Tumgik
#al oser
hitchell-mope · 2 years
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Decent movie. I’m still 90% sure it’s mostly codswallop. But still. Decent movie
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444names · 2 months
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Names generated from theological angels, and animals, ending with the letter "S"
Aabous Aalrus Aariles Aartues Abathes Abbous Abous Adrus Adslus Aharus Ahass Aleons Ales Aligoos Almons Alrus Ameass Amerus Andales Angbis Angles Anions Antees Antefis Anues Apers Aphes Arabass Arines Armos Aross Arrooss Arus Azacoos Azarfis Azebees...
Babass Baccous Bacus Balbass Banthes Barus Batous Batrous Batters Batypus Beass Beers Bees Benes Birdfis Bis Blueles Blues Blus Bobous Bons Booss Bous Canes Cartous Carus Caslues Cass Catemus Catenes Catfis Cherons Chers Ches Chies Chipmus Chus Clemus Cles Cloos Clooss Clous Cobons Cocenes Cocus Cons Coons Cooss Corcus Cors Cous Couskus Coweass Crahons Crarus Crass Cries Crons Croos Crooss Cros Cross Crous Cuchies Cus Custers Deass Deerbis Dococus Dombass Dons Dorcus Dormos Dovehus Drus Dummees Eass Eermos Eerus Egrons Egross Egrous Emus Eross Erros Ers Erus Ferfis Fers Ferus Fis Fishass Fishrus Fiskus Fladrus Fles Fors Froos Fros Fross Frous Frus Galis Galrus Games Gamus Gazees Gehus Geons Gerfis Gers Giahmes Gibbons Goles Gons Goons Goos Gooss Gopus Gorass Gorcus Grass Grinnos Grinos Gronos Grons Grooss Gross Grous Gues Hadrus Hales Hamarus Hames Hammees Hammes Haneass Hangors Harfis Haries Haross Harros Harross Harus Hashors Hass Heass Hees Hemues Hercus Hers Herus Hes Heshass Hines Hinocus Hons Hors Hues Hus Igons Jacus Jagles Jayfis Jegries Jegross Jegrous Jehons Jehors Jehues Jehus Jelis Jermoss Jers Jopos Jopus Kales Kers Kies Kines Komoss Koons Koos Kooss Kroons Kus Lacoons Lammies Lees Les Liahrus Lions Lis Llabass Lliskus Lopus Lous Lues Lus Maccous Macus Magles Mallus Manes Manues Marus Meass Mebenes Meerfis Merous Mes Mies Minches Mitois Mocus Modeass Moldfis Monos Mons Moodees Moos Mooss Mos Moss Mous Mues Mules Munnoss Mus Nachus Nathons Nefrus Nemes Nes Nies Nipmus Nues Ockrous Ocus Orches Orcus Ormous Ors Ortous Osers Oss Pangbis Panues Parus Peass Penes Percus Perous Perrass Pers Perus Phes Pidees Pidons Pildfis Pineass Pinos Piries Plarus Pois Poles Pons Pophons Popus Porcus Porpos Pors Pos Poss Prass Premus Preptis Pries Puffis Pummes Puremes Purines Purus Pus Pybass Qaphees Quiters Qungues Rabries Racus Rafis Ranies Rass Rawnfis Rayfis Reefrus Refrus Remus Rhes Rons Roos Rooss Ros Ross Rous Sachus Sacus Salbass Sales Salmoos Sanhass Schus Scons Scoos Scooss Scors Scous Seass Serees Sermoss Serross Serus Shass Shors Shries Shrons Sies Sillus Skus Slocus Slous Slues Slus Snies Snippos Solvers Sons Spinoss Spions Stahass Stames Sterous Sters Sterus Stous Stries Strous Swass Swoos Swors Tefis Tefrous Temus Terfis Teries Ters Thass Thees Themus Thers Thes Thrus Tipmus Tis Tois Topors Toposs Tormous Tors Tous Trefrus Trons Tross Trous Tues Turus Typus Tyranes Tzacous Urus Vames Volemus Voles Vulemus Vuleons Vullous Vullus Walbass Walcous Wales Walions Wannes Wass Watypus Wers Werus Wideass Wildfis Womous Woos Wormous Wors Yakers Yakies Zacus Zarus Zees Zopus
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waveypedia · 10 months
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uou arrr
al oser
why do you type like that
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linsaad · 1 year
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Maram al-Masri
les femmes qui me ressemblent ne savent pas parler
le mot leur reste dans la gorge Comme une arệte elles préfèrent avaler
les femmes qui me ressemblent savent seulement pleurer pleurer durement brusquement se vider
telle une artère brisée les femmes qui me ressemblent reçoivent les gifles sans oser les rendre tremblantes de rage elles se contiennent comme un lion en cage
les femmes qui me ressemblent rêvent... de liberté...
Maram al-Masri,Cerise rouge sur carrelage blanc
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ochoislas · 2 years
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Tumblr media
Siete niñas de Orlamonde,     la fada muerta, siete niñas de Orlamonde,     buscan la puerta.
Siete candiles encienden,     abren vigías, abren cuatrocientas salas,     no hallan el día.
Dan en las grutas sonoras,     llegan al fondo, cuelga en la puerta cerrada     la llave de oro.
Por las grietas ven el mar,     temen morir, baten la cerrada puerta,     no osan abrir...
*
Les sept filles d’Orlamonde,     Quand la fée fut morte, Les sept filles d’Orlamonde,     Cherchèrent les portes.
Ont allumé leur sept lampes,     Ont ouvert les tours, Ont ouvert quatre cents salles,     Sans trouver le jour…
Arrivent aux grottes sonores,     Descendent alors ; Et sur une porte close,     Trouvent une clef d’or.
