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#écriture
chaarlyth · 21 days
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Ce qu'on ne veut plus voir dans les écrits ; édition : dépendances et drogues. Informations & co.
TW : Dépendance, Drogues, Overdose, Toxicophobie.
Привет! 'Parait qu'on peut causer par ici, alors autant que ce soit utile. J'balance ce billet comme une ressource sur les dépendances, sujet tabou que je vois maintes et maintes fois tourné et retourné sur les forums. Il peut servir dans l'écriture de vos persos, la modération de forum ou dans la vie de tous les jours. Le but, c'est de s'accorder vers un meilleur respect des personnes toxicomanes dans vos écrits, etc. Je le suis moi-même, dépendante à la codéine depuis mes 16 ans. Sobre depuis, mais toujours en lutte contre mes démons. Je suis aussi diplômée de neuropsychologie, avec une spécialité sur ce sujet (point bonus biais d'autorité 🤓). Plus sérieusement, je ne détiens pas la vérité universelle, faites vos propres recherches aussi : c'est important. Ce sera une liste de clichés à debunk, d'infos en vrac et de liens par-ci, par-là.
Précision supplémentaire : je ne parlerai pas d'alcoolisme qui mérite son propre billet. Mis à part car la prise en charge, son impact social et ses mécaniques (comme le Delirium Tremens) sont différents de ce que je connais, de ce que j'ai expérimenté et de ce que j'ai étudié.
CLICHÉS À DEBUNK
+ mon perso est accroc « à la drogue / aux médocs » : Truc à savoir : une personne toxicomane est plus ou moins dépendante à une seule substance. Les personnes dépendantes à plusieurs substances ça existe, mais c'est plus rare (nicotine et caféine mis à part). Par contre, oui, il est récurrent qu'une personne avec une dépendance sera amenée à tester d'autres conso' (et la dépendance peut aussi évoluer). Mais consommer, c'est pas être dépendant ; c'est quand tu reconsommes que tu l'es. C'est important de préciser parce que le type de substance change énormément le vécu de la dépendance. Je n'expérimenterai pas les mêmes difficultés qu'une personne accroc à la cocaïne par exemple. En vrac, ça joue un rôle sur : la prise en charge, consommation, symptôme de manques, durée du sevrage, comment les gens te perçoivent, sensations recherchées, dépendance physique, etc. Pour faire simple, j'vous définis trois grandes familles :
les DEPRESSEURS ; ralentissent le système nerveux, sensation de s'éteindre, tête vide. (opiacés, alcool, benzodiazépine, etc.).
les EXCITANTS ; l'inverse du coup (cocaïne, caféine, nicotine, amphet', etc.)
les HALLUCINOGÈNES ; non, pas forcément des éléphants roses, c'est une altération des sens en général. (LSD, scopolamine, kétamine, etc.).
C'est un résumé ultra simple, il existe des sous-catégories (comme les dissociatifs) et certaines substances rentrent dans plusieurs catégories. Le LSD serait plus un excitant et un hallucinogène. En ce qui concerne le très connu THC et bien... c'est les trois en même temps. C'est juste pour vous donner une idée de base, simple, pour mieux capter les différences. Pour une connaissance approfondie des substances, je vous link le site d'informations canadiens, très complet, et le PsychoWIKI. Vous pouvez aussi chercher du côté de psychoactif.org, un forum très intéressant sur l'usage des drogues et les consommer de façon safe. Vous y trouverez aussi des témoignages, etc.
TL;DR : Il est important de connaître le type de substance à laquelle une personne est dépendante. On est pas magiquement dépendant à la drogue en général, mais à une molécule particulière.
