Tumgik
#alors qu'en vrai s'il voulait pas il pouvait juste me dire non ou que c'était pas bon sur cette période
deescontinuity · 2 years
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Marre d'être un gros bouffon et d'avoir l'impression que personne ne m'aime
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Cold galaxy & human warmth - Klance.
Salut. Je me suis mit à Voltron. Lance bae. Protect Pidge. ( PIDGEEEEEE )/ And love Klance. Klance is life.
J'aime beaucoup trop ce ship, ça se peut doooonc qu'il y ai d'autres OS Klance et/ou d'autres shiiiips. Mais c'est un secret bien gardé, hein ? 8)
Je remercie très fort Poppy sur Twitter. Sans elle je n'aurais jamais osé poster cet OS. Vraiment, merci. JTM FORT.
Je vous souhaite une très bonne lecture, et n'hésitez vraiment pas à poster une review, j'en ai besoin. ;;
Je retourne écrire sur Haikyuu et attendre la prochaine saison de Voltron. c:
Enjoy ! XXXX
On pouvait dire tout ce qu'on voulait, dans l'espace il faisait froid. Très froid. En fait, il devait faire « chaud » seulement dans la salle d'entraînement. Si « chaud » est à peine tiède en tout cas.
Et pour quelqu'un d'aussi frileux que Lance McClain, c'était horrible. D'abord, Pidge et Hunk s'était moqués de lui.
« Tu es tellement frileux, Lance, tu devrais demandé à Cohan un chauffage Altéen , je suis sûr que c'est possible. »
Et non, ce n'était pas possible, il avait bien demandé, mais les Altéens ne savent pas ce qu'est un chauffage. Comment ils faisaient pour vivre, bordel ?
Enfin bon, on en revient à Lance, qui aussi frileux soit-il, se gelait absolument toutes les nuits.
Et toute la journée, sinon ce n'était pas drôle. La plupart du temps, dans le feu de l'action, il oubliait qu'il avait froid. Surtout quand il était avec Bleu.
Mais c'était sans compter sur Keith. Ouais, LE Keith. Son plus grand rival. Le pilote du lion rouge. Lui, n'hésitait absolument pas à rappeler à Lance qu'il faisait froid. Et à se moquer de lui. C'était sa faute, si Mullet pouvait se balader en tee-shirt même sur une planète de glace ? Non. Et ce n'était pas non plus grâce à lui. ( Et heureusement. )
Et c'était surtout dans ces moments, quand Keith lui rappelait dans une moquerie, qu'il faisait froid, que son corps tremblait. Il pestait contre Keith, et il se disait qu'il le détestait. – Ce n'était pas vrai. Il l'admirait. Il ne le dira jamais. Trop de fierté.
XoXoXoX
Il faisait encore plus froid ce soir-là. Peut-être parce que le vaisseau était près – justement- d'une planète glaciale.
Lance tremblait de tout son corps, et il essayait de se réchauffer en marchant dans les couloirs du palais.
Il soupira une énième fois en s'arrêtant pour s'asseoir dans la salle à manger.
En plus d'avoir froid, il se sentait seul, cette nuit-là.
Sans trop savoir pourquoi, en ce moment, tout lui paraissait si lointain. En plus, il avait besoin d'affection, et d'être au milieu de l'attention, or, en ce moment, tout le monde l'ignorait plus ou moins. Ses blagues étaient balayées d'un mouvement de main, et ses moments musicaux ignorés royalement.
Lance soupira une nouvelle fois en s'affalant un peu plus sur la chaise, frottant ses mains l'une contre l'autre pour ne pas mourir congelé.
Il faisait trop froid pour qu'il dorme, alors que tout son corps hurlait de vouloir se reposer. Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire à une heure du matin – heure terrienne-, seul ? Rien. Marcher jusqu'à qu'il s'effondre de fatigue au beau milieu des couloirs. Et que le matin il se réveille avec Shiro à côté de son lit pour le surveiller. Et puis se faire engueuler par Keith. Un peu par Allura aussi. Puis étouffé de câlins par Hunk.
Ce n'était pas comme si c'était la première fois, de toute façon.
En attendant, il était toujours frigorifié.
Ses paupières commençaient à devenir lourdes, quand une main se posa sur son épaule. Lance se releva en position de défense – il se prenait pour un semi-ninja de l'espace- avant de se rendre compte que ce n'était « que » Keith.
« Qu'est-ce que tu fais là, Lance ? »
Le nommé dévisagea l'intru de la tête au pied. Keith dormait torse nu.
« J'avais froid. »
Lance l'avait dit tellement doucement que le paladin rouge du pencher en avant et hausser un sourcil interrogateur. Lance soupira une nouvelle fois. Il n'avait pas envie de le redire. Il n'avait pas envie que Keith se moque de lui. Parce que bordel, même s'il ne le montrait pas, les moqueries de Keith lui faisait plus mal que toutes les autres. Et encore une fois, il ne l'avouerait jamais. Il n'avouerait jamais qu'en fait, il aime bien Keith. D'ailleurs il l'aime plus que bien, mais c'était un secret bien gardé, enfoui dans ses sentiments et pensées. Et ses tremblements dû au froid.
« J'avais. Froid. Ça te dérange, Mullet ?
Ne m'appelle pas comme ça, idiot. Attends-moi. »
Et avant même que Lance puisse riposter quoique ce soit, la silhouette de Keith se fondait dans l'ombre des couloirs. Lance soupira -encore-. Il en avait lui-même marre de soupirer, mais pendant une fraction de seconde il avait l'impression que ça le réchauffait.
Pendant qu'il attendait Keith, il pensait à lui – justement, sinon ce n'était pas drôle. Ça faisait bizarre de voir Keith torse nu. Non pas que Lance n'avait pas l'habitude – durant leurs années de rivalités dans l'école de pilotage, il avait eu la chance de pouvoir l'observer se dévêtir. Et personne ne pouvait dire que le paladin rouge n'était pas magnifiquement bien bâti. Et c'était un délice pour ses yeux.
D'ailleurs, Lance avait eu le temps d'imprimer tous les traits de Keith. Depuis le temps, avait-il envie de dire. Il aimait beaucoup, à la dérobée, le regarder, et apprendre toutes ses formes.
Ses yeux sombres, son nez, les légères traces de la puberté dévastatrices – et qui finalement donnait un charme à son visage – et ses lèvres. Il avait tellement envie de les goû-.
Lance secoua la tête violemment, s'affalant encore plus sur sa chaise.
Puis, Keith revînt enfin. Avec un sweat. Un long sweat – alors que Keith avait un moins cinq centimètres de moins que Lance- gris, et un « Mauvais Garçon » inscrit dessus.
« Hum… C'est pour toi… Je sais que tu as souvent froid… Et… Tu n'en dors presque plus, donc voilà… »
Le paladin bleu regardait Keith, incrédule. Depuis quand son rival était gêné devant lui ? Et finalement, sans rougir un peu – il espérait que sa peau mate les caches d'ailleurs, parce que la peau blanche de Mullet ne les cachait pas du tout. - il sourit de toutes ses dents.
« Merci, Mullet, c'est sympa. Venant de ta part, je veux dire. »
Keith grommela, et la chaise devint plus intéressante que Lance. Un moment passa, alors que Lance enfilait le pull. Les manches étaient un peu trop longues, mais il aimait bien ça. Et il était confortable.
Et surtout, il avait l'odeur de Keith. Il l'aimait bien. Douce, mais un peu abrupt. Enfin bref, Keith tout craché quoi. C'est vrai, une fois qu'on connaissait le Keith qui paraissait si renfermé, une fois qu'on avait brisé ses barrières, c'était une douceur née. Et encore une fois, au plus grand jamais Lance ne l'avouerait.
Lance, qui avait baissé le regard, le releva pour le planter dans celui de Keith.
« Gêné ?
C'est toujours gênant d'être avec toi, Lance.
Ça dépend comment tu le vois.
Tu ES gênant. La gênance incarnée. »
Le rire clair du paladin bleu résonna tendrement. Et il crut percevoir les rougeurs s'intensifier sur le visage de son mi-ami mi-rival. D'ailleurs, il s'approche de celui-ci, petit à petit. Et Keith reculait.
Jusqu'à se retrouver coller contre le mur. Et il ne bougeait pas. D'abord, ça surprit Lance – d'habitude Keith l'aurait frappé et insulté pour qu'il le laisse partir. Puis, en regardant un peu plus dans les prunelles de l'autre, il put déceler un « Vas-y fait le. Je te mets au défi. ».
Lance hésita quelques instants. Il avait peur de tout briser. Et puis, il laissa tomber toutes ses peurs. Il posa sa main près du visage de Keith, déglutissant au passage, avant d'approcher son visage de l'autre, doucement.
Le lien qui unissait leurs regards ne se brisait pas, à aucun moment. Même quand leurs lèvres se frôlèrent une première fois. Et il ne brisa que quand Lance ferma ses paupières, tandis qu'un deuxième baiser commençait. Leurs lèvres se mouvaient, et leurs mains se cherchaient. Et à l'étonnement de Lance, ce n'était pas lui qui menait la danse – même s'il essayait -, c'était bel et bien Keith.
« Eh… Eh, Keith. »
Le paladin rouge sembla se réveiller, et en voulant reculer, il se prit juste le mur derrière lui. Il pesta, avant de rougir et de replanter son regard dans celui de Lance.
« Je… Pardon, je voulais pas Lance, je ne-
Tais-toi. Déjà, c'est moi qui ai commencé, arrête de t'en vouloir. Ensuite… »
Lance rapprocha sa bouche de l'oreille de l'autre, et il put sentir Keith frissonner en sentant son souffle contre sa peau.
« J'ai bien aimé. Et ne me dit pas le contraire. »
Keith rougir encore un peu plus, avant d'acquiescer de la tête.
« Au passage. J'ai encore un peu froid, tu veux venir dormir avec moi ? »
Keith sourit, avant de suivre son nouvel petit-ami vers sa chambre.
Lance n'aura plus jamais froid, tant que Keith sera là. Lui, et son odeur. Lui, et son pull. Lui, et ses bras si réconfortants. Lui, et ses lèvres qu'il appréciait tant. Parce que Keith était sa source de chaleur, et parce que Lance aimait Keith.
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J'ai commencé par faire mes valises en me demandant ce qui me semblait nécessaire, j'ai de suite pris mes robes, ma collection de Johnny Depp et quelques affaires. J'avais environ deux heures pour trouver le moyen de m'enfuir, avec le plus de sacs possibles et mon rat, mais je ne savais pas où aller, je commençais à stresser, à pleurer, comment est-ce que j'allais m'en sortir ? Je n'avais plus personne, et si j'oubliais des choses ?