Voient l’océan par les fentes,     Ont peur de mourir, Et frappent à la porte close,     Sans oser l’ouvrir…
Maurice Maeterlinck
di-versión©ochoislas
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disorganisedpilot · 3 years
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in creasingly feeling like im just not really here. everyeon forgets abt me and when i say stuff in discord servers people just talk like i never said anything
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guesswhogotaname · 3 years
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Il n'y a pas de raison à ça, mais bon...
Hier soir j'ai regardé quelques épisodes de Doctor Who en vrac, par pur nostalgie et amour de cette série. J'ai revu avec délices les longues tirades du Docteur sur sa solitude, l'absence qui le ronge, le manque. Et j'ai longtemps cogité sur cette question de l'immortalité, voir autour de nous la chute, sans pouvoir rien faire... (GROSSE AMBIANCE) Mais étrangement, j'ai pensé à Merlin et cette phrase "fils d'un démon et d'une pucelle". Bref, ça m'as donné envie décrire un bail un peu chelou mais oser l'équipe on est al 💪
Je ne sais pas pourquoi, mais l’idée de l’immortalité me terrifie autant que celle de la mort.
Mourir, savoir que notre existence a une fin irrémédiable. Un jour, sans prévenir, c’est terminé. Ça ne sert à rien de lutter, rien de se battre dans le dernier instant où les yeux se ferment pour ne jamais s’ouvrirent, le dernier battement d’un coeur. Mourir alors qu’il y a encore des galaxies à découvrir. Être privé du futur inconnu et tout puissant. Disparaitre, être oublié. Un prénom gravé sur une pierre, une photo jaunit par les années, figé dans un sourire, les yeux pétillants d’une lueur si lointaine, une étoile déjà éteinte dans l’objectif. Mais, être éternel, c’est encore pire.
Naître un jour sans la promesse du repos, savoir qu’on sera là, inébranlable au milieu des ruines et des tombes d’une famille disparue, d’amis lointains, d’amour effacé, seul au milieu d’un cimetière de poussière et de souvenirs. Des visages ensevelis dans les méandres de la mémoire. Être là, voir la fin d’une civilisation et n’avoir pu sauver personne. Être celui qui reste.Celui qui continue de respirer. Le dernier.
J’ai pensé à Merlin. Il n’est pas immortel, mais il vieillit différemment, il n’est pas comme les autres. Druid, fils d’une pucelle et d’un démon.
Qu’est-ce que cet héritage signifie ? Une tragédie aux larmes d’une vierge et de la hargne d’une créature de l’enfer. Une horreur innommable qui créa un enfant. De la violence et de la haine, de la peur et du sang, un bébé aux yeux grands ouvert sur le monde, et de la magie au bout des doigts.
J’ai longtemps songé à ce que ça voulait dire, « fils d’une pucelle et d’un démon ». Ils n’ont pas de prénom, pas d’identité, pas de visage, ni de passé.
Ce ne sont pas des parents, mais des archétypes comme dans le début d’un roman.
Aucune main pour caresser sa joue, aucun baiser pour apaiser ses pleurs. Seulement des rôles comme pour une pièce de théâtre. Inconnus et secondaires.
Qu’’est-il devenu de cette femme pure, qui aurait pu être une sainte, si l’histoire avait dégainé retenir son prénom ? Elle s’est envolée, comme un pétale dans le souffle du vent, comme la mer emporte un coquillage dans le fond des océans.
Est-elle restée ? Berçant le nourrisson contre son sein, fredonnant dans une langue presque l’oublier, une chanson douce ? Est-elle partie ? Offrant l’enfant aux loups et aux esprits de la nuit, fuyant le fardeau trop lourd, un souvenir trop douloureux ? Et le démon, a-t-il disparu dans les flammes de l’enfer, dans un gouffre de sang et de flamme, laissant la terre hantée par son rire démoniaque, ses ailes noires voilant le soleil ?
Peut-être que les poètes peuvent imaginer, rêver, à un amour au-delà des barrières de ce monde, une passion plus forte que les lois divines. Un démon qui tombe amoureux d’une vertueuse demoiselle. Ça serait beau à raconter les nuits de pleines lunes lors des hivers glacés. Une histoire d’amour impossible, d’un ange déchu et d’une mortelle. Le fruit de cette folie, un bébé qui changerait le cours de l’histoire et la face du monde.
« Fils d’une pucelle et d’un démon » mais ça ne veut pus rien dire pour lui, de la pucelle il ne reste rien, son corps appartient à la terre et sa tombe est perdue dans les profondeurs d’une immense forêt, à l’abri. Le démon n’est jamais réapparu. A-t-il seulement existé ?
Mais « fils » il a été, il y a très longtemps, dans un pays qui a changé de nom et de souverain, dans un village dont il ne reste que des vestiges presque effacés. Du « fils » il ne se souvient que de la couleur des yeux, la douceur des mains, des syllabes répéter par sa bouche d’enfant, tremblante comme la flamme timide d’une bougie brusquée par le vent : « maman ». C’est tout. Peut-on, au bout de huit cents années d’existence, oublier le visage de sa mère ?
De ce lointain passé, Merlin en dit rien. Il reste silencieux, évasif sur ses questions.
« J’m’en souviens plus, hein, ça fait tellement longtemps… » Son regard fuyant, ses mots bancals.
Être immortel c’est accepté un deuil éternel, d’être seul.
J’ai pensé à ce destin-là, ce long chemin qu’il parcourrait sans jamais pouvoir s’arrêter, condamner à marcher pour toujours.
Merlin a vu des villages se construire, des routes se créer, des châteaux s’ériger. Il a vu leurs chutes. Les toits de pailles brûlés, les routes recouvertes par la mousse, les herbes folles entre les pavés, les châteaux en ruines. Il a connu des centaines de débuts et des centaines de fins. Il a observé tout des miracles et les tragédies de ce monde.
Spectateur muet, impuissant face au déroulement intransigeant du destin.
Mais, il a été acteur direct de cette danse merveilleuse qu’est la vie. Sorcier aux pouvoirs insondables, pouvant faire abattre la foudre sur une cité, décimer une montagne, soulever la mer.