+ la drogue crocodile, la drogue du zombie ou nommer la toxicophobie... AKA j'ai besoin de titrer ma headline de journal avec du sensationnalisme. L'utilisation de ce genre de sobriquets racoleurs construit des paniques morales et justifie des textes de loi toxicophobes. La grande majorité du temps, ces « drogues » sont en vérité des dérivés du Fentanyl, un opiacé extrêmement puissant très virulent en Amérique du Nord. Donc, on laisse de côté les noms fantasques comme ceux-là pour amener un peu plus de vrai. Non, nous ne sommes pas des « cinglé·e·s » pété·e·s à je-ne-sais-quelle potion magique. Nous sommes des êtres humains à la recherche d'aide, méprisé·e·s par un système oppressif. Les dépendances, ça ne s'arrête pas à la conso'. C'est une condition quotidienne et de chaque instant. Même sobre, ça modifie ton rapport à toi, aux mondes, aux autres. C'est recevoir des violences médicales "parce que tu l'as bien cherché". C'est perdre des proches qui ne comprennent pas. C'est, à l'école, n'être considérée que comme la toxico qui dort en classe, qui ne fera jamais rien de sa vie (coucou). C'est aussi être la victime d'un système pénal punitif qui n'accorde aucune place à la réhabilitation. C'est beaucoup d'abandons, de solitudes, et énormément de culpabilités. C'est un cercle infernal et si tu penses qu'il faut juste le vouloir pour arrêter : n'écrit pas sur ce sujet. Je link ici une page canadienne qui parle des préjugés les plus courants, comment les déconstruire, etc.
TL;DR : on se renseigne sur la toxicophobie qui impacte énormément nos vies, ainsi que ses multiples mécanismes d'oppression. Elle est souvent conjointe à des oppressions de classe, du racisme, de la misogynie, de la psychophobie, etc.
+ L'overdose Que je vois beaucoup trop souvent traité dans les bio de perso comme une cerise sur un gâteau de morphine. Numéro 1 : c'est probablement l'un des événements LES PLUS TRAUMATISANTS qu'on peut expérimenter (que ce soit pour sa pomme ou qu'on soit un·e proche). Difficile d'écrire dessus quand on ne connait pas. Je flippe encore quand mon téléphone vibre à 3h du mat', incapable de l'éteindre non plus "parce qu'on sait jamais". Je ne veux PLUS VOIR de personnes qui survivent et qui repartent sans aucune séquelle physique et/ou psychologique. C'est une violence extrême pour le corps et la tête, c'est un truc dont on se remet doucement, après une longue période. Quand tu vis une OD, c'est rare de le conscientiser en tant que tel. Ce qui pique à tous les coups, par contre, c'est le réveil à l'hosto si tu survis. Il est très rare de reconsommer tout de suite après une OD. Numéro 2 : L'overdose arrive souvent en PÉRIODE DE RECHUTE. Parce que consommer, ça entraine une habituation (exception à certaines substances (cocaïne par exemple) d'où l'importance de savoir de quelle molécule on parle). Après une période de sevrage, cette habituation s'estompe, sauf qu'on a pas forcément le réflexe de diminuer la conso' qu'on prenait avant l'arrêt. Numéro 3 : On fait attention aux EFFETS D'INTERACTION. Non, ton personnage ne peut pas mélanger de l'alcool et des opiacés, c'est pas comme ça que ça marche. Certaines substances s'annulent, d'autres s'ignorent et certaines sont mortelles ensemble. C'est le deuxième cas typique d'OD, les mélanges. Plus de drogues, c'est pas plus de fun™. Pour ça, je link un tableau des interactions, mais vous pouvez aussi aller directement sur le site TripSit. Numéro 4 : La NALOXONE est un antidote contre les empoisonnements à la plupart des opiacés. Je l'ajoute là parce que je trouve ça aberrant qu'on en parle pas plus. Ça se trouve juste en demandant à la pharmacie du coin (en France, mais dans d'autres pays aussi. En libre service aux US et au Canada.). Si vous avez une personne dépendante aux opiacés dans votre entourage, je vous supplie d'avoir ça chez vous. Ça sauve des vies. J'en avais personnellement toujours dans mon sac et ça m'a été utile, vraiment. Par ici, tuto pour son utilisation sous forme de spray nasal et par là sous injection. Numéro 5 : Je fais un rapide rappel du premier point. L'OD est totalement différente suivant la substance prise. Il n'y a aucun cas de décès liés à une overdose au THC, mais sa surdose peut entrainer vomissement, nausée, etc.
