Tumgik
#cil un par un
manucureonglerie · 1 year
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coolvieilledentelle · 8 months
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Je me suis assise un instant au bord de ma vie, J'ai regardé passer les gens qui l'avaient remplis...
Il y avait des bons, des gentils et des méchants. Vus d'ici, je pouvais les contempler en pensant Que certains l'avaient comblée de beaucoup de joies ! Que d'autres, en revanche, avaient abusé de moi...
Fallait-il, de ces derniers, regretter leur passage, Sachant qu'avec eux j'avais fait l'apprentissage De la méfiance, du mensonge et de la trahison Et qu'ils avaient été une leçon, me reveillant de mes songes ?
J'étais assise, sereine et à voir l'ensemble ainsi, Je me rendais compte qu'il ne restait que les bons et les gentils !
À regarder dans ma direction avec franchise, Je ne voyais plus les visages de mes méprises. Je me suis levée et vers la franchise j'ai tendu les bras... J'ai, d'un battement de cil, déshumanisé les scélérats.
Le regard droit vers le reste de mon chemin, J'ai pris, pour le reste de la route, tous ces amis par la main Et j'ai dit : "Viens, on part ensemble vers demain"...
~Marie Buisson
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ekman · 2 months
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J’arrive un peu après la bataille pour en parler ? Tant mieux, je n’ai pas grand chose à en dire, ni rien à ajouter qui n’ait déjà été hurlé. Pour être honnête, je ne l’ai pas regardée, la consensuelle et inclusive Cérémonie. Ayant entendu une courte interview du metteur en chaines, j’avais anticipé un certain nombre de tableaux wokisto-tapetto-parisiens et la seule idée d’avoir à subir cette débauche de connasses pailletées et de dondons à testicules et faux-cils était au-dessus de mes forces. En revanche, je n’ai pas pu éviter les résumés, c’est à dire la mise en lumière des scènes de crime. Et je n’ai pas été déçu.
• L’italo-américaine Lady Gaga pour chanter Zizi Jeanmaire avec un accent US à couper au couteau, pourquoi pas ? On a déjà eu Joséphine et ses bananes pour faire swinguer la France d’avant-guerre. Et comme il est vrai qu’on manque de chanteuses en France... 
• Les bateaux-moches en promène-couillons des quatre coins du monde, pourquoi pas ?
• Cette pauvre Marie-Antoinette. Sur les lieux même où la torture morale arriva à son paroxysme... Eh bien, la république ne reculant devant aucun sacrifice, c’est à la Conciergerie qu’elle a exhibé le corps étêté et sanguinolent – cela se voulait drôle, parait-il – de la Reine de France. Pire, elle lui fit chanter “ah, ça ira !”, en oubliant que la suite : “les aristocrates à la lanterne” aurait pu faire blêmir Manu et Jean-Bri, le couple passant souvent ses fins de semaine au très versaillais domaine de la Lanterne... qui ne présente, hélas, aucune potence improvisée.
• Aya Nakamura, la gouailleuse des banlieues qui a tant de mal à aligner trois phrases audibles dans la langue de NTM, a secoué son cul de basse fausse face à l’Académie afin d’apprendre la samba à la Garde Républicaine, régiment réputé d’élite qui s’est ainsi couvert d’une honte durable car décarbonée.
• La flamme était portée par le quasi personnage d’Assassin’s Creed – autant dire un partenariat Ubisoft, tandis que l’artisanat français (savoir-faire, excellence et tout le baratin habituel) était incarné par les malles Vuitton, partenaire obligé, incontournable, incontestable, imposé.
• Autres sponsors, très implicites, les sites de cul qui vous vendent à longueur de plateformes de la bisexualité pratiquée en groupe, ce qui en mode restreint s’appelle un “trouple”. Cette élégante appellation – qui n’est pas sans rappeler le son franc et frais d’une flatulence post-sodomite – s’est vue illustrée par une coquine séquence qui, c’est l’évidence, a tout à voir avec l’olympisme.
• Enfin, la Cène façon Michou, rassemblement d’obèses, d’invertis, d’apprentis-satanistes ou supposés tels, ces trois qualités étant cumulables à l’envi, qui offre à la France, fille aînée de l’Église façon François-l’Embrouille, une occasion de souligner son exemplarité morale et la force de son credo chrétien.
Voilà. J’en oublie sûrement, et cela vaut mieux. Aujourd’hui, la France a clairement montré qu’elle avait choisi son camp, qui se caractérise par une concentration inouïe d’hominidés dégénérés aux commandes du pays, servis par un aréopage de tarés, de déviants ou de simples ambitieux dont le principal souci est de bien montrer au reste du monde – celui qui croit en quelque chose de transcendant – que laïcité et vaseline font excellent ménage. L’exception française deviendra-t-elle la source d’un isolement durable ? J’en suis personnellement convaincu. Et c’est très bien ainsi. Quand on porte la peste... 
J.-M. M.
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chicinsilk · 11 months
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US Vogue November 1, 1959
Model Isabella Albonico. Carson Pirie Scott Makeup. Suitable for evening shine and red satin, this makeup involves the following specificities: A foundation with hiding power as well as Hi-Fi glow ivory fluid makeup base in the tone of the candle. Above, no translucent color powder, with a fine texture, ideal for illuminating shadows. Eyes: a black line drawn in the roots of the upper eyelashes (these partly real, partly false); then reinforced by Brownish Black liquid liner and mascara, Hi-Fi Green Iridescent Shadow Stick. Lip Gloss Polishes Shimmering Rose Lipstick. All Max Factor cosmetics.
Red satin evening coat, black satin hat and deep green cut crystal beads are all by Yves Saint Laurent for Christian Dior.
Modèle Isabella Albonico. Maquillage Carson Pirie Scott. Adapté à la brillance du soir et au satin rouge, ce le maquillage implique les spécificités suivantes : Une fondation avec un pouvoir de dissimulation ainsi que Base de maquillage fluide Hi-Fi glow ivoire dans le ton de la bougie. Par-dessus, aucune couleur translucide poudre, à texture fine, idéale pour éclairer les ombres. Yeux : une ligne noire tracée dans les racines du cils supérieurs (ceux-ci en partie réels, en partie faux) ; puis renforcé par Brownish Black liner liquide et mascara, Bâton d'ombre Hi-Fi Vert Irisé. Le brillant à lèvres polit le rouge à lèvres Shimmering Rose. Tous les cosmétiques de Max Factor.
Manteau de soirée de satin rouge, chapeau en satin noir et perles de cristal taillées d'un vert profond sont tous de Yves Saint Laurent pour Christian Dior.
Photo Irving Penn vogue archive
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megaverserpg · 3 months
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Les êtres - peuple vélane
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HÉRÉDITÉ ‧₊˚ Peuple à part entière, on ne peut devenir Vélane qu’en naissant ainsi, le gène étant héréditaire . Il arrive toutefois que ce dernier ne soit pas actif, les enfants relégués au rang de simples sorcier·e·s. Aucune distinction n’est faite sur le sexe, un·e Vélane pouvant être homme ou femme et provenir de deux parents Vélanes ou d’un seul.