Ma première pensée fut pour Coralie, elle ne me parlait plus et je n'avais plus son numéro non plus. Ah oui, j'ai été bien maline de supprimer mes contacts à cause de Thibaud. J'ai appelé Schmitt, il ne répondait pas, il devait être en cours. J'avais vraiment besoin d'une voiture, je ne pouvais pas partir autrement, j'aurais jamais pu tout prendre. Alors j'ai pensé à Camille, j'ai cherché dans mes contacts mais je n'avais plus son numéro non plus. J'appelle Dimitri, pas de réponse. J'appelle Elisa, pas de réponse. Je ne me décourageais pas, je continuais de faire mes valises et d'envoyer des sms à Elisa et Dimitri pour avoir les numéros de Camille et Coralie. Je cours dans la salle de bain, je pense à prendre mes chaussures, mon lisseur... en fait, je ne crois pas avoir pris quoi que ce soit de réellement nécessaire, mais je n'étais pas vraiment capable de penser. Ça y est je m'étais décidé à partir, est-ce que j'allais vraiment le faire ? Est-ce que j'allais vraiment abandonner Thibaud ? Est-ce que même j'aimais encore Thibaud ?
Puis je reçois une réponse d'Elisa qui m'envoie les numéros de Camille et Coralie, alors j'appelle mais toujours personne qui me répond. Là je me suis assise, j'ai posé mon portable, j'avais envie de laisser tomber, de déballer mes affaires et de les ranger, j'étais en larmes, j'étais tellement perdue et je ne savais plus comment faire et si je ne faisais pas au plus vite, Thibaud allait rentrer et me voir avec ces valises, il allait comprendre et être plus violent que jamais. Mais mon portable se met à vibrer, Dimitri me rappelait, merci seigneur, j'essaie d'être brève, je lui explique qu'il faut absolument que je parte, tout de suite. Alors Dimitri me propose de le rejoindre à sa fac mais je lui dis que je ne peux pas laisser mes affaires ici, j'ai trop peur. Il essaie de me rassurer en me disant qu'on allait trouver une solution ensemble puis il raccroche après m'avoir dit qu'il allait tout faire pour trouver une voiture dans sa fac et pour venir me chercher, il m'a dit « Prépare toi, on va arriver ».
Dis minutes après, Dimitri me rappelle pour me dire qu'il était devant. Soulagement. Alors je suis sortie et je me suis précipitée vers Dimitri, je crois qu'à ce moment, il était la personne que j'avais le plus envie de voir et j'étais vraiment heureuse de me rendre compte que je pouvais compter sur lui, quoi qu'il se passe. Il était venu avec deux amis à lui, ils m'ont aidés à prendre mes valises mais je n'ai pas pu toutes les prendre, je ne voulais pas les embêter à faire plein d'aller-retours et à s'encombrer avec plein de sacs. Ma chienne m'avait suivie dehors, je l'ai rappelée, je lui ai dit de retourner dans l'appartement, j'ai déposé les clefs sur le bureau puis je suis partie. 
Il était environ midi quand on est arrivé à la fac de Dimitri, ça me faisait un bien fou de les voir, mais aussi de me retrouver dans un autre environnement plus sain. Je souriais aux conneries que Dimitri et ses amis disaient. Mon arcade ne saignait plus mais j'avais des traces de sang mal lavées sur le visage et ma lèvre n'était plus que légèrement gonflée, j'avais un peu de difficultés à fermer la bouche complètement, mais ça ne se voyait pas.
Finalement Coralie m'a rappelée, je lui ai expliqué et elle m'a dit qu'elle venait me chercher, comme Dimitri avait cours cette après-midi, elle m'a aussi assurée que je pouvais vivre chez Schmitt et elle le temps que je voudrais. A ce moment, je remerciais la vie de m'avoir donner des amis aussi formidables.
Coralie est arrivée vers 13h00, on a récupéré mes affaires pour les poser chez elle et Schmitt, elle a mangé quelque chose, moi je n'avais pas faim et elle m'a amené au médecin qu'elle a payé. En rentrant je me suis rendue compte que je n'avais pris aucun sous vêtement et qu'en plus c'était une mauvaise idée d'avoir d'abord pensé à prendre mes robes, en hiver. Coralie m'a fait manger un million de trucs, on a passé la journée à regarder la télé, Schmitt est rentré lui aussi. Schmitt c'est cette personne qui sait jamais trop comment faire, qui sait pas quoi dire mais dont tu sais que tu peux compter sur lui, il te fait tout passer en regard. Puis je suis allée me coucher tôt, très tôt, j'étais épuisée de cette journée.
Le lendemain matin en regardant mon portable, j'ai vu que Thibaud m'avait envoyé plein d'sms, comme quoi il m'aimait, ne voulait pas me perdre, il m'expliquait qu'il allait commencer sa cure mais qu'il avait besoin que je lui relaisse une chance, que lorsqu'il arrêterait l'alcool tout irait beaucoup mieux entre nous. J'y ai cru, pas parce que j'avais confiance en Thibaud, mais parce que j'avais envie d'y croire ! J'avais envie que tout se passe bien, mon amour pour Thibaud n'a jamais disparu, il était toujours aussi puissant en fin de compte, Thibaud m'avait manqué toute la nuit, la seule différence, c'est que je le haïssais autant que je l'aimais, et je l'aimais réellement plus que tout ce qu'on peut imaginer. Alors j'ai décidé de ne pas aller en cours le matin mais d'aller parler à Thibaud. Au moment où je commençais à partir, Coralie est rentrée, elle m'avait acheté des sous-vêtements, des chaussettes et des collants pour mettre avec mes robes. Je veux encore lui dire merci pour tout.
J'ai rejoins Thibaud, on a parlé un peu, lui il buvait encore, et on est allé tous les deux à son rendez-vous dans le centre d’addictologie, un psychiatre nous a expliqué qu'il allait devoir lui donner un traitement qui pouvait être dangereux et donc que je devais rester près de lui parce qu’il pouvait faire des malaise ou des crises. Mais j'ai hésité, si j'acceptais ça voulait alors dire que je devais retourner avec lui. Thibaud, qui était déjà ivre, s'est alors énervé, après moi parce que j'hésitais à accepter. Il est parti, je suis restée seule avec les psychiatres, une psychologue est alors venue me voir, on a beaucoup parlé puis elle m'a dit : « Vous êtes une femme battue » et à ce moment j'ai réalisé. Merde, je pensais qu'on se disputait et que ça finissait mal, je pensais que des disputes il y en avait dans tous les couples, je pensais que de toute façon il n'était pas violent parce qu'il pouvait faire pire, comme il me disait chaque fois. Là ça m’a retourné, j’a compris que fallait que je me sorte de là, mais j'ai tout de même fini par accepter de retourner avec Thibaud, je retournais vivre avec lui, je ne me sentais pas prête à l'abandonner maintenant, je pensais qu'il avait encore besoin de mon aide pour guérir, j’étais sûre qu’il pourrait guérir et que tout irait mieux, il était malade et avait besoin de moi. J'y ai posé ma condition, je reviens simplement s'il se soigne définitivement. Et je pensais que le fait d'avoir réussi à partir une première fois, me permettrait d'avoir la force de le faire à nouveau s'il le fallait, maintenant que j'avais compris que je n'étais pas seule et qu'en réalité je n'avais jamais été seule. J'avais quand même laissé des affaires chez Coralie et Schmitt en les prévenant de la situation. 
Thibaud et moi sommes partis à Charleville-Mézières, chez ses parents, pour qu'il fasse sa cure lui-même et que ses parents le soutiennent. Tout s'est très bien passé même si pour la première fois je n'ai pas pris soin de lui, d'habitude pendant ses crises de manque, je restais près de lui, je le couvrais quand il avait froid, lui passais de l'eau froide sur le corps quand il avait chaud, je lui faisais des papouilles pour essayer de le calmer, de l'endormir, j'essayais de rester éveiller pour montrer que j'étais là s'il avait besoin de quelque chose. Cette fois je dormais juste et je le laissais se débrouiller. J'avais accepter de l'aider et pourtant je ne faisais aucun effort, j'en avais marre que mes efforts ne servent strictement à rien.
Mais au bout de quatre jours, tout allait mieux, il ne buvait plus, ne faisait plus de crise de manque, même s'il avait toujours des difficultés pour dormir, on recommençait à rigoler tous les deux, on se promenait dans les bois avec la grosse Isis, je lui reportais de l'attention et lui montrais de l'affection. Cela faisait une éternité qu'on n'avait pas eu de vrais bons moments à tous les deux. Durant cette semaine à Charleville-Mézières, je revoyais enfin celui dont j'étais tombée amoureuse et j'étais tellement heureuse de pouvoir le retrouver, on parlait à nouveau de tout et de rien, on regardait des films tous les deux alors que j'étais blottie dans ses bras. Alors on a pris le train et on est rentré à Reims, son père lui a dit qu'il était très fière de lui, et moi même j'étais super fière de pouvoir voir qu'il allait s'en sortir et que je pourrais à nouveau compter sur lui. Je le regardais comme au tout début. J’arriverai jamais à arrêter d’aimer Thibaud, c’était lui mon âme sœur. 
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supernonopsycho · 5 years
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Happy together
Ryeowook était dans la salle de jeux, assis à une table. Il avait une feuille devant lui et un crayon en main mais il ne savait pas quoi dessiner. D'autres enfants couraient et jouaient gaiement autour de lui mais il n'était pas intéressé. Siwon hyung lui avait fait mal tout à l'heure en jouant alors il avait décidé de ne plus jouer avec lui. Le problème était que ses autres amis s'amusaient tous avec cette brute aujourd'hui, alors il avait été obligé de faire une activité calme et solitaire : le dessin.
Une jeune femme souriante s'approcha de lui. C'était Song HyeKyo noona. Elle était très jolie et très gentille avec lui, alors il l'avait demandée en mariage. Malheureusement, celle-ci s'était contentée de rire et de le trouver "trop mignon".
"Que fais-tu Ryeowook ? Tu admires ta feuille ?"
"Pourquoi tu dis ça ? Elle est toute blanche. En fait, je sais juste pas quoi faire."
"Tu fais toujours tes cauchemars ?"
"Oui"
"Dans ce cas j'ai une idée. Tu vas dessiner une créature tellement forte qu'elle va terrasser ces vilains cauchemars !"
Le petit garçon rit.
"T'es bête, c'est un dessin, il n'est pas vivant !"
"Et pourquoi pas ? Si tu y crois assez fort, je suis sûre qu'il pourrait prendre vie !" dit-elle en lui faisant un clin d'œil.
La jeune femme se releva et partit pour régler une dispute qui avait lieue pas très loin. Le garçonnet se mit à réfléchir. Il avait six ans maintenant, il n'était plus le petit garçon à qui on faisait croire n'importe quoi. Mais une partie de lui se demandait tout de même si elle pouvait avoir raison. Après tout, le Père Noël existait bien, c'était Eunhyuk hyung qui lui avait confirmé, alors pourquoi pas un dessin ? Peut être même que le bonhomme rouge était un fait un dessin ? Soulagé par cette conclusion, il se mit à gribouiller frénétiquement sur le papier. Il voulait quelque chose de courageux et de dangereux alors il dessina un dragon avec des grosses écailles pouvant transpercer les ennemis.