TL;DR : On arrête de glamouriser l'overdose, on se renseigne et on comprend les séquelles qu'elle entraine. C'est pas un fatalisme à chaque dépendance, mais c'est pas à prendre à la légère non plus. Elle n'est pas l'unique source de décès liées aux dépendances.
+ Réalisme et symptôme de manque Dernier paragraphe de ce très long billet, c'est la façon dont on vit ça dans la vie de tous les jours. J'vais résumer ça en deux points plus ou moins liés. Le premier, c'est l'importance d'être dans la NUANCE. Souvent je lis le toxico complètement sale, super pauvre ; dans la galère et parfois l'inverse du patron accroc à la cocaïne comme si c'était juste un détail, avec aucun impact sur son physique et sa vie. C'est un spectre qui oscille d'une personne à l'autre, mais aussi d'une période à l'autre. C'est aussi plein de petits détails ; ton perso se pique aux niveaux des bras ? je t'assure qu'il évitera les manches courtes. Ton perso fume depuis longtemps ? Jaunis-moi ses dents. On partage le joint en le faisant tourner ? Lèvres gercées assurées. Certaines conso entrainent l'affaiblissement général du corps : c'est tombé malade plus souvent, un peu "pour rien". Beaucoup de soucis digestif, j'avais ; l'une des raisons pour laquelle mon régime alimentaire est devenu de plus en plus végétarien. Il faut aussi prendre en compte la zone géographique quand on parle de dépendance. Exemple : aux USA, la codéine se consomme via du sirop pour la toux. Elle est souvent coupé avec de la limonade (pour le goût) et des bonbons (c'est ce qu'on appelle la lean). En France, on consomme plus via des pilules (notamment parce que la codéine était encore donné sans ordo jusqu'en 2017). En ce qui concerne le manque, il faut voir ça comme des MONTAGNES RUSSES. Trop souvent je lis des personnages qui ne pensent qu'à ça, ou à l'inverse qui ne ressentent jamais le manque sauf quand il faut du drama. Aujourd'hui, j'écris ça sans ressentir du manque ; il y a une semaine, j'avais des symptômes quasi dignes d'un sevrage rien qu'en me réveillant. On est toxico toute sa vie, je sais que j'aurai des journées de merde juste parce que mon corps a décidé de ne pas être coopératif. Tu penses progresser un jour et le lendemain c'est une horreur à supporter. Néanmoins, faut pas occulter l'importance du progrès dans ses écrits. La dépendance, c'est beaucoup d'inertie et ça a tendance a englué le sujet dans cette image quitte à totalement effacer la courbe de progression. Il y a beaucoup de fatalisme dans les écrits et la conceptualisation de la drogue (qui termine souvent sur l'OD). Virez-moi vos plots de personnages sombres qui s'en sortent pas (point bonus ils sont méchants, toxiques et destructeurs (pas que ça n'existe pas, mais on souffle sur le cliché vraiment)). La dépendance, c'est aussi une mère qui croule sous la charge mentale et qui n'arrive pas à arrêter ses AD. C'est quelqu'un qui souffre de douleurs chroniques et qui doit se séparer de ses opiacés. C'est pas juste un jeune adulte ténébreux derrière son bar en manque de sensations qui se drogue "pour oublier". On a aussi le droit à des happy endings. On a aussi le droit d'être décrit comme gentils, parce que oui je vous assure des toxicos gentils, j'en ai croisé plein. Des caractères courageux, talentueux, qui portent des bonnes valeurs. Des personnes militantes, humaines, qui aident aussi les autres. On est surtout des gens qui essaient de s'en sortir, avec les outils qu'on a et la force qui nous reste. Moins de scènes de sasuke sombres, plus de scènes d'amours et d'entraides. Je link ici une page d'explication sur le soutien à apporter à une personne dépendante et par ici une page de prévention contre la rechute et ses triggers.
TL;DR : La dépendance doit être écrite et comprise avec nuance. Elle est une aventure complexe remplie de bas, très bas, et de haut, très haut.
