Tumgik
#Mes Souvenirs de l’Espagne
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Nouveau récit de mon chemin vers le Candaulisme...
Un autre souvenir et une anecdote supplémentaire pour vous expliquer mon candaulisme :
toujours sur la route de l’Espagne...
Avant même de vous narrer la suite et la fin de la soirée avec Bob et ses amies, je voudrais devancer une étape qui n’est pas directement « mon Candaulisme » mais plutôt je pense, vous pourrez me dire ce que vous en pensez, celui des autres...
Il existe aussi et quand on est comme moi sensible et amoureux de cette pratique, de cette philosophie, on peut le voir partout et il est tout aussi important de le faire vivre, de le remarquer et d’être capable de le voir...
Aussi, nous avions prévu avec Ana, après cette nuit de folie passée avec Bob et ses amies, de faire une halte sur la route de nos vacances qui devaient nous mener en destination finale à Grenade en Espagne.
Mon amie, professeure d’Espagnol voulait absolument visiter l’Alhambra et mieux cerner les impacts de la culture Arabe en Espagne ainsi que connaître la culture Andalouse.
Moi, je suivais..., intéressé et curieux d’à peu près tout...et surtout si amoureux d’elle et de tout ce qu’elle me permettait de découvrir, avec elle, sur moi, sur les autres, sur le monde, sur le sexe...
Bref autant de choses que dans un couple « classique » il n’est peut-être pas possible d’appréhender tout autant... ?
Depuis notre Normandie natale, le chemin était long et les étapes nécessaires.
Ainsi, Toulouse, Perpignan, maintenant Tarragone, Madrid et enfin Grenade...
Cinq étapes, 1700 kilomètres environ, me semblaient tout à fait correct surtout que nous étions en vacances...
Aussi, après Perpignan, ce fut Tarragone.
Ana avait aussi choisi cet endroit car en bord de mer, nous aimions la mer elle comme moi,  et avait-elle lu beaucoup d'articles intéressants concernant Tarragone. De nombreux vestiges Romains à voir, une culture de la fête (et même un Musée de la Fête) dont notamment la réalisation festive de ces pyramides humaines, plutôt des châteaux humains (tradition commune aussi avec l’Italie et essentiellement Catalane) nommé « Castelles ».
Elle voulait voir ce spectacle en réel et pourquoi pas tenter d’y participer... ?
La route fut tranquille et agréable même si la chaleur présente de ce milieu d’été nous rendait assez nonchalants l’un et l’autre et que les effets de la soirée de la veille dans cette cahute de la SNSM avec Bob et ses amies se faisaient manifestement sentir.
Ana, comme très souvent et presque toujours, surtout dès qu’il faisait plus de trente degrés, était vêtue d’une très légère et courte robe d’été qui lui allait à merveille et lui rendait moins pénible le voyage...
Nue en dessous ou plutôt sans dessous bien évidemment !
C’était notre code commun de l’été...Et , elle comme moi y veillions!!
Pieds nus et cheveux défaits, elle était superbe.
Souvent aussi, elle posait ses pieds sur le tableau de bord et je ne manquais pas d’admirer ces jambes oblongues et parfaites...
Quelques fois le tissu glissait aux confins de ses cuisses et c’était réellement un bonheur et un spectacle que de la voir ainsi...
La vitesse étant limitée à 120 kilomètres heures sur les autoroutes d’Espagne, je conduisais sans aucun stress tout en m’amusant du fait que lorsqu’Ana se positionnait comme cela et parfois même s’endormait, les camionneurs que je doublais, perchés dans leurs cabines, manquaient rarement de klaxonner, ravis de la vue que la situation pouvait leur offrir un instant en passant...
Cela réveillait immanquablement Ana, qui parfois râlait d’avoir été réveillée mais aussi me l’avoua-t-elle, parce qu’elle n’avait pas pu elle aussi profiter et jouer de l’instant et de ses incroyables et érotiques attraits.
Elle aimait réellement être le centre de l’attention et son côté exhibitionniste avéré et assumé la titillait souvent et ne me déplaisait nullement pour notre plus grand bonheur et notre complicité.
De la pointe de ses pieds au sommet de sa chevelure brune c’était une bombe sexuelle...
Un bouquet d’amour...
Une convocation perpétuelle aux agapes sensuelles et sexuelles...
Chaque parcelle de sa peau était une publicité érotique et une invitation aux pensées lubriques...Je n'avais jamais rencontré d'amis qui ne me l'ai avoué ou plus ou moins fait savoir: "Waaoooua , ta copine...!"
Pour les autres, leurs yeux et leurs comportements suffisaient à eux seuls...
À eux seuls, ses seins galbés et libres dans cette robe légère étaient une invitation à toutes les pensées diaboliques...
Alors, vous pensez, ses jambes bronzées et dénudées, sa chatte lisse juste surmontée d’un triangle soigneusement entretenu, sans parler de son cul rebondi à souhait qu’elle dévoilait parfois dans ces moments-là à ces camionneurs, stakhanovistes du bitume rarement bien considérés et rétribués, étaient un pur instant suspendu, un incroyable « butin », une chance impensable, un vrai ticket de loterie au regard des milliers d’autres personnes, femmes et hommes, que pouvaient croiser ces galériens de la route au quotidien si routinier et très certainement rengaine ...
Souvent quand je les doublais, elle faisait semblant de se pencher pour rechercher quelque chose sur la banquette arrière, assurant un flottement savant et pensé de sa robe jouant avec l’air des vitres ouvertes sur et dans sa raie marquée de son entre-fesses...
Cela n’en laissait, croyez-moi aucun indifférent!
Moi le premier... ! J'adorais tellement bander...Comme tout homme me direz-vous mais peut être encore plus depuis que je me savais Candauliste.
L’adresse de ses mains (parfois elle invitait également la mienne) titillant son écrin d’amour était réellement à voir et à admirer...
Bref , oui, elle savait jouer de ses charmes et de ses envies pour rendre fous les hommes (parfois les femmes...On venait réellement de le constater avec Clara et Laura , les amies de Bob le soir d’avant...Je vous raconterai...).
-«  Le prochain routier qu’on dépasse, tu me dis et tu me réveille avant...Je vais le faire bander crois-moi...Il va payer pour les autres qui m’ont réveillée...Je vais le rendre fou...Tu resteras à sa hauteur, tant pis si ça râle derrière, et je lui ferais un striptease et le coup de la femme exhib...T’inquiète...Tu te régaleras aussi mon chéri... ! »
Je ne pouvais en douter un instant d’autant qu’on avait déjà joué à ce jeu un jour en Bretagne et que le conducteur du camion avait réellement faillit avoir un accident tant il ne faisait plus assez attention à la route, ce con !
                -« Ok, promis , Bébé...! Promis dis-je en riant... »
Quelques hectomètres suffirent et j’avoue qu’elle sut y faire...
Le routier n’arrêta pas, une fois qu’on l’eut dépassé, lentement dépassé sur plusieurs kilomètres, de klaxonner, de faire des appels de phares, de mettre son clignotant pour nous indiquer qu’il voulait s’arrêter...
Mes doigts enserrés dans son con bien ouvert, humides et si délicieusement chaud, je ne pouvais de toutes manières pas m’arrêter...
Ce n’était d’ailleurs pas notre volonté ni celle d’Ana qui s’était doucement et tendrement repliée sur mes doigts encore enfouis en elle...J’étais au Anges...Elle se rendormit...
Il nous restait une centaine de kilomètres avant d’arriver à Tarragone...
Nous avions réservé un airbnb en centre-ville, il y avait un parking à proximité et c’est juste à côté de la Cathédrale, sur la place où avait lieu généralement les fêtes.
Notre hôtesse était une femme d’une soixantaine d’années magnifiquement conservée (elle devait réellement avoir été belle dans sa prime jeunesse).
Elle nous aida à nous installer, nous fit l’article des plus belles choses à voir, nous conseilla quelques restaurant situés juste à côté et d’aller regarder le spectacle de la lune sur les flots ou sur le port situé juste au bout des ramblas... :
                - « Ce soir c’est pleine lune, la lune bleue, nous indiqua-t-elle dans un français quasi parfait...Elle avait été par le passé pendant quelques années conseillère économique au sein de l’Ambassade d’Espagne à Paris, ville qui me manque parfois, nous avoua-t-elle... ».
Elle avait hérité et investit dans sa ville natale de Tarragone et était revenue y vivre avec son mari la retraite arrivée depuis trois ans maintenant.
Son mari était un ancien agriculteur des environs, vivait encore à la campagne voisine le jour et venait la rejoindre chaque soir au coucher.
Elle était réellement charmante et nous indiqua de ne pas hésiter à l’appeler si on avait un quelconque besoin.
« Même dans la nuit..., ici on ne se couche pas très tôt, on aime la fête et les gens...Dommage, la fête des Castells n’a lieu qu’en octobre cette année, il faudra revenir...et il n’y a pas de répétition sur la place...La nuit sera tranquille...Vous pourrez vraiment vous reposer si vous partez demain pour Madrid. Bonne nuit ! »
Nous étions installés dans un appartement situé au deuxième étage d’un vieil immeuble du début du siècle avec une avancée sur colonne constituant en dessous un passage sous voute.
L’appartement avait été refait à neuf à l’arrivée de Consuella, c’était son prénom, et était parfait.
En face du large espace constituant la place de la Cathédrale, un petit immeuble de même taille que le notre mais de style différent semblait inoccupé ou du moins très tranquille et sans vis à vis...
Ce serait parfait, il faisait encore chaud en cette longue soirée d’été et l’air de la mer voisine pourrait sans nul doute nous apporter un peu de fraîcheur dans la nuit. Nous pourrions sans problème dormir les fenêtres ouvertes...
Ana se précipita sous la douche en rigolant, me jetant un « Prem’s » hilare...
Elle était déjà entièrement nue.
Sa vitesse à se dénuder et à être aussi à l’aise m’avaient toujours sidéré...Il faut dire qu’elle était tellement belle et naturelle. Son éducation, contrairement à la mienne y avait sûrement beaucoup participé : ses parents professeurs étaient depuis toujours naturistes convaincus et passaient leurs étés sur les plages et les camps naturistes d’alors...J’appris par eux qu’il y avait même des campings et autres installations naturistes certifiées au-dessus géographique de Montauban..., ce qui pour moi était une impossibilité physiologique tant je craignais le froid... !
Pour autant Ana et ses frères avaient été bercés par ce mode de vie et ce rapport au corps qui je l’avoue m’avait interpellé puis plutôt convaincu...
Il n’en reste pas moins que Montauban fut et est toujours pour moi, même en nos nouvelles périodes de réchauffement climatique, une limite géographique , du coup peut-être psychologique,  infranchissable.
Je rangeais nos affaires et ouvrais la fenêtre de l’appartement.
J’avais également envie et besoin d’un bonne douche et je rejoignis rapidement Ana...
Quelques baisers humides plus tard, elle sortit et m’attendit assisse engoncée dans une grande serviette moelleuse sur le rebord de la fenêtre.
Elle me proposa de nous habiller rapidement et de descendre manger dans un des restaurants indiqués par Consuella :
                « Une bonne nuit de repos ne nous fera pas de mal mon amour me dit-elle, j’ai envie d’être cool ce soir...Pas toi ? « 
Ce qui en langage de Ana signifiait, on mange on se couche tôt, on se câline et on se repose...
Le programme m’allait bien, même si de la voir se préparer et s’habiller devant moi et me demander quelle robe lui allait le mieux après en avoir essayé quatre ou cinq, sans compter quelles chaussures, un bracelet de cheville ou pas, ... entrainait toujours pour moi et en moi un sentiment Candauliste émergent et irrépressible...
Je me serais bien jeté sur elle pour lui faire l’amour, là, maintenant, mais elle m’échappait déjà en se tournant et regagnant la salle de bain.
Elle opta pour une robe courte, droite et fendue sur le côté, style « Romaine » qui lui allait magnifiquement et ajouta ce coup-ci sans me demander, un bracelet manchette du plus bel effet sur sa beau bronzée et son bras si parfaitement dessiné.
Je pensais en l’admirant qu’elle aurait été parfaite pour une soirée Romaine et mon esprit plus que coquin se projeta même jusqu’à l’orgie...
Était-ce le passé de Tarragone, ancienne ville Romaine d’importance qui me jouait des tours ou était-ce seulement ma lubricité entretenue par notre après-midi routier et la chaleur de ce début de soirée qui emportait mon imagination ?
La conscience ou l’inconscience d’Ana de par ses jeux aussi imprévus que constants et mes propres tourments érotiques incessants devant son irradiante et sensuelle beauté me poussaient dans les retranchements du Candaulisme, je m’en apercevais de plus en plus : je l’admirais, j’étais fou d’elle, je voulais la partager, l’offrir, la montrer aux autres, à toutes et à tous combien elle était belle, désirée et désirable, ardente...
Secrètement et subitement je l’imaginais ici, jadis, Déesse ou Princesse dans son palais, offrant sa magnificence, sa présence et jusqu’à son corps à ses plus beaux serviteurs, soldats ou esclaves musclés et vainqueurs, choisis par elle et son Maître (moi ?) comme juste et inespérée récompense des exploits réalisés dans les Arènes, au quotidien à son service ou sur les champs héroïques des batailles...Peut-être même Candaule lui-même m'inspirait-il du lointain de son huitième siècle avant J-C...
Le tout serait de ne pas en mourir!
C’était aussi ma vision du Candaulisme et un bonheur que je ressentais que de la voir se préparer et s’habiller pour aller en soirée...
Plus tard, j’en fis même avec elle un rituel incontournable de nos pratiques Candaulistes, surtout et encore plus quand la soirée ou son rendez-vous devaient se tenir hors de ma présence...
J’avoue que ce sont des instants magiques permettant tellement la plongée vers l’imaginaire constituant la jouissance des protagonistes, en tout cas des Candaulistes avérés.
S’imaginer les émotions suscitées et ressenties par son élégance, sa beauté, sa prestance, ses vêtements, ses parfums, ses bijoux, ses onguents, sa lingerie... mais aussi l’instant où elle apparaîtrait aux yeux incrédules de son ou ses amants, se ferait désirer , admirer, défaire de ses parures choisies ou d’en être défaite par un ou des amants attentifs et rendus fous de désirs... ;
son retour près de moi, avec le pouvoir de me faire languir de ses récits et de son corps ; 
me jeter aux yeux, aux mains, à l’esprit, la ou les différences, les effets sur sa libido, sur sa magnificence, sur son charisme, entre son départ et son retour au plus près de moi...;
être attentif aux  « griffures », parfois aux "déchirures" sur ses habits ou en son âme de sa soirée.. ;
le bonheur de la voir belle et parfaite ; le plaisir de la voir revenir heureuse épanouie, comblée, confidente et partageuse dans l’attente et l’impatience de pouvoir tout aussi rapidement repartir... ;
être fier et si amoureux d’elle et de ce qu’elle m’ offre, a offert ou va offrir aux autres;
avoir ce délicieux pincement inarrêtable et si puissant dans le ventre en la voyant partir, exacerbé si puissamment tout au long de son absence avec cette impatience de la délivrance, cette inquiétude et cette douceur envahissant le corps et l’esprit quand elle vous revient...
Et pour elle la certitude d’être, si ce n’est la plus belle, la certitude de se sentir Reine et conquérante du monde...
Oui, tout cela me traversa en quelques secondes l’esprit et serait, maintenant je le savais depuis l’avoir rencontrée et parcouru ce chemin de quelques mois ensemble, à jamais en moi...
Le dîner en ville fut rapide et léger et visiblement Ana était impatiente de regagner notre gîte.
Je ne lui en tenais pas grief même si tout était propice en cette soirée à Tarragone à l’abandon sensuel des corps et des esprits, j'en étais à la fois convaincu et un peu "déçu"... Je le ressentais au plus profond de moi, comme si une « vie antérieur » me gagnait et énivrait mon esprit de souvenirs indéfinissables...
Etranges mais agréables instants même si j’aurais aimé en profiter plus longuement.
J’étais également fatigué et, rires, Ana savait toujours être convaincante...
Sa main dans la mienne quasi en permanence, ses baisers aussi soudains que fréquents, sa tendresse et ses sourires me faisaient toujours craquer ! Ils furent nombreux ce soir-là à me faire craquer...!
C’est néanmoins à la nuit que nous fûmes de retour à l’appartement de Consuela.
C’était un soir de pleine lune comme nous l'avait dit Consuela et même de lune exceptionnelle. L'éclairage de la cathédrale et des bâtiments l’entourant était magique...C’était réellement d’une beauté irréelle...Ce phénomène était appelé « lune bleue » et c’était magnifique.
Nous restâmes ainsi quelques instants à nous câliner avec Ana admirant ce phénomène et ses effets...
Ana était réellement fatiguée, m’embrassa longuement et langoureusement et parti se coucher dans le lit situé face à la fenêtre.
Je restais un peu, fasciné par le spectacle et les beautés de l’instant...
J’étais nu, nous nous étions déshabillés instinctivement comme nous aimions le faire aussi chez nous dès en rentrant.
Je pensais prendre une nouvelle douche et je croyais qu’Ana en ferait de même avant d’aller s’étendre de sa lascive beauté sur le grand lit de l’appartement loué pour la nuit.
Elle était réellement ivre de fatigue et s’était étendue en n’ayant pas la force d’aller jusqu’à la salle de bain pour me semblait-il, s’endormir rapidement...
Néanmoins, qu’elle ne fut pas ma surprise d’entendre sa douce voix quelques instants plus tard m’enjoignant à ne plus bouger d’où j’étais...
J’étais toujours devant la fenêtre, d’abord assis puis debout et légèrement de côté...
                -«  Waaaouaaou...Tu es trop beau chéri...Ne bouges plus , m’intima-t-elle...La lune derrière toi et en face de moi te dessines comme une ombre chinoise et rends ton corps incroyable...Hummm , j’aime tellement...Je peux voir les contours de ton corps et aussi ton sexe qui en devient incroyablement attirant...Tu sais que j’aime ton sexe chéri...Tu ne l’as jamais fait devant moi mais je pourrais te demander de te masturber...j’en ai souvent rêvé tu sais...mais trop souvent impatiente de te prendre en main et en bouche je n’en ai jamais eu l’occasion je crois...Non ?
Je l’ai fait avec quelques-uns de mes premiers amours de jeunesse, mais pas avec toi chéri...Tu pourrais le faire ? J’aimais trop les voir se toucher eux-mêmes et surtout quand ils partaient...Ce n’est pas toujours beau un homme qui se branle, rarement même, mais voir leur sexe quand il délivre sa puissance au travers sa jouissance est quelque chose d’assez unique...J’aime le ressentir dans ma main ou au fond de la gorge, mais j’aime aussi le voir...et là , toi, en ombre chinoise ...hummmm je me caresse en même temps si tu veux savoir...et tu m’excites tellement ! Chéri...S’il te plait...Fais-moi plaisir... »
Demandé comme ça, mes idées lubriques encore et toujours présentes, la situation particulière, ma libido, l’envie de faire plaisir à Ana...
Pourquoi lui refuser même si je préférais de loin le plaisir partagé au plaisir solitaire
Pour autant, le plaisir serait sans nul doute partagé ; même de loin et je connaissais les effets de sa propre masturbation dont elle m’avait, elle, offert maintes fois le si délicieux et sensuel spectacle ; chez Ana...
