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#Les feux de forêt
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L'heure des femmes d'Adèle BRÉAU
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Il existe plusieurs types d'avions bombardiers d'eau dans la flotte : les Canadair, les Tracker, les Dash et les Beechcraft. Pilotés par des professionnels, ils sont essentiellement mobilisés pour des missions de prévention, de reconnaissance et d'extinction des feux de forêts. Ils interviennent en coordination avec les sapeurs-pompiers mobilisés au sol. Le Dash dispose d’un réservoir de 10.000 litres d’eau ou de produit retardant, soit 4 tonnes de plus que le Canadair.
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en octobre, le vert est le contraire du froid ; un statut qui s’affirme à cor et à cri aux yeux des incrédules, un contraire franc, limpide, presque coupant au bords des hasards ; il réchauffe le regard et cette belle illusion fait croire à des jours meilleurs ; un chuchotement d’été, le balbutiement de son retour, qui pourrait lever des lumières entières, rétablir des forêts, redéployer des pétales ; un espoir comme un refrain qui brule la langue nouvelle des arbres fait de chutes et de vides ; les langues qui s’y sont attardées ont éteint les feux des départs
© Pierre Cressant
(mercredi 5 octobre 2022)
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meriol-lehmann · 1 year
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FRICHES
La première fois que j'ai visité la friche, le smog causé par les feux de forêt du nord québécois obscurcissait suffisamment le soleil pour qu'il soit possible de le regarder à l'oeil nu. Cette manifestation des changements climatiques marque l'imaginaire, donnant un air d'apocalypse au régions du sud, situées pourtant à plusieurs centaines de kilomètres des feux. Alors que la crise climatique s'aggrave, plusieurs penseurs remettent en question le dualisme cartésien entre nature et culture. Parmi les lectures qui alimentent mes réflexions lors de cette résidence de recherche et création, les écrits de Latour et Descola proposent des alternatives inspirantes à cette position anthropocentrée qui justifie la domination de l'homme sur son environnement.
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(Montréal) Plus de 141 incendies de forêt, soit trois de plus que la veille, sont désormais actifs au Québec. Pour éviter d’aggraver la situation, de nouvelles interdictions d’accès aux forêts sont entrées en vigueur dimanche dans plusieurs régions de la province.
« On fait face à une situation qui ne s’est jamais vue. Des feux d’une telle intensité, mais sur tout notre territoire », a déclaré la ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Maïté Blanchette Vézina, en conférence de presse dimanche matin.
Toutes les ressources de la province sont actuellement concentrées pour éteindre 35 incendies. « Ces feux que nous avons pris en charge ont été définis pour protéger nos infrastructures névralgiques, comme Hydro-Québec, et protéger notre population et leurs biens », a indiqué le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel.
Plus d’une centaine d’autres ne sont toutefois pas combattus par les pompiers, en raison du manque d’effectifs. « Ils sont considérés hors contrôle, donc ils peuvent continuer de progresser. Dans l’ouest [du Québec], avec les conditions d’assèchement et où il n’y a pas de pluie prévue, ça peut être préoccupant », a déclaré Stéphane Caron, officier principal de la SOPFEU. Ces feux se situent principalement dans des milieux forestiers, où il n’y a pas de communauté, a-t-il précisé. [...]
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Tagging: @politicsofcanada
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inemi · 1 year
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Rod Stewart - Sailing (Official Video)
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Quand les oiseaux reviennent
A vos nids
Allez où les marins vont déjà
Ils suivent la piste des étoiles
Revenons aux lacs
Pour un voyage
Vous y trouverez votre destination
Parmi les arbres bruissants
Voiles blanches
Profondeur d'émeraude
Et avec toi
Une main amicale
Voiles blanches
Profondeur d'émeraude
Et avec toi
Une main amicale
Vous serez de retour là-bas avec la guitare
Où les feux de joie brillent
Reste ici, la nuit dort dans les roseaux
La forêt écoute les chansons
Revenons aux lacs
Sur un rivage solitaire
Reste ici où la forêt et l'eau
Chant silencieux des mâts
Voiles blanches
Qui est caché par le brouillard
Et ne dis rien
Parce que l'aventure continue
Voiles blanches
Qui est caché par le brouillard
Et ne dis rien
Parce que l'aventure continue
Revenons aux lacs
Quand l'obscurité tombe
Vous trouverez votre aventure ici
Tu reviendras dans un an
Tu reviendras dans un an
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harriet-de-g · 7 months
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Encore des rêves indociles de justice handie pour la fin du monde
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[initialement publié dans la revue Multitude 94, Justice handie pour des futurs dévalidés, traduit de l’anglais (Canada) par Emma Bigé et Harriet de G. Texte Original et Image d'illustration de Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha]
Comme tous les textes de ce blog avant lui, il est disponible à la commande à prix libre, pour permettre de soutenir cette activité. Pour cela, il suffit de m’envoyer un message privé en précisant sa commande, le prix qu’on veut payer, son mail & selon le mode d’envoi : une adresse. Vous pouvez aussi le retrouver ci-dessous ou dans sa version imprimable ici (en pleine page) ou ici (en format cahier).
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Tu te rappelles comment, en 2019, on a survécu ? Comment tu as appris que tu avais un cancer, et comment tu as cru que tu allais mourir, soit du cancer, soit de la négligence du chirurgien sur la table d’opération ?
Tu te souviens comment, en 2018, c’était l’année où un groupe de personnes handicapées avait construit un réseau de distribution de masques pendant les incendies de forêt en Californie, distribuant près de 80’000 masques en un mois ? Tu te souviens de la première fois où tu as entendu les termes « pic de pollution de l’air à grande échelle », et comment ce n’était pas la dernière ? Tu te souviens de la première fois où tu as vu une section « justice handie » à la bibliothèque municipale, avec les visages d’Audre Lorde et de Leroy Moore côte à côte sur l’étagère créée par Dustin Gibson ? Tu te souviens quand la loi sur les revenus annuels garantis est passée, et quand le revenu minimum a été augmenté et quand les personnes sous protection sociale avons enfin pu garder nos revenus ? Tu te souviens des réparations obtenues après les abus médicaux ? Tu te souviens du jour où le dernier centre d’internement de force pour jeunes autistes a fermé, et où on s’est retrouvées pour des cérémonies de deuil et de célébration ? Tu te souviens du jour où on a commencé à faire des réserves de masques, d’eau et d’essence avant d’emménager dans la ferme, tenue par des crip racisées, où nous vivons maintenant ? Tu te souviens quand nous avons construit notre premier monument aux mort·es pour célébrer celleux que nous avions perdu‧es, Carrie Ann Lucas, Steve, et toustes les autres ?
