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#Métro Louvre Rivoli
mote-historie · 2 years
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1957 Mark Shaw, Christian Dior, Paris Louvre Metro Station, A Bright Young Look in Paris, LIFE magazine.
Métro Louvre Rivoli in Paris, Built: 1900, Architect: Hector Guimard. Art Nouveau.
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alain-keler · 1 year
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Mercredi 31 mai 2023.
« La marche est le meilleur remède pour l’homme », écrivait Hippocrate qui vécu entre 460 et 377 avant J.C. À cette époque il n’y avait pas d’appareils photo mais ce conseil est toujours valable. Alors lorsque je suis à Paris je marche, et photographie. La météo en ce moment se prête à ces deux sports, car la photo est un véritable sport, surtout en France où photographier dans la rue n’est pas évident, sauf si comme Lucky Luke on dégaine plus vite que son ombre !
 Je me pose entre la rue de Rivoli et la place du Palais Royal, à côté de la sortie du métro et de cet immeuble de verre dont j’ai déjà mentionné la présence. Un rétrécissement du trottoir à cet endroit, un soleil qui vise directement dans les yeux des piétons et le tour est presque joué pour immortaliser des scènes de rue.
 Je bouge quand même, allant de la place à ma cache, et retour. Des jeunes mariés que je soupçonne être des japonais précèdent un photographe qui va sans doute immortaliser leur mariage à Paris.
  En bon paparazzi que je n’ai jamais été, attiré par une possible image, je les suis avant qu’ils ne traversent la rue de Rivoli pour rejoindre le Louvre, un des paradis sur terre. Je suis mal placé, tout va très vite. La mariée est belle. Je ne suis pas complétement satisfait de la photo, mais le moment était beau, alors je la garde !
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SAMEDI 30 OCTOBRE 2021 (Billet 2 / 5)
« CARTIER ET LES ARTS DE L’ISLAM. AUX SOURCES DE LA MODERNITÉ. »
L'influence des Arts de l’Islam sur la création joaillière de la maison Cartier.
L'exposition met en lumière le processus de création d’une maison de joaillerie. Des archives, des dessins et des photographies ont permis de retrouver la source originelle des créations de Cartier et de comprendre l’impact de la découverte des Arts de l’Islam sur ses bijoux au début du XXe siècle.
500 pièces - des bijoux et objets de la maison Cartier, des chefs-d’œuvre de l’Art islamique, des dessins, des livres, des photographies et des documents d’archives, entre autres - retracent l’origine de cet intérêt pour les motifs orientaux.
Pour la première fois dans une exposition dédiée aux bijoux, « on a pu reconstituer toutes les étapes de la création », souligne Evelyne Possémé, conservatrice en chef du département des bijoux anciens et modernes au MAD et également commissaire de l'Exposition.
Créée en 1847 par Louis-François Cartier, la maison est spécialisée en vente de bijoux et d’objets d’art. Au début du XXe siècle, Paris est le haut lieu du commerce de l’Art islamique et c’est certainement dans de grandes expositions de l'époque que Louis (un des petits-fils du fondateur) découvre ces formes nouvelles.
Dès le début de l'exposition, le visiteur est plongé au cœur des formes et des motifs des créations joaillières de Cartier exposées aux côtés de chefs-d’œuvre des Arts de l’Islam, comme les nombreux ouvrages conservés dans la bibliothèque de Louis Cartier et la collection d’Art islamique qu’il avait réunie. Dans une succession de salles plongées dans la pénombre, on découvre dans des vitrines faiblement éclairées des ouvrages, des ceintures de cour, des panneaux de revêtement en mosaïque, des coffrets en bois et marqueterie, des miroirs... ils ont servi de sources d’inspiration pour les dessinateurs qui réalisent alors les bijoux Cartier.
Les motifs géométriques « sont tirés de l'architecture, les briques s'inspirent des revêtements des mosquées d'Asie centrale », poursuit la commissaire. L'association des couleurs vient aussi de l'Orient, comme l'utilisation du vert, la « couleur du paradis », avec le bleu vif des turquoises et le bleu profond du lapis-lazuli.
L’exposition relate aussi les voyages que Jacques Cartier (autre petit-fils du fondateur) entreprend en Inde, en 1911. Le commerce des pierres précieuses et des perles lui permet de développer la clientèle des Maharadjahs.
L’espace central de la nef complète cette première partie du parcours : ici des écrans digitaux sur lesquels sont projetées des images grand format de bijoux. Le mécanisme, ingénieux, recompose et décompose un collier en y ajoutant strate par strate les différentes pierres qui le composent.
La seconde partie de l’exposition est consacrée aux formes inspirées par les Arts de l’Islam. Ici les bijoux et objets Cartier sont mis en regard d'oeuvres islamiques provenant des collections du MAD et du musée du Louvre. La production sous la direction artistique de Louis Cartier est notamment marquée par une inspiration issue du monde iranien et des Arts du livre. Les motifs qui ornent les reliures sont repris parfois en l’état mais ils sont plus souvent décomposés et recomposés de manière à créer un motif.
Dans cette section, on admire d'adorables étuis à cigarettes, des tubes de rouge à lèvres, des briquets ainsi que des poudriers ornés de motifs géométriques épurés d'une incroyable modernité.
(Source : « francetvinfo.fr »)
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Jusqu’au 20 février 2022 au Musée des Arts Décoratifs
107-111, rue de Rivoli
75001 Paris
Métro : Palais Royal – Musée du Louvre
Entrée (qui donne accès à l’ensemble des Collections et Expositions) : 14€
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Qu’ajouter de plus à cet article ? Nous nous contenterons de vous dire que nous avons été éblouis par tout ce que nous avons vu, que ce soit la documentation amassée par Louis Cartier, les dessins préparatoires, les documents d’archive, les photos… et enfin les somptueux bijoux qui sont exposés.
Nous avons choisi d’y aller à 13 heures, à l’heure du déjeuner, idéal pour avoir moins de monde dans les salles.
En résumé : une splendeur !!!
Voir quelques photos dans le Billet suivant, pas faciles à prendre à cause des reflets dans les vitrines – qui plus est, en verre très épais pour des questions évidentes de sécurité…
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mikauzoran · 5 years
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With Marichat (or “How I Spent Galentine’s Day”)
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So, as threatened, I watched Glaciator in Japanese (sorry that there aren’t subs), and there were a couple things I completely missed before that really amused me. 