Ca la rendait généralement assez folle, humide et ouverte à bien d’autres aventures...
Aussi, commençais-je à me caresser...
Mon pieu se tendait rapidement comme assez souvent et j’abusais même en m’imprimant consciemment un rythme lent et appuyé...
Ma main restait ainsi assez longuement en bas de ma verge tendue à l’extrême accentuant généreusement sa dimension et son corps arqué...
Oui je bandais fort, très fort même de me "livrer" ainsi...!
C'est quelque part ce que je demandais à Ana , en tant que Candauliste, de s'offrir, de se livrer...Aussi le retour et le partage ne me semblaient anormal, loin de là...!
Ana visiblement m’accompagnait, je l’entendais au rythme de son souffle et ses commentaires m’encourageais réellement à lui donner un maximum bien qu’indirect plaisir....
Nous allions jouir ainsi...
Il en était certain... !
L’inarrêtable et inévitable arriva et nous partagions nos jouissances, tant cérébrales que physiques ...
Ce fut réellement agréable...
Je décidais d’aller enfin prendre ma douche.
Ana m’arrêta au passage pour me remercier tout en saisissant mon sexe encore durci par l’intensité de l’instant.
Je lui offris les derniers abandons de mes liqueurs...
C’était ça aussi le Candaulisme que ce partage, même à distance, du plaisir des demandes et des émotions...
Elle en imprégna délicatement ses doigts en m’assurant d’un : « Merci mon amour...Tu étais vraiment superbe...j’ai trop aimé...il faudra qu’on recommence un jour » ..., et portant ceux-ci à sa bouche pour en goûter toute la saveur qu’elle appréciait particulièrement puis me prit bouche, de sa bouche gourmande, chaude et sensuelle, venant ainsi me gratifier d’une incroyable et savante remise en condition...
Je durcis instantanément de nouveau... !
Oubliant la douche, je me jetais sur elle et en cuillère la pénétrais tout à la fois virilement et tendrement, m’installant au plus profond de son si douillet et accueillant cocon d’amour...
Nous nous endormîmes pleinement heureux et amoureux jusqu’au petit matin...
Elle fût la première à s’éveiller et se lova tendrement dans mes bras...
                - « Mon chéri...Il ne nous faut pas trop traîner tu sais ce matin...On doit régler la dame pour la nuit. Je lui ai dis vers 10 heures. Et nous avons encore pas mal de route pour aller à Madrid. »
J’étais si bien et j’émergeais si doucement de mes rêves et des douces caresses d’Ana...
                 « Ok... Prems à la douche !" me « vengeant ainsi de notre arrivée hier soir...
Ajoutant tout aussitôt que comme ça j’aurais le temps de descendre acheter quelques « dulces » pour accompagner notre petit déjeuner...
« Ok, fit-elle, c’est toujours toi qui diriges tout de toute façon, osa-t-elle me dire tout en riant aux éclats... »
A cet instant précis, je suis sûr qu’elle devait se remémorer la fin de soirée d’hier cette « chienne » que j’aimais à la folie...
Le petit déjeuner avalé, le ménage refait, las draps ôtés et mis en boule sur le palier, c’est tout ce que Consuela nous avait demandé, nous descendîmes la voir pour la régler de la nuit passée en son bel appartement.
Son immeuble était situé juste en face de celui où nous avions passé la nuit. La Cathédrale était toujours aussi belle et majestueuse et il faisait déjà chaud...
Ana s’était paré d’une combi short en Jeans et à bretelle du plus bel effet...
J’adorais apercevoir, voir les courbes de ses seins si peu retenus, parfois même sortant, par ces bretelles larges mais capricieuses.
Comme elle ne portait pas de sous-vêtements, c’était adorable et vraiment sexy...
Surtout quant à l’aulne de la sortie d’un de ses seins de cet écrin, elle le remettait alors innocemment en place tout en le « grondant » affectueusement ...
C’était si incroyablement et redoutablement sexy et sexe pour ceux qui pouvaient en être témoins...
Rires, cela arrivait souvent !
Ana frappait à la porte...
Consuela apparut élégamment, belle et digne comme elle nous était apparue la veille en nous accueillant.
                « Oh...mes amours...vous êtes déjà levés... ! Pas trop fatigués ? Pour moi aussi la nuit a été courte mais je n’ai pas la route comme vous à faire nous dit-elle. Tout s’est bien passé ? Merci beaucoup et infiniment ! »
Ana lui indiqua qu’on avait suivi ses consignes à la lettre et lui tendit l’argent qu’on lui devait.
                -« Non, non...C’est gratuit, pas besoin, repoussant doucement la main d’Ana qui lui tendait l’argent dû »
                -« Non fit Ana...Comment ça, on ne vous a pas payée en arrivant hier soir...On vous les doit... ! »
                -« Non lui répondit Consuela, je vous offre la nuit, c’est gratuit pour vous... »
Ce faisant, en repoussant le bras d’Ana, elle fit involontairement sortir un sein de dessous la bretelle du combi short de ma compagne ...
                -« Oh, pardon, je suis navrée...Quoique, vous êtes si beaux tous les deux...L’appartement est gratuit pour vous...Vous m’avez, vous nous avez tellement donné hier soir, mon mari vous embrasse et insiste pour ne pas vous faire payer la nuit...Oui, vous ne pouvez pas comprendre...Vous nous avez donné tellement sans réellement le savoir que le prix d’une nuit dans un appartement...Tellement plus, insista-t-elle ! »
                -« Comment ça dit Ana ? Je ne comprends pas...On ne vous a rien donné...On ne vous a pas vus...Hein Chéri, qu’est-ce qu’on a donné à Consuela...dit-elle tout en saisissant délicatement son sein et en le replaçant.
                -« Ca ? ça justement...Oui, ça, enfin pas tout à fait ça mais quelque chose de tout aussi beau et peut-être même plus encore que vous ne pouvez l’imaginer... »
J’avoue que le rouge commença à pourprer mon visage et que je commençais à comprendre
                -« Euh...Dis-je...Vous pensez ce à quoi je pense.... ? » ayant compris avec retard ce qui avait pu se passer...Oh, pardon...Désolé si on vous a choqué... »
                -«  Choquée?...Consuela partit dans un rire très sonore qui enjoua Ana bien qu’elle ne comprenait pas la situation ...Non, vraiment pas choquée, ni mon mari d’ailleurs...Cela nous a rappelé bien des souvenirs...Je vous ai dit que j’étais restée en poste longtemps à Paris et que la vie y était réellement fascinante et , comment dire, plus légère à l’époque qu’ici en Espagne... Nous adorions aller avec mon mari au Moulin Rouge, au Crazy Horse, au Lido et fit-elle en baissant la voix et regardant tout autour d’elle, nous adorions fréquenter les clubs libertins qui commençaient à ouvrir à Pigalle d’abord puis un peu partout et même en banlieue... Oui, nous avons eu une riche, très riche vie sexuelle avec José mon mari et depuis notre retour ici, on en avait presque oublié toute la saveur...
Elle agitait si délicieusement et adroitement son éventail pour ne pas elle aussi rougir que cela en était touchant...
Votre spectacle à vous, très cher « Daniel ? » était de toute beauté...Merci, mille merci. Surtout que mon mari s’inquiétant que je ne sois pas couchée alors que j’admirais ce que vous offriez à mes yeux et à la place de la Cathédrale est venu me rejoindre sur le balcon d’où je vous voyais admirablement bien avec toute l’intensité de cette lune bleue, vous et votre engin dressé à merveille. Brutalement, il m’a sauvagement honorée pendant toute la durée de votre show...Ce fut délicieux...Je m’étais caressée avant seule, comme je l’imagine votre dame a dû le faire en vous regardant j'en suis sûre et j’étais prête à tous les assauts et à toutes les folies...Il y a bien longtemps que nous n’avions ainsi joui tous les deux ensembles. Confidence, je vous ai même mentalement sucé et dégusté pendant que mon mari me labourait. Oui, merci, mille merci...Aussi, non vous ne nous devez rien... Croyez-moi... On aurait payé des fortunes pour s’offrir la vue d’un tel spectacle à Paris et José ne pensait même plus pouvoir me faire l’amour sans cette pilule couleur de lune qu’on nomme le viagra... Là en quelques instants il a bandé comme à ses quarante ans et m’a défoncée contre la rambarde qui en gémissait même bien plus que moi...Oh, Dieu (elle tourna ses yeux vers la Cathédrale...) Dieu que c’était beau et bon... ! Merci...
Allez, partez maintenant, vous avez de la route »
Ana venait de comprendre tandis que Consuela déposait un doux et tendre baiser sur son front et en prenant, la coquine, à pleine mains les magnifiques seins de ma compagne pour les masser délicatement et en faire rugir la pointe...
-« Tu as tellement de charme...J’étais bisexuelle et j’ai eu une aventure torride avec une danseuse du Crazy pendant de longue années...Il y a si longtemps et c'était si bon...José nous accompagnait et regardait ... Il aimait le bougre...J’aimerais avoir vingt ans aujourd’hui, je serais parie avec toi, avec vous en disant à José que j’allais revenir et que je lui raconterai tout comme à l’époque...Je partais deux ou trois jours, deux ou trois nuits surtout et revenais toujours vers José qui était comblé...Je vois qu’a quelques années de différences vous vivez les mêmes délire et la même philosophie de la vie...Soyez heureux mes amours...Soyez heureux...Nous l’avons été et aujourd’hui, cette nuit, vous nous avez fait revivre l’espace d’un si délicieux instant tout ce bonheur...Mille merci ! Longue et belle vie à vous » ;
Nous nous mîmes en route assez incrédules mais tellement satisfaits, fiers et incrédules.
Ça aussi c’était du pur Candaulisme et quand je repense à ces instants j’en comprends encore mieux l’intensité du partage.
Même et surtout sans contact, sans parler, défiant même le temps , de Candaule en passant par Consuela et José jusqu'à nous...
Sans presque nous voir, nous connaitre, nous avions su partager notre amour et nos pratiques pour aller jusqu’à les faire renaître chez un couple qui nous avait lui aussi indirectement ouvert les chemins vers les plaisirs et l’amour tendre, gratuit et sincère du partage...
Dieu que c’était beau ! J'en ai encore aujourd'hui des frissons et des pensées émues...
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alain-keler · 2 years
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Dimanche 19 février 2023.
Viana de Bolo, Galice, Espagne.
Entroido, ou carnaval.
  J’étais déjà venu photographier il y a tout juste vingt ans certains carnavals de Galice. Alors pourquoi ce retour tardif ? Je ne sais pas, réponse évasive, peut-être une envie d’aller sur des choses simples d’un moment pour lequel j’ai toujours gardé un très bon souvenir, des fêtes dans une très belle région du nord-ouest de l’Espagne. De temps en temps c’est bien de ne pas se prendre trop la tête sur le pourquoi des choses.
Un retour qui s’avérera quand même un peu mouvementé.
Dans ces carnavals il y a des personnages hauts en couleur, et par moment haut tout court :
« Ici le personnage typique est le « boteiro » qui, avec son masque en bois noir surmonté d'un paravent à armature en fil de fer recouvert de bandes de papier de soie colorées et ses sauts, garde des réminiscences de cultures exotiques. Frappant également par la couleur des rubans de tissu qui recouvrent sa chemise, qui forment des motifs géométriques ou floraux, le "boteiro" est chargé d'ouvrir la voie aux "folions" et de maintenir l'ordre dans la troupe. Très respecté par le public, avec ses mouvements, il a la capacité de faire sonner les chocas à sa ceinture, de différentes tonalités, comme il convient à tout moment », (traduction d’un texte d’un office de tourisme de Galice).
 Sauf que l’un de ces personnages présentés comme plutôt sympathique n’a pas trouvé mieux que de me percuter à grande vitesse, m’envoyant paître sur le bitume de la rue, moi et mes appareils photo, avant de disparaître très vite rejoindre ses sosies (ils se ressemblent tous, seules hauteurs et épaisseurs varient).
Cet incident eu pour effet de grandement me déstabiliser et de me faire dire que même dans des endroits à priori sympathiques il y aura toujours des personnages pas très recommandables.
M’éviter était très facile, peut-être moins drôle !
Vents d’Est reviendra dans ce journal d’ici quelques jours.
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azaleassgc · 7 months
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2018
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INTERVIEW : MALA
FR / ENG
L’art de l’interview est un exercice assez délicat pour peu que l’on n’en fasse pas souvent. On s’en était bien sortis avec Egoless, un peu moins bien avec Las et Mikael malgré la gentillesse extrême des deux, et très bien avec Darren de Unity Through Sound, même à distance. Alors quand SKS et Tibz de « The Quiet Office » nous ont annoncé que nous pourrions interviewer Mala lors de la soirée « Outlook Edition » en Juillet dernier à Toulouse… l’enthousiasme laissa vite place au stress. Monsieur Mala, M-A-L-A : DMZ, Deep Medi, Anti War Dub, tout ça tout ça… On a décidé de rester simple au final dans nos questions : mettant bien l’accent sur le fait que nous n’étions en aucun cas des journalistes, mais seulement des fans se posant des questions sur le mouvement Dubstep et sur la musique. Au final on a passé un excellent moment, encore merci à lui d’avoir pris le temps de nous répondre. Et surtout merci à The Quiet Office pour ce si bon souvenir. J’ai pété ma montre sur Goblin, et on a pris Two Faced sur le son du Bikini, on peut mourir en paix.
AZA : Que pense-tu de la culture Dubstep en France ?
MALA : J’ai eu la chance de voyager dans beaucoup de pays au cours de ma carrière. J’en ai visité plus de 67, et encore je ne suis pas bien certain du nombre exact. Il y a des pays où je ne suis allé qu’une fois, d’autres deux, d’autres où je reviens souvent et certains… où je n’arrive même pas à m’en souvenir. Je viens souvent en France, une à deux fois par an je pense. Selon mon expérience personnelle et sans vouloir représenter qui que ce soit: l’Espagne, la France et l’Italie se ressemblent beaucoup dans la manière qu’ils ont eu d’assimiler ce mouvement que les gens ont baptisé « Dubstep ». Il y a un public qui résonne à cette même-fréquence, mais on dirait que cela n’a jamais réellement grossi. Le nombre de personnes soutenant ce mouvement reste le même, d’années en années en fait. C’est ma troisième fois à Toulouse, quant à Paris je ne me souviens pas du nombre exact de visites… j’ai également joué au Worldwide Festival à Sète et oui, parfois tu croises les mêmes têtes, mais souvent des nouvelles !
Donc je ne pense pas que la scène soit en train de mourir ici ou de stagner: il y a quand même du mouvement mais on dirait que ça ne touche pas un public plus large. Je ne suis pas en train de dire que la France est un environnement bien ou mauvais pour venir jouer, vous l’avez bien vu ce soir à Toulouse c’était génial : le système son était excellent et surtout le public… tellement d’énergie (rires) ! J’essaye de ne pas comparer les pays dans lesquels je joue: je profite juste de ce qu’ils sont, mais pour Toulouse je dois bien avouer qu’il y a une sacrée vibration !
AZA : Tu as joué « Way Mi Defend » de Kahn ce soir : était-ce un VIP ou la version d’Ishan Sound ?
M : C’était la version d’Ishan Sound, effectivement !
AZA : Au niveau de ton passé musical, d’où viens-tu ? Qu’est-ce qui t’as motivé à faire de la musique ?
M : Tout ce qui a forgé mon état d’esprit et ma personnalité vient du Hardcore/Jungle des années 93-94. J’ai réellement été bluffé par ça en écoutant les radios pirates de l’époque. Au fond de moi-même, je suis un Junglist, tout vient de la Jungle. En écouter est ce qui m’a poussé à m’investir dans la musique. Je me revois gamin, pendant Nöel quitter le repas pour m’enfermer dans ma chambre: allumer la radio, régler la fréquence et entendre ce fameux « Tchhh Tch Tchh Tchh « . (se met à imiter le amen break en rigolant) Tu vois ce que je veux dire ? Ce breakbeat totalement fou. Je me disais : « Mais qu’est ce que c’est que ce bordel ? » C’est vraiment là où j’ai commencé à explorer le son et ça m’a emmené vers tellement de directions. Voilà mon passé musical: la Jungle, les radios pirates et la culture indépendante.
« Tu joues ton dubplate au concert alors que tu l’as pressé le jour même, tu écoutes et tu testes. Puis le lendemain, tu repars au studio modifier le morceau, car peut-être que le snare était trop fort mais la basse pas assez épaisse par exemple… »
AZA : Le label DMZ fête ses 12 ans cette année et la dernière sortie date de 2013. Beaucoup sont inquiets notamment à cause de l’inflation du prix des vinyles ces dernières années ce qui rend impossible l’acquisition du catalogue DMZ pour les « nouveaux venus ». Alors voici un peu la question que tout le monde se pose : existe-t’il un avenir pour Digital Mystikz ou c’est une aventure définitivement bouclée ?
M : Avec le recul, je me rend compte que tout ceci n’a jamais été une histoire « d’appartenance » simplement parce-que j’ai fait parti de cette création. Les gens disent certaines choses sur comment cette aventure les a affectés. Pour moi il est très important de comprendre que DMZ ne m’appartient pas. Tu ne peux revendiquer cette « appartenance » simplement parce-que tu as été impliqué dans cette création ou simplement parce-que le retour que tu as eu par rapport à ta participation fut intense. Au final c’est un peu l’histoire de la vie. Tout est un un cycle : donner, prendre, donner, prendre… c’est un mouvement continu. DMZ n’appartient au final ni à Loefah, ni a Coki, ni a Pokes, ni à moi-même. DMZ appartient à tous les producteurs de cette époque, à tous les djs, à tous les journalistes, tous les photographes, à tous ceux qui sont venus aux concerts… Pour moi DMZ représente toutes ces personnes là. J’ai toujours vu cette aventure comme une cour de récré géante où les gens explorent et expérimentent. Pas seulement de manière classique où les artistes viennent jouer leurs morceaux, mais plus dans la manière de construire cette musique en réaction au système-son de nos soirées. Tu joues ton dubplate au concert alors que tu l’as pressé le jour même, tu écoutes et tu testes. Puis le lendemain, tu repars au studio modifier le son, car peut-être que le snare était trop fort mais la basse pas assez épaisse par exemple… vous voyez ce que je veux dire?
Et dans tout ce que je viens d’expliquer je n’ai pas encore parler des ingénieurs du son qui s’occupent du mastering, du pressage… On a Jason ici au studio Transition, tout le monde passe par lui à un moment pour presser des dubplates. (ndlr: Jason Goz travaille dans le studio Transition de pressage/mastering de dubplate à Londres, il est l’un des ingénieurs du son les plus demandés et connu dans le Dubstep). Tout le monde a joué son rôle dans cette histoire! Donc quand tu me demandes quel sera le futur de DMZ je ne peux réellement y répondre étant donné que je n’ai jamais contrôlé cette destinée. Je ne faisais que parti d’un tout, et je serai toujours reconnaissant d’y avoir participé. Nous avons construit DMZ en étant un petit groupe d’amis très proches. Nous avions une direction commune en tant que groupe mais individuellement, nous avions aussi des directions propres, c’est la vie, c’est naturel. Donc essayer de m’approprier tout ça reviendrait à ne pas comprendre mon rôle dans DMZ, ou bien dans le mouvement Dubstep. Je me sens très chanceux de vivre cette aventure jour après jour et ça ne me concerne pas seulement moi, mais tout le reste.