Au printemps 2019, Alice Wong du Disability Visibility Project [projet de visibilité handie] m’a demandé d’écrire une suite à mon article de 2017, « Cripper l’apocalypse : rêves indociles pour une justice handie » pour son anthologie Disability Visibility. J’ai dit oui. Et puis, j’ai eu du mal à l’écrire. Il est difficile de rêver quand on est terrifié·e, et c’est et c’était des temps terrifiants. La répétition incessante des traumatismes des trois dernières années, des horreurs du trumpisme qui sont souvent pires que ce que l’on pouvait imaginer, et qui ne cessent de s’empiler les unes sur les autres, m’ont mis·e, moi et tant d’autres de mes proches, dans une sorte d’état perpétuel d’immobilité du type « chevreuil pris dans les phares d’une voiture ». Des camps de concentration aux durcissements des conditions d’accès à la nationalité, de l’ascension de Brett Kavanaugh à la Cour suprême à l’interdiction d’entrée aux ressortisssant·es de pays musulmans, aux feux de forêt dans tous les coins du monde et à la glace qui fond aux deux pôles : on dirait qu’il est plus facile d’apprendre à lire le monde dans un livre que d’essayer de répondre à ses urgences en temps réel.
L’année dernière, au cours de la tournée pour mon livre Care Work: Dreaming Disability Justice [le travail de prendre soin : rêver la justice handie], je me suis souvent retrouvé·e à porter (à l’occasion des conversations publiques et sur les campus) le T-shirt conçu par la militante queer handie Latinx Annie Elainey Segarra où il est écrit que LE FUTUR EST ACCESSIBLE. Je fais ce truc régulièrement pendant mes interventions, où je demande au public de fermer les yeux un instant, de plonger au dedans, et d’imaginer le futur. En tant que personnes actives dans le mouvement pour la justice handie, nous savons que l’accès n’est que le premier pas sur la voie d’un futur handi libéré : c’est la rampe qui nous permet d’accéder à la porte où le futur pourra être façonné, mais ce n’est pas le futur comme tel. Mais quand je demande : « okay, à quoi êtes-vous arrivé·es ? », on entend le son des grillons. Tout le monde reste bloqué. Au mieux, iels arrivent à imaginer un futur où iels ne mourront pas dans des camps de concentration.
Mais en tant que personnes handies, nous savons que l’un des plus beaux dons que nous recevons, ce sont nos rêves Fols, malades, handis et Sourds, ces rêves que nous rêvons au-delà de ce que nous sommes autorisé·es à rêver. Et non, je ne parle pas de la « pornographie inspirationnelle », cet imaginaire validiste des rêves handis qui voudrait que « nous ne laissions pas le handicap nous arrêter », qui s’imagine que nous voulons marcher, voir ou être « normales » à tout prix. Être une super-estropiée ou une inspiration, mais jamais un être humain.
Je parle des petites, énormes façons quotidiennes dont nous rêvons de révolutions crips, de la façon que j’ai de me regarder dans le miroir, cheveux en désordre et mon vieux jogging et mes douleurs le cinquième jour d’une poussée majeure, et de dire : vous savez quoi, je ne vais pas me détester aujourd’hui. Et nos rêves de révolutions crips sont aussi dans nos manières de créer des refuges pour handicapées, des réseaux de parrainage pour handicapées, des façons d’aimer, de se battre et de s’organiser pour les handicapées que même les valides les plus talentueux·ses ne pourraient imaginer en un million d’années.
Et malgré toutes les manières dont nous sommes en enfer, nous sommes toujours en train de rêver. Alors que je vais à trois réunions du réseau de soutien par semaine pour des amies confrontées au cancer, à une chirurgie rénale et à des besoins continus en matière de handicap psy. Au moment où je prends, enfin, une profonde inspiration et demande l’aide dont j’ai le plus besoin à mes amies, et que je suis capable de le faire grâce au travail collectif effectué pour rendre l’acceptation de ce soutien sûr et possible. Alors que je commence à devenir l’artiste handicapéE d’âge moyen que j’avais peur de devenir, alors que j’arrête de prendre autant l’avion et que j’apprends à écrire et à parler et à partager mon travail sans voyager dans le Nebraska ou le Maine, dans une communauté d’autres écrivain‧es et artistes handicapé‧es qui ont trouvé une manière crip de produire et de vivre d’excellentes vies d’artistes handicapé·es.
Nous rêvons de brillantes réponses handies à la violence du changement climatique. Mask Oakland distribue 80 000 masques gratuits lors de l’urgence aérienne à grande échelle des incendies de forêt de l’automne 2018 en Californie. #PowerToBreathe, un réseau de douze organisations de justice pour les personnes handicapées, s’unit lors de l’incendie de Kincade de 2019 pour créer un réseau de « centres de survie » accessibles avec des générateurs et des purificateurs d’air pour et par les personnes handicapées qui s’organisent pour survivre aux coupures de courant potentiellement mortelles de de la compagnie électrique PG&E. Nous créons un espace culturel public de justice pour les personnes handicapées racisées, alors que Dustin Gibson, activiste noir basé à Pittsburgh, construit une collection dédiée à la justice handie dans une bibliothèque de quartier.
Quand UnitedHealthcare assassine la militante et avocate handiqueer latinx fèm grosse Carrie Ann Lucas en refusant de lui rembourser un antibiotique à 2000$, nos peurs, nos deuils et nos rages conduisent le Health Justice Commons à établir la toute première ligne d’assistance téléphonique contre les abus médicaux. Les travailleureuses du sexe handicapé·es, les migrant·es handicapé·es, les prisonnier·s handicapé‧es, les personnes handicapées qui sont en invalidité ou utilisent Medicaid se sont auto-organisé·es pour survivre face à Trump – et sont la raison pour laquelle Medicaid et l’ACA ont tenu bon tandis la règle de la « charge publique » de Trump n’a pas été adoptée1.
