressentir, découvrir.
Il n’est ni instinct de possession, ni dépendance fusionnelle, ni suivisme grégaire, car il émane de soi.
Il est le résultat de l’alchimie intérieure, le fruit de la reconnexion à l’être essentiel et à la puissance de vie.
L’amour est la joie d’être, le signe d’une conscience éveillée et lumineuse, un présent accordé, offert et partagé.
L’amour est ce que nous sommes éternellement, en dépit de nos souffrances, illusions et désillusions et parfois grâce à elles ; il est notre état naturel, notre aspiration à une vie riche, fascinante, magique, inattendue, utile et initiatique.
L’amour est partout, omniprésent et protéiforme ; il se pare de toutes les couleurs et de toutes les fréquences, et se manifeste de multiples manières : amour du compagnon ou de la compagne, des amis, des enfants, des animaux, de la nature, de la beauté, des œuvres de l’esprit…
Mais c’est la relation amoureuse qui se révèle son territoire de prédilection, car alors le sentiment se mêle au désir, à la sensualité et à l’attraction des corps, lieu de toutes les convoitises, de tous les délires et de toutes les extases.
Ce que l’on nomme amour est rarement digne de ce nom : l’amour qui blesse et qui déchire, qui conquiert et qui rompt, qui domine et qui soumet, qui idolâtre et qui méprise, n’est qu’une caricature égotique, une maladie infantile du cœur, un balbutiement du sentiment.
L’amour qui prend fin n’a jamais existé ; l’amour qui se meut en haine ou indifférence, n’était qu’illusion, transfert, projection, malentendu.
Les relations évoluent et donnent souvent lieu à séparation, éloignement, divergence. Mais comment peut-on rejeter, nier ou diaboliser l’être que l’on a tenu tendrement dans ses bras, si ce n’est précisément à cause de la douleur créée par son absence ?
L’amour véritable est patient, sincère, honnête et compréhensif ; il se nomme bienveillance, bonté, compassion, douceur, tendresse, sollicitude ou empathie.
De la nature de l’amitié, il dure la vie entière, car il n’est pas fondé sur l’image ou les apparences, mais sur les liens invisibles et mystérieux qui unissent les âmes et les cœurs.
Aussi le chemin de l’amour, que tous nous empruntons à notre manière, est-il un apprentissage, qui mène de l’égoïsme à l’altruisme, de l’aveuglement à la connaissance, de la consommation au partage, de la prédation au don.
L’amour est éternel car il est spirituel ; il est la joie libre du cœur qui s’est ouvert ; il ne sait que grandir, fleurir et embellir.
L’amour est si puissant qu’il se joue des barrières, frontières, critères, normes et interdits.
Car l’amour est libre et il souffle où il veut ; il ne peut être contraint, obligé ou mis en cage ; l’autre ne nous appartient pas et l’emprisonner, ce n’est pas l’aimer.
L’amour ne donne ni droits, ni devoirs ; il est une extraordinaire opportunité de vivre des moments merveilleux et magiques, une chance à ne surtout pas laisser passer.
Et si l’amour était sagesse, philosophie éminemment subtile, art et science oubliés, à retrouver, découvrir, réinventer ?
L’amour est un défi. Saurons-nous y répondre ?
LA SAGESSE AMOUREUSE
Yann Thibaud
Extrait de «L'Alchimie émotionnelle ou la métamorphose du coeur»
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thebusylilbee · 5 months
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"Un café crème et une minute, voire deux, de réflexion. Nawel (1) est à la recherche des mots pour décrire ses sentiments. La trentenaire est «chargée de sécurité en ligne» pour un média social. Elle a «galéré» pour se faire embaucher. La faute à quoi ? Son nom, son prénom et sa religion, dit-elle dans une brasserie parisienne proche de la place de la République. «Je fais attention à ne pas tomber dans la colère parce qu’on nous refuse le droit à la colère. Elle est perçue comme une forme de violence alors que nous la subissons au quotidien.» Le «nous» englobe de nombreux Français musulmans diplômés. Ils dénoncent une atmosphère «pesante» dans le monde du travail, les médias et l’espace public. Ils ne supportent plus les regards de travers les jours qui suivent les attentats, la «suspicion» et les débats politiques. Une vie avec la «boule au ventre», disent-ils.
Aïcha (1) qui enseigne la littérature dans le Val-de-Marne garde encore en elle la souffrance lorsqu’un collègue lui a posé une question après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. Elle était installée en train de boire son café en pianotant sur son téléphone dans la salle des professeurs. Tout était calme. Puis : «Et toi Aïcha, tu es bien silencieuse, ça ne te fait rien ce qui vient de se passer ?» Elle a fondu en larmes dans sa voiture sur le chemin du retour. En arrivant à son domicile, Aïcha a demandé à son compagnon : «Pourquoi on reste encore ici alors qu’on pourrait être respectés ailleurs ?»
