Tumgik
#Et le choix des images est juste parfait !
wubblesred · 4 months
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Ghoulcy week 2024 day 3 SFW French
Bonjour mes chers habitants d'abri, j'espère que vous allez bien. Nous revoilà parti avec la semaine ghoulcy. Le thème du jour 3 est Entraînement au tir. Bonne journée à tous et bonne lecture
De toute les activités qu'elle aurait pu imaginer faire avec la goule au cours de leur voyage, celle-là ne faisait pas partie de la liste. Lucy le regarda aligner les bouteilles vides de Nuka Cola, il avait limite une joie enfantine en le faisant comme si l'idée de voir la jeune femme utiliser une arme lui procurait une certaine satisfaction. Après l'homme la surnommait sa petite tueuse donc ce comportement n'étonnait pas vraiment l'habitante d'abri. Elle avait beau lui avoir expliquer maintes fois qu'elle était la meilleure de l'abri au stand de tir, elle utilisait si rarement son arme que la goule en doutait fortement.
« On est vraiment obligé de se stopper pour faire ça ? » La jeune femme trouvait ça dangereux de s'arrêter ainsi juste pour faire quelque chose qu'elle savait déjà faire.
« Pour la cinquième fois, petite tueuse, oui on est obligés. Je saurai pas assurer ton cul à chaque instant et je me sentirais mieux de savoir que tu sais utiliser ce flingue, surtout qu'il est notre dernière trouvaille. »
En effet, ils étaient encore devant le Super Duper Mart devant lequel Cooper avait trouver des munitions ainsi qu'un nouveau fusil dont il insistait qu'il revienne à Lucy. Un cadeau dont la goule voulait être sûr qu'il soit en mesure d'être utiliser correctement pour protéger celle qui lui procurait des sentiments supposés morts depuis des siècles. Lucy avait failli être blesser à de maintes reprises à cause de son refus de porter une arme et il allait changer ça par tout les moyens. Hors de question de perdre une des rares personnes qui soient dans son cœur.
Lucy avait de nouveau du mal à s'exprimer face à l'homme, elle avait de nombreuses fois exprimer son choix de ne pas prendre d'arme mais Cooper rétorquait toujours que les terres désolées n'étaient pas un foutu abri et qu'ici être gentil n'était pas forcement une brillante idée. Quand les humains n'essaient pas de nous la foutre à l'envers c'était les foutues bestioles qui voulait faire de nous leur quatre heure, ne cessait de répété son compagnon. Elle savait que tôt ou tard il finirait par lui balancer une arme entre les mains et ayant vu la cruauté du monde extérieur, elle était au courant que c'était pour le mieux qu'elle ait de quoi se défendre mais une partie d'elle aimait mal sainement devoir être secouru en permanence par Cooper. Que son regard la suive continuellement, qu'il vérifie qu'elle aille bien en l'inspectant entièrement avec des gestes et des regards, que toute son attention soit sur Lucy et Lucy seulement. Elle ne sait pas dire à quel moment ses sentiments ont vriller mais elle sait que depuis ce changement dans son cœur, elle en voulait plus. Et cette partie d'elle qui grandissait rapidement lui faisait peur.
Ça y est, tout était prêt pour sa petite tueuse, la goule s'écarta tout en lui faisait signe qu'elle pouvait y aller. Il inspecta chacun de ses gestes tandis qu'elle se positionna pour tirer. Une sensation d'exaltation germa doucement en lui tandis qu'il observait la jeune femme. La voir ainsi concentrer tout en utilisant une arme était une image qui lui plaisait. Autant Lucy était sûrement la femme parfaite pour vivre protéger dans un abri autant elle pouvait devenir redoutable dans les terres désolées, surtout si elle restait à ses côtés. Et ça, l'homme comptait bien faire en sorte qu'elle le reste et même son débile de père ni changera rien. En abri ou à la surface, Cooper n'abandonnerai pas sa petite tueuse. Elle ne s'en doutait pas mais elle n'avait qu'à dire un mot et la goule la suivrait n'importe où.
Lucy avait du mal à se concentrer et à viser, le regard intense de l'homme sur elle la déstabilisait et elle trouvait cela grisant. Il semblait jauger chaque faits et gestes qu'elle faisait, analysant le moindre détail de ses actions. Elle savait qu'il faisait ça pour sa sécurité et cette pensée enflamma son corps encore plus. Elle devait se reprendre et tirer pour lui prouver qu'il pouvait lui faire confiance et qu'ils pouvaient faire une bonne équipe tout les deux. Cependant, ses pensées parasitaient tellement son esprit qu'elle rata son tir. Et celui d'après, créant ainsi en elle un sentiment de peur, et si Cooper décidait qu'elle était un poids, et si il l'abandonnait... Ses nouvelles pensées néfastes furent balayer quand elle senti un corps se collait au sien, épousant entièrement celui-ci et la repositionnant pour avoir la posture idéal.
« Détente-toi, poupée, tu vas y arriver. » Ces mots susurrer à son oreille n'aidait pas son stress par contre les mains de la goule qui délicatement l'épaulait pour trouver la meilleure posture et l'amena dans la bonne direction pour tirer, elles, furent d'une grande assistance. Cette fois-ci, la balle atteignit sa cible faisant exploser en éclat la bouteille mais ce ne fut pas ce son sur lequel Lucy se concentra mais le rire emplit de fierté de son ami. Prise par l'émotion, la jeune femme rigola à son tour tout en sautant au cou de la goule arrêtant net le rire de celui-ci.
« J'ai réussi, je t'avais dit que je savais utiliser une arme. »
« Ouais ouais aller encore quelques tirs comme ça on est sûrs. » Dit-il tout en mettant de la distance entre eux. La réaction de la jeune femme l'avait perturber au plus au point. Il avait déjà tenter le diable en se mettant ainsi contre elle, il ne pouvait pas lui montrer l'effet qu'elle avait sur lui.
Lucy réussi les tirs suivants sans accros. Et c'est avec un sourire narquois qu'elle se tourna vers son compagnon de route pour lui rétorquer qu'elle avait bien mériter son surnom de petite tueuse maintenant.
« Oui, le vieux Coop n'a plu à être derrière toi en tout instant maintenant. » Rigola-t-il malheureusement cette fois-ci ce son refroidit la jeune femme, cela voulait-il dire que Cooper allait partir loin d'elle. Cette nouvelle ne lui plaisait guère.
« Oui... » Suivit d'un rire nerveux furent les seuls sons qui sortirent de la bouche de l'habitante d'abri. Il n'eut fallu que quelques jours pour qu'elle soit dépendante de la goule et le goût d'une pseudo liberté loin de lui était étrangement amer. « Mais je suis pas sûr que je devrai porter une arme. Tu es là pas vrai ? Tu me protégeras comme d'habitude. »
« Non Lucy non. Tu dois avoir une arme sur toi. Je peux pas être à tes côtés à chaque instant. Je deviendrai fou si il t'arrive quelque chose poupée. » La goule était tout autant étonné que Lucy que ces mots sortent de sa bouche mais il ne pouvait pas faire machine arrière, il fallait qu'elle se protège elle-même.
« N'importe quoi... Tu me déteste... » La jeune femme avait murmurer ces mots tout en fuyant le regard de l'homme. Elle avait l'impression d'être une de ses filles dans un roman à l'eau de rose qu'elle avait lu dans l'abri. Quelques jours avait suffi pour qu'elle pense à tout renier si cela lui permettait de rester avec Cooper. Il rigolerait sûrement si il savait ce qu'elle ressentait pour lui.
Son cerveau eut un bug quand elle sentit des mains agripper son visage et des lèvres se déposer sur les siennes. Cooper amena Lucy complètement contre lui tandis qu'il l'embrassa plus profondément.
« Est-ce que ça à l'air d'être de la haine ça ? » La jeune femme ne put que bouger la tête de droite à gauche exprimant ainsi un non. « Bien. Maintenant, tu vas prendre cette arme, la garder sur toi et l'utiliser si besoin. On reprend la route et ce soir on continuera cette petite discussion. »
Il déposa un rapide baiser sur sa bouche à nouveau puis repris la route en sifflotant. Lucy mis quelques instant à reprendre ses esprits avant de ranger son arme à sa ceinture et de courir après la goule afin de le rattraper. Oh Lucy avait hâte d'être ce soir, Cooper allait l'entendre si il pensait qu'il pouvait faire ceci et la laisser en plan comme ci de rien n'était. La jeune femme allait lui faire ravaler son sourire suffisant avec beaucoup de plaisir.
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pdj-france · 1 year
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Nous sommes enfin à quelques semaines (environ) de la date de sortie de Starfield. Cela a été une longue attente, et de nombreux fans de longue date de la marque unique de monde ouvert de Bethesda Game Studios ont rejoué – ou simplement jeté plus de mods dans – Skyrim et le quatrième opus de Fallout. Cela ressemble au plan parfait avant Starfield… si vous parvenez à intégrer les deux titres dans votre calendrier de jeu 2023 (aidez-nous). J'aimerais souligner les « sons », car nous nous sommes peut-être trompés. Ours avec moi. Suite à l'achat d'un nouveau PC de jeu, je me suis mis à réinstaller Fallout 76 (entre autres jeux) juste pour que je puisse enfin le voir fonctionner correctement à des FPS élevés. Il fonctionne à merveille sur un combo 4070 Ti plus 7800X3D, sans surprise. Mais quelque chose d'autre a attiré mon attention peu de temps après que je l'ai démarré : peut-être que nous nous sommes trompés sur le noyau créatif de Starfield depuis le début. Il y a un grand monde là-bas. | Crédit image : Bethesda Près de cinq ans après sa sortie problématique, Fallout 76 est toujours compliqué à vendre. Le jeu est en parfait état depuis la mi-2020, mais son lancement s'est tellement mal passé qu'il est compliqué de persuader même les plus grands fanatiques de Bethesda d'essayer le seul jeu en ligne "service en direct" du studio. Oui, les guillemets sont nécessaires, principalement car c'est un type de titre multijoueur en constante évolution beaucoup plus froid et convivial pour les joueurs. Il est compliqué de blâmer les joueurs pour celui-ci, pour être honnête. Au-delà de ses problèmes les plus flagrants qui ont mis du temps à être résolus, Fallout 76 reste, à la base, une tentative malavisée de sauter rapidement dans le train en marche du service en direct avec une propriété réputée pour littéralement le contraire de ce que le jeu visait. Cela est devenu davantage évident quand des mises à jour majeures sont arrivées et ont lentement transformé "Rust but Fallout" en quelque chose qui ressemble en fait à une expérience Fallout plus traditionnelle dirigée par Bethesda. En fait, il offre même parfois plus d'options RPG que Fallout 4. Toutes les extensions majeures (gratuites) ont été une agréable surprise, et je peux voir des joueurs occasionnels qui ne prêtent pas beaucoup de considération aux conversations en ligne extrêmes se lancer via Game Pass et s'amuser. Il y a eu beaucoup de contenu supplémentaire dans Fallout 76 au fil des ans. Tout comme Fallout 76, The Elder Scrolls Online de ZeniMax Online Studios a aussi dû revenir sur bon nombre de ses choix créatifs originaux, car les fans inconditionnels avaient cette idée très claire (et franchement juste) de ce à quoi un jeu Elder Scrolls devrait ressembler, en ligne ou non. . Avance rapide jusqu'en 2023 et TESO est un MMORPG à réussite principalement parce qu'il a appris que s'appuyer sur les éléments les plus uniques et l'esprit détendu de l'IP était la voie à suivre. L'ombre des anciennes entrées Elder Scrolls et Fallout est tout simplement trop grande pour être ignorée. Tout leur réussite découle de la sauce spéciale du monde ouvert de Bethesda Game Studios, qui place l'agence des joueurs et la véritable liberté du bac à sable sur le contenu pour le plaisir du contenu. Après le lancement de la première bande-annonce en 2018, nous avons passé trois ans à essayer de saisir exactement ce que Starfield allait être, et peut-être que Bethesda faisait de même. Même après le deuxième teaser de 2021, nous savions très peu de choses sur les ambitions du projet et en quoi il différerait des mastodontes précédents du studio. Après tous les aperçus de gameplay appropriés, il est devenu évident que Starfield serait peut-être leur jeu le plus expérimental à ce jour. Oui, davantage que Fallout 76. Quel sera le 'Deathclaw' de l'univers Starfield ? | Crédit image : Bethesda Il a été expliqué à maintes reprises qu'en son centre, Starfield reste un jeu Bethesda fait à la main comme ceux que nous rejouons fébrilement et que nous bricolons même de nombreuses années plus tard.
Toutes ces comparaisons de No Man's Sky ne sont que partiellement vraies; il y a une couche procédurale qui nourrit toute l'exploration de l'espace lointain et de nombreux systèmes modulaires, mais la marque renommée de construction mondiale Bethesda et de narration flexible n'a pas été sacrifiée. Est-ce que toutes ces parties différentes se mélangeront bien ensemble? Nous le saurons bien assez tôt. En revenant à Fallout 76, établir des parallèles directs peut être trop compliqué, mais il est facile de voir comment les expériences (bonnes et mauvaises) du studio et le processus d'apprentissage avec leur tout premier jeu en ligne ont partiellement façonné où Starfield allait au fur et à mesure du développement. avant. Si Fallout 76 était un descendant direct des systèmes créatifs étonnamment denses et de l'esprit colonial de Fallout 4 (éléments en ligne mis à part), alors Starfield est totalement une continuation directe de cette ligne de conception. Nous avons vu à quel point il est commercialisé comme ce nouvel univers de science-fiction qu'il vous appartient de conquérir, et 90 % du matériel promotionnel a choisi de mettre en évidence la manière dont les joueurs peuvent façonner l'univers et raconter leurs propres histoires. Juste un ensemble de chiffres sans aucune importance. Cela ne signifie pas nécessairement que le scénario principal de Starfield et l'offre massive de quêtes secondaires artisanales et de lieux majeurs ne seront pas aussi impressionnants, mais cela est tout à fait logique pour le studio dont les jeux perdurent grâce à leur ADN de simulation immersif et à leurs communautés de modding prolifiques. doubler les éléments qui les distinguent de la concurrence. Essentiellement, Starfield sera (pour le meilleur et pour le pire) le jeu le plus Bethesda Game Studios que Bethesda Game Studios ait jamais créé. Sur quoi je suis prêt à parier de l'argent. Aimez-le ou détestez-le, Fallout 76 a finalement compris son identité, et cette identité provenait principalement de son riche héritage. Les gens de Bethesda ont toujours excellé dans la découverte de nouvelles façons de saisir, puis de concevoir d'immenses mondes ouverts dans lesquels se perdre, alors chercher trop fort pour les influences extérieures a été la plus grosse erreur qu'ils aient jamais commise. Evidemment, il est quasiment impossible de créer et de bâtir un jeu gigantesque dans un vide créatif, mais le meilleur travail de BGS ou Rockstar est toujours autonome et ne ressemble à rien de ce que nous avons jamais joué. Après l'accident de Fallout 76 et la résurgence postérieure, il est compliqué de les voir tâtonner Starfield, car tout ce temps nous nous sommes gratté la tête en disant "Comment ont-ils fait ça?" peu importe le nombre de morceaux d'autres œuvres de science-fiction récentes que nous pouvons y repérer. Précommandez Starfield dès aujourd'hui ou préparez-vous avec des codes Game Pass à prix réduit Starfield sera lancé exclusivement sur Xbox Series X/S et PC (Windows) le 6 septembre 2023. Précommandez votre copie du prochain RPG d'action de Bethesda à partir des liens ci-dessous et préparez-vous pour la nouvelle aventure galactique. Les joueurs qui précommandent l'édition premium peuvent jouer à Starfield tôt à partir du 1er septembre. C'est cinq jours avant qu'il n'arrive sur Game Pass! Les joueurs PC qui cherchent à mettre à niveau leur PC peuvent aussi obtenir Starfield gratuitement quand vous achetez certains processeurs AMD Ryzen, des cartes graphiques AMD Radeon ou un système de jeu contenant les deux. Alternativement, vous pouvez jouer à Starfield sur Game Pass le premier jour. Notre boutique ici à VG247 offre actuellement une réduction de 5% sur les codes Game Pass et le crédit Xbox - utilisez simplement le code "VG247" à la caisse. Le code est valable jusqu'au 31 juillet, alors faites le plein désormais pour économiser de l'argent sur un abonnement Game Pass ou un crédit Xbox à prix réduit si vous achetez Starfield sur le Xbox Store.