De nouveaux collectifs de justice handie se multiplient partout, du Disability Justice Network of Ontario à Detroit Disability Power et à Fat Rose. Mon adelphe, læ militant·e queer coréen·ne Stacey Milbern, a acheté et rendu accessible sa maison à East Oakland – le Disability Justice Culture Club – avec les 30’000$ qu’elle reçoit, tous les mois, en petits montant de vingt dollars envoyés des quatre coins de la planète par la communauté handie. Et deux cent personnes handies, grosses et vieilles brandissent des pancartes qui disent irremplaçable et #PersonneN’estJetable aux manifestations de Crips and Fatties Close the Camps [Les estropié·es et les gros·ses ferment les camps] en face des bureaux de la police aux frontière de San Francisco – un aperçu d’un mois de manifestations quotidiennes en août 2019 contre les camps de concentration formés par les services d’immigration aux ordres de Trump, manifestations menées par des personnes grosses et handicapées qui créent des liens entre d’un côté, nos expériences de l’enfermement dans les institutions psy, les maisons de retraites et les hospices, et de l’autre celles des immigrant·es (y compris les immigrant·es handicapé·es) qui sont enfermé·es.
J’écris tout cela pour me rappeler et pour nous rappeler. Même et surtout quand nous sommes terrifiées au point d’être immobilisées, nous continuons à rêver collectivement des futurs de justice handie et à les rendre possibles.
Se souvenir du passé pour rêver le futur : nous nous sommes toujours trouvé·es les un·es les autres
« Tu connais, toi, ce genre de personne handicapée qui veut juste être là pour les autres personnes handicapées, qui ne demande aucune reconnaissance, qui veut juste faire ce qu’il faut ? », me dit mon ami Lenny au téléphone. Bien sûr, je connais. Je ne lui dis pas, mais il a justement toujours été ce genre de personne pour moi.
À l’époque à Toronto, nous étions les deux seules maisons avec des rampes d’accès faites-mains du quartier. Avec le triomphe de la gentrification dans les quartiers ouest de Toronto, nous vivions au milieu de gens pauvres et de maisons aux porches à moitié déglingués. Des années avant le mouvement pour la justice handie qu’on connaît aujourd’hui, sa maison était un lieu où les gens pauvres, les personnes multiraciales, queer et handicapées, pouvaient venir traîner, se soutenir, faire de plans et rire ensemble. Pendant des années, il tenait des « dîners du vendredi soir » où n’importe qui pouvait venir manger. Il me disait toujours à quel point il était important pour lui de centrer le travail sur les estropié·es les moins populaires : celleux qui tiraient la gueule, qui étaient en colère, les « difficiles », les tellement cinglé·es que même les autres Fols s’éloignaient en disant que c’était « vraiment trop ». Parce que le validisme nous tue en nous isolant les unes des autres, il voulait que les gens qui ont le moins de communauté puissent se sentir quelque part à la maison.
Quelques semaines avant cet appel, je donnais un atelier sur les « réseaux de soin (care webs) » dans un centre communautaire local tenu par des personnes queer et trans racisées : comment créer des réseaux d’entraide en tant que personnes handicapées, comment bien recevoir et comment bien offrir du soin. La première moitié de l’atelier s’était bien passée ; j’avais beaucoup parlé du travail de soin non-payé que de nombreuses personnes réalisent, de la difficulté qu’il y a à demander du soin quand on est une personne racisée malade et handicapée en raison de toutes les fois où l’on est forcé de faire ce travail gratuitement, et où l’on est puni·es pour en avoir besoin. Toutes ces manières qui ne cessent de nous rappeler que les bonnes filles, et mêmes les enfants queer, sont celles qui restent pour aider. Toutes ces peurs d’être un fardeau.
Mais les choses se sont corsées quand j’ai commencé à demander : « Ok, maintenant, pensez à un besoin que vous avez, et prenez un temps pour réfléchir à ce qu’il faudrait pour que ce besoin soit bien satisfait ! » Les gens ont répété plusieurs fois : « Pardon, est-ce que tu pourrais réexpliquer la question ? » La température dans la salle est descendue de dix degrés. En bonne facilitatrice, j’ai dit : « Hé, je commence à remarquer une tension, est-ce que quelqu’un veut en parler ? » Et c’était bien le cas. Iels m’en voulaient parce qu’iels avaient l’impression que je leur racontais des contes de fée à propos d’une chose qui ne leur arriverait jamais : recevoir de l’attention. Certain·es d’entre elleux dirent qu’iels n’y croyaient pas : les personnes ne recevraient jamais l’attention appropriée. Quand je leur ai demandé de penser à une chose dont iels avaient besoin et sous quelles conditions ce besoin pourrait recevoir le soin adéquat, une personne a répondu, dégoûtée, « Je comprends pas pourquoi je devrais m’embêter à lister ce dont j’ai besoin – y a pas moyen que je reçoive quoi que ce soit sans qu’on abuse de moi. »
Face à ce cercle de gens tristes, traumatisés et en colère, j’ai ressenti beaucoup de choses. Je me sentais salement triste. Je me sentais stupide. Du genre, comment avais-je pu ne pas me rappeler, en préparant l’atelier, que tant de personnes handicapées et malades n’avaient jamais reçue de soin sans être traitées comme de la merde ? Et une partie de moi aussi était incrédule, frustrée et énervée. À l’intérieur, je me disais : Allez, personne ne t’a jamais donné de cigarette quand tu faisais la queue au bureau des bons alimentaires, personne ne t’a jamais apporté de plats à emporter quand tu étais malade ? Si moi j’ai déjà donné à plus pauvre que moi, vous aussi, non, arrêtez l’embrouille !