Une fois le dessin terminé, il le montra avec une certaine fierté à sa noona qui l'applaudit puis l'accrocha près du lit du petit bonhomme.
Peu après, son meilleur ami Kyuhyun se réveilla de sa sieste et ils purent ensemble jouer à embêter les plus grands, accompagnés de Heechul.
Lorsque vint la nuit, Ryewook se laissa border par Leeteuk qui lui raconta une histoire, à lui ainsi qu'à son voisin de lit, Kyuhyun. Il lui montra alors son dessin :
"Hyung, regarde ! C'est Hyekyo noona qui m'a dit que si je dessinais quelque chose de très fort et que j'y croyais, alors elle me protégerait de mes cauchemars !"
"Tu crois que ça va marcher ?" s'interrogea le plus jeune.
"Si c'est Noona qui le dit, alors c'est vrai !" confirma l'interrogé.
Il éteignit ensuite la lumière et souffla un dernier bonne nuit avant de retourner dans la chambre des grands. De son côté, notre petit héro pria de tout son cœur pour que son dragon combatte ses peurs. Il entendit les respirations de ses colocataires se faire régulière et quelques petits ronflements. Il n'arrivait pas encore à dormir. Il avait peur de tomber dans les bras de Morphée. Quand le dernier enfant s'endormit, une petite lumière sembla émaner de la feuille de dessin au dessus de lui.
Il se redressa immédiatement mais ne pu regarder directement le phénomène, la lumière étant trop forte. Soudain, la lumière s'atténua et il vit le dragon sortir de la feuille et voler dans la chambre, entre les lits. Éberlué, le petit garçon se leva et tenta de réveiller son meilleur ami mais avant qu'il ait pu poser un doigt sur lui, la créature s'interposa et prit la manche de son pyjama pour le guider hors de la chambre. Une fois sûr que personne ne pouvait les entendre, une voix se fit entendre dans la tête du garçonnet.
"T'es dingue, petit ? Tu allais vraiment réveiller l'autre mioche ?"
"C'est quoi un mioche ?"
"L'autre morveux avec qui tu fais les quatre cents coups. Enfin bref, je veux bien faire mon job mais il faut que tu ne parles de moi à personne !"
"Pas même à mes noonas ?"
"Surtout pas à elles ! Elles pourraient t'empêcher d'atteindre ton objectif."
"Et c'est quoi mon objectif ?"
"Retrouver ta Maman pardi !"
La bouche du dragon ne bougeait pas mais sa voix était audible dans la tête seulement du garçon. Celui-ci était par ailleurs obligé de chuchoter s'il ne voulait pas se faire prendre par le gardien ou un autre enfant.
"Si je t'ai dessiné, c'est seulement pour me protéger de mes mauvais rêves, pas pour retrouver ma Maman. En plus, elle est en voyage !"
"T'es encore plus naïf que je ne le pensais... Écoute moi bien petit, je vais te révéler un secret."
Ryewook eu les larmes aux yeux en entendant les paroles de la petite créature.
"C'est pas vrai d'abord, elle est en voyage, c'est les noonas qui me l'ont dit !"
"Ah oui ? Eh bien on va faire un test. Demain tu iras demander à ta chère Noona où est passée ta génitrice et si elle te répond qu'elle est en voyage, il faudra que tu lui demande de te dire la vérité. Crois moi, elle craquera très vite avec ta bouille d'ange."
"Et si j'avais raison ?"
"Dans ce cas je me contenterai de t'amener uniquement de beaux rêves ennuyeux constitués du Petit Prince que tu aime tant. Mais s'il s'avère que j'avais raison, tu devras me faire entièrement confiance !"
Aussitôt après la fin de ses paroles, la créature disparut. Bouleversé, le petit garçon retourna dans son lit sur la pointe des pieds. Elles ne pouvaient pas lui avoir mentit, si ?
Le lendemain après-midi, il retourna dans la salle de jeux où se trouvait Song Hyekyo. Il l'aborda, déterminé à savoir la vérité :
"Noona, où est elle est ma maman ?"
Celle-ci l'avait regardé avec surprise puis elle s'était agenouillée et lui avait répondu avec le sourire que lui font souvent les grandes personnes qui s'apprêtent à lui mentir.
"Mon chéri, ta maman est partie avec ton papa dans un très très long voyage. Un jour tu pourras les rejoindre mais en attendant on s'occupe de toi !"
Ryeowook avait alors froncé les sourcils. Le dragon l'avait prévenu, ce ne sera pas facile de lui faire admettre la vérité.
"Pourquoi tu mens Noona ? Je sais que c'est pas vrai !"
Elle eut un air attristé. Il ne voulait pas la faire pleurer mais il devait avoir ses réponses et décider s'il faisait confiance à son protecteur ou non.
"Tu as raison, tu as six ans maintenant, tu as le droit de savoir. Ta maman....était trop gentille et trop bonne pour ce monde alors elle est retournée avec les anges. Elle est maintenant parmi les étoiles et elle veille sur toi depuis le ciel."
Une larme coula sur la joue de la jeune femme que s'empressa de recueillir le petit garçon. Il lui fit même un câlin parce qu'enfin il savait quoi faire.
Comme promis, il garda le secret toute la journée, affirmant néanmoins que grâce à son dessin il avait pu faire un joli rêve. Il n'avait pas l'habitude de cacher des choses à Leeteuk mais malgré la tentation, il savait honorer une promesse. Pour se donner bonne conscience, il décida de ne pas ennuyer ses victimes préférées. Ou du moins, pas beaucoup.
La nuit venue, Leeteuk le borda comme chaque soir et lui rappela qu'en cas de cauchemars leur chambre serait toujours ouverte. Mais cette fois le garçonnet n'avait plus peur. Il faisait confiance à son dragon valeureux qui, malgré son langage crû, avait tenu promesse. Il attendit donc que les autres s'endorment pour qu'enfin le dessin prenne vie.
La lumière scintilla et le dragon s'anima. Ses écailles frémirent et il sembla s'étirer comme s'il sortait de son sommeil. Le petit garçon sortit de son lit et sortit de la pièce pour pouvoir parler sans réveiller son compagnon de chambre.
"C'est pas trop tôt ! J'ai bien cru que j'allais avoir une crampe !"
"C'est quoi une crampe ?"
"Rien. Bref, t'as fait ce que je t'ai demandé ?"
"Voui !"
"Et donc ?"
Il baissa les yeux.
"Tu avais raison..."
"Parfait ! Maintenant que tu en as pris conscience, on va pouvoir passer aux choses sérieuses !"
"Tu vas m'emmener voir ma maman chez les anges ?"
"Pas tout à fait, mais je vais te montrer où elle se trouve. Prends un manteau et suis moi."
"Mais je peux pas, je n'ai pas le droit de sortir sans un adulte !"
"Et tu crois que je suis quoi ? Un bébé ?"
"T'es un dessin..."
"Ah oui, j'oubliais."
Un rire mélodieux se fit entendre, surprenant le dragon qui regardait distraitement par la fenêtre du couloir. Ce petit était surprenant.
"Dis, comme tu es un dragon, tu peux faire du feu ? Et tu peux voler très très haut ? Et-"
"Wow, on se calme le mioche !"
Le dit mioche le regarda avec des yeux brillants.
"Evidemment que je peux faire ça. Je peux tout faire !"
L'admiration qu'il lisait dans les yeux naïfs de l'enfant lui plaisait décidément. Il n'allait peut être pas regretter d'avoir accepté cette mission.
"Bon, dépêche toi ! On n'a pas toute la nuit."
Ryeowook courut jusqu'au placard et enfila son manteau le plus chaud puis ses bottes fétiches. Il suivit ensuite la créature jusqu'à la grande porte de l'orphelinat. Celle-ci était habituellement fermée mais elle s'ouvrit par magie. Le garçonnet mis un pied dehors et sentit le vent froid lui fouetter le visage. Habituellement, ses noonas prenaient soin de lui faire enfiler une écharpe et un bonnet pour le préserver.
Il prit soudainement conscience de la bêtise qu'il s'apprêtait à faire et recula. Des petites larmes roulèrent sur ses joues.
"Je peux savoir ce que tu fiches ?"
"Je... je veux pas aller dehors. Il fait froid et il fait noir."
"Bon sang, qui m'a refilé un gosse pareil ? Ne t'en fais pas, je suis là et je te protégerai."
"Promis ?"
"Promis." grommela-il.
L'enfant essuya rapidement ses larmes et se ressaisit. Il avait un super dragon pour le protéger, il n'avait pas à craindre les monstres qui se cachaient dehors !
Il poussa la lourde porte de bois pour la seconde fois et s'aventura dehors. Il suivit son protecteur jusqu'au portail avant qu'une main sur son épaule ne le fasse se retourner.
"Que fais-tu dehors à cette heure ? Je vais le dire aux noonas !"
"Donghae ! Tu m'as fait peur espèce de grosse patate pourrie !"
"C'est toi la patate pourrie !"
"C'est celui qui dit qui l'est !"
Alors qu'il disait cette dernière phrase, le petit garçon remarqua que son dessin volant avait disparu. C'était peut être à cause de son hyung.
"C'est malin, il est parti à cause de toi..."
"De quoi tu parles ?"
"De toute façon, c'est pas tes oignons. Je retourne me coucher !"
Les enfants retournèrent à l'intérieur du bâtiment où Ryeowook fit promettre à Donghae de ne rien dire. En échange il ne révélera pas qu'il sait qui a mangé les desserts de Eunhyuk cette semaine...
Voici donc la première partie d’une fanfic impliquant les membres de Super Junior sur la base du mv “Happu together” de Park HyoShin... J’espère que ça vous a plu !
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bluejeanevergade · 7 years
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Hijack Prompt Day 6 – Forbidden love
Tout en écoutant la musique bruyante, Hiccup cherchait une proie potentielle. Lorsqu'il la trouva, il fonça dessus tel un rapace et lui murmura deux phrases à l'oreille. Le plus jeune garçon le détailla de la tête au pied et, visiblement satisfait, il lui prit la main qu'il lui tendait. Ils s'enfuirent de la salle bruyante et se trouvèrent un coin tranquille. A l'abri des regards, ils s'enlacèrent. Des coups de mains, des coups de hanches, une extase pas si extraordinaire et ils repartirent chacun de leur côtés.
Et quand il se leva le lendemain, Hiccup se sentit parfaitement reposer pour le dîner chiant auquel il devait assister. ''C'est important, avait dit son père, on te présentera quelqu'un d'important''. Alors il faisait ce qu'il faisait toujours dans ses cas-là : il s'habillait sur son trente-et-un, il se coiffait impeccablement, enlevait ses tresses adorés, se rasait parfaitement et revêtit son plus beau sourire en repassant mentalement en revue tous les compliments qu'il pouvait sortir pour que son père puisse faire ce qu'il voulait. C'était toujours la même chose ''Votre fils est vraiment bien élevé'' ''Oui, j'ai fait en sorte que son éducation le prépare à ce genre de mondanité. Il prendra ma place un jour, alors… Je fais en sorte que tous mes employés aussi, sachent où est leur place et font de leur mieux pour que ça bénéficie à l'entreprise''. Et systématiquement, Stoïck ''la Brute'' Haddock avait ce qu'il voulait. Hiccup aurait certainement eut des remords si son père n'était qu'un capitaliste de plus, mais il avait réellement les intérêts de l'entreprise et de ses employés à cœur. Alors ça ne dérangeait pas vraiment Hiccup de l'aider à avoir ce qu'il voulait.