Créature intimement liée à la nature, puisant ses racines et ses forces dans la faune et la flore, chacun·e se voit affilié·e à l’un des quatre éléments : eau, terre, feu ou air, de manière purement aléatoire. Celui-ci vit en elleux comme une seconde source magique et se retrouve foncièrement lié à leurs émotions, l’instabilité émotionnelle rendant l’affinité avec l’élément plus intense. Il leur faut toutefois apprendre à contrôler l’un pour réussir à contrôler l’autre, tout étant question de balance. Ainsi rien d’étonnant si en leur présence l’eau bouillonne et chante, le ciel pleure et se maquille d’un arc en ciel, le feu crépite, change de couleur et enfle, ou encore la terre tremble et les fleurs s’épanouissent avec délicatesse… ce n’est que le fruit de leur influence, qu’elle soit ou non volontaire. Un rite initiatique réalisé à l’adolescence, s’apparentant à un pèlerinage solitaire au cœur de leur jungle, leur permet de découvrir l’affinité qu’iels ont avec cet élément après une mise à l’épreuve de la nature.
Réputé·e·s pour être d’une beauté surnaturelle, scintillant de manière irréelle à la clarté lunaire, iels se démarquent du commun des mortels de par leurs traits angéliques et leur magnétisme envoûtant, attirant les deux sexes sans distinction avec la facilité d’un battement de cils. Ce n’est toutefois que la première face d’une même pièce, la moindre contrariété dévastant le tableau idyllique pour révéler une peau écailleuse et des traits allongés, tout bonnement hideux. La beauté gâtée par les émotions négatives, il leur faut atteindre un certain contrôle et travail de soi pour que la laideur ne soit pas trop proéminente.
RELATIONS AVEC LA COMMUNAUTÉ MAGIQUE ‧₊˚ Capables de séduire même les plus sceptiques, leur beauté fascinant tout un chacun, il est presque impossible de leur résister lorsque leur charme opère, l’attirance insoutenable. On ferait tout pour pouvoir s’approcher d’elleux, pouvoir les séduire en retour et goûter à leur amour poison, quitte à prendre des risques. Aussi certain·e·s sorcier·e·s se méfient-iels de leur espèce par peur d’être cruellement manipulé·e·s, les émotions étant un véritable talon d’Achille. Quant aux Vélanes, il leur est compliqué de croire en la véracité des sentiments sorciers, la peur de n'être aimé·e qu'à cause de leur don insinuant le doute comme une ombre dans leur cœur.
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lisaalmeida · 17 days
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Je me suis assise un instant au bord de ma vie !
J’ai regardé passer les gens qui l’avaient remplis…
Il y avait des bons, des gentils et des méchants.
Vus d’ici, je pouvais les contempler en pensant.
Que certains l’avaient comblé de beaucoup de joies,
Que d’autres, en revanche, avaient abusé de moi.
Fallait-il, de ces derniers, regretter leur passage ?
Sachant qu’avec eux j’avais fait l’apprentissage
De la méfiance, du mensonge et de la trahison…
Et qu’ils avaient été une leçon, me réveillant de mes songes !
J’étais assise, sereine et à voir l’ensemble ainsi,
Je me rendais compte qu’il ne restait que les bons et les gentils.
À regarder dans ma direction avec franchise,
Je ne voyais plus les visages de mes méprises.
Je me suis levée et vers la franchise j’ai tendu les bras…
J’ai, d’un battement de cil, déshumanisé les scélérats !
Le regard droit vers le reste de mon chemin,
J’ai pris, pour le reste de la route, tous ces amis par la main,
et j’ai dit : « Viens on part ensemble vers demain »…
Marie Buisson
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gtsdreamer2 · 7 months
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12 avril. Le jour où ils ont dit à tout le monde de rester hors de l’eau. Cela a fait la une des journaux pendant des semaines. Ils rejetaient une petite quantité de déchets radioactifs dans l’océan. Les scientifiques ont effectué des centaines de simulations sur la façon dont l'eau serait sûre un jour seulement après le rejet. Quelque chose à propos de la dispersion et des courants. Ce qu’ils n’avaient pas calculé, c’était le nombre d’organismes affamés présents dans l’eau qui se nourriraient des radiations et muteraient.
Sebast se détendait sur sa chaise sur la plage. Il était en vacances et pensait qu’un après-midi de farniente à la plage serait la meilleure façon de profiter de cette belle journée. La plage était moyennement fréquentée, mais c'était un jour d'école, donc c'était surtout des adultes qui se détendaient et profitaient de l'eau. Sebast lisait le quotidien, mais ne pouvait s'empêcher de jeter un coup d'œil à toutes les belles femmes en bikini qu'il avait la chance d'être entouré par cette journée claire et ensoleillée. Il a commencé à se droguer en lisant l’article sur une étrange prolifération d’algues que les scientifiques commençaient tout juste à étudier. Pendant qu'il dormait, l'eau tout au long du rivage a soudainement commencé à briller d'un violet foncé tandis que les algues irradiées commençaient à affluer. Les femmes et les hommes furent rapidement recouverts de fleurs. Alors que les baigneurs quittaient la mer scintillante, deux choses sont devenues évidentes. Premièrement, les algues semblaient glisser et glisser des hommes et des enfants avant de retourner dans l'océan. Deuxièmement, les boules violettes semblaient se rassembler et recouvrir uniquement les femmes, se collant à elles et se liant à leur peau. Au début, ils ont fait de leur mieux pour éliminer les algues indésirables, mais alors que les masses de microfaune violette commençaient à recouvrir complètement les femmes, leur comportement est rapidement passé de la panique au plaisir.
Sebast se réveilla, surpris alors que les cris se transformaient en gémissements autour de lui. Regardant la femme la plus proche de lui, il ne pouvait que la regarder avec fascination alors qu'elle spasmait le sol. Écrasant ses mains sur son corps, elle massa avec force la pâte violette contre sa peau. Lentement, les algues étaient absorbées en elle et les créatures irradiées faisaient gonfler et grandir son corps, ce qui ne faisait qu'alimenter son plaisir.
"Putain, c'est incroyable !" cria-t-elle, se libérant rapidement de ses vêtements inadéquats. Autour de lui, des situations similaires se jouaient. Les femmes ont commencé à grossir à des rythmes variables en fonction de la quantité d’algues avec lesquelles elles avaient été en contact. Certaines femmes s’en sont vite rendu compte et ont couru vers l’océan, ramassant d’énormes poignées de créatures et les faisant mousser sur elles-mêmes. Alors que les femmes sur la plage commençaient à franchir seulement la barre des dix pieds, celles dans la mer doublaient et triplaient rapidement ce chiffre, car leur volume accru donnait aux algues plus d'espace pour se lier.
Sebast a vu une hiérarchie se former rapidement. Les femmes massives dans l’océan étaient désormais suffisamment grandes pour empêcher les femmes beaucoup plus petites de grandir. Cela a amené la femme la plus proche de lui à venir vers lui avec un seau pour enfants. Elle le dominait tout en battant ses longs cils. "Euh, pourrais-tu mettre ça dans l'eau et m'apporter plus de ce truc violet ? Je veux être plus grand et je te promets de te donner une grosse récompense !" Elle serra sa poitrine contre elle tout en tendant ses deux bras pour tendre le seau à Sebast. Il l’a saisi avec impatience et a attendu une opportunité. Alors que l'une des femmes monstrueusement grandes dans l'eau commençait à se disputer les ressources avec une autre, il s'est précipité vers le rivage, ramassant rapidement l'équivalent d'un seau d'algues. L'une des titanesses regardait avec espièglerie Sebast livrer le seau. La femme le jeta avec empressement sur elle-même et le frotta sur sa peau, gagnant rapidement un maigre deux pieds de hauteur. "Je ne rattraperai jamais ces déesses à ce rythme-là. Merci quand même, ma chérie." » Dit-elle en l'embrassant sur la joue.