Mais je comprends. Au cours des quinze dernières années, depuis que l’expression « justice handie » [disability justice] a été inventée par un petit groupe de personnes handicapées intersectionnelles et radicales, nous avons fait tellement de choses : nous nous sommes retrouvé‧es et nous avons changé le monde. Nous avons fait en sorte qu’il y ait un mouvement des personnes handicapées qui ne soit ni blanc, ni masculin, ni cis. Un mouvement handi où l’on a enfin pu commencer à parler non seulement des meurtres policiers de personnes handicapées noires et racisées, mais aussi des olympiades de la désirabilité validiste qui s’imposent à la communauté queer trans racisée. Nous avons créé des communautés handies et des manières profondes de prospérer. Alors évidemment, je peux l’imaginer ! J’ai eu tellement d’exemples de réseaux de soins handis, imparfaits et beaux. J’ai une décennie de discussions archivées et animées de Sick and Disabled Queers (SDQ) sur mon ordinateur, des souvenirs des moments où nous avons collecté des fonds pour offrir à mon ami Dorian une camionnette accessible en fauteuil roulant que nous voulions également être un accès communautaire à du transport à la demande ou quand les gens envoient des pilules à de parfaits inconnus qui en manquaient. Le tout passant sous le radar valide, le tout sans financement extérieur, intégralement payé par nous. Et bien plus que les collectes de fonds et les collectifs de soins : la façon dont nous avons passé du temps ensemble sans essayer de nous « réparer » ; et comment nous sommes allé‧es rendre visite à des amis dans des maisons de retraite, et comment nous avons joué à des jeux de société, créant des amitiés et des socialisations communautaires où le handicap était au centre. On s’est mutuellement sauvé la vie. Et pourtant, si vous n’étiez pas là au bon moment en 2013 sur SDQ, ce monde-là vous est peut-être invisible, parce que vous n’avez pas pu nous retrouver.
En tant que personnes handicapées, nous sommes à la fois hyper visibles et invisibles. Simultanément dévisagé·es et invisibilisé‧es, notre travail et nos vies sont effacées. Je pense qu’une partie de notre plus grand pouvoir réside dans ce qu’un ami appelle « l’obscurité révolutionnaire ». Nous nous organisons d’une manière inconnue des personnes valides, pour passer sous leur radar. On ne rejoint pas le mouvement pour la justice handie en payant une cotisation à une organisation nationale de justice handie. La justice handie existe partout où deux personnes handicapées se rencontrent à une table de cuisine, sur des bouillottes dans leur lit, discutant de nos amours. N’importe qui peut faire partie de la justice handie s’iel s’organise à partir de ses propres cuillères, de son propre corps et de son esprit, et de sa propre perception des besoins de sa communauté.
Les fondations commencent à comprendre que la « justice handie » est le nouveau truc sexy à financer. Même si l’argent pourrait bien nous être utile, on sait ce que ça fait habituellement aux mouvements. Nous savons que le complexe industriel de la charité a une longue et riche histoire histoire d’investir dans des mouvements puis de les déstabiliser et de les déradicaliser. Dressant les groupes les uns contre les autres, donnant souvent de l’argent aux plus blancs et à celleux qui ont la peau la moins foncée, à ceux qui ont le plus de diplômes et payent leurs impôts. L’argent est tellement compliqué, et pas compliqué du tout, mais tentant. Nous nous creusons la tête en essayant de comprendre comment et quel type prendre. Je ne pense pas qu’il y ait une seule bonne réponse, ni que l’argent soit même le plus risqué pour nous – mais la tension que nous pourrions ressentir à mesure que le Justice handie grandit et que les gens qui ne sont pas nous pensent qu’il est important de s’éloigner d’un mouvement bancal entièrement horizontal d’anonymes où n’importe qui peut avoir une idée, n’importe qui peut diriger, ce que nous avons été, vers un endroit où seuls les estropié·es avec les diplômes et les mots qui ont un sens pour celleux pouvoir sont adoubées comme des stars.
Je crois fermement, comme j’y croyais dans mes années de jeunesse à étudier les techniques de guérilla radicale, que notre pouvoir est plus fort lorsque nous employons une diversité de tactiques selon nos propres conditions – des tactiques qui nous renforcent, qui frappent là où l’ennemi est faible ou faillible. Nous faisons de notre mieux lorsque nous nous battons pour gagner selon nos propres conditions de personnes handies. Pas de compromis. Créez quelque chose de handi et de merveilleux.
Quand j’ai peur de tout perdre, je me rappelle qu’avant même de disposer d’un nom pour nous dire, nous arrivions déjà à nous trouver les un·es les autres. Dans la maison de Lenny, sur les porches de nos maisons avec leurs rampes d’accès bricolées. Et dans les maisons de retraite, dans les prisons, dans les hôpitaux psy, et oui, dans les camps. Je sais que aussi terribles que puissent être les circonstances, nous continuerons à nous trouver les un·es les autres. Nous l’avons toujours fait. Nous nous retrouverons, que nous soyons exalté·es comme le dernier parfum à la mode ou ciblé·es pour être éliminé·es, ou les deux.
Propagations indociles
Je parle depuis le début de l’indocilité des rêves handis, alors voici quelques rêves handis pour les temps qui viennent :
À mesure que grandissent nos réseaux, les personnes qui les composent, les collectifs et les groupes culturels dans lesquels ils s’organisent, pouvons-nous imaginer des formes de communication entre nous ? Pouvons-nous développer des principes pour nos actions et nos solidarités là où le complexe industriel caritatif et les systèmes de pouvoir essayent de nous mettre en compétition ? Pouvons-nous nous préparer à affronter les luttes de pouvoir et les dégâts qui, inévitablement, en résultent ?
Les personnes handies radicales – en particulier les personnes handies noires, autochtones, racisées, queer et trans – vont continuer à écrire, à créer, à faire de l’art. Quelles structures voulons-nous créer pour construire les unes avec les autres ?
Les réseaux sociaux nous ont donné un outil important pour nous connecter les unes aux autres et en finir avec l’isolation des dernières décennies, mais Facebook, Instagram et la plupart des réseaux sociaux étouffent et censurent secrètement nos paroles au point d’empêcher un certain nombre d’entre nous de publier leurs idées, ou de voir leurs idées relayées. Et si nous créions nos propres réseaux sociaux de communication ?