Il rejoint son père dans la limousine qui les conduit au restaurant. Durant le trajet, Stoïck lui fit son éternel récapitulatif de ce qu'il devait faire ou ne pas faire et quand ils arrivèrent, ils serrèrent la main de l'homme qui les attendait. C'était un grand bonhomme avec des épaules larges à qui allait  parfaitement le costume Armani noir qu'il portait. En s’écartant, il révéla sa fille, une jeune femme blonde platine dans une robe bleu claire. Elle se leva à son tour, leur jeta à peine un regard et leur serrèrent la main à tour de rôle sans un sourire de convivialité. Ils s'assirent tous autour de la table et commencèrent à discuter.
-Alors, mon cher Stoïck, commença Monsieur North, avez-vous parlé à votre fils de ma proposition ?
-Pas encore.
-Mais je serais ravi de l'entendre, ajouta Hiccup.
Monsieur North sourit.
-C'est parfait. Voyez vous, votre père veut que nos deux entreprises s’associent. Et j'avoue qu'à la vue des bénéfices qu'il produit chaque année, sa proposition m'intéresse. Mais j'ai quand même des réserves. D'abord, je sais qu'on vous surnomme la Brute. Et je voudrais savoir si ça ne vient pas de votre façon… De gérer les choses.
Hiccup ouvrit la bouche mais son père lui coupa sa parole naissante.
-Hiccup tais-toi. Non, Nicolas, si on m'appelle la Brute, ça n'a rien avoir.
-C'est bon Papa, continua Hiccup. Ce n'est pas la fin du monde si…
-Hiccup…
-On l'appelle comme ça parce qu'il faisait du football américain au lycée, expliqua son fils. Et… Enfin, vous voyez sa carrure…
Monsieur North rigola et dit :
-Je faisais du hockey, au lycée, et on m'appelait le Cossack psychopathe.
-C'est vrai ? Demanda Stoïck avec sourire.
Monsieur North ce lança dans une explication sur sa jeunesse alors que les Haddock père et fils se jetèrent un regard satisfait. Le coup du surnom marchait à chaque fois. Mais la fille de Monsieur North souffla bruyamment et déclara :
-Papa, on se fout de ce que tu as fait au lycée. Abrège.
Hiccup et Stoïck se jetèrent un autre regard, cette fois plus inquiet.
-Oui, fit Monsieur North, quoi qu'il en soit, je me disais qu'il serait peut-être plus enclin à ne pas… Me devancer de quelconque manière que ce soit si son fils unique acceptait d'épouser ma fille unique. Voyez vous, c'est un gros contrat, et j'ai besoin de grosses assurances.
La nouvelle surplomba tout le reste dans la tête d'Hiccup. Un mariage ? Avec une nana qu'il avait jamais vu ? Qui avait l'air d'avoir un truc enfoncé dans le fondement tellement elle grimaçait ? Et c'était avec ça qu'il devait passer le reste de sa vie ? Sachant qu'il n'aimait même pas les femmes ?
Mais il fit comme d'habitude. Armé de son plus beau sourire, il dit :
-C'est une excellente idée. Je suis parfaitement d'accord. Mais je veux que vous sachiez que mon père, même sans ce mariage, reste un homme d'honneur et aurait parfaitement honoré vos accords. Mais si vous souhaitez que je vous donne ma main en échange, je suis tout à fait disposé à vous la donné.
Monsieur North cria quelque chose en russe en frappant ses mains d'un air enjoué et sa fille leva les yeux au ciel en une expression exaspéré.
-Excusez moi, je suis en retard.
Monsieur North se tourna vers le nouvel arrivant en prenant un air sévère.
-Jack, j'avais précisé l'heure !
-Désolé, j'ai eut une courte nuit et je ne me suis pas réveillé.
Il attrapa une chaise à une autre table et s'installa entre sa sœur et Hiccup. Hiccup fronça les sourcils en essayant de se rappeler où il l'avait déjà vu ce garçon avant de réaliser que c'était le garçon qu'il avait sauté la veille.
Il réfléchit à toute vitesse et sourit par automatisme quand North présenta Jack comme son fils alors qu'il lui serrait la main. En premier lieu, il devait prévenir son père. Parce que si Jack le reconnaissait et parlait de leur aventure, ça foutrait tout en l'air. North n'était visiblement pas disposé à joindre leur entreprise sans une assurance. Et s'il apprenait que son assurance avait sauté son fils à la place de sa fille, il lui donnait pas trois secondes avant de déchirer le contrat.
Le serveur arriva en leur demandant de choisir leur menu et une fois qu'il repartit, Hiccup se leva et s'excusa pour aller aux toilettes. Mais Jack se leva à son tour.
-Attends, je vais te montrer où elles sont. C'est un vrai labyrinthe, ici.
-Les futurs beaux-frères s'entendent déjà à merveille !
Hiccup sourit et se laissa guider. Une fois qu'ils furent dans les toilettes, Hiccup s’apprêtait à dire quelque chose, mais Jack l'attrapa par les épaules et le plaqua contre le mur du fond.
-C'est quoi cette connerie ! Crasha-t-il entre ses dents.
-Hein ?
-Tu savais qui j’étais, quand tu m'as abordé, hier soir ? Tu t'es dit qu'en me sautant…
-Hola, eh, détends-toi ! Je savais pas qui tu étais, hier soir, okay ? Je voulais juste tirer un coup avant d'aller me taper un repas chiant. Qu’est-ce que je pouvais savoir que tu étais le frère de ma future fiancée, hein ?
-On fait quoi, alors ?
-Rien, qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ? C'est comme ça, c'est arrivé, basta.
Jack se passa une main sur le visage.
-Bon, tu dis rien et je dis rien, d'accord ?
-Ça me va, fit Hiccup sincèrement.
Ils sortirent des toilettes et rejoignirent le petit groupe autour de la table. Le repas se passa dans la plus grande convivialité… Pour les parents. Les enfants, en revanche... Elsa ne parlait pas, à moins qu'on lui ait adressé la parole et se contentait de rester sur son téléphone. À un moment, Hiccup se dit qu'il fallait la faire réagir et voulu lui faire du pied. Avant de réaliser qu'il se trompait de jambe et qu'il en faisait à Jack, qui, bien que surpris au départ, prit ça comme une invitation et lui glissa la main sur sa cuisse sous la table. Hiccup lui fit signe d’arrêter, mais le frère ne s’arrêta pas et continua jusqu'à ce que son érection devienne gênante. Hiccup crut qu'il allait venir devant tout le monde et quand le repas fut presque terminé, il se leva, gardant sa veste de costume contre lui et serra la main de North et embrassa celle d'Elsa avant de s'excuser en prétendant devoir partir à cause du travail. Il fit mine de sortir dehors avant de bifurquer vers les toilettes. À l’intérieur, il jeta sa veste sur l'évier et défit les premiers boutons de sa chemise. Il jeta un coup d’œil dans le miroir et se demanda, en voyant ses joues rouges et ses pupilles dilatées, comment personne n'avait compris. On ouvrit la porte et sans grande surprise, c'est Jack qui y entra. Hiccup l'attrapa par le col et le plaqua contre le mur. Il était pus grand que lui d'une tête et le domina facilement.
-Pourquoi t'a fait ça ?
-C'est toi qui as commencé à me faire du pied.
-Je visais ta sœur.
-Beh je t'ai évité une déception. Ma sœur est complètement frigide. Mais t'inquiètes pas…
Il le repoussa un peu et ferma la porte des toilettes. Il se retourna contre l'évier et baissa son pantalon. Dans le miroir, Hiccup vit qui était autant excité que lui.
-Tu pers pas au change.
Hiccup ne se posa pas plus de question que ça, l'esprit trop embrumé pour réfléchir correctement, et   se mit derrière lui avant de le pénétré d'un coup sec.
Quelques minutes plus tard, ils se séparèrent comme si rien n'était jamais arrivé et repartirent vers leurs vies respectives.
Le mariage eut lieu trois semaines plus tard et Hiccup fit exactement tout ce que lui dit son père. Il se plia à toutes les exigences de North, eut le comportement du parfait gendre et se montra le plus aimable possible avec Elsa dont la bouche ne se défaisait jamais de sa ligne droite. Il avait presque fait un sans faute. Presque. Parce qu'en fin de soirée, il chercha sa femme et tomba sur son beau-frère, encore une fois. Et encore une fois, après quelques phrase, ils se retrouvèrent dans un coin à s'envoyer en l'air.
La suite ne s'améliora pas. Jack servait de coursier à North et passait toutes les semaines au bureau de Stoïck. Il s’arrêtait toujours au retour pour faire un arrêt par le bureau d'Hiccup. Et si au début, ça avait été un jeu, après un an, les caresses devenaient de plus en plus intensives, le jeu de plus en plus dangereux. Il arrivait que Hiccup parte de son bureau pour aller directement dans l'appartement de son amant et prétendait à sa femme qu'il travaillait tard. Et Jack venait leur rendre visite dans leur manoir (cadeau de mariage) en lançant des raisons de moins en moins crédibles. Elsa ne disait rien, restait loin d'eux et leur méfiance et leur attention baissèrent. Il suffisait qu'Hiccup ne voit pas la voiture d'Elsa dans l'allée pour qu'il envoie un message à Jack qui rappliquait aussitôt.
Et ce soir-là alors qu'ils faisaient encore l'amour à la voilé dans le lit conjugale, Hiccup s'allongea à côté de Jack alors qu'il venait de jouir et immédiatement, l'argenté se colla à lui et Hiccup l'enlaça par automatisme.
-Je ne veux pas, dit soudainement Jack.
-Quoi ?
L'argenté se redressa et s’assit au bord du lit.
-Rien laisses tomber.
Il attrapa son pantalon et essaya de le remettre.
-De quoi tu me parles, demanda Hiccup.
-Rien.
Il se leva pour fermer son pantalon mais Hiccup l'attrapa par le bras et le repoussa au lit.
-Qu'est-ce qu'il se passe, Jack ?
-Laisses tomber. De toute façon…
Il soupira, un air infiniment triste se plaquant sur son visage.
-Ça changerai rien.
-De quoi ? Fit Hiccup plus doux.
-Je t'aime, lâcha-t-il abruptement en détournant les yeux.
-Hein ?
-Je suis amoureux de toi. Et je sais que c'est débile, hein, parce que tu ne m'aimes pas, tu es marié à ma sœur et qu'on pourra jamais être ensemble, mais…
Hiccup lui caressa doucement la nuque pour qu'il le regarde, mais Jack contempla les draps.
