Tumgik
#débats économiques
ekman · 5 months
Text
Tumblr media
Les deux quinquennats du sale môme autocentré auront une conséquence que les Français ne mesurent pas encore, à savoir l’épuisement des institutions qui sont sensées régir l’équilibre politique du pays. La cinquième république ne s’en relèvera pas, qui ressemble aujourd’hui à un poulet sans tête courant à contresens de sa propre histoire. Réformes sans débats parlementaires – ou alors d’apparence seulement, dans le souci du vernis démocratique – conseil d’État aux ordres, cour des comptes sous acides, conseil constitutionnel dévoyé, magistrature marxo-laxiste, police déboussolée, armée en délitement... plus rien ne ressemble à ce qui était, il y a vingt ans encore, un État menacé mais encore fonctionnel.
On pouvait croire alors que les corps constitués aideraient au maintien de l’équilibre, voire contribueraient à une forme de redressement. C’était mal diagnostiquer la profondeur de la plaie ouverte par l’intérêt financier – et gardée béante par un État profond soucieux de sauvegarder ses prébendes au détriment du bien commun. Cette “bourgeoisie d’ancien régime” (appelons-la comme ça pour remettre un cliché au goût du jour), n’a eu de cesse de faciliter les manœuvres économiques et financières entreprises par un sac de stipendiés mal élus, sous-marins de Wall Street, européistes détestés par leurs compatriotes. Ce dévoiement à grande échelle a liquidé l’esprit même de la “res publica”, espérance politique usée jusqu’à la corde, concept helléno-romain devenu gazeux à force d’être manipulé par des universitaires progressistes.
La société française ne repose plus que sur le bruit des médias qui gouvernent l’opinion à coups de sondages à façon, d’infos bidonnées, de guignol publicitaire et de mensonges rabâchés. Plus d’éducation donc plein d’associations, aucune justice mais des marches blanches, zéro cohésion pour des tonnes de subventions… l’hyper-marché France ne désemplit pas !
J.-M. M.
33 notes · View notes
thebusylilbee · 2 months
Text
[...] Preuve qu’il n’a pas pour idée de se remettre en cause, le président de la République a invité ce jeudi 25 juillet à l’Élysée pour déjeuner un parterre de grands patrons internationaux venus pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques (JO) et paralympiques (JOP) afin de les rassurer sur ses intentions pro-business. Un signal politique clair de la part de celui qui est accusé, bien au-delà des rangs de la gauche, de faire sécession avec les plus riches. Étaient présents à l’Élysée Elon Musk, patron du groupe automobile Tesla et soutien de Donald Trump, James Quincey (Coca-Cola), Joseph Tsai (Alibaba), Brian Chesky (Airbnb), Shou Zi Chew (TikTok), Lee Jae-yong (Samsung) Aditya et Lakshmi Mittal (ArcelorMittal), ou encore Neal Mohan (YouTube). Côté français, Bernard Arnault (LVMH), Nicolas Namias (BPCE), Alexandre Bompard (Carrefour) ou encore Sébastien Bazin (Accor) étaient également conviés. [...] Pas de remise en cause  Selon une conseillère élyséenne qui a parlé à l’AFP, Emmanuel Macron a, lors du déjeuner, voulu « rassurer » tous les patrons inquiets après des élections législatives désastreuses pour son camp politique, en se portant garant que ses réformes structurelles (baisse de la fiscalité sur le capital et les plus riches, flexibilisation du marché du travail, chômage, retraites…) ne seraient pas remises en cause.  Une conseillère de l’Élysée a précisé à l’AFP qu’Emmanuel Macron avait « expliqué les choix qui ont été les siens, avec notamment la dissolution » de l’Assemblée nationale, tout en les « invitant à continuer à investir dans notre pays ». Elle a aussi précisé qu’Emmanuel Macron leur avait donné « des gages » sur le fait qu’il a, lui, « l’attractivité chevillée au corps », et que cet élément serait « non négociable » lors des débats parlementaires à venir. [...] [C’est] cette idée « d’attractivité » qui gouverne la politique d’Emmanuel Macron et lui permet de justifier sa politique de l’offre, sans jamais questionner les plus de 160 milliards d’euros d’aides publiques distribuées chaque année aux entreprises qui creusent le déficit. Pacte législatif sans compromis  Autre preuve du déni démocratique en matière d’économie : ce mardi 30 juillet, Les Échos ont révélé les grandes lignes du « pacte d’action » prévu par le toujours premier ministre Gabriel Attal pour travailler avec d’autres forces politiques sur un « pacte législatif commun »... qui n’a de commun que le nom.  Le groupe macroniste, qui s’est renommé Ensemble pour la République (EPR), propose certes d’améliorer le pouvoir d’achat, principale préoccupation de la population. Mais nulle idée, pour ce faire, de rehausser le Smicà 1 600 euros net, comme le propose la gauche, ou de réinvestir dans les services publics. Il s’agit juste de poursuivre la politique déjà engagée depuis 2017.   Le groupe EPR propose en effet, selon Les Échos, une revue des exonérations de cotisations sociales pour rapprocher le salaire net du salaire brut et inciter aux augmentations. Soit ce qui était déjà prévu depuis l’automne dernier, via la mission qui avait été confiée par Élisabeth Borne aux économistes Antoine Bozio et Étienne Wasmer. Le parti présidentiel planche aussi sur une mesure visant à un meilleur « partage de la valeur » et à une amélioration de la « prime d’activité », également dans les tuyaux bien avant la dissolution de l’Assemblée nationale. Les Échos nous apprennent enfin que le groupe EPR promouvra la « continuité sur la politique économique, avec une stratégie activité, emploi et croissance pour accélérer la réindustrialisation et inciter à la reprise d’emploi avec une réforme de l’assurance-chômage ». Bref, de compromis en économie, il n’y aura pas du côté de la Macronie. 
18 notes · View notes
droitsdesfemmes · 2 months
Text
Tumblr media
« Il n'y a pas d'esprit féminin. Le cerveau n'est pas un organe sexuel. Autant parler d'un foie féminin. » Charlotte Perkins Gilman
Charlotte Perkins Gilman, née le 3 juillet 1860 à Hartford, Connecticut et décédée le 17 août 1935 à Pasadena, Californie, était une écrivaine, conférencière, réformatrice sociale et féministe américaine influente. Elle est surtout connue pour sa nouvelle semi-autobiographique « The Yellow Wallpaper » (1892), qui explore les effets débilitants du traitement médical de la « cure de repos » sur les femmes souffrant de troubles mentaux, une expérience qu'elle a elle-même vécue. Charlotte a grandi dans la pauvreté après que son père ait abandonné la famille. Elle a passé beaucoup de son enfance à Providence, Rhode Island et a fréquenté la Rhode Island School of Design grâce à un soutien financier de son père absent. Elle a ensuite travaillé comme artiste et tutrice. En 1884, elle a épousé l'artiste Charles Walter Stetson et a eu une fille, Katharine, en 1885. Peu après la naissance de sa fille, elle a souffert d'une grave dépression post-partum. Elle a été traitée par le Dr Silas Weir Mitchell, qui lui a prescrit la « cure de repos », une expérience qui a aggravé sa condition. Cette période a inspiré « The Yellow Wallpaper », un récit poignant sur les effets de l'isolement et du manque d'activités intellectuelles. Après s'être séparée de son mari en 1888, elle a déménagé à Pasadena, Californie, où elle est devenue active dans les mouvements de réforme sociale et féministe. Elle a publié de nombreux ouvrages influents, dont « Women and Economics » (1898), où elle soutient que l'indépendance économique est essentielle pour l'émancipation des femmes. Elle a également édité son propre magazine, « The Forerunner », de 1909 à 1916, où elle a publié de nombreuses histoires et articles​. Malgré ses contributions progressistes au féminisme et à la réforme sociale, certaines des vues de Charlotte sur la race et l'immigration sont controversées et reflètent des attitudes eugénistes de son époque. Diagnostiquée d'un cancer du sein incurable en 1932, elle a choisi de mettre fin à ses jours en 1935 par une overdose de chloroforme, préférant cela à une mort par cancer​. Charlotte Perkins Gilman est aujourd'hui reconnue comme une figure majeure de la première vague du féminisme américain et ses œuvres continuent d'influencer les débats sur les droits des femmes et la santé mentale. Elle a été intronisée au National Women’s Hall of Fame en 1994, soulignant son impact durable sur le mouvement pour les droits des femmes.
