Bonjour Bonheur - Idées de Fic
Je pose ça là, si j’y pense un jour. Si quelqu’un veut les ecrire je dis pas non parce que la flemme un peu.
1- “La Nouvelle”
C’est la pause. Paul, Louis et les autres sont dehors à attendre l’heure de rentrer dans leur bâtiment. (“Putain, on s’les pellent. On mange quand ?”) Quand ils remarquent un attroupement devant le grillage. (“Ils se passe quoi là-bas ?” “J’sais pas. Bouges, on va voir.”)
Quand ils arrivent, ils trouvent un troupeau, le visage collé en métal. (“Vous foutez quoi les mecs ?” “On attend la nouvelle.” “La nouvelle ?” “Ouais. La meuf qui remplace Bernard. Elle va arriver d’une minute à l’autre” “Comment tu sais ça, toi ?” “C’est le jumeaux de la 9 qui m'ont refilé l’info.”)
Comme répondant à un appel, une voiture de service grise arrive devant le complexe. Les garçons se poussent pour mieux voir. Une femme et un homme sorte de la voiture, accueillis par un éducateur. (“Elle est bonne ?” “Bof.”)
Alors que les trois adultes disparaissent dans l'accueil, le groupe de voyeurs se disperse, déçu. Paul et Louis, restés seuls, commencent à comploter leur évasion. (“Tu penses à la même chose que moi ?” "Ça dépend. Tu penses à la bouffe dégueu qu’on va manger ce soir mais tu te consoles en te disant que tu vas pouvoir prendre deux desserts ?”)
2- “Le calbute sale”
Paul et Louis préparent leur affaires en prévision de leur fugue mais faire un sac léger tout en étant pratique s'avère plus compliqué que prévu et aucun des deux garçons ne sait quoi mettre dans son sac.
Après un moment de ce casse-tête, ils abandonnent et décident de faire un break et se mettent à discuter de ce qu'ils aimeraient faire une fois dehors. (“On va dormir où ? A la belle étoile ?” “Avec les moustiques et les araignées ?” “Ah ouais. Du coup, oubli. Bin pas l’choix alors. La vieille ?" “Ouais, la vieille.”)
3- “L’abri-bus”
Le bus est en retard, il fait froid, le jour n’est pas encore levé. C’est le moment parfait pour une question existentielle.
4- “Les ronds dans l’eau”
Paul apprend à Louis à faire des ricochets.
5- “La théorie des couleurs”
En faisant un tour dans le grenier de la grand-mère de Paul, Paul et Louis trouvent plusieurs chevalets et du nécessaire de peinture laissé à l'abandon à côté d’une malle remplie de vêtements et décident que la peinture deviendra leur nouveau passe temps.
Pour ‘commencer simple’, leur premier tableau servira à immortaliser le village et les collines alentour. C’est sans compter l’opportun homme chauve qui à choisi exactement cet endroit pour refléter tranquillement sur les vicissitudes de la vie.
(“Vous faites quoi ?” “Bin vous êtes idiot ou quoi, ca ce vous bien non. On va peindre." “Peindre ? Qui ? Moi ?” “Mais qu’est qu’il nous emmerde avec toutes ses questions lui ?” “Bin oui vous ! Vous, les collines, le ciel, le village, tout.” “Ah ouais, comme Bob Ross.” “Mais il est con lui c’est pas possible. Si c’est pour dire des conneries pareil vaut mieux la fermer, vraiment. On a pas de la peinture à l'huile, nous, c’est de l’acrylique !” “Ah ? Et c’est pas pareil ?” “J'abandonne.” “Euh par contre arrêtez de bouger parce que sinon ça va m'énerver.”)
6- "Tenu correcte exigé”
Paul et Louis, surexcité à l’idée d’aller au bal d’hiver pour rencontrer des filles, se rendent compte qu’ils n’ont rien à se mettre. Dans la grande malle au grenier, ils trouvent des vêtements d’hommes, un peu trop grands mais en bon état, qui appartenaient au grand père de Paul, décédé depuis quelques années.
Curieux, Louis demande à Paul s'il se souvient de son grand-père.
7- “Le Slow”
Paul et Louis se lèvent pour danser. Le vieux à raison, ils s’amusent beaucoup jusqu’à ce que la musique devient lente et traînante : un slow. (“On va pas danser sur ça quand même ?” “Surtout que je sais pas faire.”) Une des mémés leur apprend à danser le slow. Les deux garçons tombent vite dans le rythme. (“C’est agréable comme danse.” “Ouais, c’est lent et ça relaxe.")
Après un moment, Louis lève la tête de l'épaule de Paul (“On échange ?” “Allez ok.”) et ils échangent les rôles, Paul conduit et Louis pose la tête sur son épaule.
(C’est la toute première idée de fic que j’ai eu en regardant le film. Louis et Paul en train de danser le slow totally unbothered.)