Mais qu’en est-il de ces sentiments, de son humanité ? Il était homme aussi. De chair et de sang.
Il a connu le froid de la neige, mordant le nez et les doigts, la chaleur étouffante de la canicule. Il a vécu comme les autres, ressentant les mêmes choses ; cette satisfaction indescriptible de boire de l’eau fraiche après un effort, la sensation d’étancher sa soif, de manger à sa faim, savourer un repas autour de chants et de musique. Regarder les étoiles et rêver. Pleurer en admirant un coucher de soleil. Tisser des liens, s’unir, fonder une famille, prendre du temps pour les autres, les aider, être attaché par des liens plus puissants que n’importe quelle magie.
Être aimé et aimé.
Oh oui, il a tant aimé, maladroitement et passionnément comme un adolescent, fougueusement et soudainement. Longuement et durablement comme une vieille âme. Il est tombé amoureux des millions de fois, des hommes et des femmes. Des humains bouleversants par leurs innombrables différences.
Peut-être qu’il a oublié certains détails, évènements de ces nombreuses existences, mais il se souvient de l’amour, des visages, des mains, des sourires, des corps, des rires, des mots.
Hélas, les Hommes sont poussières, ils s’épuisent, vieillissent, tombent malades et disparaissent, en un battement de cils, une vie a passé. Il n’a pas oublié ceux qui sont partis se battre pour un carré de terre, pour un drapeau, au nom d’un serment d’allégeance. Ceux qui sont morts alors que des milliards de jours les attendaient encore.
Même si les noms se sont effacés, Merlin n’a pas oublié les larmes, le désespoir, la violence du départ. L’absence. Ces amours voués aux chagrins et à la disparition. Le coeur qui se déchire un peu plus durant les siècles.
Il a eu des enfants. Ses fils et ses filles.
Par chance ou par malédictions, aucun de ses descendants n’ont hérité de sa longévité.
Merlin se souvient de son premier enfant, celui qui est né alors que des éclairs déchiraient le ciel noir, comme il se souvient du centième, né avec les rayons du soleil.
Cent prénoms gravés éternellement dans son cœur, si précieux. Il se souvient de tous, leurs premiers mots, premiers pas.
Il peut fermer les yeux et revoir aussi distinctement que le jour les traits de leurs visages, entendre leurs voix, et leurs rires.
Ses enfants, jamais il ne pourra les oublier.
Parfois, il appelle une demoiselle par un vieux prénom, un son étranger et inconnue, il s’excuse, il dit tout mélanger, les prénoms, les visages. Souvent, il croit reconnaître l’une de ses filles aux détours d’une ruelle, il a tant craint recroiser l’un de ses fils sur un champ de bataille.
Tous ses enfants sont partis; il les avaient vus naître et mourir. Ce n’était pas normal, pas dans l’ordre des choses, c’était au père de mourir vieux et épuisé, avant l’enfant.
Alors, quand Merlin Merlin regarde le petit Arthur ce bout d’homme, pas plus haut que trois pommes, les yeux noirs, brillants, son grand sourire et ses éclats de rire, il voit un fils parti depuis longtemps.
Il le tient par la main, le guidant vers son destin, mais ce bonhomme, sautille, impatient, il veut jouer, il veut explorer.
Merlin ne l’a jamais regardé comme l’Élu qu’il attendait depuis des siècles, le garçon couronné par les Dieux d’un glorieux destin.
C’était qu’un enfant. Si petit, courant partout, balbutiant sans arrêt des histoires incompréhensibles.
Irrévocablement, ils se rapprochent du rocher où est plantée l’épée. Merlin aimerait s’enfuir, le petit gamin aux jambes fatigué de la journée de marche, pelotonné dans ses bras. Pourquoi mettre un tel point sur ses si petites épaules, alourdir sa jeune vie d’un fardeau tranchant et puissant ? Ce garçon mérité une existence tranquille, sans le regard des Dieux au-dessus de lui, de la lourdeur de leurs messages et de leurs devoirs.
Non, non… Il mérite la paix, la douceur de vivre, la joie des matins du printemps.
Arthur décroche l’épée et s’amuse avec, admirant ses reflets de flamme, imaginant les combats incroyables.Et Merlin comprend qu’il vient de le condamner. Il pourrait en pleurer.
C’est aussi son rôle de ramener l’enfant dans le terrible et sombre château de Dame Ygerne, aux lèvres pincées et aux regards froids.
Il abandonne l’enfant dans ce foyer glacé. Il ne peut pas le garder, le Roi Uther tuerait le bâtard sans hésiter.
Merlin se retourne une dernière fois, Arthur âgé de trois ans lui fait un timide signe de la main avant de s’effacer derrière la sombre robe de deuil de sa mère. Il a le cœur déchiré.
Des années plus tard, il le cherchera dans les belles rues pavées de Rome. Treize années, Merlin n’a pas changé.
Le temps a roulé lentement hors de son sablier, il a attendu de le revoir, de le retrouver. Le petit garçon qui jouait avec l’épée de feu.
Arthur est plus vieux, habillé comme l’occupant, comme l’ennemi, ceux qui massacrent les vieux sorciers et les paysans. Il est âgé de vingt ans, drapés dans l’or et le rouge de l’oppresseur, acclamé par ceux qui pillent et saccagent, qui détruisent les vestiges celtes.
Mais Merlin revoit un fils, qui a grandi beaucoup trop vite, si loin des siens et de chez lui. Un enfant qu’on aurait abandonné trop de fois, devenu solide et fort, un cœur dur forgé par l’absence. Il aimerait lui tendre la main, lui dire tout doucement « on rentre à la maison. » Mais Arthur le regarde comme un étranger, un inconnu, un fou, un idiot.
Une fois sur l’indomptable et impétueuse Île de Bretagne, Arthur est en colère, il est blessé, il souffre, son Aconia lui manque, sa belle Rome lui manque, il est déchiré en deux, coincé entre les mondes. Il ne veut pas rester, ce n’est pas « chez lui » ici, il ne comprend plus les langues apprises il y a des années, il ne se souvient plus des chants ni des danses.