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ul4n0u · 2 years
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Compte rendu , texte appréciatif sur Julie Delporte.
Tout d’abord, je trouve que Julie Delporte est une artiste et bédéiste extraordinaire, car l’énergie paisible qu’elle arrive à transmettre à travers ses dessins est incroyable et son processus artistique est passionnant . Chacune de ses oeuvres sont faites avec soin et son travail minutieux est quelque chose qu’on peut encore plus apprécier après sa visite dans notre classe. Julie aborde chacun de ses dessins avec précision , en utilisant une image de reference et en dessinant , sans brouillon, son idée, cet approche lui permet d’avoir un résultat qui recréer l’énergie de la référence et ne devient donc pas une copie exacte, elle choisi les couleurs par intuition parmi les crayons de couleurs qu’elle aime, provenant de multiple marques de qualité élevée. Son choix de papier aussi est particulier, Julie utilise du papier à imprimante blanc, un papier plutôt banal vu l’extravagance de ses crayons . Elle explique ne pas pouvoir utiliser du papier recyclé pour ses oeuvres, car le grain dans le papier ressort trop lorsqu’elle scanne ses dessins. Je trouve que ces éléments que Julie prend en compte lors de sa création artistique font d’elle une artiste à part, ses préférences, que ce soit dans le choix de son matériel ou dans sa façon de faire, sont très particulières, mais c’est ce qui apporte le style et la marque, si distincte, à son travail . De plus, les sujets qu’elle aborde sont eux aussi très interessants, à la fois variés et similaires, ils émanent parfaitement l’ambiance calme et poétique de son travail, même en étant très lourd ( sexualité,recherche de soi, aggression, dépression, ect.) . Ensuite, je trouve son style absolument charmant, il est facile à reconnaître, coloré et simple, presque enfantin . Pour pouvoir avoir une marque et « percer » dans le monde de la bande dessinée il faut être consistant dans ce que l’on présente et je trouve que Julie arrive à l’être très facilement, son style est simple ? Oui, mais simple ne veut pas dire banal, car ,spécialement dans son cas, la simplicité de son style lui donne sa marque ( ce qu’on reconnaît). J’ai lu sa bande-dessinée «  moi aussi je voulais l’emporter » et j’ai adoré la manière que Julie apporte l’histoire, j’ai vraiment eu l’impression de lire un journal très personnel et intime qui raconte l’histoire de l’auteur, mais qui est aussi très global, car il parle de sujets répandus( approprié à tout le monde ) et aborde des sujets tels que : la femme, la féminité et la vieillesse . Le mélange entre personnel et général rend chacune de ses bandes-dessinées uniques avec un rythme à la fois léger et lourd . Par exemple, son style léger contraste avec des thèmes plus lourds. Par la suite, je voudrais aborder la personnalité même de Julie, elle a une énergie très calme et passionnée , on peut facilement remarquer que son travail est un reflet de qui elle est, tout ça de manière très cohérente , son travail n’est pas agressivement personnel, mais juste assez ce qui comme je l’ai déjà dit rend ses oeuvres reconnaissables . Pour conclure , pour moi ce qui ressort le plus est son style de dessin, car c’est ce qui la rend facile à reconnaître . Il est important de pouvoir voir une illustration d’un artiste et grâce à certains éléments clés reconnaître l’artiste, ce que je trouve Julie Delporte réussi à la perfection.
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beatlesonline-blog · 2 years
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pompadourpink · 3 years
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Books for beginners
L'Etranger - Albert Camus, 1942
Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier. L'asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Je prendrai l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je rentrerai demain soir.
*
Le Petit Prince - Antoine de Saint-Exupéry, 1943
Lorsque j'avais six ans j'ai vu, une fois, une magnifique image, dans un livre sur la Forêt Vierge qui s'appelait "Histoires Vécues". Ça représentait un serpent boa qui avalait un fauve. Voilà la copie du dessin. On disait dans le livre :"Les serpents boas avalent leur proie tout entière, sans la mâcher. Ensuite ils ne peuvent plus bouger et ils dorment pendant les six mois de leur digestion."
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Candide - Voltaire, 1759
Il y avait en Westphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les mœurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu'il était fils de la sœur de monsieur le baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu'il n'avait pu prouver que soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par l'injure du temps.
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Sept jours pour une éternité - Marc Lévy, 2007 (slushy)
Allongé sur son lit, Lucas regarda la petite diode de son beeper qui clignotait frénétiquement. Il referma son livre et le posa juste à côté de lui, ravi. C'était la troisième fois en quarante-huit heures qu'il relisait cette histoire et de mémoire d'enfer aucune lecture ne l'avait autant régalé. Il caressa la couverture du bout du doigt. Ce dénommé Hilton était en passe de devenir son auteur culte.
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La Belle et la Bête - Jeanne de Beaumont, 1757 (tale)
Il y avait une fois un marchand qui était extrêmement riche ; il avait six enfants, trois garçons et trois filles, et, comme ce marchand était un homme d’esprit, il n’épargna rien pour l’éducation de ses enfants et leur donna toutes sortes de maîtres. Ses filles étaient très belles, mais la cadette surtout se faisait admirer, et on ne l’appelait, quand elle était petite, que la Belle Enfant, en sorte que le nom lui en resta, ce qui donna beaucoup de jalousie à ses sœurs.
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Barbe-bleue - Charles Perrault, 1697 (tale)
Il était une fois un homme qui avait de belles maisons à la ville et à la campagne, de la vaisselle d’or et d’argent, des meubles en broderie, des carrosses tout dorés. Mais, par malheur, cet homme avait la barbe bleue : cela le rendait si laid et si terrible, qu’il n’était ni femme ni fille qui ne s’enfuît de devant lui. Une de ses voisines, dame de qualité, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en mariage, en lui laissant le choix de celle qu’elle voudrait lui donner.
*
La Cantatrice chauve - Eugène Ionesco, 1950 (absurd)
SCÈNE I
Intérieur bourgeois anglais, avec des fauteuils anglais. Soirée anglaise. M. SMITH, Anglais, dans son fauteuil et ses pantoufles anglais, fume sa pipe anglaise et lit un journal anglais, près d’un feu anglais. Il a des lunettes anglaises, une petite moustache grise, anglaise. À côté de lui, dans un autre fauteuil anglais, Mme SMITH, Anglaise, raccommode des chaussettes anglaises. Un long moment de silence anglais. La pendule anglaise frappe dix-sept coups anglais.
Mme. SMITH
Tiens, il est neuf heures. Nous avons mangé de la soupe, du poisson, des pommes de terre au lard, de la salade anglaise. Les enfants ont bu de l’eau anglaise. Nous avons bien mangé, ce soir. C’est parce que nous habitons dans les environs de Londres et que notre nom est SMITH.
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Un texte de Jean-Pierre Luminet
Je souhaite faire une longue mise au point à propos de mon billet du 11 août concernant mon opposition radicale au pass sanitaire, et qui a récolté le plus grand nombre de commentaires que j’aie jamais eus. Je remercie en premier lieu les personnes qui ont approuvé ma prise de position - la grande majorité, mais je sais bien qu’il y a un fort biais de sélection, venant du choix que je fais dans l’acceptation ou pas des nombreuses « demandes d’amitié » que je reçois sur FB.
Comme je n’écris pas ici pour recueillir des suffrages dont je n’ai nul besoin, j’ai été davantage attentif aux arguments des personnes qui me désapprouvent tout en restant polies (j’ignore celles qui se répandent en insultes), et c’est pour elles que je tiens à préciser mes positions, si elles acceptent honnêtement de me suivre dans un texte assez développé (sans doute trop pour FB, peu de lectures iront au bout).
Ma formulation initiale, de par sa concision, était forcément abrupte et a été très largement mal interprétée. Primo, un certain nombre de mes contradicteurs ne savent pas (ou ne veulent pas) lire correctement : mon billet d’humeur et d’indignation portait clairement contre le pass sanitaire, pas contre la vaccination.
• Certains pro-pass « raisonnent » de la façon suivante : « le vaccin implique le pass, être contre le pass implique donc être contre le vaccin ». Un sacré syllogisme, qui viole le B-A-BA de la logique. Ce sont deux sujets différents, certes en partie liés mais que les autorités politico-sanitaires se plaisent perfidement à identifier pour mieux brouiller les pistes. Certains de mes lecteurs attentifs ont bien tenté de le rappeler, mais autant chanter pour des sourds. D’autres ont à juste titre rappelé que de nombreuses personnes vaccinées manifestaient contre le pass et, bien qu’en étant munies, refusaient de s’en servir pour leurs activités non vitales (bars, restaurants, salles de spectacles), en attendant que l’apartheid actuellement instauré meure dans son propre étouffement morbide.
• En aucune façon je ne me glorifie de mon opposition au pass ni ne me pose en « héros résistant ». Ce serait complètement bouffon et stupide : j’ai parfaitement conscience que, de par mes activités et mon parcours, je suis archi-privilégié car je peux me permettre de boycotter les activités non vitales (qui représentent cependant beaucoup dans ma culture : concerts, cinémas, expositions, musées, gastronomie). Donc, annuler une conférence exigeant le pass, ou bien en assurer d’autres en faisant des heures de voiture plutôt que de prendre, masqué et QR-codé, le TGV ou l’avion, ne fait pas de moi quelqu’un de courageux: juste une personne cohérente.
Je constate d’ailleurs un certain manque de cohérence chez certaines personnes farouchement anti-pass, mais qui, au lieu de boycotter les lieux non vitaux qui l’exigent, acceptent de subir un test PCR pour pouvoir assister à un concert ou un spectacle. C’est, d’une certaine manière, aussi céder au chantage gouvernemental. D’autres se contentent de « liker » les « posts » des « anti-pass » les plus actifs des réseaux sociaux (dont certains sont utiles en indiquant des liens instructifs) sans s’engager davantage, alors que par exemple elles pourraient adhérer à des associations comme Reaction19 (moyennant petite cotisation), qui fournissent d’utiles documents à caractère juridique permettant de contrer l’illégalité croissante des injonctions gouvernementales, envoyer une requête à la Commission Européenne des Droits de l’Homme à Strasbourg permettant, sinon de bloquer, du moins de retarder le processus administratif de validation des mesures liberticides (le formulaire juridique se trouve facilement sur internet, ça coûte deux timbres pour l’envoi), etc.
• Je n’aurais jamais l’outrecuidance de critiquer les personnes pour qui le pass sanitaire est vital pour simplement pouvoir travailler. Il faut être fondamentaliste anti-vax pour leur dénier ce droit évident de choisir la survie professionnelle et financière, certains le faisant malgré eux et parfaitement conscients que cette politique d’apartheid et d’exclusion est particulièrement perverse, ne reposant en outre sur aucune vérification scientifique.
Je ne jetterai même pas la pierre aux personnes qui utilisent le pass pour pouvoir continuer à vivre à peu près « normalement » et confortablement (en admettant que ce soit normal de montrer un QR code pour boire un coup et confortable de se faire contrôler toutes les dix minutes pendant que vous sirotez un café), prendre des vacances en Grèce ou ailleurs, etc.. Je regrette simplement que, pour nombre d’entre elles, la conscience politique et l’idéal de liberté passent après leur petit intérêt personnel. Mais je pense aux jeunes, pour qui, après des mois extrêmement difficiles d’isolement dus au confinement, aux cours à distance, etc., ont impérativement besoin, pour leur équilibre mental, d’avoir une vie sociale et de fréquenter les établissements de socialisation exigeant le pass. Un de mes grands enfants, étudiante, est dans ce cas, et quoique dubitative sur l’efficacité du vaccin, elle y est passée pour obtenir son autorisation, et je l’ai approuvée.
Je comprends fort bien que 95% desdits établissements obéissent à la loi, fût-elle parfaitement inique, pour simplement continuer à fonctionner. Mais j’admire particulièrement les 5% restants qui s’opposent clairement au rôle de flicage et de contrôle qu’on veut leur imposer et qui n’est pas le leur, quitte à payer une amende (de toute façon illégale ; il y a d’excellents sites d’avocats fournissant les formulaires de contestation fondés sur des articles précis de la constitution). J’aurais simplement aimé que les gérants de lieux publics (bars, restaurants, cinémas, salles de spectacles, musées, etc.) qui se plient à l’injonction gouvernementale – laquelle les conduit inexorablement à la faillite- comprennent que l’union fait la force, et que si une proportion plus importante (disons 30%) d’établissements refusait d’obtempérer, le système s’effondrerait de lui-même.
• En revanche j’avoue m’agacer contre toute une catégorie de personnes pro-pass qui justifient cette intenable position en reprenant à leur compte les slogans du prêt-à-penser préparés d’avance par les merdias et autres réseaux sociaux, tous complices de l’hystérie. Exemple : « avant la résistance c’était mettre sa vie en jeu pour la liberté des autres, aujourd’hui c’est mettre en jeu la vie des autres pour sa propre liberté », ce qui est complètement bidon, ne serait-ce que, primo, parce que refuser le pass c’est s’ôter à soi-même la plupart des libertés, secundo, parce que quand la pandémie laisse 99,97% de la population mondiale parfaitement sauve (chiffre officiel), on met statistiquement moins en danger la vie d’autrui que lorsqu’on prend le volant de sa voiture après avoir bu un verre de trop. Et qui d'entre vous ne l’a pas fait ?
Avant, en pleine période de confinement, on avait eu pire comme slogan débile : « Je reste chez moi, je sauve des vies ».
Encore plus ridicule est l’image véhiculée par ceux qui s’offusquent que l’on puisse utiliser le terme de dictature sanitaire (dictature disons « douce » pour commencer, puisque je puis encore m’exprimer ici, mais des centaines d’autres récalcitrants ont déjà eu leur parole bloquée, et vous verrez, bonne gens, cela ne fait que commencer). Image donc où l’on voit le dirigeant dingue de la Corée du Nord ou encore un taliban barbu d’Afghanistan s’esclaffer en offrant l’asile politique aux français qui veulent fuir la dictature. S’il y a en effet toujours pire ailleurs, est-ce une raison pour accepter toutes les dégradations de sa propre condition ? A tout relativiser on stagne dans l’acceptation de tout et la passivité la plus totale. C’est aussi le cas pour les comparaisons stupides du genre « je m’arrête bien aux feux rouges et je mets ma ceinture ». J’ai du mal à comprendre pareil dysfonctionnement des neurones.
Passons à une autre catégorie qui m’amuse assez : celle des scientistes purs et durs formatés par la « méthode », qui ne comprennent pas qu’un esprit « jadis brillant » (ce n’est pas moi qui le dis, c’est eux) puisse se fourvoyer à ce point, être « dans un brouillard mental », carrément « tombé en déchéance ». L’un d’eux m’a particulièrement fait rire en parlant du « spectacle attristant d’un savant qui ne colle pas à la science ! » Le verbe « coller » parle de lui-même. Est-ce que les Copernic, Kepler, Galilée, Darwin et autres Einstein collaient à la science de leur temps ? (je ne me compare aucunement à ces grands esprits, c’est juste un petit rappel sur la façon dont la science progresse : jamais en « collant » !).