Like Adrien setting his phone to play Chopin’s Prelude Op. 28 No. 15 “Raindrop”. I’ve had him play that before (and a ton of Chopin besides) in my stories, but I totally missed that he had that as one of his practice songs.
I did notice this before, but now I’m actually commenting on it. So, when the group heads out for ice cream, they’re at the Trocadéro, but then then say they’re going to the Pont des Arts. That’s not a walking distance thing. I mean, you technically could, but...Métro would be way faster, and it’s not expensive. That being said, it looks like they’re walking because the Métro station is in the opposite direction. I would personally take the number nine line to Franklin D. Roosevelt, transfer to the number one line, get off at Louvre-Rivoli, and then walk to the Pont des Arts from there. Maybe a real Parisian would know a better way, but that’s what I would do. It would maybe take, like, twenty minutes. Walking...my maps app says that that’s two and a half miles.
Tikki’s voice in the Japanese version is the cutest thing! I think Japanese!Tikki is my favourite.
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Just putting it out there, but Wayem and his male friend are getting sweetheart ice cream together, and they look pretty enthusiastic to see one another. May I suggest that Wayem has a boyfriend? They’re kind of adorable.
I’m a little surprised that Ivan doesn’t know about Marinette’s crush on Adrien. Perhaps he hasn’t been paying attention.
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This scene makes me so happy. ^.^
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manieresdedire · 5 years
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Toulouse - Paris et retour
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Vous deviez vous rendre à Paris.
Une corvée, je ne me rappelle plus laquelle, dont vous souhaitiez vous débarrasser rapidement pour, à votre guise, errer plusieurs heures durant, dans la ville de votre jeunesse et de vos premières amours. En suivant vos impulsions, en laissant revivre aux limbes de votre conscience, sans chercher à les censurer, les scènes de votre passé.
J'imaginais que vous reverriez ses faubourgs, ses bistrots, ses échoppes artisanales, ses boutiques de fripes, ses librairies . Que vous regarderiez, saisiriez un objet, le soupèseriez, le caresseriez. Échangeriez trois mots avec un marchand.
Que vous croiseriez du côté de Beaubourg, des artistes de rues, des grapheurs, des danseurs de hip-hop, des peintres, des musiciens, des clowns, des comédiens, des cracheurs de feu. Que vous vous arrêteriez, écouteriez, souririez, bougeriez un peu en musique.
Que vous apercevriez, sur un trottoir, plus ou moins à l'abri, des migrants désœuvrés, fatigués, paumés, réunis par petits groupes intimes au sein desquels vous parviendriez à déceler l'expression d'un zeste de joie partagée, sous le soleil d'hiver, vers Stalingrad et le canal de l'Ourq.
Que, dans le métro, vous repéreriez des ouvriers fatigués - n'ayant jamais cru, les uns à une société juste, sans classes sociales, les autres ignorant qu'un jour cette perspective fût seulement envisagée - rentrant chez eux tandis que des bourgeois aisés et joyeux s'apprêtent à dîner dans des établissements à la mode, leurs meubles chics, quelques bijoux, des œuvres de maître en sécurité dans leurs vastes appartements de grande hauteur sous plafond de l'Ouest parisien, leurs diverses valeurs, titres et portefeuilles à l’abri en banque. Sans redouter qu'un peuple revanchard venu des quartiers excentrés vînt leur signifier leur congé et la confiscation de leurs biens. Vous iriez entre grande pauvreté et richesse insensée.
Certainement, appuyée au parapet de la Passerelle des Arts, fixant la Seine en rêvant, vous aurez des regards pour les péniches lourdement chargées naviguant tranquillement vers Rouen et Le Havre. Et inversement. Ponts à fleur d'eau en direction de l'aval ou timoneries dominant fièrement les ondes de batillage en remontant le courant.
Vous ne pourrez pas vous retenir de fouiller dans les boîtes des bouquinistes d'où vous n’espérez plus, depuis longtemps, extraire un trésor : un roman ou un essai, publié dans sa première édition au début du XXe siècle.
Les bruits des autos satureront vos oreilles et vous regretterez le temps que vous n'avez pas connu des diligences qui emmenaient nos aïeux de l'Île de la Cité à Pontoise. Le train de banlieue et sa voie ferrée n'ont pas les mêmes charmes que la malle-poste qui brinquebalait sur les chemins caillouteux épousant les sinuosités du fleuve.
Marchant sous les arcades de la rue de Rivoli, vous longerez le Louvre puis, arrivée place de la Concorde, vous exécuterez un demi-tour et traverserez le jardin des tuileries, passerez sous l'Arc de Triomphe du Carrousel et emprunterez les cours sublimes du palais. Vous vous direz à nouveau : “cette pyramide, quelle bonne idée !”.
Un autre jour, vous déambulerez le long des allées des marchés de plein air ou sous halles, parmi les fleurs, les tissus, les babioles, les produits alimentaires, non pour y dénicher l'inutile et son contraire, ni le beau et le bon, mais pour en goûter les ambiances, croiser des gens, observer comment, ici, vit le monde.
Plus tard, quand vous reviendrez, libérée de toute sujétion, vous profiterez d’un long séjour au musée du Louvre et en parcourrez, pour la énième fois, toutes ses salles ou presque. Et admirerez non seulement les œuvres exposées et leurs auteurs, mais l'Humanité, qui les a rendues possibles. Avec une pensée triste pour les guerres de rapines qui ont spolié des peuples, amputé leur culture et rendu possible cette infamie : donner à voir au monde entier, exposés chez nous, les fruits magnifiques de ces extorsions.
Vous emprunterez les Grands Boulevards, vous engouffrerez dans un “Grand Magasin” et en ressortirez avec de petits paquets aux belles couleurs.
Vous vous abandonnerez aux rues, ruelles et venelles de quelque quartier ou village intra-muros : Plaisance, la Butte aux Cailles, Monsouris, la Mouzaïa, la Cité Florale, Montmartre, la Montagne Ste-Geneviève… Les couleurs de la rue Crémieux vous réenchanteront. Le vacarme et les fragrances émanant des rues de Montorgueil, St-Charles et Daguerre ne vous dérangeront pas plus qu'avant-hier. Place de la Contrescape, je gage que vous prendrez un thé accompagné d'une pâtisserie. Ou un verre de vin blanc servi avec deux gressins. Le tout présenté dans une jolie vaisselle.