-Je ne veux plus comme  ça… Je ne le supporte plus. Et en plus…
Il soupira et se rallongea en position fœtal. Hiccup s'allongea face à lui et finalement, Jack le regarda.
-J'ai entendu nos parents qui parlaient. Ils se demandent quand est-ce que vous aurez un enfant avec Elsa.
-Quoi ?
-Ils veulent des petits enfants.
-Oh, la galère…
-Je ne veux pas… Je ne veux pas que tu la touches…
-Jack, j'ai jamais couché avec elle.
-Mais c'est ta femme… Et il y a forcément un moment où…
-Dites moi que je rêve ?
Elsa, sur le pas de la porte de la chambre, contemplait son mari et son frère dans le lit conjugale.
-Elsa… Fit Hiccup en se redressant.
S'il ne trouvait pas une bonne excuse dans la seconde, il était mort.
-Vous… Vous…
-Cette fois si, je te jure que j'ai pas fait exprès, dit Jack.
-Tu as encore essayé de me voler mon mec ? Demanda Elsa, outragée.
-Nan, enfin, c'est pas ce que tu crois.
Jack s'assit sur le lit.
-On s'est rencontré en boite la nuit d'avant le repas. Et on ne savait pas qui l'autre était. Et ça dure depuis, mais c'est pas parce que c'est ton mec !
Elle soupira et se laissa tomber contre la rambarde.
-Tu lui as volé son mec ? Demanda Hiccup.
-Une fois, dit Jack. Elle m'avait balancé pour quelque chose que j'avais fait, auprès de nos parents et ils m'ont puni, au moment où il aurait fallu que je ne le sois pas. Alors, je lui ai piqué son mec pour me venger...
-Et c'est quoi cette histoire d'enfant ? Demanda Elsa.
-Apparemment, continua Hiccup, nos parents veulent qu'on est un enfant.
Elsa eut un rire sans joie.
-C'est génial, ça. Sauf qu'on ne se supporte pas, tu te tapes mon frère et moi…
Elle soupira…
-Moi j'aime quelqu'un d'autre. Bon sang, on va faire comment ?
Jack se leva et se mit devant sa sœur. Il lui prit les épaules et elle le regarda.
-On va trouver une solution.
-Mais si on doit avoir un enfant…
On frappa timidement à la porte et Anna, la domestique attendit qu'on l'autorise à entrer avant de pénétrer dans la chambre.
-Madame, j'ai besoin de votre accord pour les fleurs à envoyer à votre mère…
Elsa lui tendit la main et attrapa doucement la sienne.
-C'est plus la peine de nous caché, fit-elle d'une voix douce.
-Euh… Tu es sur ? Demanda Anna.
-Tu te tapes la bonne ? Demanda Hiccup.
-Et toi tu te tapes mon frère, et je ne te dis rien.
-Okay, fit jack, et on fait quoi, en attendant ?
Hiccup se leva à son tour et enfila un boxer.
-On a qu'à… Continuer.
-Hein ?
-On continue comme on fait déjà. On mène notre vie chacun de notre côté et basta. Les parents voulaient qu'on se marie, c'est fait, point. Ils n'ont pas besoin de vérifier ce qu'il se passe dans notre lit.
-Et quand on aura jamais d'enfant, tu ne crois pas qu'ils vont se poser des questions ? Demanda Elsa.
-On verra à ce moment-là, on aura qu'à… Je sais pas… Se forcer.
-On a déjà essayé, pendant la nuit de noce. Et ça a rien donné.
Hiccup chercha une solution. Et c'est Anna qui la trouva.
-Et si… Et si on commençait chacun de notre côté et que vous finissiez tous les deux ? Jack et moi, on vous stimule et au moment de passer à l'acte, vous le faites ensemble.
Une grimace de dégoût s'étala sur les visage des deux mariés et Jack leur fit remarquer aimablement qu'ils n'avaient pas le choix. Ils se regardèrent et dire d'une même voix :
-Tu veux qu'on essaye ?
-Je sais pas, dit Hiccup.
-Faut voir, répondit Elsa.
-On a qu'à essayer ce soir et voir où ça nous mène ? Proposa Anna.
Trois mois plus tard, Monsieur North et Stoïck furent ravi d'apprendre la grossesse d'Elsa qui faisait semblant de filer le parfait amour avec Hiccup. Ça ne les étonna pas plus que cela que Jack s'installe avec eux dans leur grande demeure sous couvert de les aidée à gérer la grossesse. Et bien que Monsieur North et Stoïck venait une fois par mois, ils ne réalisèrent jamais qu'Hiccup dormait dans la chambre ²de son beaux-frère et qu'Elsa dormait avec sa domestique.
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chapitre 12
Il était l'heure de rentrer... Il était l'heure que chaque un retourne à son lit, ils avaient veillé deux jours depuis l'accident, et si ce n'était pas évident pour certains de laisser leurs leader seul à l'hôpital, quelque part ça valait mieux. Il voulait juste être seul avec sa chérie. Et dans les accompagnateurs, se trouvait Zhen Nan. Quel nom... rien que celui-ci faisait trembler nombreux gens influents dans la Kpop. Auteur, compositeur,  coach vocal des plus grands, Zhen Nan était à la fois craint et respecté, et si il était selon certains l'arrogance et la froideur incarnée il n'en était pas toujours ainsi. Le ténor cachait au public cet aspect plus doux de lui, sa si grande froideur n'ayant pour égale que son cœur. Et malgré des expressions assez neutre il avait montré a BTS une facette plus douce, plus tendre en prenant soin de leur Maknae... Quand il n'y avait eu personne pour rassurer Jungkook, c'est Zhen qui s'en était chargé, quand tout le monde avait trouvé refuge chez quelqu'un et que Jungkook s'était retrouvé seul, c'est dans les bras de Zhen qu'il avait trouvé refuge. Et maintenant voilà qu'il était dans le dortoir de BTS avec un Jungkook endormi dans les bras. On lui indiqua la chambre du jeune homme et quand il le déposa dans son lit, le chinois espérait enfin pouvoir souffler. Il voulut donc entreprendre un repli vers le salon quand une main se serra sur sa chemise l'arrêtant dans sa course. Un soupir échappa a ses lèvres quand il fit face aux yeux endormi de Jungkook.
« Et je rentre quand ? » demanda Zhen
« Reste s'il te plaît » supplia gentiment Jungkook
« Tu vas finir par regretté ce que tu me fais... » souffla le Chinois, tout en s'allongeant aux côtés du coréen.
« ça m'étonnerait » dit Jungkook en se collant contre le ténor
« Dors et fou moi la paix... » siffla-t-il.
« Pourquoi tu supposes que je vais regretté ? Tu aimes les femmes ? Car moi c'est pas le cas. » annonça Jungkook en se redressant sur le coude pour regarder Jungkook.
« En aucun cas je ne suis attiré par les femmes. Si tel était le cas, il y a longtemps que je serais marié. » souffla Zhen en passant une main sur son visage
« Alors pourquoi je vais regretté ? » insista Jungkook
« Parce que, si, et seulement si j'en venait a craquer pour tes beaux yeux et ton sourire, je pourrais ne pas m'en remettre, en premier lieu et parce qu'en second lieu, je suis dramatiquement plus âgé que toi, légèrement... disons plutôt intensément maniaque, il m'arriverait d'être obsessionnel et me montrer plus que possessif a ton égard. » expliqua Zhen sereinement
« Je suis jeune, possessif, obsessionnel et maniaque. Ce qui est a moi, est a moi. » dit Jungkook en regardant le chinois dans les yeux.
« Ce n'est ni l'heure, ni le moment d'en discuter. Nous épiloguerons demain, après une nuit de sommeil. » souffla Zhen
« Pas très envie de dormir moi... » murmura Jungkook.
Zhen se redressa dans le lit, s'assit sur les hanches de Jungkook, se pencha en avant, jusqu'à n'être qu'à quelques cm de son visage.
« On va faire simple. Tu dors et tu auras peut-être chance. Tu ne dors pas et tu continues de me faire chier et je me casse, c'est clair ? » grogna Zhen
« Très clair. » souffla Jungkook
« Merci. »
Et Zhen se rallongea, faisant face au mur. Gentil mur, lui au moins ne le frustrait pas. Gentil mur n'avait pas ces yeux de biches. Gentil mur n'avait pas ce parfum envoûtant. Gentil mur qui n'avait pas des lèvres si tentante. Gentil mur qui ne le faisait pas bander dur. Gentil mur qui n'avait pas tout ce que le chinois désirait. Il secoua vivement la tête. Non. Mauvaise idée. On ne cédait pas a ses pulsions primitives ! BORDEL ! Pour l'amour des dieux de l'opéra ! Il était un ténor réputé dans le monde entier, un auteur de renom et un compositeur admiré .... et il était là, là a fantasmer sur le corps et la personne toute entière, allongée à ses côtés, mais c'était qu'un gosse.... UN GOSSE BORDEL ! Zhen putain de Nan était entrain de bander sec pour un gosse. Il se redressa violemment, ignorant Jungkook, pour sortir sur la terrasse cloîtrée ... Il y trouva une Sofia, une clope en main. Le chinois roula des yeux et vint s'asseoir a ses côtés.
« C'est mauvais de fumer » dit Zhen
« Et pour qui ? Le bébé ? » elle eut un rire forcé « Problème résolut y en a plus »
« Tu te fais du mal pour quelque chose qui es indépendant de ta volonté Sofia. » dit Zhen
« J'ai eu si peur pour Morganna et mon corps a rejeté l'enfant à cause de cette angoisse. Peut-être que je ne suis pas faite pour avoir de enfants... » souffla-t-elle
« Donne toi le temps. Si ce n'est pas aujourd'hui ce sera plus tard. » dit Zhen en caressant le dos de Sofia « Tu as le temps... Et ça te laisse le temps pour te concentrer sur autre chose. » dit le chinois
« Quoi donc ? » demanda Sofia
« Ton cœur. » dit Zhen « Hoseok, il t'aime, et bébé ou pas, il t'aimera encore. La question est : Et toi ? » demanda Zhen
« Oh Zazou... je l'aime... » souffla Sofia
« Alors concentre toi sur lui, prouve lui que tu l'aimes, parce que lui, crois moi il est a fond. » dit Zhen
« Comment est-ce que tu arrives a voir et savoir ce que ressentent les gens  aussi facilement ? » demanda la suédoise
« Une facilité a décrypté les regards, tant que ça ne me concerne pas. » dit Zhen  « Retournons nous coucher » dit le chinois en se levant.
« Bonne nuit Zazou.. » souffla Sofia en s'en allant
« Bonne nuit Sofia.. » marmonna Zhen en retournant vers la chambre de Jungkook.