Trois explications seulement leur viennent à l’esprit, sous forme de mantras qu’ils doivent se répètent intérieurement à chaque fois qu’ils lisent quelque chose qui les dérange : la sénilité, le complotisme ou le charlatanisme. Pour la sénilité, un de mes « défenseurs » a fait remarquer que pour quelqu’un qui venait d’obtenir la seule année 2021 trois prix scientifiques internationaux il y avait pire comme déchéance… Je le remercie de s’être correctement renseigné à mon sujet. Pour le complotisme, on sait bien que c’est devenu le mot magique servant à exclure d’office toute parole contradictoire. Quant au charlatanisme, il est amusant de voir que ce sont toujours les mêmes qui s’en prennent pêle-mêle à la médecine naturelle, à l’homéopathie, à ceux qui se méfient des pesticides et des OGM, maintenant le yoga considéré comme une dérive sectaire, bref le grand sac de tout ce qui n’est pas conforme à la vision occidentalo-capitalistique.
• Il est clair que les journalistes des chaînes télé et radio d’état (c’est-à-dire détenues par des proches du pouvoir), qui ne savent plus faire de l'investigation et sont devenus des serpillières de l'état, mentant et manipulant des masses trop peu pensantes, sont en grande partie responsable de cet abrutissement (la palme revient peut-être à France Info : la veulerie mégalomane de leurs chroniqueurs dépasse l’entendement). Parmi eux, les plus actifs donneurs de leçons sont ceux étiquetés « scientifiques » (la majorité; mais la minorité qui tente encore de faire son travail d’investigation n’a quasiment plus droit à l’antenne). A propos d’un de mes billets antérieurs, l’un d’eux m’avait par exemple « morigéné » (j’adore ce verbe rappelant l’époque révolue où l’écolier garnement pouvait encore être grondé par le maître), en m’écrivant : « vous devriez avoir honte » !
Je puis comprendre dans une certaine mesure cette idiosyncrasie journalistique : ne pratiquant pas la science de l’intérieur puisqu’ils ne sont pas chercheurs (ou n’ont pas réussi à le devenir), les journalistes s’en font une idée totalement candide.
Primo, ils ne jurent que par la soi-disant « méthode scientifique », laquelle, au-delà de sa vertu effective de limiter certaines dérives, rencontre vite ses propres limites en bridant la créativité et l’invention, comme le montrent des siècles d’histoire des sciences.
Secundo, ils ne « raisonnent » qu’en termes de statistiques, auxquelles ils ne comprennent rien – tout comme au demeurant bon nombre de scientifiques non mathématiciens–, ou alors qu’ils manipulent comme bon leur semble. Les champions toutes catégories dans le genre sont les « fast checkers » (Le Monde, Libé, CNews, etc., tous les médias ayant désormais leur officine), dont les « productions » sont à mourir de rire.
Tertio, ils utilisent à tout va l’argument d’autorité et ce qu’ils définissent comme étant le « consensus » : selon eux, si 90% (du moins selon leur propre statistique) des scientifiques disent que c’est vrai, hé bien c’est que cela est forcément vrai ! Ils ignorent - ou feignent d’ignorer pour ne pas avoir à perdre leur credo – le niveau de bidonnage, de coups tordus et autres fraudes qui sont la plaie d'une partie de la recherche scientifique. En revanche ils sont les premiers à accuser de fraude et de bidonnage les 10% de chercheurs qui contredisent la doxa. L’un des plus hystériques d’entre eux m’a récemment rétorqué que moi-même je croyais bien aux trous noirs, puisque 90% de mes collègues y croyaient, qu’on avait observé au télescope l’image de l’un d’entre eux et qu’en plus le résultat était conforme à mes propres calculs ! Hé bien ce brave journaliste et astronome amateur n’a visiblement rien compris à ce qu’est la recherche fondamentale : on n’élabore pas des modèles pour prouver qu’ils sont vrais, mais pour montrer qu’ils sont plausibles, éventuellement meilleurs que les explications alternatives. J’ai beau avoir travaillé 45 ans sur mes chers trous noirs, je ne sais fichtrement pas s’ils existent réellement ! Je sais juste qu’il y a des astres qui leur ressemblent comme deux gouttes d’eau et que l’on n’a à ce jour pas de meilleure explication que celle fournie par la relativité générale.
Je suis d’ailleurs assez étonné que ce soit dans le domaine des sciences de l’univers, celui qui à mon avis demande le plus d‘imagination et d’indépendance d’esprit tant le mystère du cosmos est grand et les préjugés de divers ordres sont tenaces, que les certitudes scientistes sont les plus grandes. Des journalistes plus ou moins spécialisés en astronomie s’en prennent à moi de façon assez virulente (ce que j’écris là ne va pas arranger les choses). D’autres, qui ont jadis loué mes travaux, ont fait de votre serviteur de beaux portraits et interviews, voire continuent à le faire de façon pertinente dès lors que je ne sors pas de ce qu’ils considèrent être mon seul champ de compétence, s’inquiètent de ma « déviance ». Je suis personnellement touché de leur sollicitude, et je ne puis que les rassurer sur le fait que je me sens en pleine possession de mes moyens intellectuels, comme pourraient en témoigner ceux qui ont pris la peine de lire mon récent ouvrage sur la gravitation quantique.
Pour en revenir aux peu glorieuses pratiques de la recherche scientifique, si un jour je trouve le temps de rédiger mes mémoires de chercheur, j’en donnerai quelques édifiants exemples. Pourtant, le niveau de truandage dans mon domaine des sciences dites « dures » (celles de la matière et de l’univers) est beaucoup moins élevé que dans les sciences du vivant, ne serait-ce que parce que c’est plus difficile de truander des équations que des données statistiques sur échantillons non significatifs.
Je reçois régulièrement le bulletin d’information sur l’intégrité scientifique issu de l’Institut de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques (IRAFPA) dirigé par l’excellente chercheuse en sciences sociales Michelle Bergadaa. Les résultats sont effarants. Comme on peut s’en douter, c’est dans les domaines de la recherche où les enjeux financiers et économiques (par le biais de brevets) sont importants que le trucage est massif : la médecine, la pharmacologie et les sciences du vivant sont au premier rang. Il n’y a qu’à voir le scandale de l’an passé sur l’article bidonné publié dans le Lancet, que la gent journalistique a rapidement et pieusement étouffé tant le bidonnage arrangeait leur credo. Car ils Croient, eux : le doute, ils ne connaissent pas ! L’Apologie de Raymond Sebond dans les Essais de Montaigne sur le scepticisme, jamais lu, ni même entendu parler ! Or, un scepticisme de principe, assorti de discussions et échanges dialectiques, est le fondement même de la juste démarche scientifique. Cela ne fait pas forcément de vous un climatosceptique. Mais ce sont désormais les journalistes qui désignent au bon peuple les bons scientifiques (ceux qui « collent ») et les mauvais (ceux qui ne « collent » pas) !
Ceci dit, je ne méprise aucunement ces points de vue différents : je les désapprouve fortement, ce qui est très différent. Je pense en effet qu’ils sont erronés et délétères, soit parce qu’ils sont générés par la mauvaise foi, le parti-pris, ou bien manipulés par la peur, ou encore par manque d’informations objectives, de réflexion personnelle, de lucidité, de conscience sociale et politique, etc.
• En revanche je ne trouve aucune excuse à la fraction de personnes que j’estime être de véritables collabos de la répression et du contrôle, et qui utilisent les moyens les plus malhonnêtes - tricheries, falsification des faits (un certain nombre hélas dans le milieu des chercheurs en sciences du vivant compromis dans des conflits d’intérêt et plaçant leur intérêt financier plus haut que la plus élémentaire déontologie médicale), délations et autres perfidies les moins reluisantes de la nature humaine – pour propager leur idéologie mortifère. Il y a toujours eu des salopards dans la tragique histoire de l’humanité et il y en aura toujours. Cela ne les dédouane pas pour autant. Beaucoup sont actuellement au pouvoir ou en sont l’oreille. J’ai une véritable aversion pour l’ensemble de la classe politique dirigeante, clique de paranoïaques pervers. Le plus terrible c’est que je ne vois à l’horizon mai 2022 aucune figure alternative. En tout cas leur temps passera tôt ou tard, et l’Histoire les jugera peut-être à l’aune du mal qu’ils auront fait.
Je m’arrête là. Il est temps diront certains.
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byyaab · 3 years
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Mes lectures WEBTOON.
The only rule :
Lexie, jeune prof à l'université, voit sa vie voler en éclats quand elle découvre la tromperie de Matthew, son mari. Dévastée, elle sort noyer son chagrin avec sa meilleure amie, et se réveille le lendemain... dans le lit d'un inconnu ! Alors qu'elle pensait ne jamais le revoir, le destin en a décidé autrement.
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Honey Honey Wedding :
Un jour, la lycéenne Shin Hae Su apprend qu'elle doit se marier pour sauver l'entreprise familiale. On ne lui laisse pas le choix du mari qui se trouve être son ancien professeur, Choi Hyuk Jun, héritier d'une famille concurrente et qui a 12 ans de plus qu'elle !
Réfractaire à cette idée, Shin Hae Su fini par accepter le mariage en passant un accord avec Choi Hyuk Jun. Le marché : le nouveau mari partira à l'étranger juste après le mariage (elle pourra ainsi vivre librement sans plus avoir à supporter sa famille qui l'ignore) et le couple sera divorcé dans 5 ans... Mais les choses vont-elles vraiment se passer aussi facilement ?
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The doctors are out.
Le Dr. Matias Guevara s'occupe tranquillement de ses patients dans sa clinique médicale jusqu'au jour où le Dr. Fernando Guevera, vétérinaire, ouvre sa clinique juste à côté. Presque le même nom, presque la même profession ! La compétition s'installe et les deux adultes commencent à se chamailler pour tout et rien ! Cette rivalité apparente perdurera-t-elle ou finiront-ils par tisser des liens un peu plus... intimes ?
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Mon anti-fan.
Lee Geun Young, une femme moderne, a du mal à joindre les deux bouts en travaillant comme une humble journaliste pour un magazine. Elle vit avec un ami et paye à peine son loyer chaque mois. D'un autre côté, le sex-symbol masculin Joon Hoo monte actuellement au sommet du monde : ses films deviennent des succès instantanés, les femmes l'adorent, son image publique reste impeccable ... Une nuit, il tombe sur Geun Young dans un club. Elle prend accidentellement une photo de Joon Hoo rejetant une jeune fille au cœur brisé. Il est prêt à tout pour protéger son image, forçant même le magazine de Geun Young à la licencier. Maintenant, malgré la perte de son emploi et de son appartement, la jeune femme intrépide a entrepris une nouvelle mission dans la vie : détruire Joon Hoo à tout prix.
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Midnight Poppy Land.
Après avoir fait une macabre découverte en pleine campagne, la vie de Poppy une jeune rédactrice, se trouve mêlée à celle de Tora l'un des plus grands gangsters de la ville... Chaque nouveau pas l'entraîne toujours plus en plein cœur de l'organisation criminelle.
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J’ai élevé une bête.
Blondina est une princesse au sang de roturier et pour cette raison elle a vécue dans un palais séparé et a toujours été traitée comme inférieur par la famille de son père. En se promenant elle tombe sur un chat blessé et elle décide de prendre soin de lui mais ce chat s'avère être autre chose... Elle a fait la rencontre d'Amon, et les deux vont très vite s'attacher l'un à l'autre. Blondina peut-elle enfin être heureuse ?
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Boyfriends.
Le quotidien de jeunes garçons qui cherchent à se mettre en couple avec une personne - ou plusieurs.
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L’impératrice remariée.
Impératrice de l'Empire de l'Est, tout était parfait pour Navier, jusqu'au jour où l'Empereur ramène une concubine, ancienne esclave, Rashta. Tout aurait pu rester parfait, mais l'Empereur promet à Rashta la place d'Impératrice. Alors Navier ne voit plus qu'une possibilité suite à sa demande de divorce: se remarier avec le roi du royaume de l'Ouest.
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The Runway.
"L'homme avec qui j'ai passé la nuit est mon patron ?!"
Too Ji An, rédactrice en chef du magazine de mode The Runway part pour Paris et passe la nuit avec un homme rencontré au hasard... Trois mois plus tard, un rédacteur en chef de Manrep vient de France dans l'entreprise de Ji An. Mais cet homme... C'est le gars de France avec qui Ji An a passé la nuit !
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I’am her dad.
Jae Han est un ancien créateur de webtoon qui a perdu sa vie suite à un accident de voiture. Mais cela ne l'as pas empêché de rester auprès de sa précieuse fille même après sa mort afin de la protéger. Un jour, il découvre que cette dernière se fait harceler au lycée, et voulant désespérément l'aider, il finit par prêter le corps d'un lycéen. Désormais, il est temps de montrer à ces harceleurs à qui ils ont affaire.
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Rencontres en ligne – Pourquoi télécharger une photo est une si bonne idée
Dans le monde des rencontres en ligne, l'un des problèmes qui revient sans cesse est celui des photos. Des sondages menés par des sites de rencontres ont montré que vous avez 10 fois plus de chances d'être contacté si vous avez une photo sur votre profil, quelle que soit votre apparence. Pourtant, de nombreuses personnes préfèrent laisser leur zone photo vide. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles vous pouvez choisir de ne pas télécharger une photo. Certaines personnes ne sont pas sûres de leur apparence et pensent qu'une photo nuira à leurs chances de trouver un rendez-vous, tandis que d'autres ont honte du fait qu'elles recherchent l'amour en ligne et ne veulent pas que leurs amis ou collègues le découvrent. Néanmoins, si vous envisagez de tenter votre chance avec les rencontres en ligne sans ajouter de photo à votre profil, il existe de très bonnes raisons pour lesquelles vous devriez reconsidérer votre décision.
Les gens penseront que vous n'êtes pas sérieux
La plupart des sites de rencontres vous demanderont de vous inscrire d'une manière ou d'une autre avant d'être autorisés à effectuer des recherches complètes. Cela amène certaines personnes à créer un profil juste pour pouvoir jeter un coup d'œil rapide. Si vous ne faites que jeter un coup d'œil et que vous n'êtes pas nécessairement intéressé à prendre contact pour l'instant, vous ne voudrez peut-être pas vous donner la peine de trouver une bonne photo et de la télécharger. Cependant, si votre profil contient peu d'informations et que vous ne téléchargez pas de photo, les gens peuvent supposer que vous faites partie de ces personnes qui ne font que regarder autour de vous, même si vous êtes plus sérieux. Si la personne qui consulte votre profil souhaite sérieusement trouver un partenaire ou un rendez-vous en ligne, elle ne prendra peut-être pas la peine de vous contacter car elle pourrait penser que ce serait une perte de temps. Il convient de garder à l'esprit que même si vous ne faites que jeter un coup d'œil, vous obtiendrez une bien meilleure réponse si vous téléchargez une photo.
Les gens penseront que tu as quelque chose à cacher
Bien qu'il existe des raisons parfaitement innocentes pour lesquelles les gens peuvent ne pas vouloir télécharger une image (comme indiqué ci-dessus), il est également assez courant que les raisons soient moins qu'innocentes. Par exemple, les personnes mariées ou en couple se tournent souvent vers Internet pour trouver des personnes avec qui tricher. Pour des raisons évidentes, ces personnes ne souhaitent pas que leur photo soit accessible au public. De nombreux guides de rencontres en ligne conseillent à leurs lecteurs de faire attention aux profils sans photos exactement pour cette raison. Mettre une photo montre que vous n'avez rien à cacher.