Il est étranger dans son royaume qui l’a tant attendu.
Et Merlin est si malheureux de n’avoir pas pu sauver l’enfant qu’il était. Jamais il n’aurait dû le laisser à la garde d’Ygerne, ni celle des Légions Romaines. Il aurait dû l’emmener loin avec lui, au cours de la nature, avec les loups et les fées.
Merlin le voit alors s’avancer vers l’autel chrétien, Excalibur à son fourreau, une tenu de mariage celte et une jeune demoiselle au regard joyeux et au sourire ingénue. Étouffé par l’émotion, il ne dira rien, mais jura de ne plus jamais le quitter.
Les années encore ont défilé si rapidement, le sable dans le sablier s’est écoulé librement, sans restreinte.
Merlin a assisté à l’édification de la forteresse, la construction du royaume de Logres, la paix tant attendue et la prospérité. La gloire de cet Élu promit qui par sa force, son courage unifia les clans divergent et belliqueux à une cause juste et noble.
Roi Arthur Pendragon.
La même âme que l’enfant qui jouait dans la neige, mais le temps l’a abîmé, les années l’ont rongé. La fatigue, la colère, le mépris ont barbouillé son cœur.
Merlin assistera lentement à sa chute, impuissante, faible. Il n’arrivera pas à le sauver. Ce fils qui n’est pas le sien, mais qu’il a aimé tout comme. Il ne pourra pas le sauver de lui-même, de la violence profonde de sa haine, de sa colère intarissable et des souvenirs qui le hantent derrière ses paupières.
Quand Merlin le quitte, il sait que c’est une erreur, mais il est vieux maintenant, tellement vieux de ce destin, de cette vie infinie.
Épuisé des reproches, du dénigrement de son travail. Le ciel s’est assombri, les Dieux menacent l’accomplissement d’augustes présages.
Il fuit.
Mais Merlin est lié au destin du Roi qui a délaissé son titre.
Après avoir vécu des milliards de jours, Merlin assistera à l’impensable. Le sang qui s’écoule d’un poignet ouvert. Le masque de la mort sur le visage du petit garçon qui lui fait un signe timide de la main, avant de disparaitre dans l’ombre de sa mère austère.
La pâleur du visage, les yeux vides, absents. Aucune respiration, aucun battement de coeur.
Ce fils qui n’est pas le sien, mais qu’il a aimé tout comme est mort dans sa baignoire.
Et Merlin n’a pas pu le sauver de lui-même. Il a tout essayé, il l’a soigné, nourri et bordé, mais Arthur à simplement refusé de s’aider, il s’est laissé choir dans les limbes ignorant la main tendue devant lui.
Après ça, Merlin a pensé que c’était bientôt le bout de son voyage, bientôt la fin de cette interminable histoire.
Le Royaume de Logres est devenu une terre de feu et de sang, de malheur et de cri. Les Saxons sont maîtres ici, ils piétinent les statuts celtes et les remplacent par des Dieux factices, des idoles de pierres qui n’ont pas de coeur ni de pensée pour les Hommes. Les druides sont chassés ou brûlés, un peigne de terreur recouvre l’île prisonnière.
Dix longues années à vivre sous terre, caché, épuisé, en colère. Merlin a perdu espoir de le revoir.
Dix éternités sans aucune nouvelle, complètement disparu. Certains disaient qu’il était mort cette fois, d’autres qu’il était parti très très loin.
Mais un jour, après des nuits à cartographie et creusé des tunnels sans fin, Merlin le revoit.
Il est évanoui, blessé, vieilli. Encore plus abîmé qu’avant et pourtant, une flamme nouvelle luisante dans ses yeux.
Le même qui courrait dans la neige plus de quarante ans auparavant.
Arthur.
Ce n’est plus le visage d’un fils, mais celui d’un très vieil ami dont le prénom est coincé au bout de la langue, mais impossible à s’en souvenir complètement. Un visage qu'il n'a jamais réussi à oublier.
Et la lueur d'espoir renaît dans son cœur.
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kitikara · 2 years
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Dneska jsem si zahrála na Pata a Mata s opravou roštu. Asi jsem si měla udělat delší výzkum a počítat, že prostě asi nemám dostatečnou sílu jako chlápek na videu nebo je ta věc trochu jiný typ. Měnila jsem dva závěsy, každý na dvě lamely. Do zásvěsu jsem narvala zpět jednu lamelu. Mno, nevytočit tenhle týden otce, mohla jsem se zeptat, zda by mi to neopravil, takhle jsem to nechala ve stavu tři lamely mimo původní postavení, ale nepadá to dolů a ještě jsem vysála. V současné době pro změnu budu hledat šroubovák na šrouby s něčím jako vnitřní hlava, protože očividně bude menší oser povolit bočnici, narvat to zpět, případně dokoupit a dodalší náhradní díly (v současné době místo nich použita lepící páska. Případně to celé odpískat a koupit nový rošt s možností vytáhnout to po délce, aby se tam dalo snadněji vysávat. Takhle původní plán bylo si vybrat nový rošt, ale nejsem schopná se rozhodnout, zda chtít pevný nebo s lamelama a když se ukázalo, že jsou nahrádní díly v ceně 30 kč za jeden a novej rošt je tak za 3500 nebo kolik a hlavně se musí dovést a ten starej zlikvidovat.
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claudehenrion · 4 years
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Lumières éteintes et autres obscurantismes…
  Les lecteurs réguliers des “billets” de ce Blog (que je remercie pour la joie qu'ils me donnent !) savent dans quelle piètre estime je tiens les fameuses “Lumières” qui auraient, disent leurs thuriféraires, illuminé le XVIII ème siècle français (ce qui, à l'époque, voulait dire “européen”  -’’sic transit gloria mundi’’, hélas!). Mon intérêt pour cette période et pour cette œuvre vient d'un cadeau que m'avait fait mon grand Père : une édition originale des 39 tomes de la célèbre ‘’Encyclopédie’’, cette ‘'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et de métiers’’ -1751-1772), de Diderot et d'Alembert, qui trône toujours dans ma bibliothèque.
