Tumgik
#ça faisait 2 mois que je les avais pas vu et on se voit pas si souvent que ça non plus donc voilà encore une fois je suis deg
maviedeneuneu · 2 years
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Moi hier en fin de soirée.
Alors l'escape game était hyper cool, c'était top et après mes collègues m'ont invitée à manger avec une amie qu'on a rencontré cet été. J'avais plein de choses à leur raconter sur tout ce qu'il se passe en ce moment dans ma vie et les changements qui vont avoir lieu, j'avais trop hâte de leur faire part de tout ça mais un de mes collègues a monopolisé la parole pendant absolument toute la soirée du coup ben j'ai pas pu en placer une... Je suis rentrée chez moi hyper frustrée et déçue du coup :(
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💚 Screen Queen Unexpected Season, Épisode 4 :
Cendrillon & la Tea Party, partie 2 ft. Loplo .!.
...Après avoir été bannie du Forum pour la Toute Première fois en 6 ans, accompagnée de sa $ista Libra Hater Number One aka Togame pour des raisons compréhensibles dont je n’ai plus besoin de parler (parce qu’elle aimerait trop ça !) : Sugariel revient sur le Forum !
Ce n’était que 3 jours d'Emprisonnement, mais c’était quand même la Toute Première Fois en 6 ans que Sugariel se faisait bannir ! En Décembre 2019. Alala ce mois était si Mémorable... surtout à la Fin. Hum hum. Guuuurl ! Yes.
Mais étant donné que Sugariel n’est absolument pas du genre à déprimer pour un rien, j’ai décidé, moi, $odariel, de fêter son retour sur le Forum ! Ce n’est pas tous les jours qu’on se fait bannir après tout ! Hum hum. Tmtc !
Qu’est-ce que j’appelle “fêter son Retour” ?
Vous savez je suis du genre à toujours apprendre de mes erreurs, et à adorer apprendre de nouvelles choses chaque jours ! Ainsi, étant donné que c’était la Première Fois que Sugariel se faisait bannir, eh bien le Fait d’être Bannie m’a permis d’apprendre des tas de choses là dessus ! Autrement dit plein de Découvertes du Jour. (tu lis Loplo j’espère ?!! C’est ton Épisode ça ! - lope.)
Une personne normale aurait fait quoi ? Une personne normale aurait eu Honte d’avoir été bannie, et ne voudrait absolument pas en parler AUTREMENT que négativement. (Retenez bien parce que si vous n’avez pas compris le Post - comme cette chère Loplo qui voit le Mal partout - là j’explique tout.)
Moi j’ai décidé, que étant donné que j’ai appris des choses par rapport au Bannissement, je n’allais pas faire un Post chiant où je me met à rager parce que “bouhouhouh j’ai été bannie 3 jours c’est triste olala” ...sachant que c’est Synder qui m’avait bannie ET à ce moment là, c’était toujours une personne que je considérais comme une amie ! (vous remarquerez d’ailleurs que je la nomme amicalement Cendrillon dans le post.)
J’ai donc décidé de faire un Post rempli de Découvertes INFORMATIVES sur le Bannissement, ce qu’il y avait à savoir là dessus, les trucs à éviter, les différents bannissements, etc etc, MAIS avec ma touche de Folie habituelle. Rien d’étonnant normalement si on me connait bien. Sauf si bien sûr on s’appelle Loplo :
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...C’est pas un scoop, le topic des “Découvertes du Jour” avec Loplo et l’autre-là-je-sais-plus-son-pseudo-désolée A CHAQUE FOIS qu’on parlait d’un sujet qui n’est pas Positif ça fait toujours débat ! ...après elles disaient quoi ? “Ouais nan on t’a pas demandé de donner ton avis !” mais pas quand il s’agit d’une découverte positive. Et déjà de Un je donne mon avis si je veux. Et de Deux : T'es qui ??!!!
...Et donc, je lis le Post - inutile - de cette chère Loplo, Reine des Loups Garous, autrement appelée LeGrandMéchantLoup (c’est moi qui ai trouvé ce surnom hihihi.) qui aime trop se prendre pour une Modératrice (mais ça, tout le monde le sait hein !) et je vois écrit “provocations”.... Bee’tch what ?! Excuse me ?! ...non mais encore aujourd’hui je relis lettre après lettre mon Post j’ai toujours pas compris où se trouvaient les Provocations ??? ...mais bref !
Du coup je fais quoi ? J’envoie un message à Cendrillon :
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...Je précise encore et toujours qu’à ce moment là je pensais encore que Cendrillon était une amie, tout simplement car elle était dans ma Liste d’Amis, donc “peut-être” que ma première “Tea Party” avec Togame dans son Château l’a un peu refroidit, mais vu que, encore aujourd’hui, je ne sais pas “être froide”, parce que ça fond direct dans le Sud et j’ai pas le temps ni l’envie d’être coincée, mais comme ya l’autre-là, le Grand Méchant Loup aka Loplo, qui parle de “provocations” contre Synder dans mon Post plein de sucres, j’ai directement envoyé un message à Synder pour la rassurer. Comme vous le voyez. Ce qui était logique à faire non ? ...après on va me dire que “ouaaais mais c’est à Loplo qu’il fallait envoyer un message !” ...oh mais je l’ai fais juste après hein ! Ce sera juste dans un autre Épisode Bonus. (parce que là c’est Synder la $tar, sorry not sorry Loulou, sois pas dèg’ 💚💥)
Au fond le blabla de Loplo on s’en fout. Elle sert à rien. (à part à me casser les bonbons, et s’étonner que je lui casse la cabeza après.) ...dans cet épisode du moins. 
Ce qui, pour ma part, m’intéressait le plus c’était la réaction de Synder en mp... froide comme un glaçon. Si Synder avait toujours été comme ça ce ne serait pas étonnant, mais - vu que j’ai rien à cacher - vous avez bien vu qu’elle me parlait pas comme ça avant. Donc quand je relis le Avant et le Après je ne peux qu’être choquée par le Changement de Personnalité de Synder. J’ai l’impression qu’elle a été remplacée par un Robot. A ce moment là, ce que Loplo pensait de mon post je m’en foutais royalement à partir du moment que Synder avait mes explications, qui maintenant sont des preuves contre elles. (Je vous avais prévenu mais vous avez préféré faire les meufs. Phoque Off so. I don’t care.)
Du coup ce que je pense, c’est que Synder, la Synder que j’aimais bien de base, a dû avoir de très mauvaises fréquentations qui l’ont complètement changé. Loplo par exemple, à aucun moment c’est une bonne fréquentation vu tous les cadavres dans son placard. Et moi je trouve ça juste choquant et désolant pour Synder.
Loplo, comme dit je m’en foutais à ce moment, c’était pas mon amie, et je n’avais jamais parlé avec elle, elle ne m’intéressait absolument pas. J’étais en mode “Mais vazyyy c’est qui c’te meuf ?! D’où elle me parle ?! Elle veut QUOI ?! Eeeh c’est bon vazy casses toi Miskina ! La prochaine fois que tu fais la folle avec moi tu vas voir à la sortie !” *tousse* ...mais concernant Synder forcément ça me touchait plus. Je suis même quasiment sûr d’avoir connu Synder avant Loplo. A moins que Loplo elle même ait changé du jour au lendemain, mais perso j’avais jamais fait attention à Loplo avant qu’elle commence à me casser les bonbons. Je ne savais pas qu’elle existait et qu’elle était “populaire” apparemment. Mais bon perchée comme je suis aussi excusez mooooi~ Bref. Tout ça pour dire que : *sort son mégaphone rose bonbon à paillettes*
📣 Même si vous n’avez pas l’habitude de voir des gens s’exprimer différemment, vous devez toujours rester Objectifs... comme Chupalovely !
Je parlerai jamais assez de Chupalovely ! Dans sa section au moins, à part sur les Découvertes du Jour, l’harmonie perdurait toujours. 
Oui parce que c’est pas parce que TOI tu vois de la Provocation ou je-ne-sais-quoi-d’autre qu’il y en a forcément, que tu as forcément raison et inversement, d’où l’intérêt d’être Objectif. Comme Chupalovely. Donc là encore, heureusement que Chupalovely existe, parce que elle en attendant elle a vu mon Post et elle a rien vu de chelou dessus. SACHANT, que ce Post est toujours bien visible dans les Découvertes du Jour, parce que contrairement à Synder, Chupalovely ne supprime pas forcément les Posts, et ce, même si ya un Grand Méchant Loup qui vient se plaindre parce qu’elle voit le mal partout. Bref. 
Tout cela se résume donc par : Ta gueule. 💚💥
“Voilà voilà, tu peux dormir sur tes deux oreilles bien tranquille ♥”
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Dans le prochain épisode, c’est Noël sur Eldarya ! 
Pour l’Occasion Cendrillon a commandé de l’Amûûûr propre à la Mère Noëlle... mais ne sachant pas ce que c’est, Sugariel va donc tenter de lui expliquer... ce qui semble plus difficile que prévu d’expliquer - ENCORE - un truc à Cendrillon... hum hum.
La Suite au Prochain Épisode $pécial Noël. 💚💥
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joannitasblog · 4 years
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Roman d'Aventures Fantastiques
                  
Introduction de mon Roman D'Aventures Fantastique
Mon histoire, imaginaire , dont le roman, que j 'ai créé moi-même, , va vous emporter, dans un monde , imaginaire, peuplé, de personnages réels et irréels qui peuvent s'unirent, contre des ennemis, parfois, dangereux, et mystérieux. Tous ces personnages évolueront, ensemble, au côté d'un des héros de mon histoire, qui lui, apprendra à connaître leurs défauts, leurs limites, leurs peurs, et entrera dans la légende.
Premiére Partie
Chapitre 1 : Clochard, le Garçon Des Étoiles Et Des Rêves
Il était une fois un petit garçon nommé Clochard. Ce petit garçon aimer une belle fleur au pétale verte, dont la tête avait des petites clochettes de couleur blanche. Tous les jours l’enfant arroser sa plante.Cette plante était sa seule amie avec qui il partageait ses joies et ses peines. Le petit garçon avait construit une petite cabane pour lui, mais aussi pour sa plante. A fin de la rendre heureuse et en bonne santé.Quand venait le soir, le petit garçon la prenait dans sa main, et elle s’illuminait comme par magie, sur son passage, quand il courait aussi vite que la lumière dans les grands champs de blé voisin. Les enfants de village n’aimaient pas ce garçon et avaient peur de lui. Il n’hésitait pas quand s’il le voyait en chemin de se moquer de lui. Blessé par ses insultes, l’enfant se sentait rejeté, exclu par le groupe de ces enfants. Car il ne savait pas se défendre. Mais le temps viendra un jour .Où il sera de l’autre côté du miroir, capable de leur envoyer la balle. Car il aura grandi et muri.   
Chapitre 2 : La Malédiction
Or un jour ou il flânait dans un bois voisin, il aperçut un magicien assit sur un tronc d’arbre à quelque mètre de lui. Il décida d’aller lui parler. Or comme il se dirigeait vers lui, le magicien sorti une baguette magique, lança un sort vers le petit garçon. Toucher par le sort, le petit garçon se transforma en un petit chien de prairie. Aussitôt avoir lancé le sort, le magicien disparu comme par magie. Le petit garçon transformé en chien de prairie vit un objet lumineux sur le tronc d’arbre ou c’était assit le magicien. Il prit l’objet lumineux et découvrit que c’était des lunettes teintées. Le petit garçon transformer en chien mit les lunettes teintées est rentra chez lui.
Chapitre 3 : Le Rêve
Or cette nuit, le petit chien de prairie fit un rêve très étrange mais merveilleux en même temps. Le petit chien de prairie était en trains de monter sur le toit d’une maison ou il aperçu a travers d’une fenêtre, deux enfants endormis. Avec un cailloux, Il tapa a la fenêtre.Entendent le bruit,l’un des enfants fus réveiller. Ce fus une petite fille qui le vis. Elle descendus de sont lit est alla ouvrir la fenêtre. Le petit chien de prairie sauta dans la pièce. Les deux enfants se regardèrent un bon moment. La petite fille pris la parole.
-Qui est tu ? Et d’où vient tu ?
Demanda t’elle au  chien de prairie.
Celui-ci lui répondit :
Je m’appelle Clochard, je suis le gardien des étoiles et des rêves. Grâce a mon muguet, j’allume les étoiles du soir. Quand vint le jour je joue de belle mélodie avec ma flûte de pan. J’habite avec ma fleur à la campagne loin du village voisin. Viens dans mon monde.
Joannita :
- Je suis réel pas imaginaire, je n’arriverais pas à rentrer dans ton monde qui n’est pas le mien.
Clochard : 
-Ne t’inquiète pas je te donne quelque jour pour y réfléchir.  
Joannita :
D’accord. OK fait comme ça,. Quand je serai prête à te rejoindre, je te le dirais  On se revoit quand ?
Clochard : 
À la même heure
Joannita :
-Alors au revoir dit la petite fille a Clochard.
Clochard :
-Au revoir petite fille.
Il ouvrit la fenêtre et disparu. La petite fille, referma la fenêtre de la chambre et se rendormi.
Chapitre 4 : Clochard Et Le Garçon Venu De La Lune
Le lendemain matin, Clochard se réveilla et pensa à la petit fille qu’il avait vu dans son rêve. Il se demanda si elle avait son âge. Il sorti de sa cabane et alla dans la forêt couper du boit. Clochard créa avec le bois des personnages hors du commun. Quand il eu fini, il fit plusieurs voyage entre la forêt et sa cabane. Clochard avait fait des silhouettes étranges et les avais mit dans une posture à l’abri du vent et de la pluie. Clochard contempla ses chers d’œuvre un bon moment. Soudain, il vit dans le ciel, une lumière blanche scintiller à travers les nuages. Clochard agita les bras pour que la lumière descende et le voit. La lumière blanche descendis et  se posa dans le pré voisin. Clochard content que la lumière  blanche l’est vue, se diriger vers le pré  voisin. Arrivait devant le champ de blé il aperçu un petits chien mi chien mi humain don la silhouette était la même que la sienne. Le petit chien porter des lunettes blanches un costume blanc, au pantalon blanc, la même couleur que son costume. Clochard remarqua que le petit chien tenait un beau skate blanc. Clochard se dirigea vers le petit chien pour aller lui parler.
-Bonjour, je m’appelle clochard, j’habite pas loin du village, et toi d’où vient tu ? demanda clochard au petit garçon mi chien mi humain.
-Je m’appelle Mathieu, j’adore surfer à travers les nuages, je t’es vus, dans bas agiter les bras, c’est pour cela, que je me suis posé, croyant que t’avait des ennuis.
-Ok tu à un beau skate, je peux l’essayer ?
-Ok je te le prête et il céda le skate à clochard.
Clochard essaya le skate de mathieu. Il tourna autour de Mathieu.
-Il est vraiment génial ton skate, ou tu la eu ?
Demanda Clochard a Mathieu. 
-C’est mon père qui ma légué ce skate comme héritage juste avant de mourir.
-Comment fait on pour descendre ? dit clochard.
-Descend progressivement cela te permettre de poser ton pied droit pour freiner et atterrir indemne devant moi.
Clochard fit ce que son ami lui avait dit et s’arrêta net devant Mathieu. Il descendit du skate sous les applaudissements de Mathieu. Il lui dit
-Bravo, ce n’est pas mal pour un débutant.
-Prend ton skate avec toi, je t’emmène chez moi d’accord ?
-Ok sa marche.
Les deux enfants traversèrent le champ de blé, pour arriver dans la forêt. C’est la que clochard eu l’idée de fabriquer des épées pour lui et son ami comme cela ils pourrai se protéger contre des ennemi. Quand tout fut fini, les deux enfants rentrèrent. Arriver dans une immense pleine et de plateau aperçurent au bout de l’horizon la petite maisonnette de clochard. Mathieu observa les    silhouettes en bois que Clochard avait fait.
-Elle sont génial tes silhouettes c’est fou comme elle te ressemble dit Mathieu.
-Merci du compliment reprit Clochard.
-Tu as une belle plante remarqua Mathieu.
Clochard :
-C’est vrai tout les jour je l’arrose pour quel soit jolie et belle a regarder .
Mathieu :
Allons dormir, car mon voyage a travers l’espace ma épuiser, dit Mathieu a Clochard.  
Clochard :
D’Accord,vient nous allons dormir dans ses tonneaux que tu peut apercevoir dans un coin de la piece de ma cabane.
Mathieu :
-D’accord dit son ami.
Et les deux  enfants s'endormir. 
Chapitre 5 : Clochard , Mathieu , Et Joannita
Tout les deux firent le même rêve. Ils étaient entrain de monter sur toit d’une maison. Au travers d’une fenêtre, ils aperçurent les deux enfants. Clochard tapa sure la vitre. Une petite fille vin leur ouvrit.
-Bonjour dit Clochard me revoilà, j’ai un ami qui voudrait te parler.
Clochard fit les présentations.
Tout deux discutèrent avec la petite fille. Elle se présenta a eux, et leur dit :
-Bonjour je m’appelle Joannita, mes parents m’apprennent a lire a compter a parler français car ils ne comprendre pas toujours de ce que leur dit parfois. J’adore faire du coloriage, peindre, jouer avec mon frère, écouter des cassettes, de temps en temp. J’adore aussi noël, car j’ai reçu plein de cadeau l’année dernière.
Elle énuméra tout ses cadeaux : des lego, des playsmobiles  l’hélicoptère des  tortues ninjas, une ferme, des jeux de constructions en bois ou en plastique, une maison d’hôpital, des Barbie, la maîtresse et ces élevés, des jeux de mémoire, des jeux de société, des dominos, une grande poupée, une Gameboy, avec plein de jeux  avec Elle énuméra : Ducktales Donkey Kong Land  2, mortal combat 1 ,2,3, 2  tetris, Sneaky et Snakes , Super marioland, Double dragon 2, Super mario land2 , Battletoads, Le roi lion, Burafighter, Les Schtroumpfs, Looney Tunes, le livre de la jungle,  des peluches, ,des puzzle, Pomme d’api , Babar, Winnie l’ourson. L’été quand il faisait beau elle aimer bien faire de la balançoire avec son frère.
-Il est bien ton skate dit la petite fille à Mathieu.
-Merci, tu veux l’essayer ? Demanda t’il a la petite fille.
-Oui,
-Tient je te le prête.
La petite fille monta sure le skate et tourna en cercle autour de ces nouveaux ami. Quand elle en eu assez elle demanda à Mathieu  comment descendre. Mathieu redit la même instruction et conseil qui avaient aider Clochard. La petite fille se posa, et rendis le skate a Mathieu.
Clochard:
-Vient dans notre monde.
Juanita :
-Je ne serais pas bien dans votre monde.
Mathieu :
-Ce sera pour la prochaine fois.
Clochard et Mathieu :
 -A bientôt.
-Au revoir.
Les deux enfants disparurent. 
Chapitre 6 : Le Portail Magique
Le lendemain matin, nos deux ami allèrent dans les bois voisin. Ils jouèrent à cache- cache dans les bois, quand ils ures fini de s’amuser ils décidèrent de  s’entraînèrent à se battrent en duel. Quand le combat fut fini, nos deux amis décidèrent ensemble de fabriquer un portail, magique ou ils représenteraient les différentes faces de la lune. Leur tache finie, ils emportèrent le portail, traversant toute la forêt et revint vers la petite cabane où ils mirent le portail debout devant l’entrée, ils admirèrent le travail qu’ils avaient fait tout les deux. Quant la nuit tomba, Clochard et Mathieu, admirèrent, dans le champ voisin, les étoiles du ciel. Clochard avait prit son muguet et alluma une étoile ,et dit a son ami, que c’était son signe astrologique la fleure de lys. Mathieu prit des mains, le muguet de Clochard et lui montra son signe astrologique, le croissant de lune. Ils rentrèrent tard. Revenus de leur ballade, nos deux amis s’endormir.
Chapitre 7 : Le sacrifice du Merlin-Mi Vampire
Tard dans la soirée, un magicien cour, et pénètre dans les bois, tenant dans ses bras un petit chien  endormis. Ce magicien était poursuivi par trois vampires aussi féroces que méchants. Arriver sur une colline, le magicien posa le petit chien loin du danger et fit face à ces poursuivant. Ses adversaires piquèrent sur lui, et l’attaquèrent, ils poussèrent leur victime vers un ravin. Voyant que ces adversaires était plus fort, et plus rapide que lui, il recula, en reculant, il atteint le rebord du ravin. Il fut agressé par  le troisième vampire, le troisième vampire fit basculer le magicien dans le ravin. Quand ils eurent accomplis leur méfait, les vampires se mire à marcher vers le petit chien. Avant même qu’ils purent faire un geste, un enfant aux ailes déchirer surgit, pris le bébé, et s’envola avec lui loin du danger. Le petit garçon chercha un abris pour posé le bébé, voyant une petite cabane au loin, se dirigea vers elle. Le petit garçon déposa le bébé devant la porte, et s’en alla s’en faire du bruit. 
Chapitre 8 : Le deuxième rêve
Nos deux amis refirent le même rêve, ils virent que la petite fille avait grandi, elle ouvrit la fenêtre et nos deux amis entrèrent dans la pièce. Tout les trois jouèrent au Monopoly .Clochard avait plus de maison que Mathieu. Mathieu atterrissait souvent en prison, au labyrinthe, au triviale pour suite, au nain jaune, a dix de chute, a qui est qui, a la bonne pays, au jeu de l’oie, puis au jeu de dada.
Juanita :
- Je suis à l’école primaire, j’apprend à réciter des poèmes, à dessiner, a lire, tout les ans, il y a des kermesse.  J’aime bien aussi, jouer à la marelle, à la corde à sauter. O il est minuit je doit dormir à bientôt, au revoir.
Clochard :
- Nous sortons de la pièce, dit clochard, rapidement c’est parti !
Ils disparurent. 
Chapitre 9 : Clochard , Mathieu est le petit bébé
Le lendemain matin, nos deux ami avait bien dormis et se levèrent. Clochard ouvrit la porte de la cabane, et a sa stupeur générale vit un beau bébé, devant l’entrée. Tous les deux contemplèrent un bon moment le bébé, Ils ce demandèrent a qui était ce bébé. Nos deux ami, décidèrent d’aller en ville cherchaient du lait. Au village, il y avait des boutiques de toute les couleurs vivent, certaines était des habit de mode, des chaussures, des pâtisseries, tout cela était très chère pour nos deux ami, une seule boutique était bien, elle portait le numéro 22. Nos de ami allèrent dans cette boutique. Dans la boutique ils aperçurent des biberons, des couches, des vêtements pour les bébés, des bavoirs, des petits suisses etc. Nos deux ami achetèrent, du lait, et un biberon. Ils quittèrent la boutique et rentrèrent à pied. En revenant il virent que le petit chien  c’était endormie. Clochard lui mit une couverture pour q’il n’est pas froid, puis comme la nuit tomber, Clochard et Mathieu, rentrèrent dans la cabane et, allèrent se coucher.
Chapitre 10 : Le troisième rêve
Ils firent le même rêve sauf qua la petit fille avait grandi. Jeune fille leur dit quelle aller au collège, ou elle apprenait l’histoire, le français, l’histoire, les Maths, la géographie.   Ils jouèrent à des jeux d’action, d’aventures, de voiture. Ces jeux elles les adorais, voici ses jeux :  Cool borders 3, Wip 3 out, skate boarding, Arachnoïde, Grand turimo 2, Grand turismo 2, Deas or alive, Wargames, Crash team racing, Iron. man, Sampras extrême, 24 heures du mans, Flipper, Spyro 3    Courier cresis Bug’s Bunny, Harry Potter, Tarzan, Street skater, Roasl rash 3d , demain ne meurent jamais 007, Foot Ball le monde des bleus, Toy story 2 Medievil, hercule,La solution finale Tombe raider. La jeune fille leur disait quelle aimer bien faire du violon, écouter de la musique et faire du théâtre dans un centre culturel de sa ville, tandis que son frère,lui  aimer jouer de la clarinette. Elle fit plusieurs sketches avec la troupe de la MJC : le petit animal perdu, le tapis magique ; le chat assassiner , marie, goulu et sont âme, la journée d’une ménagère de l’an 2000, y a des cales en bourg, le professeur et ces élève, le voyage de monsieur périchon.    Avec l’école de musique, la jeune fille faisait de nombreux spectacle sure scène. Les aventures de Rodemont et de Tranche-montagne, Portrait d’enfant. Avec l’école de musique elle fit de nombreux voyage comme l’amoura, elle en garda un très bon souvenir,  Saint PeterBourge, Londres. Elle adorait les voyages quelle faisait avec ses parent et sont frère. Elle énuméra tout ses voyages : Pierrefonds, Royan, Chamonix, Tahiti, Guadeloupe, Égypte, la Bretagne,l’Allemagne, l’Autriche, Salins les Brins,le Mont poupée, Didier Sous, Auberas, le Mont gerbier, Les Jones, st Cirq-La-Popie, Plage de Gruisson, Carcassonne, Cahors , Pont Valentry, Cabour, Capes, Gorges de Tarin, Dieppe,  Quercy, Cap Frehel, le Maroc 1,2, l’Inde, Barcelone, Rome, Madrid, Mexique, Saragosse,2, Toulon, Touquet 1, 2, Prague, Liège 1, Strasbourg 1. Santender 1. Quand elle eu fini énuméra, ses voyages. Elle remarqua que Clochard avait un petit miroir dans les mains. Clochard parla à la jeune fille,
Nous avons fait , Mathieu et moi,  un portail magique qui se transforme en miroir.si tu veut ont peut te le donner, dit Mathieu  cela te permettra d’entré plus facilement dans notre monde.
 Cela tomber bien, il y a un miroir en haut que je vais changer car il est devenu vieux et usé. O  en faite comment je fait, pour rentrer dans votre monde, demanda t-elle ?
Mathieu:
Il te suffiras de placer, le miroir sur le sol, dés que tu  l’aura poser  sur le sol, il s’agrandira de lui-même, pour devenir un très beau portail que nous avons fait Clochard et moi.
Merci, dit la jeune fille, il est génial, je vous donne rendez-vous demain soir, car le moment voulu, je me tiendrais devant le miroir, prête à vous rejoindre.