« Le Fatman de Truth me rend toujours aussi fou à chaque fois que je le joue. Je ne fais jamais semblant quand je joue un morceau, alors au fond ça n’a pas d’importance si la personne est un inconnu de 19 ans ou qu’elle en ait 40 et soit très populaire. »
AZA : Tu as sorti en 2017 deux morceaux de Bukez Finezt sur Deep Medi et annoncé un ep pour Egoless (entre autres) en 2018. Ces deux producteurs ont fait leurs preuves depuis déjà des années mais appartiennent à cette « nouvelle génération de producteurs » dans la scène. Est-ce que l’on peut s’attendre à plus de surprises de la part de producteurs de cette génération sur Deep Medi ?
M : J’ai toujours joué et sorti de la musique sur Deep Medi de la même manière en fait. Par « même manière » j’entends que la musique est plus forte que tout le reste. Outre le son, il y a aussi un aspect important: c’est la relation qui se construit avec l’artiste dans le temps. Mais c’est la musique qui reste ma priorité. Il y a des producteurs avec lesquels je travaille depuis maintenant plusieurs années, comme Dre et Tris de Truth. J’ai rencontré ces gars-là en 2007. Ça fait 10 ans qu’on se connait, maintenant ! On a partagé tellement de choses ensemble dans beaucoup de pays différents et dans tellement de concerts… Ce sont des gars adorables et de très bons techniciens. Je pense que le cas de Truth est un bon exemple pour répondre à ta question. En fait, ils étaient déjà prêts à jouer leur musique et à la sortir sur des labels avant même que je les rencontre! Ils faisaient leur truc en Nouvelle-Zélande depuis longtemps déjà. Le plus important est d’être ouvert d’esprit. Puis surtout ouvert aux opportunités et être prêts à découvrir de nouvelles musiques. Je me dois d’aimer la musique que je joue, sinon pourquoi est-ce que je la jouerai ? Certains morceaux restent plus d’un an en dubplate dans mon sac. Le Fatman de Truth me rend toujours aussi fou à chaque fois que je le joue. Je ne fais jamais semblant quand je joue un morceau, alors au fond ça n’a pas d’importance si la personne est un inconnu de 19 ans ou qu’elle en ait 40 et soit très populaire. Ce sera toujours la musique qui primera avant tout. Dans un sens, c’est une nouvelle connexion qui se crée, et vous allez de l’avant avec cette nouvelle connexion à chaque fois!
Certains artistes avec lesquels je travaille sont très prolifiques et dans tellement de styles différents. Donc dans un certain sens, c’est impossible de prétendre que ces artistes là te sont « exclusifs » et t’appartiennent simplement parce que tu sors certains de leurs morceaux sur ton label. Il faut vraiment que les gens comprennent que les artistes ont besoin aussi de leur liberté. Les relations évoluent également, c’est pourquoi Truth ont leur propre label maintenant et continuent d’en sortir sur d’autres. Et malgré tout ça ils représentent totalement Deep Medi du début à la fin. Je vois ça comme une véritable bénédiction, on est vraiment dans l’optique de sortir que de la bonne musique. Certains vont dire de Bukez Finezt « qu’Il fait de la musique grinçante », « qu’il fait du brostep », « qu’il fait ceci ou cela… » et oui: il en fait. Mais est-ce que tu as écouté l’autre surface de sa musique ? Moi, oui. Bukez Finezt… mon dieu je l’adore. D’un point de vue créatif il est sur une autre planète, très prolifique et vous pouvez écouter son excellent mixage dans tout ce qu’il fait. Et tout comme Egoless il ne joue que des sets « live » en concerts, et ils sont parmi les meilleurs à mon sens. De vrais scientifiques du Dub, comme on en fait plus. Donc pour répondre à ta question : cela n’a pas d’importance que tu sois un nouveau ou non pour que je sorte ton morceau sur Deep Medi, si je le ressens et que ça me plait alors j’agirai.
AZA : La prochaine question concerne le fameux « Topper Top » ! 2, 3 rewinds ce soir, 6 ou 7 aux dix ans de Deep Medi l’an dernier à Brixton… C’est clairement l’un des morceaux phares de l’année, que l’on aime ou pas. Il doit bien y avoir une histoire derrière tout ça non ? Surtout que le catalogue Deep Medi est très discret en terme de genre « Grime » pur et dur.
M : Encore une fois je ne peux que parler selon mon point de vue. Si vous voulez en savoir plus il faudra demander à Spyro, Teddy, Lady Chann, Killa P et aux autres ! J’ai entendu ce morceau pour la première fois il y a deux ans sur une boat-party Deep Medi à l’Outlook Festival. On jouait tous ensemble : deux morceaux chacun tous à la suite et c’est Kahn qui a joué ce dubplate. 4 pull-up plus tard : le public était fou et je lui ai demandé « Qu’est ce que c’est que ça ?? » J’ai de suite pensé que c’était une production de lui, mais non ce fut Sir Spyro. J’ai donc cherché un moyen de rentrer en contact avec lui car je ne le connaissais pas du tout ! Par chance, j’ai découvert que son agent bossait pour la même boite que le mien. C’est comme ça que j’ai essayé de joindre Spyro. Je me suis d’abord présenté à son agent et j’ai simplement demandé si je pouvais récupérer le fichier du morceau pour le presser en dubplate. Quelques heures plus tard, je recevais le fichier et l’après-midi même je le pressais. Depuis je l’ai joué autant que je pouvais tellement j’adore ce morceau. C’est drôle car mon agent Steph connaissant son agent depuis longtemps, donc la connexion était déjà présente d’une certaine manière. Trois semaines plus tard, nous avons décidé ensemble d’en faire une sortie sur Deep Medi. Et voilà. Spyro est quelqu’un d’adorable, je suis fier de cette histoire car nous nous sommes rencontrés par le biais de la musique, de SA musique. Encore une fois, voilà pourquoi je me concentre exclusivement sur la musique.
AZA : Tu presses encore des dubplates ? Toujours avec Jason ?
M : J’en presse bien sur, quasiment tout le temps. Et oui, toujours avec Jason. Je suis très curieux d’apprendre comment différents ingénieurs du son travaille. J’en ai testé beaucoup. Par exemple il y a 5 ans, j’ai pressé un dubplate avec un ingénieur du son de New-York qui travaillait beaucoup avec des rappeurs, il était notamment connu pour avoir bossé sur certains albums de Jay-Z. J’étais donc curieux de voir comment il allait le presser, à cause de qui il était, d’où il venait et de ce qu’il faisait. Le morceau sonnait très bien, mais il n’était pas calibré comme nous le jouons sur les sound-systems.
AZA : Quelles étaient les différences ?
M : Pour moi, tout venait de la relation Kick/Basse. Le kick du morceau résonnait beaucoup plus que la basse. On aurait dit que la basse ne dirigeait presque plus le son. J’aime que la basse guide réellement le tout, même si le kick doit avoir suffisamment de punch pour passer à travers la basse correctement. Quand tu écoutes ce que nous faisons, tu peux te rendre compte assez facilement que les kicks et la basse sont traités quasiment au même niveau. Parfois la basse sera intense, mais le kick arrivera à passer à travers, il y a tout un jeu là dessus. Dans tous les cas, je ne féliciterai jamais assez Jason pour tout le travail qu’il fait. Au final on a beaucoup d’ingénieurs différents maintenant, et c’est important car certains sons résonnent différemment et même mieux avec différents ingénieurs.
AZA : En parlant de Dubplates, il y en a énormément qui trainent sur le net de toi. Certains les collectionne et beaucoup d’entre eux sont incroyables : compte-tu les sortir un jour ?
M : Probablement jamais. Pour être honnête avec toi, je ne les écoute même plus maintenant.
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ENG _
Making an interview can be such an horrible thing if we never practice. We’ve been doing great with Egoless, a little bit less with Las & Mikael despite their extreme sweetness and really well with Darren from Unity Through Sound. But when SKS and Tibz from The Quiet Office confirmed us that we were about to interview Mala after his set at Outlook Edition in Toulouse last July… enthousiasm suddenly gave way to stress. The M-A-L-A : Anti War Dub, DMZ, Deep Medi, Dubstep… you know the legend. Someone we truly respect for so many years right now. So… we decided to stay simple in the way to approach this moment. We’ve been clear to him that we weren’t journalists, only fanboyz who had questions about Dubstep and the music. Finally everything went really well, thanks again to him for took some time to do this with us. And special thanks to The Quiet Office and their Outlook Edition this night, so much memories : I’ve broke my watch on Goblin, and we’ve heard Two Faced on the Bikini‘s famous soundsystem. We can die in peace, now.
AZA: What do you think about Dubstep culture in France?
MALA: I’ve been very fortunate to travel to many countries in my career. I think about 67. Some places I’ve been just once, some places is twice, some places I’ve been back so many time … I can’t remember. France is one of those places I can’t remember how many times I’ve been here to play. I usually come once or twice a year. And it’s interesting, ’cause from my experience and I can’t talk for everybody you know, I’m not trying to represent anything here, but Spain, France and Italy are very similar. In the way that they’ve embraced this movement of music that people call « Dubstep ». Because there is an audience that resonates with this frequency, but it seems like it’s never really grown. The size has always remained the same. This is my third time to Toulouse, I’ve been to Paris, I can’t remember how many times I’ve been to Paris, I’ve playing in Sete at Worldwide Festival and yes, sometimes you see the same faces but also see a lot of new faces, so it’s not like it’s dying or not evolving, there is movement but it never seems to grow to a larger audience. But it doesn’t mean that it makes it less or good environment to play music because you know tonight was incredible, the sound system was on point, the audience man you know… so much energy! I try not to compare places, and just enjoying for what it is. But for Toulouse it was a good vibe, man!
AZA: You played « Way Mi Defend » tonight, it was a VIP or Ishan version?
M: Ishan’s, man.
AZA: Musically, where do you come from ? What makes you want to make music?
M: The year and the style of music that really blew my mind was heard through pirate radio stations, in 93-94 it was Hardcore/Jungle, I’m a junglist it’s was a junglist ting’. Listening to this inspired me want to involved in music. I remember for christmas going to my bedroom, plugged in my stereo and moving the frequency dial and hearing some » tchhh tchh tchh tchh » you know what i’m saying? mad breakbeats. I was like… what’s that? From those days I began to explore the sound and it just took me in so many directions. It was jungle music man, pirate stations, it was the underground.
« You can play your dubplate in the dance the same day you cut them, then that same night after the dance you go back to the studio to make some edits… maybe you heard the snare was too loud in the dance… or the bassline wasn’t tight enough… »
AZA: DMZ is twelve years old now and still nothing released since 2013. For a newcomer to DMZ music, it can be really difficult to buy some of those plates because of the high prices of the market. So, everyone is wondering : Is there a future for DMZ?
M: When I look back at everything here, it’s never been about ownership, just because something is created and you’re involved or just because the feedback that is received as a result of you sharing something that you’ve been part of creating. People say certain things about how it affected them. For me it’s always important to understand that it’s not mine to own. It’s just part of life you know? it’s the cycle : to give, to take, to give, to take… it’s a movement. DMZ wasn’t just mine, loefah, coki and pokes it was about all the other producers, it was all the djs, it was all the mc’s, the journalists, the photographers, the audience, it was everybody that came together because to me when I look back DMZ was like a playground for people to explore : not just producers playing tunes but the way we were tuning the sound system, you know… you can play your dubplate in the dance the same day you cut them, then that same night after the dance you go back to the studio to make some edits.. maybe you heard the snare was too loud in the dance…or the bassline wasn’t tight enough… you know what I’m saying? In all of what I’ve just said I didn’t talk about the mastering and engineer… we’ve got Jason (at Transition) everyone cut dubplates with jason at one point. Everyone played their part! So for me when you ask me that question about DMZ in the future it’s like I was never controlling the destiny anyway… I am just thankful to have been part of something. DMZ started as a group of close friends. We had a common direction as a group and individually we had our own direction, this is life, it’s natural. So to take complete ownership of it, to me is completely misunderstanding my role in the development of DMZ, or Dubstep. It’s not about me, but about everything else. I feel very grateful and lucky to have had those experience and share those things.
« Truth’s tune ‘Fatman’ still sends me crazy every time I play it. That’s not pretend, it’s because I love this! It doesn’t matter if a producer is just 19 years old and undiscovered or someone who’s 40 years old and established. »
AZA: In 2017 you’ve released a Bukez Finezt ep and you’ve communicate on a future Egoless ep. Those two producers are now well established in the scene for many years but we can put them in an « Upcoming Talents » case in a way. Will we see more « Upcoming Talents » on Deep Medi’s catalog in the future?
M : The way I’ve always done this… I mean the way I play and release music is the music. The music has to speak louder than everything else. After the music and in time a relationship develops with the producers. Some producers i’ve worked with for many years now.. like Dre and Tris from Truth. I met Truth in 2007 you know what I’m saying. 10 years! We’ve shared many experiences, in many countries at many shows. Amazing guys and great producers. Actually Truth is a good example cause they were making music before I met them. They were doing their thing in New Zealand.. what’s important is to be open.. open to opportunity and ready to discover new music I love. I have to love the music i play… or how else could i play it! Some tunes last a whole year on dubplate.. Truth’s tune ‘Fatman’ still sends me crazy every time I play it. That’s not pretend, it’s because I love this! It doesn’t matter if a producers is just 19 years old and undiscovered or someone who’s 40 years old and established. Its always the music. It’s like a new connection, and you begin moving forward with this new connection. Some producers i work with make so much music and different styles of music! it’s actually impossible to release all the music on the label and be « exclusive » – you have to understand producers need freedom. Different relationship always evolve, Truth are a great example again… They have their own label, they record for other labels and at the same time they fully represent Deep Medi This is a blessing, it’s all about all this good music getting out here! Some people are saying about Bukez Finezt: » He makes tear out music », « He made this », « He made that! » And, yeah he has, does and can… But actually have you listened to the same of his other side…? Bukez Finezt he’s.. he’s… oh my days! Obviously you can hear his mix downs, incredible. The creatively what he’s doing is great he’s on a different world. And like Egoless he plays only live sets and he’s hands down one of the best out there right now. He’s like a dub scientist. So to answer your question, it doesn’t matter where you come from, if i feel it, i feel it and i’ll have to act.
AZA: Next question is about ‘Topper Top’, 2 rewinds tonight… maybe 3! 7 or 8 in Medi 10… So this is the question : is there a story behind this tune? What is this story?
M: Well I can only tell it to my point of view. If you wanna know more you’ll have to ask Spryo, Teddy Bruckshot, Killa P and Lady Chann. We were at outlook in a deep medi boat party two years ago and the medi fam were playing back to back, two tracks each… and Kahn dropped this tune and it got 4 pull ups, everyone was going mad!! I said to Kahn : » What is that!!!? » So it’s Kahn’s fault! I thought the tune was by him, but he said it was a Spyro tune! So I tried to find a link to Spyro cause I didn’t know him and I found out that his agent works for the same agency then my agent. So I send his agent a contact in order to introduce myself and I if it was possible to have the track for cutting it. A few hours later, the track came back so I cut the dub and I’ve started playing it everywhere I could! And it’s funny because my label manager Steph, she had actually been speaking with Spyro’s booking agent for a long period of time so there was already a connection. Three weeks later we were in talks about releasing it. Spyro is a lovely guy, we’ve met each other by the music, by his music. Again, this is why I try to focus on the music.
AZA: You still cut dubs? In the same place?
M: Yes I do, always. And with Jason, yes. I am curious to know how different engineers work…to i’ve tried many.. a few years back I cut a dub with a mastering engineer in New York, he mastered many Hip-hop rappers albums including Jay-Z’s.. I was curious to see how he cut. It sounded great but it wasn’t cut like how we play it on sound system.
AZA: And what were the differences?
M: For me the main difference was the kick drum and baseline relationship. The kick was cutting through a lot more. Felt like the baseline has less drive overall as a result. I the basslines to drive.. but the kick still has got to punch through. Anyway, big up Jason Transition… dubs always sound on point!!! I’ve worked with a lot of engineers, a lot of different pressing plants, because different sound sometimes work better with different engineers.
AZA: Speaking of dub plates, there is a great thing which appeared with time on the web : it’s collection of dub plates rips. Some of yours are indredible : will you release some of your dub plates one day?
M: No, I probably don’t. To be honest with you I rarely listen to them anymore now.
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elchercheur · 8 months
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tu te souviens peut-être de la campagne qui entoure cette maison. Tu peux y aller et en repartir oui. Souviens-toi de tourner dans cette campagne où la mer s’oublie mais est toujours présente.
le calendrier des aubes 
et le calendrier du printemps 
Ce que me dit Luna : « -Tu veux pas descendre sur Marseille cette semaine ? -Je travaille toute a semaine tu sais ! 
-J’aurais apprécié te prendre la main dans la foule. »
Avec son père. Souviens-toi il te réveillait le matin pour aller chasser en Espagne. Il venait dans ta chambre, c’était le matin chaud de l’Espagne endormie. Vous étiez les premiers à partir à la mer
Donner aux morts un lieu 
Vous êtes tous des fous !
Surtout toi, là, qui me lit.
Enfin, trêve de folie, parlons ensemble.
Essaye de pas souffrir comme ça 
Il m’a juste donné le sandwich 
Reste les vieilles maisons aux ancêtres gazés, abandonnés par le temps, oubliés, souvenirs de corps devenus cendres et cendres devenus oubliées
Le soleil parcourt le ciel faiblement
Le noir se referme 
Les familles disparaissent sans vous laisser d’appui et vous tentez d’accueillir le monde
Ce qui déborde le monde 
Vous tentez de répondre à la nuit
De l’amuser 
De respirer avec la bouche 
Ce n’est pas grave si elle s’appesantit la nuit
Elle a sûrement des choses à vous dire 
A raconter 
Et elle m’a notamment raconté une histoire 
Ou la mort 
Avait pris les jambes à son cou 
Paroles de soleil 
Vous allumez une bougie 
Et regardez cette flamme 
Possible aux hommes comme une mélodie 
De vie dans la mort
Elle brille 
Et dans l’espace entier 
N’a pas besoin de faire entendre
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art-opchris · 1 year
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Prochaine EXPO
Michel DIEUZAIDE & Michel CAMPISTRON Dialogue entre un photographe vidéaste et un plasticien. Émotions et souvenirs partagés autour de l’Espagne et autres thèmes qui leur sont communs. Photos et textes à venir ICI ART-OPContactUne exposition, chez vous ?MES EXPOSITIONSTARIFS & défiscalisationEMPRUNTERCATALOGUEart-o.fr/
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enyaourt · 4 years
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Confinement et Voyage
On pense au confinement et on pense aux barrières physiques. Si on est assez privilégié d'avoir une vacance qui a été annulée, on va penser probablement aux expériences qu'on ne va pas vivre. Moi au moins, je repense souvent en ces temps de crise à l’idée de voyager. Ça veut dire quoi? Ayant prévu d’aller en Espagne cet été, je ne devais pas subir les conséquences de ce qui s’est passé. J'ai lu les statistiques sur les infections, les pronostics sur les imminentes répercussions économiques et l'analyse de la mauvaise gestion de la crise de la part des politiciens. Mais je me sens tout de même privé de ma vacance. C'est comme si c'est moi le victime. Moi, j'aurais pu passer une semaine pendant laquelle je fais semblant d’ignorer toute la réalité du monde. J'aurais pu acheter une carte postale avec les images de l’Espagne dans toute sa splendeur. Les hôpitaux surchargés, ou les médecins avec les contusions au visage en raison des masques: on ne les met pas sur les cartes postales.
