Tumgik
#des fois y a des gens qui disent que je parle beaucoup mais ils ont pas rencontré ce collègue mdr
maviedeneuneu · 2 years
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Moi hier en fin de soirée.
Alors l'escape game était hyper cool, c'était top et après mes collègues m'ont invitée à manger avec une amie qu'on a rencontré cet été. J'avais plein de choses à leur raconter sur tout ce qu'il se passe en ce moment dans ma vie et les changements qui vont avoir lieu, j'avais trop hâte de leur faire part de tout ça mais un de mes collègues a monopolisé la parole pendant absolument toute la soirée du coup ben j'ai pas pu en placer une... Je suis rentrée chez moi hyper frustrée et déçue du coup :(
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lekintsugihumain · 8 months
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Les relations sont une course contre la montre / On les consommes comme un Mcdo
ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit comme ça j'espère que ce texte trouvera une "oreille"
J'ai l'impression que le "feeling" qu'on peut avoir avec des personnes peut se perdre très vite, quand tu ne vas pas à leur rythme, ou bien quand tu "casses" ce rythme. On peut parler ensemble tous les jours, ou du moins régulièrement, mais si je te réponds plus pendant un temps (chose qui arrive souvent et c'est jamais personnel, c'est juste moi et je ne comprends pas pourquoi je suis comme ça et je me déteste d'être comme ça.).
Et bien ce "feeling" va se casser. Et il y a comme un engrenage que tu dois relancer, c'est pour ça que je n'aime pas les échanges virtuels en continu, tu dois toujours maintenir une sorte d'intérêt, sinon tout le potentiel de la relation part dans le néant.
Je trouve qu'il y a une réelle pression à répondre vite, pourquoi ? Parce que l'autre t'oublie ou il se lasse, encore une fois, on fonctionne de façon très consumériste. On veut tout, tout de suite, et il y a une date de péremption, il y a un temps imparti, il y a comme "tu as été trop lent, je suis passé à autre chose tu ne m'intéresse plus" ; en fait, c'est comme au McDo, tu ne supportes pas d'attendre ton repas plus de 10 minutes, et si tu attend trop de temps, tu en as même plus envie. L'analogie est drôle, on consomme les gens comme des McDo, on les veux tous, tout de suite maintenant et après on les digère mal, et s'ils mettent trop de temps à arriver, on ne prend pas de plaisir. 
Le temps, c'est de l'argent ? Oui, mais pas que.  Le temps, c'est aussi l'importance, tu es aimé si tu es le plus rapide, le premier à réagir, à être présent, à répondre.  On ne veut plus prendre le temps de connaître et d'apprécier les gens, tant on veut les consumer aussi vite qu'on les a découverts, c'est comme tout.  Pourquoi beaucoup ont la flemme de voir un très bon film 3h, mais disent oui à un film médiocre de 1h15 ? Pour les mêmes raisons.  Et c'est à l'image de nos relations d'aujourd'hui, on ne connaît même pas son propre entourage, tu ne connais même pas les passions de tes propres "ami.es" ni de ta famille. Voilà pourquoi j'y vais parfois à reculons avec les nouvelles (pas que) personne dans ma vie ou autour, ou bien que j'arrête. Parce que je sais que je ne vais pas forcément avoir l'énergie de me battre pour maintenir une forme d'intérêt qu'a la personne pour moi, forcément je suis (de)nouveau dans sa vie, et la (re)nouveauté attise la curiosité, puis quand tu connais... Tu te lasses, ou pour ce qui est de mon cas, on découvre à quel point je suis inconsistant, banal et sans intérêt voir médiocre et méprisable, mais des gens restes pour je ne sais qu'elles raisons, sûrement car on aime avoir cette personne de bon coeur sur qui on sait qu'on compter et piétiner à la fois. Tel un chien qui reviens pour des caresses malgré que tu l'es tapé avant.
Ou l'énergie d'être le seul à maintenir une relation qui probablement ne va exister que dans ma tête, car moi je m'attache, j'ai décris un comportement que j'ai observé, que ne je fais pas, du moins pas totalement, car je pense qu'on est tous un peu comme ça à cause de notre système.
Alors parfois j'abandonne, car je sais que j'ai mis trop de temps à répondre aux messages, ou que je n'ai pas pu être assez présent à tout les événements, à toutes les soirées, que je n'ai pas assez liké ou commenté.
J'abandonne aussi d'avance, car je ne serai pas à la hauteur, je ne pourrais pas te parler h24, tout simplement car je ne suis pas doué pour ça, j'admire ceux qui peuvent entretenir des conversations. ça me rend triste aussi, je vois cette amie avec qui je parle tout les jours, enfin, parlait... Plein de vocaux, elle pourrait disserter sur la pluie et le beau temps, et tu as moi... Moi qui ne peux pas parler autant, qui n'arrive pas à parler de sa journée plus de 10 min et encore parce que il y a juste rien d'intéressant à dire. En fait c'est ça, j'ai rien d'intéressant à dire, et je ne le suis déjà pas moi même, je suppose que ça s'apparente à de l'ennui. Je ne m'ennui pas des autres, je m'ennui des conversations superflues, inutiles...
Je m'ennui de beaucoup de choses, mais pas des gens.
Moi ça me va d'être chill avec toi en silence, ont est pas obligé de casser absolument ce silence, c'est là où je ressens une vrai connexion, quand on peut-être ensemble en silence sans que ça soit gênant, que ça soit même agréable, le plaisir d'être ensemble.
Alors il y a des personnes avec qui ça s'arrête, d'autres avec qui ça ne (re)commencera jamais, parce que je n'ose pas et que je sais que c'est perdu d'avance.
À toutes nos histoires mortes avant d'avoir démarré. Et à toutes nos histoires mortes dans l'oublie au fond de ce portable.
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christophe76460 · 3 months
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Jésus… interrogea ses disciples : Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme ? … Et vous, qui dites-vous que je suis ? Matthieu 16. 13, 15
✅ Les pensées du Père au sujet de son Fils
Aujourd’hui, il y a beaucoup de gens qui se disent chrétiens, et pourtant ils considèrent le récit de la vie du Seigneur Jésus comme une allégorie. Au mieux, certains disent que des écrivains humains ont exagéré la vérité pour appuyer leurs idées. Ils préfèrent considérer la Bible comme un ensemble de textes écrits par des hommes ayant exposé ce qu’ils croyaient. Ils ne veulent pas accepter que c’est un livre inspiré de Dieu (2 Timothée 3. 16).
Ils choisissent d’interpréter ces écrits en se servant de ce qu’ils appellent les hypothèses de la science moderne et refusent de se laisser conduire par le Saint Esprit (1 Corinthiens 2. 11). Leur méthode, fondée sur les avancées de la science et de la compréhension du monde créé, peut paraître louable ; elle laisse cependant de côté un élément fondamental : ce que Dieu pense !
Il est évident que le Seigneur connaissait la réponse à sa question : “Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme ?”. Il avait déjà posé de telles questions. Chaque fois, il veut que les disciples confessent de leurs lèvres ce qui est dans leurs cœurs. Quelque temps auparavant, il leur avait dit : “De l’abondance du cœur, la bouche parle” (Matthieu 12. 34). Si ton cœur n’est pas droit devant Dieu, ce que tu diras ne sera pas juste.
Le Seigneur sonde ensuite les cœurs des disciples avec une autre question : “Et vous, qui dites-vous que je suis ?”. La réponse de Pierre n’est pas basée sur une quelconque allégorie, ou sur un raisonnement scientifique. Elle est fondée sur ce que Dieu le Père lui a révélé par le Saint Esprit. Le Seigneur lui dit en effet : “Ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux” (16. 17).
Prendre notre propre raisonnement comme guide nous éloignera certainement de la vérité et ne nous donnera jamais la paix. L’enseignement donné par le Saint Esprit n’est pas opposé à la raison. Il est bien au-dessus et peut nous révéler des vérités que notre cœur et notre raison ne peuvent pas connaître.
Que nos cœurs soient au diapason du cœur de Dieu pour que le Saint Esprit puisse nous révéler qui est vraiment le Seigneur Jésus, les gloires de sa Personne.
⦁ < > E. Clermont
⦁ Samedi 22 juin 2024
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kn1dognose · 5 months
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Pension canine, garde de chien à Saint-Cyprien( 66750). Où votre chien doit-il dormir la nuit ?
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Où votre chien doit-il dormir la nuit ?
C'est une préférence personnelle, mais voici les avantages et les inconvénients.
Comme les humains, les chiens sont des animaux sociaux. La plupart d’entre eux se sentent à l’aise à proximité du reste de la famille, y compris la nuit. De nombreuses personnes ont leurs chiens dans leur chambre sur un lit pour chiens, dans une cage ou par terre près du lit. D’autres aiment les faire dormir au pied du lit. 
Pourtant, d’autres se blottissent contre leur chien juste à côté d’eux, même sous les couvertures. Ils vous gardent au chaud tout en vous faisant vous sentir en sécurité et aimé. C'est une sensation merveilleuse de voir des chiens se blottir la nuit, ou même pendant une sieste. En effet, 45 % des personnes déclarent laisser leur chien dormir dans leur lit, selon une enquête de l'American Kennel Club. Même si cela est courant, de nombreuses personnes vous demandent encore si vous devez laisser votre chien dormir avec vous.
Avec autant de chiens qui dorment dans nos lits, n'est-il pas temps de se débarrasser de la culpabilité que tant de gens ressentent à l'idée que leurs chiens partagent le même espace de couchage ? Je parle souvent à des propriétaires d'animaux qui me disent en s'excusant que leur chien dort avec eux. Ils partagent souvent cette information comme s'ils faisaient une confession, et beaucoup disent : « Je sais que je ne suis pas censé le faire, mais je laisse mon chien dormir avec moi. » D’une manière ou d’une autre, le consensus culturel est que dormir avec votre chien au lit est un problème.
Il est triste de voir combien de personnes se sentent mal à l'idée de laisser leurs chiens dormir sur le lit la nuit alors que cette décision leur appartient entièrement. Beaucoup trop de gens se sentent jugés à ce sujet, mais il est bon de voir qu'ils font leurs propres choix en laissant leur chien dormir avec eux, car c'est ce que c'est : un choix.
De nombreux facteurs peuvent aider les gens à prendre une décision éclairée quant à l'endroit où doit dormir leur chien, mais le jugement des autres ne devrait pas en faire partie.
Habitudes de sommeil du chien
Combien d'heures les chiens dorment-ils ? 
La durée moyenne de sommeil des chiens est comprise entre 12 et 14 heures par jour, un chiffre qui se réfère aux chiens adultes. Les chiots ont besoin d’encore plus de sommeil : 15 à 18 heures ne sont pas inhabituelles pour eux. Étant donné que les chiens ont besoin de plus de sommeil toute la journée que les humains, il est généralement facile de synchroniser notre nuit avec la leur. La plupart des chiens dorment la nuit quand nous le faisons, puis font une sieste tout au long de la journée si nécessaire.
Les chiens dorment-ils toute la nuit ?
La plupart des chiens adultes dorment toute la nuit, bien qu'ils puissent être réveillés par des bruits forts, lorsqu'on les touche ou s'ils se sentent mal à l'aise pour une raison quelconque. De nombreux chiens âgés se réveillent au milieu de la nuit, parfois parce qu'ils ont besoin de faire pipi. Les chiots se réveillent fréquemment pendant la nuit, même si beaucoup d'entre eux dorment jusqu'au matin une fois qu'ils ont entre quatre et six mois.
Dois-je tenir compte de l'âge de mon chien pour choisir son espace de couchage ? 
L'âge de votre chien peut influencer l'endroit où vous choisissez de le faire dormir. Les chiens à différentes étapes de leur vie méritent différentes considérations lorsque vous décidez où ils doivent dormir.