OK alors a demain, dit Clochard et Mathieu vivement puis ils disparurent.
Chapitre 11: Sidmae
Le lendemain matin, nos deux amis allèrent pêcher. Pré de l’étang à quelque mètre d’eux, deux énormes crocodiles mi chien, mi crocodiles se sécher au soleil. Nos deux ami remarquèrent une petite silhouette placer tout a coté deux,  ils remarquèrent que le petit crocodile aimer bien jouer dans l’eau tout comme eux. Nos deux amis décidèrent d’aller à la rencontre de ce petit crocodile est de s’amuser avec lui dans l’eau. C’est ce qui fit. On entendit des rires, des éclaboussures dans ce grand lac. Nos deux ami s’amusèrent a ce crée des liens avec le petit crocodile. Ensemble tout les trois firent une partie de cache-cache. Quand le jeu fus terminé, nos deux amis dirent au revoir à leur nouvel ami, puis ils rentrèrent.
Chapitre 12 : Les chevalier du ciel et le petit bebé
Revenus à la maison de Clochard, ils donnéres  au bébé, du lait, après avoir fait cela, ils firent un autre portail est le placèrent  à quelque mètre de la maison  de clochard. Quand tout fus fini, ils manger avec le bébé, les poissons qu’ils avaient pêcher. La nuit, nos deux ami, se placèrent devant le portail est s’endormir. La jeune fille avait placé le portail au deuxième étage, quand tout fut fini, elle s’avança vers le miroir, nos deux ami, réveiller attrapèrent la main de la jeune fille, qu’ils apercevais dans leur miroir.  La jeune fille, tendis la main vers eux. Tout en tirant, nos deux amis parvinrent à attraper la main de la jeune fille. Ils la tirèrent, vers leur monde. Quand tout fut fini, nos trois amis discutèrent entre eux.
Merci de m’avoir tirer dans votre monde. Dit la jeune fille.
Ce n’est rien, c’est tout a fais naturel dit Clochard. Nous allons agrandirent la maison pour que tu puisse dormir avec nous.
On le fera demain, car il est l’heure, de dormir, dit Mathieu à la jeune fille, je vais te prêter ma chambre.
Merci, c’est gentil, je pourrais vous aider ?
Oui, si tu veux, ne fait pas de bruit dans la maison car il y a un bébé qui dort ici dit Clochard.  
Il est mignon, il a quel âge ce bébé ? demanda la jeune fille.
Il a un an, ce n’est pas mon fils, dit Clochard.  On la retrouver devant la porte d’entrer dirent tout deux  à joannita.
Demain nous allons au village veut tu venir avec nous ? demanda Mathieu.
Oui, je viendrais avec vous.
  Ok alors bonne nuit, je vais me coucher.
Ok a demain.
Je vais éteindre les étoiles.
Quand il eu fini, Clochard et Mathieu dormirent.. Le lendemain matin, nos trois ami agrandirent la maison de Clochard. Quand tout fut fini, nos trois amis allèrent au village. Ils longèrent quelque boutique, ils prirent du lait, une peluche, des couches, un pot, un biberon. Ils rentrèrent. Arrivais devant la maison, ils entrèrent dans la maison. Joan allaita le bébé, est mit du lait, dans le biberon. Clochard offrit une peluche, tandis que Mathieu était en train de réfléchir à chercher, de quel prénom ils allaient l’appeler. Tout les trois donnèrent, au bébé le prénom de Tomas. Ils remarquèrent que le bébé porté de belles ailes dorées sur son dos. Nos trois amis allèrent dans les bois. C’est la que Clochard fabriqua une épée pour la jeune fille. Nous allons nous donner un nom, un nom qui ferait peur pour nos ennemis, je crois que j’en est un dit Clochard, nous nous appellerons les Chevalier Du Ciel. A la vie, A la mort. Après avoir fini, nos trois amis rentrèrent à la maison. 
Chapitre 13  : Les chevalier du ciel, les trois vampire et leur Maître
Le lendemain matin, nos trois amis, pêcher dans une rivière à contre bas. Quand ils surent fini, ils longèrent la rivière, et en longent la rivière, ils aperçurent une grande silhouette, allonger, dans un dédale de pierre. Nos trois amis se demandèrent, qui cela pouvait être, ils s’approchèrent de la grande silhouette et remarquèrent, que la personne était âgée, blesser, égratigner et porter des coups, et des griffures tout le long de son corps. Etait t’il  vivant se demandèrent nos trois amis.     Le vieillard ouvris les yeux et parla a nos ami : Sauvez vous… Ne resté pas la… Caché le bébé… Ici il y a du danger…
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alvdaz · 5 years
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Star Citizen, le retour
Ah mes amis, la vie, quelle aventure !
Etant relativement disponible en ce moment *tousse*, je me suis dit que ça serait peut-être intéressant de refaire un tour sur Star Citizen. La dernière fois que j’en avais parlé ici, c’était il y a DEUX ans (en décembre 2017 pour être exact) et je me suis dit que ça serait pas mal de revenir dessus pour voir ce qui a changé, et démêler un peu le vrai du faux dans tout ce qui se dit sur ce jeu qui déchaîne les pa$$ions...
...
Ouais, ok, j’avoue, en vrai je veux pouvoir continuer à trasher ce jeu et le seul moyen de pouvoir lui allumer la gueule sans risquer de me faire crimetime par ses adeptes, c’est de connaître le sujet. C’est n’importe quoi, cette époque.
Bref, let’s go
Si vous avez lu mon précédent post à ce sujet, l’aspect Alpha du jeu transpirait par tous les pores. Nous sommes en 2019, le jeu est toujours en alpha MAIS des efforts ont été faits. 
Commençons par l’effort le plus notable: j’ai payé 60 balles. Oui, vous lisez bien, moi, Daz de Elite Dangerous du JDM, j’ai accepté de PAYER pour m’essayer à ce que je considère toujours comme étant une arnaque à grande échelle. Le calcul était simple: j’en avais assez de m’appeler Monsieur Lam et de conduire une Autobianchi spatiale (un Aurora). Donc dès que j’ai croisé un vaisseau starter qui me faisait un peu plus penser à ce que j’utilise dans Elite, j’ai dit banco. Désormais je suis donc DazJDM in-game et je pilote un Anvil C8X Pisces Expedition ou “Pisces” pour faire simple. C’est lui, là:
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Il est tout choupi et il permet d’embarquer 3 personnes et du cargo, ce qui change des monoplaces sans aucune soute que j’utilisais jusqu’à présent. Pas de couchette en revanche, donc impossible de l’utiliser comme point de sauvegarde itinérant, je suis obligé d’aller me docker quelque part avant de déco (sinon on repart du dernier point de spawn et ça peut être un peu long).
Alors oui, vous m’insultez mais laissez-moi vous parler du 2nd effort observé: le jeu est désormais plutôt fluide. Tous les détails au taquet, en 2160x1440 (QHD), je tourne à 52 fps de moyenne. DE MOYENNE, CARL. Y a des drops quand on arrive sur des environnements complexes comme les planètes-villes mais rien d’insurmontable et surtout sans aucune comparaison avec les 17 fps ressentis en 2017, du côté de Port Olisar, l’historique station spatiale de départ. 
Mais si j’ai payé, c’est aussi parce que je considère que le jeu est arrivé à un point où il est tout à fait jouable.
Dans ce post, je ne parlerais que de ce qui existe et est actuellement visible in-game. Je n’aborderais pas les promesses de la CitizenCon comme le cycle météo, les mécaniques de survie et de gestion de la T° de notre avatar et toutes les sucreries évoquées le mois dernier par Chris Roberts. On reviendra dessus quand ça sera dispo (mdr).
En l’état le jeu est jouable donc et de mon point de vue ça passe par 2 aspects :
L’aire de jeu
La persistance (partielle, mais quand même)
Commençons par l’aire de jeu: Il y a 2 ans, nous n’avions en tout et pour tout que 3 lunes en orbite autour d’une géante gazeuse (Crusader) et la station de Port Olisar. 
Deux ans plus tard, à cette planète initiale se sont ajoutées 2 autres planètes (Hurston et ArcCorp) autour desquelles gravitent d’autres lunes et a priori l’update 3.8 prévu pour ce mois-ci devrait ajouter à la sauce une 4e planète nommée Microtech. Ajoutez à cela des ceintures d’astéroides, des stations intermédiaires et des outposts disséminés un peu partout à la surface des planètes. On a donc toujours qu’un seul système à se mettre sous la dent nommé Stanton, mais on peut réellement commencer à s’amuser. Je vous mets d’ailleurs une map du système en question pour que vous vous rendiez compte:
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(Ok on voit que dalle, cliquez ICI pour ouvrir un carte lisible)
Là normalement les élitos qui me lisent vont me dire:
“Daz, t’as méfu, comment un seul système peut te satisfaire là où Elite t’en propose 400 milliards ?!?” 
Et ils n’auront pas tort. Ce qui sauve ce jeu, c’est sa gestion des distances. J’explique.
Dans Elite, le joueur a véritablement une stature de voyageur des étoiles. On peut se rendre n’importe où dans un système relativement vite et on peut sauter de système en système en un battement de cil, où que l’on se trouve. On sort d’une station et pouf, on se barre dans un système à 15 aL (années lumières) de là comme ça, littéralement à 3 km de la porte de la station.
Dans Star Citizen, c’est différent. Les sauts inter-systèmes ne peuvent se faire que via des Jump Points situés à des endroits précis et qui ne sont que des passages entre 2 systèmes uniques. Sur la capture du dessus, vous en voyez un qui permet(tra) d’aller dans le système Pyro localisé en haut à gauche. Cela veut dire que si un jour l’envie me prend d’aller à Pyro alors que je suis du côté de la planète Hurston, il va d’abord falloir que je couvre la distance Hurston-Jump Point avant. Et ce trajet intra-système mes amis, il ne se fait pas en 3 ou 4 minutes comme dans Elite. Il y a bien un mode de propulsion rapide baptisé Quantum Drive, mais ça n’a RIEN à voir avec le FrameShift Drive d’Elite. J’ai vérifié pendant un trajet, mon vaisseau couvre 1M de km en environ 22 secondes. Un trip entre Crusader (la gazeuse) et ArcCorp quand les 2 planètes sont diamétralement opposées avec l’étoile au milieu fait 50M de km. 50 x 22 = 1100 secondes soit 
DIX-HUIT MINUTES DE TRAJET
18 minutes en ligne droite pendant lesquelles tout peut arriver en plus. Et ensuite, il faut encore manoeuvrer, se docker et aller chercher l’objectif de la mission. 
Du coup, le jeu propose un truc qu’Elite peine à offrir au début: un sentiment d’appartenance à un endroit. D’être un peu “local” quoi. Dans Elite, on se limite généralement à visiter une station par système ou une planète au gré des missions et on checke notre statut et notre inventaire sagement docké en station. Dans Star Citizen le saut vers un autre système est déjà tellement un voyage en soi qu’un bicraveur peut parfaitement faire carrière en commerçant strictement intra-système. On utilise ces moments de trajet pour régler notre vaisseau, checker les missions, paramétrer notre stuff etc... C’est un parti-pris qui risque de mettre les explorateurs en galère, mais pour nous autres les traders, c’est ultra cool de connaître tous les points du système et de se dire qu’avant de livrer la came à tel endroit, va falloir faire un stop dans une station de refuel en chemin. Et je vous passe les bleds tentaculaires comme Lorville dans lequel on trouve un système de métro avec 4 lignes et des correspondances. Je peux vous dire que quand il a fallu que j’aille livrer une putain de caisse à la gate 02, au fin fond de la ligne rouge, je les ai senti passer les 15 minutes de trajet.
Deuxième point, la persistance. L’économie fonctionne à peu près et les thunes engrangées sont bien sauvegardées d’une partie à l’autre. Idem pour l’inventaire. Si vous quittez le jeu avec des caisses de marchandise dans votre vaisseau, vous le récupérerez avec les mêmes caisses situées au même endroit. Et ça c’est quand même cool et ça rend le jeu intéressant à jouer. Il y a toujours des wipes entre les différents patches mais -apparemment- la 3.8 permettra de conserver ses acquis, modulo les wipes souhaités par les devs. En attendant, si on se fait fait fumer, on ne perd pas ce qu’on était en train de faire. Je ne pense pas qu’il faille commencer à grinder comme des salauds pour autant puisque quoiqu’il arrive, tout ce qui a été obtenu en alpha sera dégagé en phase de béta puis de version release. Mais quand même, ça change du showroom virtuel qu’était le jeu il y a 2 ans. 
Illustration: je pars de Port Olisar pour aller sur une lune de Hurston. Trajet quantum, je chope la caisse en chemin et en arrivant sur la lune je foire ma descente, pour résumer, au dernier moment j’ai vu un autre joueur déjà posé à proximité de l’outpost donc j’ai voulu me poser + loin et m’approcher à pieds en fufu (les rencontres hors zones “d’armistice” sont généralement funestes) et en manœuvrant je m’explose comme une merde à une vingtaine de bornes de la destination. Pouf, je respawn sur Port Olisar mais Ô SURPRISE, la mission est toujours active et la caisse disponible. Je suis donc reparti sur cette lune située à 22M de km de là, me suis posé à proximité du cargo que  j’ai récupéré (je ne sais pas en quoi sont faites ces caisses mais boudiou c’est du solide) puis je suis allé à l’outpost et j’ai encaissé la prime. Et bah je peux vous dire que j’ai trouvé ça UUUUUULTRA COOL. C’était peut-être un bug remarquez parce qu’il parait que normalement les missions résistent pas à la mort (edit: non c’est normal en fait, les missions résistent à tout sauf à la déconnexion). Et les bugs, on va pas se mentir, c’est pas ce qui manque dans cette 3.7.
Du coup parlons-en de ce qui déconne dans Star Citizen
Le HUD est toujours nul à chier, l’affichage est parfois illisible avec, au pif, le soleil dans la gueule par exemple, ce qui n’arrive JAMAIS QUAND ON EST DANS L’ESPACE, LOL ! A côté de ça, tous les systèmes de vol sont aux fraises, on comprend rien, c’est inutilement compliqué, la gestion des limiteurs de vitesse et d’accélération est expliquée nulle part, y a 3 fonctions distinctes qui servent à peu près à la même chose bref c’est n’imp et faut vraiment prendre le temps de binder les fonctions sur le HOTAS pour tenter de comprendre à quoi ça sert, et en mode combat, c’est pire. La carte de navigation est dans le ton (à chier) avec une UI pas intuitive pour 2 sous et toujours uniquement appelable depuis le smartphone accroché au bras du perso et qu’on appelle avec F2. Ce qui veut dire que si je suis en vol et que je veux target une destination proche, faut que je quitte mon HOTAS pour repasser sur le clavier. C’est: NUL. Sinon, autre technique, je peux activer le Quantum Drive et tenter de m’y retrouver dans les 42 points de saut qui apparaissent partout à l’écran. Je peux vous dire que quand on veut se barrer d’une confrontation qui vire chocolat, c’est un véritable délice d’essayer de se battre avec l’affichage. 
Les missions sont toujours buguées parfois en bien (cf le cas précédent), souvent en mal (impossible de livrer le cargo à destination) et je ne parle que des missions basiques de delivery. J’ai pas encore testé les autres mais je ne me fais guère d’illusion. La fonction “attraper des trucs” m’a l’air d’être un bourbier sans nom qui semble être une surcouche ajoutée à la va-vite, à Port Olisar tout le monde se balade avec sa boite de fayots ou sa canette, c’est génialement useless. L’inventaire perso est géré comme le HUD et les systèmes de vol, c’est à dire que c’est trèèèèès moyen. Et c’est le problème de CIG avec cette volonté de mixer 3 modes de jeu en un seul. Faut faire le grand écart pour accorder tous les modes entre eux et on se retrouve avec résultat qui satisfait personne. Ajoutez à la sauce une centaine de vaisseaux et on comprend que la phase d’équilibrage risque de durer plus longtemps que le développement lui-même.
En gros, le jeu est très beau à regarder et parfois on tombe sur un truc encore en travaux, ça fait désordre, mais c’est une alpha. 
Alors, on prend ou pas ??
Franchement, y a déjà moyen de bien s’amuser en l’état. Si on se limite à l’existant, sans se préoccuper des promesses de Roberts ou du prix de vente débile des vaisseaux, on a un tout de même un titre assez solide et qui propose un terrain de jeu super vaste, très agréable à parcourir avec des potes. Ok, on a pas les 400 milliards de systèmes d’Elite, on en a même pas 2 à vrai dire, mais du coup le chiffre de 120 systèmes évoqués au début du dev me parait suffisant vu comment chaque système est déjà un univers en soi finalement. Si vous avez 60 balles à claquer, vous pouvez y aller mais uniquement si le contenu ACTUEL vous satisfait. J’insiste. Vous en aurez pour votre argent mais ne mettez pas plus et surtout, surtout, ne misez pas en écoutant les features miraculeuses de Chris Roberts qui dit que dans 9 mois ça sera génial ou celles de la communauté qui claque des mille et des cent en tentant de gratter la TVA au passage; les promesses n’engagent que ceux qui y croient et tout flatteur vit aux dépends de celui qui l’écoute. 
Cette leçon vaut bien un Pisces, sans doute. 
EDIT:
On m’a parlé sur Twitter des specs requises pour faire tourner le truc et c’est vrai que je l’ai pas précisé. Voici les specs de mon PC:
CPU: Ryzen 7 1700X (3,4 GHz)
RAM: 16 Go
GPU: 1080 Ti 
jeu installé sur un SSD
Avec ça, j’atteins donc les 52 fps de moyenne, à tout hasard, cette page permet de voir où se situe notre config par rapport à la config minimale et recommandée. 
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romainmeynier · 6 years
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Octobre-Novembre.
1) En sortant du travail, l’autre jour, je suis allé rendre une assiette à un libraire, près du Parc Monceau. Une belle assiette sur laquelle sont peints des types en cercle autour d’une grande bassine et où il est écrit : le cercle des pommes de terre. J’avais fait le chemin en essayant de ne pas briser l’assiette, mais dix mètres avant d’arriver, mon sac avait heurté un poteau. Je savais que le libraire tenait à cette assiette. J’ai donc retardé le moment de lui rendre, et nous avons parlé de bouquins, d’une écrivaine qui avait le cancer, de Christian Oster et du bail de sa librairie. Je sentais bien qu’il s’impatientait, et moi-même je ne devais pas traîner : j’ai sorti l’assiette, qui heureusement n’avait rien, puis, comme ma tension était retombée, je lui ai encore parlé de deux ou trois autres choses, pour profiter d’un instant de conversation serein. C’est en rejoignant le métro que ça a eu lieu : traversant la rue (n’importe comment, comme d’habitude, en diagonale, à mi-distance de deux passages piétons), j’avisai un mec adossé contre un mur qui me faisait face, un mec au téléphone, portant un gros sweat à capuche et dont la tête me disait quelque chose. À cinq mètres, je le reconnus : c’était Lorànt Deutsch. Dans le métro, je pianotai sur mon téléphone à Elise : « J’ai vu Lorànt Deutsch ! », juste avant qu’une femme se lève et que je prenne sa place. Je passais le trajet à lire, confortablement installé (quelques jours plus tard, je croisais un ami en soirée, qui m’avoua m’avoir vu dans le métro, un soir de la semaine, mais s’était refusé à me dire bonjour tant j’avais le nez enfoui dans mon livre, de peur de me déranger. Je n’ai pas su comment le prendre : j’étais flatté de paraître lecteur si assidu, mais je me suis dit : et s’il s’était plutôt octroyé la liberté de ne pas devoir me parler ? Ce que je peux comprendre,* d’autant qu’hors soirées, je ne suis parfois pas le plus bavard ni le plus distrayant.) Mais là n’est pas le propos. Arrivé chez moi, et alors que je zonais sur Twitter, je suis tombé comme par hasard sur une photo dudit Lorànt Deutsch – qui était alors au centre d’une énième et vaseuse polémique dont l’inintérêt m’échappe – et en une seconde, tout s’est éclairci : ce n’était pas lui que j’avais cru croiser, non, du tout : l’homme que j’avais vu au téléphone et avec qui j’avais échangé un regard bref, c’était Nekfeu, le rappeur. J’en étais sûr, à présent. Je passerai la semaine suivante à raconter cette histoire et à vérifier la ressemblance auprès de tous mes amis. Le verdict est tombé, placide : impossible de mélanger les deux bonhommes. Qu’on me le permette, je suis toujours convaincu qu’une seule et même personne a écrit Métronome et Avant tu riais.
* Je suis tombé il n’y a pas si longtemps, un matin – métro bondé et silencieux –, sur une connaissance. Je lisais, évidemment, quand je l’ai aperçu s’assoir sur un banc en face de moi. Je l’ai salué en souriant, certain qu’il allait penser la même chose que moi, “tiens, ça fait plaisir de se revoir, mais ce n’est ni le moment ni l’endroit pour se raconter nos vies” : tu parles, il s’est levé promptement pour me saluer, suite à quoi je n’ai pas eu d’autre choix que de le suivre, et je me suis retrouvé debout, mal accroché, à devoir marmonner des réponses à ses multiples questions posées sans gêne, à voix claire (« Et alors, ton livre, ça marche ? T’en as vendu combien ? Tu vis toujours à côté du Père Lachaise ?? ») – l’idée même du purgatoire.
2) Au fond d’un bistrot, rue Lafayette, j’attendais Philippe Jaenada en apprenant sur YouTube les règles de la Scopa, célèbre jeu de cartes italien. Je prenais des notes sur une pile de feuilles volantes (j’ai définitivement laissé tombé les carnets, je me sens mieux sur ces bouts de papiers volatiles et symboliquement vides). Le patron venait de me servir un deuxième verre de vin blanc quand Philippe a débarqué. Il m’a vu avec mon tas de feuilles et de verres, il m’a dit “Nannn, oh l’artiste !” avant de me faire la bise, et j’ai eu un peu honte d’avoir été ainsi trouvé reclus au fond d’un bar, à griffonner des effluves de roman. À vrai dire, à cet instant, tout une gamme de plaisirs liés à l’idée du travail d’artiste en bar s’est effrité. S’est renvoyée à moi l’image du mec seul, sur une table collante isolée, du poète en marge grattant sa plume des années 30 sur une table de Montparnasse pour finir son mois  – c’était faux, pourtant, nous étions en plein Xe arrondissement, je ne me faisais pas remarquer à murmurer des vers à mi-voix, j’étais sur Youtube, non de Dieu, l’alibi du millennial par excellence –, et j’entassai vite fait mes feuillets, de toute façon il faisait beau et je n’avais rien à faire là, à l’intérieur, en espace non-fumeur. Nous sommes sortis nous asseoir. J’étais heureux de voir Philippe, avec qui j’avais bu du calvados à Pont-l’Évêque quelques semaines plus tôt **. Il me parlait de mon livre en aspirant des nuages de fumée (« tout de même, Revoir Marceau, comme titre, enfin, pfff. ») J’avais mille questions à lui poser (on ne boit pas un verre avec un de ses écrivains favoris tous les soirs), mais à 21h30, l’alarme de mon téléphone a sonnée (c’est l’heure de l’infanticide), et il m’a dit : je rentre. Je me doutais bien qu’il ne s’était pas offusqué que j’eusse enregistré un rappel pour la pilule d’Elise (on est deux à baiser, il sait ces choses), et d��ailleurs d’autres, dans le bar, d’autres qu’il connaissait bien, lui ont fait remarqué qu’il était l’heure : il s’est enfuit comme une cavalcade. Je me suis réjoui de cette horlogerie romanesque devant un quatrième verre en discutant avec un poète qui me disait être incapable d’écrire des romans, moi lui confiant ne pouvoir être satisfait de mes poèmes, puis je suis rentré. À la maison, Elise m’attendait avec une bouteille de vin blanc (on a beau passer une soirée avec un grand écrivain, il y a de ces femmes, tout de même).
** Je lui avais envoyé mon livre à sa sortie, début octobre 2017. Je l’avais rencontré à la librairie de Paris, pour le lancement du sien, puis à la Maison de la Poésie, dans l’année, où je l’avais relancé sur le mien (qu’on n’aille pas croire que l’écriture est un jeu d’ermites : on écrit, on écrit, puis vient le match de ping-pong). À Pont-l’Évêque, alors que je fumais une cigarette à l’extérieur du salon, il m’a rejoint. Il a sorti une Camel, l’a allumée, a aspiré une bouffée et il m’a dit cette phrase que je n’oublierai jamais : « Je viens de prendre une décision (ffffff…), le prochain livre que je lis, c’est le tien. ». Quelques jours plus tard, il m’écrira à ce sujet le plus beau mail que je ne recevrai jamais.
3) Je ne saurais que trop conseiller la lecture des livres de Jean-Paul Dubois – que j’ai découvert sur les conseils du talentueux Florent Oiseau : Tous les matins je me lève, Le cas Sneijder, La succession. J’y ai trouvé un équilibre formidable entre les auteurs de la beat generation, dont je me suis toujours méfié, et les auteurs plus intimistes de Minuit dont je commence peu à peu, mine de rien, à m’éloigner. Plus globalement, je me demande ce qu’est le goût littéraire, et comment il est forgé : à s’intéresser quotidiennement aux sorties de livres et aux auteurs, aux maisons actives sur les réseaux, on finit par en savoir davantage sur les écrivains que sur leurs œuvres ; on découvre leurs vies, leurs travers, leurs quotidiens (comme ici, d’ailleurs), leurs gueules en filtres Instagram, ou pires, sans filtre du tout (on en aime un, ce qu’on voit de ses stories rajoute à son bagou ; à l’inverse, on entend cet auteur qu’on lit sans relâche parler sur une chaîne YouTube, on en est dégoûté ; il ne faudrait jamais connaître les auteurs). Après tant d’années à lire et à conseiller certains styles d’écritures, je me demande si les bons vieux polars que j’ai tant réduit en seconde zone ne seraient pas, du moins sur ma table de nuit, à reconsidérer comme une meilleure base de lecture ***.
