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#Conan le fils du futur
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C'est Lundi, que Lisez-vous ? N°277
Cher.e.s voyageur.e.s, Comme tous les lundi, c’est l’heure du “C’est lundi que lisez-vous” je vous présente mes lectures passées, présentes et peut-être futurs. Ce rendez-vous a été mis en place par Galleane et repris par moi. Je suis heureuse d’être responsable de ce rendez-vous. Je curieuse de voir vos reprises, lectures passées, présentes et à venir :D. J’ai plutôt bien avancé dans mes…
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anm-blog · 2 years
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moriarty-is-back · 8 years
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Chapitre 6: Ma personne vu par ses fans
Alors c'est vrai qu'il n'y a pas seulement Anthony Horowitz qui a écrit sur le monde de mon cher ami Sherlock Holmes. Malheureusement pour tous les personnages de Conan Doyle tel que moi, nous avons été ramenés à la vie par des fan-fictions... Pour les idiots du fond qui ne savent pas ce qu'est une fan-fiction, il s’agit d’une forme de réécriture des œuvres originels ou des diverses adaptations, rédigées par des fans.
Ah, les fan-fictions, je crois que c'est par ces écrits que je suis le plus métamorphosé. Rappelons que normalement je suis un homme d'âge mûr érudit voulant régner sur le monde et que de ce fait je devrais être représenté comme tel, mais dans presque toutes les fan-fictions ma personne est représentée par Andrew Scott, l'acteur jouant ma magnifique personne dans la série Sherlock de la BBC.
Être décrit d'une autre manière de celle que l'on est, est une chose mais être décrit comme un homosexuel psychopathe qui veut juste voir Sherlock et John être ensemble je trouve cela un petit peu tiré par les cheveux...
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Heureusement que je ne suis pas décrit comme ça dans toutes les fan-fictions. Il arrive que je sois représenté tel que je suis réellement et je tiens à remercier les personnes respectant mon personnage initial. Car elles contribuent à faire connaitre ma véritable identité, telle qu’elle est décrite dans les œuvres d’Arthur Conan Doyle. Aujourd’hui, je suis majoritairement connu à travers le personnage de la série Sherlock de la BBC, comme vous pourrez l’observer par la suite dans un sondage. De toute façon quand le monde sera sous ma gouverne, j'obligerais tout être humain à lire les nouvelles de Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyle, pas seulement pour lui rendre « hommage » mais aussi pour que l’on arrête de me confondre avec n'importe quel coquin.
Mais puisque que je sens que vous êtes curieux je vais vous laisser un extrait de fan-fictions :
« Ils étaient faits pour se rencontrer. Deux erreurs techniques dans le même système et personne pour les arrêter une fois lancées – comme des virus. S'il est celui qui hante Sherlock jusque dans sa tête, son palais mental, ce dernier est le sien, celui qui infecte son corps. Une véritable obsession qui le ronge jusqu'à n'en plus dormir, trembler, crier, pleurer de toute cette frustration accumulée. »
Sur le Bout de ma Langue, de Lonely Day
Vous voyez ceci est issu d'un One Shot (fiction d’un seul chapitre).
Il s'avère qu'après quelques recherches, j'ai découvert que le fandom (communauté de fan) de Sherlock Holmes avait été le premier à écrire des fictions. Je suis flatté que les personnages créé par Arthur Conan Doyle suscitent autant d’émois et soient les précurseurs de cet « art » si peu connu.  
Pour savoir comment se porte ma popularité au XXIème siècle, j’ai fait réaliser un sondage par mes apprenties criminelles dans leur lycée, puis j’en ai moi même réalisé un en anglais via les réseaux sociaux, j’ai prit contact avec une jeune fille qui se dit être ma « plus grande fan » et j’ai envoyé mes apprenties à Paris pour interviewer l’homme qui joue mon rôle dans la Société des Amis de Sherlock Holmes de France.
Commençons par le sondage de mes apprenties ; afin de savoir si ma popularité est toujours la même au XXIème siècle. Elles ont demandées à des personnes lambda, de tout âge et de tout sexe de me décrire et de dire comment elles m'ont découvertes ainsi que de savoir si j'étais moral.
Et bien le verdict ne se fait pas attendre, comme prévu, peu de personnes me connaissent de l’œuvre originale, et je suis caricaturé comme dans les séries. Elles ont même eut des descriptions pour le moins bizarres de moi-même : « Moriarty est trop beau » ou encore « Il serait grand, mince, avec des piercings aux narines et chauve » et aussi la réponse à la question : Est ce que pour vous Moriarty a une morale ? Elle est sans appel, à part deux trois personnes qui pensent que je tue pour le « fun », pour toutes les autres je n'ai aucune morale, je ne vais pas vous le cachez, ce petit sentiment de peur que j’inspire chez ses personnes jouissif...
Mes apprenties criminelles, voyant que peu de personnes avaient répondues à ce sondage, elles ont décidées de faire appel à moi pour que j’en réalise un nouveau en anglais de manière à avoir un échantillon plus large.
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Comme vous pouvez le voir, 71% de mes admirateurs me connaissent de la série Sherlock et 66,9% pensent que je n’ai pas de morale. Ceux qui ont répondu ont majoritairement entre 10 et 30 ans (86,5%). Je me désole de voir que seul 24,5% des personnes ayant répondu au sondage me connaissent des œuvres d’Arthur Conan Doyle. Comme vous pouvez le constaté la source de ma popularité à changée, elle est passée d’un livre à une série, du papier à l’écran.
Je vais maintenant vous parlez de « ma plus grande fan », une jeune fille vivant en Amérique et qui se prénomme Maddie. J’ai demandé à l’une de mes apprenties parlant bien l’anglais de prendre contact avec elle, afin de savoir comment elle décrirait ma personne. Voici la traduction française de leur échange. La version originale en anglais étant dans le carnet de bord de mes apprenties criminelles.