Où les chiens doivent-ils dormir ? 
Les chiots peuvent facilement avoir des ennuis pendant que nous dormons et donc incapables de les surveiller. C'est pourquoi on peut faire dormir les chiots dans une cage. De cette façon, ils ne mâcheront pas d'articles ménagers et s'ils ont un accident, celui-ci est au moins limité à une zone. On peut très bien avoir la cage dans la chambre pour que le chiot ait de la compagnie. Ils sont sociaux et sont plus susceptibles de se sentir en sécurité près de chez vous. De plus, de cette façon, vous êtes plus susceptible de réagir s'il s'énerve ou s'il se réveille et doit sortir pour faire pipi. Si vous n'utilisez pas de cage, vous pouvez envisager de les confiner dans la pièce avec vous ou de les mettre dans un enclos pour chiots dans votre chambre. 
Certains chiots grandissent en dormant dans une cage et y restent plus à l’aise et heureux tout au long de leur vie. D’autres préfèrent être par terre, dans un lit pour chien ou sur le lit avec vous à mesure qu’ils vieillissent. Une fois qu'ils sont suffisamment grand pour qu'ils puissent dormir en toute sécurité sans être confinés, le fait que vous arrêtiez ou non de les faire dormir dans la cage dépend de ce qui vous rend le plus heureux et de ce qui rend votre chien le plus heureux. Il est courant de continuer à dormir dans une cage pendant la première ou les deux premières années, car de nombreux chiens sont moins susceptibles de mâcher des choses qu'ils ne devraient pas mâcher à ce moment-là.
Où les chiens adultes doivent-ils dormir ?
La plupart des chiens adultes sont plus heureux s’ils dorment dans la même pièce que vous. En tant qu’animaux sociaux, il peut être stressant pour beaucoup d’entre eux d’être séparés de tous les autres membres de la maison la nuit. Dans votre chambre, ils peuvent être dans une cage s'ils aiment y être, sur un lit pour chien confortable sur le sol ou sur le lit avec vous. Les principaux objectifs sont de garder tout le monde heureux et de permettre à chacun de passer une bonne nuit de sommeil. Si cela signifie avoir le chien dans le lit avec vous, votre chien en sera probablement très heureux. S'ils vous empêchent d'obtenir le sommeil adéquat, alors les avoir dans une cage ou sur un lit pour chien plutôt que dans votre lit est une meilleure option pour tout le monde.
Où doivent dormir les chiens âgés ou les chiens ayant des problèmes de santé ?
Les chiens âgés ou ayant des problèmes de santé doivent dormir là où ils se sentent le plus à l'aise. Si cela signifie être sur le lit (et qu'ils ne gâchent pas vos nuits), c'est super. Si cela signifie être sur le sol à côté de votre lit, c'est une excellente option. Il est particulièrement important de fournir aux chiens souffrant de douleurs une literie qui soulage leur inconfort. Cela peut signifier un lit moelleux et rembourré, ou cela peut signifier un lit pour chien surélevé du sol pour permettre une meilleure circulation de l'air. Certains chiens ayant des problèmes de santé, ou ceux qui sont âgés, peuvent avoir besoin d’aide pour monter et descendre du lit – ou même pour monter et descendre d’un lit pour chien. Assurez-vous de les aider s’ils en ont besoin, surtout à mesure qu’ils vieillissent.
Avantages de dormir avec votre chien
Il existe de nombreuses raisons de laisser votre chien dormir avec vous : Les chiens aiment généralement dormir avec nous. Ils sont moins susceptibles d'être stressés, soit parce qu'ils sont seuls , soit en réponse à quelque chose de surprenant, comme les lumières des voitures qui passent ou un orage. Le matin, vous saurez immédiatement quand ils doivent sortir ou s'ils dorment ce jour-là.
Si votre chien est dans ou sur votre lit, tout temps froid semblera beaucoup moins rude avec une fournaise vivante juste à côté de vous. Partager le sommeil est une façon de se sentir vraiment proches les uns des autres, et c'est toujours un plus.
Réduit la dépression
Favorise les ondes cérébrales thêta
Augmente le sentiment de sécurité
Soulage l'insomnie
Maximise le confort
Diminue la solitude
Améliore la qualité du sommeil
Réduit le stress
Abaisse la tension artérielle
Renforce votre relation
Inconvénients de dormir avec votre chien
Par contre, certaines personnes trouvent qu'un chien dans leur lit les empêche de dormir, soit parce que le chien ronfle, soit parce qu'il n'y a pas assez de place dans le lit ou assez de couvertures pour tout le monde. Cela peut provoquer des frictions considérables dans une relation si l’un des membres d’un couple aime avoir un chien sur le lit et que l’autre ne l’aime pas. D’autres raisons de garder votre chien hors de votre lit peuvent inclure :
Votre chien n'est pas propre
Vous avez des allergies sévères
Vous avez le sommeil léger
Vous ou votre chien avez des problèmes de santé ou des plaies ouvertes
Avantages des chiens dormant dans des cages
Les cages aident à assurer la sécurité de votre chien et de votre maison.
Les cages assurent la sécurité des chiens et des maisons. Les chiens peuvent trouver des dangers sous la forme de cordons électriques, de nourriture qui n'est pas bonne pour eux et de choses qui ne sont même pas de la nourriture mais qui peuvent être avalées. Faire dormir un chien dans une cage le protège de ces dangers pendant que vous dormez et que vous ne pouvez pas surveiller votre chien. De même, les chiens en liberté la nuit peuvent éliminer à l'intérieur, mâcher un héritage familial ou tenter de rénover votre maison en traitant le cadre de la porte comme un jouet. Les caisses résolvent ces problèmes.
Les caisses sont bonnes pour voyager.
Si votre chien a l’habitude de dormir dans une cage, cela facilite les déplacements. Où que vous alliez, que vous rendiez visite à des amis, à l'hôtel ou que vous séjourniez dans un camping-car, votre chien peut dormir dans la cage. Comme c’est exactement ce qu’ils font à la maison, ils auront probablement plus de facilité à s’adapter à la vie sur la route. Un chien qui peut facilement voyager est un chien qui est plus susceptible de vous accompagner en voyage.
Ils sont parfaits chez le vétérinaire, chez le toiletteur ou en cas d'urgence.
Les chiens habitués aux cages sont moins stressés lorsqu'ils doivent aller dans un nouvel endroit et sont mis dans une cage. Si votre chien a l’habitude de dormir dans une cage, il aura probablement plus de facilité à gérer une sortie potentiellement stressante. Les sorties stressantes peuvent inclure le fait d'être chez le vétérinaire ou chez le toiletteur. Il peut également s'agir d'une situation dans laquelle toute la famille doit évacuer en raison d'une catastrophe naturelle. J'espère que cela ne vous arrivera jamais, mais si vous devez évacuer, ce sera beaucoup plus facile pour votre chien s'il a l'habitude de dormir dans une cage, car il devra peut-être y être dans un refuge ou un autre logement temporaire.
Inconvénients des chiens dormant dans des cages
Les chiens sont des individus, et tous n’aiment pas les cages. Certains chiens n'aiment pas être dans une cage, et si c'est le cas de votre chien, on ne devrait pas leur demander de dormir dans une cage. C'est toujours une bonne idée de leur apprendre à être aussi à l'aise que possible dans une cage en raison des avantages de celle-ci, mais ils n'ont pas besoin d'y dormir régulièrement.
Certains chiens s'énervent lorsqu'ils sont dans une cage.
Il n'y a rien de merveilleux à avoir un chien dans une cage qui y est malheureux. Il y a des chiens qui aboient ou gémissent lorsqu'ils sont mis dans une cage, et ce n'est bon pour le sommeil de personne. D'autres chiens salivent ou haletent, ou montrent d'autres signes de détresse. Oui, les cages offrent des avantages liés à la sécurité et à la commodité, mais ces avantages peuvent facilement être contrebalancés par les inconvénients si un chien n'aime pas y être.
Les chiens ne peuvent pas faire de choix.
Les chiens qui sont dans des cages ne peuvent pas faire tous les choix possibles lorsqu’ils sont hors d’une cage. Leur libre arbitre leur est retiré par le confinement. Un chien en cage ne peut pas choisir de se trouver dans une zone différente de la pièce où la température est différente ou où il y a une brise (ou pas) qui passe par la fenêtre.
Ils ne peuvent pas se promener s’ils en ont envie. La caisse empêche une grande partie de leur liberté, ce pour quoi ils sont conçus. Pour de nombreux chiens, cela conduit à un sentiment de sécurité ou peut-être qu'ils s'en moquent d'une manière ou d'une autre. Mais pour les chiens qui se soucient d’avoir des choix, une cage leur impose des limites inconfortables.
Cela prend beaucoup de place.
Un inconvénient majeur des caisses est qu’elles prennent beaucoup de place. Dans les petites maisons, ou les maisons avec de petites chambres, l'espace occupé par une cage peut être un énorme inconvénient, surtout si la taille du chien nécessite une grande cage.
Quelles sont les autres modalités de couchage pour mon chien ?
Votre chien ne voudra peut-être pas dormir dans un lit, mais il existe d'autres options qui lui permettront de passer une bonne nuit de sommeil en toute sécurité. Votre chien voudra peut-être dormir dans sa cage, au pied du lit ou dans un autre endroit confortable de son choix.
Mon chien doit-il avoir son propre lit ? 
Oui. J'aime que les chiens puissent choisir le lit qu'ils aiment. L'emplacement du lit, ainsi que le style du lit, peuvent influencer la préférence de votre chien pour y dormir (ou s'y reposer).
De nombreux chiens aiment les grands lits plats pour chiens, tandis que d'autres préfèrent les lits en forme de beignet ou toute autre option avec quelque chose contre lequel s'appuyer. Les chiens ont également des préférences pour la taille de leur lit, et je suis toujours étonné de voir combien de gros chiens choisissent activement un petit lit pour se blottir même lorsqu'un lit beaucoup plus grand est disponible. Tout comme nous disposons de nombreuses options pour s'asseoir : canapé, fauteuil, chaise à dossier droit ou même un pouf, de nombreux chiens apprécient diverses options lorsqu'il s'agit de leurs propres meubles. Lorsqu'il fait froid, ils peuvent choisir un lit moelleux, mais se tourneront vers un lit pour chien par temps chaud.
Les chiens peuvent-ils dormir dehors ?
Il n’est généralement pas recommandé aux chiens de dormir dehors. Cela les expose à des températures extrêmes et aux dangers de la faune, et les rend vulnérables à quelqu'un qui les prend. De plus, de nombreux chiens agissent comme s’ils étaient de garde lorsqu’ils sont laissés dehors. Être vigilant et sur ses gardes est stressant pour eux. Il est de loin préférable d’éviter ces problèmes et de les faire dormir à l’intérieur.
Une exception à cette règle concerne les chiens qui ont vécu dehors toute leur vie, peut-être comme errants, avant d'être adoptés. Ces chiens préfèrent parfois être à l’extérieur, trouvant peut-être trop accablant le changement massif d’une vie à l’intérieur. Avec ces chiens, il est bon de leur apprendre à se sentir à l'aise à l'intérieur pour leur propre sécurité et à construire une relation plus étroite, mais ils ne devraient pas être forcés d'entrer s'ils ont trop peur ou sont mal à l'aise pour le faire seuls.
Comment puis-je mettre mon chien à l'aise pendant son sommeil ?
La meilleure façon de mettre un chien à l'aise pendant son sommeil est de lui donner le choix de l'endroit où dormir. S'ils choisissent de dormir sur le lit avec vous, sur le sol, sur un lit pour chien ou dans une cage, ils y sont probablement à l'aise. Que votre chien dort au pied du lit, sous le lit ou sous les couvertures avec vous, son choix vous indique qu'il veut être là.