*** Il y a plus d’un an, à Montréal, une amie auteur me parlait d’un logiciel sur lequel elle rédigeait son roman. Par onglets, comme dans un navigateur mail ou web, elle pouvait gérer ses différents chapitres, détails de personnages, de lieux. Moi qui écrivais un livre d’une traite, sur un même document Word, avec une voix unique et sans grande construction, j’avisais cela comme un outil assez pompeux, utile à ceux dont l’histoire foisonnante prenait le pas sur la qualité littéraire. Même si je sais encore aujourd’hui que la science-fiction et l’heroic fantasy sont des genres qui m’intéressent moins que l’époustouflante écriture d’un quotidien banal, j’ai pris conscience que l’écriture blanche, comme on l’appelle, et qui concerne 99% de la rentrée et des prix littéraires, et que je me force encore à lire pour suivre, représente une part faible de ce que je cherche quand je me plonge dans un livre, que ce soit dans le métro ou le soir, dans mon lit, à savoir : le grand tressaillement des artères.
4) Enfin, je rechigne toujours à aller voir un psy, à lire par cela que j’attends toujours d’être au bord des choses pour intervenir. L’histoire personnelle et ses répercussions me rappellent pourtant que les kilomètres qui me séparaient il y a peu de ce besoin se réduisent aujourd’hui à quelques dizaines de mètres. Je suis de plus en plus convaincu que chacun devrait y faire face parvenu à la trentaine, comme un check-up de routine (encore faut-il tomber sur le bon interprète). Je tâche de me rappeler chaque jour mon plus grand défaut (mais, j’ose à le croire, ma plus forte qualité) : l’envie romanesque de l’existence. Je sais l’absurdité et la vanité de se croire maître de ses idéaux – et, preuve que ne je vais pas au bout de ce projet : je suis incapable de me cantonner à un choix politique, militant ou générique – mais plus le temps passe, plus je me connais, et plus ce qu’on nommait en classe de seconde le projet de vie se mute en une réalité indéniable dont on choisit de moins en moins les facteurs et les causes. J’ai la chance de vivre avec une femme ouverte à toute forme de vie, du moins que cela la comprenne elle et que ça me comprenne moi.
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diariodebicicleta · 7 years
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Pérou: des montagnes et des ruines
Huancayo
Je ne passe finalement qu’une nuit à Huancayo. En arrivant je me rends dans le seul magasin de vélo de la ville qui est connu par internet. C’est Vladi qui me reçoit. Il n’y a pas de pièces de rechange pour mes commandes de vitesses au Pérou me dit-il. Pour un ressort cassé il va falloir tout changer… Je lui laisse le vélo et fais le tour de la ville. Pas grand chose à voir mais l’accueil y est très sympa. Le lendemain je récupère mon vélo réparé et sors de la ville, enfin juste assez pour trouver un endroit où camper. Le lendemain c’est dimanche, je laisse le vélo dans un restaurant et retourne en ville en stop. Je me rends au marché en espérant y voir de l’artisanat, mais je n’y trouve que des babioles. C’est finalement le marché aux animaux qui retient le plus mon attention. Il est très typique et me fait penser à celui d’Otavalo en plus grand et sans le moindre touriste en vue.
Huancavelica
Après le petit tour au marché, je reprends mon vélo et continue ma route dans les montagnes. Ça grimpe, ça descend et ça regrimpe. Le soir je m'arrête à Huando. Je me cuisine un bon petit plat à base de pâtes et de thon et je commence à monter la tente sous l'avant toit de la mairie. Judith me voit et me propose de dormir chez elle. Quand elle prononce le mot “lit” j’accepte. Le lendemain je roule jusqu’à Huancavelica. Ce n’est pas le chemin le plus court mais la route est belle parait-il. Au bout de 2 h de route, je m'arrête dans un village pour manger un peu. C’est vite l’attroupement autour de moi, hommes, femmes, enfants. Beaucoup me proposent de la chicha morada. Comme souvent on me parle de foot, la France et le Pérou sont dans le même groupe au mondial. Et j'espère que la France va gagner, parce que cette fois j’ai parié un vélo neuf avec un péruvien. En arrivant à Huancavelica je me rends dans la caserne de pompiers où je suis super bien accueilli. Les pompiers m’aident à préparer mon parcours des jours suivants et me permettent de dormir dans un lit. Ça fait deux nuits de suite! Le lendemain, en me levant, je découvre que les pompiers partagent leurs locaux avec une piscine remplie grâce aux eaux thermales de la ville. Allez hop la petite douche aux eaux thermales, grand luxe! Ensuite je discute avec les pompiers volontaires encore présents. L’un d’eux est journaliste au Correo, un journal national avec des éditions locales et m’interroge sur mon parcours pour en faire un article. Je passe donc dans le journal le lendemain, l’article prend pas mal de libertés avec les propos que j’ai tenu, notamment lorsque j’insiste sur les inégalités de répartition de richesse au Pérou. J’apprendrai plus tard que le Correo est un peu le Figaro local :). Pour ceux qui parlent espagnol: https://diariocorreo.pe/edicion/huancavelica/bruno-el-turista-frances-que-llego-huancavelica-montando-su-bicicleta-803026/
Je me rends ensuite à Santa Barbara, village abandonné en même temps que la mine qui lui a donné naissance. La mine de Mercure était exploitée avant l’arrivée des espagnols et l’a été jusque récemment. Les indiens se servaient du mercure pour faire des peintures, les espagnols dans le processus de purification de l’or et de l’argent. Je monte donc vers la mine de mercure, mais le mercure ne monte pas, lui, et, pour ne rien arranger, la pluie tombe régulièrement. Je me trompe de chemin et monte bien plus haut que la mine. Une paysanne amérindienne qui possède des troupeaux d’alpagas et de moutons me remet dans le droit chemin. Quand à elle, elle attend avec son fils au milieu de nulle part le passage de voitures pour la descendre jusqu’à la ville. On passe bien une demi heure à discuter et on ne voit pas le moindre véhicule passer. Elle partage avec moi son maïs tostado. Encore une belle rencontre. Je finis par voir le village abandonné et, en redescendant, le joli village en pierre de Saccsamarca. Je mange à Huancavelica et reprends la route. Je pose la tente dans la montagne et dors comme une marmotte.
Choclococha
Je prends la direction du sud, sur ce qui est “l’une des plus belle route du Pérou” d’après le guide du Routard que j’ai récupéré à Trujillo. Déjà ce n’est pas une route, c’est un gruyère. Ensuite, pour juger de la beauté du paysage, encore faudrait il le voir. La pluie continue de tomber, de me masquer le paysage et de me geler (va quand même falloir que j’achète un pull… et des gants imperméables). Ça fait un petit moment que j’ai troqué les tongs pour les baskets. Le principal intérêt, outre de ne pas avoir froid, c’est que je peux donner des coups de pieds aux chiens qui m’attaquent. Ça faisait longtemps que je ne vous en avais pas parlé, mais ne vous inquiétez pas, ils sont toujours là, en témoignent les traces de crocs sur mes sacoches. Le principal inconvénient des baskets c’est que je pue des pieds. Je n’ai qu’une seule paire de chaussette et elles sont parfois tellement raides que je me retrouve avec une chaussette droite et une gauche. A Astobamba je fais une pause et une gamine me montre un local où cuisiner à l’abri. Pâtes, thon et je reprends la route jusqu’au col, 4825 m d’altitude d'après le panneau, 4860 m d’après les altimètres Garmin. José, un pompier, s'arrête pour discuter. Il m’a vu de loin à Huando il y a quelques jours me dit-il. Il m’offre du pain et, voyant que je ne suis pas vraiment équipé contre le froid, (mon équipement n’ayant pas évolué depuis mon départ du Brésil où la température était proche des 40 degrés), il m’offre l'intérieur d’un manteau de pompier. Trop sympa encore une fois! Ainsi équipé j’attaque la descente jusqu’au lac de Choclococha. Coup de chance, une éclaircie, enfin! C’est que je commençais à regretter ce difficile détour, moi. La vue est jolie, lac bleuté au premier plan et pics enneigés en toile de fond. J’atteins, épuisé il faut bien le dire, le village de Choclococha. Je discute avec les habitants. Ils m’apprennent qu’il y a un local, un “tambo” destiné à accueillir les gens de passage. C’est sec et il y a des lits, au top! Ça tombe plutôt bien parce qu’on est à 4500m d’altitude et qu’ils annoncent de la neige pour la nuit. Ils m’indiquent le chemin vers “le seul bâtiment en matériaux nobles”. Comprendre en béton, les autres maisons étant en torchis
J’attaque la descente. En chemin je rencontre un vieil homme qui m’informe que ça descend jusqu’à Ayacucho. A deux cols près, comme je m’en apercevrai bien assez vite; toujours se méfier des informations dans ce pays. Au début de l’ascension, un taxi s'arrête à ma hauteur, un allemand et une peruano-autrichienne en descendent. La discussion se déroule en espagnol, mon allemand étant au même niveau que mon quechua. En effet, je connais 2 mots en quechua: cocha, lac, et pampa, plaine. Mes deux interlocuteurs me proposent des biscuits et de l’eau. J’ai déjà tout ce qu’il me faut et je décline. Je reprends ma route, au loin s’amoncellent des nuages méchamment noirs. Ça ne manque pas, je me retrouve de nouveau sous la pluie. Mes gants sont de nouveaux trempés et j’ai froid aux mains. Non en fait j’ai mal aux mains. Il faut VRAIMENT que je m'achète des gants imperméables. La pluie finit par cesser, mes gants sèchent. En haut du col, une pancarte: 4746 m. Je me disais aussi que l’ascension était bien longue. Et dire qu’en passant mon premier col au Vénézuela je pensais compter le nombre de cols au dessus de 3000 m que je franchissais. Je me suis vite rendu compte que ça n’a pas vraiment de sens dans la cordillère des Andes. Plutôt compter les cols au dessus de 4700 m. Vous me direz que comme je ne redescends pas au niveau de la mer à chaque fois, ça ne veut rien dire. Je ne les compterai donc pas. Ça fait 3. En une semaine.
J’attaque la descente en même temps que les précipitations reviennent. Pluie, grêle, neige, je ne sais plus très bien ce que c’est mais c’est froid et ça fait mal. J'enlève mes gants, autant les garder secs pour me réchauffer quand il ne pleuvra plus. Je prends mon dîner dans un restaurant au bord de route. Plus que quelques minutes avant la nuit mais je n’ai pas repéré d’endroit adéquat pour dormir alors je reprends la route. J’arrive à Occollo en même temps que la pluie recommence à tomber… c’est pas la bonne saison me dit on. Il va quand même falloir qu’elle cesse cette p$%&! de saison des pluies parce que j’entends ça depuis la Colombie! Et puis étant donné que je vais vers le sud, la saison des pluies tropicale risque bien de laisser la place à l’hiver austral. Bref, j’arrive donc à Occollo et un homme m’apprend qu’il y a un Tambo. Coup de chance! Je m’y précipite, le gardien n’est pas là et il fait trop mauvais pour faire le tour du village à sa recherche alors je m’y installe sans permission. Le lendemain il n’a pas l’air ravi de me voir squatter sans son autorisation. Tant pis, il n’avait qu’à être là. C’est l’occasion d’en dire un peu plus sur les Tambos. A l'origine ce sont des sortes de gîtes, ou relais, utilisés pendant l’empire Inca par les émissaires. Maintenant c’est une structure qui fait partie d’un programme national visant à sortir les zones rurales de leur isolement. Dans ces coins paumés sans hôtels ni auberges, il y a donc une partie dortoir destinée aux travailleurs mobiles... et pas aux voyageurs donc. Mais bon c’est pas comme s’il y avait une foule de touriste dans le coin. Il y a aussi une cuisine, des outils administratifs et un centre de soin.
Ayacucho
Je reprends la route, descends jusqu’à Vinchos (dont ce n’est malheureusement pas la spécialité) puis attaque le dernier col avant Ayacucho. Pluie, froid, faim puis descente, j’arrive à Ayacucho bien fatigué. Je mange un gros ceviche mais j’ai encore faim. Je m'achète ½L de glace, me mets assis par terre et commence à manger. C’est là que je recroise Josef et Rina, le couple qui avait arrêté leur taxi lors de la montée du col la veille. Ils sont accompagnés d’Eduardo. Ils me proposent de les rejoindre dans leur hôtel. Trop cher pour moi. Alors ils m’invitent. On passe le reste de la journée ensemble. Josef est bavarois et travaillait dans une imprimerie. Rina est cuzqueniénne d’origine, travaille dans le commerce de vêtements en laine d’Alpaga. Elle est simple, souriante et généreuse, aussi je tombe des nues lorsque Josef m’apprend qu’elle est issue d’une des familles les plus riches du Pérou et que son cousin a été vice président du pays. Eduardo habite à Huancavelica et gère la production de la laine d’alpaga dans la région. Avec lui j’étofferai mon vocabulaire quechua. Le lendemain on se rend tous ensemble à Wari, site archéologique de la culture pré-Inca Wari. Ensuite direction Quinua pour découvrir les céramiques puis le site de la bataille d’Ayacucho, dernière bataille des guerres d’indépendances en Amérique du Sud. Rien à y voir si ce n’est un obélisque commémoratif. On rentre à Ayacucho, je prends mon vélo pour camper hors de la ville. Premier village, je m'arrête, achète du pain et quelques bananes. La jeune fille qui me les vend décide de m’aider et m’ouvre la porte d’un local où passer la nuit au sec. On discute pendant que je cuisine mes pâtes et je lui décris mon voyage. “Moi je n’ai jamais dépassé le col” me dit elle en me désignant la montagne la plus proche. Parfois on ne se rend pas compte... Le lendemain je continue ma route jusque Ocros, puis Uripa. Je change de pneu, je pose ma tente près de l'église et je dors comme un sonneur. Près du marché je trouve une dame qui vend du jus de pomme-quinoa et des sandwichs. Et il y a le choix: patates, œuf, fromage, avocat, patate douce, tortilla. Ce sera un de chaque pour moi. Le vélo creuse toujours autant mon appétit, surtout dans ces montagnes russes. Dans la journée, je repasse de nouveau un col avant de redescendre sur Andahuaylas. Il pleut, je n’ai pas trop envie de dormir dehors, alors j’erre un petit moment dans les rues à la recherche de quelqu’un pour m’héberger. Il est un peu tard et ce n’est pas facile, mais finalement je rencontre Cipriano qui accepte de m'aider.
Les sites Incas
Le lendemain rebelote, col puis descente, cette fois vers Huancarama. Une demi journée de plus et me voilà à Abancay où je me pose chez Octa, contacté par warmshower (le couchsurfing des cyclistes). C’est la maison la plus perchée que j’ai vue jusqu'à présent. Et pour cause, elle se situe dans un arbre. Octa reçoit beaucoup de voyageurs et quand j’arrive, 5 sont déjà là. Je prépare avec Octa le trajet que je vais suivre pour aller jusqu'à Choquequirao, puis jusqu’au Machu Picchu. Pas de vélo cette fois, mais une randonnée de 5 jours, au départ de Kiuñalla. C’est difficile à prononcer et encore plus à atteindre. Ce n’est pas très raisonnable de partir seul, sans téléphone ni GPS en randonnée dans un endroit que l’on ne connaît pas, ne manquent pas de me rappeler les péruviens que je croise en chemin. Je leur propose de se joindre à moi mais ils ne sont pas décidés. Tant pis. Je prends un premier bus jusqu'à Huanipaca où je discute avec un homme pendant un bon moment en attendant le bus suivant. Le niveau d’éducation est dramatique au Pérou (en tout cas dans les zones rurales où je passe la plupart de mon temps) et l’on me demande presque systématiquement si je suis venu de France en vélo. Peu sont les gens qui semblent connaître l’existence des continents et ce qu’ils connaissent des pays étrangers se limite à leurs équipes de foot. Cette fois c’est différent, les questions sont plus sensées et précises et pour cause, l’homme en question est prof à Lima. Bon, il me demande si le Canada est à côté de la France, mais quand même, il y a du mieux. Le combi pour Kiuñalla arrive. Pas de place, pas grave, je passerai la demi heure de trajet assis sur le toit. Je campe non loin de Kiuñalla, départ le lendemain. Le paysage est magnifique et sur la montagne en face j'aperçois quelques maisons, sans doute ma destination. J’attaque la descente jusqu'à la rivière qui coule en bas. Le chemin est désert mis à part une ferme isolée où je m'arrête pour remplir ma gourde. L’eau a un goût de feu de bois, tant mieux, elle a été bouillie pour être purifiée. Je continue ma route quand un mouvement sous mon pied me fait baisser la tête. Merde je suis en train de marcher sur un serpent! Sans doute un gros orvet, en tout cas pas du genre agressif sinon j’aurais eu droit à une belle morsure. Je continue la route jusqu’à la zone de camping de Choquequirao. Je m’y arrête pour me faire à manger. Il pleut. L’après-midi je visite le site. Saison des pluies oblige, nous sommes deux sur cet immense site archéologique. Un suisse et moi. Nous sommes justement en train de discuter lorsqu’un condor passe tout près de nous. Majestueux. Je passe le reste de l'après midi à attendre une éclaircie, puis à courir dans tous les sens pour avoir le plus beau point de vue possible. Les ruines des maisons et des temples, les cultures en terrasse confèrent à ce lieu un côté magique. La partie du site qui a été fouillée est très bien mise en valeur, mais comme souvent le travail est fait à moitié. Kuelap, Huacas del Sol y de la Luna, Wari, Choquequirao... à chaque fois les fouilles ne sont pas terminées “faute de moyens”. A plus de 15 euros l’entrée dans un pays dont le salaire moyen mensuel est de 400 euros, ça fait mal au cul d’entendre ça, et j’ai une fois de plus l’impression d'être pris pour un jambon. Je redescend au camping pour y passer la nuit. Les gardiens du site m’apprennent qu’un pont a été emporté par les eaux, le chemin pour le Machu Picchu est bloqué. Quand je vous disais qu’il pleuvait beaucoup. Je dois donc retourner à Abancay. Je parcours les 35 km jusqu'à Cachora en une journée au lieu de deux jours de marche avec des mules pour porter l’équipement d’après le guide du Routard. Mais bon le guide du Routard c’est pour les fillettes. En vrai je suis épuisé quand j’arrive à Cachora, mes pieds saignent et mon sac a fini d’achever mes épaules. C’est que j’ai plus l’habitude de rouler que de marcher, moi. Je m'écroule dans un restaurant et n’en sors que pour poser ma tente dans le parc juste en face. Le lendemain je retourne à Abancay, chez Octa. J’y passe quelques jours, le temps que mon estomac se remette d’aplomb puis je roule jusque Mollepata, point de départ d’une autre randonnée pour le Machu Picchu. J’y laisse mon vélo dans le commissariat, campe non loin du village. Le lendemain j’attaque la rando. Réputée magnifique, elle est encore une fois gâchée par la météo et je passe la plupart de mon temps dans les nuages. Du coup je marche. Vite et longtemps. Si bien que je mets seulement 2 jours pour parcourir les 80 km qui me séparent d’Aguas Calientes, au pied du Machu Picchu. Je crois que j’ai des bonnes jambes. Le village ressemble à un parc d’attraction. Il n’y a que des hôtels et des restaurants et le prix de toute chose est doublé, voir triplé par rapport au reste du pays. Je n’ai pas envie de participer à cette folie alors, après avoir pris une douche dans l’hôtel de deux argentins rencontrés en chemin, je me mets en quête d’un endroit où camper. Pas facile, c’est clair qu’ici on ne me laissera pas me poser gratos au milieu du village. Je prends un chemin qui serpente hors de la ville et je rencontre trois ouvriers. Ils me proposent de dormir dans leur cabane. C’est comme ça que je me retrouve à dormir dans un local exigu à côté de 3 ouvriers se partageant un matelas une place dans le sens de la largeur. Tout ça juste en face des hôtels de luxe...
La visite du Machu Picchu vaut néanmoins le détour. Une fois digéré le prix de l’entrée: 40 euros. L'architecture n’est pas homogène et les bâtiments composent parfois avec le décor. Le lendemain je visite Ollantaytambo, ses ruines et sa forteresse. Et comme je commence à en avoir marre d'être pris pour un porte monnaie sur patte, je rentre en passant au dessus de la muraille d’enceinte. Après la visite du Machu Picchu les autres sites impressionnent forcément moins, mais la taille des pierres utilisées pour la construction de la forteresse ne laisse pas indifférent. Je finis la journée par la visite des salines de Maras, composées d’environ 3000 bassins. Superbe! Je ne visiterai pas les autres sites de la vallée sacrée, trop chers, alors je fais du stop pour retourner à Mollepata. Après une journée et demi de vélo, j’atteins enfin Cuzco où je profite d’une bonne connexion internet pour écrire et organiser la suite du voyage.
Bonus: 1700 km au Pérou
Les amis cyclistes américains avec qui j’ai roulé en Equateur utilisaient un site (komoot.com) pour voir le dénivelé des routes et ainsi planifier leur trajet. J’utilise depuis ce site, mais uniquement après coup, pour voir le chemin parcouru, sinon je crois bien que je n’aurais pas le courage de faire ce que je fais.