« Je décrirai Jim en profondeur. Il y a beaucoup de couches pour atteindre qui il est vraiment. En apparence il est intouchable, froid. Il sait comment trouver les faiblesses des gens et s'en servir contre eux. Il est totalement au point culminant de sa carrière et cherche à faire tout ce qui est en son pouvoir pour détruire les personnes entravant sa route jusqu'à la victoire. Il est fou. Il est terrifiant, même pour le grand Sherlock Holmes. »
Jusque là, je dirais qu’elle a su cerner mon personnage. Il est vrai que je suis un être froid et manipulateur, certes je n’irais pas non plus jusqu’à reconnaitre ma folie. Dans tout les cas cette description est flatteuse. Continuons notre lecture...
« Pourtant, il a quand même une façon séductrice de le représenter. Façon presque flamboyante. Un criminel avec éclat. Et je ne parlerais pas de Ô combien c'est un génie. C'est un personnage représenté d'une façon si fantastique par de si fantastique acteurs, qu'on pourrait l'aimer. Le favori d'un fan. Les gens veulent qu'il revienne dans les futures saisons de la série malgré le fait qu'il cherche un moyen de tuer le personnage principal. »
Je me disais aussi que c'était trop beau pour être vrai. On m'assimile encore au Moriarty de la série Sherlock. Voyez, comment les gens m'aiment, ils ne comprennent donc pas que je suis un être vil et viril, et non un jeune homme imberbe !
« Il y  beaucoup de théories autour de la manière dont il a été élevé et de sa psychologie à ce moment là. Moi-même, ainsi que d'autres fans, continuons à nous demander pourquoi Jim est comme il est. Peut être qu'il est né dans une famille violente, ou peut être que c'est un orphelin. Possiblement abandonné. Nous nous sommes penché sur la possibilité de la perte d'un frère ou d'une sœur depuis l'incident avec Richard Brooke (ndt : Dans la série Sherlock de la BBC Moriarty se fait passer pour un homme nommé Richard Brooke qui aurait été payé par Sherlock Holmes pour voler les joyaux de la couronne.) Enfin, peu importe ce qu'il c'est passé ça a dût être traumatisant. »
Non mais lisez ça ! Quelles inepties, je ne suis pas un orphelin ! Je n'ai jamais été abandonné ! Je n'ai rien vécu de traumatisant. Je suis qui je suis, je suis né comme ça et personne ne pourra le changer. Vous pouvez continuer d’échafauder des théories autour de moi autant que vous voulez, vous n'aurez jamais une vrai réponse, seul Arthur Conan Doyle et moi même connaissons le mystère autour de mon enfance...
« Peut être qu'il est simplement né comme ça, il pourrait y avoir une sorte de maladie mentale derrière, quelque chose qui a déjà été énoncé. Nous ne saurons probablement jamais, mais les théories avec lesquels des fans arrivent sont stupéfiante. »
Et c'est tout, même pas une phrase sur ma supériorité par rapport à Sherlock Holmes... Je pense que je dois rappeler quand même que je suis un des antagonistes les plus puissants. Alors il est vrai que j'ai de la concurrence ; Voldemort, et autre magiciens abracadabrants, mais moi je n'utilise aucun subterfuge pour venir à bout de mes ennemis. Je les brises simplement, sans aucunes fioritures.
Par ailleurs, à ma demande mes apprenties se sont rendues à Paris pour interviewer Bernard Oudin, l'homme jouant mon rôle dans la société « Les Amis de Sherlock Holmes de France ».
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 Voici la dite interview :
Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Bernard Oudin, j’ai écrit des nouvelles de Sherlock Holmes. Je suis tombé dans Sherlock Holmes quand j’étais tout petit, mon père traduisait les œuvres d’Arthur Conan Doyle. En 1994, j’ai pris contact avec la Société des Amis de Sherlock Holmes, je me suis alors beaucoup plus intéressé à Sherlock Holmes. J’incarne, Moriarty dans la société pendant les jeux de rôles. (Définition : Un jeu de rôle est une activité par laquelle une personne interprète le rôle d’un personnage réel ou imaginaire dans un environnement fictif)
En quoi consiste la société des Amis de Sherlock Holmes de France ?
La société réunit les personnes passionnées par Sherlock Holmes, il n’y a pas de but précis, c’est seulement pour s’amuser. Tout le monde peut y adhérer, mais tous les membres doivent suivre l’article 20 qui est : «Tous les membres doivent croire que Sherlock Holmes est une personne réelle.».
On y fait des soirées costumées et des jeux de rôles. Il y a dans le monde entier des Sociétés de Sherlock Holmes, notamment au Royaume-Uni, où il y en a une cinquantaine. On y fait beaucoup de jeux comme par exemple, la réadaptation des Chiens de Baskervilles. Les membres imaginent des théories aussi farfelues les unes que les autres, et tentent de prouver tout et n’importe quoi, comme démontrer que Watson est une femme, ou bien qu’un chef Nazi était le petit fils de Sherlock Holmes. Les adhérents on inaugurés la statue de Sherlock Holmes dans la station de Baker Street, à  Londres. D’ailleurs Sherlock Holmes est beaucoup plus connu que son créateur, Arthur Conan Doyle, il a plus de statues à son effigie que lui.
Ne trouvez-vous pas affligeant de voir qu’il existe une Société des Amis de Sherlock Holmes alors qu’il n’en existe aucune pour les Amis de Moriarty ! Imaginez, un groupe constitué de fan de ma personne ! Se serait formidable.
Comment décrivez-vous Moriarty dans vos livres ?
Dans mes livres, je m’inspire de la description physique faîte par Sidney Paget (Dessinateur de Sherlock Holmes dans les nouvelles.)
Quel regard portez-vous sur le personnage de Moriarty ?
Je m’intéresse beaucoup plus au méchant, qu’au héro principal et de par ce fait, je trouve que Moriarty est un personnage malfaisant très complexe. D’ailleurs, petite anecdote, quand je suis rentré dans la société j’ai tout de suite incarné Moriarty dans les jeux de rôles.  Il y a beaucoup de méchants incroyables dans Sherlock Holmes, notamment dans la « Bande Mouchetée », c’est un méchant très étonnant.
Quelle version de Moriarty préférez-vous  (Films, séries, livres) ?
Je ne l’aime pas dans les livres, il apparaît que très peu.  Je l’aime bien dans la série de Jeremy Brett, avec pour acteur William Gillet.
Votre avis sur les récentes adaptations ?