D’autres moyens de rendre votre chien confortable sont de lui offrir des conditions de sommeil qui lui conviennent. Cela inclut des lits moelleux, des coussins ou des couvertures. Il est également important de maintenir une température confortable dans la pièce. Tout comme les humains, les chiens dorment mieux lorsque la température est bonne, même si cela peut varier d'un chien à l'autre. L'action la plus importante que la plupart d'entre nous puissent entreprendre pour que nos chiens se sentent à l'aise pendant leur sommeil est de les avoir près de nous, dans notre chambre et peut-être dans notre lit. C'est une excellente nouvelle, car beaucoup d'entre nous sont également plus à l'aise avec un chien endormi dans le lit.
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trs1 · 11 months
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Step by step
Bon, on me dit de ne plus rien attendre de lui.
Hier, il m'a dit qu'il n'a jamais voulu de cette relation et que je l'aurais forcé. J'étais plus qu'atterrée : on a eu une relation flirt pendant des mois, sans que ça ne soit sérieux, avant qu'il ne me propose d'aller plus loin.
J'ai retrouvé plein de message où je lui dis que c'est OK pour moi qu'on ne soit pas un couple, tant que je peux offrir de l'amour à quelqu'un pour ne plus être triste, alors ça me suffit.
J'ai toutes les preuves disponibles, que ce soit moi qui parle de cette relation sur les réseaux sociaux, des documents où j'exprime à quel point cette relation me faisait du mal, mais où je voulais "laisser une chance", sans doute par peur de la solitude et par peur qu'il ne se fâche.
Là où je commence à m'inquiéter, c'est que lorsque j'ai vécu d'autres types d'agressions il y a 10 ans, j'avais aussi fait un blog, avec des dessins. J'avais espéré que mon agresseur réalise.
La différence je pense, avec une plainte le concernant, c'est que j'ai décidé que je ne m'impliquerai pas plus que ça. Je ne lirai pas ses procès verbaux. Je ne me battrai pas. Je relaterai des faits, qui ont été documenté dès le jour où ça s'est passé. J'ai le soutien de beaucoup de gens et genre tous-tes me disent que porter plainte est parfaitement légitime. Il m'a tapé, je l'ai quitté, après il y a eu l'attachement amoureux qui fait que, mais maintenant qu'il m'explique ne jamais l'avoir été, cet attachement est parti, et je ne ressens plus de pitié. Pour le moment je ne sais pas encore si je vais porter plainte : je n'ai plus du tout d'affection pour lui, et mes souvenirs sont ternis, pour ne pas dire morts, depuis son message d'hier. Mais j'ai peur que ça me bouffe moi. J'ai peur d'une nouvelle procédure sans fin. D'un autre côté, on m'a dit que porter plainte, vu ce qu'il s'est passé, l'aiderait lui dans son cheminement et aiderait la société, les prochaines relations qu'il pourrait avoir. "La justice est là pour reconnaître des coupables" a dit mon psy : oui, c'est vrai. 3 jours où j'ai craqué à vouloir me tuer, 3 jours de crises, sur 1 mois de colocation, certes ce n'est pas à minimiser, mais ça ne justifie aucune diffamation ni coups. Du mal psy à ses colocs avant ma tentative de suicide : sérieusement mais j'ai fais quoi ? Littéralement je m'excusais de mon existence à 100% du temps. Je vais m'arrêter là pour ne pas tomber dans un puit de négativité, mais l'injustice de cette situation me sidère. Mais on m'avait averti.
"Il va donner une version qui l'arrange bien, où il sera dans la déculpabilisation. Il ne racontera pas le fait que vous vous sentiez mal depuis le début dans cette relation car vous aviez peur de lui" Après, j'ai jamais nié MES erreurs. J'ai jamais dis que mes actions étaient bien. Avoir des pensées ou pire, des gestes suicidaires, c'est pas cool du tout pour l'entourage, c'est très dur à supporter. Une fois il m'a dit "si tu tentais de te suicider, je fuirai, mais ça ne voudra pas dire que je t'ai jamais aimé ou que ce n'était pas réel". Alors qu'en est-il maintenant qu'il aurait "réalisé" qu'en fait il voulait jamais de cette relation, que j'aurais soi-disant forcée ? Lui-même dit tout le temps "les choses peuvent changer" : dès le début de notre fréquentation, il m'a dit "pour le moment pas de couple, mais ça peut changer". Et de fait, un jour, il m'a dit être amoureux, il a voulu officialiser, ça venait de lui, et j'ai accepté car je l'appréciais tout de même. Je n'ai jamais forcé, si ce n'est que je n'étais pas sûre, et que je ne savais pas si je voulais vraiment de ce type de relation où je me sentais aussi mal. "Faut jamais dire jamais"
Et maintenant je me fais pourrir car au début il voulait pas et après il voulait. En fait ça n'a aucun sens : il a peut-être réalisé qu'il voulait pas de relation, que lui aussi ça lui convenait pas, mais en quoi c'est ma faute ? À la limite qu'on allait mal tous les deux et qu'on se mentait à nous-même je veux bien, mais me traiter comme ça ? Il a dit qu'il s'en voulait aussi de "pas s'être écouté", je m'en veux également : mais moi, je n'ai jamais menti, je lui ai dis que j'avais mal au ventre, il me disait que ça passerait et que je devais "juste lui faire confiance". Tu parles.
D'ailleurs une liste de ses phrases et mots préférés qu'il répétait tout le temps : "Enlise" "C'est non négociable" "Fais moi confiance"
"J'ai pas lu car je me sens agressé" (quand on lui fait des gros reproches)
Il reste 2 mois et demi pour porter plainte. On est déjà le 18, ça s'est passé le 1. Donc jusqu'en janvier.
Je vais dire un dernier truc, après je vais arrêter sinon je vais juste déblatérer de l'énervement : mais qu'il se fasse passer pour victime aux yeux de tous-tes me tue littéralement. Pendant 5 mois j'ai pris sur moi à fond, j'ai eu très peu de crise, et j'ai tout fait pour limiter la casse de ces dernières (j'ai trouvé un psychiatre, pris des médics, etc.). J'osais pas m'exprimer pleinement devant lui sinon il me jugeait beaucoup ou me trouvait trop expansive. "Tu aurais dû être comme tu es" il m'a dit il y a une semaine.
Moi aussi j'ai besoin d'un break de ce gars, et me recentrer sur ma vie, mais ça n'enlèvera pas les coups et le mal qu'il m'a fait, et ça, peu importe ma tentative de suicide ou mutilation, que je regrette amèrement de mon côté, il l'aura aussi sur la conscience.
Je trouve plus grave de faire du mal à l'autre physiquement que du mal à soi. Quand on se fait du mal à soi on ne peut s'en prendre qu'à soi-même : quand on fait du mal à l'autre, on lui inflige quelque chose qu'il n'a pas demandé.
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NOUS SOMMES DANS LE TEMPS OÙ L'ON A BESOIN DE NOTRE CRÉATEUR PLUS QUE JAMAIS, CAR L'ÊTRE HUMAIN, EN GÉNÉRAL, EST D'UNE MÉCHANCETÉ ABYSSALE ET DÉMONIAQUE.
L'arrogance, l'orgueil et l'égoïsme sont monnaie courante.
Mais sais-tu que ce sont des caractéristiques sataniques et lucifériennes ?
Dépendre du Créateur seul comme le Seigneur Jésus est un sujet de moquerie aujourd'hui, même dans le monde religieux.
Ne pas compter sur l'argent et sur ce que propose le monde visible pour être heureux ou heureuse, a disparu de la mentalité commune.
Il n'y a pas de bonheur possible aujourd'hui pour les croyants, sans faire référence au monde visible et à l'argent.
Alors que le fait d'obéir en tout temps au Créateur uniquement, est la véritable définition du bonheur.
Beaucoup, aujourd'hui, disent qu'ils ont la bonne religion alors qu'en réalité, c'est l'argent leur véritable dieu.
Si c'est faux, toi qui dis croire dans le Créateur, vends tout ce que tu as, distribue tout l'argent aux pauvres et ensuite vit désormais en ne faisant que ce que le Créateur te demande personnellement.
Du temps du Christ, c'est ce que Jésus a répondu à un homme riche qui disait vouloir avoir une véritable relation avec le Créateur.
Car la vie éternelle, c'est connaître le Créateur au point de devenir parfaitement uni avec lui.
Et tant que ta définition du bonheur te rend dépendant du fait d'avoir de l'argent et de ce que propose le monde visible, tu révèles par là que l'argent et l'aide humaine sont tes dieux et non le Créateur.
Savais-tu que l'argent représente simplement le fait que tu reçoives l'aide des être humains.
En effet, l'argent n'a de la valeur qu'aux yeux des gens, mais pas aux yeux du Créateur.
Le Créateur n'a pas besoin de te donner forcément de l'argent pour pourvoir à tes besoins, cher ami(e).
Le Créateur fait tout ce qu'il veut, mais limiter ton bonheur au simple fait d'avoir de l'argent, donc du fait de recevoir l'aide des gens, c'est ne pas réaliser que le Créateur est tout-puissant et qu'il peut t'aider comme il le veut.
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PARLER DU CRÉATEUR, OU PARLER DE TOUT AUTRE SUJET, SANS LE FAIRE DE TOUT SON ÊTRE OU DE TOUT SON CŒUR.
SANS VIVRE PERSONNELLEMENT CHAQUE PAROLE QUE L'ON PRONONCE, FAIT QUE L'ON PÈCHE AUX YEUX DU CRÉATEUR.
CAR ON SERA JUGÉ POUR TOUTE PAROLE NON-SINCÈRE ET NON-FIDÈLE À NOS CONVICTIONS PERSONNELLES, INTIMES ET PROFONDES.
Donc toi qui dis croire dans le Créateur, sans l'avoir expérimenté dans ta vie personnelle, sache que tu es un hypocrite, si tu ne parles pas uniquement de ton expérience personnelle, mais de celle d'autrui.
Les Textes Sacrés ne sont que les exemples de ceux qui ont vécu bien avant nous, afin de simplement nous encourager ou de nous inciter, à connaître aussi le Créateur par nous-mêmes.
Donc considérer les Textes Sacrés comme étant la vérité, sans avoir expérimenté par nous-mêmes dans notre vie personnelle, tout ce qui y est écrit, démontre notre manque de sérieux et surtout le fait que l'on est trop paresseux personnellement, pour rechercher le Créateur jusqu'à ce qu'il se manifeste à nous-mêmes.
Est-ce que je mens, cher ami(e) ?
Si tu te considères être une bonne personne qui va au ciel, pourquoi le Créateur ne le prouve pas, en se manifestant lui-même à toi, comme le décrivent les Livres Saints ?
Arrête donc de mentir et à te croire sauver, si le Créateur ne le démontre pas ouvertement et continuellement en t'accordant une vie similaire à celle du Christ.
Car nous ne sommes plus dans le temps où l'on doit jouer avec la foi, ni nous ne sommes dans le temps des guerres entre religion.
Nous sommes plutôt dans le temps où chacun doit démontrer par sa vie personnelle, que le Créateur est avec lui, comme le Christ nous l'a démontré dans les 3 voire 4 dernières années de sa vie sur terre.
Donc comprends que c'est la fin de ta vie qui compte surtout.
Vas-tu déclencher l'approbation divine, comme le Seigneur Jésus l'a vécu, dans tes dernières années de vie sur terre, cher ami(e) ?
Qu'il te soit donc fait selon ta foi personnelle ou encore selon ta propre relation avec le Créateur.
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losttranslator · 3 years
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Petite question : as-tu d'autres headcanon ou des idées sur Gauvain et sa relation avec Arthur ? Je sais que tu as fait un long post sur le sujet mais je suis curieuse.