Les gens penseront que tu es horriblement moche
Dur mais vrai. Bien que différentes personnes aient des goûts différents, si vous leur refusez la chance de voir à quoi vous ressemblez, elles peuvent finir par supposer le pire. Même si vous n'êtes pas sûr de votre apparence, vous pouvez être exactement ce que l'autre personne recherche. Pourquoi ne pas laisser l'autre décider pour lui-même ?
Les gens ne vous verront pas du tout apparaître dans la recherche
Pour les raisons détaillées ci-dessus, de nombreuses personnes préfèrent ne pas être contactées et être contactées par des personnes n'ayant pas téléchargé de photo sur le site. Certains sites de rencontres offrent à leur utilisateur le choix de le préciser lors de la recherche de personnes. Cela signifie que votre profil n'apparaîtra même pas dans leurs recherches, même si vous correspondez parfaitement à leurs autres critères de recherche.
Continuez la lecture sur : https://www.gobookphoto.com/2021/07/shooting-adopteunmec-et-happn-maisons.html
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havaforever · 3 years
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DRUNK - Leh’aim! A la vie! Tchin!  Za vashe zdorovie !!
Enfin un film qui fête le retour au cinéma comme il se doit! Un vrai feel good movie, sensible, pas idiot, pas simpliste, et même osé!
J’ai toujours soutenu que les fumeurs et les buveurs d’alcool étaient les gens les plus sympas, (certainement parce que j’ai tant de mal à boire et que je suis incapable de fumer), voilà LE film qui me fallait pour soutenir ma thèse. Bon, évidemment que boire et/ou fumer cause aussi des dégâts, cela va sans dire; mais cet opus courageux et insolent donne enfin l’occasion de dépasser ces poncifs. 
Le scénario de Drunk s’intéresse plus particulièrement au personnage de Martin (Mads Mikkelsen, best acteur ever!), dont la dépression latente donne lieu à du cynisme, et à une série de déboires (dé-boires, oui, facile!), notamment lorsque ses propres élèves sont amenés à lui rappeler le contenu du programme scolaire, puis le convoquent pour lui demander de se mettre au travail. 
Plus généralement, toute la première partie du film est habitée par un sentiment diffus d’étrangeté, ça démarre plutôt lentement, mais très vite on est pris par ce récit initiatique particulier. Martin se laisse flotter dans une sorte de rêve éveillé, une routine marquée par un égarement des sens qui prépare déjà le terrain à l’irruption de l’alcool, puis de l’alcoolisme. Lorsque ses amis et collègues professeurs décident de vérifier une théorie selon laquelle l’être humain devrait compenser quotidiennement un important déficit d’alcool dans le sang, l’absurdité des règles qu’ils se fixent (ne boire qu’au travail, augmenter sa consommation jusqu’à atteindre son taux d’alcoolémie « idéal », etc.) ne fait que prolonger, en le redoublant, le non-sens de leur quotidien.
Pour les quatre hommes, ce choix de l’ivresse prend l’allure d’un simulacre d’expérience scientifique : il s’agit de se saouler pour «rassembler des données». Cette posture s’étend au film lui-même, qu’on pourrait qualifier de «film-expérience», et plus largement au cinéma de Vinterberg, qui nous a habitués à de petites fables en vase clos, avec des personnages-cobayes et une morale plutôt pessimiste. 
Ici, le récit avance au même rythme que son héros, à tâtons, ouvrant le champ à la drôlerie et à une légèreté bienvenue. Mais c’est aussi la limite du film, qui expérimente en même temps que ses personnages et, comme eux, semble bien en peine de tirer des conclusions. De ce point de vue, la référence à Kierkegaard, défenseur d’une primauté de l’expérience pratique sur une sagesse théorique, est très bien orienté. Vinterberg s’approprie les concepts du philosophe existentialiste sans pour autant en accepter toutes les implications (l’éloge de l’absurde, par exemple, n’est pas tenu jusqu’au bout par le film).
Le scénario ménage pourtant de façon courageuse et originale une place à l’hypothèse d’un alcoolisme heureux, adhérent pour un temps aux illusions de ses quatre protagonistes, qui se réclament sans cesse de buveurs illustres tels que Churchill ou Hemingway pour justifier leur propre addiction. C’est l’aspect humoristique dont cette fable sans morale n’est jamais vraiment dépourvu en filigrane. 
Drunk s’achève sur un numéro d’équilibriste assez représentatif de ses limites. Nos héros dégrisés croisent la route de leurs anciens élèves, tout juste diplômés et décidés à célébrer pleinement leur réussite. La chute est un peu facile, mais on sort de la salle revigorés, en dansant sur What a Life! 
NOTE 14/20 - Un formidable numéro d’un de mes acteurs préféré (Mad) qui culmine en conclusion et qui fait diversion quelques minutes, avant qu’un arrêt sur image ne fige le corps du personnage dans un saut vers la mer.  
Sa trajectoire se fige à égale distance de l’élévation et de la chute; en parfaite symbiose avec le statu quo derrière lequel se retranche la thèse de ce film méritant et très agréable! 
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lillenta · 4 years
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Rey et le Choixpeau
Un petit texte écrit pour @drew-winchester afin de ramener un peu d’espoir en ces temps sombres. Bonne lecture !
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Tout le monde dormait, ou presque, dans la Salle sur Demande. Lavande et Parvati parlaient à voix basse dans un coin, buvant à tour de rôle dans une tasse fumante.
Rey non plus ne dormait pas, espérant fuir ses cauchemars quelques heures encore. Elle se tenait devant une porte de placard, la main posée sur le bois sombre. Si elle l’ouvrait, si elle montait les marches, il y avait une chance pour que l’escalier mène à un endroit intéressant. Peut-être les cachots. Elle l’espérait, pour pouvoir délivrer les élèves qui y étaient retenus. Mais elle ne se décidait pas à ouvrir cette porte.
Rey détestait ce sentiment d’impuissance et de culpabilité. Ce n’était pas la première fois qu’elle hésitait avant d’entreprendre une action. Chaque fois, elle se sentait un peu plus misérable.
« Mais je suis une Gryffondor », se répéta-elle – et son propre manque de conviction lui mit les larmes aux yeux. « Je suis… »
-Rey ? chuchota la voix de Parvati derrière elle. Tout va bien ?
Elle se retourna aussitôt et força ses lèvres à s’étirer en un sourire rassurant.
-Je pensais juste aller voir si ça pouvait mener aux cachots.
-Oh… C’est une bonne idée. Tu veux que je réveille Neville ? Il pourrait…
Rey secoua automatiquement la tête en regardant les hamacs.
-Non, laissons-le se reposer.
Parvati n’insista pas.
Rey eut envie de traverser la pièce, d’aller caresser les cheveux de Neville, de lui demander en silence de lui transmettre un peu de son courage, mais il se réveillait au moindre bruit, ces temps-ci. Elle ne pouvait pas le protéger, mais peut-être pouvait-elle au moins protéger son sommeil.
La culpabilité lui pesa de nouveau comme une boule de plomb dans l’estomac. Elle évita de croiser le regard du lion sur la bannière des Gryffondor en se tournant vers le placard. Sa main était moite quand elle l’ouvrit ; et elle se glissa à l’intérieur.
Il était plus facile d’être seule, dans l’escalier, que sous le regard attentif et soucieux de Lavande et Parvati. Inutile que d’autres qu’elle-même soient spectateurs de ses atermoiements…
Elle grimpa lentement les marches et dégaina sa baguette magique. Il lui fallut un moment pour parvenir au sommet de l’escalier. Dans chaque ombre, elle croyait voir un regard accusateur, un mouvement suspect, un danger dissimulé.
« J’ai peur. »
Le reconnaître sembla lui coûter le peu de courage qui lui restait. Elle s’arrêta, essoufflée, devant le pan de pierre qui formait le dernier rempart entre elle et l’inconnu. Elle pouvait toujours faire demi-tour.
Elle poussa légèrement le mur. Il s’effaça sous ses doigts, et elle fit deux pas en avant. Elle mit quelques secondes à reconnaître le couloir où elle se trouvait.
Elle était au deuxième étage ; à sa gauche, le bureau du directeur, gardé par une gargouille de pierre. Derrière elle, le mur se reforma comme s’il n’y avait jamais eu d’ouverture.
Elle n’était donc pas arrivée aux cachots. Il avait été vain d’espérer que le passage y mène alors qu’il pouvait aboutir n’importe où dans le château, mais au moins avait-elle tenté de faire quelque chose, n’importe quoi – elle ne pouvait pas rester sans rien faire. Elle n’avait jamais pu.
Elle n’avait plus qu’à repartir pour la Salle sur Demande, constata-t-elle en réprimant un soupir. Elle tendit prudemment l’oreille avant de se mettre en marche. Les patrouilles étaient à présent fréquentes la nuit, et elle ne tenait pas à se faire attraper.
A sa grande horreur, elle perçut un faible bruit de pas, sur sa droite. Son sang se glaça quand elle comprit que les pas venaient dans sa direction.
Elle se rapprocha en silence de la gargouille de pierre. Soit elle aurait beaucoup de chance – ce qui était peu probable à en juger par sa chance ces temps-ci – soit elle n’aurait plus qu’à tenter un sortilège de désillusion.
-Au secours ? murmura-t-elle à la gargouille.
Pas de réaction. Bien sûr.
-Glace à la menthe ? Statue ? Sortilège ? Mimbulus Mimbletonia ?
Rien. Rey retint son souffle ; elle voyait à présent une lueur grandir sur les murs. Elle n’avait plus beaucoup de temps.
-Rogue ? Dumbledore ? Gargouille stupi…
Bouche bée, elle regarda le mur réagir enfin à l’une de ses tentatives et s’ouvrir derrière la statue. Sans réfléchir, elle se précipita et se réfugia dans l’escalier en colimaçon que la pierre lui dévoilait. Elle entendit l’ouverture se fermer derrière elle avec un bruit sourd.
Peut-être la personne qui patrouillait avait-elle eu le temps d’arriver et de voir le mur se refermer. Si elle connaissait le mot de passe, elle n’aurait alors aucun mal à venir la débusquer. Rey resta une longue minute à guetter le moindre bruit, les mains tremblantes, tandis que l’escalier tournoyait paisiblement sur lui-même. Il l’amena devant de grandes portes en chêne munies d’un heurtoir, mais elle leur tourna le dos, sa baguette prête. A chaque instant, elle s’attendait à voir quelqu’un grimper les marches quatre à quatre…
Mais rien ne vint, et elle n’entendait aucun bruit. Alors, au bout de ce qui lui parut être une éternité, elle consentit à se retourner et contempla les portes avec appréhension.
Il était peu probable que Rogue fut ici, raisonna-t-elle. Elle pouvait sûrement se réfugier à l’intérieur en attendant que la patrouille passe. Peut-être même y trouverait-elle quelque chose d’utile à l’Armée de Dumbledore ? On ne voyait quasiment plus le directeur au château. La colère qu’elle éprouvait à son égard la brûla à l’intérieur, mais elle ne chercha pas à la faire redescendre. C’était plus facile à gérer que la peur.
Alors, elle alluma sa baguette, se saisit du heurtoir, donna un coup sur la porte, et celle-ci s’ouvrit en silence.
La première chose qu’elle vit fut un bureau et un fauteuil. Vide. Rey se remit à respirer en entrant dans la pièce.
-Pouvons-nous savoir ce que vous faites ici, mademoiselle ?
Rey sursauta si fort qu’elle décolla brièvement du sol. Elle pointa sa baguette dans la direction d’où venait la voix, prête à lancer tous les sorts qui lui passaient par la tête, et se retrouva face à face avec un tableau.
-Allons, du calme ! s’écria une voix derrière elle.
La jeune fille tourna encore une fois sur elle-même, puis recula pour avoir une meilleure vue d’ensemble. Des dizaines de portraits décoraient les hauts murs du bureau, représentant tous des sorciers et des sorcières…
-Oh, balbutia-t-elle. Je ne voulais pas déranger, j’ai juste dû me réfugier quelque part quand… Rogue n’est pas là ?
-Le directeur est absent, siffla une voix. Il reviendra probablement sous peu. J’aime mieux vous dire, jeune fille, qu’il ne fera pas bon être dans les parages s’il découvre une élève présente dans son bureau sans autorisation.
-Je vais repartir, assura Rey au sorcier qui s’adressait à elle – mais une autre voix stridente lui coupa la parole.
-Et puis quoi encore, Phineas ? Vous allez la dénoncer, peut-être ? Pour qu’elle soit pendue par les chevilles ?
Pendant que les portraits se disputaient, Rey regarda tout autour d’elle. Malgré la cacophonie, l’endroit était étrangement paisible dans la lumière dorée projetée par sa baguette magique. Elle voyait presque la haute silhouette d’Albus Dumbledore faire les cent pas, prendre un livre dans l’un des meubles…
Levant les yeux, elle eut la sensation d’un coup de poing au ventre : Albus Dumbledore était là, dans un grand tableau, au-dessus du bureau. Il la contemplait par-dessus ses lunettes en demi-lune, un léger sourire aux lèvres.
-Si vous saviez ce qu’ils font à votre école, monsieur, murmura-t-elle.
Bien que son chuchotis ne couvrît pas les chamailleries des autres portraits, elle aurait juré que le vieux sorcier l’avait entendue. Son visage ridé se fit triste, son sourire se fana. Elle le contempla un instant, puis détourna les yeux pour que les larmes ne la gagnent pas.
A côté du portrait se tenait une étagère sur laquelle était posé un vieux chapeau rapiécé. Quand elle le reconnut, elle avança vers lui comme attirée par un aimant.
Aucune voix derrière elle ne réagit ; de ce qu’elle entendait, la joute verbale était en train de se terminer en sa faveur. Elle posa donc la main sur le Choixpeau magique. Mais au moment de le retirer de l’étagère, elle marqua encore un de ces temps d’hésitation qu’elle abhorrait.
Et s’il lui disait qu’il s’était trompé ? Et s’il confirmait tous ses doutes ?
Faisant taire ses craintes de son mieux, elle attrapa le Choixpeau à deux mains et l’enfonça sur sa tête. Cette fois-ci, il ne lui cacha pas les yeux.
Elle n’eut pas à patienter longtemps. C’était comme s’il l’avait attendue…
-Alors, aurait-on quelques doutes ? murmura une voix à son oreille.
-Et vous ? lança-t-elle dans le vide comme un défi.
-Je ne me trompe jamais.
-Peut-être que cette fois, vous avez fait le mauvais choix.
-Ah tiens ? Je vois d’où viennent tes incertitudes…Tu vas au-devant du danger parce que tu sens que tu le dois. Être terrifiée ou non ne change rien à l’affaire… Au contraire.
-Alors… Alors vous…
-Je maintiens ce que j’ai dit. Tu as parfaitement ta place chez Gryffondor.
Rey ferma les yeux, et deux larmes débordèrent pour de bon de sous ses paupières. Elle renifla, puis retira délicatement le chapeau pointu de sa tête et le reposa sur l'étagère.
-J’espère que tu verras bientôt des temps plus cléments, lui chuchota-t-elle en essuyant ses joues.
Aucune réponse ne lui parvint, mais elle se plut à imaginer, pendant quelques instants, la Grande Salle avec de nouveau une longue file de premières années au visage impatient et émerveillé, sous la lumière douce de milliers de chandelles flottantes.
Se raccrochant à cette image, elle se retourna. Les portraits s’étaient rendormis – ou du moins faisaient-ils semblant, car elle en vit un ou deux lui jeter des coups d’œil avant de clore les paupières pour ronfler de plus belle.
Eteignant sa baguette, elle se dirigea vers la porte. Elle se sentait un peu plus légère, et n’avait à présent qu’une hâte : retourner à la Salle sur Demande se blottir contre Neville. Peut-être, pour cette nuit, ne ferait-elle pas de cauchemars.