J’ai beaucoup aimé l’adaptation Sherlock avec Benedict Cumberbatch et Martin Freeman, on l’a tous beaucoup aimé… Il y a beaucoup de clins d’œil très drôles. Certains éléments du livre son changé, je n’ai pas aimé la saison 3, mais j’attends avec impatience l’épisode « The Six Thatchers », premier épisode de la saison 4.
Pour Elementary, les scénarios n’ont rien à voir avec les œuvres originales. J’ai trouvé le personnage de Sherlock Holmes assez proche de son côté insupportable, Watson est assez drôle en femme.
Quel est votre Moriarty préféré ? (de gauche droite Moriarty dans le film Sherlock Holmes: Jeux d’ombres, Moriarty dans la série Elementary, et Moriarty dans la série Sherlock de la BBC)
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Ce serait celui dans la série Sherlock, il joue (Andrew Scott) très bien le rôle, mais il est un petit peu jeune.
Saviez vous que Conan Doyle c’était inspiré de la vie d’Adam Worth pour créer Moriarty ?
Oui, mais je le connais seulement de nom.
Comme vous l'avez vu, M. Oudin est un fin connaisseur de Sherlock Holmes et de moi même par la même occasion. En effet, il a très bien compris que les personnages les plus intéressants et les plus complexes sont en fait les méchants dans les œuvres. De même, il fait honneur à ma vraie personne, car sa description physique préférée de ma personne est celle d'origine. Je pense que nous sommes tous d'accord pour dire que M. Oudin, est un vrai fan et pas un de ces adorateurs éphémère qui se prétende fan à cause d’une adaptation en particulier.
Comme vous avez pu le voir je suis plutôt sceptique sur quelques aspects des fans, notamment sur les fan-fictions. Heureusement que les passionnés ont changés au fil des années et aux fils des nombreuses adaptations cinématographiques....
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reseau-actu · 6 years
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Le poison, arme secrète des puissants
Mais qui a voulu tuer Sergueï Skripal ? Cet ancien agent double russe, qui semblait mener une retraite tranquille dans la petite ville anglaise de Salisbury, a été retrouvé début mars empoisonné sur un banc, avec sa fille Ioulia. Tous deux, par miracle, ont survécu.
Quand des traces de novichok, une substance neurotoxique créée par des scientifiques soviétiques dans les années 1970, sont retrouvées sur la porte de leur maison, le regard se porte vite sur les services secrets russes. « Ils ont une longue tradition d’utilisation des poisons », rappelle Alain Chouet, ancien chef de service de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).
« Nous, pays occidentaux, avons appris les bonnes manières, on se débrouille pour que ça ait l’air accidentel », prétend-il. En 2006, à Londres, des agents du FSB, le renseignement russe, successeur du KGB, auraient fait absorber à leur ancien collègue Alexandre Litvinenko le thé vert radioactif qui lui a été fatal.
Ils sont aussi soupçonnés d’avoir aidé leurs homologues ukrainiens à empoisonner le futur président Viktor Iouchtchenko, défiguré lors de la campagne présidentielle de 2004.
Cette sinistre réputation a poussé la Première ministre britannique Theresa May à accuser Moscou, le 13 mars dernier, et à expulser le lendemain, en représailles, 23 diplomates russes (120 autres l’ont été par des pays alliés). Le Kremlin a crié au complot et rendu la pareille. Cette crise diplomatique majeure éclate sur un fond incertain.
> LIRE AUSSI Boris Johnson : «L’Etat russe a procédé à une tentative d’assassinat dans une ville britannique»
Les experts scientifiques britanniques sont incapables de prouver que le poison vient de Russie. « Sa formule est publique depuis la parution du livre du chimiste Vil Mirzayanov (un ex-scientifique soviétique passé à l’Ouest), State Secrets (Secrets d’Etat).
N’importe qui, dans un laboratoire, peut le produire », avertit l’Anglaise Annie Machon, ancienne espionne du MI5, le renseignement britannique. « On ne peut pas exclure une provocation pour faire accuser les Russes, mais ce n’est pas le plus plausible », nuance Alain Chouet.
De nombreuses affaires encore non élucidées
En 2004, l’Ukrainien Viktor Iouchtchenko, président de 2005 à 2010, aurait été défiguré par l’ingestion de dioxine lors d’un dîner avec le chef des services secrets de son pays. (Felix Clay/FT/Réa)
Comme souvent dans ce genre d’affaire, l’enquête est dans l’impasse. Au moins, cette fois-ci, l’intoxication est-elle certaine, alors que les causes des décès de Yasser Arafat, Napoléon, Pablo Neruda, Mozart ou Beethoven font toujours débat entre les historiens.
Les célèbres empoisonnements, de l’Antiquité au Moyen Age, attribués à l’empereur Néron ou aux Borgia, sont encore plus mystérieux. « Les preuves toxicologiques n’arrivent qu’au XIXe siècle grâce aux travaux du médecin et chimiste franco-espagnol Mathieu Orfila, qui quantifie dans le corps les doses de poisons comme l’arsenic, le mercure, ou le curare », précise Philippe Charlier, médecin légiste, spécialiste des cas historiques.
Mais la science ne suffit pas toujours à désigner le coupable. « Il faut laisser les historiens juger », conclut-il. Ou la police travailler, pour les cas plus récents.
> LIRE AUSSI : Les tables des présidents sous haute surveillance
Voici quelques exemples d'empoissonnements dans l'histoire :
Agrippine, Néron et la terrible Gauloise
(The Holbarn Archive/Leemage)
Pour son fils Néron, Agrippine, quatrième épouse de l’empereur romain Claude, était prête à tout. De peur que le souverain ne désigne comme successeur Britannicus, l’enfant qu’il avait eu avec sa précédente femme Messaline, Agrippine recourt, en 54 après J.-C., aux services d’une empoisonneuse gauloise, Locuste.
Sur ordre d’Agrippine, lors d’un banquet décrit par l’historien romain Tacite, Locuste prépare un mélange d’opium et d’aconit, répandu sur un plat de bolets par le propre goûteur de Claude. « Quand le médecin du monarque est appelé, il couvre le forfait et affirme que Claude est mort d’une indigestion », indique l’historienne Lydie Bodiou, commissaire de l’exposition « Venenum, un monde empoisonné », qui vient de s’achever au Musée des confluences, à Lyon.