La vieille garde des luttes pour les droits handis est en colère contre les militant·es pour la justice handie parce que nous avons réussi à convaincre davantage de genxtes à se dire handicapées, parce que nous ne sommes pas racistes et parce que nous ne concentrons pas seulement sur le travail de réforme. Nous nous dédions à la construction de maisons, à la construction d’un million de petits groupes plus bizarres les uns que les autres et d’actions et de projets et de hashtag sur Instagram et de médias et d’histoires et de partages de rampe d’accès et de boîtes à outil prêtes à l’emploi pour des bibliothèques et de projets d’habitats partagés et de pratiques de sexe collectives. Alors que se passerait-il si nous prenions la direction de Centres pour la vie en autonomie ou de programmes en Études Handies ? Et si nous faisions quelque chose de complètement nouveau ? Et si nous créions des Centres pour la vie en interdépendance plutôt qu’en autonomie ?
D’ici vingt-cinq ans, les personnes noires, indigènes et racisées constitueront la majorité des personnes vivant aux États-Unis, et l’une des grandes victoires du mouvement pour la justice handie est d’avoir fait en sorte que moins en moins de jeunes personnes racisées ont peur du handicap – de plus en plus d’entre elleux s’en revendiquent, ou l’intègrent à leurs activismes. Que faire de ce potentiel ?
Poussées à quitter les villes côtières par les forces croisées de l’hypergentrification et de la montée des eaux, quelles nouvelles maisons et communautés handies pourrons-nous construire dans ces banlieues et ces terrains vagues de l’exode ? Quels foyers crip construirons-nous sur les îles que deviendront la Floride dans les zones industrielles désaffectées, dans les réserves autochtones ? Que se passerait-il si nous crippions le Green New Deal ? Que se passerait-il si les infrastructures vertes qu’on nous promet adoptait, dès leur point de départ, les principes de justice handie ?
Nous luttons pour maintenir la sécurité sociale tout en sachant que les structures de soin payant telles qu’elles existent ne payent pas suffisamment les soignant·es, et restent trop souvent difficiles d’accès ; nous faisons éclore des structures de soin collectif mais nous savons que pour nombre d’entre nous, elles ne sont pas accessibles, notamment parce que nous aimerions que ce ne soit pas nos ami·e·s qui nous torchent les fesses, ou parce que nous n’avons pas le capital social/amical qui le permettrait, ou parce que nous savons que prendre soin continuellement épuise. Et nous nous demandons : quels sont nos rêves de réseaux d’entraide collective, d’une société où le soin gratuit, juste, accessible, est un droit humain pour toustes ? Et si nous pouvions créer un système d’entraide et de soin à l’échelle de la société fondé sur les principes de justice handie ? Je pense à quelque chose comme la société des Dépossédés de Ursula K. Le Guin où une lune anarcho-syndicaliste est dotée de logements, de travail et d’entrepôts remplis des biens nécessaires pour toustes. Et si tout le monde avait accès à ce genre de soin ? Et si le droit au soin et à l’accès se trouvait inscrit dans toutes les constitutions ? Et si des Réformes du Soin étaient implantées biorégionalement, en lien avec les autochtones qui vivent dans chaque ville, chaque localité ?
Dans son appel à financer sa maison, Stacey Milbern avait écrit « les rêves de justice handie m’ont portée jusqu’ici, et je continuerai à m’appuyer sur eux. » Il n’est pas exclu que d’ici cinq ou cinquante ans, nous soyons toustes mortes, étouffées par les airs viciés des incendies provoqués par le changement climatique. Mais je sais que nous avons déjà persévéré et survécu face à l’adversité. Et je sais cela aussi :
Nous avons ce que nous avons toujours eu, et davantage encore.
Nous savons vivre nos deuils, prier
persister
trouver la résistance dans les plus petits espaces
nous retrouver les unes autres et créer des foyers
nous allonger au milieu de la rue et, animées par le deuil et par la rage, bloquer la circulation
déployer des trésors d’imagination crip
faire des trucs que tout le monde pense impossibles
inventer des gestes indociles et inattendus, qui passent sous les radars et nous permettent de continuer.
1 NdT : L’Affordable Care Act ou « Loi sur la Protection des Patients et les Soins Abordables », surnommée Obamacare, est une législation de 2010 qui, aux États-Unis, édicte l’interdiction pour les assurances de refuser d’exercer des discriminations du fait de maladies ou handicaps. La règle de la « charge publique » permet, sous l’administration Trump, à un État des États-Unis, de refuser un visa à une personne du fait de son handicap/sa maladie faisant d’elle une « charge » pour la collectivité.
Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha
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les-portes-du-sud · 1 year
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Forêt
12.08.2023
La rosée fraîche arrivera,
La montagne argentée brillera,
Les troupes de licornes
résonneront dans le champ.
Oiseaux du paradis
avec leurs panaches galants
de feux de joie colorés
rempliront l'air clair.
A travers les chemins de la forêt
en costumes blanc-rose
plus beaux que discrets
les fées pleines de charme,
Elles verront le gobelin sur son Pégase blanc
traverser les airs
avec des yeux extatiques
pleins de joie
Les-portes-du-sud
Ps: quelques convenances personnelles ont fait que ce texte ne soit publié qu'aujourd'hui.
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ascle · 1 year
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Ce n’est pas une photo ancienne, elle a été prise hier. Ce n’est pas un brouillard épais, c’est la fumée d’un feu de forêt situé à plus de 130 km. Plusieurs régions du Québec (et du Canada) sont touchées par d’immenses feux de forêt en ce moment. Les pompiers sont débordés, épuisés. Les viles sont évacuées. De l’aide des USA, de l’Australie et même de l’Afrique du Sud est en route.
Une vision d’apocalypse (Lebel-sur-Quevillon, samedi 3 juin 22h).