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noiraugure · 4 years
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Bon, et bien apparemment c'est un bon exercice, puis j'ai encore une bonne dizaine de jours devant moi avant d'entamer les démarches d'une psychanalyse en raison d'une tentative (désastreuse et maladroite) de suicide. C'était la deuxième dans ma vie, c'était sûrement la millième fois que j'y pensais, fortement, et encore aujourd'hui je me permets de douter un peu du scénario actuel dans lequel je suis en mesure d'écrire aujourd'hui.
Contexte, circonstances, causes, effets. Il faut que j'arrive à mettre tout ça à plat sans avoir besoin d'attendre un divan à cinquante euros de l'heure, ou bien l'incessante musique des urgence psy du CHU. Autant essayer. Au pire, je provoquerai l'exaspération ou la moquerie chez celles et ceux qui tomberont ici. Au point où j'en suis, je devrais pouvoir encaisser le fait de dégager une image risible, que ce soit chez des proches ou des inconnus.
Commençons. Avant les quatre premiers points, je suppose qu'une présentation s'impose. Il paraît que c'est une bonne manière que de mettre en lumière le sujet. Je vais tâcher de faire au mieux pour rendre cette partie la plus complète et explicite possible, quitte à faire lâcher prise quelques lecteurs en milieu de route.
Je m'appelle Rémy, je suis né le 20 octobre 1992, pas loin de la fête d'halloween que j'aimais beaucoup gamin, mais qui s'est perdue au fil des ans en France. Je suis venu au monde à Limoges et j'y habite encore. C'est une ville un peu triste, manquant de couleurs et d'animations, mais j'aurais du mal à lui échapper. Mes parents sont Valérie et Éric, qui ont aussi créé ma sœur, Laura. Ma mère est symboliquement la figure du Bon dans mon entourage : aimante, honnête, généreuse, simple, peut-être un peu naïve parfois, mais ça lui permet de garder une forme d'innocence très agréable à avoir autour de soi. Mon père lui parle peu, du moins c'est un peu en dents de scie au fil du temps, avec moi. C'est la figure plus "dure" du cercle familial sans pour autant tomber dans une sévérité muette et froide. Il est stressé, travaille fort depuis des décennies, s'occupe des comptes et se plaît à raconter son service militaire. Ma sœur quant à elle est un cas un peu à part. Elle n'a jamais beaucoup parlé, à toujours brillé dans les études comme les activités, a sûrement un lot de neurones fonctionnels plus hauts que la moyenne, mais semble être à part du monde social. Ça ne semble pas lui déplaire, et je fais confiance à son côté rationnel pour ne pas douter de ses choix de vie. Je pourrais évoquer le reste de ma famille, avec lequel j'étais surtout proche dans mes jeunes années, mais à vingt-huit ans aujourd'hui, les relations ont un peu fanées, sans trop s'abîmer. Quand je les revois de temps en temps (et les occasions se font de plus en plus rares), il y a des gênes qui s'installent, et des frontières ont eu le temps de prendre place. Mais bien qu'ils aient pu être parfois dans le jugement à mon égard, je crois en l'affection qu'ils me portent, aussi distante qu'elle soit, car j'ai moi-même contribué lentement à ces écarts. Je ne peux pas m'en plaindre.
Je n'ai pas énormément de souvenirs joyeux, mais sûrement par simple mauvaise mémoire. J'ai trouvé des photos dans le grenier familial d'un gamin qui sourit, entouré par une famille aimante, durant des vacances, anniversaires et autres événements familiaux. J'ai cependant très peu de photos avec des amis, le peu qu'il puisse y avoir sont des visages dont les noms ne me reviennent pas. J'ai le souvenir de mon plus vieil ami, mon voisin Alexandre et sa famille, que j'ai perdu de vue doucement et sans trop de douleur à force de vieillir. Il va sûrement bien, sa superbe famille aussi. Il y a des photos de groupe à l'école, et c'est peut-être là que ça va commencer à piquer. J'ai le très vif souvenir d'enfants aux parents gagnant bien mieux leurs vies que les miens m'invitant pour un anniversaire, simplement pour se moquer de moi le long d'un après-midi. Je me rappelle du rejet, de ces petites méchancetés au rire aigu, de ces mignons bourgeois qui sans le savoir jouaient déjà à la lutte des classes.
Il y a aussi des photos d'une fille, plus âgée que moi. Et bien que ma mémoire fasse défaut sur les années, j'ai le souvenir cuisant d'elle allongée dans un garage, forçant un enfant de sept ans à "faire comme les adultes" avec elle. Je n'ai bizarrement aucune haine envers elle, j'ai appris bien plus tard qu'elle avait été victime de violences sexuelles de la part de proches alors qu'elle-même était très jeune. Non, je hais ce cycle sans fin de prédation sur l'innocence juvénile, ces aspects sordides de la sexualité qui provoquent des traumas le temps d'une existence entière, je hais le fait que ce soit si commun, si répandu, si proche. J'ai la certitude de subir encore aujourd'hui des glitches causés par ce garage froid, et que ma perception du Monde et de l'autre a pu changer à tout jamais suite à ça. Célébrez l'effort, j'avais caché cet épisode au coin de ma tête pendant si longtemps, que cela m'étonne même de le relire après l'avoir tapé. Mais voilà, un petit bonhomme, une sale mésaventure baignée de déni pendant des dizaines d'années, sans pour autant me sentir détruit ou souillé. Pas trop. Passons. Puissiez-vous juste comprendre que pour d'autres ayant connu un épisode de la sorte, il puisse y avoir de la haine en eux.
Bon, on a parlé de l'enfance, c'était pas vraiment fou mais il y avait quand même du soleil, je tiens à le dire. Ce serait insultant pour mes parents de sombrer dans le misérabilisme en évoquant cette époque. Ils ont toujours fait de leur mieux, et je leur ai cependant mis beaucoup de bâtons dans les roues en grandissant. J'ai pris de l'âge mais je n'ai pas beaucoup grandit, physiquement. J'avais déjà compris que ma tête de moins pouvait déjà être sujet à la moquerie ou au harcèlement de cours d'école, mais ça a posé un autre problème quand le collège, puis le lycée m'ont ouvert leurs portes. J'étais un peu timide et pas forcément très plaisant à voir, je suppose. Tout ça réunit a pu me montrer que j'étais voué à être l'exact opposé du garçon beau et populaire, sans rentrer dans un cliché de série américaine pour adolescents. Puisque, persuadé aujourd'hui que nous sommes souvent attirés par ce qui n'est en rien atteignable, j'ai bien entendu souhaité plaire, faire rire, porter l'attention sur moi. Celle des amis, puis des filles, avec peu de succès pour ces dernières jusqu'à un certain âge. J'ai sacrifié pas mal de bons résultats scolaires pour simplement être un clown de classe, les rires des camarades l'emportant sur les notes, j'ai pu causer pas mal de honte à mes parents au collège, mettant en lumière une part insolente et égoïste de ma personne. Je faisais l'intéressant, je le fais encore un peu aujourd'hui, avec une certaine mesure.
Bon, le lycée, on commence à rentrer dans le lourd. On entame avec un changement radical d'entourage, de goûts, et d'opportunités. J'avais toujours ce désir de plaire, de me sentir populaire et accepté, ce qui tombait parfaitement avec mes registres culturels de l'époque. J'étais une personne aux goûts alternatifs, dans un un groupe de personnes aux goûts alternatifs, avec un début de penchant pour les choses interdites et pas très saines. C'était pas forcément la partie la plus propre de ma vie, mais actuellement j'ai connu bien pire, et il y avait quand même des aventures amusantes, de belles fêtes, et malgré ma mémoire de très bons souvenirs. J'estime cependant que cet épisode a sûrement contribué à avilir mon personnage déjà un peu torturé, laissant sortir des défauts qui m'étaient encore inconnus jusqu'à ces âges, tout en renforçant ce désir de plaire, plaire et encore plaire, se sentir aimé et désirable. Ça pousse forcément à une certaine forme de narcissisme qu'on peut sûrement pardonner, je ne sais pas, je vois beaucoup d'autres sapiens dans ce même cas. Je n'aime vraiment pas cette part de moi, et ça doit aujourd'hui laisser place à une forme de dualité intérieure, entre la vanité et le dégoût. Pas fou pas fou.
Les drogues n'ont pas aidé non plus. J'étais fêtard, buvais beaucoup, jusqu'à en mourir un peu un beau jour. Le cœur bat toujours mais une partie de mon corps est nécrosée à cause de l'alcool. Je le regrette un peu, j'aurais aimé continuer la fête éternellement. Boire et se foutre la gueule en l'air avec ce qui peut passer sous le nez, c'est facile, amusant, et ça fait fuir la timidité à grands galops. Puis qu'est-ce qu'on a ri avec Matthieu, un de mes meilleurs amis, voisin de table mon premier jour de lycée. Je pense à lui souvent et aux (très) grosses bêtises qu'on a pu faire ensemble, avec les autres copains. C'est lui qui m'a appris à fumer, rouler des joins, se battre dans des bars, et sécher mes larmes quand une fille me brisait un peu le cœur. C'était lui qui, quand Élise m'avait ravagé, au point de tenter une première fois la mort après des semaines de mutilations, m'a invité à reprendre le court de la fête. Par la suite, l'aventure nous a mené à d'autres rencontres, pour certaines légendaires et formatrices, aucun regret, j'ai connu des personnes magnifiques comme Gilles, Nat, Seb, et tant d'autres à cette époque. Ils ont un peu fané aussi, mais ils ont toujours une petite place en moi qui me réchauffe, même si j'aurais ce constant malaise à les retrouver. Si vous me lisez, ne changez jamais, vous êtes des étoiles dans la nuit, et l'obscurité fuit à votre contact.
Matthieu a mis fin à ses jours il y a quelques années, à un moment où dans ma routine, nos relations commençaient aussi gentiment à faner. J'y pense tous les jours, au moins une fois, et les larmes montent aux yeux, les regrets aussi. Ils sont immenses. Je le savais bouffé par la vie et par le cœur, un esprit souffrant d'un manque grave de sérotonine, mais j'ai fais l'autruche, de mon côté, le pensant en paix avec sa petite amie et son chez-lui. J'aurais dû plus m'impliquer, comme dans toutes mes relations. Vous allez voir, ça soulève un point important qui va venir par la suite.
C'était lui qui m'a présenté à Mel, son ex-petite amie avec qui il avait encore des relations amicales. Je me rappelle encore un peu de cette soirée, elle était là, avec son sourire gigantesque, ses jolis yeux encadrés par une paire de lunettes, et ses cheveux raides et bruns. Dès le premier instant j'ai rencontré quelqu'un avec une chaleur débordante, c'était déroutant. Je savais simplement une seule chose, je mourrais d'envie de l'embrasser, et cette envie elle, n'a jamais fini de saisir mon palpitant jusqu'à aujourd'hui. J'ai cependant perdu la manière de lui exprimer en route sur nos (presque) dix ans de relations, et j'ai fais naître chez elle le doute, le sentiment de rejet, puis la perte de son amour pour moi depuis quelques semaines.
On arrive proche du pic là. Je me sens tellement con d'avoir été capable de prendre pour acquis quelque-chose de si fort et si bon pendant aussi longtemps. Sa sincérité méritait pourtant toute mon attention. J'avais tout ce que je pouvais enfin souhaiter, tout ce que je pouvais chercher chez quelqu'un d'autre, et je l'ai laissé faner elle aussi, alors même que nous partagions le même lit, les mêmes appartements, le même quotidien qui, pour ma défense, a été des plus difficiles peu après m'être lié à elle :
J'ignore comment les choses auraient pu se passer si j'avais refusé cette offre d'emploi qui m'a fait vivre un réel enfer pendant presque neuf ans. Ma personnalité a mué au contact de la dureté du travail, et j'ai par instinct de survie, du faire durcir une carapace autour du petit batard sensible que j'étais. Je pourrais écrire des milliers de lignes qui pourraient décrire ce cauchemar quotidien, qui par la suite bizarrement est devenu ma profession, voire ma passion quand j'arrive à ne plus la lier à l'endroit où j'ai pu la connaître; mais il suffit simplement d'observer dans quel état sont mes anciens collègues, qui eux ont enduré moins de la moitié d'années que j'ai du saigner. Tous ont un suivi psy, certains sont flingués, peut-être pour un moment, peut-être à vie... Et j'ai été là, à rester, pour leur faciliter le départ, tenter vainement de faire évoluer les choses de l'intérieur. J'ai laissé mon départ prendre du retard pour que d'autres puissent partir plus vite, sans même me rendre compte que j'allais y perdre un morceau de mon âme.
Bon sang, ça ne valait pas le coup. Voir aujourd'hui d'un regard plus lointain ce que j'ai pu devenir me donne la nausée. Une personne si froide, si peu réceptive, avec des traits se rapprochant de ce patron détestable. Toute cette aliénation qui m'a rendu muet, sourd, et colérique. Cet amalgame détestable d'égoïsme et d'amnésie que je n'ai jamais pu mettre à la poubelle a fini par tuer chez Mel un sentiment si précieux. Elle qui simplement souhaitait se sentir aimée, désirée, et protégée d'un quotidien morne et silencieux. Avec nos squelettes dans le placard respectifs, on a laissé entrer des vampires au seuil de notre porte, nous noyant dans les névroses des autres pour ne jamais traiter les nôtres, les miennes surtout. À part Londres, quel projet avions-nous pu aboutir ? Méritions-nous de passer des journées entières amorphes, épuisés et abrutis face à des écrans, plutôt que la vie ? Pour refuser mes caresses dans les cheveux, les ballades, et les simples compliments ? J'ignore comment j'ai pu à ce point trahir mon propre cœur, alors que lui-même hurlait tous les sacrifices possibles à endurer pour l'amour de cette personne. En bref, on s'est laissé pourrir, et on méritait de vivre les choses autrement. Je n'hésiterais pas une seconde si l'on me proposait un retour en arrière, j'y sauterais avec joie, sans carapace, sans ces huit années de merde, sans laisser les vampires psychiques nous dévorer. Oh non, je crois que simplement, j'y retournerais et lui proposerais de simplement penser au jour qui vient, et je savourerais chaque instant à sa juste valeur en sa présence, je lui dirais d'oublier un peu la dystopie que nous traversons et qu'il y a du bon, au moins un peu quand nos mains sont jointes. Je commencerais par la regarder dans les yeux, je regrette amèrement de ne pas l'avoir fais avant qu'elle ne m'aime plus.
Alors nous y sommes, on revient donc au début de ce long message, je m'aperçois que ma présentation à complément débordé, dans tous les sens, qu'aucune question n'a eu de réponse, mais nous avons désormais un semblant de contexte, des circonstances vaguement traitées, quelques causes, des effets bien entendu qui ne sont pas encore évoqués à l'écrit, mais je dois avouer que ce n'est pas encore ça. Je me rends compte après relecture l'impact que les autres peuvent avoir sur mon existence, moi qui me targuait d'être un ermite sauvage toutes ces années, qui se refusait à saisir ce qui est bon quand l'autre tend la main. Je me rends compte aussi que j'ai perdu l'habitude d'écrire, et que cette catharsis m'aurait sûrement permis d'être une meilleure personne aujourd'hui, si je n'avais pas eu la bêtise de faire acte de pudeur avec celles et ceux qui me trouvaient beau, bon, talentueux sur certains points. J'ai même eu la bêtise de ne pas les écouter, alors que c'était tout ce que j'avais pu espérer recevoir de ma vie. C'était un peu le même sentiment de honte qu'on peut avoir à l'idée de chanter face à des gens. Ça a toujours été ça, toute ma vie.