6 notes · View notes
mrlafont · 3 months
Text
Je trouve que la jeunesse française, à cause des réseaux sociaux, s’est américanisée, c’est-à-dire hystérisée. Tous ont un avis, des idées, des valeurs, le doute n’est pas permis, le dialogue impossible, la violence juste derrière la porte… Tout ce qui fait la noblesse des valeurs dont ils se croient les défenseurs est galvaudé. Et pourtant ils sont les premiers à s’offusquer quand elles leur semblent bafouées.
La véhémence, la haine aveugle, l’intolérance me semble bien du côté de ce qui pensent les combattre le plus.
J’en reviens toujours à la même conclusion : il suffit d’observer les centres d’intérêts de tous ces gens, de gauche comme de droite, pour comprendre qu’ils sont bel et bien à la pointe de la décadence humaine, civilisationnelle, intellectuelle et spirituelle, comparé à ce à quoi l’espèce humaine a pu aspirer auparavant.
Tout ce cirque politique ne fait que brasser du vent et ne changera rien à rien. Il n’y aura ni fascisme ni rien, et la société du spectacle (de consommation) va se poursuivre encore un peu plus et continuera gentiment à tout faire dégénérer.
Qu’on puisse trouver les enjeux politiques, sociaux et économiques actuels intéressants m’est incompréhensible. Le problème est idéologique. Quel est l’idéal qu’on propose ? Il n’y a qu’une question et c’est celle-ci. Le reste, les moyens, tout cela n’est qu’accessoire et ne devrait même pas faire débat. On oublie pourquoi on se confronte politiquement, pourquoi nos avis divergent, on oublie réellement pourquoi. Un « avenir meilleur » ? Une « terre respirable » ? Vraiment ? Redéfinissons radicalement nos idéaux avant de nous battre pour savoir qui va continuer à scier la branche sur lequel notre pays est assis.
Vous tous qui, aujourd’hui, de gauche comme de droite, prenez position pour tel ou tel parti. je vous le dis, vous n’avez rien compris. Vous jouez à un jeu dont vous ignorez les règles. Mais le mal est plus grand encore : c’est l’humain, en définitif, qui s’est rendu trop con, à l’heure où il croit être plus intelligent et évolué que jamais. Au fond de mon cœur je n’ai aucune haine contre tous ces idiots et les pardonne d’office. Seulement, un immense désarroi, un immense abattement que les choses soient ainsi. J’ai, bien évidement, un réflexe d’agacement, de haine, face à la connerie absolument omniprésente. C’est humain paraît-il. Et je ne suis pas bouddha, du moins pas encore.
Je ne connais qu’un homme qui a exprimé ce que j’ai tenté d’exprimer ici (et bien mieux que moi) : Théodore Kaczynski. Du moins c’est celui qui m’a semblé le plus clair et direct sur la question.
6 notes · View notes
leonlafricain · 2 months
Text
Voilà les daubes qui vont prendre place après la disparition des merdes que sont C8 et NRJ12... Réel TV une chaîne soutenue par un milliardaire tchèque dont l'agenda n'est pas très clair et dont l'ambition est de faire du débat tout en pratiquant la concentration dans les médias. Gageons que cela va surtout se concrétiser par une propagande parée des atours de la pensée et de la démocratie inspirée par le printemps républicain et toute la clique de faussaires qui y collaborent, Barbier, Enthoven , Fourrest, Gisbert alias demi couille molle et bien d'autres merdeux clairement positionnés sur l'islamophobie, le sionisme, le libéralisme économique, l'instrumentation des services publics à des fins privées, l'antiracisme à géométrie variable et le néo colonialisme. Ça promet....
4 notes · View notes
Text
"Il est interdit d'interdire !"
En revisionnant la série, je note de nouveaux petits détails qui m'avaient échappés.
Comme cette phrase prononcée par Chat Noir dans l'épisode Sangsure (saison 4) :
"IL EST INTERDIT D'INTERDIRE".
Cette boutade prononcée à l'origine par l'humoriste Jean Yanne est devenue l'un des slogans les plus marquants des évènements de Mai 68.
Mais qu'est-ce que c'est, Mai 68 ?
Tumblr media
Ce mouvement de révolte sans précédent aux allures de révolution a éclaté en France en mai-juin 1968 dans les universités.
Le contexte : la France sort tout juste des Trente Glorieuses, une période de forte croissance économique et d'amélioration du niveau de vie qu’a connue la grande majorité des pays développés entre 1945 et 1975. Malgré tout, tout le monde ne profite pas de cette croissance économique : 2 millions de travailleurs en France sont payés au SMIG ("Salaire minimum interprofessionnel garanti", remplacé par le "salaire minimum interprofessionnel de croissance" (SMIC) en 1970), et le pays compte 500 000 chômeurs. Les travailleurs s'inquiètent pour leurs conditions de travail, et côté étudiant, la massification de l'enseignement supérieur cause d'innombrables problèmes (locaux peu adaptés à cette croissance rapide, manque de matériel, problèmes de transports...).
Au centre de Paris, la révolution gronde. Les étudiants s'inquiètent pour leur avenir. Des débats, des prises de paroles et des assemblées générales ont lieu dans les rues, les entreprises, les administrations et les universités.
Lorsque la police lance une intervention brutale le 3 mai 1968 pour disperser un meeting de protestation tenu par les étudiants dans la cour de la Sorbonne, la riposte est instantanée : de violents affrontements ont lieu dans les rues du Quartier latin, le point culminant étant atteint lors de la nuit désormais symbolique du 10-11 mai 1968 où les combats de rues ont donné lieu à bon nombres d'interpellations et a même fait plusieurs de victimes.
Tumblr media
S'en suit la plus importante grève générale sauvage de l'histoire le 13 mai 1968 : la révolution étudiante s'est muée en crise sociale, et une vague de grèves s'enclenche. Le mouvement s'étend, et la France se retrouve totalement paralysée pendant des semaines.
Il y a encore énormément de choses à dire sur cette période qui a révolutionné l'histoire, je ne suis pas forcément la meilleure personne pour aborder le sujet.
Toujours est-il que Mai 68 reste à ce jour le plus important mouvement social de l'histoire de France du XXe siècle : en quelques semaines à peine, la France a fait bouger ses limites au delà de tout ce qui semblait possible. Et malgré l'échec apparent du mouvement de Mai 68, ses retombées sont énormes : cette crise a largement contribué à la modernisation de la société française. Ne serait-ce que pour les jeunes, les femmes, et les ouvriers qui ont réclamé et ont eu plus de pouvoir, plus de parole, plus de liberté. Bon nombre de leurs rêves sont devenus notre quotidien.
8 notes · View notes
francaistoutsimplement · 10 months
Text
Tumblr media
Autre chose que la diarrhée macronarde habituelle.
Je n'ai pas plus d'affinité avec lui aupurd'hui qu'avec son grand-père Charles par le passé, mais cette lettre "vise juste, elle vient au bon moment. Pierre de Gaulle par cet Appel s’est positionné là où il le fallait: au dessus." (Bruno Bertez)
Mes Chers Compatriotes,
En cette fin d’année 2023 et à la veille des fêtes de Noël, qui symbolisent la paix et le partage, je voudrais vous adresser ces quelques mots de confiance et d’espoir.
Cette année fut éprouvante, une année marquée par des guerres, ainsi qu’une profonde crise économique, causée par des sanctions qui n’ont fait qu’appauvrir l’Europe et la France. Une année aussi, qui a vu le retour du terrorisme, aggravant encore le sentiment d’insécurité et la fracture sociale. Notre sérénité collective, nos engagements de solidarité entre les peuples sont ébranlés. Notre Gouvernement et en premier lieu, son Président, ont réussi à nous fâcher avec la plupart des pays du monde, détruisant ainsi des dizaines d’années de diplomatie et abaissant considérablement notre capacité d’arbitrage sur la scène internationale. Notre pays, notre belle France, est confronté à une perte d’identité qui a pu nous laisser, à bien des égards, désabusés.