Voilààà, c'est déjà super long. Donc, j'm'arrête là. J'ai pas trop parlé de sevrage, je lui dédierai un post entier. Je pense faire un post entier sur le THC parce que putain, il y en a des choses à debunk sur ça aussi. J'voulais taper sur les plus gros clichés et partager des sources utiles pour commencer. ALSO, si vous avez d'autres liens sympa, des expériences personnelles à rajouter, n'hésitez VRAIMENT PAS, à les ajouter dans les comms. Aux admins de forum et autre ; si vous voulez link dans vos forums, serveur, post, si vous voulez citer, etc. feel free le billet sert à ça. Vous pouvez me poser vos questions si vous en avez envie, mes MPs sont aussi ouverts. Bla bla. Prenez soin de vous. Plein de love, j'espère que ce post sera utile ! Пока!
PS : Dans l'utilisation de vos TW, n'hésitez pas à préciser le type de drogue dont vous parlez. Exemple : TW drogue (codéine). Si vous en parlez de plusieurs, pas besoin de préciser évidemment ; mais je conseille de mettre le TW au pluriel.
Et merci aux personnes qui m'ont aidé·e dans l'écriture de ce post.
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prunel · 2 months
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Monsieur ...
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wonderbandersnatch · 2 months
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Résidence d'artistes Tumblr
Coucou Tumblr !
Si tu écris, si tu fais des films, de la musique, de la peinture, du dessin, de la sculpture, de la scène ou toute autre forme d'expression artistique, alors lis bien ce post : il peut t'intéresser !
Nous sommes nombreuses et nombreux sur cette plateforme à aimer créer de jolies choses, sous plein de formats différents. Pour certain.e.s on publie même, ici ou ailleurs, petits et gros projets. Mais que diriez-vous, le temps d'un weekend, de nous réunir quelque part pour une résidence d'artistes Tumblr ?
L'idée c'est quoi ? C'est tout simplement d'à plusieurs louer quelque part en France une grande maison avec plein de chambres, et de passer le weekend entier à créer, seul.e dans son coin et/ou collectivement, selon les projets et les envies. On se soutiendrait et on se donnerait des petits conseils pour être productifs, tout ça tout ça. Et puis, parce qu'il faut bien du repos, on se retrouverait autour de bons repas pour de chouettes moments d'échanges et de rencontres. Idéalement j'ai pensé faire ça cet été.
Afin d'en discuter et de monter le projet collectivement, j'ai créé sur Discord un canal de discussion. Si l'idée de cette résidence d'artistes Tumblr t'intéresse, même un tout petit peu, n'hésite pas à me contacter par MP : je te donnerai le lien du serveur pour que tu puisses participer à la réflexion commune.
J'espère que vous serez nombreuses et nombreux sur le discord et que cette résidence pourra se faire 🙂
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raven-runes · 4 months
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L'automne se pare de brume. Bientôt sa crinière ardente se dérobe à notre regard. L'or cède sa place au nacre, l'ambre se réveille diamant. Une fois l'effeuillage terminé, la symphonie de l'arrière-saison s'évanouit. Règne alors le silence hivernal, qui n'est pas véritablement silence mais sonate funèbre, guidant la marche solennelle et irrésistible de l'aquilon.
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beluosus · 2 months
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Spleen et Idéal
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bizarreauhavre · 3 months
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The first page of Frankenstein, in Mary Shelley's own handwriting.
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l'écriture n'existe pas sans expérience sensible donc ça devrait dire quelque chose de la vie de papier
/ Fabienne PASSAMENT. 2023 Source : Journal La Strada
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lours-autrement · 11 months
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2023 – 23
maquette
en cours
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enoramenguy · 3 months
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Je ferai de notre relation un foyer Où tu pourras écouter ta chanson préférée.
Un lieu sûr ou noyer ta solitude; Immergées sous l'eau de l'amour Personne ne peut entendre nos échanges.
S'ils t'ont promis la même chose, jadis Alors, avec une douceur, peu connue des hommes Je te montrerai.