À toi, puisses-tu un jour voir à quel point je suis reconnaissant de t'avoir rencontré, de m'avoir montré que j'étais capable d'éprouver tous ces sentiments. Qu'il ai fallu en arriver là est tragique, mais je suis fier de sentir à nouveau mon cœur qui rompt le rythme au fil de certains souvenirs. Peut-être que je t'ai perdu pour de bon (il y a même de grandes chances), et cette idée me hante, mais c'était nécessaire. Je commence à comprendre ce qui est bon et beau. Puissions-nous évoquer nos meilleurs moments, nos pétards partagés lors de nos éternels débats sur le Monde, nos convergences, notre tendresse, et le sentiment rougissant de sembler être un bon amant. Je ne peux me permettre de laisser tout ça à mes amnésie. J'ai déjà trop oublié. Je préfère porter la vulnérabilité que peut sembler être l'espoir de te retrouver, ne serait-ce qu'un soir ou un matin. Ou deux, grand maximum trois, mais pas plus ! Que la romance puisse mourir et renaître à chaque fois, sans jamais faner.
Puisqu'il faut conclure, je vais tout de même tenter de sauver un peu ma présentation, car tel était l'exercice de démarrage. Je m'appelle Rémy, j'ai vingt-huit ans depuis deux mois, et je me suis depuis trop longtemps persuadé de n'être autre chose qu'un amalgame de doutes et de complexes. Puisque ce monde est souvent violent, glacial et cannibale, je me suis toujours empêché de chanter face aux autres, tout autant que de les regarder droit dans les yeux trop longtemps, et je n'ai surtout jamais expérimenté les deux en simultané. Je me connais assez pour savoir qu'au fil des secondes le cœur s'emballerait, et les orbites feraient monter les eaux. Aussi beau le moment soit-il, je m'interdit de baisser la garde, laissant gagner l'angoisse par avance. Aussi tremblante et hasardeuse puisse être ma voix dans cet exercice, une honte indescriptible prend le dessus, me murmurant qu'il vaut mieux le silence et le regard fuyant. Et je suppose aujourd'hui, dans ma situation, qu'une personne digne de bon sens et apte à conseiller les innombrables âmes en perdition que porte notre époque me dirait que j'ai eu tort. Je suppose que je devrais lui énumérer ce que j'ai pu tirer de bon dans ce bazar : une certaine sensibilité, un coup de crayon qui ne demande qu'à évoluer, des proches qui réalisent des rêves auxquels je suis invité à m'accrocher. Je suppose aussi qu'on me ferait réaliser qu'une bonne partie de mon être se compose de la gentillesse des autres, ces sourires désintéressés et ces compliments que je détournais en rougissant. Aussi affamé de reconnaissance et de confiance puis-je être, je me refusais à savourer cette nourriture de l'âme que l'ami et l'amour me donnaient, et j'aimerais donc finir ce long monologue en faisant honneur à celles et ceux encore à table avec moi, prêts à partager le pain et la vie à mes côtés. Vos noms n'apparaissent pas tous ici, mes copains et copines, mais j'espère que vous y trouverez naturellement votre place entre ces longues lignes de texte.
À mes amis d'aujourd'hui, à ceux d'hier, et ceux de demain, puissiez-vous briller si fort que plus jamais la nuit ne soit si noire. Puissiez-vous chanter l'amour qui déborde de vos corps chavirant dans cette tempête que peut être parfois l'existence, car je ferai de mon mieux pour suivre les chœurs désormais, et me joindre à vous.
Rémy
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belmouhoub · 4 years
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CHEZ L'ESPÈCE HUMAINE, M. MACRON,L’OPPRESSION EST L’ARME DES PRÉDATEURS.
Par : Nourredine BELMOUHOUB *
La France telle que je la conçois, n'est pas celle dépeinte dans cette réflexion, et le peuple français n'a rien à voir dans l'histoire de la colonisation, sinon j'aurais été plus cru. C’est d’ailleurs par respect aux françaises et aux français qui ont conservé le sens de l’honneur, que je me suis tenu à une analyse concise et sans agressivité de ce que les gouvernants français ont fait dans le passé dans mon pays, et qui continue à se perpétrer aujourd'hui, je pense à la Libye, à l'Irak, au Mali, à la Syrie, à la République Centre Africaine, à Madagascar, au Cameroun et en bien autres pays, et à ces centaines de milliers de morts, vos gouvernants continuent de s'emparer des richesses de l'Afrique, du Maghreb et des pays du Moyen Orient "désobéissants". Cette stratégie est une des conséquences du système capitaliste arrivé à son point ultime, l'impérialisme.
Tant que l'impérialisme sera debout il sera difficile et sanglant de sortir de cette emprise. Voilà la précision que je souhaitais apporter, car la clé des grands changements attendus par les peuples du monde, réside en la destruction de ce système et l'avènement d'un autre qui sera basé sur la coopération et le respect mutuel, ce n'est pas une utopie, certains pays le font déjà en Amérique Latine, et d’autres en d'Afrique.
Je n’ai jamais auparavant jugé bon de répondre aux multiples inepties pondues par des individus connus sous les noms de sarkozette, Hollandouille, Valls et autre andouillettes de la politique, mais cette fois Monsieur Emmanuel Macron, Président de la république française des droits de l’homme et des libertés fondamentales , prouve à l’évidence son ignorance béante de son devoir de Premier magistrat du pays qu’il est sensé gouverner. J’ai donc décidé de lui rappeler  des vérités, qu'il feint ignorer.
De l'histoire de la colonisation Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de Français qui aient une notion de l'histoire véritablement exacte de la France - pas celle qui est enseignée de manière trompeuse-. Pour ceux qui savent, il n'est pas forcément facile de vivre avec cette image de la France. A l'école on enseigne que ce pays incarne la démocratie, les Droits de l'Homme, les libertés fondamentales et tout ce qu'il y a de valeureux sur la planète. Je crois qu'il faudra beaucoup de temps pour rétablir la vérité, d’autant que les historiens ne semblent pas en faire primordialement, par éthique, déontologie et par devoir, un sujet de préoccupation essentiel, alors que faire si ce n’est écrire. Cela peut certainement valoir en retour des insultes et de la haine, que ce soit de la part des ignorants, des imbéciles ou des méchants, mais faut-il aux cancres, accorder une importance imméritée, la marche d’un homme habitué aux causes nobles, ne peut être freinée par des sons creux de cloches rouillées. Il faut écrire. Il faut que la vérité réapparaisse. L’ignorance est une ennemie terrible, cette histoire doit être connue. Il ne faut pas qu'elle recommence, ou plutôt, il faut que cela cesse.
C'est en effet très bien - plus encore, je considère absolument nécessaire de le rappeler, ne serait-ce que parce que les livres français d'histoire ont une nette tendance "in-justement" à ne pas l'aborder frontalement, quand encore ils l'abordent - de rappeler tous ces faits. Faits atroces qu'on ne peut passer sous silence ou enterrer, au risque effectivement d'alimenter l'humiliation et au-delà toutes les légitimes rancœurs, dues à ces ignobles violences, et ainsi d'empêcher la plaie de se cicatriser. J’ai le sentiment qu'il le faut le rappeler afin d'essayer aujourd'hui de construire un présent plus décent, nous avons certainement, certes les yeux ouverts, en pleine conscience, c'est-à-dire déjà à l'inverse en effet de cet abominable et insupportable négationnisme et de son idéologie nauséabonde, à aller de l'avant.
On ne doit pas oublier tout ce qui s'est passé, on doit l’avoir en mémoire, afin en quelque sorte d'honorer la mémoire de ces innombrables victimes de Tocqueville, Le Pen, Aussaresses, Papon, et de nombreux autres génocidaires, mais aussi pour éviter que cela ne se renouvelle, tout en essayant de construire un présent commun, avec ces différences qui ont données lieu à cette infamie innommable. On en viendrait à faire preuve d'une ouverture et d'une coexistence enfin respectueuses, prouvant que nous pouvons - ce qui est la moindre des choses - vivre ensemble au-delà ou plus exactement au travers ou grâce à nos différences. Ce que je souhaite démontrer ici, c’est ce que fut la véritable histoire de la France, celle qui ne fut jamais enseignée dans les manuels d'histoire de la France des droits de l’homme. La vraie histoire à l’opposé de celle dont on a trompeusement gavé les enfants et les petits enfants des français, celle de la thèse révisionniste de la famille Le Pen, ou encore celle soutenue par les partisans de la France civilisatrice. Je ne cesserais de dire honte aux profils bas des historiens, et honte aux journalistes qui ont le pouvoir pour que la véritable histoire soit dite, et qui font l'impasse. Appartient-il au citoyen algérien de quartier populaire, exclus de l’école du 2éme collège, instituée par la France des droits de l’homme et des libertés fondamentales, de rappeler l'histoire Algero-française ? L’histoire n’oublie pas, ne pardonne pas, et le monde finira par connaitre la vérité qu'on tente par tous les moyens de cacher.
Si l'on veut avancer, il serait judicieux de se dire des vérités. De rendre à l’histoire ce qui est à l’histoire. Pourquoi serait-il plus normal ou logique de recommander aux uns d'oublier, de passer à autre chose, et d’enseigner aux autres une histoire tronquée, juste pour continuer à entretenir le mythe de grandeur des autres. Pourquoi un effort de vérité n'est-il pas engagé du côté de cette France grande donneuse de leçons devant l’Éternel ? Qu'elle souffre un tantinet d'admettre ses faux pas, ses actes manqués, ses torts, ces cruels et nombreux génocides, ces crimes contre l'humanité ! Nul n'est parfait, sauf vous Monsieur Macron peut-être. Pourquoi ça semble toujours autant vous choquer, vous et vous semblables, d'entendre énumérer les exactions commises par la France ? Pourquoi cela devrait-il être vécu comme un crime de lèse-Majesté envers la France, alors qu'on trouve normal de diaboliser systématiquement les autres ? Un pétard explose ailleurs, et la mayonnaise médiatique prend et commente allègrement les "horribles" crimes commis par les autres, et quand bien même la vérité est ailleurs, on voudrait que cela résonne comme une vérité d’Évangile. Par contre, tout récit qui entacherait la virginale renommée de la France serait décrié, nié voire même, accusé de victimisation. Quelle mentalité !
 Au fond les français d’aujourd’hui ne sont pas à blâmer, l'éducation qu’ils ont reçue fait la part belle à la "grandeur" de la France, qui prend grand soin d'occulter toutes les horreurs, qu’elle a infligé à bon nombre de peuples à leur tête mon pays, pour son prestige. Récemment encore il a même été question de parler dans les manuels d'histoire de bienfaits de la colonisation, alors oui, les têtes blondes en grandissant vont de fait, ignorer des choses qui pourtant font partie de l'histoire de leur pays, et iront avec la même effronterie jeter à la face de leurs camarades "bronzés" leur fierté d'être les héritiers d'une grande nation irréprochable. Mettez-vous donc à la place de ces anciens peuples colonisés qui connaissent leur histoire douloureuse et qui voient aujourd'hui les descendants de leurs anciens oppresseurs, qui prospèrent partiellement ou totalement grâce aux vols commis par leurs aïeux, leur exposer tout leur mépris, leur nier leur souffrance, leur refuser le droit qu'ils ont de faire savoir leur passé douloureux. Que feriez-vous ? Comment réagiriez-vous, vous dont les ancêtres il y a un siècle ont fait porter aux allemands un joug très pesant pour une guerre sanglante, aux origines pourtant très partagées ?
Je pourrai bien souhaiter qu’on se venge, mais non, la vengeance n’est pas la justice, en plus qu’en se vengeant nous deviendrons comme ce que je dénonce ici, c’est-à-dire des méchants. Étrangère à ma culture, non la vengeance n’est pas la justice, bien que la France continue d'appliquer la même politique d'hier en ce 21éme siècle. Elle est dans tel ou tel pays d’Afrique soit pour maintenir un dictateur au pouvoir, soit pour imposer un autre en soutenant une rébellion. Les français qui -à quelques exceptions-, sont totalement humaniste, mais qui ne connaissent pas la véridique histoire de la France coloniale, pourront prendre pour une attaque personnelle envers eux ou leurs parents, qui peut-être subissaient ces choix, à ceux-là je dis : tous les français ne sont pas à la tête de l’état français.
Pour ce faire, il faudra que la France redevienne d’abord française, qu’elle retrouve ses marques et qu’elle ne soit plus un outil aux mains de la franc-maçonnerie, comme cela est justement le cas aujourd’hui, comme il faudra que l’Algérie ne soit plus un objet entre les mains de médias caporalisés, et des magistrats aux ordres.
*  Défenseur des Droits de l’homme.
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beatlesonline-blog · 2 years
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macadamiasoo · 5 years
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BRAD PITT : 20 ANS DE PASSION
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Poster une photo pour son anniversaire est devenu un rituel. Pour ses 56 ans, j’ai finalement décidé d’écrire quelque chose et j’ai tenté de vous expliquer pourquoi Brad Pitt était si important pour moi.
La passion "Brad Pitt" est arrivée très tôt dans ma vie. J’avais 8 ans. 1999. Il y a 20 ans.
C'est fou parce que je m'en souviens comme si c'était il y a 15 secondes. Je revois tout.
J'ai des bribes de souvenirs qui me reviennent en mémoire. Je me revois dans mon salon, allogène allumé. J'ai l’impression qu’il était 23h mais vu que je devais avoir 8 ans, il ne devait même pas être 21h30. Je regardais Sept Ans au Tibet. (J’ai lu ce post à ma sœur et elle m’a confirmé qu’il était bien 22h30/23h00).
Je le revois. Blond comme les champs de blé. Sa grosse écharpe blanche, son pull noir et son visage juvénile. Touchant. Vrai.
C'est à ce moment et avec ce film que la passion Brad Pitt m'a frappée en plein cœur, en pleine âme. Comme une encre indélébile qui ne s'effacera jamais, comme une autre partie de moi, comme une évidence qui ne s'éloignera jamais... Comme une passion qui ne me quittera jamais et ne m'a jamais quittée depuis. Jamais.
C'est assez drôle parce que Brad Pitt a été révélé l'année de ma naissance. 1991. Il avait 28 ans. L'âge que j'ai actuellement. Comme si on avait toujours été liés. Depuis le début. Je vais trop loin, je sais.
Brad Pitt est beaucoup plus qu'un simple beau gosse. Beaucoup plus. Tellement plus. Brad Pitt est l'un des meilleurs acteurs de sa génération.
Beaucoup d'acteurs rêveraient d'avoir le quart de sa filmographie. Ne ce serait que deux ou trois films de sa filmographie.
Je ne mentirais pas si je vous disais que j'ai vu tous ses films. Vraiment tous.
Cette passion, admiration, cet amour a fait naître un rituel que je partage avec mon père. Un rituel que j'adore, un rituel que j'aime répéter, un rituel qui est devenu comme une évidence, un rituel que je chéris autant que je chéris Brad Pitt. On en a tellement vus. Ensemble.
Cette habitude consiste à aller voir tous les films de Brad Pitt ensemble. Alors bien sûr, c'est devenu difficile puisque j'habite désormais dans un autre pays. Pourtant, seulement trois flms ont échappé à notre rituel. Uniquement trois. Fury qui m'a laissée complètement indifférente. The Tree of life que j'ai complètement détesté. Un film d'un pédantisme sans nom. Et enfin, le dernier en date Ad Astra, que j'ai adoré. Un très bon film, si vous voulez mon avis.
Cette habitude est l'une de mes préférées sur Terre.
Encore plus incroyable lorsque l'on pense au fait que mon père n’aime pas Brad Pitt (ou plutôt, n’aimait pas). Mais vraiment pas. Je crois d’ailleurs que c’est un peu à cause de moi... Mais voilà, il vient avec moi. Uniquement pour moi. Juste pour moi. Mais aussi parce que, en tout cas je l'espère, lui aussi aime beaucoup notre petit rituel.