Nous avons vécu des jours où notre confiance en nos institutions a été mise à rude épreuve, où le contrat social qui nous unit semble se défaire sous le poids des épreuves. Les valeurs républicaines et fondamentales de la famille et de la foi sont bafouées. Il serait aisé de céder au désespoir, de s’abandonner à la morosité, d’abdiquer face à la démagogie. Mais aujourd’hui, je souhaite nous rappeler ce que nous sommes, ce que nous avons été et ce que nous pouvons devenir.
La France, notre pays, n’est pas seulement un territoire délimité par des frontières géographiques, mais une somme d’idées, de principes et d’histoire. Notre nation est bâtie sur des siècles d’aventure humaine, d’invasions, de combats, de victoires et d’une culture rayonnante qui a su inspirer le monde entier. Oui, nous sommes actuellement dans la tourmente, mais n’oublions jamais que dans les pages de notre histoire, chaque crise a été suivie d’une renaissance.
Souvenons-nous des paroles immenses du Général de Gaulle à la Libération de Paris, qui ont bercé La France d’un chant de fierté et de gloire : « Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière : C’est-à-dire de la France qui se bat.»
La France est un grand pays, mais elle ne sera jamais grande sans son peuple, ni sans une jeunesse ambitieuse, avec des aspirations élevées. Elle ne sera jamais grande si les élites qui nous dirigent n’indiquent pas la voie et ne montrent pas l’exemple, avant que le peuple de France ne s’éveille et suivant son esprit de résistance, ne renverse une classe politicienne incompétente et malhonnête. Les Français ont toujours eu ce sursaut. C’est dans nos gênes, c’est dans notre caractère et dans notre histoire. Seul compte, au fil des siècles, la capacité d’un pays à rester grand. La France reste grande assurément, grâce à son peuple, grâce aux sacrifices de nos ancêtres, grâce à vous tous.
Les frustrations que nous ressentons aujourd’hui sont le symptôme d’un besoin de changement, d’une volonté profonde de réaffirmer nos idéaux démocratiques et républicains et de promouvoir un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Un gouvernement où le bon sens n’est pas seulement un idéal, mais la pratique quotidienne. Un gouvernement qui respecte l’esprit de la République et la voix des Français, au sein de débats parlementaires véritables, de référendums pour les questions essentielles et non pas par l’abus de décrets-lois, aveu de mépris et d’impuissance. Un gouvernement qui respecte la Nation, plutôt que de se soumettre à une technocratie étrangère, en refusant notamment de voter des directives européennes iniques et contraires aux intérêts de notre pays. Un gouvernement enfin, qui respecte la famille, les croyances de chacun, la conscience collective et le sacré. Un Président et son gouvernement qui aiment la France et les Français.
Nous avons parmi nous tant de talents, d’artistes, d’entrepreneurs, de défenseurs de nos libertés et de notre santé, de scientifiques, de penseurs et d’artisans qui œuvrent chaque jour à faire de la France cette terre d’innovation et de création admirée de tous. En eux repose l’espoir, l’esprit indomptable du peuple français qui jamais ne s’est avoué vaincu.
Alors à la veille de Noël, laissons de côté nos inquiétudes pour un moment de répit et de fraternité. C’est ensemble, dans l’unité, la solidarité et la volonté, qu’il nous faudra refaire notre présent et bâtir l’avenir pour la réussite de nos enfants. Un avenir où la liberté, l’égalité, et la fraternité ne sont pas seulement des mots gravés sur nos édifices, mais le reflet de notre ardeur et de notre courage.
Que les fêtes de fin d’année soient pour vous et vos familles, un havre de paix et un commencement nouveau. Que l’espoir renaisse dans nos cœurs et que nous retrouvions, ensemble, la force de surmonter les défis qui sont devant nous. Chaque réalisation, si petite soit-elle, est une bénédiction dans les incertitudes de notre époque. Croyez-en vous-même, croyez en notre belle France, croyez en Dieu, quelle que soient vos religions ou vos croyances.
Avec foi en notre pays et confiance en chacun de vous, je nous souhaite à tous un joyeux Noël, et une France toujours plus fière, plus unie, et plus forte.
Vive la République, et vive la France!
Pierre de Gaulle
10 décembre 2023
7 notes · View notes
Text
En 2024, la population française semble plus fragmentée que jamais, une mosaïque d’individus ayant chacun leurs propres préoccupations, mais manquant d’un but commun. Les citoyens oscillent entre une nostalgie pour un passé idéalisé et une angoisse palpable face à un futur incertain. Les débats publics sont souvent animés par des cris plutôt que par des dialogues constructifs, et les réseaux sociaux amplifient ces dissensions, transformant chaque désaccord en bataille rangée.
La crise de confiance envers les institutions s'aggrave, alimentée par des scandales récurrents et une classe politique perçue comme déconnectée des réalités quotidiennes. Cette méfiance généralisée a engendré un repli sur soi, chacun cherchant à protéger ses intérêts au détriment du bien commun. Les valeurs de solidarité et de fraternité, jadis chères à la République, semblent s’effriter sous le poids des individualismes et des divisions sociales.
En outre, la jeunesse, malgré son potentiel et sa créativité, se sent souvent désillusionnée, freinée par un système éducatif rigide et un marché du travail peu accueillant. Face aux défis climatiques et économiques, nombreux sont ceux qui se sentent abandonnés, livrés à eux-mêmes dans un monde en mutation rapide.
Pourtant, malgré ce tableau sombre, subsistent des îlots d’espoir et d’initiatives citoyennes qui tentent de raviver la flamme de l’engagement collectif. Ces efforts isolés montrent que, même dans la tourmente, la capacité de la population française à se réinventer et à trouver des solutions novatrices n'est jamais totalement éteinte.
2 notes · View notes
claudehenrion · 4 months
Text
L'Histoire telle qu'en elle-même
S'il existe un mot qui a été maltraité, ''baladé'', insulté et dénaturé à travers les âges, c'est bien celui de ''Histoire'', et ce n'est pas un citoyen français vivant sous Macron qui va vous dire le contraire. Dans les ''éditoriaux'' que je prépare à votre intention avant de vous en infliger un jour ou l'autre la lecture, le thème revient souvent, dans toute sa dramatique aridité : l'Histoire est devenue ''un grand n'importe quoi'' que chacun réinvente au gré de la mauvaise idée qu'il cherche à imposer... et notre Président est ''top'' à ce petit jeu pourtant reconnu mortifère...
Comme on a parfois l'impression qu'il n'y a pas que dans notre pauvre France, macronisée à n'en plus être elle-même, que cela se passe, je me suis récemment demandé s'il n'existerait pas un réseau de forces mauvaises (j'aurais écrit ''de virus'', si les mensonges sur le covid --et leur persistance contre toutes les preuves qui s'accumulent-- n'avaient rendu l'usage de ce mot trop marqué, politiquement), qui agissent ''en douce'' dans les structures humaines et les empêchent de voir ce qui devrait crever les yeux. A ma plus grande honte, je dois avouer qu'il a fallu que je tangente le grand âge de 90 printemps pour me rendre compte que ce n'était pas uniquement ''parce que''... mais qu'il existe bel et bien une volonté occulte derrière tous ces dérapages.
J'étais comme tétanisé par l'histoire romaine qui, telle qu'elle nous a été transmise par nos bons maîtres, semblait vierge de toute intention et libre de toute influence extérieure. Or, la chute de Rome éveillant des rapprochements indéniables avec ce que nous vivons aujourd'hui (c'est-à-dire  depuis une soixantaine d'années, selon que l'on prend 1962 ou 1968 comme ''année zéro'' du début de notre chute), je me disais ''c'est comme ça, la chute d'une civilisation''. Ce blog qui n'avait aucune autre prétention que de dialoguer avec quelques milliers de gens plutôt ''plus'' que ''moins'', m'a donné des idées d'approfondissement et a orienté mes lectures vers des sources et des points de vue que je n'avais jamais eus auparavant.