Un an plus tard, Néron, devenu empereur, fait à son tour appel à Locuste pour éliminer le jeune Britannicus, trop populaire à ses yeux. Deux breuvages successifs sont servis à l’adolescent, qui meurt sous les yeux du commanditaire, raconte l’historien Franck Collard, auteur de Pouvoir et poison (Seuil).
Las du caractère autoritaire de sa mère Agrippine, Néron aurait aussi tenté à trois reprises de l’empoisonner, sans succès. Il la fera finalement poignarder, en 59 après J.-C.
L’arme du crime : un plat de bolets arrosé d’un mélange d’opium et d’aconit.
La poignée de main fatale de César Borgia
L'arme du crime : une bague pleine de cantarelle, un mélange d’arsenic et de phosphore, et dotée d’une aiguille. (Jean Marmeisse/Plainpictures)
Le redoutable César Borgia, fils du pape Alexandre VI aux mœurs dissolues, portait au doigt une arme secrète. Sa bague était dotée d’une aiguille qui pouvait transférer du poison dans une main ennemie. « La morsure était mortelle, au bout de vingt-quatre heures », relate Alexandre Dumas dans Le Comte de Monte-Cristo.
Les Borgia auraient mis au point leur propre poison, la cantarelle, un mélange d’arsenic et de phosphore. Le sort les punira de leurs méfaits. En 1503, lors d’un banquet, ils auraient bu par mégarde un vin empoisonné, qu’ils destinaient à un cardinal. César a survécu, pas son père.
Catherine de Médicis, légendaire empoisonneuse
D’Agrippa d’Aubigné à Alexandre Dumas, les écrivains ont présenté Catherine de Médicis (1519-1589), épouse du roi Henri II, comme une empoisonneuse multirécidiviste.
Après la mort de son époux, la reine catholique aurait fait imprégner avec du venin de crapaud les gants de cuir de Jeanne d’Albret, reine protestante de Navarre, décédée brutalement en 1572. Elle aurait aussi tenté, en vain, de se débarrasser du prince de Condé, protestant lui aussi, en lui offrant une pomme de senteur empoisonnée.
Dans La Reine Margot, Alexandre Dumas lui impute même l’empoisonnement accidentel de son fils, le roi Charles IX, en 1574, alors qu’elle cherchait à assassiner le futur Henri IV ! « Quand on creuse, cette réputation relève du fantasme », avertit Frédéric Chauvaud, professeur d’histoire à l’Université de Poitiers (Vienne).
Elle doit beaucoup aux origines florentines de la Reine. Au château de Blois, le « cabinet des poisons », chambre de la reine dont les panneaux de bois sculpté dissimulent des armoires secrètes, abritait des livres, plutôt que du venin.
L’arme du crime : un bijou, une pomme de senteur empoisonnée.
Scandales à la cour du Roi Soleil 
« C’est l’une des plus grandes affaires criminelles de tous les temps ! » résume l’historien Jean-Christian Petitfils, auteur de L’Affaire des poisons (Perrin). En 1672, des lettres de la marquise de Brinvilliers sont retrouvées chez son amant, après la mort, naturelle, de celui-ci. Elle y avoue avoir empoisonné son propre père et ses deux frères.
C’est le début d’une enquête de dix ans, qui met au jour un incroyable réseau d’empoisonneuses – La Voisin demeurant la plus célèbre –, qui monnayent leurs potions, dont l’arsenic, à la haute société. Dans une chambre de justice spéciale, 442 personnes sont poursuivies de 1679 à 1682.
Les dénonciations, parfois calomnieuses, se multiplient sous la torture. Le roi lui-même aurait été visé par un dénommé « chevalier de La Brosse ». Tout Paris tremble, surtout quand la favorite de Louis XIV, madame de Montespan, est accusée par la fille de La Voisin d’avoir participé à des messes noires et de s’être procuré des philtres d’amour pour ensorceler le monarque. Elle aurait même éliminé sa rivale, la duchesse de Fontanges.
Pour mettre fin au scandale, Louis XIV étouffe l’affaire et fait brûler les documents de l’enquête. Mais l’histoire a fait le bonheur de Madame de Sévigné, d’Arthur Conan Doyle et d’Alexandre Dumas.
L’arme du crime : toutes sortes de poisons, dont l’arsenic, circulaient à la cour de Louis XIV.
Fidel Castro, le miraculé
Des espions américains ont régulièrement essayé d'empoissoné Fidel Castro. (Bettmann Archive/Getty)
En 1975, Fidel Castro, le chef de la révolution cubaine, apporte une liste de 24 complots d’assassinat dont il aurait été victime de la part de la CIA au sénateur américain McGovern. Une accusation exagérée. L’agence américaine de renseignement n’était en réalité responsable que de huit d’entre eux, selon le rapport de la commission sénatoriale Church, publié la même année.
Des espions américains avaient notamment essayé de lui faire parvenir une boîte de ses cigares favoris imprégnés de la toxine botulique, de glisser une pilule de poison dans son verre, un liquide toxique dans son assiette ou encore de lui offrir une combinaison de plongée imbibée d’un champignon responsable d’une terrible mycose et du bacille de la tuberculose.
Pour attenter à son image, la CIA avait aussi envisagé de saboter ses discours en l’intoxiquant au LSD lors d’un de ses passages à la radio, ou encore de faire tomber ses poils de barbe en saupoudrant ses chaussures de sel de thallium. Castro, qui a échappé à tous ces attentats mal ficelés, n’est mort qu’en 2016.
L’arme du crime : des cigares imprégnés de toxine botulique.
Une sinistre tradition soviétique
Le poison imbibe l’histoire russe, d’Ivan le Terrible, qui en aurait été victime en 1584, à Raspoutine, conseiller du tsar Nicolas II, qui survécut au cyanure. Mais son utilisation prend une autre ampleur à la création par Lénine, en 1921, d’un laboratoire, le « cabinet spécial » (appelé plus tard laboratoire X, puis laboratoire n° 12), décrit par l’historien russe Arkadi Vaksberg, auteur du Laboratoire des poisons (Buchet-Castel).