(Photo: Tommy Martel/Facebook. Vidéo: Yan Milette/Facebook)
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poetrysmiddlechild · 5 months
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“Nous ne donnons rien au poème qu'il ne nous rende au centuple. Nous croyons le faire ; c'est lui qui, secrètement, nous fait.” - Au cœur du cœur, Andrée Chedid
Comme l’oiseau sur le roseau de Victor Hugo
La poésie nous suspend
Nous donne des ailes au travers les bourrasques et les feux de forêts
On avance, parfois aveugles
Et muet à l'essentiel
On donne trop souvent en comptant sur un retour
Comme si le vrais n'était pas toujours gratuit
Comme si le contenu d’une âme peut se calculer
Comme si c'est pas mieux de mourir de faim que de tuer ses propres principes
Tu la vois, toi, la lumière au bout du tunnel?
Tu le sens, le coup de vent qui soulève le cerf-volant,
La goutte d'eau qui provoque l'arc-en-ciel?
Le plus près j'en suis venu
C'est en pleurant, en criant ces trop pleins qu'on a
Dans un vers, dans une strophe
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ambiance & inspirations.
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Through The Trees | Ici, vous plongerez dans la petite ville ensommeillée de Boring, Oregon, dont les mauvaises langues diront qu'elle porte bien son nom. Pour imaginer la vie dans cette bourgade, aux parfums de feux de cheminée et de pétrichor, nous vous proposons un petit aperçu des inspirations et esthétiques qui ont accompagné sa création.
keywords: dark forests ; bigfoot ; vhs tapes ; camping ; old newspapers ; flannel shirts ; backpacks ; velvet curtains ; abandoned railway ; short horror stories ; night at the diner ; fog ; strange footprints ; campfires ; rural exodus ; broken neons ; moss and mushrooms ; hiking trails : sawmills ; flying saucers.
☄️  Un forum 'slice of life' dans les 90s D'abord, et avant tout, Through The Trees se veut un forum tranche de vie, où l'on explorera les vies quotidiennes des habitant·e·s, leurs relations, leurs émotions. Ici, faites la part belle aux dramas ordinaires, aux retrouvailles et aux déchirements. Car, à Boring, tout le monde se connaît ; et les secrets ne le restent jamais bien longtemps. Pour retranscrire cela, vos personnages pourront rejoindre une, ou plusieurs, communauté(s) de votre choix. La petite ville, qui a connu son heure de gloire dans le passé, se trouve désormais au ralenti, comme figée par le brouillard qui règne en maître sur les lieux. Par ailleurs, le forum se situe en 1992, et nous ne pouvons que vous encourager à vous plonger entièrement dans cette ambiance de fin de vingtième siècle, avant que la photographie argentique, les radios amateures et les cabines téléphoniques ne sombrent dans l'oubli. A noter : le forum n'a pas vocation à être un rpg tourné vers les gangs ou la mafia. Si l'on y trouvera une communauté de bikers, ainsi qu'un speakeasy, le contexte n'en reste pas moins tourné vers la simplicité, propre à la vie de la petite ville qu'est Boring.
☄️  Une esthétique ancrée dans la nature environnante Nous souhaitons inscrire Through The Trees dans le genre du nature writing, qui désigne une littérature profondément ancrée dans les grands espaces, notamment américains, où les personnages évoluent dans un cadre naturel particulièrement scénique, prépondérant dans les récits. Nous plongerons ici dans le pacific northwest, qui comprend généralement les états de washington, de l'idaho et de l'oregon aux états-unis, et la colombie-britannique au canada. L'imaginaire y est tourné vers les immenses forêts de conifères (on parle d'evergreen), qui recèlent de nombreux mystères. Si le forum n'est pas à proprement parler surnaturel, cette ambiance planante, nappée de brume et de fantasmagories, infusera à travers lui.
☄️  Folklore local & phénomènes paranormaux Vous l'aurez compris, dans un endroit comme Boring, les légendes locales ont toute leur place : observations de soucoupes volantes, apparitions de bigfoot, disparitions mystérieuses dans les bois... Au village, on raconte beaucoup d'histoires, et que l'on y croie ou non, elles imprègnent profondément la culture de celles et ceux qui vivent ici. En terme d'esthétique, on parle de cryptidcore, qui peut désigner la quête romantisée de créatures et de phénomènes surnaturels, une passion qui habite certain·e·s de ceux qui vivent ici, voire qui se rendent à Boring à cette fin. Là encore, rien ne prouve leur existence (mais rien n'indique le contraire...) et dans cette petite bourgade, tout le monde a un avis sur la question.
inspirations: twin peaks ; life is strange ; stranger things ; indian creek...
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raisongardee · 10 months
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"Et Lucain rapporte encore que lorsque César ordonna à ses Légionnaires de couper les arbres de cette forêt, ils refusèrent, impressionnés par la majesté qui se dégageait d’eux. César l’athée, fut obligé de saisir une hache et de porter le premier coup, pour leur montrer qu’il n’y avait aucune vengeance infernale à redouter. Il dut sentir, en accomplissant ce geste qu’il attaquait un ennemi aussi redoutable que les cavaliers de Vercingétorix. C’est alors que commença l’extermination des arbres. Les forêts attaquées par la hache et par le feu sont rapidement détruites. Pour que le pays conquis donnât son maximum de rendement, il fallait des plaines cultivées, des routes nombreuses. Les Gaulois, comme tous les peuples, trouvèrent qu’il y avait avantage à changer une existence primitive, dont la richesse profonde demeure invisible, contre une vie où le bien être apparent, qui s’embellit par la variété des produits, le choix des étoffes, les maisons plus confortables. Ils collaborèrent à détruire les demeures forestières de leurs Dieux. Du pays des Eduens au bord de la Moselle, jusqu’à celui des Aquitains, le long des Pyrénées des feux flambèrent, des feux qui furent allumés pendant un siècle. Les terres qui étaient cultivées au moment de l’arrivée des légions de César suffisaient largement aux besoins des Gaulois. Il fallut que l’étendue de ces terres fut multipliées pour suffire aux exigences des conquérants. Rome, la Rome des gastronomes oisifs, des politiciens ventrus, était comme l’estomac énorme de l’empire et absorbait inlassablement les produits des peuples asservis. Un siècle suffit pour arrêter l’épanouissement végétal de la gaule chevelue. Et déjà sous Tibère, les proconsuls avisés qui tiraient des revenus des forêts autant que des champs, étaient obligés de faire des édits pour empêcher l’excès du déboisement. Mais les grandes forets Gauloises avaient été frappées à mort. Elles étaient comme un homme écartelé, torturé, amputé, auquel il ne reste qu’une partie de ses membres. Les grands troncs lisses avaient descendu les fleuves pour être embarqués à Massilia ou à Fréjus, ils étaient partis vers l’Italie par les routes du sud. En perdant ses forêts, la Gaule dépouillée allait changer d’âme."