Par exemple, la célèbre année 1789, qui est indéniablement une date-clé de notre ''roman national-- tome II'', a entraîné une réécriture, majeure et restée pérenne, de notre ''roman national –tome I'', la République parée de toutes les vertus triomphant de l'immonde ''Ancien régime'', qui n'était que la somme de tout ce qui peut être négatif sur terre : l'influence énorme des encyclopédistes et des ''Lumières'' (tu parles !), reposant sur une trame qui pouvait alors, compte tenu de l'état des connaissances du temps, sembler rationnelle, économique, sociale et, on pourrait dire, ''logique''... a coïncide avec un accident historique exceptionnel : après tant de dizaines de ''jacqueries'', de révoltes, de dissidences, pourquoi celle-là a-t-elle eu un tel succès, jamais connu avant et jamais réédité depuis ?
Car il faut rappeler que la simple ''prise de la Bastille'' (qui n'était rien en soi, ni un arsenal, ni une réserve d'or, ni un symbole sérieux (ce qu'elle est devenue par la suite, mais très longtemps après, grâce à la propagande des républicains et à l'imagination débridée des romantiques) fit couler des torrents de sang à travers toute l'Europe, durant près d'un quart de siècle, au nom d'une soi-disant ''libération des peuples opprimés'' (Question : préféraient-ils vraiment la mort à une liberté relative ? Le débat n'est pas tranché... s'il l'est un jour !). En fait, ces deux ''révolutions'' ont eu peu ou rien à voir l'une avec l'autre, ce qui explique la suite des événements : la folie robespierriste, les massacres, la ''veuve noire'' du Docteur Guillotin pour les uns... et l'enthousiasme napoléonien avec la grandeur retrouvée, pour les autres... Moralité : il ne faut jamais oublier les grandes vérités éternelles. Metternich disait : ''Un gouvernement quasi-légitime peut disparaître en quelques jours, presque sans résistance''. N'est-ce pas, cher Louis XVI ? Ne tremblez-vous pas, M Macron ?
Parmi les animateurs secrets des forces qui traînent l'attelage du temps qui passe, il y a certainement le fait qu'un pouvoir naît en général de besoins des citoyens (peur, nourriture, insécurité, envahissement –nous vivons tout ça, en permanence !), et qu'un pouvoir fort naît de la taille exagérée qu'ont pris ces problèmes. Les mauvais généraux de Nicolas II ont exaspéré le peuple, dégoûté de voir mourir ses fils... . La ''crise'' née de l'accumulation des horreurs communistes a entraîné la terreur stalinienne... La sévérité du traité de Versailles a amené Hitler au pouvoir... La corruption des ''Seigneurs de la guerre'' a fait triompher Mao de Tchang-Kaï-Check... la liste est interminable : chaque forme de pouvoir contient à la fois une justification de ce qu'il est, mais aussi sa propre fin, en lui, car il finit toujours (je n'en connais pas la raison) par générer ce contre quoi il a été mandaté. Et cela aussi, nous le vivons en permanence, hélas !
Les progrès finissant par devenir autant d'échecs et le monde étant, lui, devenu... ce que nous voyons, hélas encore, il fait de moins en moins de doute que de toutes les révoltes en cours (et Dieu sait s'il y en a, ces temps derniers !), la plus fréquente et la plus violente est le gouffre qui a été creusé sciemment entre les gouvernés et les gouvernants, par ces derniers. Pour parler des problèmes-du-jour, si le cas de la France est caricatural, l'Algérie, les USA, l'Iran, Israël, l'anti-duo russo-ukrainien, etc... sont à peine moins ridicules que nous et notre soi-disant ''Union européenne'', dont certains se gargarisent encore, alors qu'elle a égaré ou détruit tout ce qui pouvait ressembler à un avantage pour les européens, au profit d'idéologies qui ne nous laissent aucune chance : en vingt ans, c'est l'équivalent d'un ''membre'' (= un pays entier, et de bonne taille, en plus) qu'ils ont laissé entrer, sans la moindre surveillance, sans la moindre justification, sans la moindre intelligence, sans le moindre espoir de participation à notre ex-''œuvre commune'' ! Mais tout le monde se tait, et eux, ils persistent !
Ce monstre bruxellois, déformé par un pouvoir aristo-copino-technocratique largement usurpé et hors de toute ''raison sensée'', symbolisé par la dangereuse Ursule von der Leyen, n'est que la juxtaposition d'intérêts opposés, défendus becs et ongles par des gens qui, au mieux, ne s'aiment pas et, au pire, ne voient leur propre salut que dans la chute de l'autre (c'est le cas du pseudo ''couple franco-allemand'', qui a divorcé avant même d'avoir dit ''oui''... ce qu'est incapable de réaliser notre Président actuel qui persiste à confondre la réalité avec ses idées, toutes largement périmées et démontrées fausses par le temps qui passe !). Hegel, après Hérodote, voyait un sens à l'Histoire... Moi (qui ne suis rien, mais tant pis : j'ose le dire !), j'y vois un non-sens, invisible mais pervers... qui est en train de devenir mortel. Très rapidement.
H-Cl.
6 notes · View notes
fashionbooksmilano · 6 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Modo Italiano
Design et avant-garde au XXe siècle
Giampiero Bosoni, Vittorio Gregotti, Irène de Guttry, Maria Paola Maino
Skira, Milano 2006, 400 pagine, 343 ill.a colori, 24x28cm, ISBN 88-7624-874-9, Edizione francese
euro 95,00
email if you want to buy [email protected]
Tout au long du XXe siècle, le design italien a marqué de façon hautement originale la conception des objets d'usage courant dans notre société industrielle contemporaine. Ce " mode italien " a su, à travers un parcours aussi complexe qu'incertain d'Innovation industrielle et de mise à jour technologique, développer une culture du design autonome et multiforme, en mesure de concilier une tradition artisanale richissime et l'aspiration, souvent contestée, vers une modernité faite d'éclairs d'Improvisation et d'ironie joints à une tendance laborieuse à l'expérimentation. Les phénomènes culturels et artistiques de l'histoire du design italien n'ont pas encore fait l'objet d'une lecture approfondie en ce sens ; en particulier, on a jusqu'ici peu étudié la synergie qui tout au long du XXe siècle s'est opérée en Italie entre l'expérimentation artistique et le design innovateur. L'exposition et ce catalogue se proposent donc d'offrir une première reconnaissance de ces liens à travers l'exploration des différentes manières dont, en Italie, la société industrielle a été perçue, les artistes et les designers qui l'ont vécue, mais aussi en partie " inventée ". L'exposition, où figurent plus de 350 œuvres parmi les plus représentatives de la recherche artistique et de la culture du design en Italie au XXe siècle, se développe chronologiquement en quatre sections où sont définies les différentes périodes du propos philosophique, économique et esthétique qui a caractérisé le passé récent de l'art et du design italiens. Dans cette optique prennent forme les " philosophies " du design et les " esthétiques " qui, tout au long de cette période, ont trouvé dans ce pays une expression forte et dialectique et sont à la base d'un débat culturel très vivant sur l'art et le design. Ce catalogue a été publié à l’occasion de l’exposition Il modo italiano. Design et avant-garde en Italie au XXe siècle, produite par le Musée des beaux-arts de Montréal en collaboration avec le Musée royal de l’Ontario (ROM) et le Mart – Museo di Arte Moderna e Contemporanea di Trento e Rovereto.
13/04/24
4 notes · View notes
s12023artnum · 10 months
Text
L'Évolution de l'Art à l'ère du numérique: Redéfinir les concepts de créativité, la Distribution et la Consommation
L'avènement de la technologie numérique a profondément modifié l'univers artistique, révolutionnant la façon dont l'art est produit, diffusé et apprécié à l'échelle mondiale. Autrefois limité par les limites matérielles et géographiques, l'art en adoptant le numérique a ouvert un nouveau chant de possibles.
Redéfinition de la création
L'imagination des artistes a été libérée par le numérique, qui leur a donné des outils puissants pour explorer de nouvelles formes d'expression. L'éventail des possibilités créatives a été élargi grâce aux logiciels sophistiqués de conception graphique, de modélisation 3D et de réalité virtuelle. Les artistes utilisent ces technologies pour créer des mondes imaginaires, des sculptures virtuelles et des expériences interactives qui transcendent les frontières conventionnelles de l’art.