 C'est peu dire d'affirmer que j'ai grandi en communion complète avec cette œuvre immense, qui représente de fait la somme absolue des connaissances de l'époque, et dont les trois tomes de “planches” de gravures en eau forte sont sans doute une des plus belles richesses de l'humanité, tous âges confondus. C'est bien longtemps après le temps des extases (qui ont été profondes, il faut le reconnaître), que sont venus les doutes. Pas tellement sur l’œuvre elle-même (NB : car qui suis-je, pour oser avoir une opinion, et pire encore un jugement sur une telle “somme” ?) que sur les conséquences qu'en ont tirées des générations d'adorateurs à œillères, qui refusaient de se rendre compte que si les fondements évoluent (et combien !), les conséquences ne s'appliquent plus… Mais si vous saviez comme je me suis souvent senti très seul, lorsque je faisais part de mes réserves ! C'est que la mode et la “doxa” du siècle (le XX ème, à l'époque) exigeaient une admiration sans limites de chaque pensée des encyclopédistes, qui, associés à une “pensée de Gauche”, étaient (donc ?) déjà démodés, et bien périmés ! Rien n'a changé, depuis.
 C'est donc avec une certaine forme de jubilation que j'ai découvert (grâce au confinement ?), un petit ouvrage de 128 pages qui vient tout juste de paraître : “L'Homme rétréci par les Lumières, Anatomie d'une illusion républicaine” (Editions DMM), par un Xavier Martin que je n'ai pas l'honneur de connaître mais dont Wikipédia m'apprend qu'il est né en 1945, qu'il est un historien français du droit et des idées politiques, et qu'il est professeur émérite à l'université d'Angers.  Inutile de dire à quel point je recommande chaleureusement de l'acheter : c'est sans doute l'ouvrage le plus rafraîchissant de ces dernières années ! En faire un compte-rendu de lecture n’est pas tâche facile : chaque mot mérite d'être souligné, surligné et archivé, chaque idée encadrée, et chaque déroulement adopté !
 Xavier Martin s'est attaché à démontrer à quel point les presque trois siècles précédents avaient vécu sur un système qui reposait sur une pensée qui se voulait libératrice, et qui l'était peut-être, en 1750 mais n'était plus qu'une illusion, ensuite : bien loin d'exalter l'idéal humain, les écrits des Lumières l'ont non seulement sensiblement diminué mais ils ont négativement “impacté” les époques qui ont suivi, aucune de leurs “bases scientifiques” ne leur ayant survécu -il s'en faut de beaucoup ! Leur erreur peut-être la plus grave (dont nous payons “plein pot” les conséquences aujourd'hui !) a été de croire que l'idée chrétienne de “l'Homme créé à l'image de Dieu” était une idiotie pour demeurés (NDLR : sur la forme, peut-être avaient-ils raison -on ne le saura jamais ! Mais le fond appelait, lui au moins, l'humanité à se surpasser dans une quête, une volonté de perfection et une “aspiration vers le haut”. Que l'on soit croyant ou pas, c'était plutôt valorisant !).
 Loin de cette belle ambition, l'homme n'était pour nos “Lumières” (que je qualifie de “éteintes” chaque fois que je peux le faire) qu'une “petite machine à peine organisée” (Voltaire), englué(e) dans une animalité sans intelligence, sans responsabilité et dépourvue d'intériorité, donc sans besoin de liberté. Partant de la constatation (?) de Rousseau : “tout animal  a des idées, puisqu'il a des sens”…“il faut revoir les critères d'humanité’’ (ibid), absurdité qui a entraîné le monde dans les maelströms d'anti-pensées actuelles les plus ravageuses (végan, spécistes, végétaliens, racialisme, ’‘LGBT-isme”… et al), Voltaire, Diderot et Hollbach ont disserté sans se retenir sur l'idée que “très peu d'humains jouissent réellement de la raison”, en expliquant très sérieusement que : “le peuple… se situe entre l'homme et la bête” (Voltaire), et que “la populace est déshumanisée” (pour l’Encyclopédie). Pour eux, artisans, ouvriers, domestiques, paysans… se retrouvent tous noyés dans le même mépris (n'allez pas chercher plus loin : les massacres des Vendéens en 1793 ne visaient pas de vrais humains, pour les septembriseurs).
 Et Voltaire (encore lui!) rejette l'idée monogéniste contenue dans la Genèse avec tant de force qu'il en arrive à ironiser sur “cet être éternel qui aurait un nez noir épaté, et peu ou pas d'intelligence”. Dire que tous ses héritiers ont donné et donnent encore des leçons d'anti-racisme et que, depuis 1917, la Gauche ose reprocher à la droite d'être colonialiste ! Quelle audace, quel aveuglement, quel déni de la réalité et quelle irresponsabilité, de Turreau à Jules Ferry ou de Jacques Vergès à Emmanuel Macron, et tant d'autres, prises au hasard parmi les “grandes consciences” dont la Gauche a réussi à nous convaincre (enfin… certains!) qu'elle nous avait fait le don ! Comme dit joliment un proverbe américain “with friends like this, you don’t need ennemies”(avec de tels amis, nul besoin d'avoir des ennemis).