Pour vous reposer, assise sur un banc élu au hasard dans un des nombreux jardins publics que compte la capitale, sous un ciel d'un bleu moins intense qu'au dessus de Toulouse, peut-être liriez-vous, un texte de Henri Michaux - pourquoi pas tiré du recueil “Monsieur Plume ” ? -.
Pour couvrir des distances plus grandes, au métro, dont les odeurs - de poussière, de brûlé, de ferraille, de gaz, de court-circuits électriques, exhalées par ses couloirs - vous ont incommodée pendant des années, vous préférerez les autobus roulant à 15 km/h de moyenne et qui, mieux que les cars pullman des voyagistes, laissent aux gens mille possibilités d’observer ou de percevoir scènes de vie, façades et balcons de pierre, portes de bois et balustrades de fer forgé, boutiques inattendues, poésies de l'ordinaire et de l’insolite.
Vous n'omettrez pas de faire une promenade-hommage érudite dans les cimetières du Montparnasse et du Père-Lachaise et vous vous faufilerez entre les tombes et les ombres des femmes et des hommes illustres qui nés en France ou ailleurs ont contribué à la grandeur de ce Pays. Vous ferez un saut au Panthéon animée des mêmes ressorts.
Et vous retournerez chez vous, en Occitanie, la plus généreuse des régions, sous le soleil ou à l'abri sous vos arbres, en vous disant : “Existe-t-il au monde ville plus belle que Paris ?”.
“Rome !”, répondait Andreï Tarkovski qui préférerait à la Ville aux Cent Villages, celle aux Sept Collines parce que découverte par lui la première.
Pour vous, ce fut exactement l’inverse.
Yves Rebouiilat (paru partiellement dans le “Tarn Libre” du 5 avril 2019)
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charlottavelo · 3 years
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En allant au boulot à vélo … j’étais au musée
Depuis le confinement, je ne compte plus les jours sans expos, sans resto, sans concert, sans ciné. Être coincée à Paris sans profiter de son offre culturelle, c’est vraiment dur. Ça ne m’étonne pas que plein de parisiens veulent fuir à la campagne. Et bien moi, avec mon vélo magique, j’ai droit à un sacré lot de consolation. A chaque fois que je vais à vélo au boulot, c’est comme si j’allais au musée et j’en prends plein les mirettes. Ça commence par les petites rues du sentier tranquilles. Je passe pas loin de la place des Victoires avec sa colonne centrale. Je contourne les jardins du Palais Royal et leurs magnolias magnifiques au début du printemps et leurs allées hyper rectilignes, on voit même un peu des colonnes de Buren et la station de métro bijou du Palais Royal (faudrait pas oublier l’art contemporain non plus). Allez j’arrive devant le Louvre et j’entrevois sa pyramide. Hop à droite Rue de Rivoli, qui est elle-même un monument, avec ses arcades ! Et presque 100% piétonne et cyclable ce qui ne gâche rien au contraire ! A gauche on passe à côté du jardin des Tuileries de Le Nôtre. Pour arriver place de la Concorde, avec son obélisque (un peu d’art égyptien), sa fontaine centrale et ses statues-villes. Et puis je file vers les Champs Elysées. Je profite pour visiter les grosses statues hilarantes du Chat pour aller vers l’Arc de Triomphe. Même pas mal la place de l’Etoile, je prends le souterrain réservé aux vélos. 
Voilà la visite est finie. N'oubliez pas le guide.
Ce patrimoine urbain est inestimable et je me dis que j’ai de la chance d’habiter une si belle ville. Certains se complaisent dans les photos de poubelles renversées et de plots jaunes marquant des pistes provoisoires, pourtant si nécessaires. Moi je me repais de la beauté de Paris en plein air !
Seule ombre au tableau, le bruit des moteurs, d’autant plus important avec les maudits pavés. Des fois j’ai envie de faire aux bagnoles et aux motos : CHUUT, comme au musée, quoi !
(122e épisode)
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citymaus · 4 years
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“I’m risk averse, and I have three kids. For the first 16 years I lived here, I never got on a bike. But something changed recently, and it’s not just because I fear catching the coronavirus on the Métro. In a feat of urban chutzpah, Paris—though not yet a cyclists’ paradise—is becoming a cycling town.
Of course, cities like Brussels and Berlin have been improving too. And Paris is still far behind Europe’s true cycling capitals, like Amsterdam and Copenhagen, which have been building their bike infrastructures since the 1970s.
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“But Paris is notable for the speed of its makeover. When visitors kept away by the pandemic finally come back, they’ll see that cordoned-off bike routes now crisscross the capital and connect it to nearby suburbs. Rue de Rivoli, the wide street that runs past the Louvre, has been entirely closed to private cars. Parisian drivers now expect to see bikes, and some even try not to hit them.
What happened? How did Paris go from a place where biking felt suicidal to one where even neurotics like me pedal around town?
Much credit goes to Anne Hidalgo, who became the city’s mayor in 2014. Shortly after her election, the city government passed the five-year Plan Vélo (Bike Plan) to carve out cycling-only lanes, separated from traffic.
A key moment came in December 2019, when a national transit-workers strike shut down many buses and trains for months. The Plan Vélo was far from done, but enough routes were ready that record numbers of commuters pedaled to work instead. Soon the city unveiled cobblestoned cycling routes along the Champs-Élysées.
Then came the coronavirus and a national lockdown. With practically no traffic, even non-urbanists like me suddenly realized how much space we’d given over to cars, and we envisioned these same streets as quieter, cleaner public spaces that could contain something else.
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“During the first lockdown and soon afterward, workers laid nearly 100 miles of temporary “coronapiste” bike lanes in Paris and its surroundings, using just paint and thigh-high yellow markers that screw into the street. Suddenly there were bike-only lanes branching west to the La Defense business district and north to Seine-Saint-Denis, the poorest department in France.
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“Activists who’d spent years pressing for their plans to be enacted suddenly saw lanes appearing before their eyes. “It was like in a dream,” said Stein van Oosteren, spokesman for the Greater-Paris Bicycle Collective. “In a matter of 10 days, I think we did more than we would have done for maybe 10 years.””
read more: nytimes, 06.01.2021. 
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lilnikhilinparis · 7 years
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Paris nocturne
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On Friday night, I wasn’t planning to do anything — it had been a really long week and I just wanted to chill. But then I drank a little wine, and suddenly I just had to take advantage of this Friday night in Paris. At about 10 PM I went to the Marais to get a crêpe (Nutella & coconut) from this little place that I know and love on rue des Rosiers.