«On se bat pour se faire embaucher»
Le ressenti est documenté. Trois sociologues ont mené une enquête. Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin ont interrogé une partie de cette «élite minoritaire» – appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et sur 140 entretiens approfondis – qui a décidé de quitter la France pour s’installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal. Ils ont en fait un livre, La France, tu l’aimes mais tu la quittes (Seuil). Les interrogés racontent les raisons de l’exil : discrimination, stigmatisation et difficultés à grimper dans le fameux ascenseur social. Libération a rencontré une dizaine de jeunes diplômés musulmans – pratiquants ou non – qui travaillent actuellement en France mais qui pensent chaque jour un peu plus à l’exil. Nous en avons également croisé qui ont passé le cap ; celui de vivre ailleurs.
Le recteur de la grande mosquée de Bordeaux, le médiatique Tareq Oubrou, perçoit le phénomène. «Le malaise est profond chez les musulmans et ne l’a jamais autant été. Il y a de grandes interrogations, une angoisse même face à l’avenir politique et social d’une France qui se crispe», explique cette figure de l’islam de France. Combien ont passé la frontière ? Les chiffres n’existent pas.
Salim est ingénieur dans la téléphonie. «J’en parle presque tous les jours avec des copains, dit-il en introduction. Nous sommes nombreux à ressentir la même chose. On se bat pour se faire embaucher et on galère pour être promu. Récemment, mon collègue qui a été nommé chef d’équipe a été gêné. Il n’arrive même plus à me regarder dans les yeux. Je suis arrivé avant lui et j’ai fait de meilleures écoles que lui. Je suis vu comme le mec sympa qui fait des blagues, qui devrait remercier chaque matin ses patrons d’être là.» Le trentenaire est en train de se laisser convaincre par son cousin à Londres. Il gagne le double de son salaire mais pas seulement. Salim regarde le plafond, s’évade et revient parmi nous : «Personne ne lui fait de réflexions pendant le ramadan ou après une attaque terroriste. Il n’est pas vu comme un arabe ou un musulman mais comme un ingénieur français.»
«Je me suis sentie entièrement française»
Dans la brasserie parisienne, Nawel commande un second café crème et déroule le câble de sa trajectoire. C’est la petite dernière des huit enfants de la famille. Ses parents ont quitté le Maroc à la fin des années 60 pour s’installer dans l’Yonne. Le daron à l’usine et la daronne avec la marmaille. La famille déménage un peu plus tard dans un petit village du Loir-et-Cher. «Mon père est devenu bûcheron. Les premiers temps étaient compliqués dans le village. Il y avait beaucoup de racisme, nous étions la seule famille arabe du coin. Mais notre famille nombreuse a sauvé l’équipe de foot, la fanfare et l’école du village.» Après un bac littéraire, la petite dernière se lance dans la sociologie. Elle se retrouve à Londres grâce au programme Erasmus. Tout change. «Je rencontre des gens du monde entier et plus personne ne me méprise, dit-elle. Je n’avais plus besoin de me justifier ou d’avoir honte de ce que je suis. Et, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie entièrement française.» Cette dernière phrase reviendra souvent tout au long de nos rencontres avec les expatriés.
Nawel se cherche à son retour. Elle se lance dans le journalisme, un milieu où l’entre-soi est roi et la diversité (surtout dans les postes à responsabilité) un songe. Elle galère, enchaîne les petits jobs pour payer les factures. Elle décide de partir pour Dublin, en Irlande, où elle se retrouve – après avoir vendu des sandwichs – modératrice de contenus pour Facebook. Elle gravit les échelons en interne et change de boîte. Airbnb puis Twitter (devenu X). La vie est belle. Un bon salaire et des responsabilités. Nawel décide de rentrer en France après sept années en Irlande. «Je pensais que ça allait bien se passer. J’avais fait mes preuves dans de grosses boîtes, mais non. Je postule à un tas de trucs mais je n’ai aucune réponse. Je galère aussi pour trouver un appartement à Paris. J’avais des offres d’emploi toutes les semaines en Irlande et pas une depuis mon retour en France.» Elle ne lâche pas l’affaire. La «chargée de sécurité en ligne» décroche deux entretiens. Deux réponses positives. Elle ne croit pas au hasard : «J’ai eu un entretien avec un directeur des ressources humaines maghrébin et le second, c’était en visioconférence avec un Afro-Américain parce que c’est une entreprise américaine.»