 Car “les gens de couleur” (sic !) ont offert un terrain particulièrement riche en conneries (ce mot-là est de moi !). Claude-Adrien Helvétius, par exemple, se passionne pour “les comportements des nègres, des aigles et des sangliers”, tout en un et dans cet ordre ! Diderot voit dans les lapons “des bipèdes déformés”, qui deviendront “le rebut de l'espèce humaine” dans l'Encyclopédie !“  Et le traitement réservé à une autre ’'espèce” d’humains étonne également tout lecteur non averti : “l'espèce femelle’’, qui est ‘’déficitaire en humanité” (ce qui veut dire que pas une seule de nos fausses féministes-Canal “dingo” n'a lu les Lumières… dont elles se recommandent à longueur de logorrhée !). Je laisse chacun penser ce qu'il veut des évaluations que les “Lumières”, décidément fort mal nommées, faisaient des diverses sous-sections de l'humanité ! Je ne sais pas pourquoi je préfère de très loin la vision chrétienne ! Mais je dois être un cas désespéré de complotisme !
 Le livre de Xavier Martin pose un problème auquel personne, j'en ai peur, ne va répondre : “comment font nos spécialistes patentés pour continuer à véhiculer toutes les contre-vérités qui  forment le substrat de la ’'culture républicaine” actuelle… alors que c'est, à très peu de choses près, de cette seule source que viennent tous les totalitarismes, toutes les inversions morales et les perversions dites “sociétales”, tous les concepts et les jargons mortifères, tous les mépris de l'espèce humaine qui ont été les vecteurs des catastrophes qui ont ravagé le XX ème siècle et qui nous précipitent, en ce moment-même  dans un chaos qui est sans doute déjà irrattrapable… ?’’.
 Rien de ce qui se passe depuis quelques années n'est porteur d'un seul argument qui pourrait me donner envie de revoir à la baisse mes opinions tranchées sur les encyclopédistes et les fausses “Lumières” du XVIII ème siècle (d'autant plus que, grâce à X. Martin, je vais me sentir moins seul !). Et rien ne me donne envie de revoir mon rejet, pour l'humanité entière, du système de référence de la Gauche française, même si tout le monde se fout, avec juste raison, de ce que je pense !
H-Cl.
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hitchell-mope · 2 years
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HARLIN?!?!
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elorecohlt · 4 years
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59 - Hors de l’eau
Lorsque Gold nous a aperçus, son sourire s’est évanoui. Il s’est immédiatement dirigé vers nous et a d’abord réceptionné Dog avant de le hisser sur ses épaules.
- Bordel, il vous est arrivé quoi ?
Jezebel lui a adressé un sourire qui sentait la fatigue.
- Le Nœud nous a pris en chasse et on a fini dans l’eau.
J’ai rajouté, machinalement :
- On était dans une voiture.
Les yeux de Gold se sont écarquillés, avant qu’il ne laisse échapper un juron. Il a repris contenance avant d'indiquer :
- Ma caisse est parquée plus loin.
On s’est mis à marcher. Il y a eu un silence entrecoupé par nos respirations avant qu’il ne lâche, doucement :
- ... vous avez dû avoir peur.
Je n’ai pas tout de suite vu Jezebel s’immobiliser, j’étais un peu devant. Mais quand j’ai senti que je marchais seule, je me suis retournée pour la voir debout, tête penchée en avant, ses deux mains agrippées à la veste de Gold. J’ai dû me rendre compte qu’elle pleurait en même temps que Gold car je l'ai vu réagir, posant une main sur son épaule avant que je me détourne : je n’étais pas de ceux qui réconfortaient, je ne savais déjà pas quoi faire des émotions qui remuaient comme des vagues au fond de mes poumons. Je les ai laissés, m’avançant vers une voiture qui, esseulée à l’entrée de la plage, abordait nos couleurs.
Un bruit de portière, quelqu’un est sorti et j’ai mis quelques secondes à reconnaître mon frère. J’ignore si la lumière de la lune y était pour quelque chose, mais il m’a semblé si vulnérable et émacié, à me regarder avec des yeux heureux puis attristés ; c’est vrai que lui ignorait l’enfer par lequel j’étais passée. Puis, d’une démarche animée par un élan étrange, je l’ai vu contourner la caisse et marcher vers moi. Avant même que je n’aie pu dire quelque chose, je me suis retrouvée entraînée dans une étreinte si forte qu’elle m’a presque fait mal.
Ma voix a résonné, lointaine :
- Mes côtes... attention à mes côtes.
Il a articulé un vague ”pardon” sans changer quoi que ce soit. Perdue dans son étreinte, ma vision s’est brouillée, de fatigue ou d’autre chose que je ne pouvais pas identifier. Depuis quand Hakeem était si chaud ? Une vraie bouillotte.
- Je suis désolé.
- Pourquoi ?
Peut-être qu’il pleurait, peut-être que moi aussi. C’est si flou, mais je me souviens d’à quel point le voir m’a fait du bien, à quel point son câlin m’avait aidé à prendre réelle conscience que le cauchemar était terminé. Je n’ai pas identifié ces sentiments tout de suite, il m’a fallu être sur le chemin du retour, affalée dans la banquette arrière juste à côté de lui. J’ai tant lutté pour rester éveillée mais l’épuisement m’a rattrapée ; ma tête s’est appuyé contre l’épaule de Hakeem et j’ai perdu conscience alors qu’il murmurait des mots censés me rassurer.
Quel idiot.
Je me suis réveillée dans une obscurité poussiéreuse, à peine percée par la lumière venant d’une porte entrouverte. Ma main a frôlé des draps avant de se projeter sur le côté, vérifier que j’étais seule allongée. Puis une voix familière a retenti dans la pénombre.
- Raïra ?
J’ai voulu me redresser, mais deux réactions m’ont immédiatement stoppée : de un, une douleur atroce au flanc et de deux, l’impression que le sang de tout mon corps s’était mis à battre sur mon front. J’ai juré et me suis immobilisée avant de me laisser retomber sur l’oreiller, mon regard distinguant les contours de visage de Hakeem dans la pénombre.
- J’ai soif, putain.
Il s’est marré, nerveusement. D’un coup - les évènements d’avant le sommeil me sont revenus.
Vlad. La poursuite. La route.
La voiture, sous la surface. Et l’eau qui monte, qui n’arrête pas de monter, jusqu’à emplir mon nez et ma bouche.