Maurice Magre, La Clef des Choses Cachées, 1935.
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Retour sur l'année 2023
Des tremblements de terre meurtriers, une guerre qui s'enlise et une autre qui éclate, le mercure qui s'emballe. Les grands événements de cette année sont pour moi:
1. Émeutes pro-Bolsonaro au Brésil
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8 janvier 2023, des centaines de partisans de l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro ont envahi le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême à Brasilia, une semaine après l'investiture du président de gauche Lula, dont ils rejettent l'élection.
2. Séisme meurtrier en Turquie et en Syrie
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6 février 2023, un séisme de magnitude 7,8 a fait plus de 50'000 morts en Turquie et en Syrie. Ici la ville de Kahramanmaras, au sud de la Turquie, proche de l'épicentre.
3. Ukraine, une guerre qui s'enlise
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8 mars 2023, un soldat ukrainien s'abrite dans une tranchée près de la ville de Bakhmout lors d'un bombardement. Plus d'un an après le lancement de l'"opération militaire" russe en Ukraine, le conflit s'enlise.
4. La grande peur de la montagne
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4 avril 2023, vue sur le village de Brienz-Brinzauls (GR), menacé par un éboulement. Quelques jours plus tard, les autorités annoncent aux habitants qu'ils doivent se préparer à devoir évacuer.
5. Au Soudan, les habitants fuient le chaos
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1er mai 2023, des réfugiés soudanais entrent au Tchad près de Koufroun. Les combats meurtriers qui ont éclaté mi-avril au Soudan entre l'armée régulière et des paramilitaires ont poussé des centaines de milliers de personnes hors du pays. Plus de 7 millions de personnes ont été déplacées dans le pays depuis le début du conflit, a annoncé l'ONU fin décembre.
6. Canada, une saison en enfer
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10 juin 2023, vue d'une forêt ravagée dans la province du Québec, au Canada. Cette année, le pays a dû affronter la pire saison des feux de forêt de son histoire. La fumée s'est propagée jusqu'à New-York.
7. Températures excessives en été, 37 degrés en juillet
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8. A Hawaï, une ville rasée par les flammes
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11 août 2023, un homme marche entre les carcasses de voitures à Lahaina, Hawaï. De violents incendies ont quasiment rasé toute la ville touristique le 8 août et fait près de 100 morts.
9. Deuil national au Maroc après un séisme
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9 septembre 2023, une femme devant sa maison à Marrakech détruite par un puissant séisme la veille. Le catastrophe qui a frappé le Maroc le 8 septembre a coûté la vie à près de 3000 personnes, selon un bilan officiel publié fin septembre.
10. A Gaza, la guerre est déclarée
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8 octobre 2023, Israël déclare l'état de guerre après une attaque sanglante du Hamas, la veille, qui a fait environ 1140 morts. A Gaza, 21'110 personnes, dont une majorité de civils, ont été tuées par les opérations militaires israéliennes
11. Exode massif des Afghans du Pakistan le Pakistan a donné jusqu'au 1er novembre aux sans-papiers afghans pour quitter le pays volontairement. Ils sont 1,7 million à vivre sur sol pakistanais, estiment les autorités. Beaucoup ont peur de rentrer en Afghanistan, où le gouvernement taliban a imposé son interprétation rigoriste de l'islam, interdisant par exemple aux filles l'accès à l'éducation après l'école primaire
12. ChatGPT a pris le monde d’assaut il y a un an et il est facile de comprendre pourquoi. Le chatbot révolutionnaire d’OpenAI peut effectuer une quantité surprenante de tâches, de la tenue d’une conversation plausible à la rédaction d’un document correctement ponctué
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crown-of-serpents · 11 months
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Les Enfants des Volcans
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Magie - Pyromancie
Bonus : IMMUNITÉ AUX FLAMMES: Capacité à résister aux flammes et aux températures élevées. Iels supportent très bien les périodes de canicule. Malus : SENSIBILITÉ AU FROID: Les températures glaciales et les environnements froids peuvent les affaiblir, réduisant leur résistance et leur efficacité.
Palier I - Lueur réconfortante : Capacité à émettre une douce lumière chaude, qui n'est néanmoins pas suffisante pour éclairer une pièce entière. Création d'étincelles : Capacité à créer de petites étincelles du bout des doigts, qui peuvent commencer un feu. Manipulation de la roche : Capacité à déplacer les pierres, spécifiquement la roche volcanique. Les pierres précieuses et autres minerais rares (or, argent, cuivre...) ne sont pas encore manipulables.
Palier II - Flammes vivantes : Capacité à faire apparaître des flammes à partir de rien, et à les contrôler en cas de petit incendie. Les feux de forêt ou gros incendies restent néanmoins incontrôlables. Roche malléable : Capacité à modeler des pierres et minerais, notamment des pierres volcaniques. Les pierres précieuses et autres minerais rares deviennent également manipulables, mais ne peuvent pas être modelés. Lumière vive : Capacité à émettre une lumière blanche forte, qui peut aveugler quiconque la regarde directement.