Adieu Hercule et autres Héraclès Le vrai héro, c'est moi Dans toute sa féminité. Enora Menguy
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Pour toi Papa ❤️
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Je me rappelle encore de chacun de tes anniversaires passés en famille… Il faisait toujours un temps magnifique… Et heureusement comme ça nous pouvions immortaliser de beaux instants… Et dieu sait que c'était important…
Oui, très important mais quand on est jeunes on a tendance à être insouciants et à ne pas trop s’apercevoir du temps qui passe irrémédiablement trop vite…
Aujourd’hui, je sais plus que jamais que le temps est précieux et qu’il faut savoir le savourer tant qu’on peux…
Et encore plus depuis que tu n'es plus là… Mais comme tu vois je ne t’oublie pas et je pense toujours à toi…
Tu me manques Papa…
Et en même temps c'est comme si tu étais toujours là près de moi…
Je me souviens encore de ton regard vert irisé tourné vers la mer méditerranée… Celle que tu admirais longuement et qui devait très certainement te rappeler ton passé à Madagascar…
Tu ne disais rien dans ces moments-là mais moi je pouvais ressentir ta nostalgie, ta gratitude aussi d’avoir pu connaître cette grande île de l’océan Indien durant de si nombreuses années…
Aujourd'hui avec du recul je comprends mieux… Oui, je comprends tout…
Tu avais un âge où on a forcément peur de disparaitre comme ça du jour au lendemain…
Un âge où on apprend à savourer pleinement le temps sans pour autant courir après lui…
Un âge où on aurait envie de retourner soudainement dans le passé pour retrouver cette Jeunesse perdue...
Mais toi tu savais mieux que personne que l'âge n'est qu'un chiffre...
Car oui tu avais cette éternelle jeunesse qui rayonnait en toi tel un soleil dans ce joli bleu du ciel...
Saches que dans cette vie, tu auras laissé ton empreinte mon Papa … Cette jolie empreinte éternelle que je porte désormais en moi car tu resteras pour toujours dans mon Cœur…
Oui, tu resteras mon Amour de Papa...
Ta fille Cécile qui t'aime ❤️
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Tu adorais écouter cette jolie chanson... Elle te rappelait de merveilleux souvenirs...
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lerefugedeluza · 3 months
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Bonjour 2024.
Tu viens de commencer, mais j’ai déjà beaucoup d'espérances pour toi. 
Je ne voudrais pas te mettre la pression car ça ne fait que quelques jours que tu viens de d’arriver, mais sache que chacune de tes journées risque d’être bien remplies. 
Je sais qu’en 2023, je disais qu’il fallait que j’apprenne à respirer, à prendre mon temps, à lâcher prise. Mais il y a tout simplement beaucoup trop de choses que je veux faire dans la vie. Parce que je la sais courte, parce que tout m’intéresse, parce qu’il y a trop de possibilités mais jamais assez de temps. 2024, prépare-toi bien car tu vas être chargée ! 
Commençons par le travail, car il faut bien un peu gagner sa vie pour avoir la liberté d’en faire ce qu’on veut : je vais sans doute beaucoup travailler cette année aussi, car mon ambition d’acheter une petite maison à la campagne un jour ne m’a toujours pas quittée. J’espère ne pas trop ressembler à ce vieil oncle Picsou passant son temps à recompter toutes ses piles de piécettes, mais je vais essayer d'économiser comme je peux. 
Maintenant, passons à tous mes plans sur la comète, à tout ce qui me tient vraiment a cœur.
D’abord, il y a mes projets d’écriture, j’ai un roman pour lequel j’ai déjà tracé beaucoup de lignes, et cette année, j’aimerais au moins en terminer le premier jet. Je voudrais aussi essayer d’écrire quelques nouvelles et des poèmes, mais ma priorité pour les textes courts, c’est surtout d’écrire mes vidéos. Une par semaine je l’espère. Ce qui fait 52 vidéos de prévu pour toi, 2024. 
D’ailleurs questions vidéos, j’ai plein plein plein d’idées. Tiens-toi prêt 2024, car sache que j’ai déjà prévu le sujet de mes vidéos jusqu’à mi-juillet. Il y a aussi deux concepts auxquels j’aimerais faire voir le jour, mais je ne sais pas encore trop comment. Tu vas te dire que je suis folle et je sais que mon imagination est quelque peu débordante, mais je t’assure que ce sera une année merveilleuse ! Pleine de passions et de créativité. 