L'augmentation de l'accès à ces outils a également permis aux talents émergents d'accéder à l'arène artistique sans les obstacles traditionnels. La création artistique a été démocratisée grâce à des applications mobiles conviviales qui offrent à chacun la possibilité d'explorer et de développer ses compétences artistiques.
Démocratisation et distribution
La distribution de l'art est l'une des grandes révolutions provoquées par le numérique. Les artistes du monde entier peuvent présenter leurs œuvres à un public mondial via des plateformes en ligne, des réseaux sociaux et des galeries virtuelles, dépassant ainsi les limites physiques des galeries traditionnelles.
Les artistes ne sont plus limités aux circuits conventionnels pour présenter leur travail. Ils ont désormais la possibilité d'interagir directement avec leur public, de recueillir des commentaires instantanés et de créer des communautés artistiques engagées. Pour offrir une expérience plus immersive et personnelle, cette interactivité renforce la connexion émotionnelle entre l'œuvre et le spectateur.
De nouveaux défis et modèles économiques
Les modèles économiques dans le monde de l'art ont également été bouleversés par le numérique. De nouvelles façons de monétiser l'art ont été ouvertes grâce aux ventes d'œuvres d'art numériques, aux éditions limitées et aux NFT (Non fungibles Tokens). En particulier, les NFT ont suscité des débats sur la valeur, la propriété et l'authenticité des œuvres d'art numériques, modifiant la façon dont les artistes vendent et les collectionneurs achètent leurs œuvres.
Néanmoins, cette révolution numérique présente des obstacles. Pour garantir la durabilité et l'équité dans l'écosystème de l’art numérique, il y a des enjeux cruciaux à adresser, notamment la question de la préservation à long terme des œuvres numériques, la protection des droits d'auteur et la juste rémunération des artistes.
En conclusion, le numérique a révolutionné l’art, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour la créativité, la distribution et la monétisation. Cependant, pour garantir un équilibre entre innovation et responsabilité dans cette nouvelle ère numérique de l'expression artistique, il est crucial d'aborder ces avancées avec une réflexion éthique et des solutions pratiques.
SOURCES:
https://www.coda.school/post/impact-du-numerique-sur-la-musique-et-l-art#
2 notes · View notes
Text
Musée de la Femme, Longueuil, Canada 🇨🇦
Tumblr media
Ouvert au public depuis 2008, ce musée met en lumière la contribution des femmes dans le développement économique, social, culturel du Canada. Ce lieu qui accueille des conférences, des débats, des formations, oeuvre pour parvenir un jour, à une égalité homme / femme. Un hymne à la femme, brillant et intelligent
6 notes · View notes
domomir · 1 year
Text
L’expérience du handicap à l’école (dossier de la Revue internationale d’éducation de Sèvres)
Ce texte publié dans l’Expresso du Café pédagogique du vendredi 26 mai 2023 par François Jarraud rend compte du dossier de la Revue internationale d’éducation de Sèvres consacré au handicap à l’école. Après avoir interrogé les deux universitaires coordonnateurs de ce dossier, François Jarraud a sollicité mon regard.
Tumblr media
« Le bénéfice c’est amener les enseignants à croire que tout élève est éducable ». Abdeljalil Akkari (Université de Genève) et Jean-Claude Kalubi (Université de Sherbrooke) livrent un numéro de la Revue internationale d’éducation de Sèvres (n°92) qui s’attache aux pratiques des enseignants pour l’inclusion scolaire et « montre que le chemin à parcourir pour rendre positive l’expérience de scolarisation des enfants et des jeunes handicapés est semé d’embuches ». Dominique Momiron, spécialiste de l’inclusion scolaire, analyse ce numéro « intéressant » où il note deux thématiques absentes, notamment celle des finalités.
Le désarroi des enseignants
Pas moins de huit pays (Italie, France, Canada, RDC, Japon, Zambie, Bulgarie, Mexique) font l’objet d’articles dans ce numéro 92 de la revue de Sèvres. Il aborde la formation des enseignants spécialisés italiens, les pratiques enseignantes dans la voie professionnelle en France et dans l’éducation des jeunes sourds au Canada, la transformation des pratiques scolaires en Bulgarie et aussi les pratiques dans des pays très pauvres comme la RDC, la Zambie et le Mexique rural.
« On a fait des avancées un peu partout », nous dit Abdeljalil Akkari,  » y compris dans des régions les plus pauvres comme la Zambie. Mais l’absence de bonnes pratiques généralisées provient de la complexité de la question. Elle suppose des moyens qui ne sont pas toujours présents« .
Il ne nie pas « le désarroi des enseignants compte tenu de l’insuffisance des moyens offerts au système scolaire« . Pour les deux coordinateurs « on est dans une période d’ajustement » pour l’inclusion scolaire. Pour Abdeljalil Akkari, « on a mis en place la législation. On a expérimenté l’intégration… On se rend compte que certains types de handicap ne peuvent être pris en charge dans la classe ou demandent des moyens disproportionnés. On se rend compte des dysfonctionnements et on revient à une posture plus pragmatique. Mais ce débat est miné par la question des moyens« .
Un exemple de cet écart entre les objectifs législatifs et la faiblesse des moyens est la question des AESH. Pour les deux coordinateurs c’est un problème propre à la France. Dans les autres pays développés on fait appel à des spécialistes formés.
Un dossier intéressant
Pour Dominique Momiron, « ce dossier est intéressant dans la mesure où il montre plusieurs éléments majeurs qui caractérisent la question de l’éducation inclusive appliquée au système scolaire.
C’est un mouvement international contemporain relativement récent qui s’appuie sur des textes internationaux largement ratifiés (Convention internationale des droits de l’enfant, déclaration de Salamanque, convention internationale des droits des personnes handicapées).
Les huit exemples montrés dans le dossier concernent des pays très différents tant par leur géographie, que leur histoire, leur culture, leur niveau socio-économique. L’engagement de ces pays est progressif et contrasté en fonction du contexte, mais on retrouve des invariants.
Un enjeu idéologique
Les enjeux des concepts de handicap, d’inclusion et de participation des personnes en situation de handicap sont différemment connus et compris par les acteurs alors que les références internationales sont plutôt claires en la matière : le poids des cultures et des préjugés collectifs ou individuels est encore très fort à tous les niveaux : institutions locales, corps enseignant, parents. Les stratégies de mises en oeuvre des principes sont différenciées selon les pays avec çà et là une persévérance encore importante des tendances ségrégatives traditionnelles (le cas du Japon est intéressant à cet égard), notamment quand les élèves présentent des troubles complexes.
Beaucoup de pays et d’acteurs dans ces pays demeurent fixés sur une conception catégorielle et nosologique du handicap sans vraiment percevoir la dimension systémique de la cohérence inclusive pour le système scolaire concerné : il n’est pas compris partout et par tous les acteurs que l’école inclusive n’est pas l’école des élèves handicapés, mais l’école de tous les élèves, y compris les élèves handicapés parmi les élèves présentant des besoins éducatifs particuliers de manière conjoncturelle ou plus ou moins durable.
La question des moyens alloués au système éducatif afin qu’il soit pleinement inclusif demeure prégnante partout, quelle que soit l’idéologie qui sous-tend ce système. À cet égard, la formation des professeurs constitue encore et toujours un défi. Parallèlement, la question du partenariat des acteurs apparaît partout souhaitable et recherchée, mais encore imparfaitement appréhendée et engagée.
Enfin, aucun des pays, y compris l’Italie qui fut précurseur, n’a encore atteint un stade qui semble satisfaisant à ses propres observateurs. L’école n’est encore pleinement inclusive nulle part : elle tend à le devenir sans jamais l’être. C’est un projet en cours de construction plus ou moins avancée.
Deux thématiques absentes
Enfin, je note deux thématiques absentes dans ce dossier, ou à peine effleurées :
La question de l’accompagnement humain non pédagogique et non thérapeutique des élèves en situation de handicap n’est pas au cœur des préoccupations, alors qu’en France toute la problématique de l’école inclusive est phagocytée par la question des AESH jamais assez nombreux et toujours aussi mal rémunérés. Ailleurs, on ne se crispe pas comme chez nous sur cette thématique qui semble spécifique à la France.