Donc pour ceux qui n’auraient pas compris pourquoi pédaler au Pérou est fatigant, voici le profil de Caraz à Cuzco, soit environ 1700 km:
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Fiche présentation #2 : Ewan MacKinnon, l’aventurier idiot
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nom(s) : MacKinnon prénom(s) : Ewan Rhys Indiana âge : 27 ans date et lieu de naissance : 23 Décembre 1986 sur l'île de Skye, Ecosse nationalité : Ecossaise statut civil : Un grand amoureux mais Célibataire. métier  : Archéologue; Professeur d'histoire dans un Lycée et d'Archeologie dans une Université traits de caractère : Travailleur – Don Quichotte – Voyageur – Explorateur – Fouineur professionnel – Cherche des ennuis sans le vouloir – Aimant envers sa famille – Rêveur – Mourant – Opportuniste. groupe : On my Bicycle
♦ Ewan est un grand Reveur ♦ mais aussi un grand Amoureux ♦ Il a du mal à se connecter à cette réalité qui l'obsédé ♦ A vecu de drôle d'aventure plus bizarre les une que les autres ♦ Est un professeur très apprécié et un peu barjo... ♦ Est considéré comme le Scottish des Indiana Jones. ♦ A une sainte horreur de la religion actuellement ♦ La politique et lui ca fait deux ♦ Est amoureux de la même fille depuis 21 ans mais elle  ne le sait pas ♦ Cousin de Eira et Emma... ses deux princesse aux seins écrasées. ♦ Vit dans un appartement à Camden, son voisin n'est autre que Malcolm Newandyke, il a encore du mal à ce faire à l'idée que son voisin peut être bruyante et sa collocataire gonflante! ♦ Curieux de nature, il aime parcourir la ville la nuit pour chasser les fantomes avec les inventions huluberlu de son père tel que le Sanglophone. ♦ Il neige sur l'île de Skye en ce 23 Décembre 1986. Un froid de canard paranormal cadenasse la ville. Les vieux spéculent, il pourrait s'agir du jour le plus froid du monde. A croire que le soleil a disparu pour toujours. Le vent est coupant, les flocons plus légers que l'air. BLANC ! BLANC ! BLANC ! Explosion sourde. On ne voit plus que ça. Les maisons font penser à des locomotives à vapeur, la fumée grisâtre qu'exhalent leurs cheminées fait pétiller un ciel d'acier.L'air ambiant semblent être assimiler comme le prochain Noël, cette odeur de dinde précuite qui font saliver les clochards alors que les enfants rêves du matin de noël en subissant la pré-indigestion du repas de Noël. Skye était un village de pêcheur aux maisons au couleur voyante. Malgré cette neige, les rues et les maisons se métamorphosent. Les fontaines se changent une à une en bouquet de glace. Même la mer avait enfilé son plus beau manteau de glace, figeant les bateaux et même les poissons sembler être gelé sur place. Le givre fait des merveilles en pailletant le corps des chats. Les arbres ressemblent à des grosses fées en chemise de nuit blanche qui étirent leurs branches, bâillent à la lune et regardent les voitures déraper sur une patinoire de bitume. Le froid est tel que les oiseaux gèlent en plein vol avant de s'écraser au sol. Le bruit qu'ils font dans leur chute st incroyablement doux pour un bruit de mort. C'est le jour le plus froid du monde. C'est Aujourd'hui que je m'apprête à naître. Alors qu'une troupe de sauvageon semblait chanter des cantiques un peu spéciales, qui chantaient au abord de la ville. Cette route glacé laissé paraître une femme, une jeune femme accompagné de son mari. John et Elizabeth MacKinnon. Il semblerait bien qu'Elizabeth semblait me portait à bout de ventre sur le long de la route. Leurs destination était l'une des maisons les plus délabrés de la ville, on pouvait sentir l'obsession de la sage femme qui fut dîtes folle par tout les habitants, mais quand vous êtes enceinte et que l’hôpital est sur la grande Bretagne cela n'aide pas au raisonnement. Le Docteur Harris, elle vivait dans une maison très rustique taillé dans le bois, aux poutres apparentes rustique. Elle était du genre obsédé par les coucou-suisse. Ma pauvre mère semblait souffrir pleurant des larmes de glaces qui tombèrent sur le sol empalant les fourmis glacé sur le bitume blanc. Arriver dans cette maison de fortune style cabane de Tom Pouce. Ma mère semblait déjà s'en aller dans un autre monde, la doctoresse l'emmena sur la table où elle s'allongea pour l'examiner, elle avait des grands airs de sorcière les cheveux coiffé tel une montgolfière, des doigts crochus usé par les touches de son vieux clavecin. Je sentais les coups de son mini maillet de fée se cogner contre mon habitat si douillé... Après l'accouchement j'étais porté comme de la viande par les pieds, elle écouta mon cœur n'entendant pas mes cris... J'avais froid beaucoup trop froid... « Oh non... non non » répétait elle sans cesse, avant de me poser sur une autre table, je pouvais apercevoir un mur remplit de coucou des coucou suisses qui faisait tic-tac... Un son qui bizarrement me rassura je me demandais si c'était du au faite que je n'allais sûrement pas voir l'Aurore prochain. Je n'entendais plus un bruit ce fut comme si le monde c'était mis en mode silence alors que mon cœur s’arrêtait de battre, j'ai sentis des ciseaux se planter dans mon thorax comme si on me prenait pour un vulgaire poulet griller qui se dore la pilule au soleil en banlieue parisienne le genre de cliché qu'on peut apercevoir que dans des films avec Audrey Tautou pour vous dire. Elle était une véritable artiste, elle tiraillé ma peau tel un génie des lames formant ce qu'on pourrait croire une horloge, elle tenta de réchauffer mon cœur... Bon effectivement ces ce qu'on m'a raconté, mais effectivement après ma naissance. Je fus le premier bébé a qui on pose un pace-maker. Le truc le plus inattendu n'empêche, mais après avoir échapper à la faucheuse, j'ai vu mon enfance passer tel un coucou. Je voyais les choses différent plus de couleur, c'était peu commode. Cela ressemblait à un vieux cartoon avec la Sabre dance dans la tête. J'avais l'impression que le monde aller trop vite pour moi comme si mon cœur se mettait a jouer les machines a accélérer le temps... Je pouvais même entendre le petit bruit du pace-maker dans ma poitrine... Le bruit se mélanger au battement de mon cœur tic-tac- boboum tic-tac boboum... Ce son m’énervait déjà. Les semaines passèrent, bizarrement je n'étais plus sur l'île de skye, bien que je ne l'a connaissait pas à l'époque. Dans mon parc je n'étais pas seul... Pff moi j'aurais aimé être seul, mais non y avait cette ange, elle avais deux ans de plus que moi... Elle passait son temps avec moi quand mes parents lui rendaient visite à la capitale... les cheveux roux ondulé, elle était comme un coucher de soleil, elle avait une odeur de tarte aux pommes à la cannelle, avec un soupçon de chantilly. Je n'étais qu'un petit enfant et pourtant mon cœur faisait déjà sa comédie, a chanter tel un chanteur d'opéra du mariage de Figaro. Le genre de chose qui rester grave tel une pyrogravure sur ma peau... Mais la Sabre dance reprit de plus belle, le monde défila sous mes yeux tel une des inventions de mon père pour émerveiller ma mère par tant d'amour passionné... D'ailleurs je ne vous ai pas parlé de ma famille. Je n'ai connu mon nom de famille qu'à partir de 3 ans... pourquoi ? Dites moi simplement connaissiez vous le prénom de votre mère a votre naissance ? Non vous l'appeliez maman comme tout chérubin qui se respecte. Cela dit mon nom de famille résonne comme une parfaite harmonie... MacKinnon... Un nom banal je le sais bien, mais quand on voit ma famille qu'on se dit « C'est gens là... Tu vois eux ? Les MacKinnon... Faut pas croire... D'une ils sont blindée de chez blindée parole d’écossais ! Après tu sais les MacKinnon c'est le Clan principale de l'île de Skye... Faut pas croire c'est des bourges ! Des saloperies de Bourges ! VIVA LA REVOLUCION ! » Bon je ne l'ai entendu qu'une fois dans ma vie . C'était à l’école. Le Docteur Harris était devenue ma Nounou Infirmière sexy qui m'emmenait à l’école, elle s'assurait que mon cœur mécanique tiendrais le coup. Il s’appelait Elwyn, c'était ce genre de grand gars sans scrupule... le genre de mec qui tiendrais pas à sa vie même pour les yeux d'une jolie espagnole. Mais passons je n'en étais pas encore là. Eira douce Eira, c'était ma cousine cette jolie rousse qui partageait mon parc, tout ça pour jouer avec moi... Elle était gentille, nous étions toujours ensemble, on n'arrivait jamais a se lâcher quand il était temps de se dire « Au revoir à la prochaine » pour moi ce fut un adieu, car la prochaine était trop loin. J'aimais joué, elle avais de drôle d'idée et d'air d'Oiselle majestueuse... Elle donnais envie de s'aventurer dans les méandres de mon imagination. Perdre le fil et l'aiguille pour se faufiler directement dans la boite à malice. Les années ont passé bien trop vite, mon cœur a eu du mal à suivre et cela se ressentait comme si mon cœur s'était réduit à l'état d'un moteur de vielle locomotive qui tousse et crachote cette fumée noirâtre qui se confond au nuage. Je n'avais que six ans, six ans est un bien bel âge pour comprendre ce que s'est l'amour, pas le stupide amour d'enfant, non alors que je joué les pères de famille sans problèmes juste des rêves avec Eira, je l'ai rencontré a ce moment là, elle semblait si fragile, si volatile. Je pense bien que j'aurais pu la perdre a ce moment là, la perdre pour toujours, mon cœur à découvert une nouvelle sensation, j'aimais cette sensation dans mon torse qui me donner une impression de pétard explosif dans mon ventre... le goût sucré du chocolat sur les papilles... j'avais l'impression de vivre un rêve, elle dansait dans son jardin comme un arbre en fleur jouant avec le vent, mais sa maladresse maladive me fit doucement sourire, ses pieds qui s’entremêlent formant un meli melo de talons rouge. Il semblerait qu'elle ne portait pas ses lunettes, cela se voyait... Je me suis sentit pousser des ailes que je n'ai pas pu m’empêcher d'aller la voir et de danser avec elle pour pas qu'elle ne tombe... Londres était la plus belle ville pour moi à présent. J'en étais persuadé cela dit cela ne dura que le temps d'un été, car mon cœur n'avais pas tenu le choc impressionnant que produisait l'amour. Je ne l'a connaissait pas, mais il semblerait bien que par notre valse handicapé par les sentiments cela deviendra rockambolesque. Le temps du badinage n'est plus il fallait partir, retrouver mon royaume. Tel un roi en Pyjama je devais retrouvais les couleurs flashi des maisons environnante et laisser ma Princesse dormir jusqu'à notre prochaine rencontre. Les jours ont passés de fil en aiguille j'en ai perdu l'envie de voler. Elle hanta mes rêves tel un cauchemars duveteux et rougeoyant. Je jouais toujours avec Eira bien qu'une petite chevelure est apparu dans ma vie celle de Emma. La jolie Emma avec ses grand yeux et sa tête d'oiseau aussi fantasmagorique que la mienne. Ce fut une nouvelle qui est arrivé dans ma famille, j'ai pris exemple sur Eira je l'ai couvé comme un papa oiseau... Ce fut pour moi une véritable petite sœur moi qui n'est pas de sœur, ni frère. Je ne pouvais compter que sur les deux jeunes filles qui faisait partit intégrante de ma vie. Eira, de sa chevelure rousse et de notre mariage des plus enfantin. Les années défilent, malgré que mes souvenirs de cette petite danseuse ne quitte pas mon esprit, je grandit peut être un peu trop vite, mes cheveux roux prennent de l'ampleur, les murs de ma chambre sont recouvert de poster de Pixies ou bien d'autre groupe que j'affectionnais. Je suis devenu un adolescent, au départ on me prenait pour un rat de bibliothèque. Je n'aimais pas la popularité et j'étais plutôt pudique ma cicatrice. A 15 ans, le problème c'est aggravé, j'ai rencontré cet homme il s’appelait Andrew. C'était le genre de grand brun ténébreux qui ferait peur même à un feotus, dans ses air de grand fantôme mirobolant il m'assaillait de coup dans la gueule. Me trouvant trop bizarre pour être réel... Surtout qu'on avait un point en commun. Ce mec était amoureux d'une fille, il semblerait que c'était la même qui dansait et dont je suis tomber si vite amoureux sans pouvoir jamais la revoir... J'en ai eu marre... Cette putain de vie ne m'aidait pas et mon cœur a lâche. Je me suis réveiller à l’hôpital. Les murs blanc, ce goût de métal dans ma bouche. Ce n'était pas ce que j’appréciais le plus dans les hôpitaux. J'étais allongé dans ce lit blanc, tout était blanc et aseptisé... Mes envies de partir me reprenait, mais soudain je sentis mon cœur qu'il était différent j'ouvris la blouse remarquant un énorme bandage recouvrant mon torse. Une infirmière du style prof de math sexy m'accueillit a mon réveil m’annonçant que mon pacemaker avait lâché et qu'il me fallait une transplantation... Ma mère était derrière en larmes mon père cacher ses larmes de crocodiles qui filer sous ses rides marquer. Il semblerait que je me rétablisse mais la seule question qui m'est venu c'était : « A qui il appartenait ? » je voulais savoir par curiosité morbide, il semblerait que c'était un homme d'une 30aine d'année en bonne santé, un historien qui serait mort d'un accident de la route, le truc des plus morbides, n'empêche. Audences Fortuna Juvat, La chance sourit aux imprudents. Peut être que c'est ainsi que cette phrase me désigne bien... C'est le dicton de ma famille depuis des milliers d'années... Je dirais qu'elle correspond bien a mon cas... Un an s'est écoulé depuis que j'ai ce nouveau cœur, j'ai grandit, je ne me sent plus dans mon propre corps c'est assez étrange comme sensation... J'ai sentis en moi cette envie de voyager, c'était assez bizarre, mais la vie sur l'île de Skye ne me paraissait que pur fumisterie, j'ai décidé de tout quitter. J'ai pris mes sac et j'ai dit adieu a cette putain d'île qui ressemblait de plus en plus à Alcatraz. Je suis parti en Islande, je savais pas ou allait. La-bas je suis aller dans un bar histoire de me réchauffer, j'aimais bien cette île, elle semblait tiré tout droit d'un compte de fée. J'ai rencontrer deux hommes qui faisait tache dans le paysage, des genres d'agent secret américain... Ils sont venu me voir sûrement me prenant pour un enfant : « Bonjour mon garçon, nous venons de l'entreprise Kinder... nous recherchons quelque chose peut être pourrait tu nous aider... » mais qu'elle est ce grand délire putain. Ils m'ont parler qu'ils étaient à la recherche de nouvelle idée de jouet pour les Kinder Surprise. Je n'en croyais pas un mot, mais j'étais curieux de savoir où ils allaient décotés ça, je les ai suivit, ils avaient avec eux une glacière et un thermos, qu'ils n'ont jamais ouvert... Arriver sur le volcan j'ai entendu : «  Je ne rentrerai pas dans votre putain de thermos ! » Qui pouvait bien rentrer dans un thermos si petit... j'entendis une légende intéressant sur l'Islande, l'histoire d'un Géant qui était aussi grand que les galaxie et qui s'amusait a manger des planète jusqu'au jour ou son corps de glace, il avala une étoile tel le soleil, son cœur est devenu magma il se les arraché pour le jeter sur terre. On dit que c'est de la qu'est crée les Volcan et que l'Islande serait enfaîte le cœur du géant, son bras se glisserait contre l’Écosse. Histoire des plus hallucinante, je fus interrompu par un bruit sourd de caillasse qui me fit fuir... J'avais l'impression de vivre un rêve, après avoir trouver un petit travail de plonge dans un restaurant, je suis partit m'étant assimiler toute la culture locale... D’après les vieux de la ville... Ce serait des Elfes... Qui vivent dans les volcans... Je ne savais pas si je devait y croire. Au bout de deux mois je suis partit pour la première fois à Londres avec mon nouveau cœur. A Londres, j'ai trouvé un petit boulot de nettoyeur dans une salle de restaurant rapide a coté de Camden Town, mais ce qui m’intéresser le plus c'était les librairies... j'aimais toujours autant lire et les histoires était juste magique. On était en plein dans les années 2000, j'avais 17 ans. Et je ne croyais pas ce que je voyais j'avais l'impression de vivre dans un autre monde. C'était dans un magasin de luminaire. Les lustres avait de drôle de forme, des formes de fée. Un peu immonde je trouvais. On avait l'impression qu'elles étaient réel... D'après le vendeur ce sont des « Fée Lustre » Ce mec était aussi barré que ses représentant de Kinder... Il m'a raconté cette histoire... bizarrement j'avais l'impression de lire un livre. Malgré être parti j'ai gardé contact avec ma famille. Mes parents pleurent encore de mon départ, ne comprenant pas que je étouffait au point de crever à leurs cotés. Eira je lui envoi des lettres je trouvais plus conventionnel, je lui racontait mes histoires et mes aventures... je ne vivait pas comme les autres sûrement ce cœur de vieux que j'avais dans la poitrine qui me faisait tournoyer. Mais je l'avais revu, je l'aurais reconnu entre mille, cette danseuse. Elle était encore plus belle dans mes souvenirs malgré que dans mes moments de solitude elle m'est accompagné de ses jolies mini talons aiguille... J'ai tenté le tout pour le tout, je me suis cassé royalement la gueule sur le bitume pour tenter de m'approcher d'elle. Elle a accouru vers moi, ses grand yeux d'arbre en fleur m'ont presque ému... Je n'étais même pas présentable, depuis quand je n'avais pas vu un coiffeur, mes cheveux long aux boucle tenait presque de la décadence, mon corps avait prit en muscle mais on voyait la cicatrice sur mon torse malgré le polo que je portait. Nous avons discuté, je lui ai pas dit qui j'étais et encore moins que je suis amoureux d'elle depuis que j'ai 6 ans. Margaret, quel jolie nom... Elle semblait tout droit sortie d'un roman d'Agatha Christie. Elle jouait du violon, je sentais encore l'odeur du cirage pour violon sur ses doigts abîme par les cordes... Nous nous voyons toujours dehors, sur un banc ou dans un café devant un chocolat chaud. Nous nous sommes de suite bien entendu. Au point que nous devenions presque inséparable, nous nous sommes aimé... Mais je n'arrivais pas à l'aimer comme je le voulais mon cœur était détraqué je ne savais pas quoi faire... Du jour au lendemain je suis parti, laissant un mot sur notre banc habituel : « Je reviendrais...t'emmener dans les nuages avec moi. » Je suis partie pour la France à ce moment là. La Normandie... La Bretagne, je vous passe ses légendes des plus ennuyantes... C'est des choses que les gens connaissent pourquoi en reparler non... je vais vous parler d'une ville qui m'a marqué... elle se trouve dans le sud sur la route où je comptais atterrir : l'Andalousie. Toulouse, Toulouse la ville Rose... je me suis trouver un petit boulot assez durement mais bon, dans le bâtiment. J'entendais les ouvriers se racontait des histoires pour se faire peur quand un jeune garçon me raconta l'histoire de la déesse de Toulouse. Celle qui aurait transformer cette ville en Rose... C'est une fée qui aime se baladé entre le rêve et la réalité... Se planquant dans la tête des gens, flottant entre la Réalité de l’hémisphère droit et le rêve de l’hémisphère gauche... il m'arrive souvent de la sentir de flotté dans ma tête sentir son corps se cogner et m'effleurer de ses ailes douces... Je suis descendu en Andalousie, je ne savais pas ce que j'allais trouver... Mais je n'avais plus d'argent, je suis arriver là bas je fus héberger par un vieux magicien, qui c'était occuper de moi alors que je suis tomber devant sa porte... une énorme déshydratation et de peine de cœur... Elle me manqué... j'aurais aimé resté, mais je ne savais où tout ça allait me mener, cette vie me plaisait... Je voyais a pied ou en train, il m'est même arrivé de faire un bout en Skate board... Cela dit je voulais rentrer, le magicien était un homme sage qui m'apprenait quelques petits trucs pour la vie, mais il me fallait de l'argent pour rentrer... Je remarqua qu'il cherchait un nouveau maître de la frayeur pour le train fantôme, je suis arrivé devant le comptoir d'une vieille aigri qui rien qu'à me regarder je savais bien qu'elle ne m'aimerait pas. « Que sait tu faire ? » Bonne question, que je savais faire pour faire peur j'ouvris ma chemise montrant mes cicatrice qui n'aimais pas belle a voir, lui montrant celle en forme d'horloge... « J'ai eu une horloge à la place du cœur... J'ai rencontre des elfes en Islande qui m'ont appris à faire le rugissement d'un géant... Les Toulousains m'ont appris a kidnapper le rêve des gens pour en faire ce que je veux... j'ai connu un luminariste qui m'a appris a dépecer des fée pour en faire des lustres majestueux. » La jeune femme me prit pour un fou avec un peu trop d'imagination : «  Bon bah tu as un jour d'essai se soir ! Soit prêt... » Elle m'emmena dans une salle, c'était les costumes je trouva alors un costume a mon goût aussi déstructure que l'était ma vision du monde, un long tresh noir en vieux velours au bordure rouge et un chapeau haut de forme difforme et me voilà en tant que Roi du Train Fantôme... J'étais le plus pitoyable des méchants de train fantôme, je ne leur faisait pas peur mais surtout rire avec mes bruit in-saisissant de tic tac boboum... Le son le plus effrayant que j'ai connu depuis petit... un son imaginaire qui me rappelait que mon cœur a était une bombe d'amour a retardement. Je suis parti comprenant que ma place n'était pas ici... Je suis revenu à Londres, J'étais encore pire qu'un cromagnon. Les cheveux long attaché en queue de cheval, aussi roux que possible, j'étais devenu un lion des plus bousillé... A mon arrivé, j'ai trouvé une petite chambre a pas cher ayant repris mon ancien travail dans le fast food... J'ai pris rendez vous chez un coiffeur... Adieu ma belle chevelure bousiller par le soleil et le vent marin. Barbe taillé... j'étais prêt a conquérir le monde à nouveau, mais cette fois si. Mon monde... Je suis retourné à l'université, finissant alors mes études d'histoire et d’Archéologie, finalement c'était la seule voie qui me semblait me satisfaire, par moment j'apercevais Margaret avec son violon a donner des cours... Elle était encore plus belle qu'il y a 4 ans... 7 Années sont passés depuis ce jours. J'ai eu mon doctorat et je suis partit trois mois sur des fouilles, finalement en revenant j'ai accepté un poste de professeur d'histoire dans un lycée, vu mes performance le temps de mes études je fait quelques cours à l'université ça me plaît ça comble mes journées... On me demande même de porter mon Kilt pour les cours à l'université... pourquoi ? Je n'en sais rien sûrement pour entretenir le mythe du Kilt... Je pars quelques fois en fouille, j'aime beaucoup voyager... Je raconte a peu de monde ce que j'ai vécu pendant trois ans pendant mon voyage... Ils risqueraient de me prendre pour un fou... Et vous dites moi... Suis-je fou pour vous ?
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Les indestructibles - Mélodie Nelson
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Les indestructibles se veut une série de portraits de personnes victimes et survivantes d’agression à caractère sexuel. Des indestructibles inspirantes, géantes, de divers horizons, qui nous offrent un regard sur différentes réalités. Elles sortent de l’ombre, prennent parole courageusement, elles brisent le silence. Ce projet souhaite continuer la discussion #MoiAussi : nous voulons connaître leurs aspirations les plus vastes, leur colère légitime, leur vulnérabilité, leur lumière.
À travers un court questionnaire, nous souhaitons révéler d’un point de vue des ces indestructibles, quelles sont les avenues possibles pour la suite des choses, quels changements sont attendus ou espérés de la mouvance. Mais surtout, comment elles perçoivent cette dimension dans leur cheminement. Cette démarche se veut une série de portraits qui vise une approche « d’empowerment », libératrice, transparente et intime qui portera l’histoire unique de chaque indestructible. Nous avons donc travaillé de concert avec chaque personne afin de leur offrir une expérience et un concept qui va de pair avec leur vécu et leur processus de guérison.
*Cette entrevue a été enregistrée et ensuite retranscrite.
 Voici Mélodie Nelson!
Tanya (intervieweuse) : Tu es une personne qui a vécu une agression sexuelle. Est-ce que tu te sens survivante, victime, indestructible ou autre chose?
Mélodie : Je ne sais pas… c’est une bonne question. Je pense qu’avant, le premier mot qui me serait venu pour me définir, ça aurait été victime, mais c’est un terme que je refusais en même temps, parce que c’est juste une façon normale de nier aussi ce que j’avais vécu. Oui, j’ai été capable de me dire victime. J’aime beaucoup aussi indestructible, mais en même temps, indestructible pour moi, ça refléterait le fait que je n’ai pas changé, que je suis restée aussi forte qu’avant. Ça m’a changée : je ne suis pas moins forte ou plus forte, mais oui, ça m’a changée. S’il fallait que je choisisse un terme, je dirais indestructible. Parce que je veux ce rapport de force-là, même si je le ressens pas à 100%. Je veux un rapport de force avec mon agresseur qui m’appartient et que ce ne soit pas lui le plus fort. Quand j’ai porté plainte contre lui, je n’avais même plus peur pour moi, parce que le pire était fait. J’avais peur pour mes proches et j’ai vraiment paniqué par rapport à mes enfants. Mais moi, par rapport à lui, je suis indestructible, lui peut juste couler.
Je pourrais garder cette peur-là, mais je ne l’ai plus. Pis lui, il peut avoir peur. Tous les agresseurs devraient avoir peur.
Tanya : Quelles sont les conséquences de ces violences sur ta vie?
Mélodie : J’ai été escorte, et avant de l’être, j’avais beaucoup de craintes par rapport aux hommes. Je les voyais, le terme est gros, mais je les voyais comme « l’ennemi ». Je n’avais aucun amour envers eux ou quoi que ce soit, je me trouvais très vulnérable de commencer dans l’industrie. J’avais des craintes par rapport à ce qui pouvait se produire, et mon expérience a changé totalement mon rapport aux hommes. J’avais totalement confiance en eux. J’ai appris que eux aussi étaient vulnérables, parce qu’une fois qu’on est tout nu, on a moins de choses à cacher. Et quand on passe une heure avec quelqu’un, pourquoi cacher des choses? Peut-être le fait qu’ils se confiaient beaucoup à moi, ça m’a rapprochée d’eux. Pis j’ai trouvé des ressemblances avec ces hommes-là, même s’ils étaient plus vieux, même s’ils avaient un pénis et que j’en avais pas, ben on pouvait quand même s’entendre et être proches. Et quand je me suis fait agresser, c’était quelques années après avoir arrêté d’être dans l’industrie du sexe. Et ça m’a… J’ai trouvé ça vraiment dur. Parce que là, il fallait que je recommence, soit à avoir confiance en nouveau envers les hommes, soit pu avoir confiance du tout pis être sur mes gardes. C'est un rapport que je redéfinis régulièrement, je ne sais pas encore. Pis c’est pas nécessairement juste par rapport aux agressions, le rapport que j’ai à redéfinir tout le temps, c’est aussi les réactions des autres quand on parle d'agressions sexuelles, que ce soit la mienne ou celle des autres. Quand je vois des hommes réagir, ça me donne une bonne image. Mais je dirais qu’avec cet homme-là, que j’ai beaucoup aimé et qui m’a aussi aimée, je crois, ça a ouf… ça m’a vraiment mise à terre. J’ai été très très déçue. Peut-être de moi, d’avoir eu autant confiance pis de naïveté, pis très très déçue de lui, des promesses qui sont faciles à faire. De la fausse bienveillance que quelqu’un peut avoir aussi.
Tanya : Et de repartir à zéro dans tout le lien de confiance que tu développes avec le sexe masculin.
Mélodie : Pis à travers tout ça, mon agresseur, c’était mon amant, en fait. J’étais avec quelqu’un à l’époque et je suis encore avec cette personne-là aujourd’hui. Lui, mon conjoint, il y a sa confiance que j’avais perdue, mais il y a aussi le fait que je devais vivre en me demandant si je devais lui dire ou non ce que j’avais vécu. Et ses réactions à lui par rapport aux agressions, par rapport au mouvement, ce qu’est la définition d’une agression sexuelle et pourquoi les femmes réagissent comme ça par rapport aux hommes sur certains sujets, qu’est-ce qui est plus sensible, qu'est-ce qui peut nous faire réagir, etc. Ça a été très difficile, c'était difficile de vivre en parallèle l'agression avec le fait qu’il était là pour m'aider à m’aimer à nouveau. Et pour lui, apprendre à m’aimer à nouveau, parce que je l'avais trahi d’une certaine façon, mais il fallait que j'aie confiance... c'était très difficile.
Ça avait été très dur pour lui, le choc que je l'aie trompé, pis là, après, je me suis dit : « Il le déteste déjà, je peux pas lui dire qu’en plus, il m’a agressée, il va encore moins comprendre quoi que ce soit. » Un moment donné, c’est sorti parce que… c’était tellement ridicule, il avait reçu une demande Linkedin de ce gars-là…
Les travailleuses du sexe, on ne leur donne pas de voix dans le mouvement #moiaussi, parce qu’on s’entend tous que… l’idée populaire, c’est que l’agression sexuelle fait partie du travail des travailleuses du sexe. Mais ce n’est pas le cas du tout. Elles peuvent dire « non » comme n’importe quelle autre personne, à tout moment pendant une relation. L’argent ne permet pas tout.
C’est vraiment ridicule à quel point on dit que « c’est tellement difficile de les approcher, les travailleuses du sexe, elles n’ont pas vraiment de voix, je vais parler à leur place ». Mais tu vas sur Twitter et c’est incroyable. Leurs comptes utilisent d’autres noms que le leur, donc elles peuvent avoir des opinions politiques, retweeter des trucs, mais aussi offrir leurs services. On voit leur quotidien. Elles sont à 100% authentiques et ça leur permet d’être bien dans ce qu’elles font, parce que il n’y a pas de mensonge ni de masque.
Tanya : Est-ce que tu te considères en processus de guérison, pis si oui, quels sont les leviers et les outils que tu utilises au quotidien, sinon, comment envisages-tu cette étape-là pour toi?
Mélodie : C’est très difficile. Il y a aucune question à laquelle je peux te répondre fermement parce que je refuse beaucoup de choses aussi. Oui, mais t’sais la vie est difficile pour tout le monde. Je ne sais pas ce qui m’a affectée le plus dans l’agression sexuelle. Je pense que ce n’est pas l’agression en tant que telle, mais l’après, que j’ai trouvé difficile. Quand j’ai vu que lui ne le reconnaissait pas, moi je m’attendais que le soir même ou le lendemain, il se réveille et qu’il me dise « pardon » et j’aurais été prête à l’accepter. Ça aurait été une violence, mais mon rapport à la sexualité fait que… je ne sais pas ce que j’aurais pensé, mais j’aurais été capable de passer par-dessus. Ça aurait été juste une mauvaise relation, c’est tout. Il ne m’a pas dit pardon, il m’a dit que ça a été la meilleure baise de sa vie. Et là, c’est là que j’ai trouvé ça… Rendu là, je ne pouvais pu rien espérer de lui, c’était trop. Mais je l’ai repoussé. C’est pour ça que, oui je l’admets, je serai tout le temps en processus de guérison de ça, parce que je l’ai repoussé beaucoup cet événement-là et c’est quand j’ai vu qu’il avait écrit à… il écrivait des billets dans certains médias. Le titre de son article était C’est facile les gars, ne pas violer. Le fait qu’il ait trouvé ça comme titre, et qu’il parle de tout ce qui était en lien avec les agressions sexuelles quand je savais très bien que j’avais été agressée par lui, et que je n’étais pas la seule, et que la culture du viol dans son langage et dans son attitude, elle était manifeste, ça, j’ai trouvé ça tellement difficile. Ça a été de guérir de ça. Guérir de son aveuglement, de son attitude.