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Pour Amara, 24 ans, la religion en France reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. (Dorian Prost/Libération )
La jeunesse diplômée qui pense à l’exil se ressemble dans le regard de ceux qui mettent dans le même sac les enfants d’immigrés nés en France. «Nous sommes différents. Tous les Arabes ne sont pas musulmans et tous les musulmans ne sont pas Arabes, explique Salim. Et chez les croyants, les degrés de pratique varient mais de nombreuses personnes ne cherchent pas à comprendre.» Les pratiquants, notamment les femmes voilées, sont nombreux à se projeter loin de la France ; pas forcément dans des pays musulmans.
«On est obligés de cacher un peu notre identité»
Cap au Nord. Ils ont tous les deux un parcours brillant : étudiante en M1 dans une grande école lilloise pour l’une ; en dernière année de Centrale-Lille, cursus ingénieur en développement applications mobiles et web, pour l’autre. Fatima (1), 22 ans, a grandi à Roubaix, immigration de troisième génération. Ses grands-parents, habitants de l’Algérie française, sont arrivés en métropole dans les années 50. Amara, 24 ans, originaire de banlieue parisienne, a des parents venant d’Afrique subsaharienne : Côte-d’Ivoire pour le père, Guinée pour la mère. Tous les deux, si différents dans leur histoire, partagent le même désir d’ailleurs. «Rester reviendrait à vivre dans un pays où on ne se sent pas à 100 % acceptés», résume Fatima, voile kaki accordé à sa chemise vintage, chinée en friperie, et jeans blanc. Amara approuve : «Je voudrais trouver un pays où je peux pratiquer ma religion dans des conditions plus propices.» Il dit qu’en France, la religion reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. Un regret ? «On est dans le pays où on a grandi, on fait la culture de ce pays, mais on est obligés de cacher un peu notre identité.»
Fatima souffre, elle, de l’image des musulmans issus des quartiers populaires. «On les associe dans l’imaginaire collectif à délinquance et à communautarisme. Et on nous confond avec des terroristes», soupire-t-elle. Le retour de Berlin, après un séjour Erasmus, a été dur. «Deux jours après, c’était l’annonce de l’interdiction de l’abaya. Je ne me sens pas vraiment concernée, je n’aime pas porter des robes, mais après Berlin, où tout le monde se respecte…» Elle porte le voile depuis trois ans. Dans son école lilloise, elle n’a subi aucune discrimination, de la part des profs comme des élèves. Juste parfois des étonnements maladroits quand on constate qu’elle ne parle pas arabe ou que ses parents sont français. Elle flippe pour les entretiens d’embauche. Elle a une autre peur, que l’extrême droite arrive au pouvoir. Pour ces raisons, elle prévoit de chercher du travail au Canada ou en Grande-Bretagne. «Soit on reste et on aide au développement de sa ville, soupire-t-elle. Soit on part, avec un sentiment de culpabilité. La France a investi sur moi, mais cela ne lui profitera peut-être pas. Je n’ai pas l’impression qu’elle se rende compte de cette perte.»
Amel a une phobie : l’avion. Elle traverse les mers et les océans pour rejoindre les différents continents. Elle a vécu un temps au Brésil. Puis un long moment à Dubaï. Elle raconte toujours un tas d’histoires. Ses traversées en cargo ou en voiliers. «J’ai toujours su que je quitterais la France après mes études, explique l’ancienne étudiante en école de commerce. Je n’ai jamais été une victime directe de racisme mais je sentais que j’aurais moins de barrières ailleurs et qu’on ne me jugerait pas.» Amel a créé plusieurs entreprises à Dubaï dans la cosmétique. Elle travaille aussi dans la finance. Dans un café du IIe arrondissement de Paris, la trentenaire pose une question qui paraît banale : «Pourquoi les choses ne changent pas ?» Elle ne cherche pas la réponse. Elle refuse de parler de «regrets» ou de «gâchis». Elle préfère dire «tant pis» pour la France. Son retour à Dubaï est programmé pour les prochaines semaines. Elle cherche un voilier pour embarquer.
Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante»
Omar est ingénieur en informatique. Il a tout quitté du jour au lendemain pour la Californie. Une décision «difficile mais réfléchie», «contrainte aussi». Le trentenaire, fils de Marocains, est musulman pratiquant. Il y a six mois, il était encore «bien installé». Omar a traversé le monde pour s’établir à Los Angeles avec sa femme Nadia, 30 ans, chercheuse en biologie, et leurs deux enfants de 3 et 8 ans. La réponse à «une atmosphère islamophobe» devenue trop pesante. «Nos proches nous manquent, mais on ne veut plus se cacher par peur d’être jugés», dit-il. La réalité ? Un «incident» leur a fait franchir le pas l’an dernier. «Nadia a été dénoncée par des collègues car elle portait le voile dans son laboratoire.» Des questions de sécurité ont été mises en avant. Une «fausse excuse», selon Omar, qui insiste pour dire que sa femme travaille désormais dans l’un des plus grands hôpitaux de Californie «sans que cela ne leur pose de problème». Dans son entourage, leur cas n’est pas isolé, ses deux sœurs, dont il préfère taire la profession, sont parties en Angleterre pour les mêmes raisons.