Pendant toute ma vie, j’ai pensé que voyager, ça veut dire comprendre un autre pays. Que c'est quelque chose de noble, que le voyageur c'est la quintessence de l'ouverture d'esprit. Mais aujourd'hui, je me rends compte que voyager, c'est le privilège d'être ignorant. Parce que quand on se trouve dans un autre pays, on ne voit pas avec les yeux mais avec la cœur. On s'émerveille devant la beauté à laquelle les natifs se sont habitués. Parce que quand on découvre un nouveau pays, on n’a pas encore découvert les mauvais côtés.
Souvent, j'imagine qu'avec cinquante ans, je n’aurai pas d’enfants, peut-être pas de partenaire. Ce que je veux, c'est la liberté de ne pas avoir une patrie, car je serai à ma place n’importe où. Ce que je cherche, c’est l’instabilité, c’est la vulnérabilité, c’est la manque du vocabulaire pour dire ce que je veux dire quand je me trouve au Portugal, en Tchéquie en Kazakhstan. Quand je parle, je veux que les gens m’écoutent plus attentivement puisqu'ils ne comprennent pas mon accent portugais, tchèque, russe. D'ailleurs, j'ai besoin de la physicalité du voyage. Je me vois, ayant marché durant de nombreuses heures car je ne sais pas comment lire une carte. Mais la plus importante, c'est les personnes. Dans un autre pays, les personnes te disent tous; les langues se délient et tu écoutes les opinions sur la vie, la mort, l'amour, la haine, le bonheur et la tristesse. Les personnes te disent tous parce qu'ils ne pensent pas qu'ils vont te voir encore. Et pour la plupart c'est vrai. Voyager, ça veut dire qu’on forme les liens très fort avec un pays et ses habitants, mais ça veut dire en même temps les liens temporaires, les relations qui ne durent pas, qui existent seulement dans les souvenirs. Ce que j'aime de voyager, c'est le sentiment d’être encore un enfant. Y compris l’ignorance.
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journaljunkpage · 6 years
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SOUS LA TOQUE DERRIÈRE LE PIANO #120
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Joël Raffier / D.R
Los Dos Hermanos n’est plus. Bordeaux a perdu en sentiment goyesque. Il faut reconnaître que la néo-tapa qui fait rage n’avait pas atteint le cours Victor-Hugo. Intraduisible le pintxo ? Invisible en tout cas. L’école aragonaise peut-elle se faire entendre ? Le point de vue de Vivien Durand, quelques bonnes adresses, de bonnes nouvelles d’El Boqueron et une nouveauté à suivre dans un genre sensiblement différent : Buenavida.
Pourquoi les tapas sont-elles cachées en France ? Quand on ouvre un restaurant, il est nécessaire de se déclarer auprès de la DDCPP (Direction Départementale en Charge de Protection des Populations) qui interdit de présenter de la nourriture dans une salle hors la vitrine réfrigérée à 5 °C. Que la DDCPP nous protège d’une nourriture hors normes !
La tapa espagnole s’en moque. Le bar est son catwalk. Elle est exhibitionniste, faite pour le plaisir, pour être vue, pour parader ou laisser voir des dentelles de crabe mayo. On la veut ou pas. On peut la toucher sans se blesser, la manger sans maladie, la commander sans trembler. La francesa reste dans la cuisine, cachée, honteuse comme un petit four de traiteur, suspecte. Mais de quoi ?
Les tapas invisibles ne manquent pas à Bordeaux. L’uniformité règne. Le mundillo est à peu près aussi inventif que celui du kebab salade-tomate-oignon, ce communisme de la malbouffe. Chacun veille à ne rien changer, garroté par le conformisme de l’espagnolade fantasmée.
Je ne sais pas si un concours de tapas pourra consoler quiconque ! Il aura lieu au mois de novembre à… Saragosse. Venus le promouvoir, cuisiniers et cuisinières d’Aragon sont passés à l’Institut Cervantès au début de l’été. Tapas à l’osso bucco, bonite au soja, à la tomate et aux fleurs, émulsion de merlu aux anchois… Chaque lauréat s’était débrouillé pour faire goûter sa cosita avec les moyens du bord, comme pour narguer une ville qui donne l’impression d’avoir perdu son palais espagnol.
Marie Subra, attachée culturelle au Cervantès, éclate de rire quand on lui demande où elle prend ses albondigas à Bordeaux : « En Espagne ! » Vieille blague. Vergüenza.
Le cours de l’Yser est en rénovation. La rue Lafontaine en chantier. Casa Soto y est un reliquat, une trace de cantine. On y mange bien (plat du jour à 10 €), on n’y mange pas espagnol. C’est plus loin, aux Capucins, que l’on pourra voir des tapas enfin exposées, peut-être la situation du marché incite-t-elle à un peu de tolérance. La Maison du Pata Negra a mis au point un système de piques de différentes couleurs, on se sert autour du grand comptoir et on présente les piques à l’assiette pour l’addition. Cela fait un joli endroit qui sert des classiques (thon, anchois, jambon bien sûr) corrects pour 15 € environ par personne. La patronne cherche un meilleur pain et elle a raison.
Toujours aux Capus, Mes Souvenirs de l’Espagne, cabane discrète tenue par une famille de Catalans en face de la boucherie Gautier, se remarque à peine. Pas de vitrine dans cette épicerie fine, pas de tapas exposées non plus. Goûter une ración de poulpe a la Gallega (16 €, pas donné mais garanti exceptionnel) ou la sobresada au fromage manchego fondu (4 €) avec un verre de Rioja Belezos (3,5 €).
« Il faut que les tapas se voient, sinon ce n’est même pas la peine », dit Christophe, le patron d’El Boqueron. Sa vitrine, genre sushi, tient ses promesses. Rations de calamars à l’espagnole, irrésistibles txistorras (6 €), jamón serrano parfumé (7,5 €), boquerones (3,5 €), croqueta à l’encre de seiche (6 €). On a envie de tout piquer ! Cure-dent et fourchette. La croquette à l’encre de seiche est une nouveauté délicieuse. Christophe l’a ramenée de Bilbao, elle est bilbaesque, simple, réussie. Tout le monde est content. Christophe n’a pas inventé la croqueta à l’encre de seiche et il ne fait pas semblant. Au moins, il a fait l’effort d’aller voir ce qui se passe derrière la frontière, de copier la recette, de l’élaborer, de la proposer. « Copier, c’est vivre », disait Balzac, inventer à tout prix, c’est mourir à petit feu. Si chacun ramenait ainsi une ou deux idées du Pays basque, de Navarre ou d’Aragon, la situation s’améliorerait de suite. Et si quelqu’un pouvait inventer, ce ne serait pas mal non plus.
La révolution tapasista n’a pas traversé les Pyrénées. Selon le chef d’Escondite à Saragosse, inventeur d’une tapa au cocido (pot-au-feu), présentée à l’Institut Cervantès, les tapas françaises devraient être les meilleures : « En inventer une aujourd’hui en Espagne consiste à réduire un plat traditionnel de manière à ce qu’il ne fasse qu’une bouchée. Vous avez le choix en France avec toutes vos recettes ! » Ce travail de miniaturiste est plutôt délaissé. La néo-tapa pourrait bien être intraduisible en français.
Vivien Durand est sceptique à propos de l’idée de réduire la blanquette et de « tapaciser » plus ou moins l’Escoffier. Le chef du Prince Noir a remporté le premier concours de pintxos à Saint-Sébastien, en 2009, avec une pelote de morue croustillante aux cèpes. « Proposer un mets qu’on peut attraper avec les doigts, debout, sans risque de se salir, ne veut pas dire poser un bout de jambon sur du pain mais quand même il faudrait revenir vers la tapa de base, améliorée, voire simplifiée pour le client. » La recherche de l’équilibre est délicate : « Il faut du monde pour faire ça bien. Là-bas, les charges salariales sont moindres et il n’est pas rare d’y employer trois personnes en cuisine pour une en France. »
Il y a peut-être une raison de ne pas trop s’inquiéter pour la cuisine hispanique à Bordeaux : sa rencontre avec le continent américain incarné par Buenavida. Francisco, Chilien de 32 ans, élevé en Espagne, propose une fusion américano-espagnole maîtrisée et tout à fait nouvelle avec des produits rares pour des goûts qui le sont autant. Des sauces piquantes avec les piments qu’il faut (la chipotle, crémeuse avec les tacos de porc effiloché, cumin et pickles, 10 € deux pièces), une salade d’Italie (coeur de boeuf, anchois, burratina crémeuse, 18 €), des soupes froides andalouses et sorbet au thym (8 €), des patatas bravas grenailles d’élite (12 €) avec une purée d’aji amarillo, un piment au goût particulier du Pérou, cet eldorado de la gastronomie sud-américaine. Cela va dans tous les sens mais c’est concluant. Les desserts sont formidables et les cuisiniers espagnols. L’un de Castille, l’autre de Galice, cet eldorado de la gastronomie ibérique.
La Maison du Pata Negra Marché des Capucins. Du mardi au vendredi, de 8 h à 13 h, samedi et dimanche jusqu’à 15 h 30. 05 56 88 59 92
Mes Souvenirs de l’Espagne Marché des Capucins. Du mercredi au vendredi, de 8 h 30 à 13 h 30, samedi et dimanche, de 8 h 30 à 15 h 30. 07 82 66 94 94 www.messouvenirsdelespagne.com
El Boqueron 83, rue des Faures. Du lundi au samedi, de 17 h à 2 h. 09 80 95 28 23
Buenavida 42, rue des Trois-Conils. Du lundi au mardi, de 12 h à 14 h, du mercredi au samedi, de 12 h à 14 h et de 18 h 30 à minuit. Réservations 09 51 12 98 58 www.buenavida-restaurant.fr
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santiagotrip · 5 years
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Étape 48 : Saint-Jean Pied de Port
Dimanche 9 juin
C’est le Dimanche de Pentecôte. Pour une fois, j’ai réussi à partir à 6h45. Victoire. Il faut dire que je dors dans une espèce de sac en soie, qu’ils (les pèlerins) appellent avec délicatesse « sac à viande ». Ca ne pèse pas lourd. C’est son seul intérêt, parce que qu’est-ce qu’on dort mal, dans ce truc ! C’est toujours emmêlé, Vous sortez les bras, vous les sortez pas, au prix de contorsions limite circassiennes, vous vous réveillez, vous avez la totalité du sac enroulée autour des genoux, et il faut 3 bonnes minutes pour vous libérer, ce qui tombe bien, puisque c’est à cause d’une envie urgente que vous vous êtes réveillé ... Et quand vous vous en êtes sorti et qu’au prix d’efforts inouïs, vous avez réussi à ne pas faire pipi dans la chambre (bien oui, quand vous êtes sorti du sac, il faut trouver la poignée de porte, sans lumière puisqu’il y a les deux autres blaireaux qui dorment comme des bienheureux dans la même chambre), vous revenez des toilettes et il faut entrer dans le sac et le noir (ça, c’est un zeugma et j’aime bien !). En même temps, un peu de sport au milieu de la nuit, ça n’a jamais fait de mal à personne ...
Je m’installe dans la cuisine pour étaler la sauce sur mes pieds, et là, je découvre une magnifique ampoule sur chaque talon. Je suis sûr qu’elle n’étaient pas là hier soir. Encore un coup du « sac à viande », c’est certain. Bon, je les perce, je les désinfecte et je mets des « Compeed ». Ne faites jamais ça ! Le Compeed est sans doute une invention des forces du mal. Ah, au départ, c’est séduisant. C’est comme si on avait remis une nouvelle peau. Vous remettez vos chaussettes et vos chaussures, et c’est reparti dans l’allégresse. Ca fait toujours mal, mais c’est pas grave, il y a le Compeed, votre deuxième peau !
Sauf que quand, à l’arrivée, vous enlevez vos chaussettes et vos chaussures, vous avez, à la place de la deuxième peau, une énorme boule de gomme qui colle à l’ampoule et colle à la chaussette. Et pour enlever ça, bonjour. Je l’ai fait. Il reste donc plein de gomme sur la chaussette, que j’ai ôté tant bien que mal avec mon ongle,et sur l’ampoule. Évidemment, en essayant d’ôter la colle, j’ai arraché la peau de l’ampoule et j’ai la seconde peau à vif.
Si je tombe sur le type qui a inventé « Compeed », et qui en plus vous explique sur la notice qu’il faut le laisser sur l’ampoule et qu’il tombera tout seul, je risque de laisser place à mes instincts animaux.
Donc, l’étape était plutôt facile. Un peu de montées et de descentes, mais raisonnables. Mais avec des pieds en vrac ... (Je l’ai déjà dit, je crois ...)
J’ai fait 22,5 kms.
Nota : Si. Vous ne voyez pas le point d’arrivée sur la carte, c’est que j’ai oublié d’arrêter l’enregistrement de mon tracé. Mon copain Jean-Marc est venu me chercher en voiture, et nous sommes allés chez lui à 40 kms de Saint-Jean Pied de Port. Mon GPS indiquait donc 62,5 kms. J’ai bien pensé à ne rien dire, mais j’ai eu peur que vous ne me croyiez pas.
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Quelques photos :
Petit village comme dans les films, avec les Pyrénées au fond. Il fait pas beau, mais pour marcher, c’est bien.
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Demeure (Là, il faudrait une sacrée mauvaise foi pour dire « maison » !
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Une dizaine de vaches sur la route, toutes seules, avaçant sagement à la queue leu-leu, et sachant visiblement très bien où aller ...
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Encore les Pyrénées
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Et Sain-Jean Pied de Port
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Ca, c’est la porte Saint Jacques. C’est par là qu’on entre a Saint-Jean Pied de Port
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C’est une jolie petite ville, Saint-Jean Pied de Port. Médiévale. Ou plutôt de style médiéval. Peut-être même un peu exagéré, au point qu’on n’y croit plus trop.
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Et surtout, entièrement « Compostelle dédicated ». Un gîte pélerin toutes les 3 maisons, la « boutique du Pèlerin », des marchands de souvenirs « Compostelle » partout ... J’ai même vu deux vans 9 places, avec peint sur le flanc la phrase « votre trekking sans soucis », débarquer des gens avec un petit sac à dos au pied de la route Napoléon (celle que je vais emprunter demain), gens qui se feront un petit coup d’adrénaline en jouant au pélerin pendant une heure ou deux, le van climatisé leur apportant le pique-nique quelques kilomètres plus haut et les redescendant en camion, afin qu’ils soient confortablement installés pour raconter leur «  aventure » ...
J’ai vu une affiche proposant aux gens de les emmener à Roncevaux en voiture, discrètement, et les déposer au gîte pèlerin en haut du col ... 12€, ça coûte. Mais on peut aussi se faire déposer avant (5,8 et10€), juste le temps de transpirer un peu avant d’arriver au gîte ...
Mais bon, comme je l’ai déjà dit, Jean-Marc est venu me chercher. J’ai passé le journée à soigner mes pieds en regardant la finale Thienot - Nadal, et la soirée à discuter (un peu fort peut-être, amis ça fait tellement de bien !) avec Guadeloupe et Jean-Marc. Tu penses ! On a parlé politique et religion. Comment tu veux qu’on s’engueule pas avec des sujets pareils . La prochaine fois, on causera mode et météo. Moins rigolo, mais plus consensuel.
Demain, on se lève à 6 heures pour départ à 7 et arrivée à la route Napoléon à 8. Avant de partir, je dois acheter le guide Michelin et faire tamponner la Crédentiale. Ben oui, tout était fermé aujourd’hui, sinon bien sûr, je l’aurais fait ! Mais on est Dimanche, je vous ferai dire !
J’ai encore un truc à vous raconter avant l’Espagne, mais ça sera demain. Ca serait dommage de passer à côté, ça peut être rigolo. Mais ce soir, j’en ai un peu marre.
Bonne nuit à tous.
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newsaboutmavie · 6 years
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5 weird Spanish things
Let’s be real, I should be studying right now and probably you too, but instead - let’s get educated about totally random things I find very weird about Spain. Enjoy! PS.: Please appreciate my supermarket pictures, it was really awkward taking them (but I’d do anything for my fansss)
Little to no fresh milk
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Extra points if you spot me! This supermarket was not even that big but the offer was IMMENSE!!
Les supermarchés espagnols (comme les français) c’est mon paradis personnel. Pas de rayons et rayons de fromage mais des jambons entiers, ce que n’est pas mauvais non plus! Mais il y a une chose que je trouve assez bizarre: dans le rayon des produits laitiers frais, on y trouve presque pas de lait frais. Au contraire, le rayon des laits en tetra brik et à longue duration explode presque, tellement de variétés il y a. Pourquoi??  
Spanische Supermärkte sind mein persönliches Paradies: man kann dort ganze Schinkenbeine kaufen! Aber eine Sache find ich schon sehr schräg. Im Kühlregal findet man kaum Milch. Stattdessen kann man aus einer schier unendlichen Menge UHT-Milch auswählen, in alle Formen, Farben und Preisklassen. Es kauft auch kaum jemand Frischmilch. Warum???
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There were literally only TWO different fresh milks (do you say the plural in english??)
Los supermercados españoles son mi paraíso personal: ¡Venden jamones enteros! Pero hay una cosa que no entiendo: Entre los productos frescos hay muy poca leche fresca. Contrariamente, las estanterías con leche de larga duración están a punto de explotar, tanta variedad hay. ¿¿Por qué??
Frozen food in bulk
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J’ai vu ça que dans des supermarchés petits et ceux de la chaîne “Eroski”, mais vu que cette chaîne on la trouve dans toute l’Espagne c’est un phénomène de taille considérable. On peut acheter ici des produits congelés comme des légumes, des croquettes ou des calamares sans emballage. Bon, en fait il faut prendre un sachet en plastique pour les peser, donc pas #zerowaste mais on prend que la quantité de qu’on a besoin. J’en vois pas trop l’utilité, car les produits surgelés durent beaucoup plus. Peut-être la place dans le congélateur?
Das hab ich nur in ein paar kleinen Supermärkten und der Kette “Eroski” gesehen, aber diese Kette ist immerhin in ganz Spanien vertreten also nicht zu vernachlässigen. Man kann hier gefrorenes Gemüse, Kroketten, Kalamari und was weiß ich alles selber abpacken und abwiegen. Ehrlich gesagt find ich’s ein bisschen unhygienisch und seh auch nicht ganz den Sinn dahinter, weil man ja gefrorenes Essen ziemlich lange halten kann, also kleinere Portionen nicht unbedingt erforderlich sind. Und #zerowaste ist es auch nicht, weil man ja ein Plastiksackl zum Abwiegen verwenden muss. Vielleicht wegen Platzproblemen im Tiefkühler? Oder damit man sich nur die Babykarotten aus der Gemüsemischung rausfischt?