Des tests sur des cobayes humains y sont pratiqués, selon Vaksberg. Russes blancs en exil, espions devenus gênants, rivaux de Staline sont les cibles privilégiées des agents soviétiques. En 1936, le leader communiste Lakoba succombe lors d’un dîner en compagnie de Béria, l’homme fort de Staline en Géorgie.
Les transfuges à l’Ouest sont visés aussi, comme Khokhlov, ex-agent du KGB qui a fait défection, intoxiqué au thallium à Francfort en 1957, ou le dissident bulgare Markov, victime en 1978 du « coup du parapluie ». Dans la rue, un passant le frôle, lui injectant discrètement une micro-capsule de ricine, qui lui sera fatale.
Le labo du crime : en 1921, Lénine a créé un « cabinet spécial », rattaché aux services secrets.
Article complet: leparisien.fr — http://www.leparisien.fr/politique/le-poison-arme-secrete-des-puissants-19-04-2018-7670907.php
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drone-radiocommande · 7 years
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Drone-Radiocommande.com, Drone, Drones http://ift.tt/2nVddKw BannaRace, une course importante. Ou comment organiser un event de FPV Racing.
La BannaRace, une course importante. Ou comment organiser un event de FPV Racing.
Dans la liste des événements sur la page FB FPV Passion ( visibles sur l’appli ), vous avez pu remarquer l’apparition d’une course : la Bannarace. Alors non, Luke Bannister ne sera pas là. Et non plus, il n’y a pas de rapport avec les bananes. Sauf bien sûr dans l’esprit vide et malade de votre serviteur. Cette course  officielle compte pour le championnat de France 2017 donc si vous désirez accumuler les points pour la coupe, vous avez intérêt à venir vous frotter les hélices avec les autres pilotes ! Et des pilotes, il n’en manquera pas. Sur les 60 escomptés, une cinquantaine a déjà validé son inscription sur RotorMatch. La dizaine de places restantes trouvera vite preneurs. 
À ce propos, comment organise t’on une course de FPV Racing ? Faut il des compétence spécifiques ? Combien de travail cela représente t’il ? Découvrons le à travers l’expérience de Conan.
Des pilotes connus, c’est obligatoire ? 
Pour le moment, pas de grand favori à la Bannarace. Mais si on ne trouve pas de têtes d’affiche, on trouvera des têtes sur les affiches. Je m’explique : on rencontre souvent les mêmes pilotes dans le peloton et sur les podiums. C’est normal. Mais cela peut en décourager certains. Alors pour une fois qu’une course laisse la place aux pilotes comme vous et moi, c’est l’occasion de voir émerger de nouveaux talents. Il ne faut pas non plus se bercer d’illusions, le niveau est généralement assez élevé en France. D’ailleurs le lieu géographique de votre course jouera pour beaucoup car il y a des régions dans lesquelles on trouve plus de pilotes que d’autres. Dans le Sud par exemple, c’est un vivier de leaders. Pour autant, le reste du pays n’est pas à plaindre. Et il ne faut pas sous estimer le talent des pilotes locaux. 
Cela dit, une course est avant tout un moment convivial. Une compétition, certes, mais qui laisse aussi la place au plaisir de recevoir. Conan, organisateur, travaille sur la Bannarace depuis plus d’un an. Il a donc prévu les à côté(s). Si vous voulez également proposer votre event, contactez les commerces de types restauration mobile. 
Foodtrucks sucrés salés, sponsors locaux, Rotormatch, Immersion RC prêteront leurs concours d’une façon ou d’une autre si vous savez présenter votre événement intelligemment. Prenez de quoi leur montrer des vidéos de FPV Racing, parlez leur des expériences que vous avez vécu en tant que pilote. 
Bannaffiche
Si on impose le Tramp dans la majorité des races, ce n’est pas à cause d’un complot mondial mais bel et bien car c’est le meilleur système. C’est pourquoi Conan a contacté Immersion RC. Un wound organisateur a donc été fourni pour une meilleure gestion des fréquences. Il est aussi question d’un prix pour les vainqueurs . Quant au circuit, c’est Christian qui s’en charge. Il a une expérience en la matière puisqu’il a dessiné les tracés de Plerguer. On peut dire que c’est un atout en l’occurrence. Si vous voulez proposer une belle expérience à vos pilotes invités, sachez que ce n’est pas si facile : 
Dessiner un circuit, un vrai travail
Si cela promet de belles possibilités, c’est aussi un challenge pour le concepteur de l’épreuve. Il semble cependant apte à relever le défi dans le cas présent, voici ce qu’il m’a expliqué  : 
Je travaille les points techniques obstacle par obstacle. Je dois faire attention à la sécurité par rapport au public mais je dois aussi leur offrir du spectacle. De plus, le circuit doit plaire aux pilotes confirmés comme aux novices. Et tout ça avec les moyens du bord, c’est à dire presque rien  !
Et le plus dur : il faut que le circuit ne soit pas un combat pour les pilotes afin qu’il y ait une vraie course. L’avantage de Bannalec, c’est que le soleil ne devrait pas être gênant. En revanche, le vent sera certainement présent. Je dois aussi jouer sur le dénivelé du terrain ( une quinzaine de mètres ) et travailler en devers de la pente. C’est à dire placer les obstacles sur le haut de la pente pour obtenir un effet 3D.
Le sens du circuit sera anti-horaire pour faire le départ devant le public.
J’espère que cela te donne bien l’aperçu du travail à fournir pour réaliser un tracé. Je vais partir sur une maquette en dépron pour le réaliser et utiliser du fil de cuivre rigide pour représenter les obstacles, comme pour Plerguer. 
Oui Christian. Cela me donne une idée de la somme de travail et de compétences nécessaires pour dessiner un circuit. Mais tu sembles bien gérer ! Désormais, les futurs organisateurs savent à quoi s’en tenir. 
combien de temps ça prend d’organiser une course ? 