La question des finalités idéologiques des systèmes scolaires concernés n’est pas abordée. Or on sait que la grande difficulté de transformation politique d’un système scolaire traditionnel en système scolaire inclusif relève de cette question. L’école française, par exemple, a toujours beaucoup de difficultés à sortir de son modèle traditionnel fondé sur la sélection progressive par l’échec scolaire jusqu’à la distillation d’une élite dite méritante, parée des vertus de l’excellence et du sens spontané de l’effort individuel. Dans cette conception, la logique de mise en accessibilité de la pédagogie n’a guère de place. C’est à l’élève de s’élever tout seul au niveau des maîtres. Vouloir prendre les élèves où ils sont est encore et largement soupçonné d’être l’expression d’un renoncement par rapport aux exigences salutaires de l’élitisme républicain. Pour beaucoup, l’école inclusive n’est qu’un prétexte démagogique pour engager un nivellement par le bas ».
Propos recueillis par François Jarraud
L’expérience du handicap à l’école, Revue internationale d’éducation de Sèvres, n°92
Le sommaire
Articles de D. Momiron
Que faudrait il pour que l’école soit vraiment inclusive ?
L’école inclusive et ses obstacles
L’éducabilité dans le débat idéologique
4 notes · View notes
alainverdi · 1 year
Text
Corse: Mafia or not Mafia? Un sommaire des articles déjà publiés
En Mars 2022, j’ai débuté la publication d’une série d’une trentaine d’articles, sur le blog du site mediapart,  pour tenter de répondre à une question : existe-t-il une Mafia corse ?  La somme de ce travail entend, en partie, fournir un maximum d’éléments de réflexion autour du thème des mafias. Nous retrouvons, ici, un sommaire avec des liens menant à ces articles. D’autres articles pourraient suivre.
            Alain Verdi  7 Avril 2023                       
   Autant l’écrire, tout de suite, la réponse à une question aussi délicate est loin d’être évidente. Après des années de réflexion et d’enquête, une seule certitude s’impose : décider de l’existence d’une Mafia, n’est pas le résultat  d’une simple réflexion intellectuelle et/ou juridique.  L’exemple de l’Italie est là pour illustrer, de jure,  le long travail mené par plusieurs instances de la société italienne.
Le mot Mafia, apparait dès la seconde moitié du 19ème siècle. Pourtant, des lois s’insérant dans un corpus législatif cohérent, ne seront votées qu’au début des années 1980. Il s’agit d’un choix politique. C’est logique, puisque les mafias sont des objets politiques. C’est ce que nous verrons, tout au long de mes articles.
En d’autres termes, cela veut dire qu’une Mafia peut exister  -in vivo-   sans être désignée comme un danger à abattre pour protéger la société. C’est exactement ce qui c’est passé, en Italie, durant un siècle.
Cela étant dit, la reconnaissance  -de jure- d’une Mafia et l’application de lois répressives, à son encontre, n’a pas à ce jour débouché sur son éradication. Le phénomène mafieux est profondément inscrit dans certaines sociétés, ce qui rend la séparation entre Légal et Illégale particulièrement difficile. L’exemple de la Mafia japonaise (yakuza), que j’aborde dans un des articles, est une illustration presque caricaturale de l’intégration d’une Mafia dans une société humaine.  
De plus, l’évolution des sociétés et le tri, compliqué, entre la légalité et l’illégalité, ont accentué le développement de « zones grises ». D’où une très grande confusion.
Nous pouvons dire, aujourd’hui, que les méthodes mafieuses semblent se généraliser. Nous observons ainsi une « mafiosisation » sans Mafias.
A moins que cela ait été toujours le cas et que les moyens contemporains de communication et l’échange d’informations nous rendent l’importance de cette « mafiosisation » plus visible.
Le contenu des articles, déjà mis en ligne, peuvent être complétés en fonction de nouveaux articles et/ou de nouvelles informations que je pourrai découvrir, au fur et à mesure de ma réflexion. 
Vous trouverez, ci-dessous, les liens vers les différents articles.
                                                     ____________________________________________________
Autonomie de la Corse : les réalités cachées et les intentions non exprimées
20 mars 2022
Qu’est-ce qui déclenche l’ouverture de discussions politiques sur le principe d’un statut d’autonomie de la Corse ? En apparence, ce sont les émeutes, dans l’île, consécutives à l’agression (2 Mars 2022) contre Yvan Colonna, l’assassin du préfet Claude Erignac. Il reste à donner un contenu au mot « autonomie ». Les partenaires ont eu des dizaines d’années pour y réfléchir, et pourtant…
L' AUTONOMIE DE LA CORSE : REALITES CACHÉES ET INTENTIONS NON EXPRIMÉES-SUITES
25 mars 2022
Dans mon article du 20 Mars, j’ai négligé quelques points. Notamment la répartition des rôles entre les politiques insulaires nationalistes et la classe dite « traditionnelle ». De plus, un constat apparait : le débat se focalise sur un statut « plus particulier » au moment où la société corse ressemble le plus au « modèle français » rejeté par certains. Les contradictions ne sont qu’apparentes.
Corse: quelle économie pour une autonomie?
5 avril 2022
Quelle est la situation économique et sociale de la Corse ? Répondre à cette question peut aider à ouvrir des pistes pour un statut d’autonomie. Une autonomie aide-t-elle une région à se développer ? Pour se faire une idée, j’ai essayé de comparer certaines données économiques et sociales de plusieurs régions autonomes méridionales. Il n’y a pas de réponse tranchée. Chaque île doit s’adapter.
 Corse : un si long dimanche de fiançailles
8 avril 2022
Après trois articles longs et difficiles à digérer, il faut laisser l’esprit se reposer. En attendant, des articles, également longs et aussi difficiles, je vous propose un conte sur le thème : La valse hésitations dans les rapports entre le gouvernement et la Collectivité De Corse. Pour plagier Marivaux, il pourrait s’appeler « De la double inconstance ».
La « 6ème République » sans changer la constitution Essai sur l’impuissance politique
23 avril 2022
Le 1er tour des présidentielles confirme une série d’évolutions: Pour la 3ème fois en vingt ans, l’extrême droite remplace la droite républicaine. Les partis « de gouvernement » explosent et se dirigent vers une « refondation ». Face au libéralisme triomphant, les idéologies sont toujours présentes. Comment en sommes-nous arrivés là ? Est-ce un « tournant » ou un habillage ?
Corse: mafia or not mafia? Décoder pour comprendre
10 août 2022
Une session de l’Assemblée de Corse, consacrée au « phénomène mafieux dans l’île» devrait se tenir en Octobre 2022 (finalement, elle se tiendra le 18 Novembre). Voir article, plus loin.  Ce débat est réclamé par une partie de la société civile et du monde politique. Avant la tenue de ce débat, je vais publier une série d’articles sur le phénomène mafieux. Ils sont issus d’un travail que je mène depuis plusieurs années sur le thème : Corse, mafia or not mafia ?
Une Mafia corse ? D’abord, définir le terme
13 août 2022
Corse, Mafia or not Mafia? Le premier article d’une longue série consacrée à ce thème, porte sur la définition d’une Mafia. Principal constat : sa pérennité. En France, l’idée qui prédomine est que ce serait une « super criminalité organisée en bandes… éphémères. En Italie, le droit reconnaît deux types de criminalité, le droit français un seul. L’ambigüité commence là.
Efficacité des lois anti-mafia et indépendance des magistrats, France-Italie
14 août 2022
L’Italie est le seul pays de l’UE à posséder un arsenal judiciaire « anti-mafia ». Ce dispositif montre une certaine efficacité, mais rencontre une opposition du monde politique. En France, les Procureurs n’ont pas le niveau d’indépendance statutaire des Italiens. Les deux pays manquent de moyens, mais la Justice italienne reste efficace contre les mafias, avec des limites et jusqu’à quand ?
 Mafias et affaires criminelles : juger avec ou sans jury ?