I took a brisk stroll around the Marais while eating my crêpe (it hit the spot). But I wasn’t ready to go home just yet. It was chilly and I was finally recovering from my cold, but I zipped my coat all the way up and set out for a nighttime walk in the very center of the city.
I started on rue de Rivoli and cut over to the Seine via place de l’Hôtel de Ville. As the seat of the Paris municipal government, Hôtel de Ville is an important symbol of the city for me, and I couldn’t hold back a smile at the thought that I. am. here.
Seeing the Seine in the darkness really solidified the feeling of magic for me. I walked towards the west, criss-crossing various bridges linking Rive Droite with Île de la Cité and Rive Gauche. At this point it was about 10:30 PM and, while there were plenty of people around — including caravans of cyclists blasting pop music —, there was a sense of warm tranquility that, for me, defines Paris at night.
One of my favorite things about Paris — especially in the center-city — is that every single place (street, bridge, quai, alley) is rooted in history. As I walked past the Conciergerie on Île de la Cité, I thought about Marie-Antoinette, who was imprisoned there before her execution by guillotine in 1793. I have next to nothing in common with Marie-Antoinette, but I felt a spatial connection with her that transcended time.
As I neared the western tip of Île de la Cité, I found myself alone. It was as if I had an entire street in the center of Paris all to myself!
I kept walking and saw all of the sights that define the “ville-musée”: the Eiffel Tower all sparkly, the Musée d’Orsay, the Pont des Arts with the Institut de France on the horizon (pictured above). Everything was illuminated by warm orange-yellow lights: a golden glow. As I crossed the Pont des Arts, I looked down at the Seine through the wooden boards and saw the shimmering lights reflected on the water below. So this is why they call it the Ville Lumière !
Crossing back over to the Rive Droite, I passed the Louvre in all its enormity, then the jardin des Tuileries and finally reached place de la Concorde, where the Grande Roue had been installed for the holiday season. I descended into the métro to head home. It was a promenade nocturne that I won’t soon forget ~
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unpeuchaquejour · 5 years
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Au lieu de ça
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Mercredi 20 mars 2019
Partis en voiture. Gelées. Puis temps splendide. Pris le 95 à Saint Lazare et tu es revenue pendant le trajet. Pris plein de photos.
Tellement épuisé que tout ce que je voulais c’était un banc où m'asseoir et regarder passer les gens. Au lieu de ça j'ai marché. Muji pour deux stylos. Leur étiquette est partiellement en romaji. Photos à la volée : de l'opéra, du Louvre, de la rue de Rivoli, du tout petit appartement sur le quai, d'une grille du musée d'Orsay, du boulevard Saint Germain, d'une étiquette "Abattoirs d'Alès" sur la place Saint Sulpice, d'une horloge sous abri avec plaque de rue "6e Arrondissement". Passé jusqu'à la station après Montparnasse dont j'ai oublié le nom (Duroc). Nouveaux bâtiments mais sans intérêt, trop facilement modernes. Institut de la recherche génétique ou un truc comme ça. Un pain au chocolat et un café à un jeune barbu assis sur une grille. Puis métro et couscous à Saint Denis. La voiture ne comprendra jamais ce nom quand j'essaierai de le rentrer à la voix dans le système de positionnement global. Le système n'est plus tout jeune. Je le récupère sur un trottoir devant une clinique dans un quartier riche. "J'ai enlevé le pansement, elle m'avait dit de l'enlever sous la douche. Je suis fatigué" Il secoue la main entre douche et je suis fatigué l'air de dire j'ai super mal et ça m'a épuisé. Il est en mode acide agréssif, presque méchant. Pas envers moi, envers le reste du monde car sa femme est morte et parce que ça devient compliqué. Mais il s'en sort et je suis admiratif. Faudra que je le lui dise. Moi ça devient compliqué et ça m'épuise de plus en plus. L'ai déposé à la maison, je veux dire chez eux. Une grosse femme cours vers nous en agitant sa main botticellienne, c'est une voisine qui veut prendre des nouvelles de mon père. Temps magnifique. Traits roses sur fond de ciel bleu marine.
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parisfind · 7 years
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#VenusdeMilo #sculpture replica watches over the #deserted #métro stop #LouvreRivoli #Paris (at Louvre – Rivoli)
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grantairelibere · 8 years
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Concept: Enjolras/Grantaire modern AU fic but written as Victor Hugo would have done Example: Chapter III: In which Enjolras and Grantaire encounter the crowd at the Louvre Enjolras, striding imposingly up stairs with Grantaire at his heels, exited the Tuileries métro onto the rue de Rivoli. They followed the road east, alongside the Jardin des Tuileries, past the statue of Jeanne d’arc, then crossed through the Jardin…[etc]…and finally arrived in front of the Pyramide du Louvre.
‘It is no less busy than usual,’ remarked Enjolras, his youthful beauty striking even in the crowd of hundreds. 
‘That is what I said; even on a Tuesday morning on such an ugly day the tourists will flock to this grand triangle for the purpose of a single photograph. To have such motivation! Had I but an ounce of it for such a thing, my own portrait would be smiling on the wall alongside Mona Lisa herself,’ replied Grantaire. ‘But no matter, we are here for the heart, not the skin. And which is more important? Let us enter. If it is alright with you.’
Enjolras gently clasped his hand with a smile. ‘It is.’ Chapter IV: The Louvre
A few words on the Louvre. 
[9000 words redacted] 
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hoangviettravel · 5 years
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Bảo Tàng Paris Khám Phá 10 Bảo Tàng Check-in “Chanh Sả”
Bạn yêu thích những tác phẩm nghệ thuật đặc sắc, vậy thì bạn không nên bỏ qua những bảo tàng Paris. Đây là nơi bạn sẽ có được những trải nghiệm vô cùng lý thú, được ngắm nhìn những bức tranh những tượng điêu khắc chỉ có trong sách báo. Cùng Hoàng Việt Travel điểm danh những bảo tàng nổi tiếng thông qua bài viết sau nhé!
1. Musee De La Vie Romantique – Kinh nghiệm du lịch Pháp
Bảo tàng Paris này ẩn mình trong khu Montmartre. Khi đến đây, bạn sẽ có cảm giác như tách biệt hoàn toàn khỏi thế giới bên ngoài. Nơi đây mang đến cho bạn cảm giác bình yên, tĩnh lặng. Bảo tàng này từng thuộc sở hữu Ary Scheffer, một họa sĩ đến từ Hà Lan, và nơi đây từng là nơi làm việc của ông. Bảo tàng vẫn lưu giữ các bức tranh, đồ đạc và thậm chí cả đồ nội thất để bạn có cảm giác chân thực nhất.