Lo he visto en algunos supermercados pequeños y en los de la cadena “Eroski”, así que es un fenómeno de tamaño considerable. Se pueden comprar verduras, croquetas, calamares y todo otro tipo de comida congelada a granel. ¿¿Para qué?? No es #zerowaste, ya que hay que utilizar una bolsica de plástico para pesarlo. Tampoco cuela el argumento de que los embalajes normales son demasiado grandes, ya que la comida se puede conservar durante meses. ¿Quizás por falta de sitio en el congelador? Personalmente, me parece poco higiénico...
Meet me at the bar AND ONLY THERE
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En Espagne, inviter des gens à la maison pour prendre un café et un morceau de gâteau c’est quelque chose de très bizarre. Je ne sais pas si en France c’est commun, mais avec ma famille d’accueil je me rappelle qu’il y avait souvent des invités au café. Moi j’ai pleins de souvenirs des dimanches de mon enfance passés à jouer avec des copains dans ma chambre ou dans la leure, mentre nos parents ne arrêtaient pas de parler. Et les moments quand ils disaient que c’était l’heure de partir et ils restaient encore 30 minutes sur le seuil de la porte à parler encore plus. En Espagne, nada. N’importe avec qui, n’importe quand, n’importe l’occasion, on se retrouve au bar. Il faut dire qu’il y a beaucoup plus de bars ici que d’autre part, mais je trouve ça très curieux.
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In Spanien ist es sehr ungewöhnlich, jemandem zu Kaffee und Kuchen am Nachmittag zu sich nach Hause einzuladen. Ich erinnere mich an unzähligen Sonntagen, die ich bei irgendjemand spielend verbracht habe, während sich unsere Eltern an der fein gedeckten Tafel den Mund fusselig redeten. Und daran, wenn es Zeit war zu gehen und man noch eine halbe Stunde an der Türe stand, bis es wirklich Zeit war zu gehen um dann weitere 20 Minuten im offenen Türrahmen zu quatschen. In Spanien trifft man sich in der Bar. Punkt. Ganz egal wer, wann und zu welchem Anlass. Man muss hinzufügen dass es in Spanien auch definitiv mehr Bars gibt.
En España, si quieres ver a alguien, te vas a un bar. Punto y final. Invitar alguien a casa para tomar un café y un trozo de tarta es algo muy poco común. Yo tengo un montón de recuerdos de infancia de tardes de domingo pasadas en mi habitación o la de un amigo jugando, mientras que nuestros padres estaban alrededor de la mesa de cocina toda mona con la vajilla buena, hablando hasta que era “hora de volver a casa”, a lo cual seguían 30 minutos de charla en la entrada y otros 20 minutos más en el marco de la puerta.
En España, nada de todo eso. Da igual quién, cuándo o la ocasión, nos vamos al bar. (Hay que decir que existen bastante más bares que en otros sitios).
Schools that look (and sound) like prisons
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Look at those bars on the windows...
Moi même j’habite à côté d’une école ENORME, qui ressemble beaucoup à une forteresse. Manquent que les gardes qui patrouillent. Tous les jours, on écoute l’horrible sirène qui rappelle aux enfants de rentrer dans l’édifice. Et toutes les écoles que j’ai vu jusqu’à maintenant avaient des clôtures de 2 mètres ou plus. Est-ce que les enfants espagnols sont des champions du saut en hauteur?
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...those fences are reeeaaally high
Ich selbst wohne neben einer quasi Gesamtschule (fehlt nur der Kindergarten glaub ich), ein riiiiiesiges Gebäude das aussieht wie eine Burg. Jeden Tag läutet pünktlich die Sirene, die einer Gefängnissirene sehr ähnlich kommt. Und so gut wie JEDE Volksschule die ich bis jetzt gesehen habe, hatte METERHOHE Zäune rund um den zubetonierten Schulhof. Sind spanische Kinder so gut im Hochsprung oder was?
Yo misma vivo al lado de un colegio ENORME que parece más una fortaleza que otra cosa. Faltan solo las guardias de patrulla. Todos los días toca la sirena, que habrán comprado en la misma tienda que equipa a las prisiones. Y luego he notado que TODOS los colegios que he visto hasta ahora tenían unas vallas de 2 metros o más. ¿¿Los niños españoles son campeones en salto de altura o que??  
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This is what my primary school looked like, just for comparison...
Calling your teacher/professor by their first name
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Ce dilemme je le partage avec beaucoup d’étudiants d’Erasmus dans ma fac. En Espagne c’est normal d’appeler ses profs avec leur prénom. Moi je suis habitué depuis mes 10 ans de dire “Professeur” ou au moins “Monsieur/Madame”. Mais avec le prénom?? Wuah, c’est pas agréable, ça me paraît une grosse faute de respect.
Dieses Dilemma teile ich mit vielen Erasmusstudenten in meiner Uni, die es ebenfalls seit der Mittelschule gewöhnt sind, ihre Lehrer und Professoren mit Nachnamen oder Herr Professor/Frau Professor anzureden. In Spanien ist es vollkommen normal, die Uniprofessoren mit Vornamen anzusprechen (außer sie sagen ausdrücklich dass sie es nicht wollen). Mir ist es ziemlich unangenehm…
Este dilema lo comparto con muchos estudiantes de Erasmus en mi uni. En España es muy común llamar a los profesores por su nombre. Yo estoy acostumbrada desde mis 10 años decir “profesor/profesora” o por lo menos “señor/señora + apellido”. ¡Siempre me siento como si estuviera faltando al respeto a mis profesores!
Do you know other random things that I could add to this list?
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dusudaunord · 3 years
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Vacances en camping à Saint-Cyprien : entre détente et découverte du Roussillon
Il est une région de France où j’apprécie retourner régulièrement : le Roussillon. Cette partie de l’Occitanie située en bordure de Méditerranée englobe des villes emblématiques comme Perpignan, Carcassonne ou Narbonne et s’étend jusqu’aux Pyrénées. En moins d’une heure, vous passez des eaux bleues de la mer à l’arrière-pays, riche de son patrimoine et de ses nombreuses curiosités. Pour découvrir l’Aude, les Pyrénées-Orientales ainsi que la Catalogne au nord-est de l’Espagne, je vous conseille de prendre une location de camping à Saint-Cyprien, situation idéale pour profiter de vos vacances en Roussillon.
Farniente et sports nautiques à Saint-Cyprien Plage
Vous avez réservé votre mobil-home ou chalet au camping Le Soleil de la Méditerranée à Saint-Cyprien Plage? Parfait ! Vous allez pouvoir profiter pleinement de son immense parc aquatique et de ses toboggans géants, vraiment très impressionnants.
Pour élargir votre horizon, parcourez les quelques 800 m qui séparent le camping de la plage et plongez avec délectation dans les eaux tièdes de la Méditerranée. Sentez les douces vaguelettes sur votre peau, puis faites-vous sécher au soleil, allongé sur votre serviette posée sur le sable fin. N’oubliez pas votre crème solaire !
Selon la plage de votre choix, car il y en sept qui s’étendent sur 6 kilomètres, vous avez le loisir de pratiquer de la planche à voile, du kitesurf, du stand-up paddle et du jet-ski. Petit plus de Saint-Cyprien, les plages principales sont accessibles aux personnes handicapées en fauteuil roulant, avec mise à disposition de tiralo, afin que tout le monde puisse profiter de la baignade.
Découverte du patrimoine catalan
À 5 minutes de Saint-Cyprien, Elne est une ville pittoresque en Terre Catalane. Les deux tours-clochers de sa cathédrale se détachent avec en toile de fond le Pic du Canigou. Je garde un souvenir ému de la visite du cloître d’Elne, patrimoine de l’art roman, classé monument historique depuis 1840. Je vous incite très vivement à découvrir ce lieu de recueillement hors du temps.
De passage dans la région, ne manquez pas non plus de visiter Perpignan et le Palais des Rois de Majorque, magnifique édifice du XIIIe siècle. Si vous aimez les vieilles pierres, les châteaux et l’histoire, allez plus au nord découvrir l’étonnante Forteresse de Salses, datant du XVIe siècle, ainsi que le Musée de Préhistoire de Tautavel, sur les traces de nos ancêtres.
Réserves et animaux sauvages en Occitanie
Le Roussillon regorge de sites naturels comme le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes, incluant le Pic du Canigou, ou le Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée et le Gouffre de l’Œil-Doux. Entre les deux, se trouve un paysage classé patrimoine exceptionnel : les Orgues d’Ille-sur-Têt, tout simplement grandiose.
Vous êtes en vacances avec vos enfants ? Alors faites comme mes parents et comme je l’ai fait avec les miens : emmenez-les voir les animaux sauvages à la Réserve Africaine de Sigean, pour un safari hors du commun. Lions, girafes, rhinocéros, gnous, éléphants y vivent en quasi liberté. Vos enfants vous en réclament encore plus ? Rendez-vous à la Vallée des Tortues à Sorède, non loin de Saint-Cyprien.
Un peu d’Espagne et de culture pendant vos vacances
Saint-Cyprien n’est situé qu’à une quarantaine de kilomètres de la frontière espagnole. Il est donc très aisé d’y faire un tour, en passant par Le Perthus, village à cheval entre la France et l’Espagne.
Si vous êtes fan comme moi du surréalisme, je vous recommande de visiter le Théâtre-Musée Dali de Figuères. De l’architecture du musée aux œuvres de l’artiste qui y sont présentées, tout est absolument loufoque ! Qu’on aime ou qu’on déteste, on n’en sort pas indifférent.
Enfin, profitez du reste de votre journée en Espagne pour vous rendre à Cadaquès, un village perdu au bout de sa presqu’île, où les peintres contemporains de Dali venaient lui rendre visite. Vous serez charmé par les maisons blanches adossées à flanc de colline et les eaux cristallines de ce bijou méditerranéen. Revenez ensuite à Saint-Cyprien en prenant la route qui longe la côte, en direction de Collioure et Argelès-sur-Mer. Vous en prendrez plein les mirettes !
Vous avez aimé le Roussillon ? Partagez vos meilleurs coins et bons plans en commentaires.
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Un autre souvenir et une anecdote supplémentaire pour vous expliquer mon candaulisme :
"sur la route de l’Espagne..".
Une autre soirée avec Ana, peu de temps après avoir quitté Toulouse et notre adorable amie Elena (je vous raconterai prochainement nôtre dernière soirée commune avant notre départ, mais aussi la suite de cette soirée préhispanique) fut aussi propice a réellement me conforter dans mon attirance, que dis-je ma conversion et ma future dévotion au Candaulisme...
Nous avions promis à Elena de passer au retour sur Toulouse.
Elle était déjà impatiente de nous retrouver et surtout, au vu de nos inclinaisons actuelles, elle comme nous, qu’on puisse se raconter et partager nos aventures de vacances. Ce serait assurément un moment grandiose.
Nous nous mîmes en route tôt pour Perpignan et plus exactement Paulilles, une petite anse de bord de mer magnifique sur le littoral, entre le cap Béar et le cap Oullestrell.
Un site classé en réserve naturelle avec un paysage à couper le souffle et l’immensité d’un parc très agréable d’une ancienne usine désaffectée (Usine Nobel, fabricant de dynamite).
Des plages magnifiques. Bref un petit coin de paradis à côté des immenses et parfois trop impersonnelles stations de la côte Catalane.
L’un de mes amis proches, Robert, y avait été affecté pour l’été à la surveillance des plages.
Je lui avais promis de passer lui dire bonjour et Ana qui avait fait sa connaissance quelque mois plus tôt l’avait beaucoup apprécié.
Aussi avions-nous convenu d’un rendez-vous le soir même en bord de plage où il y avait depuis peu un restaurant et une petite boite de nuit.
Nous avons déjeuné et passé une partie de l’après-midi dans la superbe ville de Perpignan et j’étais réellement fier de m’y promener avec Ana qui pour l’occasion s’était vêtue d’une très belle et courte robe d’été...
Elle était réellement superbe...
Tous les hommes la remarquaient et j’avoue que cela me rendait heureux tout comme elle, qui semblait si heureuse et épanouie. Encore plus me semblait-il depuis l’épisode de sa dernière rentrée universitaire et le fait qu’elle se sache avec moi maintenant complétement libre, libérée et en peine confiance...
C'était ça et aussi surtout ça le Candaulisme pour moi.
Nos dernières soirées Toulousaines et son séjour chez Elena, avaient amplement confirmé nos choix de style de vie : Hot-Wife pour elle et Candaulisme certifié pour moi.
Comme déjà évoqué, nous ne portions jamais de sous-vêtements et si pour moi ce n’était pas si flagrant de le remarquer, pour Ana qui s’amusait si subtilement et savamment à en jouer c’était beaucoup plus évident et nous donna l’occasion de « teaser » un jeune serveur du restaurant où nous avions déjeuné.
Ana bien que ne portant absolument rien avait gardé par habitude et précaution un string blanc et minuscule dans son sac à main.
Aussi lui vint l’idée de faire semblant et d’être surprise à le retirer lorsque le serveur vint prendre la commande...
Elle le fit si bien qu'il en rougit et cela amusa Ana.
J’étais spectateur et si heureux en l’instant de l’être.
Là aussi le Candaulisme me l'avait appris...
À chacun de ses passages à notre table, elle s’amusait à prendre en main ostensiblement ce tissu affriolant mais aussi à en parler suffisamment fort pour qu’il entende (je pense même que les tables voisines entendaient...) quelques phrases du genre :
« Tu vois Chéri, je l’ai fait...Je l’ai enlevé comme tu le souhaitais... Tu sais que je ne peux rien te refuser mon coquin...Tu me veux salope...je suis ta salope... ! »
Mais aussi :
« Il était si mouillé – elle avait versé dessus de l’eau de la carafe avant l’arrivée du serveur à notre table- j’ai tellement toujours envie de toi, tu sais mon Amour... »
Elle termina par lui laisser comme pourboire, bien en évidence sous un billet de cinq Euros...
« Tu crois qu’il va bander, me dit-elle en m’embrassant et tout en le fixant du regard et lui adressant un sourire de vraie chienne... ? Peut-être même aller se branler de suite dans les toilettes... ? Non... ? »
Bref, ça plus quelques autres provocations dans la rue en remontant négligemment sa robe sur ses fesses altières et autres audaces vestimentaires déboutonnant de plus en plus sa robe que ce soit en bas ou en haut, rendaient l'après-midi très savoureux et délicieusement chaud et coquin...
Ses seins magnifiques débordaient d’amour et offraient le vertige aux passants tandis que son déhanché naturel accentuait irrémédiablement l’ouverture du bas de sa robe et la vue quasi immanquable de la naissance du galbe de ses fesses mais également parfois de sa vulve...
Sans trop s’en rendre compte (?), c’est aussi et surtout moi qu’elle avait « teasé » tout au long de l'après-midi... !
Aussi, le reste du parcours après avoir repris la route, je ne pu m’empêcher de la doigter...
Son sexe largement ouvert était d’une chaleur, d’une douceur et d’une moiteur absolument folles...
Elle jouit... Je bandais...
J’avoue que j’aurais aimé et même sûrement mérité qu’on aille plus loin et qu’on fasse l’amour...Mais je n’étais pas si impatient...Je savais que nous en aurions la possibilité très rapidement et j’aimais beaucoup aussi, tout comme elle, à jouer à nous « chauffer » et à rester dans une « zone d’attente », tout à la fois coquine et frustrante mais si délicieuse pour qui sait guetter et attendre l’instant paroxysmique qui en découlait immanquablement à chaque fois...
Nous adorions en jouer l’un et l’autre...C’était trop bon...
 Robert, Bob pour nous, ravi de nous revoir, venait de terminer son service et nous invita au café restaurant de la plage pour nous désaltérer. Il était beau, bronzé, charmant et très attentionné.
Il nous fit part de son idée et de ses projets pour la soirée, nous indiquant qu’il serait vain de vouloir se reposer avant deux heures du matin vu la proximité et les horaires de la boite de nuit jouxtant la cahute où nous devions passer la nuit. Il nous informa également, si cela ne nous embêtait pas, que deux de ses récentes amies se joindraient à nous.
Nous lui avons indiqué, pardon, Ana lui a indiqué que nous étions à sa disposition et que plus il y avait de fous, plus il y avait de plaisirs...
Ana était ainsi et ce dont on aurait fait comme reproche de sans gène à d’autres personnes et dont on aurait pu se moquer, Ana faisait passer cela avec un si beau sourire et avec une telle candeur, qu’on la pardonnait volontiers tous ses lapsus...
Elle avait une mémoire assez approximative et souvent « arrangée » des maximes et interprétait souvent à sa façon les citations...
Parfois même elles se transformaient en suggestions quasi explicites de ses sentiments et cela pouvait être torride...
Je pense que Bob en avait plutôt été amusé et le connaissant, ravi...
Je poussais parfois des petits « oh... ! » devant ses répliques spontanées et dynamiques, mais j’en était absolument toujours amusé et bien souvent même, au final, très heureux.
On ne s’ennuyait jamais avec Ana !
Dans l’attente de l’arrivée de ses amies, Clara et Laura, nous avait-il annoncé, Bob nous emmena faire une balade en zodiac avant de diner.
 Nous en avons apprécié la fraicheur après cette longue journée de route due aux bouchons des vacanciers et touristes – nous étions un samedi - jour des arrivées et départs des locations-
Cependant être bloqué et retardé sur une des plus belles routes en corniche de bord de mer desservant de très nombreux et pittoresques villages, n’avait pas non plus constitué un enfer insurmontable, ce d’autant que je j’avais pu ainsi doigter Ana tendrement et très longtemps.
Nous pûmes, et Ana apprécia réellement, prendre un bain un peu plus au large où la fraicheur de l’eau nous requinquât facilement de cette journée passée dans la ville et la voiture.
Personne n’avait prévu de maillot mais aucun d’entre nous ne fut en peine de se mettre nu pour se baigner.
Je remarquais qu’entre Ana et Bob les regards corporels étaient réciproques et je m’en amusais délicieusement.
Bob était généreusement doté par la nature et son physique entretenu sur un bronzage parfait le rendait réellement sexy...
Je les connaissais tous les deux intimement, j’avais fait beaucoup de sport avec Bob, et si nous devions aller plus avant dans nos échanges, je savais que cela serait plaisant pour tout le monde...
Peut-être même l’espérais-je secrètement...
C’était aussi cela mon Candaulisme...
Oser faire profiter ses amis de ses "trésors" et les partager... !
En serais-je capable ?
Bob était un ami... ! Un très bon ami !
Nous n’en avions pas parlé avec Ana mais depuis cette histoire de la rentrée universitaire passée et tout ce que nous avions vécu à Toulouse, ce n’était pour moi qu’un détail que mes pensées même les plus osées soient parfois devancées par les audaces et l'imprévisibilité d'Ana, tant notre relation avait évolué favorablement vers nos désirs les plus profonds et secrets entre elle et moi.
Il s’était instauré une si belle et tendre complicité, parfois même sans concertation et tout en provocation ou test (l’expérience du serveur de ce midi m’en était la preuve...)