C’est très variable selon la taille de votre événement. Mais après avoir fréquenté pas mal d’organisateurs ( platoniquement, hein ! ), je peux vous dire que passés les 50 pilotes et si vous voulez que votre course soit inscrite au calendrier FFAM, il faut compter un an au minimum.  Bien sûr pour une course entre potes, c’est moins difficile. Quelques flags feront l’affaire pour vous amuser. Mais si vous voulez aller plus loin, il faudra contacter les boutiques, les marques et la fédération éventuellement. Et c’est là que FPV Passion ou d’autres entités peuvent intervenir. Bien que vous puissiez vous débrouillez seul si telle est votre volonté. Sachez que contacter les boutiques lorsqu’on a pas de  » relations  » peut être fastidieux. Je vous conseille d’ailleurs de passer par FB plutôt que par un mail. 
Sachez vendre votre course à vos partenaires si vous désirez un coup de pouce des sponsors. Une boutique sera heureuse de vous prêter des flags si vous en prenez soin et que vous êtes attentif à bien représenter son image sur le terrain. Pour les lots, vous aurez aussi besoin d’un autre coup de pouce. Les commerçants locaux feront un effort si vous ne demandez pas la lune. Et les rillettes, ça fait toujours plaisir !
comment on communique sur son event ? 
La première chose à faire, c’est trouvé un nom. La Bannarace est un mot valise: «  Bannalec + Race « .  
La seconde, c’est une affiche. Telle que vous la voyez plus haut. Un visuel sympathique ne peut qu’aider. Il faut malgré tout qu’il soit en adéquation avec
Ra la vache, ils sont partout ceux la !
l’esprit de votre course. 
Un petit coup de main des médias du coin, tels que le Midi Libre ou un autre canard sera enchanté de mettre la région et ses initiatives à l’honneur.
 Un petit mail à un site tel que nous ( ou un autre ) pourra donner de la visibilité à votre course / événement. 
Sur Rotormatch ( qui pourra prendre les paiements des inscriptions le cas échéant ) ou sur notre appli mobile section événements, mieux vaut multiplier la visibilité. Vous pouvez aussi créer un site dédié,comme l’a fait l’organisation de la Bannarace : 
Les réseaux sociaux ne sont pas à négliger. Les groupes comme French 250 par exemple. Et lancer des discussions avec les futurs pilotes est un très bon moyen d’attiser la convivialité. Avant comme après la course d’ailleurs ! 
Postez des photos de l’organisation, tenez les gens au courant de vos progrès, écoutez leurs idées. 
Une fois la course finie, notez les suggestions. 
Les bonnes idées
Mika d’Aerial Production me suggérait de suggérer aux gens de laisser tourner un écran avec la vidéo du circuit le jour des qualifications. Cela peut aider à mémoriser le circuit et à réduire le stress des pilotes. 
Prévoyez un coin détente. Même si c’est une chaise longue avec 3 personnes dessus, ça facilitera les contacts. Le saucisson peut également aider. Évitez l’ail cependant. 
Un logo de votre course, c’est cool. Voir plus bas ou sur l’image de couverture. 
Trop détendu.
l’aspect sécurité et autorisations
Si vous êtes dans votre club d’aéromodélisme, cela facilitera grandement les choses. Sinon, il va falloir vous adresser aux autorités compétentes. Via la préfecture, la mairie, c’est selon les zones concernées. Mais l’outil qu’il vous faudra à tout prix avoir, c’est Mach 7. Nous reviendrons plus en détails sur cette application. Tout pilote de loisir se doit d’avoir cette appli sur lui. 
Vous serez en retard ! 
Sur toutes les courses que j’ai vu ( 1358 précisément ), les qualifications commencent et finissent toujours en retard. Prévoyez le. Il faudra d’ailleurs choisir entre un évent sur un ou deux jours. Si vous avez plus de 40 pilotes, une journée ça sera juste. Super juste même ! Dans tous les cas, mieux vaut lancer les tours de reconnaissance à 8h qu’à 10 h. 
Du café à gogo, c’est toujours bien aussi. Enfin, si un média comme nous vient à votre course, n’oubliez pas le caviar, les hôtesses ( deux par personnes ), les cadeaux et tout et tout.  Et la petite valise avec les billets.
donnez les infos utiles longtemps à l’avance. 
La Bannarace, ce sera les 13 et 14 Mai. Où ? A Bannalec ! Cliquez sur la carte pour savoir où elle aura lieu. Et ne me demandez pas pourquoi ma tête apparaît sur le plan, j’en sais rien. Il est possible que je sois le seul à la voir d’ailleurs.
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moriarty-is-back · 8 years
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Chapitre 1: Arthur Conan Doyle, mon créateur
Je suis né de la plume de Sir Arthur Conan Doyle, un des plus grands auteurs de son siècle !
Mais hormis Sherlock Holmes peu de gens connaissent  tout le travail réalisé par Sir Arthur Conan Doyle, un homme finalement peu connu et avec un esprit de génie. Laissez-moi donc être l'humble criminel qui va relater la vie de son créateur.
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Arthur Ignatius Conan Doyle est né le 22 Mai 1859 à Edimbourg. Il faisait parti d'une famille catholique Irlandaise. Charles Altamont Doyle, le père d'Arthur, était alcoolique et était un artiste modérément talentueux. C'est à l'âge de 22 ans que Charles se maria avec Mary Foley, une jeune femme éduquée de 17 ans. Mary avait une grande passion pour les livres -tout comme son fils plus tard- et était une romancière. Mais cette famille n'avait que peu d'argent à cause de tout les excès du père. Après que mon créateur souffla sa neuvième bougie, les opulents membres de la famille Doyle offrirent de lui payer ses études. Le pauvre fut en pleurs durant tout le chemin jusqu'à Londres, où il passa sept ans dans une école Jésuite. Le futur grand écrivain abhorrait le sectarisme entourant ses études et se rebella contre les punitions corporelles qui étaient extrêmement présentes et brutales dans les écoles anglaises de l'époque. Mais entre nous, un ou deux coups de ceintures ne font pas de mal des fois pour recadrer les gens. Durant ces dures années, les seuls moments de joie d'Arthur était quand il écrivait à sa mère, une habitude qui était régulière et qui continua pendant toute sa vie. Ce fut pendant ces années difficiles à l'école, qu'Arthur réalisa qu'il avait un talent pour l'écriture. On le retrouvait souvent entouré d'étudiants plus jeunes, racontant des histoires qu'il inventait pour les amuser.