18 août 2022
Les jurys populaires sont-il compétents pour juger des affaires de grande criminalité ? Des magistrats français demandent leur remplacement par des cours composées de juges professionnels. Cela fait suite à une série d’acquittements dans des procès, notamment sur des « dossiers corses ». Ces échecs ne viennent-ils pas, aussi, de la faiblesse de l’appareil juridique français? Le débat est ouvert.
Confiscation des biens mafieux : intérêt et limites
19 août 2022
A l’exemple de l’Italie, la France saisit les avoirs de la grande criminalité. Ces organisations se voient touchées « au portefeuille ». Les mafias sont affaiblies par ces confiscations, mais la gestion des biens saisis par les Justices n’est pas aisée. Seule une petite partie des immenses valeurs est utilisée. Les mafias trouvent des solutions pour limiter les conséquences des confiscations.
Italie, un régime de « prison dure » pour les mafieux
21 août 2022
L’Italie possède un régime spécial d’incarcération pour les mafieux et les terroristes. C’est l’article 41bis du code carcéral. Les détenus sont placés en isolement sévère. L’État italien a fait construire plusieurs prisons équipées en ce sens, elles comptent plusieurs centaines de détenus. Plusieurs fois saisie, la justice européenne ne condamne pas, entièrement, ce « régime dur ».
Étude comparée des statuts des « repentis »
22 août 2022
Cet article porte sur les limites de la protection des collaborateurs de Justice, en France et compare les lois françaises à celles des pays qui possèdent un statut plus développé : Italie, USA, Canada. Article publié en 2017, j’ai tenté de l’actualiser. Le droit français continue à contenir des lacunes dans les moyens juridiques accordés. Une certaine frilosité politique semble dominer.
Criminalités comparées, Corse-mafias, suite du programme
3 sept. 2022
Après la description juridique des mafias italiennes et l’analyse des systèmes judiciaires français et italiens, voici venu le temps de faire connaissance avec certaines mafias (Italie, Japon…). En attendant d’observer le « cas corse », nous regarderons les conséquences politiques économiques et sociales des criminalités mafieuses et non mafieuses dans plusieurs régions du monde.
‘Ndrangheta, la puissance d’une mafia
4 sept. 2022
Avec cet article sur la ‘Ndrangheta, débute une série de descriptions de différentes mafias. L’organisation calabraise est de plus en plus citée. La comparaison avec la criminalité corse a ses limites. Nous allons tâcher de voir si nous pouvons extraire des éléments de la situation en Calabre, pour mieux comprendre le « cas corse ».
Yakuza, la Mafia du Pouvoir japonais
11 sept. 2022
Les yakuzas sont connus, car leurs activités criminelles sont quasi « officielles ». Les observateurs parlent de « liens organiques » avec les Pouvoirs politiques et économiques. Les yakuzas font la synthèse entre gangstérisme, nationalisme, extrême droite et gouvernements. Plusieurs clans avaient leurs bureaux, connus de tous. Les temps changent, mais le poids ce cette puissante Mafia demeure.
Banditisme, Mafia: la Sardaigne un cas à part ?
16 sept. 2022
La Sardaigne n’a pas de Mafia endogène. Cela n’empêche pas l’Île de posséder SA criminalité « ordinaire » et même une criminalité « typique » dans une des cinq provinces de la région. Cette criminalité peut-elle se transformer en Mafia ? C’est une question que posent les autorités italiennes en charge de la lutte contre les délits mafieux. La Sardaigne est située à 20 Km de la Corse.
Baléares : pas de mafia locale, mais gare à la corruption
20 septembre 2022
Les Baléares, un archipel pauvre devenu riche. Le moteur du développement économique est le tourisme. Les Baléares n’ont pas de Mafia endogène, mais le marché immobilier qui accompagne le développement touristique attire des mafias étrangères qui veulent blanchir leur argent. Ce constat n’est pas sans effet sur le niveau de corruption.
Délits financiers, criminalité : les arrangements avec les États
24 septembre 2022
Les États ont une position ambigüe avec les organisations criminelles. Idem pour les malversations financières, quand des banques sont impliquées. Les amendes pleuvent, mais les condamnations pénales sont rares. Les banquiers profitent de cette zone grise. Le système a besoin de l’argent sale. Protéger les banques, c’est aussi protéger les mafias. Un renvoi d’ascenseur politique et économique.
Deux Italie : extrême droite, division politique et économique Le terreau des mafias
26 septembre 2022
Comment s’étonner du résultat des élections italiennes de ce mois de Septembre 2022 ? La victoire d’une coalition Droite-Extrême Droite est la conséquence d’un pays, de longues dates, divisé en deux : d’abord sur le plan économique et social (Nord-Sud) et par conséquence sur le plan politique. Une division qui favorise la grande criminalité.
État Italien-Mafias : tractations secrètes et liens inavoués
11 octobre 2022
Je poursuis, ici, la série d’articles sur les rapports ambigus entre des organisations criminelles et les Pouvoirs. Cet article aborde des « négociations » inavouées entre l’État italien et des boss mafieux (fin années 80-début 2000). Cette période a particulièrement défrayé la chronique, mais ces liens ambigus semblent consubstantiels à l’Italie, de sa création à nos jours.
Unité des pays européens : l’exemple italien, vraiment hors-normes ?
23 octobre 2022
Au 19è siècle l’Allemagne et l’Italie deviennent des États unifiés. Seule la péninsule héritera de mafias. Motif : « une étatisation manquée ». Ces organisations criminelles sont en « symbiose » avec une partie de la société. Des élites politiques et économiques forment un triangle avec la criminalité. On les retrouve au sein de loges maçonniques « dévoyées », dans une clandestinité… apparente.
Misère en Italie, grande pauvreté en Corse – Criminalité » et pauvreté
2 novembre 2022
Aujourd’hui, la Corse demeure la plus pauvre des régions françaises métropolitaines. Cependant, les indicateurs économiques la situent en meilleure place que certaines régions italiennes. Du 19è siècle à aujourd’hui, plusieurs régions du Mezzogiorno souffrent d’une véritable misère. La présence de mafias conforte cette situation. Nous observerons l’intérêt d’une comparaison et ses limites.
La criminalité en Corse, une illustration de la situation méditerranéenne ?
10 novembre 2022
La criminalité, en Corse, est-elle d’un genre « original » ou bien s’inscrit-elle dans le droit file de ce qui se passe dans les « régions mafieuses » du Mezzogiorno, particulièrement en Sicile ? L’éloignement de l’État, la présence de familles délinquantes, sont des points semblables. Mais le niveau de violence et les conditions socio-économiques sont dissemblables.
Criminalité en Corse. 1è partie : connaître l’Histoire pour comprendre l’actualité
14 novembre 2022
En Corse, selon des médias, l’association voyous, Politiques, entrepreneurs serait « nouvelle ». Un coup d’œil dans le rétro dément cette assertion. Déjà, entre le 19è et 20è siècle, des journaux faisaient souvent des impasses. Le vieux système claniste a-t-il ouvert la voie à un système mafieux, comme en Sicile par exemple ? Le monde change.
Criminalité en Corse. 2è partie : le clanisme, un pas vers la Mafia ?
16 novembre 2022
Le clanisme n’est pas une organisation criminelle. Mais il s’appuie parfois sur la violence. Il ne défend pas, officiellement, une idéologie et s’adapte au Pouvoir du moment. Il peut critiquer un projet national et le récupérer localement. Le système est, à la fois, dans l’Histoire et en marge de celle-ci. Mais le monde change, le clanisme est-il toujours efficient ?
Pas de Mafia corse. A défaut, la CDC reconnait une « dérive mafieuse »
20 novembre 2022
La séance de l’Assemblée de Corse, consacrée à la Mafia, attendue depuis des mois, s’est finalement tenue, fait remarquable, sans heurts majeurs. Comme prévu, il n’y a pas eu de surprises. Les élus se sont exprimés, de manière convenue. La session fut cathartique, les coups furent retenus. L’État en a pris pour son grade, le plus élevé, car lui seul peut réellement régler le problème.