Địa chỉ : 16 Rue Chaptal, 75009 Paris
Di chuyển : Métro 12 bến Saint-Georges / Métro 2, 12 bến Pigalle / Métro 2 bến Blanche
Giờ mở cửa : T3-CN 10:00-18:00 / Cà phê đến 17:30
Giá cả : triển lãm thông thường 5€, triển lãm khác có thể thay đổi
2. Musée du Quai Branly-Jacques Chirac – Khám phá bảo tàng Paris
Bảo tàng musée du Quai Branly-Jacques Chirac tại Paris, Pháp. Đây là một bảo tàng nghệ thuật và văn hóa châu Phi, châu Á, châu Đại Dương và châu Mỹ. Bộ sưu tập bảo tàng có 450.000 tác phẩm, trong đó 3.500 trưng bày thường xuyên.
Địa chỉ:  37 Quai Branly, 75007 Paris
Di chuyển: Métro 9 bến Alma-Marceau
Giờ mở cửa: T3, T4 và CN 11:00 – 19:00 / T5 – T7 11:00-21:00 (Đóng cửa T2, 01/05, 25/12)
Giá vé: 12,00 €, 18-25 tuổi sống tại EU 7,00 €
3. Dali Paris – Du lịch Paris chơi gì ?
Bảo tàng Dali nằm gần Quảng trường Tertre ở Montmartre. Bảo tàng Paris này mở cửa trở lại vào ngày 13 tháng 4 năm 2018, trưng bày những tác phẩm của họa sĩ siêu thực người Tây Ban Nha, Salvador Dali. Đến đây bạn sẽ có thể xem xét kỹ hơn tác phẩm và cảm nhận triết lý của ông, một nghệ sĩ thiên tài đạt được danh tiếng và thành công cùng một lúc.
Địa chỉ: 11 Rue Poulet, 75018 Paris
Di chuyển: Métro 12 bến Abbesses
Giờ mở cửa: Hàng ngày 10: 00 – 18: 30
Giá cả: 12€, sinh viên 9€
4. Galerie Nationale Du Jeu De Paume – Kinh nghiệm du lịch Pháp
Bảo tàng Paris này dành cho nhiếp ảnh và phương tiện hiện đại và hậu hiện đại. Nằm trong một tòa nhà cuối Vườn Tuileries, gần Place de la Concorde. Ban đầu được xây dựng vào năm 1861 như tòa án nội bộ hoàng gia cho một môn thể thao gần giống quần vợt. Trong thời gian chiếm đóng của Đức Quốc Xã, nơi đây được sử dụng như một nơi giữ các tác phẩm nghệ thuật mà họ đã đánh cắp.
Địa chỉ: 1 Place de la Concorde, 75008 Paris
Di chuyển: Metro 1 bến Concorde
Giờ mở cửa:  T3 – CN 11:00 – 19:00 / Đóng cửa vào T2
Giá vé: 10 €, vé giảm giá 7,50 €
5.  Musee Des Archives Nationales – Khám phá bảo tàng Paris
Bảo tàng Lưu trữ Quốc gia Pháp là một nơi thú vị để tìm hiểu về lịch sử Pháp. Nằm trong quận 3 xinh đẹp, bảo tàng trước đây là Hotel de Soubise. Những khu vườn nơi đây rất nổi tiếng với người Paris, nhiều người thích ngồi đây tận hưởng một buổi chiều nắng đẹp. Những khu vườn kiểng gọn gàng có chiếc ghế dài khắp nơi chính là một thiên đường cho người Paris.
Địa chỉ : 87 Rue Vieille du Temple, 75003 Paris
Di chuyển : Métro 11 bến Rambuteau, metro 1 bến Hôtel de Ville, métro 3 bến Arts et Métiers.
Giờ mở cửa : 8:00-19:00 / cuối tuần 9:00-19:00
Giá cả: Khi có triển lãm 8€, giá giảm 5€, không có triển lãm 5€, giá giảm 3€. 
6. Musee Du Parfum Fragonard – Du lịch Pháp đi đâu chơi ?
Nằm ở trung tâm bảo tàng Paris này, chỉ mất vài phút đi bộ từ nhà hát Opéra Garnier. Bảo tàng nước hoa Fragonard là một trong những nhà máy nước hoa lâu đời nhất trong thành phố. Hướng dẫn viên giải thích lịch sử của tòa nhà và sự phát triển nước hoa, cũng như quy trình sản xuất nước hoa từ thời cổ đại đến hiện đại. 
Địa chỉ : 3-5 Square de l’Opéra Louis Jouvet, 75009 Paris
Di chuyển : Metro 3, 7, 8 bến Opéra
Giờ mở cửa : hàng ngày 9:00-18:00
Giá vé: miễn phí
7. Musée Des Arts Forains – Kinh nghiệm du lịch Pháp
Nam diễn viên và người bán đồ cổ Jean Paul Favant thu thập các thiết bị giải trí cổ từ khắp nơi trên thế giới và đặt nó trong bảo tàng Paris này. Bước vào đây cảm giác như bạn bước vào một thế giới hoàn toàn khác. Bộ phim “Midnight Paris” của Woody Allen cũng được quay tại đây.
Địa chỉ: 53 Avenue des terroirs de France 75012 Paris
Di chuyển: Bến Cour St-Emilion métro 14
Thời gian tham quan: 1g30′
Giá vé: 16 €, 4-11 tuổi 8 €
8. Musée Des Arts Décoratifs – Du lịch Pháp đi đâu ?
Nằm ở cánh trái của bảo tàng Louvre, bảo tàng Paris này có một vị trí tuyệt vời. Trong thực tế, bảo tàng rất có uy tín trên thế giới về nghệ thuật trang trí nhưng có lẽ bảo tàng Louvre quá nổi tiếng nên nhiều khách du lịch không biết tới nơi này. Có khoảng 560.000 bộ sưu tập nghệ thuật trang trí và thời trang, quảng cáo và nghệ thuật đồ họa từ thời Trung Cổ.  