C'est en 1876, à l'âge de dix sept ans qu'il fut diplômé, Arthur Doyle (c'était comme cela qu'il était appelé avant de rajouter son autre prénom « Conan ») était un jeune homme étonnement normal.
La tradition familiale l'avait dédié à la poursuite d'une carrière artistique, pourtant notre cher Arthur n'en fit qu'à sa tête et commença une carrière médicale. Le jeune étudiant en médecine rencontra beaucoup de futurs auteurs qui travaillaient eux aussi dans cette université, tel que James Barrie, et Robert Louis Stevenson. Pourtant l'homme qui retint le plus son attention fut sans aucun doute le docteur Joseph Bell. Le docteur était maître dans l'observation, la logique et la déduction, tout comme ma Némésis Sherlock Holmes, il inspira d’ailleurs Doyle pour créer mon meilleur ennemi.
Quelques années plus tard, Arthur décida de reprendre sa plume et s'essaya à de courtes histoires. Il en écrivit plusieurs dont The Mystery of Sasassa Valley et The American Tale, publiées respectivement par le Chamber's Journal et le London Society.
A l'âge de vingt ans et durant sa troisième année de médecine, une aventure se présenta à lui. On lui offrit un poste de médecin sur un navire de pêche de baleine, le “Hope” qui était sur le point de partir pour le cercle polaire Arctique. En 1880, Conan Doyle retourna sans trop d'enthousiasme à ses études. Un an plus tard il obtint son diplôme de médecine.
S'en suivit d'autres travail dont un qui fut un peu dramatique pour lui puisque qu'il travailla avec un docteur sans scrupule, quarante ans plus tard il se vengera en s’inspirant du grossier docteur pour son livre The Stark Munro Letters. Après cette débâcle et au bord de la banqueroute, Doyle laissa Portsmouth pour ouvrir son propre cabinet. Il connut des débuts financiers difficiles qui se réglèrent au bout de trois ans et finirent par lui donner un salaire confortable.
Durant les années qui suivirent, le jeune homme passa son temps entre être un bon docteur et essayer d'être un auteur reconnu. En août 1885, il épousa une jeune femme nommée Louisa Hawkins, la sœur d'un de ses patients.
En mars 1886, Conan Doyle commença à écrire la nouvelle qui le catapultera sur le devant de la scène. A la base, cette nouvelle s'intitulait  A Tangled Skein, les deux personnages principaux s'appelaient Sheridan Hope et Ormond Sacker. Deux ans plus tard il fut publié dans le Beeton's Christmas Annual sous le titre A Study in Scarlet (Une étude en Rouge  en français), qui nous introduisit le fabuleux Sherlock Holmes et son toutou le docteur John Watson. Malheureusement à cette époque je n'étais pas encore né...
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Sherlock Holmes, devint très rapidement populaire dans le monde entier mais les autres écrits de Doyle ne firent pas de lui un auteur reconnu comme étant sérieux.
Etonnamment, Conan Doyle était plus connu aux Etats-Unis qu'en Angleterre. En août 1889, l'éditeur du Lippincott's Monthly Magazine, Joseph Marshall Stoddart vint à Londres pour organiser une édition Anglaise de son magazine. Il invita Conan Doyle à dîner à Londres dans l'élégant Langham Hotel, qui serra mentionné plus tard dans une de ses aventures Holmésiennes, il invita également Oscar Wilde à la petite fête. Suite à ce diner, s'en suiva une longue amitié entre les deux hommes de lettres. Au résultat de cette soirée, le Lippincott’s Monthly Magazine commanda au jeune docteur une histoire courte, qui fut publiée en Angleterre et aux Etats Unis en février 1890. Cette dernière s’intitula The sign of four (Le signe des quatre en français) qui joua un rôle clé dans l'établissement de Sherlock Holmes et Arthur Conan Doyle une fois pour toutes dans les annales de la littérature. En dépit de son succès littéraire, des affaires florissantes de son cabinet et d'une famille harmonieuse améliorée par la venue au monde de sa fille Mary, Conan Doyle était agité.
Il ouvrit un nouveau cabinet à Upper Wimpole Street, où pas un seul patient passa la porte. Cette inactivité lui donna du temps pour réfléchir, il prit la décision la plus profitable de sa vie, qui fut d'écrire une série d’histoires courtes, incluant le même personnage.
En mai 1891, alors qu'il écrivait le début de ses nouvelles, Conan Doyle attrapa une grippe virulente qui le laissa entre la vie et la mort pendant plusieurs jours. Quand il commença à aller mieux, il réalisa combien il avait été fou de mélanger une carrière médicale à une carrière littéraire. Il décida alors d'abandonner la médecine.
En 1892, Louisa donna naissance à un fils qu'ils appellèrent Kingsley et que le père fier, appela « L’événement principal » de leurs vies.
Un an plus tard, malgré l'engouement que tous le monde portaient au détective, l'auteur décida de se débarrasser de ce bon vieux Sherlock Holmes.
Alors qu'il était en voyage en Suisse, il trouva un endroit où son héro pourrait s'éteindre. Dans The Final Problem (Le Dernier Problème en français) publié en décembre 1893, Sherlock Holmes et moi même, le professeur Moriarty, plongeons dans les Chutes du Reichenbach. Par conséquent, vingt deux milles lecteurs annulèrent leurs inscriptions au Strand Magazine. Maintenant libéré de sa carrière médicale et de son personnage fictionnel qui l’oppressait, Conan Doyle se consacra à son activité favorite: l'écriture. Cette vie frénétique peut expliquer pourquoi l'ancien médecin ne remarqua pas la détérioration de la santé de sa femme.