Il se rallongea a ses côtés pour refaire face au mur des lamentations. Bon alors le Mur, sois sage, ne lui rappelle pas qu'à côté dormait une bombe sexuelle. Réfléchissant au truc le plus stupide qu'il pouvait penser, un souvenir lui traversa l'esprit et un sourire s'afficha sur ses lèvres.... Ah ce premier baiser de merde... Soudain deux bras autour de ses hanches le firent sursauter le chinois. Il se retourna vers Jungkook et roulant des yeux.
« Pour l'amour de Luciano Pavarotti.... qu'est-ce qui te prend ? » marmonna Zhen
Aucun mot, Zhen roula des yeux et leva le menton de Jungkook pour le regarder dans les yeux. Ce gosse semblait déterminé à le faire pété un câble... Il n'aurait pas pu jeter son dévolu sur Nathan ? Ah non c'est vrai cet imbécile était en France... Il ne demandait pas d'être aimé, pas désiré. Il voulait juste être tranquille tout seul, mais non.
« Tu veux quoi de moi ? » demanda Zhen
« Toi. » lâcha Jungkook
Zhen inspira longuement et fixa Jungkook maintenant au dessus de lui. Les yeux sombres détaillant le jeune homme de haut en bas. Oh clairement, il avait tout ce que le ténor aimait... mais bordel le voilà qu'il recommençait.
« Une relation serrait préjudiciable, pour toi avant tout. » dit Zhen
« Oh ta gueule » siffla Jungkook
Et il fit taire le chinois avec un baiser. Passionné et vorace, le baiser dégénèra rapidement sur des mains qui parcouraient le corps du chinois. Jungkook le voulait. Il ne savait pas s'expliquer ce désir intense, depuis qu'il s'était reposer contre Zhen, après l'attentat contre Morganna, quand ils avaient réitéré le lendemain et cet après-midi.... Oh il le désirait. Il voulait cet homme si froid et hautain. Il savait qu'il cachait quelque chose, mais avant tout, le jeune homme voulait qu'il soit a lui, à lui et lui seul. Il n'arrivait a expliquer pourquoi, mais il ne voulait clairement pas partager Zhen. Et quand enfin, enfin vint ce qu'il avait désiré depuis qu'il avait poser les yeux sur le ténor vint, Jungkook sentit une plus grande vague l'envahir. Enfin Zhen lui répondait. Son baiser était approfondit, enfin il pouvait sentir la langue de son aîné contre la sienne, il pouvait enfin le sentir plus. Le goûté. Goûté la saveur de ses lèvres, la saveur de sa langue contre la sienne qui l'électrisait encore plus. Néanmoins l'air se faisait rare et doucement Jungkook accepta de lâcher les lèvres du plus âgé. Il le fixa en se léchant la lèvre.
« Et si on oubliait ce que j'ai dit ? » demanda Zhen haletant
« J'avais presque perdu espoir. » dit Jungkook triomphale.
« Du calme... Je reste persuadé que dormir est la meilleure chose à faire maintenant, étant donné que demain je suis sensé embarqué pour Bonefish Cay y préparer la convalescence de Morganna. » dit Zhen. Il vit Jungkook se renfrogner « Néanmoins, de ce que je sais, BTS est sensé me rejoindre avec Noctis et Mona. Dans 3 jours. » Zhen se redressa « Alors faisons un marché. Si dans 3 jours tu es toujours décidé, je serais tout à toi sans restrictions ni restreintes ni retenue. » Zhen tendit la main
« Sans restreintes ni retenue hm ? » questionna Jungkook
« Aucune. » dit Zhen
« Marché conclu. » dit Jungkook
« Bien. Maintenant je concède a ce que tu dormes dans mes bras ou vice-versa pour cette nuit. » dit Zhen simplement
« Tu vas regretté de me faire patienter » souffla Jungkook en prenant le ténor contre lui.
« Possiblement. Maintenant dors. »
-
Hoseok regardait sa petite-amie allongée près de lui. Une main distraite parcourant sa jambes. Les plus belles du monde étaient tout à lui... Et puis il leva les yeux vers ceux orageux de sa chère et tendre. Il lui caressa doucement la joue avant de l'embrasser. Il savait ce qui la tracassait, mais même si avait bien envie d'être père, pour l'instant c'était trop tôt. Il ne se voyait pas mener sa carrière et une vie de famille. Et il savait que Sofia semblait s'être faite à l'idée. Doucement il embrassa son ventre avant de lever les yeux.
« Tu as fais ce que tu pouvais » dit Hoseok
« Je sais.. » murmura-t-elle un peu surprise
« Mais maintenant au moins je n'aurais pas à te partager. » dit Hoseok innocement
Sofia eut un petit rire qui lui échappa des lèvres avant de venir embrasser Hoseok avec tendresse. La suédoise se sépara du lui et lui caressa les cheveux avant de le regarder dans les yeux.
« Je t'aime. » lui dit-elle « Jag alskar dig » répéta-t-elle plus pour elle-même.
« Oh moi aussi je t'aime ! » Dit Hoseok en souriant « Parcontre la suite j'ai pas tout compris »
« C'est du suédois pour dire, je t'aime » expliqua Sofia doucement « Jag alskar dig » répéta-t-elle encore
« Moi aussi ! »
Oh et qu'est-ce qu'elle pouvait l'aimer.
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brevesdenatlyn · 8 years
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INSEPARABLES
Tome : 1.
Nombre de chapitres: 2 / 21.
Pairings: Nick Jonas & Katlyn Itachi.
Synopsis: "Katlyn Itachi. La meilleure amie de Nicholas - s'il pouvait encore dire ça - et la seule personne au monde à l'appeler par son deuxième prénom. Elle l'observa véritablement cette fois, s'arrêtant sur les quelques détails qui avaient changé chez lui en trois ans. Bien peu de choses."
CHAPITRE 2 : SECRET
Le médecin leva la tête vers Nicholas, lui laissant le loisir de voir son visage dans son intégralité. Une marque s'étalait sur sa joue, un hématome qui s'effaçait au fil des jours qui passaient. Elle avait toujours été très maladroite. Il adorait la charrier là-dessus. Il se demandait comment elle s'était fait celui-là. Il penchait pour une porte... Ou un ballon. Il sourit bêtement en repensant à toutes ces fois où elle avait fait preuve de maladresse sous son nez. « Que ferais-tu sans moi ? » étaient les mots qu'il n'arrêtait pas de lui répéter quand il lui évitait quelques mésaventures. « Que fais-tu maintenant sans moi ? » C'était la question qu'il brûlait d'envie de lui poser mais il se retenait. La dernière fois qu'ils s'étaient parlé, ça ne s'était pas bien terminé et il était parti. Il se demandait si elle lui en voulait encore. Pour l'instant, elle n'avait pas l'air de le reconnaitre. Il n'avait pourtant pas changé en trois ans. Du moins, pas physiquement. Il avait juste un peu grandi. Il avait fait de la musculation et du sport, beaucoup de sport : Baseball, basketball, football, lutte, rugby, tennis... Il avait tout essayé. Il avait eu besoin de se défouler, de se vider la tête et il n'y avait rien de mieux que le sport pour cela. Il avait également fait de la musique et s'était révélé comme le meilleur de sa catégorie dans la fac où il était. Tout le monde pensait qu'il avait un talent fou. Il en doutait, n'ayant jamais chanté ailleurs que sous sa douche. Son médecin jeta un œil sur sa fiche d'admission, lui permettant ainsi de prendre connaissance du nom de son patient.
  — Nom de Dieu ! Jerry est de retour !
  Katlyn Itachi. La meilleure amie de Nicholas - s'il pouvait encore dire ça - et la seule personne au monde à l'appeler par son deuxième prénom. Elle l'observa véritablement cette fois, s'arrêtant sur les quelques détails qui avaient changé chez lui en trois ans. Bien peu de choses.
  — Donc, tu savais que j'étais parti.
— Je te signale que je suis la première qu'on est venu voir pour régler des comptes quand tu as disparu !
  Un fait qui ne lui avait pas plu étant donné qu'elle était fâchée avec Nicholas. Elle était la personne la plus proche de lui avec Anthony dit Tony qui était son meilleur ami avant qu'ils ne soient rivaux pour le cœur de la belle Katlyn... Qui fulminait rien qu'en voyant Nicholas.
  — Et tu m'en veux. J'aurais dû m'en douter.
— Evidemment que je t'en veux ! Tu disparais du jour au lendemain sans rien dire à personne parce que j'ai refusé de gâcher notre amitié pour une stupide histoire de sentiments ! Je n'ai parlé de ce petit caprice à personne.
— Parce que tu appelles ça un caprice ?
— Oui. Tu étais jaloux du fait que je passe plus de temps avec Tony qu'avec toi. Ça te déplaisait que je te délaisse pour être avec ton meilleur ami. Alors, tu as piqué ta crise d'adolescence et prétendu avoir des sentiments à mon égard.
  Nicholas n'en revenait pas qu'elle pense ça de lui. Tony n'avait visiblement pas parlé des sentiments de son ami pour Katlyn. C'était à Tony que Nicholas avait parlé en premier. C'était Tony qui avait découvert que Nicholas agissait étrangement vis-à-vis de Katlyn. Il lui avait conseillé de lui parler. C'était bien avant qu'il ne décide de conquérir le cœur de leur amie commune. Il avait eu le cran de lui parler, lui et, chaque jour, Nicholas était obligé de vivre avec le remords de n'avoir rien dit avant que Tony ne le prenne de vitesse. Nicholas était dégoûté que celui qu'il considérait comme son meilleur ami ait osé faire ça en connaissant ses sentiments. Nicholas avait aimé Katlyn et il continuait à l'aimer en secret. Il considérait Tony comme son quatrième frère avant ce coup de traitre. Nicholas ne put s'empêcher de penser que Katlyn avait l'air de bien gagner sa vie désormais. Elle avait voulu étudier la médecine quand ils avaient commencé le lycée et, désormais, elle travaillait dans un hôpital. Nicholas ne connaissait pas son métier exact mais il espérait qu'elle lui dirait si elle ne le tuait pas avant.
  — Tu as peut-être raison.
— Ce n'est pas peut-être ! J'ai raison et tu le sais !
  Nicholas n'allait pas lui dire qu'elle avait tort. Il avait peur qu'elle ne le tue. Pourtant, elle avait tort puisqu'il avait des sentiments avant que Tony ne la courtise, avant même que Nicholas ne sache que son meilleur ami était amoureux de la même fille que lui. Tony avait seulement eu plus de cran que Nicholas pour lui avouer.
  — Je suis quand même heureux de te revoir.
  Il lui sourit. Jamais il n'aurait pensé se retrouver aussi vite en face de Katlyn. Cette rencontre imprévue lui avait permis de ne pas angoisser à l'idée de la revoir, à l'idée de l'affronter à nouveau.
  — Je t'en veux, Jerry. Je t'en veux d'être parti. Je t'en veux d'avoir fait souffrir tes parents et de m'avoir fait souffrir. Je t'en veux d'avoir gâché notre amitié. Tu es un idiot.
— Je sais.
— Alors, on est d'accord là-dessus.