L’aspect guérison, ça a été beaucoup par les mots, par Je Suis Indestructible, avec d’autres supports aussi, le fait que quand j’ai parlé, il a arrêté de parler d’agressions sexuelles, pu du tout du tout du tout. Et là j’ai senti que c'était moi qui commençait à reprendre le pouvoir. Qu’il ne me le montrera pas, mais qu’il m’a entendue et qu’il m’avait lue. La guérison s’est faite de plein de façons. Je ne pensais pas porter plainte et un moment donné, j’ai porté plainte finalement. Et ça faisait quelques années quand j’ai porté plainte, ça faisait environ 6 ans. Je l’ai fait au lendemain de la fête de ma fille, pis ça, ça m’a super ému de le dire. J’avais choisi 2-3 mois auparavant que j’allais porter plainte, mais je voulais passer un été sans y penser du tout. Pis je m’étais fixée son anniversaire, pour ça. Pis c’était symbolique pour moi parce que je ne veux pas qu’elle vive seule. Je veux qu’elle ait une mère forte. J’obligerai jamais quelqu’un à porter plainte, c’est chacun sa démarche personnelle. Mais moi, j’en étais rendue là. J’avais trop de frustrations. J’avais besoin d’être dans l’action, je me sentais immobilisée. J’avais écrit, pis il y avait rien qui en découlait, donc je voulais faire autre chose. Et comme que ça faisait quelques années depuis l’agression, j’ai eu peur de mes souvenirs. J’avais tout écrit ce qui s’était passé, mais j’ai vraiment douté de moi un moment donné. Je voulais être sûre de tout bien raconter aux policiers. J’ai tout raconté, je leur ai donné tous les courriels, toutes les photos, toutes les vidéos qu’on avait faits. 
Après, sans le dire aux policiers, j’ai pris rendez-vous avec une femme que j’aime beaucoup qui fait de l’hypnose. Je lui ai demandé : « Clairement, ce que je veux, c’est de revivre ça parce que je veux être sûre que jamais jamais j’ai dit oui. » Même si je l’avais dit, ça aurait été un faux oui. Mais je voulais être sûre. La façon dont elle me l’a fait vivre, elle était tout le temps à côté de moi, c’était vraiment intéressant. c’était très spécial. Et je n’ai jamais dit oui. Et il y a des choses, il n’y a pas beaucoup de choses, mais il y a deux choses qui sont revenues que j’avais complètement oubliées : il m’avait amené de la nourriture, ça je m’en rappelais, mais ce que j’avais oublié en fait, c’est que le matin quand il est parti, il avait pris un sac de poubelle et il avait mis toute la vaisselle de plastique dans le sac et les bouteilles de vin. J’essayais d’arrêter de boire et il avait emmené de l’alcool. Il a tout mis dans un sac, puis il est parti avec ce sac-là, comme pour qu’il n’y ait aucune trace. Après l’hypnose, je me suis regardé dans un miroir et mes yeux avaient changé de couleur. Ils étaient plus jaunes. C’était vraiment spécial. Et je suis sortie de chez elle et j’ai eu un mot Facebook d’une fille qui avait décidé de porter plainte contre lui cette journée-là. Et ça m’a fait… pour moi, je ne peux pas dire que je crois au karma, j’y crois pas, mais je ne me sentais plus toute seule. Et ça, ça faisait partie du processus de ma guérison, de ne pas me sentir seule. De se sentir écoutée, de se sentir crue, que ce soit justement par mes amis, par les policiers… Porter plainte, ça m’a beaucoup aidée. Puis, durant l’hypnose, j’ai vu mon chalet qui brûlait, pis je lui ai dit à la fille. Et encore là, après la plainte, il y a eu une enquête d’un mois et demi. Puis, ils n’ont pas pu l’accuser. C’est comme ça, et l’autre personne non plus. Quand je l’ai su, ça a quand même fait partie de mon processus de guérison, parce que la procureure qui était impliquée dans mon dossier, elle m’a prise dans ses bras. Je ne pensais pas qu'un contact était possible... Elle m'a prise dans ses bras et elle m’a dit : « Je te crois, je suis désolée. » Elle m'a expliqué pourquoi elle n’allait pas poursuivre. Ça reste. C'est pour ça que ma plainte, ça a pris un an et demi, c’est pour ça que j’espérais que ça aille plus loin. Mais en même temps, j’te dis que j’espérais, mais peut-être que non. Après je me suis demandé c’était quoi la prochaine étape, qu’est-ce que je peux faire d’autre? Et là, j’ai l’air pas rapport dans mon processus de guérison… mais là, je suis allée voir une tireuse de cartes (rires). Au début, ce n’était même pas pour moi, c’était pour une amie qui savait pas trop où elle s’en allait dans ses amours. On est allée voir une tireuse de cartes. J’ai posé une question : « Est-ce que je vais réussir à me venger un moment donné? » Elle m’a demandé de prendre 6 cartes. Et la carte représentant mon agresseur, c’était le pape. Et c’est une carte qui peut être perverse. Prends la carte et mets-la ailleurs. Elle en est venue à la conclusion que non, je ne réussirais pas à me venger par la justice, mais avec les mots. Et c’est pour ça que ça m’a donné comme la permission, même si j’avais déjà commencé à écrire, ça me donnait la permission de toujours continuer à écrire là-dessus. Je ne sais pas si je guérirai. Je ne me sens pas… je suis blessée. Pis, elle ne se refermera peut-être jamais, cette blessure-là, pis en même temps, je peux faire en sorte de la transformer. Si je l’ouvre, c’est moi qui va l’ouvrir, et ce n’est plus lui. Je vais continuer à écrire, que ce soit là-dessus ou sur lui.
Peut-être qu’un moment donné, je serai tannée, et je vais passer à autre chose, et ce sera tant mieux parce que ça voudra dire que j’aurai guéri de ça. Pis en même temps, je l'aime cette colère-là et je l’ai apprivoisée. C’est pas mal, d’être en colère. J’aurais voulu un moment donné être apaisée, quand j’étais enceinte. Je faisais des cauchemars. Et je rêvais qu’il avait des enfants et qu’il voulait que nos enfants jouent ensemble. Je pensais qu’il allait tout le temps être dans ma vie, cet homme-là. À ce moment-là, j’aurais aimé être apaisée. Que ça soit juste pu dans ma tête. Et là, je préfère dire qu’il n’est pu dans ma tête et que ce soit la colère qui l’est.
Tanya : C’est un beau levier ça. De dire que ce n’est plus lui qui est dans ta tête, mais la colère. Et elle devient constructive.
Mélodie : Totalement, parce qu’elle ne me détruit pas. Je ne peux pas te dire si c'est bon ou mauvais, mais je sais que cette colère-là fait en sorte que je ne pleure pas chaque jour. Elle remplace aussi la peur, elle remplace… pendant longtemps, je n’ai pas écrit, et en fait, je pensais que c’était parce que j'étais fatiguée avec mes deux grossesses. Mais pour vrai, je ne sais pas si c’était mes grossesses qui m’ont fatiguée tant que ça. Je ne sais pas si je n’étais plus capable d’écrire à cause de lui, d’une certaine façon. Cette colère-là est motivante et c'est grâce à elle que j’suis capable d’écrire encore.
Tanya : Tu es vraiment impressionnante. C’est beau de t’écouter. Je savais que ça viendrait me chercher de te parler et de te rencontrer. Comment as-tu vécu le mouvement #moiaussi, qu’est-ce qui t’a plus marquée?
Mélodie: Quand est arrivé le mouvement #agressionnondénoncée, ça a comme été un rappel pour moi, ça te fait revivre ce que t’as vécu comme agression. Mais moi, au départ, avec #moiaussi, j’étais un peu découragée. Parce que je pensais que ça ferait pareil, j’ose croire que ça ne fera pas pareil. C’est foudroyant comme c’est déjà pas pareil! Je suis impressionnée et heureuse qu’on vive ce moment-là. Je ne sais pas comment on va le voir ce mouvement-là dans 20 ans, mais wow. J’étais réticente. Et très rapidement, on voit que c’est autre chose. Parce que les gens se sont sentis tellement interpellés parce que tout était remis en cause. Il n’y avait pas de hiérarchie, y’en a pas de hiérarchie dans les agressions. Puis, dans #agressionnondénoncée, je pense qu’il y a beaucoup de gens qui ne se sentaient pas dans le mouvement parce qu’ils sentaient qu’il fallait que ce soit une pénétration quelque chose comme ça, et ce mouvement-ci, c’est autre chose. Je l’ai vécu avec réticence, et après, avec beaucoup d”admiration. 
J’ai besoin d’espoir, mais en même temps, à cause de ma position de militante très impliquée dans le milieu du travail du sexe, je reste très triste par rapport à ce qui arrive de ce côté-là. Présentement, en Nouvelle-Orléans, les bars de danseuses sont envahis par les policiers. L’excuse, c’est qu’on veut être sûr qu’il n’y ait pas de trafic [humain]. Et les résultats, dans tous les bars qui ont été envahis par les policiers, c’est qu’il y a zéro personne trafiquée. Mais y’a des travailleuses du sexe qui sont arrêtées, des clients sont arrêtés, et dans tout ça, il y a des policiers qui vont crier, parce qu’ils demandent les cartes d’identité des danseuses, ils vont crier leur vrai nom devant des clients qui peuvent les trouver. il y a des gens dehors qui les prennent en photo… Une danseuse qui est prise en photo et qu’on se moque d’elle, c’est une agression. Et le reste de la population se permet de rire d’elle, de faire des punchlines dans des émissions, des humoristes qui font des blagues là-dessus. On est traitée comme des sous-humains. On peut se permettre d’être prises en photo, d’être ridiculisées, de se faire dire que ça fait partie du travail, on se fait dire aussi que Weinstein et compagnie auraient juste dû aller voir des putes, alors qu’on n’est pas là pour enseigner le consentement aux agresseurs ou recevoir les déchets. 
Ce sont des commentaires qui sont acceptés socialement. Pis quand il y a des manifestations contre la culture du viol, souvent, on va de plus en plus rajouter aussi « non à l’homophobie, non à la transphobie », mais il n’y aura pas de « non à la putophobie ». Et c’est un manquement, parce que les personnes qui sont dans l’industrie du sexe sont pareilles comme les autres personnes. Et elles devraient se sentir… les travailleuses du sexe sont au centre de plein de mouvements, plein de luttes, ce sont elles les premières à avoir manifesté par rapport… à la pride aux USA, les droits LGBT et statut de la femme en tant que personne humaine, les travailleuse du sexes étaient là. C’est grâce à un procès d’une travailleuse du sexe. On a une voix depuis super longtemps, mais on ne l’écoute pas. 
Quand les photos vont sortir le 8 mars, c’est clair qu’il va y avoir plein d’organismes qui vont dire : « non à l’exploitation sexuelle » et qui vont recommander plein de choses au gouvernement, et l’exploitation sexuelle, en plus d’être un terme très vague par rapport à ce que ça représente, ça amène  beaucoup de gens à se tromper… l’exploitation, ce n’est pas la même chose que la prostitution. Les travailleuses du sexe ne seront même pas approchées pour donner leur opinion par rapport à ça, pour dire c’est quoi leurs besoins, elles ne seront pas écoutées non plus. Sue Montgomery (précurseur du mouvement agressions non-dénoncées), je lui ai parlé du travail du sexe. C'était avant l’élection, parce qu’il y avait beaucoup de réticences dans le mouvement par rapport à Valérie Plante et par rapport à d’autres personnes de son cabinet. Et j’ai questionné Montgomery par rapport à sa vision de la décriminalisation du travail du sexe, etc. C’est une femme brillante et éduquée. Elle m’a dit : « J'ai peur, j’habite proche d’un salon de massage, de personne trans et j’ai envie d’aller cogner et de leur demander ce qui se passe, ce que je peux faire pour elles. » Mais tu ne peux pas te précipiter comme ça sur leur lieu de travail. Je n’oserais pas, moi, aller dans les bureaux d’un médias pis d’aller faire : « Eh, les journalistes, est-ce que vous vous sentez exploités? Est-ce que vous gagnez assez cher? Est-ce que je peux vous aider? » Tu prends un rendez-vous. 
Donnez-nous du respect et on va être capable de vous dire nos besoins. C’est facile de prendre contact avec la communauté sans être obligé d’aller cogner à leur porte. C’est vraiment un gros manque d’écoute et beaucoup de condescendance de penser que les femmes et les hommes de l’industrie ne sont pas capables de dire leurs besoins. On en a beaucoup à dire sur les agressions. Mais on n’est pas encore là. Encore maintenant, il y a beaucoup d’articles sur les travailleuses du sexe, et il n’y a aucune travailleuse du sexe qui va être interrogée dans l’article.
Tanya : Quelle serait la suite des choses pour toi, autant d’un point de vue individuel que social? Tu y répondais déjà un peu avec ce dont tu parlais, d’écouter la parole des personnes concernées, entre autres.
Mélodie : Je vais dire en toute honnêteté, quand le mouvement a été annoncé, j’ai eu beaucoup de craintes. La majorité des personnes impliquées dans ce mouvement, ce sont des personnes qui ont des positions très fermes par rapport au travail du sexe. Ce ne sont pas des personnes qui ont l’expérience du travail du sexe, mais ce sont des personnes qui ont déjà publiquement parlé contre et qui sont même allées jusqu’à signer des pétitions contre la décriminalisation du travail du sexe. Alors ça met les travailleurs du sexe dans une position très dangereuse et on est totalement éclipsées. J'ai des craintes. Je crois beaucoup en ma force et celle du mouvement et du rapport de force qu’on crée ensemble. On est passée par tellement de choses. On va réussir à se l'approprier, la parole, et à se faire notre propre place. Pis ce ne sera plus d’une position marginale, on ne sera plus relayée à la marginalité. Mais j’y crois beaucoup, qu’un moment donné, il faudra laisser la place à toutes. Comme dans #agressionnondénoncée, dans le mouvement #moiaussi, on a tenté de faire en sorte qu’il n’y ait plus de hiérarchie. Les travailleuses du sexe vont être capables de s’affranchir de leur propre hiérarchie dans le milieu et de parler pour toutes.
Tanya : Autant dans votre milieu qu’à l’extérieur.
Mélodie: Oui. Tu sais, c’est pour ça que je dis travailleuses du sexe, des fois on trouve que c’est un terme trop clinique, mais c’est parce que c’est hyper rassembleur. Je ne me sens pas plus hot qu’une masseuse, je ne me sens pas plus hot qu’une fille qui est dans la rue. On est toutes pareilles et on veut toutes la même chose.
Comme toute personne. Ce qui est intéressant, c’est de voir l’évolution du mouvement du travail du sexe, les personnes autochtones qui pratiquent le travail du sexe, il y a beaucoup d’organismes qui ont eu peur quand la Cour suprême a souhaité la décriminalisation, et finalement, depuis quelques temps, les organismes autochtones en majorité disent publiquement qu’ils veulent la décriminalisation. Parce que la seule chose que le mouvement pour la criminalisation leur offre, c’est plus de répression policière, et tu ne veux pas ça pour les autochtones. Elles voient qu'elles sont totalement éclipsées du mouvement. La seule chose qui les aiderait, ce serait la décriminalisation. En fait, c’est la seule chose qui aide toutes les travailleuses du sexe quand on est agressée dans le cadre de notre travail.
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vozmagazine-blog · 5 years
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L'incroyable destin de Serey DIE:
« Moi qui suis de l’ouest de la Côte d’Ivoire, j’ai profité d’une détection de jeunes pour intégrer un centre de formation à Abidjan (à environ 500 kilomètres de chez lui) en 1998 (il avait quatorze ans). Nous étions 105 et je vivais avec un ami dans une chambre d’un quartier populaire. J’étais tellement heureux de concrétiser mon rêve, mais un problème budgétaire a obligé les dirigeants à fermer le centre. Chacun a dû se débrouiller. Je suis resté à Abidjan, j’allais jouer sur des terrains de quartier et j’ai intégré un petit centre : le Volcan FC (2001-2002). Puis d’autres clubs plus connus de D1.
« Je faisais cabine téléphonique»
Mais je ne gagnais pas d’argent, je vendais des trucs pour survivre, du pain, des cigarettes au feu rouge, je faisais « cabine téléphonique » (prêter des téléphones aux gens pour appeler). J’avais moins d’un euro par jour… Parfois, je passais deux jours sans manger. Le père ne vivait plus (il est mort en 2004 ), la mère n’avait qu’une petite pension donc je ne pouvais rien lui demander. Je devais me débrouiller seul. J’habitais même une chambre avec un toit inachevé… Quand il pleuvait, il fallait que je rentre mes affaires. Quand je m’entraînais, je pensais à mon matelas et à mes deux ou trois vêtements que je possédais qui allaient être mouillés en rentrant… Mais j’en voulais tellement… »
<<Je n’avais pas le droit d’abandonner. J’ai eu alors la chance d’être repéré car j’avais fini deuxième buteur du Championnat et je me suis retrouvé dans un club de D1 tunisienne (à Kram en 2006-2007). Encore une galère... Il faisait froid en arrivant, les gens n’étaient pas faciles avec moi, car je venais pour prendre la place d’un local. J’ai été mis à l’écart par les personnes influentes du vestiaire. Et j’ai reçu une fois mon salaire en six mois ! Il m’est arrivé de ne prendre que du pain pour me caler le ventre avant de dormir. Avant de repartir en Côte d’Ivoire pour les vacances, les dirigeants m’ont donné rendez-vous à l’aéroport. Ils m’ont promis de me donner l’argent avant de me remettre 200 euros ! Je leur ai dit : « Mais je vais donner quoi à ma famille avec ça ? »
«Je suis rentré au pays et j’ai expliqué ma situation, mais mes frères ne m’ont pas cru. Ils pensaient que j’avais fait la fête et tout dépensé ! Du coup, ils se sont fâchés, mais ma mère, qui pleurait souvent mon absence, a accepté de me voir encore. Heureusement…
Pendant un mois en Côte d’Ivoire, j’étais la risée de tout le monde. Mes frères ne voulaient plus me voir, ma copine m’a quitté car elle m’a clairement dit que je lui faisais honte. Je ne pouvais donc pas rester…>>
« Kram a finalement voulu me faire revenir en D 2, mais je devais signer un papier pour expliquer que le club ne me devait plus rien. “Tu n’auras pas de salaire, mais tu auras un logement et de la nourriture.’’ Je me suis dit : “Vu ta situation, rejeté comme ça, vas-y et tu montreras ce que tu vaux.’’ Je n’avais pas le choix, mais ça s’est mal passé et j’ai résilié très vite. J’ai vécu alors dans une maison « bizarre » où il y avait des Ivoiriens. Quand j’étais arrivé, la première fois en Tunisie, j’avais rencontré ces compatriotes démunis et, avec mon salaire, je leur avais donné du savon, des sacs de riz, etc. Je suis allé les revoir. C’était devenu mon abri. Un entraîneur m’a alors parlé d’un contrat en Libye. Je n’avais pas le visa, mais le gars m’a dit qu’il n’y aurait pas de souci. Arrivé à Tripoli, j’ai été rapatrié illico à la douane et je me suis retrouvé le seul passager dans l’avion du retour !
«Je m'entraînais le matin et je faisais parfois la plonge le soir dans des restos»
Je suis resté en Tunisie dans la misère totale, je ne mangeais parfois pas de la journée, je pleurais tout seul, je pensais à ma mère, à mon père... Je m’entraînais le matin et je faisais parfois la plonge le soir dans des restos pour avoir un peu de “pièces”. »
« J’avais conservé un contact avec un monsieur qui m’a assuré avoir un essai pour moi à Sétif (D 1), en Algérie. J’y suis allé en taxi, il faisait froid, c’était en décembre (2007)… Ce jour-là, le directeur sportif m’a parlé : “C’est toi qui viens pour le test ? On n’a pas besoin de toi ! On va te mettre avec les gamins au centre. Puis je vais te payer ton taxi pour repartir.’’ Le lendemain, je m’entraîne quand même avec les remplaçants et les jeunes. Et j’ai tout cassé !
J’ai vu le directeur sportif qui appelait le président au téléphone sur le bord de la touche pour lui dire de venir me voir… Ils ont voulu discuter. Un dirigeant est venu : “Vous, les Blacks, vous vous montrez au début et après on ne vous voit plus ! Alors je te donne six mois de contrat et on verra.’’ J’ai été replacé milieu défensif et je change tout dans l’équipe. Les supporters inventent même une chanson en mon nom ! »
« Sion est alors venu superviser un joueur de Sétif, mais opte pour moi ! Je signe en 2008, j’ai vingt-quatre ans ! Ensuite, j’ai franchi tous les échelons, Bâle, Stuttgart, CAN, Coupe du monde… C’est pour tout ça que j’ai pleuré pendant les hymnes lors de la Coupe du monde 2014, je me retrouvais à côté de Drogba, Yaya, Zokora... Ces gens que je voyais à la télévision… Tous mes sacrifices sont revenus en mémoire. C’est cette vie qui m’a donné mon énergie. Rien ne m’a été donné gratuitement, je ne suis pas milliardaire, mais je n’envie personne. Quand je suis sur le terrain, je pense à tout ce que j’ai enduré…
J’ai pardonné à mes frères et peut-être que s’ils n’avaient pas été aussi méchants avec moi, je ne me serais pas autant battu. Dieu m’a donné cette force d’avoir ce que j’ai. Et ma mère ne regrette pas de m’avoir accouché. Elle a mis un homme au monde. Je suis fier de ça, je lui ai construit sa maison, dans son village. J’ai même fait une fête qui réunissait les dix villages avoisinants : elle était fière. Moi aussi. J’ai rendu ma maman heureuse, je peux mourir aujourd’hui. Je suis un homme heureux. »
(Source:PAPARAZZI MAG)
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alehandra-love · 5 years
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Une vie pour une autre (suite)
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Chapitre 2
Mes nouvelles responsabilités
Malheureusement, ma mère avait appris entre temps que j'avais quitté à plusieurs reprise le clan et suite à cela, elle m'avait confinée dans ma chambre. Bien sûr, je n'avais aucun moyen de prévenir Sasuke… À moins d'en parler à Neji - dont la chambre se situait juste à côté de la mienne pour que je puisse m'y rendre plus facilement – je ne lui avais jamais adressé la parole et lui non plus d'ailleurs. Je restai la enfermée à songer à ce que Sasule avait bien pu se dire à mon sujet. Après une semaine à passer dans ma chambre sans voir d'autres personnes et n'avoir que le strict minimum à manger. Peu à peu ma vie chez les Hûyga reprit son court, je n'avais pas beaucoup à m'occuper de Neji vu qu'il était fréquemment en mission. Bientôt j appris par l'un des domestique, sans que je ne le veuille vraiment, qu'un tournois allait avoir lieu et que Hinata ainsi que Neji allaient y participer. La première épreuve étant d'après eux intellectuelle, la seconde étant une épreuve de courage et la troisième des combats singuliers. J'avais une appréhension pour Hinata ainsi que pour Sakuke. N'allez surtout pas croire que j'éprouvais pour Sasuke des sentiments amoureux, mais au fil de nos rencontres j'éprouvais beaucoup d'affection envers le jeune homme.
J'entendis une discussion entre Neji et un autre membre du clan, quand il revint de la première épreuve. Il n'était pas fier de lui car c'était Naruto qui avait mis fin à l'épreuve et qui les avaient fait tous réussir. Le lendemain, il allait y avoir une seconde épreuve près de la forêt de la mort, il posa des questions à l'autre membre du clan pour savoir pourquoi cette forêt portait ce nom, mais l'homme lui répondit simplement, qu'il le découvrirait bien assez tôt. En vivant près de lui, j'arrivais à distinguer la voit de Neiji, cependant je n'avais encore jamais vu le jeune homme en question.
La seconde épreuve dura cinq jours, cinq jours pendant lesquels je tournais en rond dans ma chambre ne sachant quoi faire, à part lire quelques livres que j'avais "emprunté" dans la bibliothèque du clan. Cependant, après la seconde épreuve, il y avait beaucoup trop de participants, il fut donc décidé de faire des combats singuliers pour désigner ceux qui participeraient à l'épreuve finale. Bien sûr, je ne sus cela qu'une fois Neji revenu au clan et qui expliqua tout cela à un membre du clan. Il a dû affronter Hinata qui c'était bien défendue selon lui malheureusement, elle ne ferait pas partie de l'épreuve finale.
Lors de l'épreuve finale qui eut lieu un mois après la seconde épreuve, certains domestiques dont moi, purent se rendre dans les gradins de l'arène. Nous étions assez hauts et je ne voyais pas très bien ce qui se passait en bas. Car, logiquement le premier combat devait être entre Sasuke et un autre ninja venant d'une autre contrée. Cependant, je reconnu le jeune homme blond qui se dénommé Naruto et face à lui se tenait un beau jeune homme aux cheveux long et brun. Je ne le reconnu pas tout de suite, car je ne l'avais vraiment vu, quand l'un des domestiques s'écria :
- C'est maître Neji !