La plus grande des reines des mers se moqua de la tentative de la mini-géante de prendre de la taille. "C'était pathétique." » se moqua-t-elle. "Regarder et apprendre." La marée a été forcée vers l'extérieur alors que la femme de la taille d'un kaiju s'est abaissée dans la mer, ne laissant que son nez au-dessus de la ligne de flottaison. Soudain, elle ouvrit la bouche et aspira des centaines de gallons d’eau de mer et toutes les algues qui en découlaient. De grandes quantités d'eau violette remplirent ses joues alors qu'elle gagnait encore cent pieds en quelques instants seulement. Elle gémit à travers sa bouche fermée, faisant attention à ne pas perdre le carburant de sa croissance jusqu'à ce qu'il ait tout absorbé en elle. Lorsque sa croissance a finalement ralenti, elle a aspergé d'eau claire tous les spectateurs qui étaient maintenant encore plus petits par elle. "Quelle course!" » grogna-t-elle, sa voix résonnant à des kilomètres contre les minuscules tympans qu'elle traversait. À sa nouvelle taille, elle n’a eu aucun mal à jeter sur la plage les femmes les plus proches de sa taille.
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"C'est tout à moi !" Elle rugit, levant les bras et ramassant des kilomètres de violet sur sa peau, qui s'élevait de plus en plus haut au-dessus de l'eau. Elle tâtonna sa poitrine massive et se frotta partout dans une démonstration de pure domination charnelle. Sebast regardait avec admiration les femmes qui étaient encore beaucoup plus grandes que lui se recroqueviller devant cette déesse ascendante. Il se tourna vers celle qu'il avait aidé à grandir et lui attrapa la main. "Sortons d'ici avant qu'elle ne nous écrase tous !" » dit-il en lui montrant un autre seau rempli d'algues. Elle rigola avant de le soulever et de s'enfuir dans un endroit plus sûr.
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mega-adam-blr · 1 year
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Je me suis assise un instant au bord de ma vie J'ai regardé passer les gens qui l'avaient remplis Il y avait des bons, des gentils et des méchants Vus d'ici je pouvais les contempler en pensant Que certains l'avaient comblé de beaucoup de joies Que d'autres, en revanche, avaient abusé de moi Fallait-il, de ces derniers, regretter leur passage Sachant qu'avec eux j'avais fait l'apprentissage De la méfiance, du mensonge et de la trahison Et qu'ils avaient été une leçon, me réveillant de mes songes J'étais assise, sereine et à voir l'ensemble ainsi Je me rendais compte qu'il ne restait que les bons et les gentils A regarder dans ma direction avec franchise, Je ne voyais plus les visages de mes méprises Je me suis levée et vers la franchise j'ai tendu les bras J'ai, d'un battement de cil, déshumanisé les scélérats Le regard droit vers le reste de mon chemin J'ai pris, pour le reste de la route, tous ces amis par la main et j'ai dit... viens on part ensemble vers demain.
Marie Buisson
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solarainy · 6 months
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Quand j’ai vu la miniature ou encore la première de couverture, je ne me doutais pas que j’allais être submergée par tant d’émotion. J’ai trouvé l’univers beau à tout point de vue. C’est un voyage mélancolique, apaisant après une quête dont les héros revinrent victorieux. Le temps qui passe est un peu au centre de cette histoire, notamment la vision de Frieren qui ne voit pas vraiment les cinquante années passées après être sortie vainqueur de leur bataille contre un roi démon (si ce n'est LE Roi Démon). Ce n’est qu’un battement de cil pour l’elfe qu’elle est mais c'est toute une vie pour ses anciens compagnons de voyage. C’est émouvant et parfois très triste, je pleurais à chaudes larmes, je n'ai pas pu les ravaler. Ça fait un peu écho, ça résonne en moi : ça me pose les questions de ce que deviennent les souvenirs de nos proches après des années, et qu’est-ce-que l’on chérit le plus d’eux une fois qu’ils sont partis ? C’est une œuvre toute douce, touchante à plein de niveaux et qui me bouleverse un tant soit peu.
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Jour 1 - Vivantes
VIVANTES les gouttes d’acier lacèrent le sol de chlorure de sodium. Je ne sais pas si vous saviez je ne le savais pas que les larmes de tristesse renferment des antalgiques, que les larmes de tristesse n’ont pas la même composition que les larmes des poussières des cils et des insectes dans l’œil. Je ne le savais pas. VIVANTES les phrases prononcées s’échappent de sa bouche et se battent avec mes excuses VIVANTES et pliées en quatre comme une insulte en colère sous la table d’une écolière. Je n’aime pas la violence je n’ai jamais aimé la violence et pourtant j’ai toujours aimé la violence. VIVANTES les épines dans ma peau. VIVANTES tes manières de t’enfuir. VIVANTES avant de s’éteindre avalées par notre gravité comme les étoiles meurent et avalent l’univers autour d’elles. La lumière disparaît et avec elle la possibilité de les voir, de justifier leur existence. Qui prouvera qu’elles ont brillé si fort avant de s’effondrer sur elles-mêmes ?
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sh0esuke · 1 year
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" Couldn't Move On And Forget About You "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Jason Todd
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Cela faisait bientôt un an que Jason avait disparu. Il était mort. Il était mort depuis bientôt un an et j'avais enfin réussi à aller de l'avant, j'avais tourné la page, il n'était plus que le cauchemar qui hantait mes nuits lorsque je fermais mes yeux. Et cette journée était supposée être parfaite. Mais je ne comprenais pas, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi je le revoyais. Cette fois-ci, il était bel et bien réel.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : exes to lovers, arme à feu présente, hurt/comfort
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟒,𝟖𝟒𝟎
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Une fraîcheur mortelle régnait dans l'appartement. Elle en était glaciale. L'obscurité dans laquelle étaient plongées toutes les pièces du lieu n'aidait pas. Le tout était peu accueillant, presque menaçant. Tout ce noir installé dans les quatre recoins du lieu se traduisait par un mauvais présage, tel un danger imminent incapable à repousser, implanté ici et là, prêt à tout détruire sur son passage et à tout entraîner dans sa chute. Seules les lumières de la ville parvenaient un tant soit peu à éclairer le tout, que ce soit par des hélicoptères, des panneaux publicitaires sur d'immenses buildings ou les phares de voitures. Elles étaient projetées sur les murs du gigantesque salon ᅳles baies vitrées non couvertes par les épais et lourds rideaux, laissant donc tout type de lumière y pénétrerᅳ ainsi que sur le côté de plusieurs meubles. Ce ne fut alors, qu'avec ces maigres lueurs, que la jeune femme put se repérer dans le lieu, et éviter de percuter, et briser, ses précieux biens.
Elle passait entre le canapé d'un cuir de couleur ensanglanté et les tabourets rangés devant le plan de travail de la cuisine ᅳouverte, d'un style américainᅳ. Elle manquait de heurter un vase Chinois, à cause des imposants bords de sa robe, malgré le fait qu'elle en tenait déjà une épaisse quantité dans ses pauvres mains tremblantes. Le vase tremblait, tournait sur lui-même, et au moment même où il manqua de s'effondrer au sol, il fut saisi par la jolie paire de mains de la demoiselle. Celles-ci recouvertes d'une époustouflante paire de gants blanc en dentelle.
« Merde, désolée. » elle articula difficilement, entre deux sanglots et avec le nez bouché.
Elle reposait l'objet à sa place, et continuait sa marche en direction du centre du salon. Elle forçait sa traîne à suivre le pas, sur ses immenses talons aiguilles ouverts sur ses orteils et la vue troublée par son voile rabattu sur les traits tiraillés de son sublime visage, ainsi que par ses larmes. Elle avait les lèvres qui tremblaient, les joues tachées par deux lignes noirâtre, partant de ses cils jusqu'à sa mâchoire. Son mascaras avait été incapable de survivre à cette journée, tout comme elle. Et un mal de crâne lui martelait le cerveau, d'une violence criminelle.