Hmmm...
Si on part juste de la série et qu'on reste le plus proche possible du canon :
je pense que Gauvain est venu vivre principalement à Kaamelott assez jeune
il kiffe son tonton alors que ses parents peuvent pas le blairer donc ils ont pas dû avoir beaucoup le temps de l'influencer après l'arrivée d'Arthur
en plus Arthur lui a offert une dague à ses 14 ans. (On reste d'ailleurs le thème des couteaux comme cadeau des figures parentales, avec Lancelot et Ban, Arthur et la fille de Madenn, la bague de contrôle des lames de César à Arthur, etc)
vu qu'Arthur est toujours vachement sur la défensive avec sa soeur, je pense qu'il y a eu plus que du 'il sait qu'elle peut pas le blairer' entre eux depuis son retour en Bretagne - donc j'aime imaginer qu'Anna voulait pas que Gauvain aille à Kaamelott et que Loth a dit si pour des raisons politiques (avec Ygerne, Gryda et Arthur qui poussaient au cul) et qu'elle l'a en travers de la gorge
(pcq elle hait Arthur, pas parce que Gauvain lui manque)
Arthur désigne systématiquement Gauvain comme un membre de sa famille quand il parle de lui ('mon neveu,' 'lui c'est ma famille,' 'il est de sang royal par moi,' etc etc) - alors qu'il corrige les gens qui disent qu'Anna est sa soeur = Arthur, inconsciemment ou non, s'assure que Gauvain se sente toujours considéré et apprécié, contrairement à lui qui se fait traiter de bâtard et d'incapable par les trois personnes de son sang qui lui reste
je m'aventure pas sur Gareth pcq on en sait pas assez sur lui, mais je pense que Gauvain n'imprime pas ce que ça veut dire d'être un bâtard, précisément parce qu'Arthur est son tonton - je dis ça parce que son pire scénario quand il doute de son extraction bourgeoise quand il arrive pas à retirer Excalibur, c'est qu'il soit un *enfant trouvé*
genre ça lui vient pas à l'idée que les bâtards sont limite plus illégitimes que les gosses adoptés
Arthur emmène Gauvain en mission tout seul => il voulait vraiment que Gauvain se sente pas négligé
vu comment Gauvain parle de son père (respectueusement, mais il hésite pas à le qualifier de traître) vs comment il parle d'Arthur ('son oncle bien-aimé' 'le plus chic de tous les tontons' + il a pas peur d'écrire des conneries sur les murs mais il est désolé de l'avoir fait = il a pas peur de la punition mais il est deg d'avoir déçu Arthur) je pense que Gauvain était CARRÉMENT négligé chez lui, mais pas maltraité
genre il a une relation assez distante avec tous les adultes autour de lui, mais polie et respecteuse - et oublier l'existence de son fils semble plus être le genre de Loth que les coups de bâtons
du coup cette distance avec les adultes + Arthur qui est quand même jeune pour être la figure paternelle de Gauvain, ça a dû contribuer au fait qu'ils se soient pas bcp rapprochés avec les années; ils savaient pas s'y prendre
Mon headcanon c'est que sans Yvain, Gauvain se serait beaucoup plus rapproché d'Arthur (on reste sur le thème des binômes qui sont pas forcément ce qu'y a de meilleurs pour les gens, comme Perceval-Karadoc) pcq quand il est avec Yvain sa figure paternelle devient automatiquement Léodagan
(sans dec, une fois sur deux c'est Léodagan qui les discipline les deux)
(Headcanon : Arthur l'a remarqué et laisse faire inconsciemment pcq lui aussi voit Léodagan comme une figure paternelle par defaut)
de nouveau dans le canon : Gauvain veut absolument qu'Arthur soit fier de lui (il veut pas casser son couteau + 'mon oncle va être terriblement déçu' quand il foire la mission) parce qu'il n'a pas de concept d'amour parental : il veut juste être remarqué de façon positive
Arthur aime les gens même quand ils n'atteignent pas ses attentes, mais il ne sait pas l'exprimer, donc avec le temps les deux s'éloignent
Headcanon : si Yvain et Gauvain se sont déjà frités, c'est comme Perceval et Karadoc, c'est par rapport à Arthur
Headcanon : quand Arthur est revenu (avec Gauvain déjà dans la trentaine 😢) et qu'il a complimenté la table ronde improvisée, Gauvain avait jamais été aussi fier de toute sa vie
Headcanon : Gauvain n'a jamais été avec personne parce qu'il a toujours grandi dans l'optique qu'on choisirait sa femme pour lui (mariage politique tout ça tout ça) mais comme Arthur l'a jamais fait il a juste... oublié qu'il pouvait se mettre en couple s'il voulait (il est tout innocent comme Guenièvre ah ah)
Headcanon : Arthur a jamais arrangé de mariage pour Gauvain sois disant parce qu'il y avait le temps et qu'il avait pas que ça à foutre, mais en vrai il voulait juste pas lui faire ça
Heacanon : Arthur s'est toujours demandé si Gauvain était pas un bâtard, c'est pour ça qu'il l'a pris chez lui si jeune
Headcanon : Arthur sait qu'Yvain tire Gauvain vers le bas niveau intellectuel mais il se casse pas la tête pour faire de Gauvain un meilleur prince encore une fois parce qu'il veut pas lui coller de responsabilités royales sur le dos
Headcanon : on a jamais vu Gauvain interagir avec Cryda ou Ygerne, même quand elles étaient à Kaamelott + on les a jamais vues parler de lui, ou lui parler d'elles = Arthur les tient délibérément éloignés pour pas qu'elles rabaissent et insultent Gauvain comme elles le font avec lui
Ptn j'aime ces deux là.
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vazemsky · 3 years
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Interviève.
Les Nouveaux Territoires
La création à Lille et alentours. Musique, Arts plastiques, Edition, Spectacle vivant.
Il est de ceux qui aiment et lisent/
Rencontre avec Dimitri Vazemsky.
Redouté des journalistes sont ceux qui, lorsqu’on leur donne à relire leur interview en rajoute des lignes et des lignes, en espérant que leur pensée sera mieux comprises des masses ignorantes. Dimitri Vazemsky c’est le contraire : il élague il ébranche il effeuille. J’ai jamais vu mec si concis ( si !). C’est un texte que je relis chaque fois que j’ai envie de me suicider. Et je suis toujours en vie.
Il arrive, dandy minute, toujours prêt pour répondre à une interview. Il a choisi la terrasse des Halles, celle où l’on voit des jeunes filles se prendre les talons dans les pavés. Il a tout de suite le jeu de mot à la bouche : on lui parle de Denain, il ajoute «de jardin». Malgré cette forme d’esprit bien française1, malgré son pseudo à consonance polonaise, l’homme dégage quelque chose d’anglais, de britannique, plutôt car c’est lors d’un séjour d’un an en Irlande qu’il s’est découvert une vocation littéraire. C’est pour elle qu’il abandonnera lâchement la Fnac2 et se lança dans l’écriture et l’édition. Tout ça pour faire l’artisse qu’on comprend rien (ou comptant pour rien comme on dit à la direction de la culture de la région, ou qu’entend pu rien, comme disent les détracteurs de Boulez.)
LNT : Dimitri Vazemsky, bonjour. DV : Moi jvais prendre un chocolat
Bon Dimitri, bonjour, nos lecteurs voudraient savoir ce qu’ils peuvent lire, voir, entendre de toi..(silence)
La question est peut-être un peu abrupte
Oui abrupte pourpoint
On va peut être d’abord s’adresser à l’écrivain. C’est le maçon en ce moment qui prime.
Ensuite à l’éditeur et à l’artiste contemporain que nous aimons tous
Commençons par l‘écrivain DV. Je viens de finir une commande sur un géant, Oscar, le voleur de pommes de terre de Marquette en Ostrevant. Une autre commande sur le beffroi d’Ypres pour Le Geai Bleu et L’écailler du Nord ( une succursale délocalisée de L’écailler du Sud Marseillais et ont sorti deux polars sur Lille, de Roger Facon et Noël Simsolo.) Ils ont demandé à plusieurs types de faire des nouvelles sur les beffrois. Je connais un truc sur celui d’Ypres que peu de gens savent. Et puis j’ai réalisé un roman-photo sur Armentières, que je distribue dimanche 14/01 au marché de Wazemmes..
Voilà de l’écriture mercenaire. C’est le projet qui m’intéresse au-delà de la commande. La commande sur Ypres fera l’objet sans doute d’un autre boulot pour la Nuit Myrtide. La commande est une contrainte intéressante qui permet de sortir du champ d’action habituel et égocentré… Tu t’éloignes de ton centre d’intérêt, (où plutôt tu essaies ) et hop tu te carnes dans une autre forme, pas habituelle, peu coutumière.
Exil, dit-il
Mais qu’est devenu l’écrivain que nous aimions tant et qui laissait courir sa plume vagabonde, au gré de sa fantaisie créative? J’écris beaucoup moins. Je fais dans le gros mot.
Le gros mot ??!?!De gros mots, en volume. Les mots quittent le livre, et leur platitude de papier (ce plat pays qui est le mien aussi) pour arriver dans le paysage (ce plat pays qui est le mien aussi). C’est une évolution naturelle. Un changement de chapelle. Du tag rural.
Tu écris un roman en lettres de 1,20 m de haut ? Si un jour on fait le tour de la terre dans un ballon atmosphérique on pourra lire ton roman ? Euh non, puisque les lettres sont droites et non posée au sol, je n’écris pas pour Yann Arthus Bertrand. Le but du Niveau zéro de l’écriture (c’est le nom du projet, en lisière de vague, à altitude zéro, rien à barthes de la référence sérieuse ) Le but donc c’est de faire une phrase de 2 km de long. J’ai fait plusieurs essais pour tester l’accroche dans le paysage. Il y eut EXIT à Zuydcoote, Il ya deux ans et trois mois, EXIL sur un terril, il y a deux ans pile. EXIT/EXIL sur le terre plain de Beaubourg pour le salon Littératures pirates. Un E flottant, droit comme un «i», à la confluence de la Scarpe et de l’Escaut… un E dans l’eau. Une lettre revenante? Et puis le mois dernier en Jurançon, dans une commanderie du douzième siècle et un cirque de vignes.. un « H » de 3m de haut, un petit « être » et ses déclinaison dans le cimetière, LA-BAS, ICI, été, a été et fut. C’est pour la fête des vendanges, tardives en jurançon, la fin de l’été mise en fûts…
Toujours en rouge, d’où sans doute cette commande du Centre historique minier de Lewarde, réalisé avec l’aide des services techniques du musée. Ici le mot ROUGE est en acier, 2m de haut, 76cm de profondeur, 8 m de long. Un des gros projets liés à ce mot, est de le teinter de différentes couleurs, toutes rouges, faire voyager le mot, en péniche jusqu’au Batofar, devant la bibliothèque F.M. (rien à voir avec la Française de Mécanique), lui faire prendre le périph, créer des bouchons (de rouge), passer par la ceinture rouge de Paris et finir dans une grande fête populaire politique…
Ce rouge c’est le sang qui irrigue nos villes ?
Parler de sang est intéressant parce que le but de ces installations c’est de changer de sens le sens qui irrigue. Le rouge c’est la commémoration de la catastrophe de Courrières, rouge sang, rouge lutte, rouge centre de la terre, charbon ardent. Le déplacer dans la ceinture rouge jusqu’à la fête de l’Humanité lui donnera une tonalité de rouge supplémentaire. Et j’aimerai le poser dans le parc Jean-Baptiste Lebas, ainsi le rouge est de Lille…
Toi qui es un grand amoureux, tu sais que tout ce qui est bon dans la femme est rouge. (silence, prudent ou embarrassé, ou ignorant : Dimitri est myope )
Vas-tu reproduire d’autres performances du siécle passé, comme tu l’as fait avec le Saut d’Yves Klein? Peut être. J’appelle ça de la récontemporéinisation de l’art contemporain. J’essaie d’apporter un petit quelque chose en plus. Le saut je l’ai vraiment fait. Klein y a un photomontage. Mais en fait ce n’est pas sur, y a un mystère. Il l’aurait fait en vrai aussi, c’est sa femme qui a insisté pour le filet, la bâche. Lui voulait le faire sans. C’est, dit-on, une des dernières figures du Judo que Klein avait ramené du Japon. Après le saut il a rendu son kimono. Et un type a racheté la bâche comme relique.