Palier III - Eveil volcanique : Capacité à générer de la lave de ses mains, ou de la faire remonter à partir d'une poche de magma sous le sol. Il est possible de durcir la lave qui se transforme alors en roche volcanique, pouvant également être manipulée. Tempête de cendres : Capacité à faire pleuvoir des cendres qui peuvent être brûlantes par temps sec et obscurcissent la vision. Magmancie avancée : Capacité à contrôler totalement les flammes et les pierres. Il est désormais possible d'éteindre ou de rediriger tout type d'incendie, et le façonnage de minerais autre que la roche ou roche volcanique devient possible.
https://www.pinterest.fr/cafetemps/crown-of-serpents/
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kliomesis · 1 year
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I
Une flamme grésille dans l’obscurité. Avec un ronronnement de chat, elle dévore voracement sa pitance et grossit, gonfle son poitrail et engloutit les ténèbres, sa lueur chaleureuse illuminant les pavés. De son large ventre, gras et grondant, une étincelante perle de feu se détache. Elle s’élève au milieu des étoiles, accompagnée de volutes enflammées jaillissant du brasier, avant que les ombres ne l’avalent définitivement. Des myriades d’autres paillettes chatoyantes imitent sa course, s’évadant avec allégresse du sein de leur énorme mère, essayant de trouver leur place au milieu de la voûte céleste, pensant toucher du doigt l’immortalité des constellations ; mais, finalement, elles s’évanouissent avant même d’avoir pu effleurer le manteau sombre du ciel. Leurs danses sibyllines sont rythmées par le doux chant des bûches crépitantes qui emplit le silence assourdissant de cette nuit rouge. L’odeur douceâtre des langues de fumée vient chatouiller agréablement les narines de la femme qui contemple le brasier. Les yeux plongés dans les ondulations élégantes des gerbes de feu, bercée par la douce musique de la dévoration, elle pense. Derrière son front pâle, des images se forment, se dissolvent et se mêlent en un abstrait tableau de tous les feux qu’elle a allumés sur sa route. Tous fredonnaient leur propre mélopée, et les arabesques décrites par leur larges volutes, comme autant de coups de pinceaux, peignaient une nouvelle histoire, qu’elle découvrait à chaque fois avec avidité. Le parfum de ce feu-ci exhalait l��amertume de l’échec. Il y avait une cavalcade sans fin, à travers une forêt de pins. On voyait la peur tordre le ventre et la folie monter à la tête, excitées par la faim et la soif. Le cœur de la terre dure bat au rythme des sabots, éreintés par la poursuite de l’invisible proie. Mais quelle proie ? Elle ne le sait pas ; le feu ne le lui raconte pas. Il lui montre seulement les muscles à vif des hommes et des bêtes, leur regard hagard, leur respiration erratique. Il porte à ses narines l’odeur de la sueur mêlée à celle de la défaite. Il fait résonner à ses oreilles le roulement de tambour perpétuel des sabots contre la roche. La ténacité de la horde lui réchauffe les joues. C’est une belle histoire ; mais il reste encore à savoir comment elle peut se terminer.
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Hmm, les bus de nuit asiatiques restent inégalés...
Me voici donc arrivée (tôt) dans la ville de Cajamarca! Après m'être faite arnaquer par un conducteur de Tuk tuk qui n'a pas exactement voulu me laisser descendre de son véhicule après avoir changé le prix (bon, je ne me suis pas vraiment battue non plus, avec quelques heures de sommeil dans le sang je n'avais pas la foi), petit passage sur un énorme marché aux fruits et légumes (et une mangue super bonne, une !), je retrouve foi en l'humanité.
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Dans la rue, énormément de gens en tenue traditionnelle ... C'est plein de couleurs, et j'adore ces chapeaux !
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Je pars ensuite en tour dans la zone de Cumbemayo ! C'est une mine d'or de choses à voir le Pérou, mais qu'est ce que c'est galère d'accès si on ne passe pas par une agence ...
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Je suis donc sur un ancien site volcanique très beau, avec des immenses concrétions rocheuses qui sont honnêtement assez impressionnantes.
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En bonus, des pétroglyphes un peu partout : les archéologues pensent qu'il s'agissait autrefois d'un lieu de culte préinca, mais impossible à dater de façon précise. Ces marques gravées dans la pierre sont un peu une énigme : les scientifiques pensent qu'il s'agit d'un prémisse d'écriture d'une langue aujourd'hui disparue, et qui serait basée sur des syllabes Phyto/zoo/anthropomorphes.
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C'est d'ailleurs assez marrant, il y a l'air d'y avoir une sacrée bataille culturelle sur l'origine de la culture péruvienne justement : qu'est ce qui était présent avant l'invasion inca, qu'est ce qui a influencé le reste de l'Amérique ou à l'inverse été influencer d'autres zones ... Le guide était assez chauffé sur le sujet !
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Après une grande balade au milieu de ces espèces d'immenses piliers rochers (nommée ici la forêt de pierre), où le guide s'amuse à nous montrer différentes formes vaguement animales (en nous précisant que promis, il n'a pas fumé), on arrive sur le point culminant de la visite ... Un immense canal !
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Au total, le canal fait tout de même dans les 9km, et a été creusé dans de la roche volcanique à une époque où ils n'avaient pas d'outils en métal ... (Autour de 1500 av. JC quand même) Donc absolument tout à la main ou avec des pierres, en utilisant peut être des feux et de l'eau froide pour aider à créer des lignes de faille et se faciliter la tâche.
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Toujours est il que le canal est incroyablement régulier, et les scientifiques actuels disent que la précision sur les lignes droites est digne d'une visée laser ! De temps en temps, des angles droits (presque parfaits eux aussi) ralentissent le débit de l'eau pour éviter l'érosion...
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On trouve de nouveau des pétroglyphes le long du canal, avec plusieurs hypothèses : des plans/guides de construction, des informations sur la fin de travaux à chaque génération, des prières,...
Et une centaine de mètres après le début de ce canal, une énorme pierre ronde, dont la fonction reste à déterminer : les hypothèses vont de la pierre sacrificielle (fonction religieuse donc) à la base d'observation pour astronomes, en passant par un lieu d'analyse de la météo...
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Autrement dit, ça reste un beau mystère cet endroit, on ne sait pas grand chose de façon certaine, mais c'était une très belle balade, et ça fait du bien d'avoir un guide qui donne des explications en même temps, ça rajoute quand même un niveau d'interprétation indispensable ! (Parcequ'il n'y a pas un seul panneau, même en Espagnol, pour aider à comprendre un peu le lieu!)
Pour l'instant j'aime beaucoup le Pérou 😁
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