Il y a deux façons de réagir à un lavage de cerveau : en rejetant complètement l'objet de l’endoctrinement ou en l’assimilant. Lui l'a complètement rejeté.
Vous faire la liste des films que nous avons vu serait fastidieux. Je vous parlerai uniquement des séances qui me reviennent à l'esprit, qui me font sourire, qui me font du bien, qui m’ont marquées.
Je me souviendrai à vie du jour où on est partis voir The Curious Case of Benjamin Button. Ce film m'émeut tout particulièrement. Sans raison particulière. Sans raison particulière, il me fout la chair de poule. Sans raison particulière, il me parle plus que les autres. The Curious Case of Benjamin Button est un film qui parle du temps qui passe, du temps qui était et qui ne reviendra plus. Un film qui parle des choix qui déterminent notre passé, notre présent et notre futur.
Un film tellement beau, simple. Le jeu de Brad Pitt est tellement vrai, tellement simple. Sa prestation aurait mérité un Oscar et pas seulement une nomination. Je ne sais pas comment vous expliquer à quel point Brad me rend fière dans ce rôle.
La vérité c’est que de nombreuses prestations de Brad Pitt auraient mérité un Oscar. Mais j'ai compris très vite que les Oscars ne voulaient plus rien dire.
Ce film est le tout premier qui m’a fait pleurer. Le tout premier. A 18 ans. Ça n'était jamais arrivé avant. Jamais. Pourtant, j'en ai vu des films. Je me souviens qu’un sentiment de fierté était né dans ma poitrine. Ce sentiment, je l’ai à chaque fois que je revois ce magnifique film. Un film tellement beau, authentique, puissant et simple. Un jeu tellement vrai, authentique, puissant, simple et parfaitement simple.
Alors, vous allez sûrement me dire que c'est ridicule. Que c'est ridicule de ressentir de la fierté envers quelqu'un que l'on ne connaît pas. Mais c'est comme ça, je n'y peux rien. J'ai tellement l'impression d'être rattachée à cet acteur, d'être rattachée à cet homme.
Je l'ai tellement sacralisé que parfois, j'ai l'impression que pour moi, il n'est même plus un Homme. Il a dépassé ce concept. En soi, je sais qu'il n'est qu'un Homme mais je le place au dessus des autres acteurs. Il a atteint une autre dimension. Pour moi, il est hors d'atteinte.
Cette fierté naît en moi à chaque fois que je ressens la tristesse, l'amour, la pitié, la joie, la condescendance, la puissance, la solitude qu'il transmet à travers ses personnages.
Notre petit rituel nous a aussi amené à voir des navets tels que Mr and Mrs Smith, la série des Ocean. A chaque fois que je pense à ce film, j’ai cette image qui me revient en mémoire. La première scène de Ocean 12. Rusty rentrant chez lui à Rome vêtu d’une veste en cuir. Il pose sa mallette sur la table. Il prend un verre de vin. Il regarde le livre posé sur cette même table. Il se dirige vers la chambre. Il embrasse sa femme et va dans sa salle de bain. Je ne sais même pas pourquoi je me souviens de cette scène. Ce film n'est pas terrible, c'est vrai, il est même nul. Un Brad Pitt canon qui mange dans la plupart des scènes.
Parce que oui, on ne va pas se mentir, canon, il l’est. Et pas qu’un peu. Brad Pitt, c’est un peu le top niveau sur l’échelle de la « beauté ». Brad Pitt, c’est un peu la référence. Combien de fois avez-vous entendu quelqu’un dire : ”Il se prend pour Brad Pitt, celui-là !” ?
La séance dont je me souviendrai peut-être à vie est celle de World War Z. Pas parce que j’ai adoré le film. Non pas du tout. Simplement parce que je suis allée au cinéma avec mon père et mes frères sans savoir ce que j’allais voir.
Surprise totale !
Je suis sortie de la voiture. L’affiche du film m’a sauté au visage. J’étais heureuse. Le pire c’est que je me souviens encore de l’énorme affiche que j’ai vue en sortant. Je me revois fermer la portière de la voiture et regarder cette affiche. Je m’en souviens comme si c’était hier. J’étais contente. Parfois, il en faut peu.
Mon père qui n’aime pas Brad Pitt le supporte pour moi. Uniquement pour moi. Je pense qu’on appelle ça l’amour paternel et être saoulé.
Au final, comme une sacralisation, comme une idéalisation. Je n’irais pas jusqu’à dire que Brad Pitt est parfait, tout simplement parce que je ne le connais pas personnellement. Mais ce que je peux vous dire, c’est qu’il est à part, important comme si réellement, je le connaissais alors que je sais très bien que je ne le connais pas. Vous voyez ? Si vous avez compris cette phrase, chapeau parce qu’en la relisant, je n’ai rien compris. 
Il est tellement sacré que j’ai l’impression que mon post n’est pas à la hauteur de ce que je ressens. Tout ce que je cherche à montrer c’est l’importance qu’a cet acteur pour moi. Une importance profonde mais superficielle parce que je sais très bien que je ne le connais pas et que je ne le connaîtrai jamais...
Comment vous parler de Brad Pitt sans mentionner le génialissime Seven, sans parler de l’Armée des 12 singes ? Il est Jeffrey Goines, le fils d'un Prix Nobel, interné dans un hôpital psychiatrique et comme la majorité des patients, il refuse de croire qu'il est fou. Une prestation qui lui a valu un Golden Globe.
Partager l’affiche avec Morgan Freeman. Partager l’affiche avec Bruce Willis. Ces deux films ont eu un impact significatif sur moi.
Il y a aussi Babel, Babel, Babel... Son rôle le plus sombre, le plus humain. Une mise à nu. Je me souviens que de l’éblouissement que j’ai ressenti lorsque j’ai vu ce film pour la première fois. Il est tellement vrai, tellement transparent, tellement naturel et tellement acteur que l’on ressent toutes les émotions.
La vérité c’est que Brad Pitt est un acteur incroyable.
Et tous ceux qui osent dire le contraire n’ont jamais dû regarder l’un de ses films ou alors les mauvais ou alors ils ne s’y connaissent vraiment pas en cinéma.
J’en ai juste marre d’entendre ces mêmes personnes me dire que je le trouve excellent uniquement parce que je suis fan depuis toujours et uniquement parce que je le trouve beau. Ce serait tellement mal me connaître. J’ai juste envie de leur dire : “Hello?? Vous êtes au courant que je n’ai pas 12 ans??” Comme si mon objectivité n’existait pas parce que je l’admire. Comme si l’aimer m’ôtait le droit de donner mon avis. Comme si j’étais une gosse de 12 ans. Je pense être suffisamment intelligente, suffisamment critique pour pouvoir émettre un jugement constructif. Et puis, je n’aime pas tous les films dans lesquels il a joués. Je n’ai pas à me justifier, on est d’accord mais j’en ai juste assez d’entendre ça. Inutile de spécifier que NON, je ne suis pas amoureuse de lui. Je ne le connais même pas.
Je ne vais pas vous retracer sa filmographie pendant des heures. Wikipedia le ferait mieux que moi (enfin... non, en fait !). Juste vous dire que mon admiration ne cesse de croître avec le temps.
Brad Pitt n’est pas qu’un sex symbol, Brad Pitt est beaucoup que ça. Il a été suffisamment intelligent pour savoir se détacher de cette image en acceptant des rôles où son beau visage est mis à rude épreuve.
Dans son dernière film, par exemple, Ad Astra (excellent soit disant en pensant), il y a énormément de gros plans sur son visage. Ses rides en premier plan. Décomplexé par ses 55 ans. Son jeu, ses émotions passent par son regard, par son silence, par sa voix. Dans Burn After Reading, il est même ridicule.
Et puis même, vous pensez sincèrement qu’on gagne un Golden Globe parce qu’on est juste canon ? Permettez-moi d’en douter. Le Beauty privilege existe Maia quand même.
Brad est un homme qui a plusieurs casquettes. Avec sa société de production, Plan B, il a produit des films comme Moonlight, Les infiltrés, Charlie et la chocolaterie. Trois des films qu’il a même produits ont gagné l’Oscar du meilleur film 
Pendant longtemps, il a été boudé par les Academy Awards. Il en a enfin gagné un en tant que producteur pour Twelve years of slave.
J’étais super fière et limite je n’y croyais pas. J’avais l’impression qu’un membre de ma famille venait de remporter un Oscar.
J’étais tellement heureuse pour lui.
Toutes les personnes qui me connaissent ont d’ailleurs pensé à moi.
En vrai, j’aime et admire tellement Brad Pitt que j’ai l’impression qu’il m’est impossible de vous expliquer pourquoi c’est le cas depuis toujours. Admiration indicible.
Parfois j’ai l’impression que je l’ai tellement sacralisé que si je le rencontre un jour, je tomberai dans les vapes. Cette rencontre n’arrivera, bien évidemment, jamais mais parfois, quand je l’imagine, je suis prise d’une excitation extrême. Je l’ai tellement mis sur un piédestal, c’est fou. Je le sacralise tellement que sa vie privée m’importe peu. Je le sacralise tellement qu’il est au dessus de n’importe qui.
J’aime tellement cet acteur, je l’idéalise tellement qu’à force de le voir comme un Homme pas comme les autres, j’ai fini par le voir tel qu’il est. J’ai fini par le voir comme étant William Bradley Pitt.
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mainarawts · 4 years
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◦•●◉✿𝓜𝓮𝓼𝓼𝓪𝓰𝓮  𝓪̀  𝓬𝓮𝓾𝔁/𝓬𝓮𝓵𝓵𝓮𝓼  𝓺𝓾𝓲  𝓼𝓸𝓾𝓱𝓪𝓲𝓽𝓮𝓷𝓽  𝓶'𝓪𝓿𝓸𝓲𝓻  𝓮𝓷  𝓬𝓸𝓷𝓽𝓪𝓬𝓽𝓮: ✿◉●•◦ ★彡 𝓜𝓮𝓼𝓼𝓪𝓰𝓮  𝓽𝓸  𝓽𝓱𝓸𝓼𝓮  𝔀𝓱𝓸  𝔀𝓲𝓼𝓱  𝓽𝓸  𝓬𝓸𝓷𝓽𝓪𝓬𝓽  𝓶𝓮: 彡★
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  French /English
4eme Édition 🤣💖☺️
Je sais que les demandes de contactes se font comme ça, juste en appuyant sur un bouton. Mais s'il vous plait, je vous demande  au moins m'envoyer un petit Mp me le demandant et en m'exprimant pourquoi vous voulez que je sois en contactes avec vous. Par ce qu'à cette allure nous allons finir avec un processeur dans la tête et une clef Usb entre les fesses. Alors restons des êtres humains.
[NOTE spéciale à vous Messieurs]: Sachez que je n'ai pas d'autres choix, que de vous filtrer. En effet, une bonne partie d'entre vous ne me contacte pas pour des raisons valables, contenu de ma page, ni bien souvent pour avoir un échange cordiale.
Rare exceptions !
Alors je vais êtres franche, cela permettra peut-être d'élaguer un peu. Je suis une personne transgenre... Mince! Quelle déception n'est-ce-pas?! 😊😂.
LIZEZ BIEN: JE NE SUIS PAS UNE LADYBOY OU UNE SHEMALE; alors les curieux en mal d'exotisme lâchez l'affaire !
Et pour tout les autres pas la peine de m'envoyer des messages avec des approches de tout acabit vous perdez votre temps je suis Lesbienne. Et oui la Transidentité n'a rien à voir avec l'orientation sexuelle.
Alors lorsque vous serez capable de me brouter l'Âme plutôt que la chatte alors nous verrons !
Je me moque totalement du regard d'autrui sur moi. Par ce que finalement ce n'est pas un problème avec moi dans ce cas précis mais avec vous-même. Pas la peine non plus de venir me parler de ma transidentité, je ne vous répondrez pas. Pour les femmes à qui cela posent également un problème. Et bien pareille. Il suffit pour cela d'assumer votre positionnement et de me retirer de vos contactes.
Tout d'abord je vous remercie 💖 Néanmoins je ne peux, et ne veux accepter tout le monde.
En effet je souhaite garder un file d'actualité positif, qui élève. Et j'avoue que je me fiche un peu des postes obscurantiste du Gouverne-Ment. Ainsi que de la vision binaire et manichéenne atrophié !
Ensuite en acceptant trop de personnes je dois faire un tri fou dans le file d'actualité. Et cela prends du temps.
J'ai fais le choix de l'Amour, de ce qui porte, m'élève et me maintiens dans des hautes fréquences vibratoire. Comprenez moi bien, je ne suis pas en trin de vous dire que vous êtes négatifs, je pense que nous en sommes tous et toutes à différents stades sur notre chemin. Certain(es) découvre juste certains événements qui tendent à les réveiller, et c'est une chose bien naturelle que de vouloir avoir plus d'informations, de compréhension. D'autres on beaucoup décortiqué certaine chose, et ne sont pas surpris par les évènements actuels, et savent que beaucoup de choses seront encore révélé, et ce n'est que le début. C'est pour cela que l'on nomme notre époque actuelle comme étant "L' apocalypse=Étymologiquement, le mot « apocalypse » est la transcription d’un terme grec (ἀποκάλυψις / apokálupsis) signifiant « dévoilement » ou, sous un aspect religieux, « révélation ». Enfin d'autres se sont positionné au travers leur responsabilité et qui on fait le choix de l'Amour et non de la peur, et, émanant du mental et de ce que l'on nome un réalité extérieur.
Je sais parfaitement que tout cela peut-être parfaitement inconfortable pour beaucoup. Mais c'est justement en gardant cet état vibratoire que je suis la plus à même de pourvoir vous aidez. Et c'est de vous m'aimes dont vous avez besoins aujourd'hui. Non de venir boire mes paroles comme une vérité. Sinon, vous placez encore la responsabilité de votre paix, votre amour, à l'extérieur de vous, en quelqu'un.
J'ai fait personnellement ma part de divulgation durant plus de 15 ans. Mais je passe aujourd'hui la mains à d'autres, qui font très bien les choses et passe beaucoup de temps à décortiquer tout les évènements qui se déroulent actuellement et qui ont été considéré comme complotiste. De toute façon vous allez apprendre prochainement beaucoup de choses. De très belles choses, des choses immondes, vos croyances seront remise en cause, c'est pour cela qu'il est bon de croire en vous, en la meilleur version de vous-mêmes au delà toutes formes de dualité intérieur et extérieur.
Que mes postes vous guides en vous mêmes et une très bonne choses, mais je ne suis pas votre guide.
"-Oh mon guide quelle est l'utilité d'avoir un guide? -Et bien de te faire comprendre que tu n'en as pas besoin"
Je vous aimes💖 ******************************* English 4th Edition 🤣💖☺️
I know contact requests are made like that, just at the push of a button. But please, I ask you to at least send me a little Mp asking me and telling me why you want me to be in contact with you. Because at this rate we're going to end up with a processor in our head and a USB key between our butts. So let's keep it human.
[Special note to you gentlemen]: I want you to know I have no choice but to filter you. Indeed, a good part of you don't contact me for valid reasons, content of my page, nor very often to have a cordial exchange.
Rare exceptions!
So I'll be frank, this may help to trim a little. I am a transgender person... Damn it! What a disappointment, isn't it?! 😊😂.
READ WELL: I'M NOT A LADYBOY OR A SHEMALE, so anyone curious about exoticism, forget it!
And for all the others, don't bother sending me messages with approaches of all kinds, you're wasting your time, I'm a lesbian. And yes Transidentity has nothing to do with sexual orientation.
So when you are able to graze my Soul rather than my pussy then we'll see!