Địa chỉ: 107 Rue de Rivoli, 75001 Paris
Di chuyển: Metro 1, 7 bến Palais-Royal Musées du Louvre 
Giờ mở cửa: T3 – CN 11: 00-18: 00 / đóng cửa vào T2
Giá vé: 11€, 8.5 € (18-25 tuổi)
9. Musee Jacquemart-Andre – Khám phá bảo tàng Paris
Bảo tàng Paris này từng là nhà lớn của vợ chồng Edouard Andre và Nelie Jacquemart. Eduard Andre giàu có, làm trong ngành ngân hàng có sở thích thu thập các tác phẩm nghệ thuật và đồ trang sức. Bên trong bảo tàng gần giống như một Versailles thu nhỏ với nhiều bộ sưu tập và đồ trang trí. Bên cạnh bảo tàng, có một quán cà phê được trang trí đẹp mắt, nơi bạn có thể ngồi xuống và thưởng thức một bữa ăn nhẹ.
Địa chỉ : 158 Boulevard Haussmann, 75008 Paris
Di chuyển : Métro 9, 13 bến Miromesnil / Metro 9 bến Saint-Philippe-du-Roule  
Giờ mở cửa : Hàng ngày 10:00-18:00
Giá vào cửa: 16€, >65 tuổi 15€, 13€ (cho sinh viên, người thất nghiệp và pass education), 9,5€ (người từ 7-25 tuổi), <7 tuổi miễn phí.
10. Musée D’art Moderne – Kinh nghiệm du lịch Pháp
Bảo tàng nghệ thuật hiện đại của thành phố xây dựng năm 1937. Nằm ở cánh phía đông của Palais de Tokyo, đến đây bạn không chỉ có thể ngắm những tác phẩm nghệ thuật mà còn có thể thưởng thức một ly cà phê trên sân thượng và ngắm nhìn những tia nắng chiếu qua cột lớn. Bộ sưu tập bao gồm hơn 10.000 tác phẩm từ những phong trào nghệ thuật của thế kỷ XX.
Địa chỉ: 11 avenue du Président Wilson, 75016 Paris
Giờ mở cửa: 10:00 – 18:00 T3 – CN, mở buổi tối nếu có triển lãm, T3 mở đến 10:00
Di chuyển: Métro 9 bến Alma-Marceau
Giá vé: Miễn phí với các triển lãm thường xuyên
11. Bảo tàng Louvre – Bảo tàng Paris nổi tiếng thế giới
Đây là một bảo tàng nổi tiếng không chỉ ở Pháp mà còn trên thế giới. Bảo tàng này nằm ở thủ đô Paris của Pháp. Khi đến nơi đây, ngoài chiêm ngưỡng được những tác phẩm nghệ thuật quý giá mà bạn còn bị choáng ngợp bởi kiến trúc nơi đây. Bảo tàng Lourve gồm 3 dãy nhà và 1 kim tự tháp. 3 dãy nhà này có tên gọi là lượt là Sully, Richelieu và Denon. Nằm chính giữa chúng là kim tự tháp làm bằng kính. Đây chắc chắn là một địa điểm không thể bỏ qua nếu bạn muốn khám phá các bảo tàng Paris.
Qua bài viết trên đây Hoàng Việt Travel đã chia sẻ đến cho bạn những bảo tàng Paris nổi tiếng nên ghé thăm khi tới Pháp. Không chỉ có cơ hội mở mang tầm mắt đến những bảo tàng này bạn sẽ được ngắm nhìn những tác phẩm nghệ thuật vô cùng ấn tượng và đặc sắc. 
Lưu ý: Các hình ảnh trong bài được tham khảo từ nguồn Internet.
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acrossparis · 5 years
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Station Louvre-Rivoli. Métro ligne 1
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Lissage brésilien à la kératine sur toutes longueurs à 99,90 € au salon Little Cosy
99.90€ au lieu de 400.00€ Salon de coiffure à l’esprit boudoir, près de la rue du Louvre, non loin du métro Châtelet-les-Halles, Louvre-Rivoli et station Pont-Neuf https://www.dealable.fr/deals/lissage-bresilien-a-la-keratine-sur-toutes-longueurs-a-9990-e-au-salon-little-cosy-2/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=tumblr
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dimitricasali1 · 6 years
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Paris : Napoléon Ier l’a imaginé, Napoléon III l’a tracé…
Savez-vous que le Paris de vos rêves, la capitale que le monde entier espère visiter un jour, est principalement l’œuvre des deux Napoléon ?
Oui ! L’Arc de Triomphe, la Madeleine, la rue de Rivoli, la façade de l’Assemblée Nationale, l’Opéra Garnier, les Boulevards, les grands axes, la place de l’Etoile, la plus grande partie du Louvre, le pont d’Iéna, le bois de Boulogne, Vincennes et tant d’autres encore…doivent tout aux deux empereurs.
Partez à la découverte de Paris grâce à des itinéraires inédits et insolites : parcours des grands magasins, des ponts et canaux, des gares, etc. Au fil d’anecdotes plus croustillantes les unes que les autres, vous comprendrez à quelle point Paris fut la grande passion de leur vie. Napoléon 1er voulait en faire une nouvelle Rome et souhaitait « être enterré sur les bords de Seine près de ce peuple français qu’il a tant aimé��». Napoléon III n’eut qu’une seule obsession, l’urbanisme : Embellir, assainir et aérer Paris…
Rendons enfin à César ce qui appartient aux Césars !
« J’ai tout fait et désiré tout faire pour Paris »
« J’ai tout fait et désiré tout faire pour Paris. Paris est au-dessus des autres villes de France. Je voulais que cette capitale écrasât par sa splendeur toutes celles de l’univers »
Napoléon Ier
L’âme des Napoléon plane sur Paris. Observez le plan de la capitale ou le plan du métro, vous pourrez constater combien Paris est aujourd’hui encore si napoléonienne. Nos deux empereurs furent de grands bâtisseurs, qui en voulant immortaliser leur règne, ont profondément transformé et bouleversé la capitale. Il suffit de vous promener dans la ville ou sous la ville pour le comprendre.
Quand le visiteur, au pied de l’obélisque de la Place de la Concorde, regarde autour de lui, que voit-il ? L’Arc de l’Etoile, la façade de l’Assemblée Nationale, l’Arc du Carrousel, la Madeleine, toutes des constructions napoléoniennes.
Quand le visiteur se trouve devant l’Opéra Garnier, qu’admire-t-il sans s’en apercevoir ? Le chef d’œuvre du plus pur style Napoléon III.