Tu as transformé une tromperie en réalité. Il y avait d’autres projets de recontemporéanisation, un avec Sophie Calle. En stand-by. L’écriture sur paysage c’est aussi la récontemporéinisation d’artistes contemporains comme Castorama, Auchan…
Ton voyage sur les traces de Derek Jerman ? Les pages sur Derek Jerman vont se retrouver bientôt sur le site de Nuit myrtide. Autrefois Dimitri Vazemsky était derrière Nuit myrtide. Maintenant c’est le contraire. Cos the times they are a-changing…  
Les Oulipiens ont l’impression qu’il y a du Dimitri dans La Nuit myrtide
Nuit myrtide existait avant Vazemsky. C’est une raison sociale anagrammatique qui manque d’R, elle fut créé pour un recueil d’aphorismes, édité à la main en 1993, et grâce auquel j’avais été invité en Slovénie et traduit en slovène.
On donnera un cadeau au premier lecteur qui découvrira ton nom de famille. Je signerai fra Josmerna Gringarescu ce qui leur donnera un second indice.
Tu parlais de Nuit Myrtide. Beaucoup d’historiens lillois comme Martine Aubry par exemple, pensent que tout ça est né de Vol de flamands roses mais non, en fait, c’est le second livre édité par Nuit myrtide. Oui et non. En fait l’Histoire est toujours plus complexe qu’on essaye de le dire. C’est pour ça que je ne me contente de raconter que des histoires. Vols a accompagné la naissance de l’association, une asso d’aide à l’édition, une activité qui dure toujours. Mais Nuit myrtide est devenue très vite une maison d’édition à part entière, qui ne se contentait pas d’être une association d’aide…          
Nuit myrtide a d’abord été une maison d’auto édition avec le Vol qui se vend toujours, par exemple au Bateau Livre rue Gambetta ou Solstices, rue de Gand.
Il faut préciser que c’est un vrai polar, qui se lit comme polar mais en même temps on apprend beaucoup de choses sur les mœurs des Wazemmois.
C’est du Canada-Dry. Ca a le gout du polar, la couleur mais…
Avec un peu de Vieux-Lille pour le goût et l’odeur.
Sur la fin du polar oui, mais sans le bruit du marteau-piqueur. Le vieux est sorti des travaux depuis longtemps…
On peut se demander ça ressemble un peu à Jean-Pierre Daroussin a interprété le rôle titre…Le Poulpe ? En fait, j’avais envoyé Vols de Flamands Roses à Baleine. Antoine de Kerversau m’avait envoyé une petite lettre en me disant «  premier ouvrage oulipoulpien », mais trop ancré pour eux dans la réalité de Wazemmes, en fait, il fallait respecter la Bible… Celle du personnage. Le Poulpe.
T’as pas eu le courage de te plonger dedans ? Non, ce n’est pas ça, mais j’avais écrit « Vols » avant. En fait c’est parce que Baleine ne pouvait pas le sortir rapidement que je me suis lancé dans l’auto-édition.
Il fallait peut-être un Wazemmes vu de Paris, imaginaire, Et puis il y’avait surtout des personnages existants, eux voulaient juste un décor, brossé rapidement.
Ils ont fait des polars dans le Nord…Ouais, il y en a eu quelques-uns. Simsolo avec Apocalypse Nord, qui se déroule pendant la Braderie.
L’homme qui lit
Voilà ça ne s’est pas arrêté cette belle aventure il y avait une urgence un besoin de publier. En général on se publie soi même dans le but de se faire ensuite publier par un éditeur classique.
Sauf que là j’ai vu comment ça fonctionnait, que c’était assez simple, donc après j’ai édité un recueil de nouvelle Temps pris  un récit de voyage Havre des pas   qui passe par Guernesey, Villequier, Paris et Lille. .
Et qui passe par le Havre ? Non
Pourquoi ce titre énigmatique ? C’est le nom d’une rue à Jersey, et c’est un jeu de mots sur «havre de paix» Et puis il y’a peu, j’ai su que c’était le quartier de Jersey où grandit Lawrence d’Arabie ( deuxième indice ).
Il est sorti pendant l’année Victor Hugo. Non bien avant il est sorti en 1999 et a été réédité en 2002, avec une exposition à L’Arbre à lettres3 République à Paris.
Victor Hugo est né en 1802, comme chacun sait puisque… Ce siècle avait 2 ans
Et déjà Rome pointait sous Sparte. …Je crois qu’il ya une anecdote sur Victor Hugo qui intéressera nos plus jeunes lecteurs qui se demandent comment aborder cette grande œuvre. Ca a un rapport avec Batman. Je vois que tu as lu l’itw de Julie Redor dans le Ddo n° 42 un article intitulé Ecrire et vaciller
J’aime bien lire Julie Redor. Moi à l’époque, je lisais beaucoup de comics américains, dont Batman, dans le texte en anglais Monsieur. Je bossais dans une librairie qui s’appelait Dangereuses Visions Et à un moment, j’ai appris que Bob Kane, l’auteur de Batman avait créé le personnage du Joker après avoir lu l’Homme qui rit de Victor Hugo. Donc je remonte à la source et..
Tu lis l’histoire de ce clochard magnifique qui a appelé son chien Homo parce « Homo hominis lupum.» 4
Et lui s’appelle Ursus.
Et il recueille un jeune homme qu’on appelle ‘l’Homme qui rit parce qu’on lui a créé un sourire au rasoir.
Et on le traîne de foire en foire.
Et ce magnifique passage où il s’adresse au parlement anglais, parce que, non je ne vais dire aux lecteurs pourquoi. Il porte la voix des plus pauvres auprès des lords. C’est très émouvant. C’est un très beau livre. En ce moment je lis Neuf-trois
Quatre vingt treize pour nos amis pas rappeurs.Il y a un très beau premier chapitre après c’est un peu long. Ca se passe dans les banlieues vendéennes.
C’est touchant parce qu’Hugo est le fruit d’un républicain et d’une royaliste. Et dans 93 on a tout à fait cet antagonisme, un brave homme de général.
Lancenac qui est un prince breton, et Gauvain son petit neveu qui est républicain, on sent arriver la confrontation.
Je vais donc proposer à nos lecteurs la lecture de «Sophie Trébuchet», qui raconte la vie de la mère de Victor Hugo.
Il y a une bonne chute aussi, quand la mère a trébuché. Mère qui, comme Jeanne d’Arc, était très bûcher, aussi.
Cessons, c’est trop sot. Fi.
( La suite de l’interview au prochain numéro)
NOTES
1 Hugo disait que le calembour est «  la fiente de l’esprit qui vole » mais rappelons son Jerimadeth ville biblique inventée pour trouver une rime en dè.
2 Nous parlions récemment d’une famille de trois enfants, issus de bobos, l’une est thésarde, l’autre est artiste, les deux galèrent alors que le troisième, entré à l’origine comme vendeur à la Fnac y est maintenant cadre. J’avais conclu «  ah plutôt que nous échiner à côtoyer le sublime, si nous étions entrés à la Fnac ; nous serions aujour’dhui cadres… »
3 Librairie parisienne qui avait ouvert un établissement à Lille au début des années 2000 et l’a fermé quelques années après.
4 L’homme est un loup pour l’homme.
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radcaen · 4 years
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Texte complet de JK Rowling
Ce texte a été traduit par criticalqueenlesbian sur Tumblr. Prenez le temps de lire le post sur son blog et de la remercier de son travail.
J.K. Rowling écrit à propos de ses raisons pour s’être exprimée sur les questions de sexe et de genre
Avertissement : ce texte contient un langage inapproprié pour les enfants.
Ce n’est pas un texte facile à écrire, pour des raisons qui vont rapidement devenir claire, mais je sais que le moment est venu pour moi de m’expliquer sur un sujet particulièrement toxique. J’écris cela sans aucune volonté d’ajouter à cette toxicité.
Pour les gens qui l’ignorent : en décembre dernier, j’ai tweeté mon soutien à Maya Forstarter, une spécialiste des taxes qui a perdu son travail pour ce qui a été jugé comme des tweets « transphobes ». Elle a amené son problème devant le tribunal du travail, demandant au juge de juger si la croyance philosophique que le sexe était déterminé biologiquement était protégée par la loi. Le juge Tayler a jugé que non.
Mon intérêt pour les questions trans remontent à presque deux ans avant le cas de Maya, deux ans pendant lesquels j’ai suivi de près les débats autour du concept d’identité de genre. J’ai rencontré des personnes trans, lu des livres, des blogs et des articles écrits par des personnes trans, des spécialistes du genre, des personnes intersexes, des psychologues, des safeguarding experts (ndt : un mot métier spécifiquement britannique, dédié à surveiller que les mesures prises ne sont pas néfastes à la population), travailleurs sociaux et médecins, et j’ai suivi le débat en ligne et au travers des médias traditionnels. A un certain niveau, mon intérêt pour la question était professionnel, car j’écris des polars contemporains, et mon héroïne, détective, a l’âge d’être intéressée et affectée par ces questions, mais à un autre niveau, c’est particulièrement personnel, comme je suis sur le point de l’expliquer.
Tout au long de mes recherches, des accusations et menaces de la part d’activistes trans fleurissaient sur mon mur Twitter. Ça a été initialement déclenché par un like. Pendant que je commençais à développer un intérêt pour l’identité de genre et les questions transgenres, j’ai pris l’habitude de faire des captures d’écran des commentaires qui m’intéressaient, comme moyen de me souvenir de ce que je pourrais vouloir creuser plus tard. A une occasion, j’ai accidentellement cliqué sur « aimer » au lieu de prendre une capture d’écran. Cet unique like a été jugé comme une preuve de crime de pensée, et un niveau bas mais persistant de harcèlement a commencé.
Des mois plus tard, j’ai aggravé mon criminel like en m’abonnant à Magdalen Berns sur Twitter. Magdalen était une jeune féministe et lesbienne immensément brave, qui mourrait d’une tumeur agressive au cerveau. Je me suis abonnée parce que je voulais la contacter directement, ce que j’ai réussi à faire. Cependant, comme Magdalen croyait fermement en l’importance du sexe biologique, et ne pensait pas que les lesbiennes devraient être qualifiées de bigotes pour refuser de sortir avec des femmes trans avec un pénis, des liens ont été fait dans la tête des activistes trans de twitter, et le niveau de harcèlement sur les réseaux sociaux a augmenté.
Je mentionne tout cela seulement pour expliquer que je savais parfaitement ce qu’il allait se passer quand j’ai soutenu Maya. A ce stade, je devais en être à ma quatrième ou cinquième « cancellation » (ndt : annulation ; quand des gens décident qu’une célébrité ne vaut plus rien parce qu’elle a dit quelque chose jugé offensant). Je m’attendais aux menaces de violence, à m’entendre dire que j’étais littéralement en train de tuer des personnes trans avec ma haine, à être appelée une chienne ou une pute et, bien sûr, à voir mes livres brûlés, même si un homme particulièrement violent m’a indiqué qu’il les composterait.