La jeune femme déposait sa pochette d'un cuir blanchâtre sur une commode boisée proche de la grande baie vitrée dans le salon. Rapidement, elle y plongea ses doigts et en extirpait son cellulaire. De ses fins doigts habillés, elle débloqua l'écran de verrouillage et sélectionna l'icône "message" parmi toutes ses applications. Elle était celle qui contenait le plus de notifications, une bonne centaine de messages avaient été reçu dans le petit objet, provenant non seulement de sa famille, mais aussi de ses amis les plus proches, jusqu'à des collègues et vielles connaissances. La demoiselle remarquait immédiatement le numéro d'un contact en particulier, qui attirait son attention. Dick Grayson. La conversation entre elle et le jeune homme se trouvait en première place, signe qu'il était le dernier à avoir pris le temps de lui écrire. Dick lui avait envoyé un message il y avait une demie-heure, depuis le début de soirée; il en avait envoyé une vingtaine.
La jeune femme soupira. Elle faisait rapidement passer son voile en dentelle au dessus de sa tête, dévoilant ainsi les traits somptueux de son visage tachés par un maquillage ruiné par ses larmes. Elle cliqua sur sa conversation avec le noiraud de son pouce, poussant au même moment un soupir hésitant. Son cœur s'emballait légèrement alors qu'elle sentait soudainement un poids s'accrochant à ses épaules. Les remords s'emparaient enfin d'elle.
« Je vais passer à ton appartement. » était-il écrit. « J'ai juste besoin de savoir que tu vas bien. Tout le monde est inquiet pour toi. »
La jeune femme essuyait grossièrement une flopée de grosses larmes à l'aide de sa paume de main. Elle avait les yeux ronds comme des billes, trempés exagérément et la bouche tordue en une moue poignante.
« J'ai tout gâché. Je suis désolée. » répondit-elle au garçon.
Du tac au tac, Grayson lui avait envoyé un message. Le petit bruit signalant l'arrivée d'une notification prenait de surprise la jeune femme, elle en hoquetait et en sursautait bêtement.
« Tu as fait ce que tu jugeais le mieux pour toi, tu n'as pas à te sentir mal pour ça. »
« Je n'arrive pas à l'oublier. » elle écrivait en retour. « Je ne peux pas en épouser un autre que lui. Je ne peux pas en aimer un autre que lui. »
Dick ne répondait pas. Il restait muet, incapable de taper une quelconque réponse ; la demoiselle le compris immédiatement, voilà pourquoi elle quittait brusquement la conversation et fermait les yeux. Elle serra son cellulaire entre ses doigts, elle le fit violemment, le corps secoué par des sanglots douloureux.
Lorsqu'elle rouvrit finalement les yeux, ce fut à cause du bruit d'une nouvelle notification. Elle avait attiré son attention. La jeune femme passa alors de nouveau la paume de sa main sur son visage ᅳle gant était désormais noirᅳ et retira le reste des larmes ayant perlé sur les traits torturés de son faciès. Ensuite, elle regarda le nom du contact qui lui avait écrit ᅳcar ce n'était pas Grayson. Wayne. C'était Bruce Wayne. Il lui avait envoyé plusieurs messages, chose étrange venant du milliardaire qui avait pourtant la réputation d'être aussi froid que la glace, aussi bavard qu'un mur de briques et méprisant qu'une brute. Ses larmes noirâtres retombaient sur le décolleté de sa robe de mariée et la tachait sans merci. Elle ne pouvait plus s'arrêter de pleurer, peu importait la conviction qu'elle y mettait, la force qu'elle insufflait en elle. Toutefois, elle rassembla la dernière once de courage présente dans ses veines, et cliqua sur le message du milliardaire.
« Passe au manoir dès que tu as besoin de quoi que ce soit. Tu seras toujours la bienvenue. »
La jeune femme émit un violent gémissement. Elle sentait sa gorge être prise de tremblements et, en réponse, elle plaqua violemment l'écran de son téléphone portable contre la surface boisée de la commode. Incapable de quitter la conversation ᅳde peur de s'attirer les foudres de Bruceᅳ et tout autant de lui répondre ᅳelle avait bien trop honte, et était bien trop énervée contre luiᅳ elle avait alors préféré fuir.
Elle se reculait, imposait une certaine distance entre son cellulaire et elle puis, soudainement, arracha son voile ainsi que le collier de perles laissé à choir proche de sa gorge. Les boules blanchâtre giclaient dans tous les sens, percutant le sol, allant se réfugier en dessous du canapé, de la commode, auprès de la baie vitrée, voire d'une lampe éteinte à quelques mètres de là. Tandis que le voile, lui, s'affaissait majestueusement au sol, sur la traîne de sa robe de mariée. Toutefois, elle ne lui laissa pas le temps de se reposer, car elle le dégageait d'un coup sec de son pied, préférant le voir au sol, contre la surface du tapis, plutôt que sur son vêtement traditionnel. Elle le toisa avec colère et menaça de le piétiner tant sa vue l'importunait. Lorsqu'elle relevait son visage en direction de l'immense salon, observant la porte menant à sa chambre à coucher, la salle de bain, son bureau, et la cuisine, elle sentit soudainement l'atmosphère se faire plus lourde. Quelque chose flottait dans l'air, enfoui dans l'obscurité qui l'avait entourée depuis le début, mais à laquelle elle n'avait pas su donner assez d'importance. Elle étouffait, haletait, transpirait à grosse gouttes, cela la rendit davantage nerveuse.
Après un instant, là où elle s'était raclée la gorge, la jeune femme déposa la paume de sa main contre sa poitrine et parla d'une voix terriblement hésitante. Elle papillonnait des yeux, avec la désagréable sensation d'être observée de tous les côtés, sous tous les angles.
« Il y a quelqu'un ? »
Un sentiment de peur se frayait en elle, mêlé à la peur et la tristesse. Elle en avait les tripes retournées et le cœur battant à vive allure. Il tambourinait fort contre sa poitrine, le bruit allant même jusqu'à se répercuter dans ses tympans. De ses pupilles tremblantes et de son regard troublé par ses pleurs, la jeune femme jetait un coup d'œil curieux au salon. Cette fois-ci, elle l'observa avec grande attention. En commençant par la cuisine, la porte d'entrée, ses côtés, et finissant par le coin bibliothèque sur sa gauche, complètement plongé dans le noir.
La jeune femme plissait les yeux. Elle avait la désagréable impression de voir une forme y voir le jour dans tout ce noir si compact, et, le temps que ses yeux s'habituent finalement à l'obscurité, elle avait déjà avancé de plusieurs pas.
Sa traîne glissait sur le tapis, elle ne prenait même pas la peine de relever les bords épais de sa robe afin d'alléger sa marche. Elle écrasait les quelques perles de son collier au sol, manquant de chuter à répétition. Elle les forçait alors à rouler, se percuter entre elles et rouler bruyamment jusqu'à rencontrer une nouvelle surface contre laquelle elles allaient de nouveau y ricocher. La jeune femme parvenait rapidement au coin bibliothèque de son appartement, habituellement composé d'une petite table ronde décorée d'une lampe verdâtre, de deux immenses bibliothèque collées contre le mur, et d'un gros fauteuil de cuir. Elle peinait à observer le tout, le noir brouillant sa vision.
Lorsqu'elle tendit la main afin d'allumer la petite lampe et d'enfin mettre le jour sur cette situation torturante, elle sursautait au contact d'un objet dur. Il était frigorifié, semblable à du métal. Au même moment, la lumière l'éclaira et ses yeux s'écarquillaient à la vue d'un parfait inconnu dans son salon. L'espace d'un instant, son coeur arrêta de battre.