Dans le métro parisien, 50 stations portent des noms « napoléoniens », c’est à dire reliés directement à l’histoire des deux Napoléon. Peu de personnes savent ce qui se cache derrière ces noms pourtant si évocateurs : Iéna, Pyramides, Cambronne, Caulaincourt, Drouot, Oberkampf, Sébastopol, Malakoff, Denfert-Rochereau… Des noms de stations d’où s’exhale un parfum nostalgique de rêves presque effacés, celui d’épopées d’un autre temps, d’une autre époque. Des noms que nous sommes en train d’oublier… Station de Métro Duroc, vous vous demandez qui peut bien être ce Duroc ? Michel Duroc est un général et une figure napoléonienne incontournable, dont le fulgurant destin est plus proche d’une Rockstar que d’un obscur et poussiéreux militaire…
En quinze ans à peine, le bilan de l’œuvre de Napoléon 1er est considérable, malgré des événements extérieurs qui l’ont contraint à rester inachevé. Paris deviendra et restera ce qu’elle est encore aujourd’hui, une ville Second Empire dont Napoléon III est le véritable créateur. En dix-huit ans de règne, celui-ci modifia la capitale plus qu’aucun chef de l’État avant lui et après lui…
Cependant, l’œuvre du neveu ne peut dissimuler celle de l’oncle.
Un bilan considérable
Rappelons à ceux qui l’ont désappris tout ce que nous devons à Napoléon Ier : l’Arc de triomphe, l’Arc du Carrousel, la Madeleine, la Bourse, la rue de Rivoli, les rues de la Paix, Castiglione et d’Ulm, l’aile Nord du Louvre et l’achèvement de sa cour carrée, la colonne Vendôme, les ponts des Arts, d’Iéna, d’Austerlitz, la façade de l’Assemblée Nationale, quinze fontaines dont celle du Châtelet, la consolidation et la décoration du Panthéon, le Père Lachaise où 1200 personnalités du Premier Empire y reposent et dont la conception fut confiée à l’architecte Brongniart en 1803… par Napoléon.
Paris, avec son système actuel de numérotation des rues (copié à travers toute l’Europe), ses quais, son eau apportée par le canal de l’Ourq, son port de la Villette, ses bâtiments utilitaires comme ses marchés, ses abattoirs, la coupole de la Halle au blé, ses pompiers et son administration, c’est encore Napoléon. Sans parler des monuments qui ont disparu aujourd’hui comme le palais des Tuileries restauré par Percier et Fontaine.
En vérité, en dehors du Second Empire, qui, sur beaucoup de points, ne fera que suivre la voie tracée par Napoléon Ier, quel régime, en moins de quinze ans, a pu aligner semblable bilan ?
Faire de « Paris, la véritable capitale de l’Europe »
Quand Napoléon arrive au pouvoir en 1799, Paris est dans un triste état. Le spectacle fait peine à voir « les rues et les maisons sont sales et mal entretenues, les bâtiments officiels, victimes de vandalisme, les hôtels particuliers de l’aristocratie fermés et pillés » rapporte Napoléon à son archiviste secrétaire, le baron Fain.
« Pour embellir Paris, il y a plus à démolir qu’à construire » reconnaît Napoléon Ier. La capitale est, en effet, un dédale de rues sombres, étroites et tortueuses souvent couvertes de boue, d’ordures et d’immondices. Les égouts sont très rares, les trottoirs inexistants. L’éclairage public se réduit à quelques lanternes suspendues au bout d’une corde. Enfin un tiers des bâtiments de la capitale ont été saisis ou déclarés bien nationaux.
Napoléon entend faire de Paris une capitale à la mesure de l’Empire : « il entrait dans mes rêves perpétuels de faire de Paris la véritable capitale de l’Europe. Parfois, je voulais qu’il devînt une ville de deux, trois, quatre millions d’habitants, par exemple, en un mot quelque chose de fabuleux, de colossal, d’inconnu jusqu’à nos jours, et dont les établissements publics eussent répondu à la population » avouera-t-il.
Pour accomplir cette ambition, Napoléon va entreprendre durant quinze ans des travaux urbanistiques d’une ampleur parfois titanesque. Le total des dépenses liées à la transformation de Paris atteindra la somme astronomique de 164 millions de francs…Dans son Mémorial de Sainte-Hélène, Napoléon a affirmé que les travaux de Paris sous son règne ont peu coûté aux Parisiens, les ressources étant prises sur la liste civile et aussi sur le Domaine extraordinaire, c’est-à-dire les contributions imposées aux vaincus ou les biens des souverains étrangers acquis par faits de guerre.
Enfin, pour compléter ce budget, Napoléon, inventa une idée révolutionnaire en matière de financement : tirer parti des plus-values à attendre des travaux entrepris. Mais il ne sera guère suivi sur ce plan, ni par ses services, ni par les événements et seul son neveu donna toute son importance au système. L’Empereur, se montrait de cinquante ans en avance sur une époque et, une fois de plus, précurseur d’Haussmann.
Paris, nouvelle Rome capitale de l’univers
Napoléon a eu pour Paris le rêve grandiose d’une capitale dépassant la Rome Antique. Son intention était de pourvoir en monuments une ville qui, à sens, en manquait et, en bon administrateur, d’afficher aux yeux des Parisiens la gloire de ses conquêtes. « Devenue la première capitale de l’univers, elle répondît par son aspect à une si glorieuse destination », Napoléon 1er reprenait à la fois la tradition impériale romaine et la tradition monarchique louis-quatorzienne.
L’Empereur voyait grand, appréciait plus que tout la symétrie, une simplicité « antique », estimait que l’aspect imposant des édifices devait être le reflet de sa propre gloire. Ceci d’autant plus que l’Antiquité, époque d’empereurs et de conquêtes, était pour lui la référence absolue : colonne, arc de triomphe, péristyle. Le style Empire y a trouvé sa principale source d’inspiration sans oublier toutefois l’Égypte Antique comme le montre les fontaines ou les portiques de nombreux hôtel particuliers. Sur tout cela primait le souci urbanistique de moderniser, d’agrandir, d’équiper et d’aérer Paris : cinquante ans plus tard, Napoléon III se fixera les mêmes objectifs.
Tout part de Paris et tout y remonte
Au recensement de 1802, Paris, compte 547 736 habitants, 622 631 en 1811 et atteint les 700 000 en 1815. Dès le 17 février 1800 est promulguée la loi établissant son administration, sous laquelle nous vivons encore en partie. Toutes les décisions partent de Paris et tout y remonte. La division de la capitale est organisée en 12 arrondissements avec chacun à sa tête un maire sans réel pouvoir. Seule la capitale est dotée de deux préfets : un préfet de police pour le maintien de l’ordre, la surveillance des lieux publics, théâtres et hôtels et un préfet de la Seine pour la voirie, les incendies, inondations et les tractations commerciales.