Nous n’en avions nullement discuté. Nous étions sur la même longueur d’ondes et même si ses audaces, que j’appréciais au plus haut point chez Ana et que j’apprécie chez les femmes en général, me surprenaient souvent, je ne tardais jamais à la rejoindre tant cela correspondait à ma nature profonde...Mon éducation m’avait parfois retenu ...Elle, elle savait me toucher au plus profond de mon être, me faire réfléchir et sortir, pour mon bonheur, le sien et celui de notre couple, de ma zone de confort...
Je ne l’ai jamais regretté...
Les amies du moment de Bob, charmantes, étaient arrivée à la cahute à notre retour de Zodiac.
Maître-nageur facilite manifestement les contacts et intérêts, et nous préparâmes pour aller au restaurant avant que la boite de nuit n'ouvre vers 23 heures.
 Elle fermait vers 2 heures du matin, arrêté municipal oblige, Bob nous l’avait indiqué mais les échanges entre les fêtards se produisaient en amont et surtout après sur cette même plage...
Il y avait déjà beaucoup de monde qui attendait...Il devait être un peu plus de vingt et une heures.
Ana était vraiment charmée par Bob, je le voyais. Je m’en réjouissais même.
Bob était vraiment un ami.
Ce que nous avions vécu à Toulouse que ce soit dans le restaurant Tex-Mex et surtout après (je vous le raconterai plus tard) avec Elena et quelques-uns de ses amis m’avait conforté dans mes désirs et envies Candaulistes tandis que je remarquais qu’Ana s’y retrouvait tout autant sinon plus encore que moi ...
Elle aimait être belle et elle l’était, être au centre des attentions, parfois même provoquer...
Elle était belle radieuse, lumineuse, détendue, heureuse...
Je la voyais en permanence rire, sourire et cela me convenait parfaitement. Cela m’enchantait et me faisais en retour le plus grand bien...
Je me sentais tellement heureux, en confiance, encore plus homme... !
C’est assez paradoxal de dire cela tandis qu’on autorise d’autres mâle à courtiser sa femelle et même parfois à la saillir, mais cela me rendait dix fois plus sûr de mon attrait, ce qu’Ana me confirmait jour après jour en me revenant quoiqu’il arrive encore plus et toujours amoureuse.
Je ne doutais plus de moi...Je ne doutais plus d’elle...On partageait tout en confiance et en bonheur...Et même les partages en devenaient plus intenses et s’inscrivaient dans le temps de par les souvenirs tendres qu’ils nous laissaient immanquablement...C’était comme si, au lieu de les vivre une fois, de « consommer » un ou des plaisirs, ils s’additionnaient sans cesse et se potentialisaient.
J’avoue alors que j’étais maintenant sans cesse curieux, voire excité, tant je connaissais les regards de mon amie, ses attitudes, ses envies qui rejoignaient, voire anticipaient, bien souvent les miennes... Je les vivais avant, pendant, après...
Le candaulisme avait pour moi cette vertu de catalyser, d’exacerber nos relations et les rendaient irrésistibles, divines, mille fois plus intense...
C’était comme savoir perdre ou lâcher pour gagner plus encore...Plus encore même que l’on peut imaginer...Oui c’était réellement un bénéficie tel que même nos imaginaires ou plutôt nos habitudes s’en trouvaient chamboulées, rendues caduques devant tant de jouissances et réjouissances proposées et surtout vécues...
Oui, c’était tout cela qui se manifestait à moi et devant moi maintenant, devant Ana, devant nous.
Un espace incommensurable de libertés, de bonheurs, de récompenses...
Mon ami Bob, mâle assuré et extraverti n’avait aucune peine à voir que nous étions heureux.
Il était également heureux que nous nous soyons arrêtés...
Il nous avait indiqué qu’il ne fallait pas s’attendre à un grand confort dans ce qui lui servait de logement, en fait le local SNSM du site, et s’en était par avance excusé nous disant que nous n’aurions que des matelas gonflables dans un espace exigu pour trois pour toute couche et que la douche ne serait que celle de la plage une fois les vacanciers partis où avant qu’ils ne reviennent.
Je connaissais auparavant les lieux car j’y avais moi-même été Maître-Nageur quelques étés auparavant et Ana avait trouvé que cela serait sûrement une expérience intéressante et sympathique, en tout cas certainement un agréable souvenir...
La soirée fut assez arrosée et les esprits ne tardèrent pas à s’échauffer...
Bob nous proposa à l’issue du restaurant et dans l’attente que la boite n’ouvre de goûter un petit Banyuls qu’une charmante plagiste qu’il avait parfaitement comblée et sautée lui avait récemment offert...
Bob était un « chaud-lapin » et un insatiable baiseur.
C’est d’ailleurs ce qui nous avait fait nous rencontrer et même détester dans un premier temps au sein de notre club de musculation puisque nous avions jeté notre dévolu sur la même et accorte jeune femme....
Nous avions à terme sympathisé et fini par proposer à la belle de l’époque un plan à trois qu’elle n’avait pas accepté, nous traitant publiquement et en peine séance de cardio dans une salle pleine, de dépravés, pervers et autres amabilités...
Elle ignorait que c’est ce qui nous fit devenir encore plus amis et même, si elle avait su la belle, nous offrit de multiples occasions de trios et autres parties fines avec quelques femmes ayant assisté à l’esclandre mais qui elles, loin de nous juger, profitèrent pleinement de nos désirs, saisissant l’opportunité de savoir que deux libertins gaillards pouvaient proposer ce genre de chose...
Ce qui me rassurait aussi de lui.
Je savais qu’il était tout autant partageur que moi et que seul le sexe l’intéressait...
Il aurait pu faire un parfait Candauliste s’il n’avait pas accordé trop d’importance au challenge, à la compétition et donc aussi souvent au jugement et à la jalousie...
Un trop plein d’égo jouait aussi en sa défaveur ainsi qu’une culture « machiste » exacerbée par une éducation stricte à l’Italienne donnée par son beau-père pour admettre un instant que d’autres que lui puissent toucher celle qui serait sa « Madonne »).
Dans l’attente de l’ouverture de la piste de danse, il nous invita à nous installer sur une petite digue bétonnée surplombant l’anse un peu à l’écart et permettant d’admirer le coucher de soleil...
Chacun d’entre nous s’installa ainsi sans ordre pré-établi mais pour autant, c’est en quinconce que nous nous retrouvâmes : une femme, un homme (moi), une femme (Ana en l’occurrence), un homme (Bob) et enfin sa seconde amie ...
Nous nous étions serrés du fait de l’angle de vue du soleil couchant à cet endroit et nous étions très proches les uns des autres...
Bob déboucha la bouteille de vieux Banyuls à la couleur mordorée.
Nous admirions la beauté du site et la descente lente et majestueuse du soleil dans la mer... On aimait ainsi toutes et tous la beauté et le charme du lieu. La soirée était vraiment très agréable.
La gourmandise du vin gorgé de sucs et de soleil, d’un bonheur et une douceur incroyable, ne tarda pas à nous enjouer plus encore...
Ana m’embrassait de temps à autre et se lovait tendrement contre mon épaule...
Bob n’était pas en reste avec sa voisine de droite...
À un moment celle-ci osa même caresser et taquiner Bob, d’abord sur ses cuisses fuselées et musclées, puis par-dessus son short au point de le rendre assez visiblement bandant...
Ana s’en aperçu aussi et me demanda à l’oreille si, et c’était son péché mignon que de caresser un sexe offert et tendu près d’elle ou vers elle, elle pouvait se joindre à la belle pour profiter pleinement de l’instant :
« On est là aussi pour ça, non, c’est les vacances ? me dit-elle en me glissant un clin d’œil... ça t’ennuie si c’est avec Bob ? Profite aussi mon chéri...L’autre amie de Bob, Clara je crois, serait déçue de ne pas participer...Tu as vu comment elle te dévorait des yeux pendant le dîner ? Elle est belle non, me dit-elle en riant ? Je sais qu’elle te plait tout comme tu sais que Bob me plait... ! »
Que lui répondre, je n’en eu pas le temps d’ailleurs, si ce n’est qu’en lui adressant un vrai regard complice et un baiser tendre et passionné, lui signifiant entre autres :
« Va ma belle, sois belle...Sois heureuse, fais-toi plaisir...Prends et donne du plaisir...Je suis si amoureux et fier de toi...Que puis-te refuser... ? »
« T’inquiètes...dit-elle partant d’un éclat de rire que tout le monde put entendre, je m’occupe de lui et reviens vers toi aussi, tu connais ma gourmandise... ! »
Aussi, Ana saisi de sa main gauche mon membre qui n’avait pas lui non plus tardé à gonfler au travers de mon léger pantalon de soirée, le sortit de son écrin (on ne portait ni elle ni moi aucun sous-vêtement en été...) et commença à me masturber adroitement et plaisamment.
Dans le même mouvement et alors que l’amie de droite de Bob avait elle aussi dégagé le splendide sexe de Bob de son short trop moulant pour le caresser plus aisément, Ana se pencha et engloutit avidement l’engin de mon ami, grillant un peu la priorité à Laura en impatiente gourmande...
Laura, l’amie audacieuse de Bob ne s’en offusqua pas et caressa même tendrement les cheveux ondulés d’Ana tout en encourageant son initiative en aidant le mouvement de tête de ma belle prenant à pleine bouche l’engin majestueux de mon ami...De son autre main elle dégagea habillement les pointes déjà hautes et acérées des seins sublimes d’Ana pour les caresser en les effleurant...Ana émettait déjà de doux et si plaisants gémissements qui ravissaient tout le monde...
La nuit nous avait fort heureusement déjà légèrement couverte de sa discrétion et peu de personnes malgré le monde présent sur la plage pouvait nous voir ou nous entendre...
Aurait-ce d’ailleurs été un drame tant il me semble que le spectacle que l’on offrait pouvait être assez sensuel et beau...
Ana étant néanmoins de nature partageuse, ne tarda pas à laisser et partager le sexe de Bob qui devenait turgescent et impatient...
Ana revint ainsi comme promis vers moi et m’engloutis à mon tour tout en attrapant la main de Clara, l’autre amie de Bob assise à ma gauche, pour la diriger vers la base de mon sexe complétement sorti et accessible. Elle lui signifia de me caresser les couilles que j’avais par nature fermes et développées...
Pendant ce temps, mes mains avaient elles aussi pris le chemin de la chatte de ma voisine que je trouvais entrouverte et déjà humide sans aucun sous-vêtement sous sa courte jupe d’été...
Ses seins dardaient également sous le mini haut qu’elle portait et mes lèvres furent irrépressiblement attirées par ses pointes majestueuses...
Nous formions alors un îlot et une chaîne d’amour.
Je crois que c’est aussi réellement cette capacité de partage absolu et d’amour du beau qui définissent le Candaulisme...J’en suis convaincu.
Le soleil s’était maintenant éclipsé en grande partie tandis que nous ne commencions qu’à nous élever vers nos plaisirs et jouissances partagées et à nous engouffrer dans une pleine et entière nuit d’amour...
C’était certain...
Bob osa un : « On n’est pas bien là... ? », et la nuit débuta...
Bob s’était levé et les deux belles, Ana et Laura s’étaient mises à genoux devant son mat « bordé » à mort pour l’emboucher et le partager savamment tour à tour...
Il les accueillait dignement et de ses mains les encourageait à venir au plus loin de son bout...
De son côté Clara, à peine Ana m’avait-elle délaissée pour goûter pleinement au fier mât de Bob, s’était directement empalée sur mon dard le recouvrant de son cul et l’insérant adroitement dans sa fente déjà brûlante et inondée...
Je l’aidais délicatement en prenant à pleines et douces mains ses fesses charnues en la levant selon ses désirs et les rythmes qu’elle souhaitait...
Ana se redressa et se mit debout, laissant Bob se laisser dévorer par sa copine et vint placer au plus près de ma bouche sa chatte impatiente : « Dévores-moi mon Amour...Bouffes-moi la chatte comme tu sais si bien le faire...Chauffes-moi...Rends-moi liquide et chaude comme cet après-midi dans la voiture...Je veux que Bob quand il aura joui une première fois dans la bouche de sa copine me prenne en levrette devant toi... Je te sucerai aussi en même temps quand Clara aura bien fini de t’exciter...
Nos copines nous caresserons alors de partout avant que chacune d’elle vienne prendre ma place, que vous les honoriez, les baisiez et qu’on vous fasse jouir comme jamais vous n’avez joui vous les hommes... »
Souvent, les audaces et envies d’Ana dirigeaient les ébats...Il en fut encore le cas ici...
Les deux amies de Bob s’exécutèrent comme captivées et envoûtées par les désirs d’Ana qui venait les encourager tout à tour de ses mots crûs et choisis qu’elle leur glissait à l’oreille et des caresses adroites et précises de ses mains...
Ce fut une apothéose de jouissances avant qu’Ana, une nouvelle fois directrice, nous invite à la suivre dans le noir bleuté de la mer si proche, pour un bain de minuit revigorant...
J’ai pu la prendre tendrement un instant dans mes bras tout en la perforant de mon sexe de nouveau bandant et partageant nos « je t’aime » tout aussi vrais qu’intenses...
Bob s’occupait de ses deux amies pas très loin de nous dans cette mer si belle et accueillante...
Nous nous rhabillâmes tranquillement au milieu d’autres personnes dont la nuit maintenant tombée pouvait à peine nous cacher les ébats et nous dirigeâmes vers la cahute de la SNSM pour tous nous refaire un visage humain à la lumière d’une frontale avant de rejoindre la boite et sa piste bondée où nous nous mirent à danser et de nouveau à picoler...
La soirée n’était visiblement pas terminée...
Il devait être une heure du matin maintenant...
Un peu avant et pendant qu’Ana se refaisait une beauté, elle était incroyable d’aisance dans ce domaine tant en peu de temps et avec peu de chose elle semblait sortir tout droit d’un magasin chic, fashion et à la mode..., je discutais avec Clara et Laura de leurs vacances dans cet endroit...
Elles y étaient pour une semaine et avaient rapidement fait connaissance de Bob qui les avait déjà invitées dans la boite de nuit et s’étaient retrouvées à le câliner à deux, une première pour elles m’avouèrent -elles, dans cette même cahute que nous devions occuper ce soir avec Ana et Bob, un ancien casot de la vigne proche où nous aurions à passer la nuit.
« Ne t’inquiète pas me dit Clara avec son franc sourire et sa confiance tout en adressant un clin d’œil à Laura, il y a de la place pour trois...Il faut juste être comme nous partageurs et visiblement vous l’êtes, me dit-elle, en me caressant l’avant-bras... C’est bien...Ana est superbe, tu as beaucoup de chance »
« Est-elle réellement bi, me demanda innocemment Laura (?) ou est-ce juste par jeu qu’elle nous a caressée ? Clara et moi le sommes. Nous vivons aussi en couple, comme vous, et nous autorisons à draguer les hommes, souvent le même, ce soir étant une exception car vous êtes deux avec une si charmante femme, nous nous ressemblons tellement dans nos goûts... 
Oui, je te demande ça car Ana est vraiment douée pour caresser les femmes...on en a parlé avec Laura et on ne sait pas si elle est bi...Quand nous dragons une femme bi, ce qui est très rare car il faut vraiment qu’elle nous plaise à toutes les deux, nous nous demandons la permission avant et il faut que toutes les deux on accepte...C’est notre code et notre conduite ...Là, vous nous avez un peu surpris et nous ne savions pas toutes les deux si nous pouvions nous lâcher avec elle... Bob ne nous avait parlé que d’amis venant le rejoindre... ! On n’en avait pas parlé avant, Bob et toi étaient là et nous ne savions pas si vous aussi vous aimiez voir et regarder des femmes entre elles...On ne connaissait pas Ana et ne savions pas si elle aimait les femmes... ? Il semble que oui...ou en tout cas ce serait dommage qu’elle ne soit pas bi... Vraiment dommage... !
Elle est si attirante, belle, radieuse et lumineuse...Laura est d’accord aussi pour la draguer et aller plus loin avec elle...Tu penses que c’est possible ?
Que répondre à ces gourmandises ?
Il y a quelques mois, j’aurais pu hésiter mais là non...
Plus du tout même après tout ce qui s’est passé à Toulouse avec Elena et d’autres encore ...
« Oui, oui et oui les filles, mais attention, elle est aussi douée avec et pour les femmes que pour les hommes...C’est à vos risques et périls...Tu as vu tout à l’heure comment elle est capable de prendre les choses en main... »
Cette expression la fit éclater de rire tandis qu’Ana apparaissait effectivement magique et envoûtante...
« On parle de moi..., dit-elle d’un sourire faussement jaloux...Attention, j’aime ou je pourrais aimer !
Tu peux y aller mon Chéri...
Venez les filles, pendant qu’ils se préparent à leur tour, on va dire du mal de nos hommes, de la soirée et pourquoi pas se faire un plan cul entre filles vu qu’on les a déjà sûrement pas mal usés...Et pourquoi pas aller mâter d’autres mecs... ? Il doit bien y en avoir des canons dans cette boite... Et les nôtres sont certainement déjà fatigués », ajouta-t-elle, fidèle à son goût de la provocation...
Laura et Clara étaient rassurées, riaient aux éclats, déjà séduites et impatientes du reste de la soirée...
Oui, c’était vrai que j’étais chanceux d’être le partenaire d’Ana et plus encore depuis cette soirée estudiantine et le début de nos vacances de cette année...
Ana avait franchi un cap vers son épanouissement sexuel dont je profitais et me ravissais avec délectation et gourmandise tant c’était également ce à quoi j’aspirais depuis toujours...
Mon Candaulisme longtemps refoulé et surtout mal cerné m’apparaissait aujourd’hui au grand jour, et vu qu’il était pleinement et entièrement partagé par Ana, que pouvais-je demander de mieux... ?
J’étais aux anges et sur mon petit nuage depuis quelques jours et l’avenir, déjà cette soirée, s’annonçait réellement radieux.
Suite prochaine...
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traces-ecrites · 3 years
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Sans histoire (1)
Je n’avais pas prévu d’écrire une Trace aujourd’hui. Mais comment savoir à l’avance ? C’était un simple week-end à la montagne, une succession de petites choses insignifiantes, pas de quoi en faire une histoire. Et puis finalement si, justement. Voilà un défi, comment raconter une histoire, sans histoire,  à partir de rien, ou presque ?
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Ami lecteur, ami lectrice, si tu es pressé·e, si tu n’as pas le temps, tu peux aller directement à la fin de la 2e partie de cette Trace sans histoire. Tu y liras l’essentiel de ce qu’il y a à retenir. Mais tu seras comme celui ou celle qui rejoint un belvédère en voiture, ou tout autre mode de transport rapide. Tu sortiras de ton véhicule, tu admireras le panorama, tu prendras peut-être une photo, et puis quoi ? Gagner le belvédère, ça se mérite ! Cela demande de prendre le temps, de s’imprégner d’une atmosphère, de ressentir les choses. À toi de voir...
Je suis partie en week-end à la montagne toute seule. Ce n’était pas prévu comme cela au départ. Mon amie, ma petite sœur de cœur devait m’accompagner. Depuis le temps que nous espérions qu’une occasion se présente. Et puis finalement, non. Son côté « mère poule » a une fois de plus repris le dessus. Une prochaine fois… Changement de programme au dernier moment, trop tard pour proposer à une autre amie de m’accompagner : comment proposer à quelqu’un d’être un plan B ?