Ce à quoi je ne m’attendais pas suite à ma cancellation était l’avalanche d’emails et de lettres qui me sont tombées dessus, l’écrasante majorité d’entre eux étant des messages positifs, reconnaissants, et exprimaient leur soutien. Ils venaient d’un mélange de personnes gentilles, empathiques et intelligentes, certaines travaillant dans des milieux s’occupant de dysphorie de genre et de personnes trans et qui étaient profondément inquiètes de la manière dont un concept socio-politique est en train d’influencer les lois, les pratiques médicales et la sécurité. Elles s’inquiètent des dangers pour les jeunes, les personnes homosexuelles, et de l’érosion des droits des femmes et des filles. Et par-dessus tout, elles s’inquiètent du climat de peur qui n’aide personne, et surtout pas les jeunes trans.
J’ai pris de la distance par rapport à Twitter pendant plusieurs mois à la fois avant et après avoir tweeté pour soutenir Maya, parce que je savais que ça ne faisait rien de bien pour ma santé mentale. Je suis uniquement revenue parce que je voulais partager un livre pour enfants gratuitement pendant la pandémie. Immédiatement, les activistes qui se considèrent clairement comme bons, gentils et progressistes sont revenus en masse sur mon mur, se pensant en droit de surveiller mon langage, m’accusant de haine, m’appelant par des insultes misogynes et surtout, comme toute femme impliquée dans ce débat le sait, en m’appelant TERF.
Si vous ne le saviez pas déjà, et pourquoi le sauriez-vous ?, TERF est un acronyme créé par les activistes trans qui veut dire Féministe Radicale Excluant les Trans. Dans la pratique, une très large démographie de femmes sont appelées TERFs, et la grande majorité d’entre elles n’ont jamais été féministes radicales.  Des exemples de soi-disant TERFs vont de la mère d’un enfant gay s’inquiétant que son fils veuille transitionner pour échapper au harcèlement homophobe qu’il subit, jusqu’à une vieille dame jusque là absolument pas féministe qui a déclaré ne plus jamais se rendre chez Mark & Spencer parce qu’ils permettent à n’importe quel homme déclarant être une femme d’entrer dans les cabines d’essayage des femmes. Ironiquement, les féministes radicales n’excluent pas les trans, puisqu’elles incluent les hommes trans dans leur féminisme, comme les hommes trans sont nés femmes.
Mais les accusations d’être TERF ont été suffisantes pour intimider beaucoup de personnes, institutions et organisations que j’ai autrefois admirées, qui tremblent maintenant devant ces menaces de cours de récré. « Ils vont nous appeler transphobes ! », « Ils vont dire que je déteste les personnes trans ! », et puis quoi encore, ils vont dire que tu as des puces ? Je parle en tant que femme biologique, beaucoup de personnes en position de pouvoir devraient avoir plus de couilles (ce qui est sans doute possible, si on en croit le genre de personnes qui soutient que le fait que les poissons-clowns peuvent changer de sexe veut dire que les humains ne sont pas une espèce dimorphique).
Du coup, pourquoi je fais ça ? Pourquoi je m’exprime ? Pourquoi ne pas sagement faire mes recherches en gardant la tête baissée ?
J’ai cinq raisons pour lesquelles le nouvel activisme trans m’inquiète, et qui m’ont convaincue que je devais m’exprimer.
Premièrement, j’ai un fonds caritatif dédié à réduire la misère sociale en Écosse, notamment pour les femmes et les enfants. Entre autres choses, mon fonds soutient des projets pour les femmes en prison et pour les survivantes de violences domestiques et violences sexuelles. Je finance aussi la recherche médicale pour la sclérose en plaques, une maladie qui affecte très différemment les hommes et les femmes. Ça fait un moment qu’il est devenu clair pour moi que le nouvel activisme trans est en train d’avoir (ou risque fortement d’avoir, si toutes ses exigences sont acceptées) un impacte significatif sur beaucoup des causes que je soutien, parce qu’il souhaite éroder la notion juridique de sexe pour la remplacer par celle du genre.
La deuxième raison est que je suis une ancienne maîtresse d’école, et la fondatrice d’une organisation caritative pour les enfants, ce qui me donne à la fois un intérêt pour l’éducation, et pour la protection des enfants. Comme beaucoup, j’ai de grandes inquiétudes concernant les effets que le mouvement des droits des trans est en train d’avoir sur ces deux choses.
La troisième raison est que, en tant qu’autrice interdite (ndt : ses livres sont interdits à plusieurs endroits parce que considérés comme contraires aux bonnes mœurs), je m’intéresse particulièrement à la liberté d’expression, et je l’ai publiquement défendue, même pour Donald Trump.
La quatrième raison est que les choses sont en train de devenir particulièrement personnelles. Je suis inquiète du nombre énorme de jeunes femmes qui souhaitent transitionner, et du nombre croissant qui souhaitent détransitionner (revenir à leur sexe initial), parce qu’elles regrettent d’avoir pris cette mesure qui, dans certains cas, a altéré leur corps définitivement et les a privées de leur fertilité. Certaines disent qu’elles ont décidé de transitionner après avoir réalisé qu’elles étaient attirées par les personnes de même sexe, et que cette transition était en partie motivée par l’homophobie présente dans la société ou dans leur famille.
La majorité des personnes ne savent probablement pas, et je l’ignorais moi-même avant de faire mes recherches sur le sujet, qu’il y a dix ans, la majorité des personnes qui voulaient changer de sexe était des hommes. Cette tendance s’est maintenant renversée. La Grande Bretagne a vu une augmentation de 4400% des filles présentées pour un traitement visant à transitionner. Les filles autistes sont largement surreprésentées parmi elles.
Le même phénomène a été observé aux États-Unis. En 2018, La chercheuse et physicienne américaine Lisa Littman a exploré la question. Dans une interview, elle dit :
« En ligne, les parents décrivent un motif très inhabituel de personnes s’identifiant comme trans, où plusieurs amis, et parfois même un groupe entier d’amis s’identifient comme trans en même temps. J’aurais été négligente si je n’avais pas considéré la contagion sociale et l’influence des pairs comme facteur potentiel. »
Littman mentionne Tumblr, Reddit, Instagram et Youtube comme facteurs contribuant à l’Apparition Rapide de la Dysphorie de Genre (Rapid Onset Gender Dysphoria), où elle pense que dans le milieu de l’indentification transgenre, « les jeunes ont crée salles de résonances particulièrement isolées ».
Son article a déclenché un scandale. Elle a été accusée d’être biaisée et de répandre des fausses informations sur les personnes transgenres, exposée à une vague d’abus et une campagne organisée pour discréditer à la fois elle et son travail. Le journal a retiré ses recherches de leur site, l’a réétudié, et l’a republié. Cependant, sa carrière a souffert du même arrêt que celle de Maya Forstater. Lisa Littman a osé remettre en question l’un des points centraux du discours des activistes trans, qui est que l’identité de genre d’une personne est innée, comme son orientation sexuelle. Personne, les activistes insistent, ne peut être convaincu de devenir trans.
L’argument de beaucoup d’activistes trans à l’heure actuelle est que si vous ne laissez pas un adolescent dysphorique transitionner, il va se suicider. Dans un article expliquant pourquoi il a démissionné de Tavistock (une clinique du NHS dédiée au genre en Angleterre), le psychiatre Marcus Evans explique que l’affirmation que les enfants se tueraient s’ils n’étaient pas autorisés à transitionner « ne correspond à aucune étude ou donnée dans ce domaine. Ni avec les cas que j’ai rencontrés pendant des années de pratiques de la psychothérapie ».
Les écrits de jeunes hommes trans révèlent un groupe de personnes sensibles et intelligentes. Plus je lisais leurs récits sur leur dysphorie de genre, avec leurs descriptions d’anxiété, de dissociation, de troubles de l’alimentation, de mutilation et de haine contre soi-même, plus je me demandais, si j’étais née 30 ans plus tard, si moi aussi j’aurais envisagé la transition. L’attrait d’échapper au fait d’être une femme aurait été énorme. J’ai eu beaucoup de troubles obsessionnels du comportement quand j’étais jeune. Si j’avais trouvé, en ligne, une communauté et du soutien que je ne pouvais pas trouver dans mon environnement immédiat, je pense que j’aurais pu être persuadée de devenir le fils que mon père aurait ouvertement préféré avoir.
Quand je lis à propos de l’idéologie du genre, je me souviens à quel point je me considérais comme distancée du sexe quand j’étais jeune. Je me souviens de Colette qui se décrivait comme « une hermaphrodite mentale » et les mots de Simone de Beauvoir « c’est tout à fait normal pour une future femme de s’indigner des limitations qu’on lui impose de par son sexe. La vrai quelques n’est pas de savoir pourquoi elle devrait les rejeter, le problème est plutôt de comprendre pourquoi elle les accepte. »
Comme je n’avais pas la possibilité de devenir un homme dans les années 80, c’est par les livres et la musique que j’ai vaincu mes problèmes mentaux et le jugement sexué qui mettent tant de filles en guerre contre leur corps dans leur adolescence. Heureusement pour moi, j’ai trouvé mon propre sens d’être autre, et mes propres hésitations à propose d’être une femme reflétés dans le travail d’écrivaines et de musiciennes qui m’ont rassurée sur le fait que, malgré tout le sexisme que le monde nous jette à la figure, c’est ok de se sentir perdu, sombre, sexuel et non sexuel, incertain de quoi ou qui nous sommes.
Je veux être très claire : je sais que la transition sera une solution pour certaines personnes dysphorique, même si je suis consciente grâce à mes recherches que les études ont de manière constante montrées qu’entre 60 et 90% des adolescentes dysphoriques guérissent en grandissant. Encore et encore, on m’a dit « rencontre des trans ». Je l’ai fait. En plus de jeunes gens, qui étaient tous adorables, il se trouve que je connais une personne qui se considère comme une femme transsexuelle, plus vieille que moi et merveilleuse. Bien qu’elle soit ouverte sur son passé en tant qu’homme gay, j’ai toujours trouvé difficile de la considérer comme autre chose qu’une femme, et je pense (et espère) qu’elle est parfaitement heureuse d’avoir transitionné. Étant plus vieille, cependant, elle est passée par une plus longue et rigoureuse période d’évaluation, de psychothérapie, et par différentes étapes de transformation. L’explosion actuelle de l’activisme trans presse pour une suppression de ce système solide à travers lequel les candidats qui souhaitent un changement de sexe devaient autrefois passer. Un homme qui ne souhaite pas être opéré et qui ne prend pas d’hormone peut maintenant obtenir un Certificat de Reconnaissance de Genre et être considéré comme une femme aux yeux de la loi. Beaucoup de personnes ne sont pas conscients de ça.
Nous vivons la période la plus misogyne dont j’ai fait l’expérience. Dans les années 80, j’imaginais que mes futures petites filles, si j’en avais, auraient la vie beaucoup plus facile que la mienne, mais entre les attaques contre le féminisme et la culture internet saturée de porno, je pense que les choses sont en fait devenues pires pour les filles. Je n’ai jamais autant vu les femmes être dénigrées et déshumanisées à ce point. En partant de la longue histoire d’harcèlement sexuelles du leader du monde libre et de sa fière affirmation « attrapons-les par la chatte », en passant par le mouvement incel (célibataires involontaires) qui détestent les femmes qui ne veulent pas leur offrir du sexe, jusqu’aux activistes trans qui déclarent que les TERFs doivent recevoir des coups de poings et être rééduquées, les hommes de tous les bords politiques semblent d’accord : les femmes cherchent les ennuis. Partout, on dit aux femmes de se taire et de s’asseoir, sinon… 
J’ai lu tous les arguments soutenant que le fait d’être une femme ne résidait pas dans le corps sexué, et les affirmations que les femmes biologiques n’ont pas d’expériences communes, et je les trouve, aussi, profondément misogynes et régressifs. Il est très clair que l’un des objectifs de nier l’importance du sexe est de détruire ce que certains ont l’air de considérer comme l’idée cruelle et ségrégationniste que les femmes on leur propre réalité biologique ou, tout aussi terrifiant pour eux, qu’elles partagent une réalité unifiante qui fait d’elles une classe politique cohésive. Les centaines de mails que j’ai reçus ces derniers jours prouvent que cette destruction inquiète tout autant. Ce n’est pas assez pour les femmes d’être des alliées des trans. Les femmes doivent accepter et admettre qu’il n’y a aucune différence matérielle entre les femmes trans et elles-mêmes.