Un violent frisson a agité mes vertèbres, m’arrachant à l’emprise des souvenirs.
- ... Jezebel. Elle va bien ?
Hakeem a hoché la tête.
- Ils ont dû la recoudre. Toi aussi, d’ailleurs.
- Putain...
Un silence. Plus doucement, je me suis redressée et ai réussi à m’appuyer sur mes coudes. Mon frère a poursuivi :
- T’avais l’arcade ouverte et Jezebel... c’était le crâne.
J’ai sifflé, tentant vaguement de maîtriser les battements de mon coeur.
- Elle va s’en sortir ?
- Oui, elle dort.
J’ai grimacé : mes côtes pulsaient. En passant la main sous le t-shirt ample que je ne me souvenais pas avoir enfilé, je me suis heurtée à un bandage épais.
- Ça va ?
- J’ai mal.
Il s’est approché et a tendu les mains. Voyant qu’il hésitait entre m’aider à me lever et me recoucher, j’ai balancé mes jambes de côté et me suis tournée, m’asseyant sur le lit sans son aide. Mon corps a immédiatement réagi en m’envoyant des éclairs de douleurs qui ont fait danser des points dans ma vision. Perdue, je me suis accrochée à Hakeem.
- Putain...
- Raïra, tu fous quoi ? Al a dit qu’il fallait que tu te reposes.
Ignorant ma vision brouillée, j’ai marmonné :
- J’ai soif et j’ai envie de pisser. Tu vas pas pouvoir le faire à ma place, non ?
Pas besoin de voir clairement pour savoir qu'il avait grimacé.
- Je peux déjà t’amener à boire. Pour le reste on verra, ok ? Mais reste tranquille s’il te plaît.
- Ramène-moi un soda. On une bière.
Il a soupiré, s’est levé en faisant attention à ne pas me déséquilibrer.
- On va commencer par de l’eau.
J’ai voulu me foutre de lui, mais les forces m’ont manqué. Reprenant doucement le contrôle de ma respiration, je l’ai vu se détacher doucement de moi et disparaître par la porte, laissant la lumière blafarde du couloir éclairer la pièce.
Je suis restée immobile un moment, sans oser bouger. Peu à peu, j’ai mieux distingué l’intérieur de la pièce : le cadran de lit kitsch récupéré dans dieu sait quelle déchetterie, le matelas miteux et quelques sacs d’affaires qui débordaient d’un placard.
On avait dû me foutre dans une chambre libre, et j’espérais vraiment qu’elle soit propre.
Une inspiration, deux. Quand la douleur s’est calmée, j’ai perçu quelques bruits, au QG. Des conversations lointaines venant du salon puis, plus proche, le son de l'eau qui coulait.
Une fois familière, de l’autre côté du mur. Qui parlait du ton de celui qui se voulait posé alors qu’il s’agitait.
- ... hors ... question.
Je n’ai pas réfléchi quand je suis levée, mais le sang m’est immédiatement monté à la tête. Vacillant, j’ai posé mes mains et mon front contre le mur. C’était con, de faire comme si j’étais pas blessée : je tenais à peine debout.
De l’autre côté de la paroi, une voix a répondu à la première. Alors que je fermais les yeux, elle m’est apparue plus proche, se mêlant aux battements sourds de mon cœur.
- Il faut que j’y retourne.
- Je ne te laisserai pas.
C’était Tamiko. Je reconnaissais ses inflexions. Il m’a fallu bien plus de temps pour identifier celles de Face, car je ne l’avais jamais entendu aussi agité. Aussi émotionnel.
C’était dérangeant.
Avant que j'aie le temps de décoder son discours, Tamiko a répliqué :
- Que tu le veuilles ou non, j’irai. T’as vu ce qu’ils leur ont fait, ils sont prêts à tout et on a plus aucun moyen de savoir leurs plans.
Il y a eu un silence, puis du mouvement. Sous le pansement qui recouvrait l’arcade de mon front, j’ai senti le sang couler.
La voix de Face a répliqué, étouffée et fébrile :
- Tu t’es pas encore remise. Tu dois rester.
Cette fois, Tamiko a presque crié :
- Tu sais très bien que plus je m’absente et plus ils vont se douter de quelque chose, on a déjà trop abusé. On peut pas les laisser sans surveillance après ce qu’ils ont fait à Rain, Jezebel et Dog, putain ! Face, c’est pas le moment de craquer !!
J’hallucinais, incapable de croire mes oreilles. L’idée que Tamiko puisse être en train de remonter les bretelles de Face allait à l’encontre de la hiérarchie de la Meute et du principe même qui dictait que notre chef était inébranlable, implacable.
Si lui craquait, qu’est-ce qui nous resterait ?
Le silence s’est prolongé, et la voix du boss a résonné trop faiblement pour que je puisse distinguer les syllabes. Un rai de lumière a illuminé la pièce et j’ai entendu mon frère jurer.
- Raïra ? Tu fous quoi ?
Alors que je me redressais et glissait vers l’arrière, son bras m’a soutenue et m’a aidée à m’asseoir.
- Quelle tête de mule, bordel, tu pouvais pas rester tranquille ?
J’ai laissé échapper un ricanement pathétique :
- Si je savais rester tranquille, on aurait jamais fini par bosser ensemble.
Il a capitulé avant de m’aider à boire puis me rallonger. Alors que je sentais ma conscience foutre le camp, mon regard s’est heurté à l’expression soucieuse de mon frère. Au bout de quelques secondes dans le coton, j’ai réussi à articuler quelque chose :
- Hakeem... ça te va pas bien, d'être sympa.
Je n’ai pas eu le temps de voir sa réaction avant de sombrer.