Alors que mon auteur se rendit finalement compte de combien elle était malade, Louisa fut diagnostiquée, c’était la Tuberculose. Bien qu'il ne lui resta que quelques mois à vivre, les bons soins de son mari la gardèrent en vie jusqu'au nouveau siècle. Écrivant incessamment, surveillant Louisa, qui n'était plus sa femme, mais une patiente et perdant son père, Conan Doyle fut profondément troublé. Cela le rendit dépressif, ce qui le fit devenir de plus en plus attiré par «La vie après la mort». Il fit du spiritualisme sa passion secrète, mais quand il joignit La Société des Recherches Psychiques, ce fut considéré comme une déclaration publique dans laquelle il annonçait être intéressé par les sciences occultes. Pour soigner sa dépression Doyle décida de suivre le conseil de son héros Sherlock Holmes qui disait à Watson « Le travail est le meilleur antidote à la tristesse ... » ainsi l’auteur à succès accepta de se rendre aux Etats Unis pour y donner une série de conférences.
Lors d'un voyage en Égypte, en 1896 avec Louisa, pendant lequel il espérait que l'air chaud lui fasse du bien, il écrivit une autre de ses nouvelles : The Tragedy of the Korosko.
En 1898, Conan Doyle se tourna vers le théâtre, il créa alors une pièce sur Sherlock Holmes. Ce n'était pas pour lui donner une nouvelle vie, mais pour consolider son compte en banque... Le très célèbre acteur américain William Gillette ayant lu le script, demanda la permission pour le revisiter. Conan Doyle accepta et quand l'acteur voulut changer la personnalité d'Holmes, il lui répondit « Vous pouvez le marier, l'assassiner, ou faire tout ce que vous voulez. » Cela démontre bien que mon auteur en était arrivé à haïr son héros ou du moins que son sort l’indifférait. Quand les changements de Gillette furent envoyés il ne restait plus qu'une toute petite partie du script d'origine. Le commentaire laconique de l'auteur envers Gillette fut « It's good to see the old chap again » (en français: “C'est bon de revoir l'ancien type une fois de plus.”).
Après la tournée triomphante aux États Unis, la pièce fut jouée à Londres au Lyceum Theatre durant l’automne 1901. Les critiques anglaises ne lui firent pas de cadeaux mais la voix du peuple prédomina et la pièce fut un énorme succès.
L'inspiration pour sa nouvelle suivante lui vint lors d'un voyage prolongé dans la lande du Devonshire, qui inclut aussi une visite à la prison de Dartmoor. Au début, sa nouvelle était basée sur le folklore local dans un manoir peu accueillant, un prisonnier fugitif et un énorme molosse. Alors qu'il écrivait son récit, il réalisa qu'il lui manquait un héros. Pour le cité il dit «  Pourquoi devrais-je inventer un tel personnage quand j'en ai déjà un sous la forme de Sherlock Holmes. ». Pourtant au lieu de ressusciter mon cher ennemi, l'auteur rédigea l'histoire comme s'il s'agissait d’une ancienne aventure non dite du détective londonien.
Pour le plaisir de milliers de fans frustés, The Strand magazine publia le premier volet du Chien des Baskervilles en Août 1901.
Un an plus tard, le roi Edward VII fit Conan Doyle chevalier pour les services qu'il avait rendu à la Couronne durant la guerre de Boer. Des rumeurs dirent que le Roi était un avide fan de Sherlock Holmes et qu'il avait mis le nom de l'auteur sur sa liste d'honneur pour l'encourager à écrire de nouvelles histoires. Sa majesté et des milliers de ses sujets ont surement dû être très agréablement surpris quand en 1903, The Strand magazine commença a publier The Return of Sherlock Holmes.
Après que Louisa mourût dans ses bras le 4 juillet 1906, Conan Doyle entama une grosse dépression durant les mois qui suivirent. Finalement, après 9 ans de rencontres clandestines il décida d'épouser son amante la jeune femme Jean Leckie, le 18 septembre 1907. Avec ses deux enfants qu'il avait eu avec Louisa, ils déménagèrent à Sussex. Il passa le reste de sa vie vivant dans cette chaleureuse maison tout en gardant un petit appartement à Londres.
Passant beaucoup de temps avec sa femme, la sortie de ses romans furent plus longues et après quelques années il essaya de mettre sur scène plusieurs pièces de théâtre, mais aucune ne marcha réellement. Pour maquiller sa considérable perte d'argent, Conan Doyle décida de créer une autre pièce, mais cette fois avec Sherlock Holmes. Cette pièce s'appela The Speckeld Band , elle connut un vive succès.
Suite à ce succès, Conan Doyle décida de se retirer du théâtre car « cela m'interréssais beaucoup trop ». La naissance de ses deux fils, Denis en 1909 et Adrian en 1910 contribua à garder l'auteur loin de la fiction. Son dernier enfant, Jean naquit en 1912.
Quelques années passèrent avant sa nouvelle création qui fut appelée L'outrageux Professeur Challenger. Son héro était l'exact contraire de Sherlock Holmes, une réplique de moi en quelque sorte...
La Vallée de la Peur, nouvelle impliquant Sherlock Holmes fut publié dans The Strand magazine au début des années 1914. Mais les lecteurs ne furent pas satisfait car le détective londonien était absent durant une bonne partie de la nouvelle.
A la veille de la guerre, Conan Doyle organisa une opulente soirée pour la sortie de sa nouvelle de Sherlock Holmes His last Bow (Son Dernier coup d’archet en français). Dans cette histoire, Sherlock Holmes infiltre un réseau d 'espion Allemand, une histoire de propagande dans son temps... Durant la Première Guerre Mondiale, Conan Doyle perdit beaucoup de proche et de famille, dont son fils.
Après la mort de son fils et les horreurs de la Première Guerre Mondiale, Conan Doyle, retourna vers sa passion pour le spiritualisme et l'occulte. La presse se moqua de lui et le clergé le désapprouva. Après 1918, à cause de sa profonde action dans l'occulte, Conan Doyle écrivit des petites fictions, sur le Spiritualisme.
En 1928, les douze dernières histoires sur les exploits de l'immortel détective furent compilées dans The Casebook of Sherlock Holmes (Les archives de Sherlock Holmes en français).
Le lundi 7 juillet 1930, après quelques autres voyages, mon auteur s'éteint entouré de sa famille dans sa maison à Sussex.
Sir Arthur Conan Doyle était un grand homme, et je lui dois la vie. Mon créateur c’est d’ailleurs inspiré du véritable « Napoléon du crime » pour me créer, il s’agit d’Adam Worth.
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