Criminalité en Corse. 3è partie : du 20ème au 21ème siècle
16 décembre 2022
La criminalité corse remplit une fonction. Elle est instrumentalisée et instrumentalise. Ce faisant, l’État donne le mauvais exemple. Après avoir bien servi dans les colonies, le Milieu est rentré vivre et travailler au pays, toujours en partie « protégé ». De la French Connection au « Petit Bar », le principe semble, presque, le même.
Corse : Rapport du SIRASCO, Mafia ou « méthodes mafieuses » ?
20 décembre 2022
Un rapport « confidentiel » du SIRASCO (Service d'Information, de Renseignement et d'Analyse Stratégique sur la Criminalité Organisée) a « fuité » dans les médias. Les enquêteurs parlent de « 25 équipes criminelles » qui sévissent en Corse. Cet ensemble représente-t-il une Mafia, ou bien s’agit-il d’une criminalité atomisée ? Finalement, cette nuance est-elle si importante ?
Criminalité en Corse. 4è partie : nationalisme, violence et banditisme
23 décembre 2022
La violence politique en Corse est souvent associée à la grande criminalité, qu’en est-il ? Les autorités ont longtemps combattu la violence politique et minimisé, voir « protégé » le Milieu. Des « nationalistes » ont alimenté la confusion. Que veut l’État ? Les autonomistes sont au pouvoir régional, d’éventuelles négociations divisent le mouvement « nationaliste ». Est-ce l’heure des choix ?
Entretien avec Gilles Simeoni Président de l’Exécutif de Corse
23 décembre 2022
Mafia et violence politiques sont-ils des obstacles à des négociations entre le gouvernement et les dirigeants de l’Assemblée de Corse ? Quid d’une « Mafia » et quels sont les freins à un statut d’autonomie, suggéré par le ministre de l’Intérieur ? Pour le président de l’Exécutif régional : « Il n’y a pas d’autre chemin que celui du dialogue, que celui d’un processus au bon niveau, qui réussit ».
Alain VERDI 7 Avril 2023
    Vous pouvez lire cet article et les autres, sur le blog de Mediapart:
je vous signale que vous pouvez envoyer un avis et/ou une question en  cliquant sur l’onglet Posez vos questions et remarques en cliquant sur ce lien.
Vous pouvez retrouver une série d’articles sur différents thèmes, en lien avec la Corse, sur mon ’autre blog de Tumblr,: E Pericoloso Sporgersi
2 notes · View notes
raisongardee · 2 years
Text
Tumblr media
“Les critiques "économiques" du "régime prohibitif" et de sa police des grains font du "désencastrement" le critère primordial de la régénération et du progrès. Ils assimilent la régulation des grains aux pires tyrannies des sociétés du type Ancien Régime, à une Bastille tentaculaire et étouffante qui doit être prise pour libérer les hommes, pour qu’ils puissent agir de manière créative dans la poursuite de leur intérêt et, ce faisant, contribuer nécessairement à l’intérêt général. Les implications de ce genre de libéralisme pour la refonte de l’Europe à travers les deux prochains siècles sont incalculables. Le débat provoqué par l’économie politique libérale et farouchement revigoré par la mise en œuvre de portions significatives du programme libéral annonce un des vecteurs les plus influents des Lumières radicales, une radicalité capable littéralement de défaire Etat et société. 
Aligné avec un des principes moteurs du mouvement multiple dit des Lumières depuis son début – la quête de la liberté dans quasiment tous les secteurs de l’activité humaine -, ce libéralisme est extraordinairement attirant dans son argument (pour énormément de personnes) et presque universellement difficile à critiquer, en raison de son prestige abstrait. Il fallait un conservateur organique, un administrateur craintif ou un intellectuel rabat-joie pour se concentrer sur le potentiel toxique de la puissance que la liberté illimitée déchaînerait, plutôt que sur l’aptitude de cette même liberté à rehausser le bien-être individuel et collectif.
Steven L. Kaplan, Raisonner sur les blés. Essais sur les Lumières économiques, 2017.
7 notes · View notes
theleovinci · 2 years
Text
Le mythe des milliardaires éthique
Je suis tombés sur un site web plutôt frappant : Wealth shown to scale. En gros, ce site vient montrer à une échelle visuellement compréhensible la valeur de la fortune de Jeff Bezos. En gros, le site met en contexte le montant du propriétaire de la compagnie Amazon sur une sorte de règle ou chaque 10 pixel est équivalent à 5 millions $. Pour voir le contenu du site (les comparatifs financiers) tu dois faire défiler la règle. C’est quand le défilage vint à bout de mon endurance musculaire (c’est vraiment long) et lorsque j’ai pris conscience de l’ampleur du portefeuille de M. Bezos que je suis venu à me poser une question :
Est-il possible d’amasser une fortune aussi élevée que celle de Jeff Bezos tout en demeurant éthique ? 
Ce à quoi je réponds : Je ne pense pas, non. 
Là, ne me méprenez pas, je ne parle pas de la tranche de la population étant très fortunée, les propriétaires de PME ou de plus grande entreprise se faisant un bon montant grâce à leurs capacités entrepreneuriales. Ma critique d’aujourd’hui s’adresse au top des super riches. On parle ici de l’homme le plus riche de la planète. Celui dont la valeur financière est plus élevée que le PIB de certains pays comme le Maroc. 
Pour se mettre dans le contexte, la valeur financière de Jeff Bezos s’élève à environ 139 milliards de dollar. 
Pour encore mieux contextualisé de l’ampleur de ce montant d’argent: 
Le coût total annuel de la chimiothérapie de l’ensemble des patients ayant le cancer aux États-Unis est de 9 milliards $. Montant que Jeff Bezos à accumuler en 40 jours. 
Le coût total annuel qu’impliquerait de loger l’ensemble des vétérans sans abris des États-Unis s’élève à 56 millions $. 
Si tu as un iPhone, 139 milliards $ ne s’écrit même pas sur ta calculatrice par défaut. 
En moyenne, si tu es un Américain moyen, du moment ou tu es né jusqu’au moment de ton dernier souffle, selon les statistiques, le total d’argent que tu peux accumuler dans une vie s’élève à 1.7 millions $. 
Ma prémisse de base est la suivante : Si Jeff Bezos étais vraiment éthique, ou même simplement une bonne personne et qu’il voulait vraiment faire une différence sociale de manière constante ou même semi-constante, il serait impossible d’accumuler une fortune aussi élevée puisque celle-ci serait constamment utiliser pour ce qu’il considère comme le bien commun. 
Si on parle de faire une différence lorsque tu es propriétaire d’une entreprise, on peut s’entendre pour dire que cette différence commence forcément par tes employés. Toutefois, lorsqu’on regarde les conditions de travail des employés d’Amazon, c’est loin d’être happyland.
Le contexte actuel de la COVID-19 fait d’ailleurs ressortir ces conditions que plusieurs médias et employés considère comme étant infernales. Dans un monde ou une personne comme Jeff Bezos arrive à ne pas perdre d’argent alors que tout le reste du monde voit leur profit chuter, comment est-il possible d’expliquer que les employés continue d'écoper d’un environnement de travail malsain ? Afin de lutter contre le manque de main d'œuvre, Amazon a décidé d’augmenter temporairement le salaire de 2$/h de plus. Temporairement est le mot. Alors que les conditions de travail dans les entrepôts d’Amazon sont connue pour leur précarité, il est injustifiable que cette hausse ne soit que temporaire. De plus, celle-ci ne vient en aucun cas régler le problème des conditions malsaine de travail. 
Dans mes discussions avec mes amis plus fortunés, on me ressort souvent la même réplique : « Les riches ont travaillé fort pour obtenir ce statut financier. » 
À ces commentaires je répondrais que des individus comme Jeff Bezos dépasse ce débat. D’ailleurs j’ai tendance à dire qu’il a été prouvé que le salaire ne représente pas du tout le travail ayant été  fait par un individu mais ça c’est une autre histoire. 
Il n’y a aucun travail, aucune raison de mon avis qui justifie une inégalité économique aussi grande entre le top 1% le plus riche et plus de 60% de la population.  À eux seul, avec 296 mille milliard $, le top 1% (400 personnes) possède plus de richesse que 60% de la population américaine (196.8 millions de personnes). 
2 notes · View notes