I don't give a damn about how other people look at me. Because in the end it's not a problem with me in this case but with yourself. No need either to come and talk to me about my transidentity, I won't answer you. For the women for whom this is also a problem. Well the same. Just assume your position and remove me from your contacts.
First of all I thank you 💖 Nevertheless I cannot, and will not accept everyone.
Indeed I wish to keep a positive, uplifting news line. And I confess that I don't care a bit about the obscurantist positions of the Lying Government. As well as the atrophied binary and Manichean vision!  
Then by accepting too many people, I have to make a crazy selection in the news queue. And that takes time.
I made the choice of Love, of what carries, raises me and maintains me in high vibratory frequencies. Understand me well, I am not trying to tell you that you are negative, I think that we are all at different stages on our path. Some people just discover certain events that tend to awaken them, and it is a very natural thing to want to have more information, more understanding. Others have been going through a lot of things, and are not surprised by the current events, and know that a lot of things will be revealed again, and this is only the beginning. That is why we call our present time "The Apocalypse" = Etymologically, the word "apocalypse" is a transcription of a Greek term (ἀποκάλυψις / apokálupsis) meaning "unveiling" or, in a religious sense, "revelation". Finally, others have positioned themselves through their responsibility and who have chosen Love and not fear, emanating from the mind and from what is called an external reality.
I know perfectly well that all this can be perfectly uncomfortable for many. But it is precisely by keeping this vibratory state that I am best able to help you. And it is your love for me that you need today. Not to come and drink my words as truth. Otherwise you still place the responsibility for your peace, your love, outside of yourself, in someone.
I've personally done my share of disclosing for over 15 years. But today I am passing on the hands to others who are doing it very well and spending a lot of time going through all the events that are going on right now that have been seen as conspiratorial. Anyway, you're going to learn a lot of things soon. Very beautiful things, filthy things, your beliefs will be questioned, that is why it is good to believe in yourself, in the best version of yourself beyond all forms of inner and outer duality.
Let my posts guide you in yourself and a very good thing, but I am not your guide.
"-Oh my guide what is the use of having a guide? -"Well, to make you understand that you don't need one."
I love you 💖
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aux-aventures · 4 years
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Juillet 2020
9 juillet 2020
Bien que je défende la singularité de tout un chacun, et cela avec force, je ressens généralement deux manières de se positionner face à la vie.
D’un côté, il y a ceux qui se laissent principalement flotter par le cours, écrivant ici et là quelques lignes du scénario, mais laissant généralement la tâche du déroulement aux autres. Bien souvent, alors, ce sont des personnages pour qui « la vie est comme ça », pour qui le libre-arbitre ne se résume plus qu’au choix du prochain produit, du dîner avec les bons copains ou de la destination du voyage. Ces gens-là sont capables de voyager au bout du monde, pour autant, tellement bien ancrés dans leurs baskets, marchant toujours droit devant, eux, restent tout à fait les mêmes dans des univers bien différents. Ces voyages, pourtant remplis d’inconnu, demeurent des parenthèses, des pauses, et ne veulent être vus que comme tels. Jamais, ils ne deviennent ou n’incarnent un objet pour eux-mêmes.
De l’autre, il y a ceux pour qui, justement, la vie n’est jamais « comme ça » puisque toujours insaisissable, puisque toujours déroutante, surprenante, avec des trésors cachés, des sens à trouver. Et puisque, justement, la vie garde des chemins impénétrables et qu’elle ne cesse, infiniment, de surprendre, ces insatiables partent à sa quête, tentant d’en choper le moindre morceau. Ceux-là ont compris qu’ils avaient leur mot à dire dans le scénario. Tout en ne pouvant jamais anticiper les conséquences d’une action, ils ont réalisé qu’ils pouvaient choisir de choisir. Ils vivent chaque expérience pour elle-même, curieux et en recherche de mouvements. Ils ne cessent de fouiller, de fouiner en quête d’un peu plus d’inconnu qui les fera bouger intérieurement, ajoutant une petite dose d’inconnu au fond d’eux-mêmes. Et s’ils n’étaient pas la personne qu’ils croyaient ? et qu’on leur avait fait penser croire ? Et s’ils étaient plus, bien plus ? Tout comme la vie, tout comme le monde et les autres. 
Ainsi, c’est un flot continu, perpétuel. En expansion.”
10 juillet 2020
Juillet. Je sais parfaitement à quoi ce mot est relié dans ma tête. Jusqu’ici, cela fut une période bien particulière, définie pour moi. Le début de l’été, les soleils chauds, la plage, les verres dehors et les amis. Oh, les amis, surtout cela. Les moments avec eux, joyeux, intenses. En terrasse, sur le sable, en festival, dans un canapé. Instants particuliers de liberté. Doux, sauvages, pleins. Moments solitaires également. Mais toujours, quasi, reliés à une joie certaine. Une joie de vivre. Une joie d’être au monde. Le délice.
Cette année, fut très différente pour moi. Je suis loin de mes amis, et de mes repères habituels. Cette fois-ci, juillet ne se différencie pas tant des autres mois, il suit son cours. (...) 
J’ai trouvé le juste endroit qui me satisfait, tout en me reliant au reste du monde. (...) On peut se sentir incroyablement bien, mais dans sa bulle, coupés des autres. J’ai enfin trouvé la place qui me fasse sentir l’exaltation, tout en faisant parti du tout et étant reliée au tout.
Voilà, ça y ait. Je me sens devenir, progressivement et avec plus d’intensité, une femme. C’est étrange, ce sentiment intérieur qui lutte pour rester une petite fille, qui s’accroche à elle. La femme, quelle image incroyable également, n’est-ce pas. La représentation de la femme est un mythe en soi. (...) Évidemment, il faut se réapproprier le modèle, et créer son propre schéma. 
14 juillet 2020
Il arrive, de toute façon, ce moment où la situation devient tellement débordante, que tu n’as plus le choix que d’accepter, et arrêter de résister. Accepter que tu es tout petit, accepter que les choses sont ce qu’elles sont. (...)
Rarement, je me suis sentie aussi impuissante et sans contrôle. Sans contrôle sur les choses, sans contrôle sur la vie, sur le monde, sur moi. J’ai l’impression que cet énorme tsunami, celui apparut dans mes rêves, m’a prise. Que son flot est tellement puissant que la lutte devient vaine et inutile. Pour survivre, mieux vaut se laisser porter par le courant, tenter d’être en harmonie avec lui afin de ne pas couler. Ne pas produire trop d’effort, ne pas lutter. Pour poursuivre, avec lui. Non pas contre. Dans son sein. Continuer le chemin.
Mais on est si seul dans ce courant. Parce que tout le monde poursuit pour sa propre vie et tente de voir comment ne pas couler. De toutes les manières, ce courant, on n’y peut rien.
(...) Mais j’ai peur. J’ai peur du moment où, moi, je vais pouvoir en sortir de ce courant. Parce que, ce courant-là, ce n’est pas ma vie. Je n’y suis pas née. Mon courant, il est ailleurs. Et alors, ces gens, pour qui il est toute leur vie : que deviendront-ils ?
Aujourd’hui, je suis déprimée à ce point suite à l’échange avec (...). Je la sentais inquiète, un mélange de tristesse et d’angoisse. Une sorte d’abattement. Pourtant, dans son discours et sa présence, elle tenait bon, nous montrant le masque d’une personne qui s’accroche. Mais dans le ton de sa voix, dans l’espèce de brillance mélancolique de ses yeux, j’ai vu sa peur, son désespoir.
Elle nous a conté l’histoire de son pays, l’histoire d’un pays rongé par la corruption et la misère. D’années en années, de président en président, l’Équateur s’est vu accaparé son argent, histoire pas neuve, par les plus riches en défaveur des plus pauvres. Accumulant encore plus d’argent, et surtout de pouvoirs, les inégalités se sont creusées. Les proches des personnes aux pouvoirs se sont vues attribuées les meilleurs postes du pays et les meilleurs salaires. Les domaines initialement publics, tels que la santé, se voient progressivement aspirés par l’aspect financier, privatisés, monétisés, laissant encore plus les pauvres face à eux-mêmes, face à leurs manques. Débrouillez-vous ! semblent-ils crier, ces fous du pouvoir, ces fous de la domination, de la supériorité. 
16 juillet 2020
Je n’ai jamais vécu une expérience aussi intense, remplie de particules si diverses, différentes. Et, en même temps, je n’ai jamais été aussi forte. Comment dire, mon rapport à l’expérience est complètement modifié. (...) Aujourd’hui, peut-être m’est-elle moins difficile car ce n’est pas mon être dans son essence qui se sent attaqué ou atteint, mais la représentation que je porte sur le monde. Ce dernier m’expose un réel dont j’avais connaissance mais que, jamais, je n’avais vécu personnellement. Et cela n’a rien à voir. On peut savoir des milliers de choses, offertes par les livres, les savants, internet, mais la raison est bien loin du cœur. Le cœur fonctionne de manière tout à fait différente. Il est donc bien difficile de parler de lui avec les outils de ma raison. Et, peut-être, heureusement. Ainsi, il garde tout son mystère, toute sa beauté, son entièreté.
Je n’en ai jamais autant pris dans la gueule. Et en même temps, je me sens des ressources telles, une force de fer, de béton armé, que je sais ma capacité à y faire face, à l’affronter, à l’accepter. C’est le premier pas, et il est bien difficile à franchir complètement. Accepter. Accepter cette pauvreté, cette misère, cette violence. Partout, qu’elle soit dans l’abandon du gouvernement, ou dans la maltraitance des cercles familiaux. 
De l’autre côté, ressort la force massive de ces gens d’ici. Et le courage, qu’ils ignorent, qu’ils ignorent, tellement ils n’ont pas le choix de vivre ici. Tellement cela semble sans issue. 
Ces derniers jours ont été très difficile, émotionnellement. Le sentiment d’impuissance est revenu à la charge, s’est emparé de moi, encore une fois. Et la solitude, nécessairement, qui l’accompagne. Puisque, dans ces moments, on se sent tout petit. Minuscule. Alors oui, on prend un coup à notre toute-puissance, et c’est sûrement positif, à l’échelle individuelle. Mais ça fait mal aux idées, au rapport à la vie. C’est sûr qu’il est bien facile de louer la vie, le destin que l’on se veut, que l’on se choisit, vers lequel on se bat, notre désir intérieur, notre feu, lorsqu’on a le choix de celui-ci. Lorsqu’on nous dote, dès tout petit, dès notre naissance, de la possibilité même de choisir. Mais que vaut cette logique et cet idéal dans un contexte où le choix n’existe pas ? Ou les possibilités de voies, de destins, sont imposées quasi dès le début, sans bifurcation possible ? Où est le libre-arbitre là-dedans ? 
Et, en même temps, mon travail réside bien là. Tenter de donner d’autres choix aux enfants : le choix de regarder autrement, le choix de se libérer de son histoire, individuelle, familiale. Le choix de laisser parler la voix du désir ou la voix de la peur. Parce que les choix ne se résument pas au destin professionnel et géographique. Il y a le choix primordial et premier de l’être que nous habitons : comment l’habitons-nous ? Et comment cet être-là se relie-t-il aux autres, à ceux qui l’entourent ? 
21 juillet 2020
Ces derniers jours étaient l’enfer. (...) Jusqu’ici, d’un certain élan optimiste, pensant que les choses s’amélioraient, s’arrangeaient, pensant suivre l’évolution de la situation française, je me dessinais des mois à venir de plus en plus lumineux. Puis, nous avons pris un petit temps de discussion (...). Cette femme, d’habitude si forte et tenant toujours la barre dans le navire, avait dans ses yeux une fatigue et une tristesse que je lui connaissais peu (...)
Lorsque je suis sortie de cet échange, j’ai senti une ombre s’aplatir sur moi. Mes espoirs s’enfuir (...) ici, on me peignait un tableau d’individus en lutte, perpétuelle, incessante. Des individus en peine dont la seule possibilité, pour eux, n’en est même pas une, puisqu’il s’agit d’une survie. Nécessité, alors. 
(...) A quoi servent donc toute cette énergie déployée si, finalement, ils n’ont pas la possibilité du choix ? Le luxe du choix. Me voilà bien riche, en face. Riche de mes nombreuses libertés, riche de pouvoir librement suivre mon désir. 
Ma révolte est interne, mais je choisis, alors, aussi, de la faire sur le terrain de ma profession. Je dois accepter mon impuissance, ma petitesse, et surtout, ne pas tomber dans le piège de la bonne femme, bonne conscience, sauveuse des démunis. J’ai, aussi, mes travers, mes élans tyranniques, mes faces sombres, mes pulsions destructrices, ma violence intérieure, mes vagues de haine. Mais, je choisis. Je choisis, dans mon boulot, de faire parler mes poussées constructives, la voix qui veut construire, qui veut tisser le lien, le pont, qui veut tendre la main, qui veut faire exister le lien heureux, l’espace de liberté. Liberté d’être, de dire, liberté de penser, liberté de créer.
(...) S’ils sont sans cesse confrontés à l’absence de choix, au détermine social et culturel, s’ils sont sans cesse mis face au manque de liberté, la liberté d’être un être qui désire et qui peut mettre en forme ces derniers, si on peut, rien qu’un peu, créer un espace de liberté, voilà déjà une première révolution. Un espace libre où l’être peut dire, nommer, ses échecs, ses peurs, sa haine, ses incompréhensions ou contradictions, ses désespoirs, mais aussi, et peut-être surtout, ses rêves les plus fous, ses folies, ses envies, ses pulsions, désirs, alors, déjà, déjà, c’est un premier pas de victoire. Victoire sur la voie sans issue, victoire sur le sens interdit, victoire sur l’empêchement.
Car, mon dieu, je suis certaine que le rêve est l’une des clés. Le rêve, le désir n’est pas seulement le prolongement naïf d’une enfance passée. Le désir est le moteur. Il indique la voie. Il offre l’espace de liberté, le jardin du choix, de la décision, du libre-arbitre et de la subjectivité. Derrière toutes les injonctions et toutes les règles, impositions, contrats, bonnes manières, la bienséance, le désir, s’il est authentique, pas celui créé par le marketing, pas celui qui fait briller en comparaison aux autres, mais briller pour soi, en son intérieur, alors le désir est l’essence. (...)
26 juillet 2020
Je sens une étrange force grandir à l’intérieur de moi. Mais, d’autre part, je me rappelle de toi. Je t’ai déjà sentie. Je me rappelle le raconter en séance. Je sentais une force d’âme tapie dans mes tréfonds. Qui, tout un temps, avait grandi sans se faire voir. A cet instant, elle plantait le bout de son nez. Aujourd’hui, elle est presque plus palpable. Elle a pris en épaisseur, elle a pris en fermeté. (...)
Je me sens plus libre, je me sens plus sereine. Puisque, face aux torrents les plus forts, j’ai résisté (...) Face aux courants les plus violents et imprévisibles, je suis restée debout. J’y ai fait face. Et je me suis laissée emporter par eux. Parfois, je perds un peu l’équilibre. Parfois, c’est comme une danse. Et je leur suis reconnaissante de m’avoir emmenée avec eux, dans un déséquilibre juste et nécessaire, mais sans jamais me noyer. Ils m’ont donné de leur force. 
J’avais peur de l’inconnu en moi. J’avais peur de l’inconnu d’ailleurs. Mais j’ai continu de m’approcher. Aujourd’hui, on s’apprivoise. Mutuellement.
Et plus je les embrasse, et plus alors je les porte en moi. Non plus comme une peur, mais comme une flamme, une forme, un appui. La peur affrontée et embrassée, est alors libérée de tous ses schémas imaginaires négatifs, et s’installent en courage et en audace. (...)
Je sens tellement de voix en moi. Je sens tellement de moi en moi.
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