Ensemble, on va dessiner, écrire, lire, tricoter, jouer de la musique, danser et voguer vers mille et une autres aventures exaltantes !
J’adore les débuts de nouvelles années car cette idée de nouveau départ me donne un regain d’énergie et d’enthousiasme énorme et me donne l’impression que je peux tout faire, tout entreprendre. Et d’ailleurs, cette année, j’ai décidé de laisser carte blanche à mon esprit créatif et je n’ai pas vraiment pris d’autre résolution que de suivre les élans de mon cœur.
2024, je ne sais pas ce que tu as prévu pour moi, mais comme tu peux le voir, j’ai déjà prévu beaucoup trop de choses pour toi. Je sais bien que je n’aurais sans doute pas le temps de tout faire et que ça va certainement beaucoup me frustrer, mais peu m’importe. Là tout de suite, je suis tellement heureuse d’avoir tous ces projets dans la tête et dans le cœur, et je compte bien réussir à en réaliser quelques uns ! 
2024, j'espère qu’on s’entendra bien et que, contrairement à ton prédécesseur 2023, tu ne prendras pas un malin plaisir à me mettre plein de bâtons dans les roues. S’il te plaît, donne-moi du courage et de la détermination et je t’assure qu’on passera 366 merveilleux jours ensemble. 
Alors je te dis à très vite, car nous avons tant de moments à vivre tous les deux ! J'espère sincèrement que tu seras une année exceptionnelle, pour moi, et pour tous les autres aussi ♡ 
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prunel · 2 months
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Une nuit, je vous écrivais continuellement des lettres dans un état de demi-sommeil, je ressentais cela comme des petits coups de marteau ininterrompus.
Franz Kafka
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un deux trois quatre cinq six et recommence. un deux trois quatre cinq six et recommence.
inspire.
expire.
c'est un de ces jours où c'est la merde. un de ces jours où je sais pas quoi faire. je suis en boule dans mon lit et rien peut changer, rien peut m'aider. j'ai les ailes qui craquent et les cornes qui grattent. j'ai les cheveux emmêlés et les yeux embrumés.
un deux trois quatre cinq six et recommence. un deux trois quatre cinq six et recommence.
clique sur le bouton "appeler un ami".
attends.
attends.
attends.
laisse tomber. c'est pas l'heure. c'est trop tard, ou c'est trop tôt. t'as le cafard, va boire de l'eau. au placard, tes rêves d'ado.
t'es pas le seul à flinguer ta vie.
un deux trois quatre cinq six et recommence. un deux trois quatre cinq six et recommence.
viendra ce soir où on ira mieux. on se lèvera, on se nourrira, on se douchera, on se couchera. on fera pas d'insomnie, on sera bien dans notre lit. on sentira pas la peur nous paralyser alors qu'on a plus rien à craindre. on s'endormira, puis on se réveillera.
on ira bien.
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Le vendeur de roses
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© Photographie de Steve McCurry
Il y a ce vendeur de roses qui traîne tout le temps dans le quartier, avec des fleurs plein les bras. Il arpente les terrasses de restaurant à la recherche d’amoureux transis dînant aux chandelles.
Mais Ravi – c’est son prénom, enfin, c’est celui que je lui ai inventé, en espérant qu’il le soit un jour parce qu’il fait tout le temps la tête. Comme si le flot d’amour qu’il tenait contre son corps à longueur de journée, manquait à sa vie. Est-ce qu’il offre des roses à sa femme, Ravi ? Est-ce qu’il a une femme, Ravi ? J’imagine que non, autrement, il aurait un peu plus de soleil sur le visage.
Mais il est fort, Ravi, parce qu’il arrive quand même à fabriquer une lumière artificielle lorsqu’il se poste devant des clients potentiels. « Rose, 2 euros. Rose, 2 euros. » Et souvent, sa lumière halogène fait illusion auprès des touristes – déjà éblouis par les lumières clinquantes d’un Paris qui n’aurait pour atouts que la Tour Eiffel et les Champs-Élysées.