  Sur ces mots, elle enfila une paire de gants en latex blanc et s'approcha de Nicholas pour l'observer d'un œil professionnel. Il la regarda faire, sans un mot. Appréciant leur proximité, il se prit à la détailler de la tête aux pieds. Elle n'avait pas non plus changé en trois ans. Elle avait grandi et pris des formes, surtout au niveau des hanches, de la poitrine et du ventre. C'était une femme magnifique... Le cœur de Nicholas se mit brusquement à accélérer alors qu'elle posait ses mains sur son crâne pour examiner l'endroit où on l'avait violemment assommé. Leurs deux corps étaient alors si proches qu'il pourrait entendre les battements du cœur de Katlyn. Il sentait les doigts de la jeune femme s'affairer son crâne et de la chair de poule se forma sur sa peau. Il ferma les yeux et tenta de se ressaisir. Le délicat parfum de Katlyn caressait ses sens et l'étourdit passablement. Quand elle était aussi proche de lui, il pourrait s'arrêter de respirer pour que son parfum ne le dérange pas dans la contemplation de son corps. Il y avait quelque chose de différent aujourd'hui, une réaction qu'il n'aurait jamais pensé avoir pour elle. Il se surprit à la désirer, à la désirer comme jamais. S'il en avait eu le cran, il l'aurait attrapée là, maintenant pour toucher et caresser chaque parcelle de sa peau. S'il ne se retenait pas, il la prendrait contre lui pour lui montrer que ses sentiments étaient bel et bien vrais. Il lui montrerait qu'il ne mentait pas. Il réprima cette violente montée de désir en serrant le poing à s'en enfoncer les ongles dans la peau. Elle n'avait rien remarqué. Il finit par se maitriser et réprimer cette envie soudaine. Il reprit alors l'étude de la jeune femme qu'il avait devant lui. Il y avait autre chose qui avait changé chez elle. Son regard était fuyant et ses gestes mesurés comme si elle avait peur de contrarier quelqu'un. Elle n'agissait pas ainsi avant. Nicholas pensa qu'il s'agissait sûrement d'une contrainte professionnelle. Soudainement, il ressentit une vive douleur au crâne qui le sortit brutalement de ses réflexions.
  — Aïe !
— Pardon. Comment tu t'es fait ça ?
— Je me suis fait assommer par une nounou et Joseph m'a frappé.
— Ow. Je devrais les remercier.
— Tu vas m'en vouloir encore longtemps ?
— Je ne sais pas. Tu as l'intention de rester dans les parages longtemps ?
— Je suis définitivement revenu, avoua Nicholas en soupirant.
— Donc, je t'en voudrais encore longtemps.
— Même si je t'invite à boire un café après ta garde ?
— Ça peut se négocier.
  Elle s'éloigna légèrement de lui et cela lui tordit le cœur. Elle remonta ses lunettes avant de se laisser tomber sur son tabouret.
  — A quelle heure tu finis ?
— A cinq heures.
— Ce soir ?
— Non, cinq heures du matin. Je suis de garde toute la nuit. Tu vas rester ici à m’attendre ?
— Je peux t'offrir un petit déjeuner demain matin.
— J'ai mieux. Je vais prendre ma pause après m'être occupée de toi et on va aller à la cafétéria prendre un mauvais café mais un café quand même.
— C'est bon à prendre... Même s'il n'y a rien de mieux qu'un petit déjeuner.
  Soudainement, elle se rapprocha de lui et lui examina les pupilles à l'aide d'une mini-lampe torche. Ça l'éblouit. Elle lui frappa la cuisse pour qu'il arrête de bouger et de se plaindre.
  — D'abord, dis-moi, tu as perdu connaissance ?
— Ouais.
— Combien de temps ?
— Je ne sais pas vraiment. Une dizaine de minutes peut-être.
— Tu as eu des étourdissements après ?
— Oui. C'est d'ailleurs pour ça que je suis ici.
— On va aller vérifier que tout est en ordre dans cette petite tête avant d'aller prendre un café. Viens avec moi, lui dit-elle en posant son index sur le front de Nicholas.
  Elle retira les gants en latex qu'elle portait et les jeta dans la poubelle de la salle de consultations avant d'entrainer Nicholas dehors. Elle discuta quelques minutes avec l'infirmière d'accueil avant de monter quelques étages, suivie par son patient. Elle voulait faire passer un scanner à Nicholas pour s'assurer que son cerveau allait bien. Mieux valait prévenir que guérir. Vu qu'il avait perdu connaissance, il avalait mieux être prudent.
  ×
  → Cafétéria de l'hôpital
  Katlyn attrapa les deux gobelets de café ainsi que le sachet qu'on lui tendait et se dirigea vers la table à laquelle Nicholas - ou Jerry comme elle aimait à l'appeler - était attablé, plongé dans l'étude de son portable. Elle en profita pour l'observer un peu plus attentivement. Elle détailla chacun des muscles de ses bras, muscles superbement bien dessinés par des années de pratique sportive. Ce n'était pas étonnant. Nicholas avait toujours énormément aimé le sport. Il avait bien tenté d'y initier Katlyn mais ça avait été peine perdue. Elle n'avait jamais aimé le sport. Elle avait d'ailleurs séché tous les cours consacrés à cette matière lorsqu'elle était au lycée. Seul Nicholas connaissait la raison pour laquelle elle faisait ça. Il l'avait toujours couverte sur ses absences répétées. Il trouvait toujours un excellent mensonge pour l'empêcher d'avoir des ennuis. Il avait toujours été là quoiqu'il arrive. Cependant, aujourd'hui, c'était différent. Après qu'il ait déclaré avoir des sentiments à l'égard de Katlyn, ils s'étaient éloignés. Leur complicité s'était éteinte au fil du temps qui passait. Parfois, Katlyn le regrettait. Il lui avait énormément manqué. Cette séparation avait été nécessaire pour les deux amis. Elle était en colère mais, aujourd'hui, ... Aujourd'hui, c'était différent. Katlyn était presque soulagée qu'il soit de retour. Elle ne savait pas ce qui s'était passé tout à l'heure mais, quand elle s'était aperçue que c'était lui, que c'était son Jerry, elle avait eu envie de lui sauter dans les bras et de le serrer contre elle. Elle avait eu envie de le sentir près d'elle, de sentir qu'il était bel et bien là. Il y avait également eu cette chaude et étrange sensation dans le creux de son ventre, sensation qu'elle connaissait parfaitement bien. Oui, elle l'avouait. Elle avait eu une bouffée de désir en revoyant celui qui avait longtemps été son meilleur ami. Elle s'était rapidement contrôlée, bien entendu. Elle ne pouvait tout de même pas se permettre de lui sauter dessus et de le violer dans la salle de consultations. Elle sourit légèrement et leva les yeux vers le visage de Nicholas. Il avait reçu un message qu'il avait du mal à déchiffrer. Une ride parfaite se dessinait sur son front alors qu'il fronçait les sourcils. Elle observa chacun des traits de son visage. Il avait conservé cette beauté qui faisait craquer toutes les filles. Ce qu'elle préférait sur ce visage ? Ses yeux. Nicholas possédait de magnifiques prunelles brunes qui la faisaient fondre chaque fois qu'elle les croisait. C'était notamment grâce à ce regard qu'ils s'étaient rencontrés alors qu'ils n'avaient qu'une dizaine d'années. Ce fut la plus belle rencontre de la vie de Katlyn. Elle sortit de ses pensées en entendant son nom.
  — Tu comptes me regarder avec cet air béat encore longtemps ?
— Oh, pardon, s'excusa Katlyn en se ressaisissant.
  Elle s'avança vers lui et posa ce qu'elle avait dans les mains sur la table, poussant le gobelet contenant du café vers lui.
  — Merci. Depuis quand tu bois du café au fait ?
— Je n'en bois toujours pas. Je trouve ça affreusement dégueulasse.
— Alors...
— C'est du chocolat.
  Elle enleva le couvercle de protection de son gobelet et avala une grande gorgée de son contenu. Elle n'avait quasiment rien avalé de la journée par manque de temps. Il était vraiment temps qu'elle prenne une pause. Elle ne s'était pas rendue compte de combien elle avait faim. En silence, elle ouvrit le sachet contenant la pâtisserie qu'elle venait d'acheter et croqua dedans avec un plaisir non dissimulé. Nicholas l'observait par -dessus son gobelet. Elle le savait. Elle sentait son regard profond sur elle.
  — Comment tu vas ?
— Comme quelqu'un qui crève la dalle.
— Finalement, tu n'as pas changé. Tu as toujours tes mauvaises habitudes.
— C'est ça, marre-toi. Ça n'a rien à voir avec mes mauvaises habitudes.
— Que se passe-t-il de neuf chez toi ?
— J'ai une question pour toi avant.
— Je t'écoute.
— Pourquoi es-tu parti il y a trois ans ? Et pourquoi tu reviens maintenant ?
— Ça fait deux.
— Donne-moi une réponse sincère, Jerry. Ne me mens pas.
  Elle l'observa. Il était mal à l'aise. Il s'était douté qu'on lui poserait cette question. Il ne voulait seulement pas lui répondre. Il savait qu'il n'avait pas intérêt mentir à Katlyn s'il ne voulait pas de problèmes. Elle était peut-être naïve mais il y avait des limites. Il soupira, contemplant le contenu de son gobelet en silence. Il ne voulait pas lui répondre. Il allait tout de même le faire. Il releva la tête et la regarda droit dans les yeux. Elle reconnut l'air qu'il arborait. Quelque chose le perturbait. Ce qu'il allait dire n'allait pas plaire à Katlyn. C'était l'impression qu'il lui donnait en tout cas.
  — C'est pour toi. Je suis parti parce qu'après ce qui s'est passé entre nous, j'ai jugé qu'il était mieux que je m'en aille et que je te laisse vivre ta vie tranquille. Si je suis revenu, c'est parce que tout le monde me manquait ici. Je pensais qu'il était temps que je donne signe de vie, qu'on arrête de me chercher.
— Je crois que ce sont les deux meilleures décisions que tu aies jamais pris de toute ta vie.
  Il la regarda, surpris. Il ne s'attendait pas à cette réaction-là. Il pensait qu'elle allait lui hurler dessus et le réprimander d'avoir pris d'aussi stupides décisions, pas qu'elle allait approuver.
  — Tu penses ?
— Oui. Je le pense. Si tu étais resté dans les parages il y a trois ans, je t'aurais tué mais... Je dois avouer que tu m'as vachement manqué, Jerry.
  Il sourit légèrement pour répondre à la dernière phrase de Katlyn.
  — Je suis content d'être revenu.
— Je suppose que tu vas devoir fournir des explications à tes parents.
— Ils n'attendent que mon retour de l'hôpital.
— On ne devrait pas tarder à avoir les résultats maintenant. Je ne voudrais pas te retenir trop longtemps si tu dois parler à tes parents.
— Oh, tu sais...
— Tu ne sais pas ce que tu vas leur dire, hein ?