« Oh mon Dieu. » elle hurla.
La demoiselle n'eut besoin que d'une chose : croiser son regard envoûtant, pour reconnaître Jason. Peu importait si les traits de son visage étaient torturés par la fatigue et sûrement la colère, peu importait si il était mutilé par une immonde lettre J sur le côté droit de sa joue, juste en dessous de son œil. C'était lui. C'était Jason. Elle ne rêvait pas, il était bel et bien là. A cette. simple constatation, elle en sentit ses tripes se tordre et son mal de crâne s'accentuer.
« Jason, c'est toi ? » balbutia-t-elle. « Je... Je rêve ? »
Pour accentuer ses propos, la demoiselle allait jusqu'à se pincer l'avant-bras. Lorsqu'elle vit Jason cligner des yeux et écarter davantage les jambes, elle manquait de s'en évanouir. Jason était étrangement vêtu, une épaisse armure sur les épaules. Il avait relevé son masque, son front lui restait tout de même invisible. Mais c'était bel et bien lui. Elle aurait pu le reconnaître entre mille.
« Je pensais pas que tu allais rentrer ce soir. » parla le noiraud.
« Jason. » elle le coupa brusquement. « Jason, tu es en vie ? Bruce m'avait pourtant dit que... Oh mon Dieu. J'ai cru que tu étais mort, depuis tout ce temps.. »
« Il t'a menti. Bruce m'a remplacé, je n'ai jamais compté pour lui. »
La jeune femme jetait un coup d'œil à la main de Jason, celle dont il s'était servi pour allumer la petite lampe sur la table. Juste au dessous de son avant-bras, reposait une arme à feu. Contrainte, la demoiselle fit mine de rien, et replaçait son attention en direction du noiraud. Lorsque son regard croisa le sien, elle en sentit son cœur se briser et ses tripes finir torturées dans tous les sens. Il avait l'air pitoyable, il avait l'air d'un homme brisé.
« Qu'est-ce qui t'est arrivé, Jason ? Qui t'a fait ça ? »
« Il ne t'a rien dit ? » s'étonna-t-il. « Évidemment qu'il n'a rien dit, pourquoi faire ? » il rit. « C'est le Joker. »
« Le Joker ? » elle répéta. « Le Joker ? »
Jason pointa sa joue droite de son doigt recouvert de son armure. La jeune femme n'eut pas besoin d'y jeter un coup d'œil, le J était tellement imposant et grossier, marqué dans sa chair, qu'elle n'avait pas pu le manquer. Néanmoins, elle ne put résister à la tentation de le dévisager de nouveau et cela manquait de la faire de nouveau pleurer.
« Tout ça, c'est la faute de Bruce. » articula Jason. « Si je suis mort, si j'ai tout perdu, si j'ai été remplacé, si j'ai été oublié, par toi, par lui, par vous tous, c'est par sa faute. »
Une sécheresse douloureuse voyait le jour dans la gorge de la jeune femme, embarrassée et apeurée, elle ne sut trouver les mots afin d'apaiser la rage bouillant au cœur de la poitrine Jason. À la place, elle se contentait de laisser ses larmes rouler à grosses gouttes sur ses joues et ses mains trembler vigoureusement. Elle apportait ses doigts à ses lèvres et couvrait sa bouche avec, les yeux écarquillés avec horreur et la poitrine écrasée par ses poumons, alors qu'elle respirait avec panique.
« Jolie robe, au passage. » balança Jason. « Qui est l'heureux élu ? » demanda-t-il d'une voix tranchante en la toisant.
« Jason. » elle l'avertissait.
« Ouais, c'est mon prénom. »
La demoiselle tendait une main dans sa direction, dans un geste désespéré ᅳavec pour but de s'assurer qu'il était devant elle, que ce n'était pas encore une de ces visions la hantant par pur désir de vengeance provenant de sa propre cervelleᅳ toutefois, elle se pétrifia avec horreur lorsqu'elle vit Jason sursauter. Ce fut léger, à peine visible à l'œil nu, mais elle le remarqua immédiatement. Elle remarqua la façon dont ses yeux s'étaient mis à luire avec terreur, dont ses mains avaient reculé d'un millimètres afin de protéger son visage et celle dont sa lèvre inférieure s'était mise à trembler. La jeune femme s'était arrêtée brusquement, la respiration coupée et peinant à cligner des yeux tant elle était surprise. La pensée qu'il n'était plus le même, qu'il n'était plus le garçon dont elle avait autrefois été éprise, lui brisa le cœur. Il s'arracha de sa propre poitrine, s'effrita et manquait de la tuer.
« Toi aussi, tu m'as oublié. » l'accusa Jason. « Tu m'as remplacé avec cet avocat à la noix pendant que je pensais mourir. Je pensais ne plus jamais te revoir, mais je me suis accroché. Et pourquoi, au final, pour te voir en épouser un autre ? »
Jason serrait le poing. Le cuir de son gant grinçait, il donnait l'impression d'être à deux doigts de céder sous sa force. La jeune femme en déglutit avec embarras. Elle le contemplait, les sourcils froncés et la bouche entrouverte. Tandis que lui, la foudroyait du regard.
« Je ne l'ai pas épousé. » elle se défendait. « Je n'ai pas pu le faire. »
« Félicitation, je suppose. »
« Jason. »
Elle l'observait, le visage mutilé ébloui par la petite lampe posée à une cinquantaine de centimètres de son visage, les reflets orangés peignant joliment son faciès et faisant ainsi s'enflammer l'éclat accusateur dans sa paire de pupilles. Elle dévisageait sa position; son coude déposé sur la petite table, les jambes écartés et son autre bras déposé sur l'accoudoir du fauteuil de cuir. Son poing serré se trouvait juste en dessous de la lampe, ébloui de manière splendide, telle une torche enflammée, prête à crier sa rage et à mettre la lumière sur ce monde injuste et terrifiant.
« Tu es revenu, ne pars plus. Je t'en prie. Ne me quitte plus jamais. » elle murmurait, la voix secouée par des sanglots. « Reste auprès de moi. »
Jason la contempla. Il clignait des yeux et en profitait pour faire glisser son regard sur son entière personne. Quant à la jeune femme, elle restait stoïque, réduite à l'état d'objet sous le regard perçant de cet intrus. Le dit intrus, commençait par détailler la traîne de sa robe de mariée du regard, puis, il remontait sur son corset dévoilant sa sublime taille décorée de dentelle et d'un décolleté en forme de cœur, mettant en valeur la naissance de sa poitrine. Ses mains avaient l'air terriblement douce et élégantes, recouvertes d'une paire de gants en dentelle quelque peu tachées de noir. Sa nuque était dévêtue, et son maquillage, lui, ruiné. Pourtant, Jason ne l'avait jamais autant trouvé aussi sublime. Elle se trouvait face à lui, dans une robe de mariée ruinée, après avoir fui son fiancé, tout ça, parce qu'elle n'arrivait pas à le sortir de sa tête. Et ce, même présumé mort. Tout comme lui : elle n'avait jamais pu tourner la page.
La demoiselle retirait soigneusement ses gants, elle les laissait tomber sur la petite table et avançait de trois pas jusqu'à Jason. Pris par surprise, le noiraud la laissait faire. Il se crispait légèrement, le corps secoué par un sentiment de terreur, apeuré à l'idée d'être heurté, d'attiser sa méprise, son dégoût, sa colère. Il savait qu'elle en aurait été incapable, mais Jason n'était plus le même. Il n'était désormais que l'esclave de ses cauchemars. Il se perdit alors dans ses pensées, déglutissant bruyamment, tandis que la demoiselle arrivait à faire parvenir la paume de sa main sur la joue du garçon.