8- “L’inspiration”
Paul et Louis se prépare pour aller à la pêche. Par chance, il y a dans la malle au grenier deux tenues, deux chapeaux de marin et deux paires de bottes en caoutchouc, le tout en parfait état d'entretien, semblant neuf.
Louis met la combinaison et Paul enfile la cuissarde à bretelle. Il y aussi un poncho plié au carré que Paul attrape. Après réflexion, il change d’avis et le remet dans la malle. Louis se baisse pour ramasser une lettre, cachée dans les plis du poncho. (“C’est adressé à la vieille.”) C’est une lettre du grand-père de Paul adressé à la grand-mère de Paul qui lui souhaite un bon anniversaire et lui promet qu’ils iront pêcher (auto correcteur a voulu mettre ‘pécho’ je hurle) ensemble dès qu’il ira mieux.
9- “L’heure des comptes”
La grand-mère de Paul raccroche son téléphone avant de soupirer. Si on compte la fugue, la plainte de la bibliothèque locale, celle de l’autre suicidaire qui s’en ai pris une, les deux vélos qu’ils ont 'empruntés' et qui traînent toujours derrière la maison, l’argent qu’il ont volé (...) la liste commence a être longue en si peu de temps. Ils ont même trouvé la malle dans le grenier et se sont servis.
Elle soupire encore quand elle remarque que les taches de peinture ne sont pas parties au lavage quand quelqu’un sonne à sa porte. La porte ouverte, elle se retrouve nez à nez avec les deux éducateurs du CEF.
10- “Patrimoine”/”La légende du poisson géant du lac” (de l'ombre)
La grand-mère de Paul regarde par la fenêtre les quelques rayons de soleil qui essayent de percer les nuages et la brume. (“Quel temps de chien.”) Elle remet du bois dans le feu avant d’attraper son café pour s’installer dans son fauteuil. La maison est calme, hormis les crépitements du feu dans la cheminée, le grincement de sa chaise et les quelques oiseaux dehors, tout est silencieux. Elle finit par s’endormir.
C’est une voix aiguë qui la sort de sa torpeur. (“Coucou ! Mamie, c’est moi. Je suis rentré.”) Elle ouvre les yeux à temps pour voir une jeune fille débarouler dans la pièce et lui offrir un sourire éclatant. La vieille grogne (“C’est quelle heure ?”), dérangée dans son antre mais la jeune fille ne se démonte pas et disparaît pour attacher son manteau dans l'entrée.
Elle réapparaît avec un panier. (“Tiens, je t’ai acheté du café et de quoi faire une tarte.” “Une tarte ? Et puis quoi encore !”) Alors que la plus jeune est dans la cuisine, la plus âgée jette un œil au contenu du panier et en sort un cadre en bois finement ouvragé. ("Ça te plait ?” “C’est pas mal. Ça t'as coûté combien ?" "12." "12 ?! Hé bin mon cochon, c'est pas donné.") Une photo en noir et blanc, marqué par l’usure et vite installé entre les vitres du cadre et posé sur le rebord de la cheminée. (“Rappel moi pourquoi on garde ce truc ? On sait même pas qui c’est sur la photo.” “C’est sentimental. C’est la seule chose qu’il reste d’eux.” “Ca et un tas d'emmerde.")
La jeune fille va s'asseoir à côté de l’autre et elles regardent la photo, toutes les deux perdues dans leur pensées, envahies de souvenir de Paul et de Louis. La grand mère se tourne vers la jeune femme et point du manton son ventre plein. (“Comment tu vas l’appeler ?” “Aucune idée. J’y ai pas encore réfléchi." “Bah réfléchis vite parce que ça va pas tarder.” "C'est pas pressé à la minute si ?" "Si t'as pas de nom quand ton bébé sera là faudra pas venir te plaindre." “Si c’est un garçon, j’aime bien le prénom Alexandre.” “Et si c’est une fille ?” “Qu’est ce que j’en sais moi ! Tu poses trop de question Mamie.” “M’appelles pas mamie.”)
(“C’est lequel le père ?” “Aucune idée. Ca pourrait être les deux.” “Hé bin, ça promet.")
(“Dis Mamie. Je pourrais rester ici avec toi quand le bébé sera né ? J’ai pas envie d’être toute seule.” “Bien sûr. Tu peux rester ici autant de temps que tu veux, tu es de la famille maintenant.” “Merci.” “C’est normal mignonne. Allez viens là.”)
Elles s’enlacent.
(“Bon on la fait cette tarte ou pas ?” “T’as changé d’avis ?” “Bin faut bien que je m’entraine pour l'arrivée du bout de choux.” “Faudrait trouver quelqu’un pour l'emmener à la pêche.” “Une chose à la fois.”)
Elles se lèvent et vont dans la cuisine. Sur la cheminée, une photo trône. Un enfant et un homme, tout sourire, tenant un poisson. Le plus gros de la région.
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Edit : Hélène ! La jeune fille s'appelle Hélène ! J'avais oublié. En même temps elle est credité en tant que "la jeune fill du lac"
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