Après avoir fait sa vente, Ravi s’éteint de nouveau. Son regard est sombre, et de toute évidence, si l’on criait « Âllo, y a quelqu’un ? », au fond de la cavité de son cœur, l’écho de notre voix nous reviendrait en plus triste, en plus désespérée.
Je me suis souvent demandé : « C’est quoi son histoire à Ravi ? » Mais Ravi ne parle pas français. Il maîtrise tout juste les quelques mots qui lui servent à présenter ses roses sur les terrasses. Je crois qu’il sait aussi baragouiner quelques mots en anglais. Mais comme c’est une langue que je ne sais moi-même pas baragouiner, c’est pas demain qu’on va pouvoir se parler. On peut pas aller bien loin avec Hello, Thank you et I love you, quoi que, on peut quand même aller quelque part : saluer, remercier, et dire l’amour. Tu m’diras, c’est un peu la base.
La base, mais pas assez pour raconter toute une vie. Alors, comme nous n’avions pas les mots pour nous parler, avec Ravi, je me suis mis à imaginer son histoire.
*
Ravi n’a pas toujours vendu des roses. Quand il avait 20 ans, dans son pays, au Pakistan, il vendait des oranges. Il était pauvre et vivait dans un bidonville avec ses parents et ses deux frères.
Dans une décharge, il avait dégoté une carcasse de voiture toute rouillée dont il ne restait quasiment rien, sinon le squelette décharné, simple et piteux. Mais c’était tout ce qu’il fallait à Ravi, qui avait accès à la beauté de cette épave, invisible aux yeux de tous. Avec son grand frère, ils ont ramené le trésor jusqu’à leur bidonville. Ravi savait déjà ce qu’il allait en faire. Il avait déjà tout imaginé et, dès le lendemain, il mettrait en place son projet. Il irait au grand marché acheter des oranges, négociées au meilleur prix. (Ravi était le plus grand négociateur de tous les temps : il négociait sans parler. Son sourire adoucissait tous les prix). Il viendrait ensuite revendre les oranges dans le quartier. La carcasse de voiture serait le meilleur des présentoirs.
C’est comme ça que le commerce florissant de Ravi a commencé, et qu’il a gagné en peu de temps le titre de : « Vendeur d’orange à la carcasse ».
Un jour, une jeune fille est venue près de son étal pour admirer ses oranges. Elle les regardait avec un émerveillement inconnu pour Ravi, comme s’ils étaient des petits soleils rangés dans un écrin d’obscurité. Alors, lui, regardait ses yeux à elle, et un nouvel émerveillement naissait encore. Il la trouvait belle comme le jour. Comme un jour prodigieux qui annonce le monde. Mystérieuse aussi, comme la nuit. Comme une nuit majestueuse qui promet l’infini.
Que faisait-elle là ? Qui était-elle ? Est-ce qu’elle venait lui murmurer un secret ? Qu’elle avait trouvé la clé du mystère des rêves ? Les mains de Ravi étaient moites tout à coup, sa gorge sèche, et son corps tremblant. Il ne comprenait pas grand-chose à ce qui était en train de lui arriver. Il ne savait pas comment s’appelait ce sentiment qu’il observait s’épanouir en lui. Il souriait. C’est ce qu’il savait faire de mieux, de toute façon. Et elle lui souriait en retour. Elle faisait ça encore mieux que lui, pensa-t-il. Et cela lui réchauffa le cœur. Elle a pris une orange. Il a refusé sa pièce.
Elle est revenue le lendemain, avec son mystère et ses yeux qui nourrissent toutes les misères. Il a osé lui demander son prénom. Elle a osé lui donner. Shala. Il était heureux de pouvoir la prononcer. Shala. Cette fois il aurait voulu la retenir, sauf que les mains moites, la gorge sèche et le corps tremblant. Il l’a regardée partir avec son orange. Il aurait voulu lui donner toutes les oranges du monde.