« Le Joker est mort. Il ne pourra plus jamais te faire de mal. »
Elle camouflait la cicatrice présente sur sa joue dans un geste tendre. Elle caressait sa peau étrangement douce de la sienne légèrement froide. L'espace d'un instant, elle retrouvait le Jason d'autrefois. La peau vierge, cet éclat familier dans le regard et cette atmosphère apaisante présente dans la pièce. Il n'était plus le même, elle en était consciente, malgré tout, le simple fait de le retrouver, ainsi, suffisait à la troubler avec force.
« Est-ce que Bruce sait que tu es ici ? » se risqua-t-elle à demander.
« Bruce n'en a jamais eu rien à faire de moi, peu importe. »
« Oh, Jason, non. Ne dis pas ça, je t'en prie. » elle le coupa. « Bruce était tant bouleversé quand Alfred m'a appris la nouvelle de ta disparition, il en est presque tombé malade. »
Ses traits de visage se durcissaient soudainement. Pris par un sentiment de rage, Jason frappait du poing sur la table en se redressant furieusement sur le fauteuil. La jeune femme en sursautait, terrifiée.
« Ne parle pas de lui comme si tu le connaissais ! Tu ne sais rien. » beugla Jason avec colère. « Tu ne sais pas quel genre de monstre il est en réalité. Tout ça, c'est de sa faute ! De sa faute... »
Jason en avait les larmes aux yeux, la fatigue l'emportait sur lui. Il avait été réduit à néant l'espace d'une année entière, complètement brisé, abandonné à son triste sort face à une créature tout droit sortie des enfers, puis il avait été abandonné par son père, ses frères, amis, et, à la recherche d'une dernière once d'espoir, il avait vu la seule fille qu'il avait jamais aimé, ᅳpresqueᅳ se marier avec un autre que lui, sous ses propres yeux, alors que tout semblait bien aller pour eux, comme si il n'avait jamais existé. Comme si il n'était plus rien. Comme si il n'avait jamais rien été. Jason avait le cœur réduit en miette, le corps recouvert de blessures, à peine apte à tenir debout sans sentir ses tendons gémir de douleur, ses os grincer et sa cervelle tirer des signaux d'alerte. Mais, alors qu'il se tenait devant elle, après tout ce temps à prier, à espérer, à tenir, il se sentait soudainement mieux. Alors, il se calma, regrettant immédiatement d'avoir élever la voix sur elle.
« Tu l'aimais ? »
Jason se raclait la gorge, embarrassé.
« Cet avocat à la noix, » il répétait. « tu l'aimais ? »
La jeune femme essuyait ses larmes et esquissait un petit sourire timide. Elle regardait Jason dans les yeux incapable de détourner le regard alors que le garçon de ses rêves se tenait devant elle. Il était là, assis tranquillement après avoir fait effraction chez elle, à la regarder comme si elle était le plus beau trésor de ce monde, ignorant les saletés sur son visage, son décolleté, ses gants noircis, son collier arraché, son voile abandonné et ses yeux bouffis par le nombre de larmes qui avait tristement parcouru les traits somptueux de son visage. La façon dont il la regardait la laissait bouche bée. C'en était d'une tendresse inouïe.
« Pas une seule seconde. » avoua-t-elle. « Je n'ai jamais pu te sortir de ma tête. »
Et c'était vrai. La triste vérité.
« J'étais persuadée que tu étais mort, la nouvelle venait de ta famille après tout. Mais, contrairement à eux, je n'ai jamais réussi à faire mon deuil. »
Jason sentit son cœur se gonfler de joie. Il en rougissait, comblé de bonheur.
« Cole est gentil, je me suis dis que c'était peut-être ce dont j'avais besoin pour convaincre Bruce que j'allais mieux, pour me convaincre. Mais, une fois devant l'autel, je.. Je sais pas ce qui s'est passé. Je sais juste que ce n'est pas lui que j'aime, c'est toi, Jason. C'est toi dont je suis amoureuse. »
Jason l'écoutait attentivement, apaisé par le son de sa voix. Elle parlait doucement, une pointe de timidité par ici et là tandis qu'elle faisait se noyer son regard dans le sien, incapable de cesser de le contempler.
« Est-ce que... Désolée. Est-ce que je peux te toucher ? »
Jason se contentait de fermer les yeux. Il laissait alors la demoiselle poser son front contre le sien et le serrer doucement dans ses bras. Elle enlaçait sa nuque de son épiderme nu, aidait ses doigts dévêtus à se fondre sur le dos de son crâne recouvert de son armure tandis qu'elle laissait s'échapper un souffle saccadé entre ses lèvres. Elle collait son décolleté à son torse, fléchissait les genoux sur ses haut talons aiguilles. Le contact physique engagé la rendit faible, elle manquait de s'en évanouir. L'odeur de Jason restait quelque peu similaire à celle qu'il avait toujours eu, néanmoins, celle-ci avait un côté un peu plus métallique, un peu moins artificielle. Ses yeux la brûlait à force de pleurer, et pourtant, elle continuait de sentir des larmes lui tremper les joues. Les mains de Jason trouvaient rapidement sa taille, il s'y agrippait, plantant ses doigts sur le tissu reposant sur ses hanches. Sa mâchoire se contractait durement, il grinçait des dents.
« Jason, tu m'as tellement manqué. »
La jeune femme embrassait la pointe de son nez, sa joue gauche puis celle de droite. Elle sentait Jason se raidir, cependant il restait muet, alors elle poursuivit jusqu'à déposer un tendre baiser sur sa paire de lèvres. Ensuite, elle se reculait et croisait son regard.
« Plus rien ne nous séparera maintenant, hein ? » demanda-t-elle.
Jason attrapait sa main, il entremêlait leurs doigts ensemble et lui sourit. Elle n'avait pas hésité, à sa grande surprise : elle voulait encore de lui, elle acceptait sa présence. Elle avait jeté la seule chance qu'elle avait eu de tourner la page ᅳse marier avec un autreᅳ pour le ramasser à la petite cuillère, sans hésiter l'espace d'un seul instant. Il en restait bouche bée.
« Je te le promets. » il répondait.
Jason serrait fermement sa main dans la sienne, le cœur gonflé d'amour et la tête dans les nuages.
« J'ai juste besoin d'un peu de temps avant. »
« Hein ? Pourquoi ça ? »
Jason grimaçait.
« Bruce et moi avons un compte à régler, je dois me préparer. Ça ne prendra que quelques semaines, mais ne t'en fais pas, je serai de retour. Je te le jure. »
« Quoi. »
Tandis que son sourire se fanait, la jeune femme le foudroyait du regard.
« Jason, tu repars ? »
« Le temps de régler cette histoire. » acquiesçait le garçon. « Après ça, je pourrai enfin tourner la page. »
C'était faux, mais Jason en était malheureusement persuadé. Il pensait que si Bruce Wayne disparaissait, si Batman échouait, alors cela lui rendrait justice, cela effacerait les horreurs que le Joker lui avait fait subir pendant cette monstrueuse année. Comme si ces cauchemars disparaîtraient, ces cicatrices se fondraient dans sa chair, jusqu'à en devenir invisibles, comme si plus rien ne s'était passé. Jason voulait le punir car, à ses yeux, Bruce était le seul et unique responsable de ce qui lui était arrivé. Il était celui qui n'avait pas été capable de le protéger, celui qui l'avait abandonné et remplacé. Celui qui lui avait tout offert, pour tout lui reprendre, et lui voler ce qui faisait de lui Jason Todd. Pour l'instant, il était incapable de vivre et ce, même avec elle, même à ses côtés. Peu importait combien elle le rassurait, l'apaisait, Jason était désormais un homme de vengeance, et il ne s'arrêterait pas avant d'avoir rendu justice.