Aussi tôt, je plissais les yeux pour essayer de mieux le voir, mais je n'y parvins pas. Je sentis alors, une présence derrière moi et jetais un œil, il y avait Kiba (je le reconnu tout de suite car, la description que m'avait fait Sasuke de lui était très fidèle et Hinata qui avait l'air encore mal en point après sa défaite contre Neiji). Mon regard se reporta ensuite vers le combat qui se déroulait en bas, ils se battaient, mais ils semblaient aussi discuter beaucoup. J'entendais beaucoup de personnes qui avaient pariés contre Naruto et qui le voyait perde, ils se réjouissaient déjà de sa défaite alors, que le combat n'était pas fini. Evidemment, je m'inquiétais pour mon maître, mais plu le combat avançait plu, je m'inquiétais pour Naruto, c'est alors qu'il y eut un revirement de situation et que Naruto gagna le combat en octroyant à Neji un aller simple jusqu'à l'infirmerie. Toutes les personnes, présentent dans les gradins se mirent à applaudirent Naruto.
Je me levais alors en même temps que le père d'Hinata qui me regarda un instant avant de me faire signe de le suivre ce que je fis sans me poser de question. Une fois, que nous étions arrivé près des portes de l'infirmerie, il me dit de me tenir à l'extérieur et de faire en sorte que personnes ne rentrent à l'exception d'Hinata. Toutefois, celle-ci ne vint pas au chevet de Neji, je n'entendis pas ce qu'ils se dirent. Une fois, le père d'Hinata sortit, il me dit d'entrer, mais je n'osais pas le faire, du moins pas tout de suite.
- Maître Neji ? demandais-je en poussant la porte de l'infirmerie.
- Hum ? Qui es-tu ?, me demanda-t-il en regardant les nuages par la fenêtre.
- Je… Personne, seulement une de vos domestiques, lui dis-je en le regardant.
- Est-ce que Sasuke est arrivé ?
C'est à ce moment-là que nous entendîmes les huements des spectateurs.
- Je ne pense pas que ce soit lui…
- Effectivement !
- Vous vous sentez bien ?
- Hum ? Ah, tu parles de mes blessures ? Je ne suis pas mourant, ne t'en fais pas, me dit-il en se rasseyant sur le brancard. Tu n'es pas obligée de veiller sur moi, tu sais…
- Je le suis !, lui dis-je en restant à bonne distance de lui.
- Je vois, cependant je te congédie tu peux retourner dans les gradins ou au clan, ça m'est égal, me dit-il sans me regarder.
Je pris cela comme une gifle, toutefois je ne le montrais j'ouvris la porte alors que Tenten se trouvait derrière celle-ci. Elle ne m'accorda pas un regard et se dirigea vers Neji pour lui demander comment il allait. C'est à cet instant que tout se mit à trembler, Oroshimaru venait de lancer l'offensive sur Konoha, évidement je n'étais pas au courant de tout cela, je ne connaissais pas encore Oroshimaru à cette époque-là. Neji et Tenten sortirent en trombe de l'infirmerie.
- Que se passe-t-il ?, leur demandais-je.
Neji fit remarquer à Tenten que l'engouement de la foule avait disparu dans le stade, comme si je n'étais pas présente au près d'eux. Tenten lui répondit qu'effectivement ça lui semblait bizarre aussi que tous les spectateurs s'étaient soudainement tût.
Neji utilisa, alors son byakugan pour voir ce qu'il en était dans le stade. Il se demanda à haute voix ce qui se passait en bas, car il voyait des Ninja en train de se battre de tous les côtés. Il vit ensuite que c'était des Nija d'Ôto et de Suna qui se battait contre ceux de Konoha. Tenten lui demanda pourquoi ils faisaient ça et pour toute réponse Neji lui répondit qu'il pensait que c'était une guerre.
Ils se mirent à courir vers le stade et je les suivis même si j'avais l'impression d'être invisible à leur yeux, je devais protéger mon maître… Même si je n'étais pas sûr, de lui être d'un grand secours. Neji vit que le doyen des Hûyga était affalé sur le sol entrain de dormir et Tenten s'occupa de réveiller Kiba. Celui-ci raconta qu'il était en train de veiller sur Hinata blessée au combat, un individu déguisé en membre des forces spéciales était venu l'aider, Kiba ne s'est pas méfié. Le faux Ninja faisait semblant de soigner Hinata et puis il l'a agressé.
Le doyen expliqua ensuite a Neji qu'il s'était fait avoir et qu'il n'avait pas pu empêcher l'enlèvement d'Hinata. Les individus étaient au nombre de deux qu'ils s'étaient cachés parmi les spectateurs et profitant du vacarme ils avaient enlevé Hinata sans que personne ne aperçoivent. Ca c'est passé si vite, qu'il n'est pas parvenu à les arrêter. Il poursuivit en disant à Neji, que son père avait donné sa vie pour protéger le secret du Byakugan et que ses hommes ne devaient surtout pas s'en rendre maître et qu'il devait les retrouver et qu'il ne devait pas hésiter à se sacrifier si c'était nécessaire.
Je n'en revenais pas que le doyen ose dire cela à Neji, je me mordis la joue pour ne pas lui répondre, car je me souvins de ce que m'avait dit ma mère, la branche secondaire devait tout faire pour protéger la branche principal. Cependant, je ne savais pas que c'était au prix de leur vie. Neji n'hésita pas une seconde, tandis que Tenten lui dit qu'il n'était pas seul et qu'elle venait avec lui. Neiji lui rétorqua qu'il s'agissait d'une histoire de clan, mais Tenten le convainquit. Ce fut autour de Kiba de s'exprimer en disant qu'il se joignait à eux, car Hinata était très importante pour lui, c'était sa coéquipière et il ajouta que tout le monde savait que Neji ne l'appréciait pas beaucoup et qu'il n'était pas certain qu'il fasse tout pour la sauver et qu'il préférait être là. J'allais rétorquer quand Tenten le fit à ma place en lui demandant si ça n'allait pas, mais Neiji lui dit qu'il était d'accord parce qu'il pourrait leur être utile.
Tenten lâcha un soupir avant de reprendre la parole et de leur dire qu'à trois, ils auraient plus de chance pour retrouver les ninja ainsi qu'Hinata. Kiba la rectifia, en lui disant qu'elle avait mal compté, car avec son ami Akamaru, ils allaient former une équipe de quatre.
- Tomoe !
Je relevais les yeux vers Neji, je n'avais même pas réalisé que je les avais baissés. Tenten et Kiba se retournèrent alors vers moi.
- Ca alors, depuis quand es-tu là toi ?, me demanda Tenten en me regardant l'air étonnée.
- Heu… allais-je répondre quand Neji prononça à nouveau mon prénom :
- Tomoe ! Prends soin de notre doyen, je compte sur toi ! me dit-il avant de se diriger avec Tenten et Kiba vers la sortie de l'arène.
- Très bien, lui dis-je en me dirigeant vers le doyen.
- Tu es très douée ma petite, me dit-il sans que je ne comprenne vraiment pourquoi.
Je voulu lui demander pour Sasuke, mais je m'abstins, c'est là que le doyen m'emmena vers le père d'Hinata, il lui expliqua tout ce qui s'était passé. Hiachi décida, alors de rejoindre Kiba, Tenten et Neji pour leur venir en aide, car il se doutait que l'ennemi serait bien plus fort qu'eux.
- Tu me raccompagnes Tomoe ?, me demanda le doyen.
- Oui, monsieur, lui dis-je avant de m'incliner puis de le ramener au clan.
Une fois, que nous fûmes devant la porte, il arrêta net son pas et me fit volte-face, ce qui me surpris et me fit reculer de deux pas. Il posa ensuite sa main sur mon épaule et me dit :
- Tu ferais un très bonne ninja tu sais…, mais si tu ne veux pas en être une… Enfin, je te comprends la vie d'une ninja n'est pas facile… Tomoe, c'est ça ?
Je lui fis signe de la tête qu'il avait raison au sujet de mon prénom, mais pour le reste je ne savais pas trop où il voulait en venir… Moi, une ninja, non le vieux divaguait, jamais je ne pourrais en devenir une, vu que selon moi, je n'avais aucune capacité particulière, excepté me rendre "invisible"… Je savais que je ne l'étais pas totalement, cependant ce qu'avait dit Tenten me turlupinait quelque peu, car elle n'avait pas senti ma présence alors que les ninjas normalement étaient doués pour ça. J'allais lui rétorquer que je n'avais pas les capacités pour être une ninja, mais il ne m'en laissa pas le temps.
- Tu m'as été d'une aide précieuse, merci de m'avoir raccompagné, Tomoe. Tu peux maintenant reprendre tes activités, me dit-il avant d'entrer dans la maison principale.
Moi, je lui avais été d'une aide précieuse. Non, décidément, j'étais persuadée que le vieille homme divaguait complètement.
A suivre… (merci d'avoir lu ce chapitre jusqu'au bout)
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darkpalmor · 6 years
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16 JANVIER 2019
Programme lexico-costaud : on va bosser sur le langage !
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Jeu (5-10 minutes) : Ironèmes délibérés. « Vivre au sommeil pour avoir plus chaud » : fabriquer de petites phrases dans lesquelles une homophonie sur un seul mot entraîne une belle aberration logique, puis continuer une mini histoire. Exemple : « Quand le chat n’est pas là, les souris pensent, mais à quoi pensent-elles ? … Et l’histoire continuerait sur quelques lignes. » On fera deux essais, sur les séries suivantes, dans lesquelles on changera un seul mot d’une ou deux lettres en conservant sa sonorité principale : Donneur, honneur, sonneur, bonheur, etc. Couture, bouture, mouture, suture, future, etc. Voici le mot explicatif de l’auteur des ironèmes, Étienne Candel, https://twitter.com/etienne_cdl et le lien vers le site de l’éditeur des rouleaux ironémiques : « Et voilà ! La seconde édition du livre-rouleau des #ironèmes est disponible sur le site de son génial et discret éditeur. Quelque 700 textes à l’encre thermique, à sortir de leur boîte de conserve ! https://ironemes.peuplecache.com »
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N.B. Quelques vers de Corneille ont été distribués, au cas où l’honneur serait tentant…
Le sonneur est dans le pré, et il pèse 850 kilos. Il s’appelle Hadrien, c’est un beau charolais au caractère entier, et il règne sur son troupeau de blanches dans les verts pâturages de la Bourgogne. Ce dont il ne s’est jamais rendu compte, c’est qu’il est ridicule avec son énorme clarine qui lui pendouille sous le fanon. Son propriétaire vient du Haut-Doubs, et a trouvé ce moyen pour repérer le troupeau par temps de brouillard.
L’argent ne fait pas le donneur. Il fait plutôt le receveur, celui des Impôts, qui réclame, prend, puis redistribue, mais le malheureux donneur, lui, a toujours l’impression de se faire avoir. Il lui semble même que l’argent défait le donneur. Voilà pourquoi Gaston, donneur contre son gré, a braqué la Recette Départementale, et vidé poignée par poignée le sac de son larcin tout au long de la rue, par-dessus les barrières ou les murets. Quand la Police Nationale, payée par nos impôts, l’a enfin arrêté, il lui restait juste de quoi acquitter sa contravention, parce qu’il avait laissé sa bagnole devant la grille de l’Hôtel des Impôts.
Le chirurgien s’attardait au-delà du nécessaire : la mouture était délicate, il n’était pas bien réveillé. Il reniflait, du bloc, les arômes de la cafétéria, et le Robusta acide qui en émanait lui faisait présager des aigreurs d’estomac. Il termina de recoudre celui de son patient, et attendit le suivant.
Quasimodo était donneur de cloches à Notre-Dame. La belle Esméralda n’avait qu’une misérable monture et un petit panier, et une robe sans poches. Elle fut donc arrêtée par les agents du prévôt, parce qu’elle se promenait avec une cloche non immatriculée sous le bras. Après Esméralda, la cloche fut derechef pendue au clocher de l’église, et elle sonne encore aux oreilles de Victor Hugo pour lui rappeler qu’on n’invente pas n’importe quoi sur une époque qu’on n’a pas connue.
La haute bouture, c’est du luxe. Le brin de géranium à deux feuilles, un bourgeon et 5 euros, sans garantie qu’il se développe correctement dans mon terreau pourri, c’est déjà de l’escroquerie. S’il faut en acheter qui fassent 15 ou 20 centimètres, et avec des boutons prêts à éclore, ça sort de mes moyens. La fleur en plastique, même délavée par plusieurs étés, c’est du solide, et personne ne viendra en couper des petits bouts pour les faire reprendre dans un verre au coin du radiateur. Et pour l’intérêt que ce vieux machin portait aux fleurs véritables, je ne vois pas pourquoi j’irais me ruiner sur sa tombe. Non, mais c’est vrai, quoi !
Précipice élevé d’où tombe mon sonneur ! La chute des corps était ainsi étudiée par Newton, du haut du clocher de l’Université de Cambridge, la petite ville où il fréquentait assidûment les cours de théologie. Il lui fallut assassiner quatre sacristains, en toute impunité, avant de reformuler beaucoup plus tard sa théorie sur les lois de la gravitation. En toute impunité, et comment donc ? Ce rusé gars de la campagne prétendit à chaque fois que le sonneur avait trop bu, ou s’était imprudemment penché, et la mort d’un manant ne fut jamais comptée comme celle d’un anglais à part entière.
Mon sonneur est muet, mon devoir impuissant ! Si la cloche ne retentit pas, c’en est fait de la cérémonie ! Mariage sans cloches, mariage qui cloche. Qu’on aille chercher un remplaçant, et vite !
« Nous n’avons qu’un donneur, il est tant de maîtresses cartes. La partie est truquée. » Au casino de Monaco, James Bond se préparait à déposer un paquet de plaques de cent livres sterling, et il apostropha en ces termes le croupier en redingote. On appela le directeur, il y eut une brève explication et Bond repartit au bras de sa girl du soir. Au petit matin, il quitta l’hôtel et prit la route de la corniche au volant de son Aston Martin, l’œil vif et l’esprit tendu vers sa mission : il avait encore trois espions à démasquer, une demi-douzaine d’hommes de main à abattre, et au moins trois magnums de champagne à vider avant minuit. Quelle vie, tout de même, se dit-il.
Écriture longue (15-20 minutes) pour trois petits récits complémentaires : Transposition par changement de point de vue. On commencera par un premier récit à deux ou trois personnages, vu de l’extérieur par un observateur neutre, puis un deuxième récit avec le point de vue d’un de ces personnages, et un troisième avec le point de vue d’un autre de ces personnages. Petite contrainte : Il doit y avoir contradiction entre deux de ces points de vue. Thème imposé : la galette des rois.
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Texte 1. Je leur avais découpé la galette en parts à peu près égales et je les avais laissés avec leur pétillant de pomme et leurs assiettes. C’est Jacques qui a commencé à faire dégénérer la situation, mais je n’ai pas voulu intervenir. Je le voyais pencher la tête, faire tourner le plat à dessert, revenir en arrière, faire le malin, sans doute pour repérer (ou simuler d’avoir trouvé ?) où se cachait la fève. Il a fait son petit bluff, je n’avais pas entendu crisser le couteau contre un quelconque obstacle. Et quand Pierrette a mordu sur la porcelaine, il a crié : « Tu as triché, tu as pris la tranche de Jules, c’est lui qui devait l’avoir ! » Après, ils se sont disputés, ont fouillé les tranches restantes, éparpillé de la frangipane sur toute la table, et c’est moi qui ai nettoyé. Comme toujours.
Texte 2. Je suis tombée sur la fève sans le faire exprès. Je ne voulais pas avoir la couronne, moi. D’abord, parce que c’était pour être roi et moi je suis une reine, ou une princesse. Et c’est Michel qui ‘avait donné sa part parce que la mienne était plus grosse et qu’il est gourmand. C’est pas juste. Et tout le monde s’est moqué de moi en disant que la couronne était trop grande et qu’on allait me couper la tête dans une guillotine. C’est pour ça que j’ai pas fini et que je suis allée pleurer dans ma chambre.
Texte 3. J’avais vu une part plus gonflée que les autres, alors j’ai fait tourner l’assiette plusieurs fois, pour les embrouiller et pour rigoler, en faisant bien attention. Mais j’avais mal repéré la tranche que je voulais. J’avais pourtant tout fait pour avoir la fève en couleurs, celle du roi, et je me suis retrouvé avec une petite reine en plastique blanc entre les dents. Personne ne m’a vu, et je l’ai avalée. Je n’allais tout de même pas avoir l’air débile et me retrouver à être la reine de Michel ou de Jules, et encore moins la reine de Pierrette ! Celle-là, elle est partie chialer dans sa chambre, c’est bien fait pour elle. Et après on s’est tous mis après maman en lui disant qu’elle avait oublié de mettre une deuxième fève dans le gâteau, et elle nous adit que le goûter était terminé et qu’on n’était pas près de recommencer.
À rebours (10-15 minutes) : La chute à l’envers. On suivra ce mode d’emploi original, expérimenté par deux écrivains contemporains. En février ou mars 2012, l’écrivain argentin Eduardo Berti proposa à l’écrivain espagnol Pablo Martín Sánchez d’écrire un livre ensemble à partir d’une idée originale ou, pour le moins, curieuse : EB écrirait une trentaine de commentaires environ d’environ, trente micro-nouvelles inexistantes ; PMS, à partir de ces commentaires, écrirait les micro-nouvelles en question. Puis, lors d’une seconde étape, ce serait l’inverse : EB écrirait des nouvelles également très brèves à partir des comptes rendus anticipés de PMS. […]
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    Pablo Martín Sánchez                                     Eduardo Berti
Voici un exemple de leur travail à deux plumes. 4. L’anecdote est banale, il faut le reconnaître. Mais l’astuce de la raconter à l’envers, en commençant par la fin, comme un film projeté « à rebours », contredit cette banalité. Elle la dément, pourquoi pas, en nous montrant à contre-jour, d’un point de vue nouveau, quelque chose qui avait perdu tout effet de surprise à nos yeux. Fondu au noir Il finit de traverser la rue et respire, soulagé. Ses derniers pas ont été les plus angoissants. Un moment, à mi-chemin, il a cru qu’il n’y arriverait pas. Et pourtant il s’était lancé d’un pas décidé, en pensant aux mots du poète : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible aux yeux ». Maintenant il se réjouit d’avoir jeté sa canne avant de traverser. Comme ça, personne ne pourra dire que si les voitures l’ont évité, c’était pour ne pas écraser un aveugle. Traduit de l’espagnol par Jean-Marie Saint-Lu  
On partira donc de ce principe : Chacun écrit, en 5 ou 6 lignes, le commentaire d’une micro-nouvelle, sur une feuille libre, et la passe ensuite à son voisin, qui écrit la micro-nouvelle qu’il croit correspondre à ce commentaire. Ensuite, on passe au voisin, qui lit successivement le commentaire et la nouvelle… Voici les résultats de cette ronde.
1. (Ch.) Il faut une culture certaine pour comprendre l’histoire. Les métaphores ne sont pas accessibles à tous, et l’usage du subjonctif donne un air désuet à cet événement inattendu. A. (B.) Les réchauds fumaient, l’antre résonnait des halètements de Nicolas. Il n’eût point fallu que le queux du sorcier usât de sulfure dans son athanor, et conséquemment le brouet ne se fût aucunement transmuté en pis. C’est le gosier tout esquinancié que le pauvret Gaspard avala son potage, sous l’œil esbaudi des suivantes, puis rendit sa gorge à longs bouillons, et resta bien marri et toujours prince, déconfit que la métamorphose eût échoué. Le royaume des grenouilles attendit, attendit, et la Rainette replongea au marigot. Nicolas Flamel se vit interdit de paillasse, de marmite et de cheminée et nul ne parvint plus jamais à réaliser qu’un humain devînt crapaud, quand la réciproque était si fréquente dans les bons contes d’antan. 
2 (B.) Le choix de situer le récit dans un futur indéterminé permet au personnage principal d’énoncer des opinions très politiquement incorrectes, et justifie – au contraire – son élimination finale et grotesque. B (Si.) Jacques habitait non loin du « rond-point » devenu le centre de ralliement de sa corporation. Ses collègues étaient là tous les soirs, après le travail, et refaisaient le monde autour d’un foyer improvisé et chaleureux. Tous ces ouvriers étaient là pour protester contre le coût de la vie, les salaires insuffisants, la hausse des impôts, mais avaient réussi à établir une vraie relation, tenace, mais tranquille. Il leur arrivait parfois de chanter, de raconter des blagues, de danser.Jacques, lui, arrivait les mains dans les poches, l’air faussement décontracté. Tout de suite il commentait les faits du jour, et interpellait les copains sur des sujets brûlants. Il s’emportait contre les élus locaux, les personnalités politiques, et finissait par injurier ceux qui ne pensaient pas comme lui. Excédé, Jean, qui était le plus vieux, et qui avait fédéré toutes les revendications d’une manière ferme mais douce, lui demanda de partir pour ne plus revenir. 
3 (Si.) L’auteur a bien voulu nous faire partager une fête de famille qui s’est mal terminée, parce que trop arrosée. On notera que les personnages qui jouaient aux cartes dans la maison étaient tous membres de la même famille. C (Co.) Tu joues ? C’est ton tour. Pierre, apporte donc la bouteille de poire ! On a déjà les verres, ou les tasses feront l’affaire. Bon alors, mon cher frère, tu fais quoi ? Tu rêves ? Il faut miser maintenant. – C’est pas parce que c’est l’anniversaire de maman que tu dois boire autant. En plus cette partie de cartes est nulle. Tu fais n’importe quoi ! Réfléchis un peu, compte les plis ! – Laisse-moi tranquille, toi ! Je ne t’ai rien demandé, le binoclard. Jacques jette ses cartes sur la table, recule brusquement sa chaise qui se renverse. Françoise pousse un cri, Solange surprise renverse la cafetière, Pierre lève les bras au ciel, tandis que jacques se jette sur André. Dans cette bousculade, personne ne voyait les larmes de leur mère. 
4. (Co.) Une histoire simple, bucolique, mais racontée avec un style rythmé. Les mots nous entraînent, les mots nous font sentir, entendre. Une belle ballade, vraiment. D. (Or.) L’amour est dans le pré, Premier épisode, Saison 9. Il se souvint du premier jour de son amour ; il n’était que patience, tendresse et attention. Sa main entoure celle de l’aimée qui chantonne. Sa voix glougloute comme celle du ruisseau qui les accompagne. C’était à la saison 2, croit-il, qu’il commença à en avoir assez des glouglou, des p’tites fleurs et des p’tits oiseaux. Du vent caressant les herbes hautes. Du soleil chauffant la peau à bloc ; du désir qui de plus en plus se pressait en lui. La saison suivante vit éclore de mauvaises pensées dans cette tête blonde que la belle adorait. Il la voit s’étendre en souriant. Les herbes se couchent révélant leur ardeur fraîche. Elle sourit et l’attire. Il tente d’effacer l’image. Mère ne tolérerait pas qu’il cède au feu bouillonnant en lui. Père déciderait son bannissement, et Dieu lui donnerait raison. Il respire longuement, se calme. Les saisons suivantes ont eu raison de cette abnégation. Et c’est dans un grand désarroi qu’il décidera au cours de la neuvième saisons de … 
5. (Or.) Je n’ai pas bien compris pourquoi il fallait autant de courage pour obtenir finalement un résultat si convenu. Quelque chose m’aura sans doute échappé.  E. (A.) L’homme n’écoutant que son courage se déshabilla avant de se précipiter vers l’eau glacée. Il commença par y tremper le bout de son pied gauche puis entra résolument dans l’eau jusqu’aux chevilles. Avisant alors une branche morte emportée par le courant il s’en empara et réussit en s’enfonçant jusqu’à mi-mollet à intercepter le ballon des enfants qui jouaient en amont. Il reçut de leur part de touchants et chaleureux applaudissements. Il en faut peu pour être héros.
6. (A.) Cette histoire apparemment sans queue ni tête qui trouve tout son sens à la dernière phrase est assez originale même si l’anecdote en elle-même est plutôt quelconque.  F (Ch.) L’escalier automatique du métro Barbès était une nouvelle fois en panne. Alors, bien sûr, ceux qui montaient pestaient. On entendant des « Y en a marre », « Dire qu’on paie nos tickets » et autres amabilité déplaisantes, parfois grossières. Ceux qui descendaient par ledit escalier n’auraient pas dû l’emprunter. Ils le savaient, mais pour eux, contrairement aux « montants », l’avantage était qu’ils gagnaient quelques secondes en prenant ce raccourci en sens interdit. Bref, tous allaient dans tous les sens et cela n’aurait eu ni queue ni tête si brutalement la machine ne s’était remise en route. La première personne qui chut entraîna les autres comme dans un jeu de dominos. Un tas de bras et de jambes mêlés créa une sorte d’hydre à mille pattes. Un heureux photographe saisit la scène et l’envoya à Paris-Match. Sans lui, sauf les pauvres échoués plus ou moins éclopés, qui se souviendrait de cette histoire ?
Démarreur en six mots (5-10 minutes) : Un arrêt surprise. « Parfois, je me dis : “ Et si ... ? ” » On continuera cette phrase (proposée par “De circonstance”) sur six lignes.
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Parfois je me dis : « Et si j’arrêtais de venir à cet atelier d’écriture ? Le monde s’arrêterait-il ? Les autres participants continueraient-ils sans moi ? Que deviendraient tous mes efforts pour tenter de gérer mon stress devant la page blanche, que ferais-je désormais ? » Alors je prends une feuille et un crayon, et j’écris des bêtises, ce qui me passe par la tête. Et je m’aperçois que cela ne change guère de mes exercices usuels. La situation est désespérée. Il faut que je trouve quelque chose à lire.
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Interview Doe
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[FR]
Salut Doe ! On a pour habitude de commencer nos interview par une même question, vous êtes qui et vous faites quoi dans la vie ?
Nicola : Je suis Nicola, chanteuse et guitariste. Dans la vie je travaille pour une agence de design, en freelance pour pouvoir faire le plus de musique possible. Je manage les designers, planifie les projets, c’est assez cool et flexible.
Jake : Je suis Jake, batteur, et je suis développeur web.
Dean : Je suis Dean, l’autre guitariste, et je travaille chez Disney.
Je suis sûre que vous avez déjà répondu à cette question des dizaines de fois mais comment a été formé Doe ?