Mais comme beaucoup de femmes l’ont dit avant moi, « femme » n’est pas un costume. « Femme » n’est pas une idée dans la tête d’un homme. « Femme » n’est pas un cerveau rose, une affection pour Jimmy Choos ou une autre de ces idées sexistes qui sont maintenant présentées comme progressives. De plus, le langage « inclusif » qui appellent les femmes « personnes menstruées » ou « personnes avec vulve » est considéré par beaucoup de femmes comme déshumanisant et retirant aux femmes leur dignité. Je comprends pourquoi les activistes trans considèrent que ce langage est approprié et gentil, mais pour celles d’entre nous qui avons reçu des insultes crachées par des hommes violents, ce n’est pas neutre, c’est hostile, et aliénant.
Ce qui m’amène à la cinquième raison pour laquelle je suis profondément inquiète des conséquences de l’activisme trans contemporain.
J’ai été une personne publique depuis plus de 20 ans, et je n’ai jamais parlé publiquement du fait que j’ai été victime de violences domestiques et d’abus sexuels. Ce n’est pas parce que j’ai honte que cela me soit arrivé, mais parce que c’est traumatisant d’y repenser et de s’en souvenir. Je me sens également responsable de ma fille, que j’ai eu de mon premier mariage. Je ne voulais pas m’attribuer une histoire qui la concerne également. Cependant, il y a peu, je lui ai demandé comment elle se sentirait si je parlais publiquement de cette partie de ma vie, et elle m’a encouragée à le faire.
J’ai mentionné ces choses non pas pour gagner de la sympathie, mais comme geste de solidarité envers le nombre énorme de femmes qui ont une histoire similaire à la mienne, qui ont été accusées de bigoterie pour s’inquiéter du devenir des espaces dédiés aux femmes.
J’ai réussi à échapper à mon premier mariage avec difficulté, mais je suis maintenant mariée à un homme bon et respectueux, à l’abri et à l’aise d’une manière que je n’aurais jamais crue possible. Cependant, les cicatrices laissées par la violence et les abus sexuels ne disparaîtront pas, peu importe à quel point on vous aime, peu importe l’argent qu’on gagne. Mon éternelle nervosité est une blague dans la famille, même moi je sais que c’est drôle, mais je prie pour que mes filles n’aient jamais les mêmes raisons que moi de détester les bruits soudains, ou de découvrir une personne derrière moi quand je ne l’ai pas entendue s’approcher.
Si vous pouviez entrer dans ma tête et comprendre ce que je ressens quand je lis l’histoire d’une femme trans tuée par un homme violent, vous trouveriez de la solidarité. Je ressens un sentiment de terreur viscérale concernant la manière dont cette femme trans aura passé ses derniers instants sur Terre, parce que j’ai également connu ces moments de terreur infinie quand je réalisais que la seule chose qui me gardait en vie était le self-contrôle bancal de mon attaquant.
Je pense que la majorité des personnes qui s’identifient comme trans ne présentent aucun danger pour les autres, mais sont vulnérables pour les raisons mentionnées précédemment. Les personnes trans ont besoin et méritent une protection. Comme les femmes, ils ont plus de chances d’être tués par un partenaire sexuel. Les femmes trans prostituées, notamment celles racisées, sont particulièrement exposées aux risques. Comme toutes les autres victimes de violences domestiques et d’abus sexuels que je connais, je ne ressens que de l’empathie et de la solidarité pour les femmes trans qui ont été violentées par des hommes.
Donc je veux que les femmes trans soient en sécurité. En même temps, je ne veux pas que les femmes et les filles soient moins en sécurité. Quand vous ouvrez la porte des toilettes et des cabines d’essayage à tous les hommes qui pensent se considérer comme des femmes, et comme je l’ai dit, les certificats de changement de genre sont maintenant délivrés sans aucune opération ou aucune hormone, alors vous ouvrez la porte à tous les hommes qui veulent entrer. C’est la simple vérité.
Samedi matin, j’ai lu que le gouvernement écossais avançait sur des plans controversés concernant la reconnaissance du genre, qui vont, dans les faits, faire en sorte que tout ce qu’un homme a besoin pour « devenir une femme » est de dire qu’il en est une. Pour utiliser un mot très contemporain, j’ai été « triggered » (tdr : déclenchée ; se dit quand une personne fait face à un élément qui cause chez elle de la panique). Fatiguée par les attaques incessantes des activistes trans sur les réseaux sociaux, alors que j’étais seulement là pour donner à des enfants des retours sur des images qu’ils avaient dessinés pour mon livre pendant le confinement, j’ai passé beaucoup de ce samedi dans un endroit très sombre dans ma tête, alors que les souvenirs d’un grave abus sexuel que j’avais vécu dans ma vingtaine tournaient en boucle dans ma tête. Cet abus s’est déroulé à une époque où j’étais particulièrement vulnérable, et un homme a profité de cette détresse. Je ne pouvais pas bloquer ces souvenirs et je trouvais difficile de contenir ma colère et ma déception face au fait que le gouvernement sacrifiait la sécurité des femmes et des filles.
Tard ce samedi, alors que je regardais les dessins des enfants avant d’aller au lit, j’ai oublié la première règle de Twitter, ne jamais s’attendre à une conversation nuancée, et j’ai réagis à ce que je pense être un langage dégradant envers les femmes. J’ai parlé de l’importance du sexe et j’en paie le prix depuis. J’ai été transphobe, une pute, une chienne, une TERF. Je méritais d’être cancelled, frappée, morte. Tu es Voldemort, a dit une personne, pensant clairement que c’était le seul langage que je comprendrais.
Ce serait tellement plus simple de tweeter le hashtag approuvé, parce que bien évidement les droits des trans sont des droits de l’homme, et bien entendu la vie des trans a de l’importance, pour récupéré des woke cookies (ndt : des bons points des bien-pensants) et de profiter de la vague agréable qui suit l’affirmation de signes de vertu. Il y a de la joie, du soulagement et de la sécurité dans la conformité. Comme Simone de Beauvoir l’a également écrit « Et sans doute il est plus confortable de subir un aveugle esclavage que de travailler à s’affranchir : les morts aussi sont mieux adaptés à la terre que les vivants. »
Un grand nombre de femmes sont avec raison terrifiées des activistes trans : je le sais parce que beaucoup m’ont contactée pour me raconter leur histoire. Elles ont peur d’être doxxée (ndt : qu’on révèle leur identité à leur travail et à leurs proches), de perdre leur travail ou leur moyen de subsistance, et peur de la violence.
Mais tout aussi désagréable que ce soit d’être constamment prise pour cible, je refuse de m’incliner devant un mouvement qui, je pense, est en train de causer du mal en détruisant le mot « femme » comme classe politique et biologique, et en offrant une protection aux prédateurs comme peu avant eux. Je me tiens aux côtés des braves femmes, hommes, gays, hétéro, et trans qui défendent la liberté d’expression et de penser, et les droits et la sécurité des personnes les plus vulnérables dans la société : les jeunes gays, les adolescents fragiles, les femmes qui dépendent des espaces dédiés aux femmes et souhaitent les conserver. Les sondages montrent que ces femmes sont une vaste majorité et excluent seulement celles qui sont suffisamment privilégiées ou chanceuses de ne pas avoir été confrontées à la violence masculine ou aux abus sexuels., et qui ne se sont pas fatiguées à se renseigner sur le sujet.
La seule chose qui me donne de l’espoir est que ces femmes manifestent et s’organisent, et qu’elles ont quelques hommes et personnes trans décents avec elles. Les partis politiques qui cherchent à apaiser les voix les plus fortes dans ce débat ignorent les inquiétudes des femmes à leurs risques et périls. En Grande Bretagne, les femmes se rejoignent à travers les partis, inquiètent de l’érosion de leurs droits si difficilement obtenus et de l’intimidation dont elles sont victimes. Aucune des femmes critiques du genre auxquelles j’ai parlé ne déteste les trans, au contraire. Beaucoup d’entre elles se sont intéressées au sujet justement parce qu’elles s’inquiétaient pour eux, et elles sont très sympathique envers les adultes trans qui veulent simplement vivre leur vie, et qui font face à des attaques d’un activisme qu’ils ne soutiennent pas. La plus grande ironie est que la tentative de faire taire les femmes avec le mot TERF a peut-être poussé plus de jeunes femmes à rejoindre le féminisme radical que le mouvement a vu en des années.
La dernière chose que je veux dire est la suivante. Je n’ai pas écrit ce texte dans l’espoir que quiconque sorte un violon pour moi, même pas un tout petit. Je suis extraordinairement chanceuse : je suis une survivante, certes, mais pas une victime. J’ai seulement mentionné mon passé parce que, comme chaque personne sur Terre, j’ai un passé complexe qui impacte mes peurs, mes intérêts et mes opinions. Je n’oublie jamais cette complexité innée quand je crée un personnage, et je ne l’oublie certainement pas quand on parle des trans.
Tout ce que je demande, tout ce que je veux, est qu’une empathie similaire, une compréhension similaire soit étendue à ces millions de femmes dont le seul crime est de vouloir que les inquiétudes soient entendues sans recevoir des menaces et de la violence.
Sources externes : Traduction de critiqualqueenlesbian Texte original de Jk Rowling
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macadamiasoo · 4 years
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Jusque très tard, je pensais être moche parce que j’étais grosse
Il y a quelques mois, j’étais dans un magasin et à la caisse, un petit garçon m’a pointée du doigt et a dit à sa mère que j’étais grosse.
Il y a quelques mois, j’étais assise dans le bus. Une dame s’est posée à côté de moi et m’a demandé si je pouvais changer de place parce que je prenais tout le siège et qu’elle ne pouvait pas s’asseoir.
Il y a deux ans, on m’a humiliée à l’entrée d’un parc aventures alors que je respectais toutes les normes inscrites sur leur site.
Quand je vais voir un médecin, on me dit que j’ai mal à la gorge, à la cheville, que je n’arrive pas à respirer "parce que je dois maigrir". Résultat des courses ? J’avais de l’anémie et une fracture. Je vois déjà les commentaires, "t’as eu une fracture parce que ton poids appuie sur ta cheville."
Et bien, non. Et puis, même en quoi ça vous regarde ?
Les gens sont étonnés quand je dis que je vais faire du sport alors que j’en ai pratiqué en haut niveau pendant plus de la moitié de ma vie.
Quand on change de corps, on voit le changement de comportement des autres. Ça fait mal au début mais à la longue, ça fait surtout rire. Les gens sont tellement superficiels et ne s’en rendent même pas compte.
La prochaine fois que vous êtes dans les transports en commun (si Madame la pandémie nous laisse tranquille), regardez comment réagissent les gens quand ils voient une personne "grosse"  s’asseoir à côté d'eux. Il y a les plus courageux qui changent de place et il y a ceux qui se dandinent sur eux-mêmes parce qu'ils sont serrés et n’osent pas aller s’asseoir ailleurs.  Il y a aussi ces magasins dont les tailles commencent au 34 et s’arrêtent au 42. Bien sûr, toutes celles qui ne rentrent pas dans cette tranche sont stigmatisées. Soit on leur suggère d’aller chercher leurs vêtements au rayon enfants soit on leur propose d’aller s’habiller chez les hommes oubliant que c’est aux marques de s’adapter à la population, à toutes les morphologies et pas le contraire.