« Je reviendrai te chercher. »
Jason se relevait, il surplombait la demoiselle et relâchait sa main.
« Maintenant que je sais que tu ne m'as pas oublié, que toi aussi tu as été manipulée par Bruce, je vais m'assurer que plus rien ne pourra nous séparer. » affirma-t-il.
La jeune femme fronçait les sourcils.
« Jason, je ne comprends pas. » elle avouait.
« Tu n'as pas besoin de comprendre. » il répliquait. « Contente toi de me faire confiance. »
« Je te fais confiance. C'est juste que... la façon dont tu parles m'inquiète. »
« Je sais. Je suis désolé »
Jason inspirait profondément puis, il expirait doucement. De son regard fatigué et troublé, il contemplait la jeune femme, il attrapait ensuite son visage en coupe, de ses deux mains, approchait son visage du sien, jusqu'à ce que leur nez se touche et finalement il lui offrait un petit sourire timide. Elle en sentit ses oreilles se réchauffer tandis qu'il imprégnait les traits de son visage dans son esprit et humait délicatement son odeur, déjà rendu ivre par celle-ci. Quelques minutes plus tard, Jason se sépara d'elle et détourna le regard.
« Je dois y aller. »
La demoiselle suivait son regard, il était rivé en direction de l'horloge, signe qu'il était sûrement déjà attendu quelque part. Jason semblait soudainement nerveux.
« Déjà ? » s'étonna la jeune femme. « Mais, je viens à peine de te retrouver ! Et puis, quand est-ce que tu comptes revenir ? Je ne veux pas attendre. J"ai tellement eu peur de te perdre, je veux rester avec toi, pour toujours etᅳ »
D'un geste rapide, net et précis, Jason avait attrapé le menton de la demoiselle entre ses fins doigts habillés. Puis, il l'avait coupé en déposant ses lèvres sur les siennes. Il lui avait volé un baiser tout en passant son bras autour de sa taille afin de la plaquer contre son torse. La demoiselle n'avait pas tardé à sentir ses yeux s'écarquiller avant de finalement se laisser aller et de répondre au baiser du garçon. Elle l'embrassait en retour, glissant ses paumes de mains sur ses joues et souriant grandement, le cœur battant à vive allure et la tête noyée dans les nuages. Les deux jeunes adultes vinrent partager un baiser amoureux. Il était d'une délicatesse et tendresse sans nom. L'un recouvert de métal, mutilé et épuisé par le temps, et l'autre vêtue de blanc, l'air tout droit sortie d'un compte de fée, si l'on en oubliait son maquillage ruiné, son nez bouché et ses yeux bouffis. Ils étaient là, enlacés l'un contre l'autre, le cœur battant à vive allure et leur âme finalement apaisées.
Le baiser aurait pu durer encore plus longtemps, il aurait pu s'éterniser jusqu'à se conclure dans un échange charnel, peau contre peau, larmes de joie échangées et bues à travers des baisers enflammés, langoureux, baveux, et finalement dans les bras de Morphée. Toutefois, le tout fut brusquement coupé lorsqu'on toqua à la porte d'entrée. Quelqu'un venait d'y donner quelques coups, attirant immédiatement l'attention de Jason et de sa bien-aimée. Le silence retombait soudainement dans la pièce principale de l'appartement.
« Qui est là ? » cria la demoiselle, tirée de son état d'euphorie.
« C'est moi, Dick. » déclara Grayson à travers la porte d'entrée. « J'ai fait un détour pour nous prendre de quoi manger, tu m'ouvres ? »
« Oh, euh, oui. C'est vrai, mince. »
La demoiselle glissait une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Elle faisait nerveusement parcourir son regard sur la pièce, tout sauf sur Jason alors qu'elle se demandait comment elle pourrait le faire sortir d'ici sans attirer l'attention.
« Ça te dérange de me donner deux petites secondes ? »
Sans lui laisser le temps de répondre, la jeune femme se tournait en direction du noiraud. Déjà prête à lui hurler de se cacher dans sa chambre, elle ne sut quoi dire lorsque, à la place de Jason, ne se trouva que le néant. Rien, ni personne. Il n'était plus là. Bouche bée, la demoiselle observait les alentours, persuadée qu'il n'avait pas pu se volatiliser comme ça, en un clin d'œil. Et pourtant c'était le cas. C'était à se demander si il avait vraiment été présent, si elle ne l'avait pas de nouveau inventé dans le seul but de se rassurer, de trouver réconfort auprès d'une agréable illusion, d'un séduisant mirage. Son odeur persistait dans la pièce, mais elle aurait tout aussi bien pu l'imaginer. Finalement, tandis que Dick commençait à s'impatienter derrière la porte, terriblement inquiet par tout ce silence, la jeune femme se contentait de sourire. Elle se frottait les yeux, épuisées et ses paupières la démangeant terriblement.
Et alors qu'elle se tournait en direction de sa porte d'entrée ᅳquelque peu agacée par l'insistance dont faisait preuve son amiᅳ, à une trentaine de mètres de là, elle saisissait la jolie rose abandonnée sur la table proche de la bibliothèque, juste en dessous de sa paire de gants, et finissait par aller rejoindre Grayson. Elle y trottinait, le cœur gonflé d'amour et les pensées divaguant vers un seul et même garçon. Le seul et l'unique : Jason Todd.
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skubri30 · 7 months
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LE BLANC - Indre
Sera remplacé par un commerce de faux-cils
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muzukashiidesune · 2 months
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富士山 (Mont Fuji)
Juliette se recouche sous son duvet épais, dans la lumière du matin. Nos futon sont installés à même le sol, sur le tatami beige, et quand elle remonte le duvet sous son nez, je ne discerne plus rien que ses cheveux bruns étalés sur l’oreiller. Un bout de front pâle, peut-être. Je ferme les yeux.
Mes draps me semblaient encore chauds de sommeil, lorsque je m’y suis renveloppée. Une odeur de bois règne dans la chambre. Mes cils entrouverts. Des particules flottent, en suspension dans la lumière. Lorsque Juliette cesse de remuer, elles se figent doucement à leur tour.
Il nous reste une bonne heure avant qu’on nous appelle pour le petit déjeuner.
Nous nous sommes levées avant l’aube, sonnerie faible de téléphone, tirées d’un rêve profond. Obscurité complète dans la chambre.
J’ai pris le volant de ma petite voiture, vaillante Honda Light qui avait fait dix heures de route la veille. Entre les vignes, l’air était gris, l’herbe terne, les rues étroites. En montant les côtes, ma Honda est lente. Sans musique, demi sommeil.
Arrivées au sommet, nous n’étions déjà pas seules. Une file devant les guichets, où un couple de personnes âgées aux mains tremblantes échangent les tickets contre des clés de casier. Le ciel vire du gris au mauve, et l’espace d’un instant, on a peur d’arriver trop tard.
Dans les vestiaires, femmes et enfants, à divers stades de dénuement.
La tête lourde, j’enlève mes vêtements, les déposent dans un panier en osier. L’air est frais sur ma peau. La lumière change — c’est presque l’heure. Serviette en main, nous dévalons le petit sentier de pierre jusqu’aux bains. Au premier pas dans l’eau, la plante des pieds me brûle. Contraste avec la roche froide.