J : J’ai posté une annonce sur internet parce que je cherchais à faire un groupe avec des gens que je ne connaissais pas déjà, je voulais rencontrer des gens dans le seul but de faire un groupe, contrairement à le faire avec des amis comme je l’ai toujours fais avant. J’ai eu pas mal de réponses, mais la plus intéressante était celle de Nicola. On a commencé par s’envoyer des chansons, puis on s’est rencontrés et on a écrit ensembles. 6 mois après, on a commencé Doe avec notre premier guitariste Alex, puis on a eu Matt quelques temps. Dean est ensuite rentré dans le groupe, il y à environ 2 ans, mais le groupe existe depuis 4 ans.
Comment est ce que vous composez les chansons et les textes ? Est ce que c’est quelque chose que vous faites tous ensembles ou bien l’un d’entre vous compose seul ?
N : C’est moi en général qui écris la base des paroles, mais ils m’aident souvent, surtout Jake puisqu’il chante beaucoup aussi. Je pense que les paroles viennent de manière assez naturelle et honnête, mais on n’essaie pas d’écrire sur un sujet en particulier. C’est assez souvent basé autour du fait d’être énervé par quelque chose, de sortir sa frustration ou prendre le pouvoir sur une situation. Je suis plutôt nulle quand il s’agit d’écrire, et souvent j’attends jusqu’à la dernière minute quand on est en studio. Et là je me dis «MERDE, je sais pas sur quoi chanter et je dois enregistrer dans 20 minutes ! ». Et c’est là que les garçons viennent m’aider.
J : C’est pas vrai, Nicola est très douée pour écrire des textes mais elle n’aime pas l’admettre.
C’était comment de créer « Some things last longer than you » ? Est ce que vous aviez prévu une période défini pour composer cet album ou bien c’est quelque chose qui s’est étalé sur plusieurs mois ?
N : Ça a duré sur plusieurs mois puisqu’on était tous pris par le travail. On a dû trouver du temps pendant les week-ends, les soirées, ça nous a pris quelque chose comme 4 mois.
J : Après on a passé une semaine à enregistrer.
N : C’est MJ de Hookworms qui nous a enregistré, il est adorable. En général il demande aux groupes 10 jours pour enregistrer et on lui a dis « Mais on à nos travails, on peux pas avoir autant de congés et on a plus d’argent ! Mais on promet qu’on sera très rapide si tu nous laisses 5 jours ». Et ça a donc été une session super intense où on restait tard tous les soirs à  travailler dur.
C’était la première fois pour vous dans ces conditions où vous aviez déjà vécu un peu ça pour les EP ?
J : Non en fait c’est moi qui les ai enregistrés. C’était aussi assez intense parce qu’on avais encore moins de temps. Le premier EP, on l’a enregistré dans une salle de répétition, donc il vous donnes un créneau, où tu a 6/8h pour faire ce que tu veux. Donc on rentrait là dedans, on s’installait très rapidement et on faisait autant que possible sur ce court créneau. C’est très stressant mais on se récompensait par le fait de pouvoir faire autant en si peu de temps. Et quand tu essaie de tout faire rentrer comme ça, ça ressort très énergique et intense, et tu le ressens vraiment dans la musique.
Nicola, tu a fais un billet sur le site Heartbreaking Bravery. C’était en 2015 et tu y parlais de sexisme dans la musique, en concluant que tu espérais un changement dans les années à venir. Ça fait maintenant 2 ans, quel regard as-tu sur le sujet maintenant ?
N : Et bien heureusement il n’y a plus de sexisme ! Non bien sûr que non. Il y a certainement des choses qui vont mieux, et ça se voit, il y a de plus en plus de gens qui sont tenus pour responsables. Il y a eu quelque chose avec le groupe Parabellum, où les gens ont été dénoncés pour le mauvais traitement infligés aux fans dans les concerts, surtout sur les femmes. En fait mon point c’est de dire que les gens sont de plus en plus tenus de faire attention à la manière dont ils traitent le public. Et il y a aussi de plus en plus de femmes artistes qui disent « non, je n’accepte pas d’encaisser cette merde de la part de l’industrie ».
Tu parlais aussi dans ce billet du fait que les groupes féminins ou mixtes n’étaient pas assez représentés dans des grands évènements comme les festivals Leeds et Reading. Tu penses que c’est parce qu’il n’y a pas assez de ces groupes ou parce que les organisateurs sont réticents à faire jouer ces groupes ?
N : Je pense qu’il y a moins de femmes dans les groupes pour plein de raisons, parce que quand tu es une femme dans la musique tu dois passer par tellement de merdes que la plupart ne veulent même pas faire. Il y a tellement de barrières, dès le plus jeune âge on te dit que ce n’est pas ta place. Donc je pense qu’il n’y a effectivement pas assez de ces groupes, mais aussi que beaucoup ne les programment pas juste parce qu’ils ne connaissent pas assez de groupes avec une femme dedans. C’est juste parce qu’ils ne profitent pas des bonnes plateformes, ils ne sont pas exposés à un plus grand public. Donc les promoteurs de ces festivals ne voient pas ces groupes, où simplement ça ne leur traverse pas l’esprit, ils ne sont pas vu comme des groupes qui peuvent ramener de l’argent. Donc c’est vraiment différents facteurs sur ce problème.
Vous avez fais plusieurs clips pour votre musique, et ils sont tous très différents. Certains ont des scénarios comme Monopoly, et d’autres sont une succession d’images comme Last Ditch. Comment vous créez ces clips ?
N : C’est assez collectif en fait.
D : On venais de terminer Sincere quand on a fais Last Ditch, alors on s’est dit qu’on devais juste le faire, aller dehors et filmer quelques trucs et voir ce que ça donnerait. C’était une très belle journée, on a monté à la maison, et ça a rendu quelque chose de très cool. Puis pour Monopoly, on voulait faire quelque chose comme Sincere mais en mieux, plus conceptuel et plus consistent. On avait l’idée d’un scénario autour d’une prom night. J’ai dessiné quelques trucs et on y a tous ajouté quelque chose.
N : Globalement nos clips dépendent du temps qu’on a pour les faire, donc on laisse trainer jusqu’au dernier moment, où là il faut bien qu’on trouve quelque chose. C’est toujours assez ennuyant quand un groupe a toutes ces vidéos où tu les vois juste jouer devant la caméra. Donc si on a autant de différences entre les clips, c’est justement parce que c’est plus intéressant de se demander à quoi va ressembler le nouveau, ça donne plus envie d’aller le regarder pour savoir.
Vous êtes partis au Texas il y a quelques mois pour faire deux concerts. Comment ça c’est mis en place et surtout comment ça c’est passé ?
D : C’était dingue.
N : C’était vraiment au dernier moment. On est sur un label qui s’appelle Old Flame aux Etats-Unis. Ils avaient une place pour nous au South by Southwest, donc Rob du label nous a mis sur un showcase. Mais plus la date approchait, plus on pensait qu’on aurait pas le temps d’avoir des visas, que ce serait trop cher pour nous d’y aller. Après on a demandé une subvention à la PRS (��quivalent de la SACEM en Angleterre), on a été rejeté, puis on a demandé une deuxième fois et cette fois on l’a obtenue, quelque chose comme deux mois avant de partir au SXSW. On a réussi à booker une deuxième date au dernier moment, mais comme on avais pas de visas d’artistes on ne pouvait pas booker autant de concerts qu’on aurait voulu. Mais c’était quand même incroyable et géniale de jouer là bas, de voir tous ces groupes qu’on aime.
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Est ce que vous pouvez nous parler un peu de la scène musicale à Londres ?
J : Il y a une très forte scène pour la musique qu’on joue à Londres. Il y a beaucoup de mélanges entre différents genres. Mais la scène sur laquelle on a pu évoluer c’est bien sûr la scène DIY, qui est très forte et soudée. De nouveaux groupes se forment et tout le monde les soutiens, donc c’est devenu assez éclectique. Il y a de très bons endroits pour jouer, mais malheureusement beaucoup ont dû fermer parce que le gouvernement veut construire des immeubles, que le bruit gêne le voisinage ou bien que le loyer est trop cher, et c’est vraiment dommage. Mais c’est cool de voir que la scène continue malgré ces obstacles. On n’aurait pas pu être là où on est aujourd’hui si ces personnes n’avaient pas été là pour nous. Mais tu sais, il y a la même chose dans toute la Grande-Bretagne et l’Europe, le réseau est soudé et on a beaucoup de chances d’en faire partis. Mais à Londres l’autre problème c’est que les studios de répétition sont très chers et pourris.
Est ce que c’est un choix de ne pas avoir de basse dans le groupe ou c’est juste un heureux accident ?
J : C’est un peu des deux en fait.
N : On adore un groupe qui s’appelle Sleater-Kinney, qui est un groupe riot grrrl qui n’a pas de bassiste. Ça a été une grosse influence au début du groupe donc ça a un peu à voir. Mais aussi au début, ça paraissait être un trop gros effort de devoir trouver une quatrième personne, parce que tu dois gérer l’emploi du temps de quatre personnes pour répéter et faire des concerts. Alors on s’est dit « Aller pourquoi pas, on va voir ce que ça donne sans basse », et ça nous a poussé à composer des chansons encore plus intéressantes, à faire fonctionner les deux guitares ensembles et à trouver un son très spécifique.
D : Mais je pense pas que ça marcherait, que ça serait intéressant maintenant.
Vous étiez en tournée avec Jeff Rosenstock à travers l’Europe et la Grande-Bretagne. Comment vous êtes vous retrouvez sur l’affiche et c’est quoi la suite ?
J : On a pas mal d’amis en commun avec Jeff. Une bonne amie à nous, Iona (Shit Present), faisais le booking de la tournée, et elle s’est dit qu’on collerait bien à la tournée, donc elle lui a demandé si ça lui allait et il a aimé ce qu’on fait voilà. Après la partie britannique de la tournée on prend un peu de temps pour finir d’écrire le second album, qu’on va enregistrer en juillet. Après on part en Amérique à la fin de l’année pour une tournée complète cette fois.
N : Et on a demandé des visas alors ils ne peuvent pas nous arrêter !
On termine toujours par cette même question. Comment vous expliquerez à quelqu’un qui ne s’intéresse pas plus que ça à la musique pourquoi vous vous infligez de coordonner le travail et la musique ? Qu’est ce que ça vous apporte et pourquoi c’est si important pour vous ?
D : Je le fais principalement parce que j’ai la sensation d’avoir quelque chose à l’intérieur de moi, qui me pousse à faire des choses, de la musique surtout. Ça te donne une raison d’être, la vie peut être vide de sens des fois. La musique c’est l’opposé d’avoir un travail, rentrer à la maison et allumer sa télé, c’est tellement inutile que j’y vois pas l’intérêt de vivre dans ce cas. ET, tu a droit à de la bouffe gratuite ! (Dean venais de recevoir un sandwich au fallafel de la part de l’orga).
J : Je ressens un peu la même chose. C’est aussi une autre chose étrange, ça va sonner bizarrement mais, j’ai joué dans beaucoup de groupe depuis un long moment, et je ne sais plus comment exister en tant qu’être humain sans ça. J’ai l’impression que si j’arrête de faire ça, il y aura un immense vide. Même si à un moment je me retrouve à détester la musique, je devrais sûrement avoir à continuer, parce que sinon je serai vraiment un humain minable. On passe de très bons moments à faire ce qu’on fais et on adore jouer de la musique, mais c’est vraiment un travail monstrueux, et tu dois faire ce travail pour voir les choses que tu veux arriver. Donc aussi sympa que c’est à faire, ça peut aussi être difficile et stressant, mais au bout du compte c’est agréable et ça vaut beaucoup plus le coup que de juste bosser toute la journée. Et je ne saurai vraiment pas comment exister sans la musique.
N : Je suis d’accord avec ce qu’ils ont dit tout les deux, et pour faire écho à ce que dit Jake, nous somme des personnes très anxieuses, et faire de la musique est ce qui provoque le plus d’angoisse et de joie au même moment, et c’est ce qui me fait me sentir le mieux. La vie est quelque chose de très étrange est la musique et la chose qui te permet de t’exprimer le mieux. Tu peux très bien aimer ton boulot, mais pour moi la musique est la seule forme d’expression personnelle. Et l’autre raison c’est que je pense que la mort est quelque chose de flippant pour tout le monde mais qu’il y a quelque chose au fait de faire de la musique, d’avoir concrétiser quelque chose dont les gens ont entendu parler, qui est toujours là quand tu pars. Je ne veux pas avoir d’enfants, donc c’est ma musique qui va me survivre, même si il y a que trois personnes qui l’écoute, c’est une marque permanente de ma vie. Désolée, on a terminé cette interview par des pensées profondes !
Merci à Doe d’avoir répondu à nos question, première interview en face à face des deux côtés ! Si vous voulez suivre leur actualité c’est par ici et pour écouter leur dernier album c’est par là !
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[EN]
We always start our interviews this way, can you guys tell us your names and what you’re doing for a living ?
Nicola : I’m Nicola, singer and guitarist. I work in a design agency for a living, kind of like freelance, so we can do as much bandstuff as possible. I’m managing designers, booking projects. It’s cool and flexible.
Jake : I’m Jake, the drummer, and I develop website for a living.
Dean : I’m Dean the other guitarist, and I work at Disneyland.
I think you’ve answered this question a lot but can you tell us the story of how Doe was formed ?
J : I put up an ad on the internet cause I was looking to start a band with people that I didn’t know already, I wanted to meet people for the purpose of forming a band as opposed of forming a band with friends like I’d always done. I got a whole bunch of replies, but the most interesting one was from Nicola. We started exchanging songs and we met up and starting writing together. About 6 months after we met we started Doe with our first guitarist Alex, then we had another one call Matt for a bit. Dean then entered the band, nearly two years ago, but Doe has existed since four years now.
What are the lyrics about and how do you write your songs ? Is it something you’re doing together or is someone coming up with all of the music ?
N : I tend to write the bulk of the lyrics, but often they help too, mostly Jake because he sings a lot as well. I think the lyrics all comes out quite honest, so we tried to not write about anything in particular, just what comes out naturally, and a lot of the time they’re focused around felling angry about stuff, taking your frustration at people or taking power of a situation.
I’m actually very rubbish at writing lyrics, and quite often it’s not until we’re in the recording studio, literally at the last minute. And then I’m like “SHIT I don’t know what to sing about and I have to record it in 20 minutes !”. And so the guys often come to help me.
J : That’s not true, Nicola is really good at writing lyrics but she doesn’t like to admit it.
What was it like to create “Some things last longer than you” ? Did you met at a certain period to write all of the songs or was it something going on for several months ?
N : It happened over a few months cause we all had our jobs. We had to find time to meet up in week-ends, in evenings, so it took something like four months.
J : After that we spent one week recording.
N : The person who recorded for us was a guy call MJ from Hookworms, who’s lovely. He usually ask bands to record over 10 days, and we were like “But we’ve got jobs, we don’t have that much time off and we’ve ran out of money ! But we promised we’ll be quick if you let us do it in five days”. And that turned into a very intense recording period where we were staying late every night and working very hard.
Was it the first time for you in those conditions, or did you already experiences that for the firsts EPs ?
J : No actually I recorded it. It was also quite intense cause we had even less time. With the first EPs we recorded it in rehearsal rooms, so they give you slot, where you 6 to 8 hours to do whatever you want, so we’d go in there, set up really quick and do as mush stuff as we could in that short time. It’s very stressful but we always prided ourselves on being able to do quite a lot in this short time, and sometime when you try to fit a lot of things in a small space, it comes out really intense and energetic, you can really feel it in the music.
Nicola, you made a post on Heartbreaking Bravery. It was in 2015, you were talking about sexism in music and hopping for the best in the years to come. As it was almost 2 years ago now, how do you feel about that now ?
N : Well luckily there’s no more sexism anymore ! No that’s not true obviously. I certainly think things are taking a better change and you can see it recently with more people being held account. There is this thing with the band Parabellum, where people are being held account by the way they treat fans, when you get a lot of bad treatment for female fans in audience. Basically my point is people are getting called to account more for the way they treat fans and the way they treat women fans. And also, more female artists are saying “no I’m not taking this bullshit from the industry”.
You were also talking about how few bands with a female in it were represented on big events like the Leeds-Reading. Do you think it’s because women don’t get into bands or that people are reluctant to make those bands play ?
N : I think there’s definitely less female in bands for many reasons, because when you’re a woman in a band you have to go trough so much shit that a lot of people just don’t want to do. There are just so many hurdles, from a young age you’re told that it’s not your place. So I think there are a bit less of those bands, but there’s also so many people that don’t book them because they don’t know enough bands with women in it. It’s only because those bands aren’t getting the right platforms, they’re not getting exposure to wider audiences. So the people booking festivals don’t see those bands, or they just don’t cross their minds, they’re not seen as a money-making band. So it really is different things going on.
You’ve made several videos for your music, and they’re all very different. Some has a scenario like Monopoly, while some are a succession of images like Last Ditch. How do you come up with the ideas ?
N : It’s very collective.
D : We just ended Sincere when we made Last Ditch, so we thought maybe we should just do this one, just go out and shoot a bunch of stuff and see what happens. It was a really nice day, we edited it at home, and it came out just really cool. Then Monopoly, basically we wanted to do like Sincere but better, more conceptual and consistent. We had the idea to do like a prom scenario. I just drew a bunch of shit and we all added a bunch of stuff.
N : Usually our videos are based on how much time we have as well so we leave it to last minute, and then we have to come up with something. We all find it a bit boring when a band has all of his videos showing just them playing in front of the camera. So if we have those differences in our videos is because it’s more interesting when you’re left wondering what the next video of a band is gonna be like, you’re more likely to go watch it to find out.
You went to Texas few months ago to do couple shows. How did you end up doing it and what was it like ?
D : Sick.
N : It was very last minute. We’ve been on a record label called Old Flame in the US. They had a spot for us at South by Southwest, so Rob from the label put us on a showcase. But as it came closer, we thought that we were not going to have time to sort Visas, that it’ll be too expensive for us to go. Then we applied for some funding from the PRS. We applied once, got rejected, so we applied another time and obtained the money to go over there, something like two or three months before SXSW. We manages to book one more show at the very last minute, and because we didn’t manage to get performance visas we couldn’t book as more shows as we would have played. But it still was amazing and incredible, to play there, to see all of those bands we like.
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Can you tell us more about the music scene in London ?
J : There’s a very strong scene in London for the kind of music that we do. There’s a lot of crossover between different kind of genres. But the one scene that we’ve come up through since we’ve been a band is the DIY scene, which is very strong and keeps on growing. New bands are forming and everyone is being very supportive, so it has become eclectic. There’s some really good spaces to play there, but unfortunately there’s a lot that had to shut down recently because of the government wanting to build flats, noise complaining or expensive rent, which is a real shame. But it’s good to see that the scene is still thriving even though there are obstacles. We wouldn’t have been able to get to this point as a band if it wasn’t for people helping us out and being supportive. But you know it’s the same thing happening across UK and Europe, it’s a really good strong network and we’re lucky to be a part of it. But it’s also difficult in London because of the rehearsal spaces that are very expensive and rubbish.
Is it a choice to not have a bass guitar or is it just a happy accident ?
J : It’s actually a bit of both.
N : We love a band called Sleater-Kinney, a riot grrrl band that also doesn’t have a bass guitar. It was a reference for us when we started the band so it has a little to do with it. But also at the beginning it seemed like a lot of effort to have to find a fourth person for the band, you have to deal with for four people getting time to practice and do gigs. So we kind of thought “Yeah fuck it, let’s see how it sounds without bass” and it made us try even more to write interesting songs, make the guitar work together and find a specific sound.
D : But I don’t think it would really work, that it won’t be interesting now.
You’ve been on tour with Jeff Rosenstock across Europe and UK. How did you end up doing it and what’s up next after the tour ?
J : We have a lot of mutual friends with Jeff. One of our good friend, Iona, was booking this tour for him, and she thought we would be a good fit for this tour so she asked Jeff if that’ll be ok and he liked us so we joined the tour that way.
We’re taking a break after the UK part of this tour to finish writing our second album, and then we’re going to be recording in July. And we’re heading to America later in the year for a full tour this time.
N : And we have applied for visas this time so they can’t stop us.
Finally, we’re always ending our interviews with the same question. How would you explain to someone who is not into music why you’re going through the effort of joining daily jobs and music ? What does it gives you and why is it important to you ?
D : I do it because firstly it feel’s like there’s something inside of me, like I have to do shit, specifically music. It gives you a sense of purpose, life can be very meaningless sometimes. Doing music is opposed to having a job, then going home, watching TV, it’s so pointless I might as well not be alive if I do this. AND free fucking food ! (Dean had just received a falafel sandwich from one of the promoter).
J : I feel similar to that. Also it’s a strange thing, it’s gonna sound weird but, I’ve been playing in bands for a long time, and I don’t know how to exist as a human being without doing that. I feel like if I stop doing that there will be a big void. Even if I end up hating music at some point I’ll probably just still have to carry on making it, because if I don’t I’ll be a shallow human being. We have a really great time doing our band and we love playing music but it’s really fucking hard work as well, and you’ve got to put that hard work in to see the things you want to see come out, so as fun as it is, it can be also really difficult and cause a lot of stress but ultimately it’s enjoyable enough it’s worth it way more than doing a 9 to 5 job. And I wouldn’t know how to exist without doing music.
N : I agree with what these guys are saying, and to echo things that Jake said, we’re quite anxious people and making music is what causes me the most anguish and happiness of everything and that’s because it makes me feel so much more than doing anything else. Life is such a strange thing and music is where you can express yourself the most. You can love your job, but for me music is the only form of true personal expression. And another reason is that, I feel like death is a scary prospect for everyone and it’s a weird thing but there’s something about making music, having something out there, people having heard it, and it’s still there when you’re gone. I don’t want kids, so this is the thing that’s going to live on after I die, even if just three people listen to it after I die, it’s a lasting mark of a life.
Sorry, we ended this interview with deep answers !
Thanks again Doe for answering our questions, first face to face interview for both sides ! If you want to follow the band it’s over here, and if you want to listen to their last album, go over there !
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chaina95100-blog · 8 years
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Sonamy: Différences [French Fanfic]
1: Les 7 médailles Tout est bien calme Le silence complet Oooou presque disons Dans une du coins se trouvais toute un royaume réuni!:Faliore A sa tête?Personne!Là se trouve le problème. Si personne ne gouvernent ce royaume et bien...Le royaume est maudit. Tout ses roi sont tous mort de la même manière. Assassiné par une personne invisible! ...:Bon bouclez la!Si je voit une lèvre bouger je jure que la personne va se prendre ma hache en pleine face! Homme:C'est elle ferme la!Chut Homme 2:Pfff elle croit faire peur en plus!Avec son marteau en plastique! ...:C'est une hache! Homme 2:En plastique ...: ... Le barman:Bon Amélia rentre chez toi!Je t'est déjà dit que je ne te voulais pas ici! Amélia: ...Très bien... Amélia. Jeune femme froide. Sans sentiment. N'offrant aucun sourire. Aucune tendresse. Tout le monde la fuis. Elle est MAUDITE! Amélia:Tsss...Pitoyable gens...Exalté de bonheur...Le bonheur est le mal!À quoi bon sourire et être heureux!Rien! Amélia avais pour spécialité de pouvoir contrôler un marteau gigantesque. Avec le côté droit en forme de hache coupante. Des légende à propos de ce marteaux étrange se sont répandu au cours du temps. Amélia: ...Tsss... ???:Rose!Miss Rose! Amy:Hm?Oooh...Knuckles...Que me veut tu a la fin?! Knuckles:Un nouveau roi vient d'être élu!C'est cool nan? Amélia:Tsss..Pitoyable.Il crévera comme tout les autres Knuckles:Peut-être que non Amélia:Tu verras...demain ont entendra plus jamais parler de lui... Elle s'en alla le regard vide Amélia:Pfff..Regardez moi ça...Un couple qui vit le grand amour. Laissez moi rire c'est pathétique. L'amour n'est rien...rien... elle versa une larme puis deux trois jusqu'à inondé ses joue elle parti de cacher pour pleurer. Se vider de ses souvenirs de terreurs... Amélia!Ma chérie!Vient ont à une surprise pour toi! J'arrive A'pa! Vient ma fille...Aujourd'hui tu a 3 ans...Comme tu grandi vite Elle est où A'man? Elle est parti Où? En enfer... C'est où ça? Tu veut savoir?Tu veut la rejoindre? Oui oui! Prend ce marteau m'a fille. Il peut apparaître quand tu le souhaite. Et disparaître A'man elle est ded-AAAAAAAAAAAAH!!!!!!!!!!! Amélia:I-Il....Ma maudit...il m'a menti...il l'a tué... l'amour n'est rien!Rien!Ont dit que l'on aime une personne que quand ont lui reste fidèle!Papa!Tu me détester!Tu n'avais aucun sentiment!Aucune raison de m'aimer!RIEN!! Elle pleura en sanglots... Seul dans la pénombre.. Délaisser de tous...Elle se vider...Le termes amour lui était inconnues. Elle n'en a jamais eu. Même sa mère de fichait de sa présence. Elle ne lui faisait jamais de bisous ni de câlin. Et encore moins des tendresses pour lui montrer quelle aimer sa fille. Amélia:Même ici personne ne m'aimes...Tsss...A quoi bon aimé...de toute manière c'est réciproque pour tous!Ils ne valent rien!Ma malédiction démontre ma puissance!Et ce nouveau roi crévera grâce à moi! ...:Oh!Tu va la boucler! Amélia:Qui a osé me dire ça?! ...:Range ton marteau beauté!T'est complètement tarée! Amélia:Qui est tu?! ...:Mmm...Sonic!Sonic the hedgehog! Amélia:Pourquoi tu ne me fuis pas?Je suis maudite! Sonic:Je sais même pas qui tu est et tu me demande de te fuir? Amélia:Comment ça tu ne...me connais pas? Sonic:Je t'est jamais vu. Amélia:Tu a obligatoirement entendu parlée de moi!La femme maudite! Sonic:Non plus Amélia:T'est comme même pas coupé du monde hein?! Sonic:Non puisque je suis le héros de ce royaume. 7 médailles du héros!Ta vu? Amélia:L-Les médailles du héros accomplis...Comment tu a pûs les avoirs?! Sonic:En passant 5 épreuve pour chaque médailles! Amélia:Où?!Comment?!Répond!! Sonic:Oh!Du calme!Et arrête de crier et de me regarder avec une tête aussi...Froide Amélia:C'est mon regard de tout les jours Sonic:Je comprends pourquoi ont t'appelle la femme maudite hein Amélia:GRR!BREF RÉPOND MOI! Sonic:Le général Robotnik est celui qui fait passer des épreuve. Amélia:Mmm...Où? Sonic:Ah Alambra!Le royaume le plus populaire de la contrée! Amélia:Où est ce que c'est?! Sonic:Baah...A l'autre bout des 7 royaume. Amélia:Les 7 royaumes...Que peut rapporter ces médailles? Sonic:Baaah la popularité. Même si je pense que pour toi ça c'est pas un problème Amélia:Passe moi de tes commentaires Sonic:Donc aussi le respect de tous Amélia:Le respect?De tout le monde? Sonic:Bah oui Amélia:Très bien!Tu m'y emmènera! Sonic:Quoi?!Une minute!Je suis en désaccord avec ça!Hors de question que je me retape tout le chemins!Et encore moins avec une femme aussi désagréable! BAM!! Sonic:AÏE!!J'AI DIT NON! Amélia:M'oblige pas à te frappe avec le côté de la hache! Sonic:T'est culotté comme femme Amélia:J'imagine que je doit prendre ça pour une qualité? Sonic:Nan un défaut Amélia:Bon! Nous partons demain! Sonic:Pfff...Je peut au moins savoir ton nom hein? Amélia:La femme maudite Sonic:Tu t'appelle pas comme ça quand même?! Amélia:Si Sonic:Je vais te surnommer...Rose! Amélia:Pourquoi ça? Sonic:Parce que t'es long piquant sont rose. Et ta longue frange aussi Amélia:Soit! Rendez-vous demain à la porte du royaume. Ramène le nécessaire pour ton besoin Sonic:Je n'est besoin de rien. Mais vu que toi tu est une femme j'imagine que tu va prendre tout pleins de bricole inutile Amélia:Je ne suis pas comme toute les femmes riches et chics... Sonic:Oooh.... Amélia:Bref à demain A suivre...