L’achèvement et l’aboutissement de la centralisation administrative nationale avec un préfet à la tête du département, un sous-préfet par arrondissement communal, un maire pour la commune, tous nommés par le pouvoir central, est une œuvre typique napoléonienne. Le Conseil d’État, chargé de rédiger les projets de lois, est le Conseil de l’Empereur. La Cour des comptes créée en 1807, doit vérifier le maniement et l’emploi des deniers publics.
Des questions qui dérangent ?
Pourquoi Paris ne compte aucune avenue, ni boulevard au nom de Napoléon Ier ou Napoléon III ?
Les deux seuls souverains à s’être vraiment et constamment occupés de la capitale sont les deux Napoléon. Pour réaliser leurs ambitions, les deux empereurs disposent d’un pouvoir fort, capable de passer outre toutes résistances, ce qui manquait à leurs prédécesseurs et qui manquera de plus en plus à leurs successeurs… A l’heure où l’établissement du moindre jardinet dans Paris prend désormais des années….
Malheureusement, Paris ne leur a jamais témoigné la moindre gratitude. La question dérange : pourquoi, alors que plus de deux cents lieux commémorent leurs victoires, leurs ministres, leurs soldats, leurs constructions, pas une seule rue, avenue ou place ne célèbre les Napoléon ! Incompréhensible ? Non, la IIIe république comme la IVe et la Ve, se sont toujours efforcées d’occulter une œuvre un peu trop voyante, un peu trop dérangeante. Depuis 150 ans, nos républiques se sont systématiquement efforcées de la gommer. Il est vrai qu’il est difficile de justifier le fait que pratiquement tous les fondements de la République reposent sur les masses de granit des institutions mises en œuvre par deux empereurs…Les Napoléon ont su donner à la France les cadres institutionnels et administratifs dont les traits essentiels commencent, aujourd’hui seulement, à être remis en cause avec la construction européenne. La France moderne naît véritablement avec eux. Ils mériteraient une avenue et un boulevard à leur nom ainsi que de reposer ensemble, dans le tombeau de porphyre des Invalides, prêt de ce peuple de Paris qu’ils ont tant aimé…
Dernier ouvrage « Paris NapoléonS », Editions Télémaque sortie novembre 2018
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paulatim-lutetia · 6 years
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Quartier du Louvre
Pour mon projet, j’ai choisi de dérouler Paris en suivant la spirale de ses écailles, qui forment sa carapace escargotienne. Mon premier jour de découverte est donc dédié au première arrondissement...
On le nomme également quartier du Louvre. En effet, il longe la Seine au départ du jardin des Tuileries jusqu’au Boulevard Sébastopol, grignote une partie de l’île de la Cité, et s’étend au Nord en reliant les stations Madeleine et Etienne Marcel. Il est sans nul doute un des quartiers les plus touristiques et les plus courus par les touristes du monde entier. Baignés d’une armée de curieux, ce n’est certainement pas dans ces lieux que l’on trouvera la désertitude aoûtienne de Paris ! 
J’ai choisi la station Châtelet, à l’Est de l’arrondissement, comme point de départ de ma promenade. Traversant le jardin Nelson Mandela, je longe ensuite la rue du Louvre pour rejoindre la très passante rue de Rivoli. Là, on peut admirer la gothique église Saint Germain l’Auxerrois aux côtés de son beffroi et entourée d’arbres qui amènent un peu de fraîcheur dans cette chaleur étouffante. Bien sûr, de l’autre côté de l’avenue se dresse l’imposant Palais du Louvre tout de pierre de taille  et de colonnades. 
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Sa visite sera pour plus tard ! Pour l’instant, ce sera pour moi les bords de Seine, par le quai François Mitterrand,puis de traverser le fleuve par le Pont Neuf qui relit l’île de la Cité au reste de Paris, tout comme les sept autres présents (le pont de Change puis Pont St Michel au Sud, Pont Notre Dame, Pont d’Arcole et Pont au Double, et enfin, à la pointe est de l’île, le Pont de L’Archevêché et le Pont St Louis, qui relit ses terres à celles de l’île St Louis.
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Aujourd’hui, je me cantonne à la partie ouest de l’île, jusqu’au Boulevard du Palais, car au-delà, nous passons dans le 4e arrondissement. De ce côté-ci, je peux admirer le Palais de Justice et son somptueux portail doré, et, quelques mètres plus loin, contempler la Sainte Chapelle et la Tour de l’Horloge du palais de la Cité. Quant à la Conciergerie, on peut y découvrir en ce moment une installation de l’artiste Stéphane Thidet, “Détournement”, constitué d’un gigantesque cheminement de bois qui amène les eaux de la Seine à serpenter dans la grande nef. Grandiose !
Rejoignant le bord de l’eau, on peut passer le long du mythique Quai des Orfèvres et son numéro 36,  où s’est trouvé jusqu’en 2017 le siège de la police Judiciaire, bâtiment qui s’est rendu célèbre par le film du même nom et de nombreuses séries policières où il apparaît...
Appareil photo suspendu au cou, je poursuis mon parcours en reprenant la route du continent et le jardin des Tuileries, rejoindre sa verdure, ses fontaines, ses pelouses et ses oiseaux chantonnant, donnant un semblant de calme dans ce quartier si mouvementé par le bruit des voitures et les éclats de voix ! Il y a sur le bort de la rue de Rivoli des galeries magnifiques sous colonnades. Certes, la plupart des magasins regorgent de monde, mais le sol est rythmé de magnifiques mosaïques, qui, croyez-moi, valent le détours ! 
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Plus loin au Nord, les amoureux de parfums et de chapeaux pourront faire leur pélerinage à la toute première boutique de Gabrielle Bonheur Chasnel, dit Coco, au  31 rue Cambon. 
A deux pas, la place Vendôme, carré de richesse et repère cossu des marques les plus luxueuse, où se situe également l’hôtel de Bourvallais, qui héberge le ministère de la Justice...
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Au centre de l’arrondissement, une visite à la Comédie Française sera de mise, tout comme quelques clichés du Palais Royal, avant de rejoindre le métro et clore cette belle promenade. 
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