Pas grave, je digère ma déception et me prépare à deux jours de retraite. L’occasion de pratiquer une cure de silence. Cela tombe à pic, je viens de terminer la lecture d’un bouquin que j’ai beaucoup apprécié : Cerveau et silence, de Michel Le Van Quyen. Un chercheur en neurosciences qui témoigne de son expérience de la perte d’usage de la parole à la suite d’un AVC. Passionnant !
 Samedi, météo parfaite, quasi estivale. Sur quels sentiers vais-je poser mes pas ? Liberté totale. Seule contrainte : pas trop loin de mon port d’attache pyrénéen. Je pense d’abord au parc de Néouvielle, dont je garde un merveilleux souvenir. Puis, en explorant la carte, une autre idée germe : ce sera la vallée du Rioumajou et son hospice, au sud de Saint Lary, après Tramezaïgues et Fredancon. Ah, les trésors de la toponymie française !
D’abord, de Fredancon à l’hospice, une belle piste forestière remonte le cours du Rioumajou, torrent qui a taillé son lit dans le flanc de la montagne à peu près tout droit, du sud vers le nord. Au niveau de l’hospice, la vallée s’élargit un peu en de belles prairies dont l’herbe douce et drue plaît à mes pieds nus.
L’hospice est aujourd’hui fermé. En été, on peut y trouver le gîte et le couvert. Il est une halte possible sur le, ou plutôt un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Son histoire remonte très loin, on en retrouve des traces dès le XVe siècle. Le panneau explicatif m’apprend également que cet endroit était aussi un passage emprunté par les réfugiés espagnols.
À partir de l’hospice, un sentier part à l’assaut des sommets environnants pour rejoindre le port d’Ourdissetou, le col qui permet d’atteindre la crête frontière vers l’Espagne. Cela me tente énormément, mais je dois me rendre à l’évidence : trop haut, trop long, trop aventureux pour aujourd’hui. Je reviendrai et dormirai à l’hospice, pour partir de bonne heure le lendemain matin.
À la place, le panneau explicatif me propose de découvrir les balcons de l’hospice, une boucle de deux heures, c’est exactement ce qu’il me faut. Le sentier est d’abord commun avec celui vers Ourdissetou. Emprunter un chemin jacquaire, cela me fait toujours rêver que, si je voulais, je pourrais continuer jusqu’à Fisterra.
Au bord du sentier bien balisé, un petit panneau indique « fontaine ferrugineuse » à 2 min. Dans un écrin de verdure, de l’eau sort de terre, tellement chargée en fer que tous les rochers environnants sont couverts de rouille. Une surprise du chemin qui mérite le détour et qui attire les curieux. Je me retrouve à discuter avec d’autres randonneurs. Ils sont d’abord intrigués par mes étranges chaussures à orteils : « C’est confortable ? Ça ne fait pas mal aux pieds ? On vous pose souvent des questions ? C’est la première fois qu’on voit ça ! » Je réponds volontiers, j’ai l’habitude et cela m’amuse toujours.
Ils remarquent aussi mon t-shirt qui proclame « Mafate ». Ils connaissent bien la Réunion, ses cirques et ses chemins de randonnée. Ils espèrent pouvoir y retourner bientôt. Leur fille vit là-bas, elle fait du parapente… Voilà comment en quelques minutes, on peut se découvrir des tas de points communs avec de parfaits inconnus : moi aussi, je rêve de retourner à la Réunion, d’y faire encore de belles randonnées et d’y voler en parapente avec mon homme aimé. La prochaine fois que j’y retournerai, je pourrai rechercher la fille des randonneurs et lui raconter que j’ai croisé ses parents près d’une source ferrugineuse dans la vallée du Rioumajou. Une Lætitia, kiné à Saint Leu, il ne doit pas y en avoir beaucoup, non ? En tout cas, pour la cure de silence, c’est raté.
Plus haut, je rejoins les balcons annoncés, qui surplombent la vallée et d’où la vue est panoramique sur les sommets environnants. Étourdissant. Mon envie de grimper un jour jusqu’à la crête n’en est que renforcée. Il n’y a plus grand monde ici, la plupart des randonneurs sont restés aux alentours de l’hospice et ressemblent, vus d’ici, à des scarabées multicolores. Je croise néanmoins un jeune couple, qui découvre les joies et les revers de la randonnée. Nous nous sommes déjà vus plusieurs fois, partis à peu près au même moment du parking où nos voitures sont garées côte à côte.
Bizarre que nous nous croisions, nous faisions le même parcours. Un peu penauds, ils avouent avoir rebroussé chemin à cause des craintes qu’elle éprouve. Il y a quelques passages dans des rochers un peu escarpés, rien de bien méchant, mais suffisamment intimidant pour une néophyte. Ma présence les rassure et les décide à reprendre la boucle. La carte de mon appli GPS sert d’argument décisif pour les convaincre de poursuivre. Elle montre que nous avons déjà parcouru nettement plus que la moitié de la boucle, presque les trois quarts.
La descente impressionne la jeune femme. C’est vrai que c’est assez raide par endroit.   Je lui prête bien volontiers mes bâtons, pour l’aider. L’effet est immédiat : c’est vraiment pratique pour assurer ses pas. Et puis, quand c’est vraiment trop raide, on peut toujours poser les fesses ! Amélie, si jamais la magie d’internet fait qu’un jour tu lis ces lignes, je tiens à t’adresser un grand « bravo ». Je te souhaite de faire encore des tas de belles randonnées et d’y prendre plaisir. Être atteinte de ce virus, ce n’est pas grave !
De retour près de l’hospice, on se salue et on se remercie et chacun reprend son chemin. Encore une fois raté pour la cure de silence… Au bord du torrent qui dévale derrière l’hospice, je me déchausse et trempe mes pieds dans le courant froid et tumultueux. Puis je poursuis pieds nus, à travers la prairie, jusqu’à rejoindre la piste pour le retour vers Fredancon. Merci, merci, mes pieds, je vous aime !
Une surprise m’attend encore, que je n’avais pas remarquée à l’aller. Comme quoi, un chemin n’est jamais le même dans un sens ou dans l’autre. Il devait être dans l’ombre ce matin, il est maintenant bien éclairé par le soleil déclinant : un arbre, un pin, tout droit, bien dressé vers le ciel, pousse tout seul sur un énorme rocher plus haut que large et plus haut que moi.
Par quelle malice une graine de pin est-elle allée germer là-haut ? Quelle force de vie anime cet arbre pour pousser ainsi hors sol ? Je sens bien qu’il n’est pas aussi touffu que s’il avait grandi en milieu moins hostile, mais ce pin s’obstine à garder la tête haute. Tout le flanc du rocher est couvert de mousse épaisse. Je sais que les arbres des forêts sont capables d’échanger entre eux. Est-il possible d’imaginer que la mousse pousse à la rescousse du pin, pour lui amener l’humidité dont il a besoin pour survivre ? Ces pensées m’occupent sur le chemin du retour.
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Arrivée au parking, je m’attarde un peu. C’est le point de départ d‘autres sentiers : d’autres randonnées en perspective. L’espace aménagé au bord du Rioumajou est très plaisant. Je fais durer le plaisir du bain de nature. Un peu à l’écart, je découvre un sapin immense, au tronc imposant. Un creux entre 2 de ses racines  m’attire, je m’y installe. Faire des câlins aux arbres, c’est très tendance. La science commence tout juste à expliquer pourquoi cela fait du bien. Pas besoin de la science pour vivre l’expérience.
Aller à Sans histoire(2)
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louisefbg · 3 years
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Pérou
Cours du lundi 07 décembre 2020
Il est difficile de tout retenir. Mais lors de ce cours, les explications du projet de l’intervenante au Pérou a retenu mon attention.
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J’ai eu l’occasion, grâce à l’école, la fac ou encore au travail que faisait mon père, de pouvoir “voyager”. Les destinations que j’ai faites sont la Nouvelle-Calédonie, la Corse, l’Italie ou encore plus récemment le Bénin. Pour le  1er voyage, je n’ai pu voir que des photos. Malheureusement du fait de mon jeune âge quand j’y suis allée, je n’ai aucuns souvenirs. Les autres voyages m’ont apporté l’envie de voyager et de découvrir le monde, mais aussi de pouvoir enseigner à l’étranger. Mais c’est surtout le métier de mon père et lui-même qui m’ont transmis cette envie de voyager. Il était militaire et a effectué tout au long de sa carrière des d’OPEX (Opération Extérieur). Il a été au Liban, au Tchad, en ex Yougaslavie, en Tanzanie et j’en passe.
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Îles Lavezzi - Corse
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Pourquoi partir enseigner à l’étranger?
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Madrid - Espagne
Pour être professeur des écoles titulaire en France, il faut obligatoirement le CRPE (Concours de Recrutement de Professeurs de Ecoles). Alors que dans certains pays, juste le niveau d’étude compte. Par exemple, au Bénin, leur niveau d’étude n’est pas très élevé. Certains n’ont que le niveau bac et son enseignant. Dans d’autres cela parait tellement simple d’être professeur des écoles.
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En entendant le discours de l’intervenante, qui a mis en place son projet au Pérou, je me suis dis :”pourquoi pas essayer l’Amérique Latine ou l’Espagne”. Mais bon il va falloir que j’améliore mon espagnol. Alors bien évidemment, il me faut tous les renseignements possibles et inimaginables pour savoir si sans ce fameux concours je peux quand même enseigner le français à l’étranger. Mon rêve ultime serait de partir enseigner en Nouvelle-Zélande ou en Nouvelle-Calédonie.
Pourquoi la Nouvelle-Zélande?
Durant ma 1ère année de Master, nous devions réaliser, pour notre cours d’anglais, un oral sur un pays. Notre trinôme à choisi la Nouvelle-Zélande. C’est en cherchant les informations, en créant le PowerPoint que ce pays et sa culture m’ont attiré. D’ailleurs les deux personnes avec qui je travaillais m’ont dit que j’avais des étoiles dans les yeux lorsque j’en parlais. Effectivement ce pays, sa culture, sa gastronomie, ses paysages et d’autres choses m’ont attiré et m’ont donné envie d’y aller. Alors bien évidemment il faut un bon niveau d’anglais. Ce qui, actuellement n’est pas encore mon cas. Mais pouvoir y aller serait mon rêve.
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Plage de Cathedral Cov - Nouvelle-Zélande
Pourquoi la Nouvelle-Calédonie?
Depuis que j’en ai entendu parlé et surtout depuis que j’ai vu les photos de moi petite là-bas, j’ai toujours voulu y retourner. Pour dire à quel point cela me travaillais, en 4ème nous devions imaginer un voyage scolaire. Directement avec ma binôme nous somme parties sur ça. A vrai dire, je ne lui ai pas laissé le choix. Alors effectivement, le voyage coûterait cher, très cher. Mais les paysages sont tellement magnifiques et idylliques. Le rêve!!!!! J’y suis allée quand j’étais petite, alors je n’ai aucuns souvenirs de “cette vie”. C’est ce qui me motive à y retourner. J’ai envie de me construire mes souvenirs et de découvrir voire redécouvrir cette magnifique île.
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Île des Pins - Nouvelle-Calédonie
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21 juin 2020 - And the sun shines in my heart
6h45 - La nuit a été courte. Je m’étais couché avec cette sensation d’excitation que l’on éprouve avant une sortie scolaire lorsque l’on est encore enfant. Et malgré le peu de sommeil, je me suis levée d’un bond du lit. Je me suis habillée, j’ai pris mon petit déjeuner et je suis sorti de chez moi, un sac à dos sur les épaules et un sachet en carton de chez Baluard à la main, dans lequel j’avais mis nos sandwiches - brutales - et une boite de cerises - que j’avais achetées la veille - parce que Numéro 6 aime ça -. 
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Dimanche 21 juin. C’est l’été. Numéro 6 et moi allions partir loin. Très loin. Bon... j’exagère. Mais on allait s’enfoncer dans les terres catalanes. Traverser la Costa Daurada. Passer par Tarragona pour finalement s’arrêter à Miravet, un petit village perché dans les montagnes, sur les berges de la rivière de l’Ebre. 
9h15 - Mais avant de s’en aller vers des contrées lointaines et sauvages, il fallait que l’on remette en état notre moyen de locomotion. 
“Si ça ne te dérange pas, j’aimerais nettoyer ma voiture avant de partir, tu pourrais m’aider” m’a dit Numéro 6. 
C’est bête mais j’ai adoré l’idée. J’avais l’impression de faire un saut dans le passé pendant quelques minutes. Je me rappelle ces jours d’été lorsque mon père et moi lavions la voiture dans le jardin. Un tuyau d’arrosage à la main, une grosse éponge dégoulinante de savon. Je me souviens de l’odeur des produits de nettoyage. Ils sentaient le citron et la verveine. Je me rappelle le plaisir que j’avais de frotter les enjoliveurs qui étaient noirs de crasse. Et le plaisir de les voir briller. Je me souviens de la chaleur écrasante du mois de juillet et du bonheur de se faire éclabousser d’eau lorsque soudain le sens du vent changeait. Je me souviens de l’odeur des pins et de la résine. En un quart de second, un millier de souvenirs me sont apparus.
“Bien sûr que je veux t’aider.”
9h45 - Le GPS indiquait plus de deux heures de route pour arriver à Miravet. Numéro 6 a rigolé. Moi aussi. Je crois que c’est au moment de configurer le GPS que l’on a réalisé qu’on était un peu fou. Oui... parce que l’été s’installe. La chaleur devient quasiment insupportable. Le soleil brûle. On est tout transpirant. La sueur colle à la peau. Avec le masque, c’est encore pire. C’était un jour d’été parfait pour s’allonger à l’ombre d’un arbre, parfait pour siroter un jus de fruit frais, manger des cerises, lire, écouter le chant des oiseaux. Mais Numéro 6 et moi on ne fait rien comme les autres... Alors en avant ! 
11h - On s’enfonçait peu à peu dans la province de Tarragona. La nature était riche et verdoyante. On voyait défiler des milliers de couleurs. 
Sur la route, il y avait des champs de vignes à perte de vue. Des bodegas qui bordaient les routes sinueuses. On apercevait des tracteurs au loin et des silos. La vie reprenait peu à peu son cours. On a traversé plusieurs petits villages pittoresques dans lesquels les habitants prenait leur petit déjeuner en terrasse. La vie reprenait peu à peu son cours.  
11h15 - Notre estomac criait famine. On s’est donc arrêté à L’Arboç afin de prendre un petit déjeuner et “para estirar las piernas” - comme Numéro 6 le dit si bien-. 
A l’entrée du village de l’Arboç, on a aperçu la version miniature de la Giralda de Seville. Le soleil était à son zénith. Il tapait fort. On s’est baladé dans les ruelles désertes. On aurait presque pu croire qu’il s’agissait d’un village fantôme. Les quelques magasins qui se trouvaient dans le centre-ville étaient fermés. Le temps semblait suspendu. 
Au détour d’une rue, on s’est retrouvé sur ce qui semblait être la place principale de ce petit hameau. Les cafés avaient ouvert leurs terrasses, des personnes âgées habillées en habit du dimanche discutaient autour d’un café. 
Numéro 6 a dit : “Je crois que les gens savent que l’on n’est pas d’ici.” Effectivement, on avait l’allure de touristes avec nos sacs à dos. “Los pijos de Barcelona”. 
J’ai dit à Numéro 6 : “On peut s’arrêter ici ?”. Cette place avait quelque chose de spécial. J’avais envie d’y passer du temps. Il a acquiescé et m’a dit: “C’est toi qui choisis la table. Je te suis.” 
Après un moment d’indécision - ça m’arrive assez souvent ... - on s’est finalement installé à une table à l’ombre. Un serveur - aux traits latino-américain - a pris notre commande. Numéro 6 a demandé un bocadillo et un cafe con leche, quant à moi, un cappuccino et une crêpe à la fraise et à la banane. 
Quelques minutes plus tard le serveur est revenu vers nous, un peu gêné: “Je suis désolée... On n’a plus de bananes...”. Je lui ai dit que ce n’était pas grave et qu’une crêpe aux fraises c’était tout aussi bien. 
Lorsqu’il nous a servi, il s’est excusé à nouveau : “J’ai fait comme j’ai pu pour le cappuccino... On n’a pas l’habitude d’en servir... Et la buse servant à faire la mousse de lait ne fonctionne plus”. Il a improvisé un cappuccino. Ok, c’était drôle. Et pour être honnête, le cappuccino était vraiment bon. 
J’ai dit à Numéro 6 : “Je vais dire au serveur qu’il peut ajouter le cappuccino à la carte”. Et je le lui ai effectivement dit. Le serveur a souri. 
Dans le village, l’ambiance était digne d’un dimanche matin, jour de messe. Un peu avant 12h, on a aperçu des enfants accompagnés de leurs parents, tenant chacun une bible à la main, le visage fermé, l’air sérieux. “Tu vois, en Espagne, on ne voit ça que dans les petits villages comme celui-ci”. J’avais l’impression d’avoir fait un bond dans le passé ou bien d’avoir été téléportée dans une de ces communautés Amish que l’on trouve encore aux Etats-Unis. Je savais que l’Espagne était globalement un pays encore très religieux mais j’ai tout de même été très surprise. 
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12h30 - On était arrivé à Miravet. En sortant de la voiture, on s’est pris une claque : la chaleur était écrasante. On suffoquait presque. Le soleil brûlait presque. 
Miravet est un petit village construit sur une colline. C’est, ce que j’appellerais, “un village en escalier”. Il borde l’incroyable rivière de l’Ebre.
On s’est promené dans les ruelles désertes, étroites, pittoresques et au charme particulier. Le village était inanimé, figé, comme un décor de cinéma. Les façades des maisons étaient jaune, orange et ocre. Le sol irrégulier était pavé. Des plantes sauvages et la mousse poussaient entre les dalles. On s’est aventuré dans des ruelles et des sentiers abandonnées pour rejoindre le chemin principal.
Sur les hauteurs, les ruines du château de Miravet semblaient veiller sur la village. On a marché jusqu’au sommet de la colline. 
La forteresse était impressionnante. On pouvait presque ressentir la présence des âmes qui y ont vécu par le passé. Comme si l’on pouvait apercevoir leur spectre se mouvoir dans la grande cour, dans le réfectoire... On pouvait presque entendre le son des instruments à corde, ressentir l’ambiance d’un soir de fête ou le tumulte d’un jour quelconque. On pouvait imaginer un jour de marché, durant lequel des commerçants vendraient des poules ou des œufs en criant que leurs produits sont de qualité. 
Le château surplombait toute la vallée et je me suis demandée comment se déroulerait une invasion ennemie. La nature s’étendait à perte de vue. On a contemplé l’immensité de la nature. 
La rivière était comme un serpent rampant au pied du village. J’avais l’impression d’avoir voyagé dans le temps. D’être retournée au temps des maures et des Templiers. D’avoir traversé l’écran de mon ordinateur et de me retrouver dans un des épisodes de Game of Thrones. C’était magique et sensationnel. Sensationnel. Littéralement. Tous mes sens étaient pleinement en alerte. 
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14h - En redescendant de la colline on s’est arrêté à l’ombre d’une maison en pierre pour manger nos fabuleux sandwiches. On était seuls. Numéro 6, moi et la nature environnante. 