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halleycomets · 5 years
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omg i love this, tagged by @juliechu​ to spell my url out in song titles 😭
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26 ottobre 2019
Sei stato la cosa che non pensavo potesse capitare. Una specie di strano granello di sabbia incastratosi sotto un piede che camminava nel terreno arido e che, deciso, si è fermato nella scarpa di una come me. Ti sei preso un posticino scomodo, vicino alla suola dura del mio essere, ruvido spazio tra cuore e senno, una specie di fortezza emozionale, che hai sradicato in modo naturale. Le tue parole, la tua presenza, il tuo essere esuberante e magnetico: tutto ha preso parte al gioco che hai messo in atto con me. Ed io, credulona, ho aperto il mio cuore ispessito ai ferri del chirurgo, dottore che pensavo avrebbe salvato, o almeno, riparato, quell’organo fibroso che mi ritrovavo addosso. Le spalle ossute, la determinazione al controllo ossessivo, osere dire quasi maniacale, di ogni singolo aspetto della vita: l’ha messo da parte, il granello che avevo conosciuto, buttandolo nel cestino. Un incantesimo profumato e intenso, una notte stretta attorno alle braccia di uno sconosciuto, posso ammettere.
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gedjub · 2 years
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120922 télépathe boloss, psychopate au beurre, sociopathe al dente
130922 kottigucken, nachts gucke ich gerne kotti.
160922 Toi et moi dans ma grande ville, le balcon grand ouvert sur une artère principale. toi et moi assourdis par les ambulances et mon frigo hurleur. toi et moi seuls dans cet immeuble immense, mais seulement en apparence. les voisins discrets et jamais salueurs savent que tu es là. toi et moi en froid, l'un au lit, l'autre enfermé aux toilettes. toi et moi dans la tempête du trois cents à l'heure. 'y a rien qui va je te l'accorde, mais je t'en prie viens sous la couette.
+ Deux pistes pour les images d'une bd: composer en faisant en sorte que les personnages et l'action se plient au cadre, faire une image audacieuse plutôt que rester sur le sens; pour l'histoire de la tiède à la caisse du Edeka, principalement gros plans, vue subjective.
190922 ce qui me bloque en bd: je croyais que je devais pouvoir animer les personnages dans toutes les situations possibles. En fait non, seulement dans le nombre limité de situations que j'aurai défini pour telle histoire.
Mouvement général: je me laisse impressionner par l'absolu alors que je n'ai ni la capacité ni le besoin de couvrir l'absolu! Fou que j'étais! Au boulot !
200922 Ce sont les personnages qui font la musique d'ambiance du film (doigt dans le grillage en marchant, pendant qu'on suit la victime)
210922 Transformer les essais. Avant-hier discussion sur l'art avec Claire chez Marvyn. J'ai dit qu'il fallait oser sauter, se risquer dans le moment pour atteindre l'inattendu. Claire : ça ne suffit pas, il faut comprendre comment c'est arrivé pour pouvoir le reproduire.
230922 Mirko Hering
+ Stuck in a train 10 minutes away from home
+ Bürgeramtsssymphoniewettbewerb: ongoing, symphonie de langue administrative
+ Symphobie
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a-l-0-s-3-r · 2 years
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kokomi dump <3
kokomi pictures I dump here
mostly from pinterest!!
enjoy :D
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cr:pinterest under search 'aesthetic kokomi pictures'
*if you posted these pictures and you want yours taken down please msg me by my disc!! aL(oser)#5678
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fernsehfunk-berlin · 2 years
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Die Ahrensfelder Berge
Von der Landsberger Allee führt der Weg südlich den Berg hinauf und spaltet sich auf halbem Weg. Dort besteht die Möglichkeit den Weg zum kleineren Berg zu nehmen oder den zur Aussichtsplattform.
Mit 114, 5 Metern ist der westliche Gipfel der Ahrensfelder Berge die viert höchste  Erhebung in Berlin.  Der kleinere der beiden Hügel ist 101 Meter hoch. Die Erhebungen liegen an der Grenze von Berlin zum Brandenburger Landkreis Barnim, direkt am Wuhletal gelegen und bieten einen Ausblick bis zum Fernsehturm.
Entstanden sind die Ahrensfelder Berge als schmale Wälle aus lockerem Material, sogenannte Oser. Der westliche Gipfel war damals mit 66,9 Metern fast nur halb so hoch wie heute. Der bei der Errichtung der Neubaugebiete Marzahn, Hellersdorf und Hohenschönhausen in den 1980iger Jahren angefallene Erdaushub  wurde lagen weise aufgeschüttet und verdichtet.  Durch diese Aufschüttungen wuchs der westliche Hügel auf rund 112 Meter. Später begann eine weitreichende Umgestaltung des ansässigen Landschaftsparks und der größere der beiden Hügel erhielt mit der Aussichtsplattform seine heutige Größe von 114,5 m.
In der Nähe der Ahrensfelder Berge liegt die Wuhle, ein 16,5 Kilometer langer Fluss, der durch das Wuhletal fließt. Das angrenzende Wuhletal ist ein gut entwickelter Grünzug, der als Landschaftspark zur Erholung genutzt wird. Dabei sind die Ahrensfelder Berge zu Aussichtspunkten geworden. Sie bilden einen starken Kontrast zu den im Westen liegenden Hochhaussiedlungen.
Mit dem Wuhletal-Wanderweg ist das Gebiet der Ahrensfelder Berge mit anderen Teilen des Wuhletals verbunden und  ist sehr natürlich belassen, sodass durchaus die Chance besteht Rehe, Hasen, Füchse oder Wildschweine zu entdecken. Die Umgebung bietet vielfache Möglichkeiten zum Spazieren gehen, joggen, walken oder Rad fahren.
Ein ganz besonderer Blickpunkt mit Wiedererkennungswert ist der Wuhletalwächter, ein Kletterfelsen des Alpinvereins, gebaut aus den Platten einiger Wohnblöcken aus DDR-Zeiten, behandelt mit Spritzbeton, um ihm einen natürlichen Charme zu geben. Er ist Pforte und Symbol zugleich für den nordwestlichsten Teil des Wuhletals.
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