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La trentenaire Amel a préféré dire «tant pis» à la France et partir vivre à Dubaï. (Marie Rouge/Libération)
Facky, lui, raconte un tas d’anecdotes. Diplômé d’école d’ingénieur l’an dernier, il a sauté le pas il y a quatre mois pour rejoindre le Japon. Une parenthèse pour le moment. Il compte y apprendre la langue, pendant un an, et, s’il s’y plaît, s’y installer définitivement. Ici ou ailleurs mais pas en France. «J’aime mon pays mais malheureusement je n’ai plus vraiment l’espoir de vivre sereinement quand on te répète tous les jours que tu n’es pas chez toi en France.» Il raconte des expériences. Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante». Cette fois, lors d’un contrôle d’identité alors qu’il attend sa mère, où quatre policiers le mettent en joue par crainte de ce qu’il peut avoir dans son sac. Un flingue pointé sur sa tête. Ou alors, «moins grave», mais tout aussi «fatiguant», lorsqu’un caissier de supermarché refuse de passer ses articles. Dernier épisode en date, il y a un mois, dans l’avion le ramenant en France pendant le ramadan. Il explique au personnel de bord qu’il jeûne. Une femme, assise à portée de la conversation, juge bon de donner son avis : «On est au Japon ou à Kaboul là ?»
Dans la brasserie parisienne, Nawel regarde l’heure. Elle doit retourner travailler. La pause est terminée. Une ultime question : partir ou rester en France ? «Je parle cinq langues et j’ai fait mes preuves mais mon pays a du mal à reconnaître mes compétences. C’est triste. Nos parents sont venus ici pour travailler sans faire de vagues. Ils ont accepté beaucoup de choses que je ne pourrais jamais accepter.» Nouvelle hésitation. Nouveau silence. Puis : «Je n’ai pas envie de faire semblant ou de jouer à la meuf sympa pour me faire une place. C’est terminé cette époque. Peut-être que demain j’aurai des enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une ambiance ou il faut toujours montrer patte blanche ou se justifier.» "
(1) Les prénoms ont été modifiés.
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jloisse · 7 months
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Les autorités égyptiennes construisent des murs à la frontière avec la bande de Gaza, près des tentes des Palestiniens déplacés, alors que l'agression de l'occupation sioniste se poursuit.
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ghostwarriorrrr · 1 year
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Chasseurs Curtiss P-40 Warhawk des Tigres Volants (1st American Volunteer Group) en formation au-dessus de la rivière Salouen (Salween River) à la frontière sino-birmane – Campagne de Birmanie – Guerre du Pacifique – 28 mai 1942 Photographe : R. T. Smith ©San Diego Air & Space Museum
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laurierthefox · 4 months
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Bonjour à toustes !
A l'initiative de @mekdavinci et grâce au travail vérification de @lodoniri je suis Parrain de la cagnotte pour l'évacuation et les soins de Wael Al-Namla et sa famille.
Chaque famille doit débourser 5000$ par adulte et 2500$ par enfant pour payer le passage de la frontière égyptienne.
Il n'y a pas de petits dons.
1€ fera déjà une grande différence, et rapprochera cette famille de la fin de l'enfer.
Si vous ne pouvez pas donner, n'hésitez pas à partager.
Repartagez le plus possible : https://www.gofundme.com/.../help-weal-alnamla-to-get...
Si vous avez au moins 1000 followers, peu importe le réseau social, n'hésitez pas à contacter @lodoniri sur twitter ou sur instagram pour qu'il vous assigne une cagnotte à parrainer / marrainer.
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La route 50 dans le Nevada, connue sous le nom de La route la plus solitaire d'Amérique, s'étend sur 408 miles ~657kms de la frontière californienne près du lac Tahoe à la frontière de l'Utah près de Baker. Elle traverse des paysages divers, y compris les montagnes de la Sierra Nevada, des étendues désertiques et des chaînes de montagnes reculées. Les principales villes le long de la route sont Carson City, Fallon, Ely. Chaque ville offre des attractions uniques comme des sites historiques et le Nevada Northern Railway Museum, des villes minières Austin et Eureka. Malgré son isolement, la route 50 offre des activités récréatives comme la randonnée, le camping, le tout-terrain et l'observation des étoiles près de sites comme le Sand Mountain Recreation Area et les Lehman Caves. Elle est célébrée pour son importance historique en tant que partie du Pony Express et de la Lincoln Highway, une expérience de conduite unique à travers des paysages saisissants et solitaires.
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