Ravi a sursauté de bonheur lorsqu’elle est revenue le troisième jour. Elle avait une question. Une de celle qui marque sans qu’on le remarque. Une de celle qu’on ne pose jamais à un inconnu, parce qu’à la fois trop banale et trop intime, trop légère et trop profonde, trop drôle et trop sérieuse. Une de celle qui fait mine de rien, mais qui a le pouvoir de faire jaillir de la poésie.
« Pourquoi vends-tu des oranges ? Et pas des fraises ou des bananes ? »
Et Ravi avait répondu, sans trop réfléchir : « Parce que l’orange de l’orange flatte ma carcasse, comme nul autre fruit. L’orange rend les choses belles et magiques. »
Shala avait aimé la réponse de Ravi, et elle était repartie avec son orange belle et magique. Ravi aurait voulu la retenir, encore, mais elle s’était éclipsée comme une lune trop pressée de rejoindre sa nuit.
Il a espéré qu’elle revienne le lendemain. Une quatrième fois. Et cette fois, « je la retiendrai » s’était dit Ravi, pour de bon. Je lui dirai combien elle est belle, je lui dirai que je veux la connaître, que je veux passer mes journées près d’elle, à admirer au fond de ses yeux, toutes les beautés cachées de ses ombres, qu’elle est un grand soleil, et surtout, il lui dirait, qu’il voudrait l’embrasser. Oui, il s’était dit que cette fois, il oserait lui dire qu’il rêve de l’embrasser. Qu’il se ficherait d’avoir les mains moites, la gorge serrée et le corps tremblant, qu’il arrêterait d’avoir peur et qu’il lui dirait tous les jolis mots qui lui sortent du cœur.
Mais Shala n’est pas revenue le lendemain, ni le jour d’après, ni les autres jours, ni aucun autre jour. Shala n’est jamais revenue. Et Ravi a arrêté de vendre des oranges. Le cœur n’y était plus.
Peut-être que Shala n’aimait pas les oranges, après tout. Peut-être qu’elle préférait les fraises ou les bananes. Oui, c’est ça qu’il aurait dû lui demander. Peut-être qu’elle préférait les fraises, qu’elle préférait les bananes. Peut-être qu’elle n’aimait pas les fruits ? Peut-être qu’elle rêvait de roses.
Alors, quand son grand frère lui a parlé du business de vente de roses à Paris, Ravi s’est tout de suite dit : « Mais oui, les roses ! Shala rêve de roses ! » Et peut-être qu’en vendant des roses à Paris, il la recroiserait de nouveau… et il pourrait enfin lui dire tous les jolis mots qu’il n’a pas su lui dire. Il lui offrirait des roses, par milliers. Et ils pourraient enfin s’embrasser. Ils pourraient enfin s’aimer.
*
Mais bien sûr, c’est pas du tout ça l’histoire de Ravi. Sa vraie histoire est moins jolie, moins tristement jolie. Plus dur. La carcasse, les oranges, Shala, et tout et tout, très loin de la réalité. La réalité c’est que Ravi est parti loin de sa famille, se fait exploiter parce qu’il n’a pas de papier, partage une minable chambre de bonne avec 8 autres colocataires dans la même situation que lui. La réalité, c’est que Ravi travaille comme un acharné pour un salaire de misère. C’est Sofiane qui m’a raconté tout ça un jour, et il m’a même donné le vrai prénom de Ravi. À une lettre prêt, j’y étais. Mais il faut croire qu’une lettre change tout. Avec une lettre, on passe du conte féerique à la réalité sordide.
Quoi qu’il en soit, je souhaite toujours qu’il soit ravi, le vendeur de roses, qui s’appelle Raki.
// Dédé ANYOH //
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beluosus · 3 months
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onlylivingforwords · 6 months
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le lever du jour chassera le noir
qui reviendra pourtant
qui revient sans cesse
quand le soleil chasse la nuit
les ombres sont un refuge
pour des secrets
souviens-toi
de notre Méditerranée
des bougainvilliers
des agapanthes et du jasmin
des bleus parfaits
là où ciel et mer s'embrassaient
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