— Je n'en ai aucune idée.
— Je suis moins douée que toi pour les mensonges qui me concernent, Jerry.
— Même quand ils ne te concernent pas.
  Il rit, se moquant gentiment d'elle et de son attitude à se faire griller chaque fois qu'elle essayait de mentir. C'était une catastrophe... Dorénavant, elle laissait le soin aux experts de mentir pour elle. Puis...
  — Ce n'est pas bien de mentir, surtout à ses parents.
— Si je leur dis que je suis parti parce qu'on s'est disputés, ça ne passera pas.
— Non, en effet. Trouve un autre truc. Genre, tu as postulé pour une fac à l'étranger et tu as accepté de partir trois longues années loin de tout le monde pour vivre ton rêve. Tu avais peur de leur réaction et tu es parti sans rien dire. C'est la version la moins mensongère, je crois bien.
— ...
  Nicholas ne répondit pas, réfléchissant. Katlyn en profita pour finir sa pâtisserie et vider son gobelet. Elle ajouta quelques mots.
  — Tant que tu ne me mêles pas à ça, ça me va.
— Tu sais que ce que tu as dit n'est pas si bête ?
— Merci. Maintenant, viens. On va aller voir si tout est en ordre avant que je ne te relâche.
  Nicholas sourit une nouvelle fois, dévoilant une dentition parfaite. Katlyn sentit son cœur accélérer brusquement et l'envie de lui sauter dessus la reprit. Gênée par cette nouvelle envie, elle détourna les yeux et se leva rapidement ; peut-être même trop. Un étourdissement la força à s'asseoir de nouveau. Bien entendu, Nicholas n'avait rien loupé de la scène. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il se retrouva un genou à terre devant elle pour s'assurer qu'elle allait bien. Elle posa son coude sur la table et sa main sur son front en soupirant.
  — Tu es vraiment sûre d'aller bien ?
— Oui. C'est juste que... Je devrais faire plus attention à ce que je fais.
— Qu'est-ce qui se passe ?
— Rien de grave.
  Elle se pencha vers lui et lui souffla quelques mots à l'oreille. Elle préférait que personne d'autre que lui n'entende ce qu'elle allait lui dire. Pour l'instant, il n'étaient que trois à le savoir : Anthony - son fiancé - son médecin et elle-même. Elle ne savait pas pourquoi mais elle n'avait pas pu s'empêcher d'en parler à Nicholas. Il revenait d'une absence de trois ans. Il avait ruiné leur amitié à cause d'une stupide jalousie. Cependant, le simple fait de le revoir aujourd'hui avait effacé toute la rancune et la colère qu'elle avait pu cultiver à son égard. Il était revenu au moment même où elle avait besoin d'un ami, de son meilleur ami. Il était revenu comme s'il avait su qu'elle avait besoin de lui. Elle releva la tête et l'observa. Il n'avait plus l'air inquiet. Désormais, il avait l'air préoccupé, choqué. Quelqu'un les interrompit au moment où il allait reprendre la parole.
  — J'espère au moins que tu ne lui fais pas de demande en mariage.
  Nicholas et Katlyn tournèrent la tête vers leur interlocuteur d'un même mouvement. Il s'agissait d'Anthony. La présence de Nicholas avait fait oublier à la jeune femme que son fiancé devait venir. Elle avait rendez-vous avec son médecin un peu plus tard dans la journée et il avait tenu à être là. Nicholas se releva lentement en prenant appui sur la table et regarda Anthony droit dans les yeux.
  — Non. D'autant que, d'après ce que j'ai vu, elle est déjà fiancée. Beau boulot, mec.
  Katlyn fut surprise de cette déclaration. Elle ne lui avait pas dit qu'elle était fiancée à Anthony. Elle jeta un œil sur la bague qui brillait à son doigt. Ça allait faire un mois que Tony lui avait fait sa demande. Bien entendu, elle l'avait acceptée. Ils s'aimaient sincèrement. Ils étaient ensemble depuis un peu plus de trois ans et leur relation avait évolué. Désormais, ils voulaient un engagement plus sérieux. Tony avait beaucoup changé depuis leur sortie du lycée. Ce n'était plus le jeune adolescent sportif et vantard qu'il était quand Nicholas l'avait présenté à Katlyn. Elle ignorait si elle était l'origine de son changement de comportement. Anthony sourit à sa fiancée et s'approcha d'elle pour l'embrasser tendrement, se fichant totalement de la présence de Nicholas. Il se releva, faisant face à son ex-meilleur ami. Il l'observa.
  — Eh bien ! En voilà une surprise !
— Ouais. Je suis étonné. Je pensais que tu l'aurais abandonnée depuis longtemps. Tu étais un sacré coureur de jupons au lycée.
— Mais, comme tu vois, je ne suis plus le même grâce à ma chère fiancée ici présente.
— Elle a fait du bon boulot avec toi.
— Qu'est-ce que tu fais dans le coin, Nick ?
— Je rentre chez moi, définitivement, mais j'ai eu quelques mésaventures sur la route d'où ma présence ici. Rassure-toi, je n'ai pas l'intention de te piquer Katlyn. La preuve en est que, dès que j'aurais eu les résultats de mes examens, je m'en irais et nous ne nous reverrons probablement jamais. Je suppose que tu préfères que je me tienne loin de vous deux, n'est-ce pas ?
— C'est exact.
  Katlyn ne saisissait pas ce que les deux jeunes hommes étaient en train de se dire et le fait d'y être impliquée ne lui plaisait pas. Elle se renfrogna et déclara qu'il était temps pour Nicholas et elle d'aller consulter les résultats du jeune homme. Elle roula le sachet en papier en boule et le mit dans le gobelet qu'elle jeta dans une poubelle en sortant de la cafétéria. Elle avait, au préalable, demandé à Tony d'aller l'attendre aux urgences. Nicholas la suivit. Ils récupérèrent ses résultats qu'elle analysa. Par chance, il n'avait rien de grave. Elle le laissa donc repartir chez lui après qu'ils aient échangé leurs coordonnées respectives. C'était peut-être ridicule étant donné qu'il avait dit qu'il préférait rester en retrait mais... Elle voulait le revoir. Ils avaient trois ans à rattraper. Nicholas était le seul véritable ami qu'elle avait pu avoir dans toute sa vie. Elle tenait à retrouver leur ancienne complicité. Peu importait le prix que ça lui coûterait. Il la prit dans ses bras pour une étreinte amicale. Une nouvelle fois, Katlyn sentit une bouffée de désir l'envahir en le sentant aussi proche d'elle. Elle se sentit rougir, honteuse de ressentir une telle attirance pour son vieil ami.
  — Prends soin de toi surtout.
— Ne t'en fais pas pour ça. Tu me connais.
— Justement, je te connais trop bien.
  Ils se détachèrent et elle le regarda partir avec une petite pointe d'appréhension qu'elle n'expliquait pas. Elle l'avait retrouvé et elle avait peur qu'il lui soit enlevé. Elle devrait lui en vouloir mais, pour une raison qu'elle ignorait encore, elle n'y arrivait pas. Nicholas apportait avec lui une foule de questions. Elle avait hâte de le revoir pour mettre tout ça au clair.
  ×
  → Résidence d'Anthony Tame et Katlyn Itachi
  Anthony était debout au milieu de la chambre à coucher et faisait les cent pas. Il était furieux si bien qu'il n'arrivait pas à dormir. Il n'arrivait pas à croire que Nicholas soit de retour en ville. Il l'avait pris en traitre. Il avait été parler à Katlyn derrière son dos. Il n'arrivait pas à croire que celui qui avait été son ami ait pu faire ça. Anthony ne cessait de se répéter que Nicholas aurait dû rester là où il était. Maintenant, le jeune fiancé n'allait plus pouvoir dormir tranquillement. Même si Nicholas avait dit qu'il « disparaitrait » de leur vie à Katlyn et à lui, il soupçonnait que Katlyn ne le laisserait pas partir ainsi. Ils étaient très liés avant son départ et elle allait tout faire pour récupérer ce lien. Anthony le savait. Il la connaissait. Il ne voulait pas que Nicholas lui tourne autour. Jusqu'à présent, le jeune fiancé s'était toujours arrangé pour que Katlyn croit qu'il mentait sur les sentiments qu'il disait avoir pour elle. Anthony savait qu'il ne mentait pas. Il savait que Nicholas aimait Katlyn, qu'il la désirait au plus profond de lui. Il ne se laisserait pas faire. Elle était à lui. Il était cinq heures du matin passées. Katlyn ne devrait plus tarder à rentrer désormais. Il fallait qu'il lui parle. Il entendit une voiture se garer dans l'allée et devina qu'il s'agissait de Katlyn. Il se dirigea brusquement vers le salon où il l'attendit de pied ferme. La portière de la voiture claqua et le bruit d'une clé qu'on insère dans une serrure se fit entendre. La porte s'ouvrit sur Katlyn, épuisée. Elle ferma doucement la porte, pensant son fiancé endormi. Elle se retourna et s'aperçut qu'il était devant elle. Elle fut surprise de le trouver là. Anthony s'avança vers elle de plus en plus furieux. Remarquant sa colère, Katlyn recula et se retrouva dos à la porte. Il posa ses deux mains de chaque côté de ses épaules pour l'empêcher de s’enfuir ; même s'il savait pertinemment qu'elle ne bougerait pas.
  — Tony ? Mais...
— Ferme-là !
— ...
  Elle se tut aussitôt, sachant où cette discussion allait la mener. Elle avait peur. Il le voyait dans ses yeux. Elle était terrifiée à la simple idée de le voir aussi près d'elle alors qu'il était hors de lui.
  — Que fait-il ici, à Newark ?!
— Il revient définitivement... Pour sa famille.
— Je ne veux pas que tu lui parles ou que tu l'approches, c'est clair ?!
— Mais...
— Je ne veux pas de « mais »! Qu'il revienne, c'était bien suffisant ! Je ne supporte pas l'idée qu'il ait osé t'approcher pendant que j'avais le dos tourné !
— Je ne savais pas qu'il était là. J'étais le médecin de garde. Je n'y pouvais rien.
  Anthony sentit la panique de Katlyn augmenter. Il pouvait presque entendre son cœur s'affoler. Elle respirait vite et priait pour qu'il ne lui fasse pas de mal... Même si elle savait que c'était peine perdue.
  — Ce salopard aurait dû rester là où il était !
— Je... Je n'aurais plus de contacts avec lui, je te le jure ! C'était uniquement le hasard hier !
— Le hasard fait mal les choses, crois-moi.
  Anthony ne pouvait plus se retenir. Il la frappa une fois, puis une deuxième fois. Elle savait très bien pourquoi il faisait ça. Elle savait que c'était une punition qu'elle méritait. Ce n'était pas pour ça qu'elle n'essayait pas de se défendre contre ses coups. Le problème quand il commençait à la frapper, c'est qu'il ne pouvait pas s'arrêter...
×××
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PART XXI || EPILOGUE
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