On s’est allongé sur le dos. L’un à côté de l’autre. Les yeux clos, les sens en éveil. On écoutait le silence. J’essayais de m’imprégner de la fraîcheur de la brise, de capter chaque petit bruit. Le chant des oiseaux, les feuilles des arbres qui se frottent. J’aurais pu rester là plusieurs heures. J’avais l’impression de vivre. Pour de vrai. A ce moment-là, on n’était rien d’autre que deux âmes dans la nature. Deux cœurs qui bâtent.  
La société nous impose tellement de choses. On nous contraint à vivre d’une certaine manière. On nous dicte ce que l’on doit faire, ce que l’on doit penser, on nous dit ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est moral et ce qui ne l’est pas. On cherche à nous formater, à nous rendre tous égaux, à tel point que l’on en vient parfois à oublier qui l’on est vraiment. On est pris par le tumulte de la vie active. On vit en pensant au futur. On vit dans l’inquiétude de l’avenir et dans le regret du passé. On ne sait plus profiter de ce qui est là, juste sous nos yeux. On oublie le présent. En fin de compte, on vit sans exister. On oublie de rêver, on oublie les petits bonheurs simples du quotidien parce que l’on vit à 300km/h. On n’a plus le temps de penser. Et en perdant cette habitude, on finit par ne plus penser. On avance en roue libre. On se laisse glisser dans la pente de la vie. 
Le tumulte de la vie fait que l’on n’a plus de temps de construire nos rêves. On n’a plus le temps d’exprimer qui l’on est vraiment. On devient des êtres identiques, aigris, superficiels. On croit trouver le bonheur dans des plaisirs futiles : sortir en boite de nuit, se bourrer la gueule... Alors que la vie a tellement d’autres choses à offrir. C’est tellement triste de vivre comme ça. 
Et pour oublier à quel point leur vie est devenue insipide, certains se nourrissent de la vie des autres. De ce que les autres veulent bien partager. Sur les réseaux sociaux. Une réalité totalement construite, façonnée et manipulée. Une réalité fictive. C’est vrai, tout parait si beau, si cool. Et c’est tellement vicieux et malsain qu’on en vient même les envier. Finalement, on vit par procuration. On vit à travers la vie des autres. On croit vivre. Mais on ne vit pas. C’est un cercle vicieux. Et je n’ai pas envie d’y être coincée. 
Bref. Ce que je veux dire, c’est qu’à ce moment-là, lorsque j’étais allongée sur ce bout de pierre en plein milieu de Miravet, avec Numéro 6, j’ai eu la sensation d’exister. 
15h - Lorsque l’on s’est remis en route vers le centre du village, Numéro 6 s’est arrêté. Il a regardé au loin. Au-delà de la rivière de l’Ebre. Il a dit : “C’est fou toutes ces nuances de vert. Ma mère m’a toujours dit qu’elle trouvait ça impressionnant”. 
En y repensant, je crois avoir lu, un jour, quelque chose à ce sujet. Finalement, cette infinité de vert, c’est un peu comme si chaque arbre exprimait sa personnalité à travers une couleur unique. Chaque arbre est unique. Chaque arbre a sa propre couleur, ses propres formes, sa propre odeur, sa propre rugosité, sa propre histoire. Chaque arbre respire à sa manière ... grandit à sa manière. Chaque arbre vit et meurt. Comme nous. Au fond, on est un peu tous comme des arbres. Et l’humanité, une grande forêt. 
On contemple la nature et on se rend compte de notre insignifiance. En contemplant la nature, on se reconnecte au monde, à nous, aux choses les plus essentielles, les plus primaires. Tout parait plus simple, plus vrai. On se sent vivant. On se sent appartenir à la Terre. On oublie les diktats de la société, les jugements. On oublie les règles et les normes que l’on tente de nous imposer. On prend conscience de ce que l’on est. On est nous. Des corps pensants. Des corps animés d’émotions et de sentiments. On n’est plus que nous, et nous seul. On se défait de notre carapace, on se met à nu, on oublie nos complexes, on oublie nos peurs. On est face à nous-même. On s’accepte tel que l’on est. On se sent libre. 
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16h - On dégoulinait de sueur. Et à vrai dire, on avait une folle envie de plonger dans la rivière de l’Ebre. On a finalement craqué. Enfin... Numéro 6 a finalement craqué. Il s’est jeté à l’eau. Littéralement. Moi je me suis contentée de tremper mes pieds, assise sur le bord du ponton. J’avais oublié mon maillot. On ne récolte que ce que l’on sème. J’allais mourir de chaud, c’était ma punition. 
On a profité du soleil. De l’ambiance paisible du lieu. J’avais envie d’être là, et là seulement. J’avais envie de m’imprégner du moment. Je me sentais pleine. Vous savez... cette sensation de plénitude. Je me sentais parfaitement bien. En parfait accord avec mon corps et mon esprit. 
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17h - On s’est mis en route. 
Vers 19h30 on est arrivé à Castelldefels parce qu’on voulait se baigner une dernière fois. Il faisait chaud, on était fatigué, et compte tenu de l’affluence on a finalement rebroussé chemin et on s’est dirigé en direction de Cornella. 
“On va boire un dernier verre ?” 
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justalittlethingmad · 5 years
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Ce soir (ou toujours) bloqué dans mes souvenirs (23/09/19 23h55)
J’y suis de nouveau retourné. Masochiste va. 
C’était au moment où l’union faisait encore la force. Les illusions allaient de bon train. 
Ce soir j’ai quinze ans,
Je rentre à Camus, en option Cav. Je rencontre beaucoup de gens. Je sors avec Miriam. Puis avec Eva.
Tous les mardis soirs, je vais à la Cave. Ça, c’est pas nouveau. Mais avec Lola et Julian, on se retrouve face à d’autres. Ce lien familial est aujourd’hui encore quasi intact. On bosse sur la télé, parce que “ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau disponible”. 
Depuis février, je fais partie de “Un jour, le sida disparaîtra”, avec certains de mes potes (c’était déjà des potes à ce moment ?) de la Cave. On se retrouve tous les mercredis soirs, de 18h à 21h. Ce soir, j’ai mon premier vrai rôle.
En plus, une tahitienne devient une amie assez proche ! Marre de mes kalendji, elle me relooke entièrement.
Seize ans,
Et on lit cette pièce devant un public sur un ring de boxe. C’est super, même si mon t-shirt est beaucoup trop grand pour moi. 
On montre un spectacle assez cool à la Cave, je porte même une robe verte avec des faux seins. 
Il fait chaud cet été. Je vais où déjà ? Houlgate ? Ah : camping dans les Pyrénées avec papa, Marina, et les enfants !
Cet été, je rencontre Joel. Il est loin (très), (pas très) beau. On discute. J’en tombe amoureux. C’est mal, très mal. J’ai le droit, c’est pas grave, mais je veux pas ça ce soir. En plus je vais faire beaucoup de mal. Et il m’a laissé tombé deux mois plus tard. 
Septembre c’est cool. Inès devient ma meilleure amie sans qu’on sache pourquoi. Adios les maths ! En plus, je commence à gérer des soirées chez ma mère, avec pas mal de personnes. Ça donne l’impression d’être important à ce moment. 
Ce même mois, je crois bien, on relit “Un jour, le sida disparaîtra”, cette fois sur une petite estrade prévue pour des concerts. Puis on le joue ! Apprendre tout un texte pour ensuite le recracher devant des lycéens du même âge début décembre. Et en janvier, on le rejoue sur une estrade dans une salle de classe de Maupassant, c’était moins drôle là.
Comme prévu, je fais beaucoup de mal. A mon tour, je laisse tomber quelqu’un lors de la saison froide. Et pour des raisons compassionnelles, on me laisse tomber de nouveau. C’est parce que “je suis faux ; il est impossible de savoir si je dis des choses vraies ou si je mens, si je fais semblant d’être ami avec les autres. C’est parce que je fais du théâtre, apparemment. 
En février, on pars à Clermont-Ferrand voir des films. Je dors toute la journée. 
Avec la personne que j’ai blessée, on tente de se réunir. C’est difficile, voire impossible. Tout le monde nous regarde un peu de haut j’ai l’impression.
Dix-sept ans, 
A la Cave, on bosse sur le cinéma. On tourne Blanche-Neige, et c’était vachement drôle !
Avant l’été, je (re)tombe amoureux. Pas lui. Après deux mois, je suis jeté. Connard d’aristocrate. Si la tahitienne n’était pas venue, je serai mort asséché par le soleil à t’attendre.
Cet été, j’ai tourné en rond. De nouveau amoureux d’un crétin de banlieusard qui finira par m’insulter et tenter de me mettre à mal pendant deux mois avant de me laisser tomber pour “faute grave” : était-ce un entretien d’embauche ?
“Un jour, le sida disparaîtra” devient “Si d’aventure tu partais”. Pas de date prévue avant mes dix-huit ans. Mais on se voit très régulièrement avec les autres, pour boire et manger surtout. 
Au lycée, ceux qui un an avant m’avait reproché les trucs débiles se rapprochent à nouveau de moi. Comme jsuis bête, je les laisse. J’aime moins les cours parce que c’est ma dernière année. Entre septembre et mai, on réalise deux courts métrage avec deux groupes : Le Corbeau et Le Tableau. 
Je retombe amoureux en Novembre. Il est très grand. Il m’aime pas non plus mais ça je le sais pas encore, et au moins, celui là me fait pas mal. Même si ça ne m’empêchera pas d’aller voir si l’herbe est plus verte chez deux de mes voisins : un jardin était latin et l’autre était celui d’une roulotte. 
A la Cave, c’est devenu bizarre. Beaucoup sont partis, beaucoup d’arrivants, la prof enceinte... Et une thématique bizarre autour de la fête foraine. Bof.
C’est pas grave, je fais encore des soirées. En plus, avec les potes de la tahitienne, on s’est beaucoup beaucoup rapprochés ;  à tel point qu’on s’organise des vacances pour l’été. Si l’une d’entre elles ose sortir de ma vie, je serai pas bien.
Dix-huit ans,
Gros anniversaire surprise géré par une nana bien chouette avec qui la reconstruction devient presque désastreuse. Notre petite amitié plan à trois ne fonctionne que grâce à la Compassion je crois bien. Mais dans le fond, on s’aime. 
Premières expériences sexuelles nulles. 
Cette année, on rajoute de la chorégraphie à “Si d’aventure tu partais” (le changement de titre est vraiment bizarre). On danse ! Julian rejoint la partie, puisque l’une d’entre nous semble incapable de tenir à des engagements. Comme elle est devenue méchante, elle part de son plein gré, insultant tout le monde au passage. Puis Manon part ; sans doute pour des raisons de rôle. On joue trois fois à la Cave, et on remplit bien la salle !
Bac pas terrible.
Le spectacle de la Cave sur la foire est vraiment une déception. 
Cet été, je part avec les amis en vacances. Destination trois semaines à Port Vendres. Les boîtes, la plage, Andorra, les clopes et l’alcool, la surnudité. J’adore.
En septembre, Tristan est parti en Normandie. Après 18 ans de vie partagée entre deux parents, je dois continuer cette course en solitaire. C’est vraiment difficile. 
Quand j’arrive à la fac, je me fais larguer. Spoil : il m’aimait pas. C’est dommage. 
Mais la fac c’est super ! Je rencontre des gens, je vais en cours pour taper sur un ordinateur pas cher. Je rentre à côté dans un conservatoire : c’est extrêmement nul, heureusement que je n’y reste que jusqu’à juin prochain !
Avec des amis du lycée, on tente de créer un petit groupe d’amis comme dans les séries américaines. Mais ça part en couille très vite parce que deux d’entre nous sont pervers narcissiques. Et ça, c’est très con. 
Inscrit “de force” sur Tïnedeur (marque déposée), je fais la rencontre avec l’Espagne. Ça se passe le jour d’Halloween, puis la semaine suivante, puis ça devient régulier. Expériences sexuelles très très cool.
On prépare de nouveau “Si d’aventure”, mais cette fois, Maroussia est de la partie pour remplacer Manon !
Dix-neuf ans,
En mars, on rejoue donc à la Cave, encore trois fois. Puis, on retourne sur le ring de boxe, où tout est à adapter. Et en avril, on part carrément jouer dans un lycée en Normandie, ce qui demande une tournée de deux jours ! C’est tellement bien que je pourrais le refaire chaque année !!
Juste avant l’été, je découvre le monde du travail dans un petit foodtruck pour pouvoir payer mes vacances : je pars en Espagne rencontrer la belle-famille, puis de nouveau à Port Vendres avec presque la même équipe. 
En septembre, mon père part vivre en Bretagne avec la famille. Il faut donc vivre chez ma mère. Non. Pas à ce point de toxicité de relation. J’accourre dans une chambre de 9m2 pour deux à Neuilly, même si ça demande de travailler dans le foodtruck pour payer le loyer. En plus, je vais vivre avec l’amour ! Et à deux pas du bois de Boulogne !
A la fac, je découvre la mise en scène et la scénographie. 
De retour à la Cave après finalement une seule année d’absence. Les cours sont trop bizarres, et j’ai envie de frapper une des membres. Mais au moins y’a Colin et Carl. 
Il y en a une qui décide de quitter définitivement “Si d’aventure tu partais”, elle est vraiment pas bien. Maroussia reprend donc son rôle, et c’est l’entrée d’Emma dans le groupe. Je n’ai jamais vu une comédienne aussi formidable, je crois. 
En janvier, il est temps de déménager de Neuilly. J’ai mis en colère un demi-mafieux qui a agressé mon colocataire à ma place parce qu’il est incapable de reconnaître la personne qui l’a “insulté” la veille. J’ai très peur. C’est devenu invivable. On trouve donc un petit appart sympa sur Colombes.
Vingt ans,
En mars on joue à la Cave, encore trois fois. Puis, on va jouer dans un lycée à Paris. C’est vraiment cool de changer d’air !
Je commence à avoir chaud au niveau de l’estomac. Ça doit être la digestion. 
La L2 s’est déroulée superbement bien !
Mais vraiment cette douleur à l’estomac est gênante, surtout quand je vais jouer une pièce, où je suis à deux doigts de vomir. Et surtout quand je vais travailler avec le foodtruck dans un festival à Bretigny, où là j’ai eu vraiment mal.
Cet été, je retourne en Espagne. J’ai mal tous les jours maintenant. 
Après l’Espagne, je retourne au boulot. Pas le temps d’aller voir mon père.
Je consulte un médecin généraliste, puis un gastro-entérologue, qui fait faire beaucoup de tests pour pas grand chose. Je passe mon temps à tester des traitements sans réels diagnostics.
La L3, “Si d’aventure”, et la Cave reprennent. 
J’ai si mal. Je commence à me sentir pas bien hors de chez moi. 
Cette année, dans “Si d’aventure”, Carl part, et se fait remplacer par un comédien pro. J’aime pas l’idée. Mais le remplaçant est si agréable que cette pensée est très vite partie. Il faut donc tout préparer pour pouvoir jouer à la Cave en mars ! 
Ça m’arrive souvent de sécher les cours. Comme ça je peux rester me reposer quand j’ai mal. En plus j’ai peur d’avoir envie de vomir tout le temps, donc je suis mieux à la maison. 
A la Cave, Arthur a repris le flambeau. J’ai toujours bien senti ce type. On bosse beaucoup sur de l’humour noir, avec des faits divers. 
En décembre, je me demande depuis combien de temps je n’ai pas appelé mes amis. Donc j’en revois quelques uns. 
Le travail est de pire en pire, c’est l’exploitation. Monsieur y part.
Vingt et un ans,
En février, on répète. Puis, on apprend qu’on repart en Normandie jouer dans le même lycée ! Tout n’est pas si nul. On joue donc la même semaine cinq jours d’affilée. Ça fait sécher des cours, mais ce n’est pas très grave. On s’éclate. Même si la plupart du temps, je suis dans le mal.
Après des mois de lutte acharnée chez un esclavagiste moderne, monsieur finit par partir, et se met au chômage.
Sortir dans la rue commence à me faire peur. 
Pour le spectacle de la Cave, on a préparé un truc hyper cool ! J’ai vraiment hâte d’être en septembre pour redémarrer. 
En mars, plus de boulot ! Ciao le foodtruck, la Cave me propose un stage de deux mois, plus un service civique d’un an ! Bye !
Cet été, on ne repars pas en Espagne. C’est marrant je dis “on” tout le temps maintenant. Son frère vient passer quelques temps à la maison, et sa mère aussi. Je pète un câble contre mon propre physique.
Vert Feuille et Christophe André m’apprennent à méditer. 
En août, je vais voir mon père. Là-bas, ça va mieux. 
En septembre, je retourne chez le médecin, en colère contre un an de médicamentation inutile. Il me redonne les mêmes traitements. Je recommence en parallèle la Cave, “Si d’aventure tu partais”, et cette fois une M1.
Le Master, c’est nul.
La Cave, c’est toujours aussi génial. En plus, le groupe est trop cool. On bosse sur le futur proche cette année. Arthur me propose parfois de l’aider sur des montages lumière. La régie, c’est décidément cool. A côté, je fais le service civique. C’est vraiment trop génial, mais pourquoi Nicho me laisse tout faire ? 
“Si d’aventure”, c’est toujours cool. Mais pourquoi Nicho me laisse tout faire ? 
Cette année, Colin nous dt qu’il part, puis finalement non, puis oui, puis non. On prévoit un replaçant. Il se partageront le plateau pour les trois dates en mars et celle en avril, il n’y a pas de soucis. On gère 70 heures de répétition en presque deux mois. Avec Emma, on réforme (un peu) la mise en scène. 
En février, ma mère part vivre en Normandie. “Je suis sans famille et je m’appelle Rémi”.
Après la chute de l’idée “restau”, monsieur finit par trouver une formation dans un domaine qui l’intéresse ! Trop cool, on va tout les deux être étudiants à la rentrée prochaine ! D’ailleurs, la fac ne me réussit plus puisque je ne comprend rien. J’ai pas d’idée de mémoire, et ma directrice me plante à la fin du second semestre. 
Aller en cours, et même à la Cave, c’est un combat contre mon corps et mon esprit. Et ils sont forts ces salauds.
Mon anniversaire approche. 
Mon départ de “Si d’aventure” approche. 
Mon été Espagne-Bretagne-Normandie approche.
Ma M2 approche.
Ma psychothérapie approche.
Ce soir j’ai vingt-deux ans, 
Et l’impression d’en avoir cinquante.
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michelcaumes · 5 years
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La route. La route symbolise pour moi la liberté 🗽 de voyager, l’évasion, l’espoir de nouvelles rencontres, de nouvelles aventures sur de nouveaux territoires. Peut-être parce que j’ai de bon souvenirs d’enfance sur les routes avec mes parents. Mon père avait aménagé un van 🚐 et mes frères et sœurs dormions (ou faisions semblant 😉) à l’arrière durant les voyages de nuit vers l’Espagne 🇪🇸... C’était à l’époque où il n’y avait pas de ceinture de sécurité ni de règles de sécurité 😀 Est-ce que vous avez plutôt des bons souvenirs sur les routes ou pas?! https://www.instagram.com/p/BxXYD6HBt6V/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=73l113rwsfmx
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