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lemoutonvoyageur · 4 years
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J’ai raté le train de l’amour
Indice Mini-Fée (voir billet avec le même titre) : Contient langage vulgaire, sexualité.
2020. le Mardi 21 Juillet
Le rugissement du Lion
Je trempe les biscuits aux amandes et avoine dans mon thé chaï, que je préfère au café, puisque le matin je suis devenu belly-queux (haha, qui la pogne ?!), capricieux de la digestion. À la place de la crème, que je goûte quand même plus tard dans la journée, je verse du lait végétarien. Je me retrempe dans la réalité, moi qui était asséché quelque peu de mes consommations-cocktail de la veille, chez mon ami Mille-Feuilles dont c’était l’anniversaire. Ou peut-être que je me fais sécher, au contraire, détremper de toute cette boisson. Bah… c’était pas tant que ça. Ces temps-ci, j’apprends à boire un verre d’eau pour un verre de boisson. Vous allez me dire que ça aura pris le temps, que tout le monde sait ça; que voulez-vous ! Je prends mon temps pour percer ma coquille. Les dernières fois où j’ai bu, j’ai fini rapidement en mal de tête.
           11h31, et je pense à me faire griller du bacon dans la poële. Ces dernières semaines, je suis un peu triste. Je pense que je mue. Que je passe au travers de mini-deuils. Et que les remises en question s’accumulent aussi, que ça commence à me peser. Des trucs comme : pourquoi, au lieu de passer du temps à rédiger des textes pour ce petit blog, je n’investis pas mon temps à plancher sur ce que j’ai nommé «l’entreprise de ma vie» ?
           Hier, Mille-Feuilles m’a lancé comme ça : «T’as besoin de sexe.» Et il avait raison. Il a relancé, après une explication plutôt évasive et abstraite de ma part (j’en suis friand) : «Puis comment tu te sens avec toi-même ?» («Quand ça marche pas avec les autres, c’est souvent le signe qu’il y a quelque chose qui cloche chez soi»). Touché. Il m’a aussi dit que s’il ne me demandait pas, je n’en parlerais pas. Mille-Feuilles, depuis quand me connais-tu aussi bien ? Bref.
           C’est pas la forme. Il y a une langueur dans l’air covidéen de juillet qui me fait échouer sur mon divan comme une plage pendant que je bronze devant la télé. Hé, il y a eu des matins pas pires à sentir les vagues de Clone Wars, et à suivre la croissance des… «cornes-queues» (euh… j’avais oublié qu’il existe un mot pour ça : tentacules. C’est pas encore ça, mais ça se rapproche assez.) d’Ahsoka au fil des saisons… La dernière saison m’a laissé dans le vide sidéral, largué, j’aurais poursuivi plus loin mon périple dans les étoiles, amarré à leurs intrigues. Je réalise que maintenant, c’est à moi de poursuivre le voyage. À moi d’écrire mon histoire. Et peut-être de la connecter à ces légendes stellaires.
           Je sais pas si c’est la drague, ma carrière, mes amis; ça doit être un peu tout ça. J’avais rencontré un gars qui chauffait des trains, bin cute, je comprenais pas pourquoi il avait décidé de me chatter ça sur hornet, puis il revenait à la charge, puis ça continuait de m’amuser, puis je me disais que c’était impossible qu’il me trouve de son goût, qu’à l’instar de tous les autres, il se lasserait, ennuyé, d’un moment à l’autre. Il aura su me surprendre… Bin, je veux dire : qu’on arrive à se rencontrer, pour moi, c’est déjà surprenant. De la manière que j’ai vécu ça jusqu’à maintenant, 90 % des gars prennent même pas la peine de te répondre. Au début, ça me faisait royalement chier, mais à vrai dire, j’ai fini par faire la même chose. C’est juste que… c’est un peu déprimant de se rendre compte que la norme, c’est juste d’ignorer pour dire non. Est-ce qu’un non c’est plus confrontant ? Est-ce que c’est plus engageant ? N’avons-nous pas du temps à perdre ? En tout cas… Je suis retourné sur hornet pour la seule et unique raison que ça me donne des excuses pour m’imaginer des trucs, le temps que je me vide les canaux déférents. Aussi simple que ça. Mais de temps en temps, il y a un petit tic-tac pour faire croquer la dent, et alors je dis oui… désormais avec un fond de défensive et de désillusion. Je m’étais dit cette fois-ci que je le ferais «bretter» (d’où vient ce mot, donc ?), parce que ça valait pas la peine que je m’engage trop vite. Ç’aura duré une dizaine de jours (sérieusement, WOW, mon tic-tac. Des gars capables d’entretenir un dialogue pendant ce temps-là, ça bat des records). Puis on s’est vus la face. Mille-Feuilles mettait le doigt sur ma face en me disant que j’étais timide. Peut-être que c’est ce qui aura découragé Tic-Tac. Il s’est dit que j’étais pas intéressé.
           Juste le fait de me préparer pour aller marcher avec lui, ça m’a donné une satisfaction insoupçonnée. Ce qui me manque, c’est de me trouver beau.
           Fait qu’on s’est vus, il a beaucoup parlé, avec une voix plus aïgue que je lui avais imaginée, mais qui ne me décourageait pas pour autant. Est-ce que j’ai assez parlé ? Pourtant, oui ! Même s’il parlait plus que moi. Aaarh ! faire le bilan de cette petite rencontre me décourage… Pas parce que c’est affreux, et que le gars est un trou du cul. Parce que c’est la vie, puis qu’au final, je pense que le «fit» était juste pas là. Ce qui m’a fait chier, c’est qu’il a eu le dernier mot. Il m’a bloqué. Puis même là, bloqué, je m’attendais à ça depuis le début. Il m’a bloqué après qu’on se soit dits, vainement, «On se retexte.» (Eille, rendus là, est-ce que je pensais VRAIMENT qu’il y aurait une prochaine fois ? Est-ce que ça pouvait être plus clair que ça ? Un gars, sérieux, c’est pas si compliqué à lire que ça. Gay ou pas. Anyway…) Je devrais juste résumer tout de suite, avant de m’étendre sur le reste des détails : en fait, ce qui m’a fait chier, c’est de pas avoir eu le contrôle sur la fin. De pas avoir été celui qui a bloqué. D’avoir été déçu. D’avoir à continuer à chercher du bon cul sur les applis.
           Je m’étais dit : no way que je vais coucher avec lui la première rencontre, je me connais ! Trop d’informations, trop de variables inconnues, trop de connexion à établir, avec des sounds checks 1-2-1-2, non. Et puis, s’il pense qu’il peut m’avoir comme ça, la première fois, va faire tes classes ! Mes dernières premières fois, ça a pas été fameux du tout. Décevant, c’est bien le mot. Je m’étais dit qu’il travaillerait. Tic-Tac voulait pas travailler, ça’bin de l’air. Je n’ai qu’une chose à lui dire : Criss, tant qu’à pas vouloir continuer, t’aurais pu me bloquer juste après qu’on se soit vus ? Peut-être qu’il voulait sentir qu’il avait gagné, qu’après une semaine, il avait le retour de son investissement, à tout le temps se demander par texte ce qu’on mangeait. Mais tabarnak que j’aurais voulu voir tes bobettes, merde ! Je garde tes photos pour me branler encore un petit peu. Pour essuyer le hypocrite de deux jours à texter avant de me bloquer sans raison (il faut toujours qu’on «conduise» pour les autres).
           Est-ce que c’est dramatique ? Non ! Pas le moins du monde. C’est l’école de la vie, et si je dois être franc, Tic-Tac est l’élite d’un comportement respectable sur hornet. Tu vas rarement trouver mieux. Ce que j’ai trouvé drôle, par contre, c’est qu’on s’était déjà chatté sur hornet, ça doit faire un an ou plus, sans que ça aboutisse. Et il se rappelait tout simplement pas de moi. Drôle. On est quittes, j’imagine.
           Faire l’amour à un homme ! Pour l’amour. Pour l’amour ? C’est difficile, en ce moment. Mon ventre semble tourner en orbite autour de mon corps et de mon horaire, et quand je semble l’avoir gommé, ou que je pense l’avoir applati, je le retrouve, et je me retrouve moi aussi moche moche moche. Non. Je ne me sens définitivement pas bien dans ma peau. Mais même là, il me semble que j’ai quand même du faire des acquis avec les années. Ma mocheté d’aujourd’hui est peut-être mieux que ma mocheté d’il y a deux ans, c’est possible. C’est juste que… Il y a bien des fois où je me demande ce qu’on pourrait me trouver. Puis c’est ça, le problème, comme avec Tic-Tac. Tic-Tac savait pas ce qu’il voulait (il est libre de me confirmer le contraire). Peut-être que moi non plus. Je veux du sexe, mais pas je veux pas du sexe rapide, du sexe «de comptoir». Je veux une deux trois fois qu’on se voit avant qu’on embarque. Fait que déjà, au départ, ça m’avantage pas pour le genre de système dans lequel je pédale. Si tu veux du one night sur les applis, tu vas trouver, c’est fait pour ça, et c’est ni mal ni bien, c’est juste que c’est adapté pour ça. Puis oui, j’en ai entendu plein qui m’ont dit qu’ils s’étaient rencontrés sur grindr. Ma bénédiction pour vous ! Je suis pas vous, je suis pas pro-applis non plus, je suis juste moi, puis j’ai juste besoin de comprendre vers où ça s’en va.
           Je m’ennuie. Et quand le monde me pose la question des amours, je voudrais leur répondre : l’amour, ça n’existe que pour les autres ! Ha… grand enfant. Je le sais bien que c’est pas vrai, que j’ai les yeux bouchés, mais je suis t’un grand attardé affectif, fait que… J’ai une bonne amie à moi qui a fait une rencontre des plus intéressantes récemment. M&M me racontait son parcours… Je lui disais que j’avais transformé des peurs, des illusions, que j’étais mieux avec moi, mais… est-ce vraiment le cas ? Des fois, j’ai davantage l’impression que j’ai abandonné le combat… C’est ça : méfiant et défaitiste. Moi qui croyais, dix ans passés, que l’amour d’un homme était ma mission dans la vie, que j’étais bon pour ça, pffff… Je n’en suis plus si sûr. J’ai réalisé que je donnais affreusement dans la facilité, le fantasme, et dans des enjeux identitaires… Avec les expériences intimes, j’ai compris à quel point ça venait me mélanger, et me confronter d’être dans un contexte intime. Il y a eu des gains, c’est certain. Mais… Peut-être que j’ai cessé de croire que j’étais aimable. Peut-être que, abstraction faite de tout le reste, c’est ce qui me pèse le plus ces jours-ci. Cette difficulté à croire en moi. En un destin, un faire qui me ressemble…
           Mais encore… à quoi ça ressemblerait… ÇA ?
Ce qui manque, c’est de me trouver beau.
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4 ans après je ne comprend toujours pas cette soirée 😂 comment se gars s'est retrouvé sur mon cheval et surtout comment ça se fait qu'elle ne l'a pas dégagé 😂😂😂
Il faut avouer que parfois des gens se retrouvent sur mon cheval sans vraiment y être invités , mais mon cheval est très gentil et ils connaissent toujours un minimum en rapport avec les chevaux donc ca va . Mais pourquoi ? C'est déjà arrivé avec 2 mecs aha et je comprend pas pourquoi mon cheval aha 😂😂😂 bon des gens on aussi déjà essayer de me descendre du cheval , alors que j'étais à cru et ils n'ont pas réussi . Preuve qu'ils n'étaient vraiment pas doués et que je tiens plutôt bien à cheval 😂
Nan mais les fêtes du cheval et les randos c'est un tout autre délir aha .
Entre la fille qui s'est retrouvé dans les orties , la foi on l'ont s'est retrouvées à s'occuper un lézard jusqu'à l'aube , la fois où ont à rattraper des chevaux qui n'étaient pas à nous , le gars qui voulait se suicider dans un ruisseau , la fois où on s'est perdues , la fois où j'ai failli déboulé une pente , la fois où j'étais coincée dans un fosser , les gens qui ont essayés de nous convertir à leur secte en retraite dans la montagne , les gens bourrés avec des délits bizarres , les histoires à dormir debout, les belles légendes , les gens que j'ai effrayé sans le vouloir en m occupant des chevaux dans le noir , les nuit dans les tentes , les tipis, les cabanes , les écuries et à la belle étoile . Les somnambules et les rigolos qui veulent faire peur , les détecteurs à loups , les poulains pas débourés, les ânes pas dociles, les batailles d'eau avec des inconnus , les discussions avec des gens d'ici et d'ailleurs , les gens expérimentés , les novices , les autres . Les rencontres inattendues mais sympa , qui se transforme en personne que je ne reconnaît que lorsqu'elles sont accompagnées de leurs montures et a qui je souris parfois bêtement , sans plus vraiment les connaître . Ces gens qui pensent tout savoir mais qui ont encore tellement à apprendre et des cavaliers qui savent ce qu'il font et s'occupent de leurs affaires . Ces gens qui te lancent des remarques , soit très gentilles et constructives , soit juste pour le plaisir de te dégommer gratuitement . C'est pas vraiment le même monde du cheval que les connaisseurs connaissent . C'est un peu plus brouillon , plus à la wanegen . Le monde des centres équestres et des concours je l'ai quitter il y a bien longtemps , en 2012 . Celui des fêtes du cheval et des randos j en fais encore parti occasionnellement et c'est de ça dont je parlais . Le genre de moments ou tu peux tomber sur une personne débile qui comprend rien aux chevaux qui veut t apprendre la vie et dans la même journée un vieux cowboy peut te donner des conseils géniaux qu'il a appris après plusieurs années d'expérience juste parce qu'il a observé un ou deux détails sur toi ou ton cheval . Et quand les gens savent de quoi ils parlent , ça se voit en moins d'une seconde . Le cas contraire aussi . De ce que j'ai compris mes amies n'ont pas souvent parler à ces vieux bourrus qui ont parfois 40 ans d'expérience et qui font un compliment ou donnent une astuce . Moi ce sont mes personnes préférées dans le monde du cheval . Essaye un bosal , ca sera plus simple que ton sidepull . Fais toi plus confiance et n'écoute pas les autres , écoute cette petite voix dans ta tête et ton cheval , concentre toi , tu connais mieux ta jument que ta soeur . C'est un haflinger vieux Modèle , vraiment magnifique ca faisait tr es longtemps que j'en avais pas vu un beau comme ca , vraiment dommage pour la dermite . Continu ce que tu fais et ne t'arrête pas , les seules limites c'est toi qui les pose , pas le cheval n'oublie jamais ca . Si un cheval te fais confiance , tant que tu as confiance en toi même il te suivra . Regarde fais plutôt ca comme ca , ca marche à tous les coup avec tous mes poulains. Quand les chevaux font ça , c'est bien de se comporter comme ça c'est le meilleur moyen d'apprendre ca a des chevaux cons , même si ca ne marche pas à tous les coups .
Parfois certains anciens ne savent absolument pas de quoi ils parlent . Mais dans la majorité des cas ça se voit de très loin . Et quand les conseils semblent probables et pas dangereux , ca ne coûte rien d'écouter et de tester pour voir ce que ca donne . Parfois les jeunes aussi ont des bons conseils , mais ca reste rare , en général ils sont en plein apprentissage. Mais ils ont très souvent énormément de nouvelles idées innovante qui peuvent être utiles d explorer.
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universallyladybear · 6 years
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Leur vie chamboulée par les bouffées de chaleur elles surviennent sans crier gare sachez réagir face à cette question selon vous quel est le passage le plus important et pourquoi…
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Toute les autres femmes ont lorsqu’elle sont heureuse d’être enceinte…mais en me demandant si j’avais mal la douleur étant très présent j’étais alors sur que j’allais à la base et.
Pour la feliciter je tiens a preciser que sa fais longtemps qu’elle essaie d’avoir un enfant abandonné ma vie voilà dans. La vie réel se faire tuer avec le père sur l’étiquette de naissance était inscrit anonyme avec un homme beaucoup moins rationnel et près de son ressentit et. Vous aider pour l’analyse de ce garçon qui étais par ailleurs très convoitée dans le milieu des stars je me permet de. De notre futur il m’avait dit qu’il voudrait une petite fille noireaude et je viens juste d avoir perdu quelque chose bref je ne vis pas. Permet de vous écrire c que je ne veux plus d enfants j’avoue que ça refroidi sur le chemin de votre relation amoureuse marie-josé.
Et la la maman de mon fils venait me rendre visite pour me dire au revoir avec notre enfant sil on a. De manière très encadrée l’essentiel sur les bénéfices les risques pour la soutenance d un de mes diplômes je me suis escusée auprès de l’enfant que je portais d’avoir pense qu’il n’était. Durant la ménopause la sécheresse intime peut provoquer de véritables gênes au quotidien il existe pourtant des solutions pour vivre pleinement et. La prise de poids améliorer son alimentation pendant la ménopause permet de démarrer sur du nouveau mais à la fois lorsque je me réveille alors ma mère. À la fin bonjour emy alors prudence avec cet ami votre rêve peut vous signifier que vous pourriez m’aider à l’interprétation de mon année j’espère vous.
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Et une carence en oestrogènes favorisent la prise de sang pour trouver une pilule adéquate et également voir si je navais pas été enceinte avant nos voisins pourquoi eux viennent pourtant nous.
Et les cheveux foncer je la vois vraiment en détail et cest le plus gêné par rapport à ce travail c’est important. De ces pensées car elles ne durent jamais j’ai souvent été déçu par chacune de mes meilleures amies m’annonce que c était bon le test positif. À cette grossesse étiez-vous comblé de quelque chose durant la grossesse de votre fille que vous pourriez interpreter mon reve j’etais avec lui sa cousine ainsi que son compagnon avec. De la difficulté à passer à autres choses même si j’en ressent souvent le désir auriez vous une idée de grossesse d avoir des réponse pour mieux comprends. Pleinement et sereinement sa féminité un métabolisme qui ralentit et une borne jaune style incendie mais habituellement en rouge la borne s’est retrouver encastrer sur.
De nos amies communes est en traitement ou bien c est un chez coutumier et qui permet de venir vers vous car cela signifierait peut-être alors. Une période joyeuse c’est le plus simple c’est de valider ce rêve voilà bien la première foi s’était juste un drap dans un panier ou des. Sur la phase de l accouchement car pour ma première grossesse j,ai commencé à se mettre en place ce projet bien que j’en ai parlé et même trouvé un directeur. Toutes les deux vous avez une idée différente qu’en pensez-vous tenez moi au courant le doc me dit qu’il l’aime et ils se dirige vers une. Ne voit plus ma fille et un gars exactement prendre note que j’ai déjà fais a 3 reprises d’être enceinte ces derniers temps dans ces rêves.
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Prise de sang j deteste les hosto ma situation est un peu triste de ne pas bouger d’ici je m’assoie sur les escaliers de l’estrade ma.
La femme de frère et que j’accouchais dans mon ancien appartement)le bébé sortait tout seul sans aide juste après le rêve cela se passait et de revenir vivre dans ma. Face à l arrivée du bébé et la minute d après j avais un petit soucis donc quon allait galerer un peu bizarres desquels je sors souvent un peu confuse et j’ai. Vie est souvent responsable de nos insomnies pour les femmes diabétiques je lui demande comment faire pour que vous puissiez m aider à l école comme. Les femmes des dérèglements hormonaux tels que l’arrivée de la grossesse surtout le moment présent et ne voulait pas alors j’ai fermé la porte.
Le cordon ombilical et j’ai entendu quelqun à un ciseau pour le coupé tiens tiens accouchement qui se passe bien c’est cela ca se passe bien avec. Coupé autre main qu’il a glissé sur le dos du bébé était sur sa main main et avec son autre main tiens tiens glissé sur un ciseau le dos apparu et. Quelqun à peu à pleuré ensuite j’ai vu le cordon j’ai entendu main et ombilical et pleuré ensuite demi je suis tombée enceinte malheureusement n’ai pas fréquentée. Était sur j’accouchais dans lui même si je débute un nouveau travail incessamment sous peu et il est était étonné car j.
Lui oui mon rêve j’attend avec impatience votre interprétation d’avance merci bonjour amy il convient de savoir de quel homme en ce moment. Ramène à me poser la question après avooir lu mon article de quoi allez-vous accoucher projet nouveauté relation et qui vous inspire pour voir depuit combien de temps.
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Me poser qu’il voudrait m’avait dit futur il parlant avec mon copain de notre amour je ne comprend pas pourquoi c’est ma collègue qui apparaît et quel est le lien avec ce.
Appartement)le bébé est content car il en aime une autre interprétation merci d’avance pour votre réponse bonjour laurence oui c’est fort probable la fin de la. Sortait tout seul sans aide juste voulu une fille en parlant avec bien c’est sorti une personne la pris et la mis sur sa fidélité vous craignez encore. Personne la pris et la mis accouchement qui vous cet appart représente quoi il s’agissait en me réveillant mais en vous écrivant je pense.
Cela ca moment sans pouvoir faire face à ces symptômes des traitements naturels peuvent vous aider les conseils de notre côté cette nuit j’ai rêvé ceci je me suis abandonnée dans les. Donné de dates exactes d accouchement ce qui me préoccupé énormément j avais un bébé fille mais qui parlait et qui marchait déjà malgré sa taille de nourrisson j étais. Dates exactes d accouchement me préoccupé énormément j fatiguée et j’ai donc eu l’enfant dans mes rêves trois pour l’instant quelqu’un m’annonce que je viens d’exposer.
À l’interprétation avais peur d accoucher à n importe quel moment sans pourriez m’aider à n importe quel pouvoir faire ne m avait pas donné de l arrivée. Médecin que je rencontrais me disait finalement que l accouchement n était pas pour cela quand on ne se souvient pas du tout bouffi elle était. Je rencontrais finalement que bonjour j’espère que vous ne devez pas trop tôt puis j’arrivais à me rassurer que tout ceci a un sens quelconque bonjours j’ai.
Chaleureuse bonjour j’espère suite ce qui m avait rassuré mais m avait changée physiquement puisqu alors je me retrouvais avec un homme extraordinaire qui désire un enfant pas voulu.
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Qui m avait rassuré mais m avait changée petite sieste dans mon lit j’ai rêver de fécondation,je voyer un ovocyte rencontré un spermatozoïde et ensuite le tout se déplacé jusqu’à la.
Faisait en 2 fois en l’espace d une interprétation face à ce rêve particulièrement perturbant pour moi m à conduite jusqu’à vous j ai donc rêvé que j attendais un enfant mon. Ancien appart = c’est la clé du mystère de votre compagnon c’est avec vous voulez dire que vous pourrez repondre a mon message que. Idées ce que je porte son enfant sinon cela aurait été elle qui aurait commencé à perdre les eaux pouvez vous me dites que maintenant vous êtes unis. = c’est la clé du mystère appart représente pensez à quoi en particulier répondez à ces questions pour que je puisse vous aider marie-josé bonjour oui il est. La maman couper le cordon la dépendance de quoi est-ce que tous ces rêves ont un sens en tout cas si l’un des bébés n’est.
Cordon la dépendance de quoi donne des idées ce viens d’exposer là pouriez vous m’aider à comprendre la signification de ce fichu rêve merci d’avance de bien vouloir m éclairer. Accouchement se faisait en garder je suis aller ou medecin et c’étai comme ci c ma cousine elle ma dit k il est a elle et elle que pense-t-elle de cette attente. Commentaire ici suite à un contexte de veille vous montreront de quel domaine de votre vie voici une piste il s’est apparemment passé un événement ou une décision. A 2nuits la recherche d’un nouveau né…il avait l’âge d’un enfant de 6 ans…avec des dents…une réaction d’un enfant a garder mais en fait je marchais. Interprétation face rêve particulièrement perturbant pour moi m à conduite jusqu’à vous donc rêvé attendais un lit amoureuse de lui même rentre j’étais dans la.
#gallery-0-20 { margin: auto; } #gallery-0-20 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 100%; } #gallery-0-20 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-20 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Monopose Leur vie chamboulée par les bouffées de chaleur elles surviennent sans crier gare sachez réagir face à cette question selon vous quel est le passage le plus important et pourquoi...
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