On glisse dans l’eau de l’onsen tout juste quand la brume se lève.
Par delà le rebord de pierre, une grande vallée s’étale, telle une flaque à nos pieds. Derrière nous, les alpes japonaises. Le soleil en émerge lentement. Il est cinq heures. La vallée est encore grise.
Au loin, Fuji se dore.
Son sommet enneigé brille, du bleu au rose. Plus haut que tout ce qui l’entoure.
L’eau de l’onsen scintille, claire, et sa vapeur se lève lentement. Disparaît dans l’air en volutes dorées. Le vent est frais, altitude et fin avril, il donne envie de glisser son corps encore plus profondément dans l’eau chaude.
Je crois en la magie — ou peut-être manque-je de sommeil.
Par la fenêtre de notre chambre de ryokan, maintenant, les vignes sont vertes et brillantes, feuilles nouvelles. Fuji, dans le coin gauche, est bleu noir à sa cime. Sa neige coule du haut, carte postale, en de larges traînées veineuses.
Juliette dort à nouveau, et je me tire hors de mes couvertures.
L’eau chaude que l’auberge nous a préparée hier est encore fumante dans son thermos. Je la fais couler dans une petite tasse bleue, sans poignée. Elle se colore presque immédiatement de vert pâle au contact des feuilles thé.
Je m’assois au bord de la fenêtre.
Une heure passe. Le soleil réchauffe mes vêtements, la chambre se gorge de jaune. Je pense à Hokusai.
Quand Juliette se réveille, je lui demande si l’on s’habitue jamais à cette vue. Fuji grandeur, à tous les détours. Juliette vit à ses pieds depuis deux ans.
De sous son duvet, deux yeux qui clignent. Paupières du dessous qui se plissent, sourire, puis re-disparaissent dans un mouvement de cheveux.
« Non, » me répond-elle. « Ça prend toujours par surprise. »
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chicinsilk · 1 month
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US Vogue August 15, 1963
Wilhelmina Cooper wears a suit in a mix of tweed speckled with smoky blue and turquoise worn with a Jackie Coogan cap in the same tone. By Ben Zuckerman in Litex wool tweed. Adolfo's hat, pigskin gloves by Crescendoe-Superb. Richelieu earrings. Eyelashes fixed on the eyes: Lash-On eyelash build-up, by Jacqueline Cochran.
Wilhelmina Cooper porte un tailleur dans un mélange de tweed moucheté de bleu fumé et de turquoise porté avec une casquette Jackie Coogan du même ton. Par Ben Zuckerman en tweed de laine Litex. Chapeau d'Adolfo, gants en peau de porc par Crescendoe-Superb. Boucles d'oreilles Richelieu. Des cils fixés sur les yeux : Lash-On eyelash build-up, de Jacqueline Cochran.
Photo Bert Stern vogue archive
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nat-the-late · 29 days
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FF.net | AO3
Personnages : Celegorm, Huan, Oromë, Maedhros, Maglor, OCs, animals
Rating : T, Gen
Chapitres : 2/16
Mots : 5 718
Résumé : Au plus profond des mystérieux et impénétrables bois d'Oromë, Tyelkormo s'est fixé un but, et il ne partira pas avant de l'avoir atteint. Il est prêt. Il sera le premier elfe à servir le Chasseur Sauvage, lui, le troisième fils du grand Fëanáro, celui dont on n'attend rien. Et tous, de son exigent père à ses insupportables cousins, reconnaîtront sa valeur. Mais la Forêt lui réserve quelques épreuves ; et Tyelkormo, du haut de ses douze printemps, n'est peut-être pas aussi prêt à les affronter qu'il ne le pense...
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Entre chien et loup, extrait :
Le garçon n’avait rien à faire là. Du haut de la souche tordue sur laquelle il siégeait, Oromë considéra pensivement le petit être qui se tenait devant lui. C’était un elfe qui pouvait avoir une douzaine d’années environ, mais le Vala n’en était pas certain. Il ne fréquentait pas les Premiers Nés aussi assidûment que le reste de ses semblables, et il n’était jamais à l’aise lorsqu’il s’agissait de leur donner un âge ou de les associer à tel ou tel peuple. Ce garçon-là lui semblait cependant jeune, presque encore un enfant. Mais sa stature assurée ne ressemblait en rien à celle des enfants craintifs de la cité de Valmar que le Chasseur croisait parfois lorsqu’il se rendait au Cercle du Destin où trônaient les Valar. Ce jeune elfe-ci se campait droit et fier, nullement impressionné par l’assemblée des Maïar qu’il venait d’interrompre. Oromë se demanda si le garçon faisait ainsi preuve d’une bravoure sans nom ou s’il n’était pas plutôt totalement inconscient de sa situation. Un cercle de métal serti d’une étoile rouge ornait son front ; et les cascades d’or pâle de sa chevelure encadraient son visage au teint d’ivoire, s’écoulant librement sur son dos et ses épaules. Quelques mèches rebelles venaient boucler devant ses grands yeux d’argent, bordés de longs cils blonds et surmontés de sourcils en ailes d’oiseau. Son nez mutin, légèrement retroussé, arborait quelques discrètes tâches de rousseur. Les traits de son visage encore arrondi par l’enfance étaient déjà fins et délicats, et d’une parfaite régularité si l’on exceptait les deux fossettes que son sourire creusait dans ses joues. C’était un beau garçon, reconnut Oromë, même pour un elfe, et qui promettait de grandir pour devenir un jeune homme des plus charmants. Il ne tenait pas en place, cependant, passant sans cesse ses appuis d’un pied sur l’autre et froissant de ses mains l’ourlet de son surcot.
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Lire sur FF.net | AO3
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epopoiia-leblog · 2 months
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Une question inattendue
Il était une fois une question inattendue. L’assise est dure sous son fessier, le métal brûlant, rongé par le soleil. Restes de mégots et boissons à moitié terminée, la table est poisseuse, le serveur ne l’a pas encore débarrassée. Le monde grouille, violent sous la canicule et l’émoi estival. Un brouhaha incessant, des cris aigus d’enfants, beaucoup trop forts pour ses tympans. À côté d’elle, une petite fille lit un livre. Imperturbable, les gamins tout autour continuent de crier et les pigeons grignotent de vieilles miettes à ses pieds. La dernière page se tourne, elle ferme sa BD et puis voilà qu’elle lui demande, tout naturellement : Et toi alors, pourquoi t’as toujours pas d’enfant ?Le serveur arrive enfin avec les sodas. Un intermède apprécié pour sa tête qui tourne et son esprit en désarroi. Elle laisse couler la boisson au fond de son palais, bien trop tiède pour rafraîchir ses idées. Elle grimace. La petite la regarde. Ses grands yeux noirs attendent une réponse sous ses cils aussi longs que des ailes de papillon. Elle se racle la gorge. Finalement, entre la réalité, ses doutes et ses regrets, elle lui renvoie la balle, un coup de revers et la partie est relancée. Et toi, dis-moi, pourquoi t’as toujours pas d’enfant ? Elle se croit beaucoup trop maligne, la petite fille ne se laisse pas prendre à son jeu. Des épaules qui se haussent, elle lui répond tout simplement : bah, parce que j’en n’ai pas envie et puis je suis encore beaucoup trop petite moi. Elle lui sourit, se retient de rire. Et bien voilà, tu as ta réponse ! Moi, c'est tout pareil comme toi ! La petite fille la toise à nouveau, elle reprend une gorgée de coca, elle n’a pas dit son dernier mot. Puisque toi et moi sommes encore si petites, on peut peut-être alors encore aller faire un dernier tour de manège ?
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