On diffuse à la télévision ces émissions de relooking qui te promettent un changement considérable dans ta vie en te faisant perdre 10 kilos. Maigrir, c’est la clé du bonheur, un portail magique qui te donnera amour, travail et argent, c’est bien connu. Le Monde est si superficiel.
C’est un comportement vu maintes et maintes fois et normalisé dans les films et séries. La typique fille ronde rejetée par le garçon qu’elle aime entamera un régime pour être enfin "digne de lui".
Des séries glorifient même la grossophobie : Insatiable par exemple. On pourrait expliquer pendant des heures et des heures pourquoi rien ne va dans cette série. Pas étonnant que de nombreux ados ronds se sentent rejetés lors de leurs premiers émois amoureux, époque où le physique est plus important que n’importe quelle autre chose. Mais est-ce que ce rejet de la personne ronde change en grandissant ? J’en doute.
Être mince ne veut pas forcément dire être sain. Être gros ne veut pas forcément dire être en mauvaise santé. La vérité, c’est qu’on préfère te voir mince (voire maigre) et au bord du suicide que gros et bien dans ta peau.
On félicite ceux qui maigrissent sans même savoir s’ils n’ont pas un problème mental, un problème sous-jacent. On occulte l’existence des troubles alimentaires. Plus tu maigris, plus on te félicite. Tu n’as qu’une envie, c’est de leur répondre : "Si tu savais. Si tu savais. Si tu savais que j’ai failli tomber 3 fois dans les pommes depuis ce matin tellement je ne mange pas, tellement je mange rien."
On insulte et juge ceux qui grossissent. Regardez ce qu’a subi Lana del Rey. J’ai lu des personne dire qu’elle n’avait que ce qu’elle méritait. "Ce qu’elle méritait" ?
Être "trop" gros ou être "trop" mince c’est comme faire partie d’un club : celui des rejetés, celui des anormaux.
Ça m’énerve profondément quand j’entends que la grossophobie n’existe pas. Elle est tellement présente partout qu’on ne la voit plus. Lorsque l’on est gros et que l’on se sent super bien dans son corps, la société et surtout l’entourage se sentent obligés de te rappeler qu’être gros n'est pas normal.
On te dit que vivre dans un corps trop gros, c’est promouvoir l’obésité. On te dit que tu dois aller faire du sport parce que tu montres un mauvais exemple aux jeunes. Ces mots sont généralement prononcés par des personnes qui regardent la télé-réalité.
Alors au final, comment pourrait-on se sentir bien dans notre corps ?  Comment pourrait-on se sentir bien avec nous-mêmes ? Et même avec ce texte, on va me dire que je suis en train de faire la promotion de l’obésité. Vous croyez vraiment que j’ai envie qu’une autre personne vive ça ? Certainement pas.
Dans ma vie, j’ai vécu les deux situations : être plus mince et sportive - Le pire, c’est qu’on me disait que j’étais grosse alors que je ne l’étais pas - et être plus grosse et jugée et/ou discriminée. J’ai entendu des réflexions tellement débiles et je me demande comment on a pu oser prononcer ce genre de phrases.
Du genre : "C'est bien que tu oses t'amuser", "C'est bien que tu oses danser.", “C’est bien que tu oses porter des jupes.”
Oser danser ?
Oser porter des jupes ?
Oser s’amuser ?
Être confronté à ce genre de réflexions, c’est comme entendre, c’est comme te cracher au visage que tu n’étais pas normal, que tu devais avoir honte de vivre dans ton propre corps.
Si vous n’avez jamais été humiliés parce que vous êtes gros, vous ne savez pas ce qu’est la grossophobie. Si vous n’avez jamais été humilié ou pris des réflexions parce que vous êtes trop maigres, vous ne savez pas de quoi je parle. Les réflexions du genre : "Tu es anorexique."
L’anorexie est une maladie mentale grave et sérieuse et pas un physique. On peut peser 60 kilos et être anorexique.
Une discrimination tellement inconnue qu’on dit qu’elle a été inventée par "les gros pour justifier leur paresse." C’est bien connu, si vous êtes gros, c’est de votre faute.
Alors qu’en réalité, notre corps change, notre corps grossit pour plusieurs raisons : la mauvaise alimentation, bien évidemment mais aussi les troubles hormonaux, les troubles alimentaires, les problèmes de thyroïde. Et oui, les troubles alimentaires font grossir. La boulimie fait maigrir puis grossir puis maigrir puis grossir, l’hyperphagie te fait tripler de volume.
Au final, c’est une vraie phobie, celle d’être gros. L’autre jour, je regardais un reportage sur Arté et une phrase symbolisait tout ce dont je suis en train de parler. "Une société qui fabrique le gras mais qui déteste les gros."
Il n’y a aucun film, aucune série où le personnage principal héros est gros et a une vie normale. Soit il est gros pour parler d’acceptation de soi, soit on le montre parce qu’il a maigri, soit parce que c’est la super copine ou le super copain rigolo, soit parce qu’ils sont moqués. Ils ne sont jamais normalisés. Il y a des millions de gros en France mais on les voit pas. Où sont-ils ?
Les gros existent mais sont complètement occultés de notre champ de vision. S’ils se montrent, c’est qu’ils veulent faire la promotion de l’obésité.
Beaucoup utilisent la bienveillance. Une bienveillance déguisée pour pouvoir encore plus nous humilier. De la bienveillance à coup de remarques blessantes et intrusives : "T’as pas un peu grossi ?", "Il faudrait que tu commences un régime si tu veux avoir quelqu’un dans ta vie."
Encore pire, ceux qui te font culpabiliser en te voyant manger un gâteau au chocolat en te disant : "Tu devrais pas manger ce gâteau. T’en as pas besoin !" Et si j’ai envie de manger ce gâteau, il est où, exactement, ton problème ?
Mais maintenant cette discrimination et cette humiliation se retrouvent sur les réseaux sociaux.
Instagram renforce cette impression. Sur ce réseau social, les femmes aux formes avantageuses sont celles qui ont le plus d’abonnés, ont le plus de mentions "j’aime". Pas besoin d’avoir de talent, il suffit juste d’être belle, surtout mince, de poster une photo en petite tenue ou une vidéo de vous entrain de bouger pour percer et pour avoir une carrière basée sur votre physique. Une discrimination dans le sexisme.
Dans le monde professionnel aussi. Prenez le journalisme sportif. Sur les plateaux télés, on accepte des femmes magnifiques, minces (mais talentueuses pour la plupart) pour attirer le téléspectateur. Si elles grossissent, on leur dira de maigrir.
Pour les gros, c’est différent. Sur les réseaux sociaux, le simple fait de poster une photo de vous ouvrira un débat sans fin. D’abord, il y aura ceux qui penseront que vous êtes un modèle pour les autres, vous vous acceptez et c’est génial. Ensuite, il y aura ceux qui penseront que vous devriez avoir un honte de poster une photo de vous parce que vous encouragez les autres à vivre le même style de vie malsain, vous leur montrez qu’être gros/grosse est normal (spoiler alert, ça l’est). Encore, il y aura ceux qui se moqueront de vous parce que vous avez le même physique "qu’une vache". Enfin, il y aura ceux qui vous diront gentiment (non pas du tout) que vous devez maigrir parce qu’être gros est dangereux pour la santé mais bien sûr, ils disent ça pour votre bien.
Bien évidement, la photo postée n’aurait suscité aucun débat si vous aviez eu un corps socialement acceptable.
Prenons le problème à l’envers : et si j’avais juste envie de poster une photo de moi sans me faire insulter, sans être érigé en modèle, sans qu’on me dise que je dois maigrir parce que "c’est pas bien pour ma santé" ? Est-ce que je t’ai demandé ton avis ? Je ne crois pas alors garde-le pour toi. Est-ce que tu m’as demandé pourquoi je maigrissais vite ? Pourquoi je ne mangeais rien ? Non alors garde tes "conseils" pour toi.
J’en ai marre d’avoir l’impression de ne rien faire pour stopper ce body shamming, de ne rien faire pour stopper ça. Je vois plein “d’inflencueurs” se vanter d’avoir perdu 9 kilos en 2 semaines. Ils partagent leurs recettes ”miraculeuses” à coup de codes promos. Des recettes ”miraculeuses" dangereuses, pas saines pour un clou qui te permettront de reprendre le double que tu as perdu (mais ça, ils ne te le disent pas).
Bien évidemment, leur argument de vente est grossophobe en plus d’être fallacieux. Un magnifique exemple de ce qu’on appelle l’ ”eating disorder culture”. Maigrir vite, n’importe comment, par n’importe quel moyen mais maigrir quand même.
La "faim" justifie les moyens.
Alors j’ai décidé d’éradiquer tous ces comptes à succès de mon champ de vision virtuel. Je les bloque, je les supprime, je les anéantis pour protéger mon espace virtuel. Espace virtuel qui empiète très vite sur notre vraie vie, sur notre santé mentale.
J’essaie d’aider les autres en leur montrant la fausseté mais surtout la dangerosité de leurs conseils. Conseils qui n’ont qu’un enjeu : nous rendre coupables d’être ce que nous sommes, faire en sorte qu’on se déteste pour le corps que nous avons. Dans le seul but de nous vendre leur produit nous créant des complexes, nous détruisant physiquement et mentalement.
Je ne dis pas que l’obésité n’est pas un problème pour la santé parce que si elle l’est.
Sachez juste que ce genre de comportements peuvent pousser vers les troubles alimentaires.
Jusque très tard, je pensais être moche parce que j’étais grosse.
Faites attention à ce que vous dites, une fois que la ligne est franchie, il est très difficile de revenir en arrière.
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claudehenrion · 3 years
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Mais pourquoi tout tourne-t-il en eau de boudin ?
 Dans la période de fous dont nous n'arrivons pas à nous sortir, on cherche en vain un sens à tout ce qui nous tombe en permanence ‘’sur la cafetière’’. Et comme rien n'est simple, il faut remonter loin en arrière pour retrouver des traces de toutes les erreurs qui ont été commises par des gens à qui nous avons délégué sans contrôle des pouvoirs qu'ils n'avaient aucune (c’est exactement ça : ''pas une seule'' !) des qualités qui eussent été nécessaires pour faire face à la situation. Au delà de toute l'habituelle litanie des échecs passés, ceux qui sont commis ces temps-ci semblent plus impardonnables. La situation est si désespérante qu'il faut aller plus loin...
La crise française est, en réalité, bien plus grave que ce que nous en racontent les politiciens, les journalistes et les instituts de sondage, qui se trompent tous sur ses causes, par habitude, par routine, soumission et aveuglement. A les lire, la France ne souffre ni d'une possible invasion islamiste (ou --ique), souhaitée par... les Huns et redoutée par les autres, ni de sa dette, réputée abyssale (en fait, beaucoup plus ''sale'' que ''aby'') mais que l'Elysée et Matignon se donnent un mal ‘’de dingues’’ pour approfondir chaque jour, ni même de la violence (jamais vue jusqu'ici) des campagnes pour vacciner tout un peuple contre la volonté initiale de plus de 70 % de ses membres... Et dans le fond, ils pourraient avoir partiellement raison : la France est d'abord et avant tout malade de son aveuglement, qui est devenu un système de pensée, et de son incapacité profonde à se remettre un tant soit peu en question. Cette maladie a un nom : ''le déni du réel''. Elle peut être mortelle..
Depuis mai 2017, les ''ceux-qui-savent'' (?) expliquent aux français que l'Allemagne a tort et qu'Angela Merkel, l'âge venant, s'est mise à ''yoyoter''... que le Royaume-Uni a tort, entre le choix du Brexit et la tignasse ''Rasta-Eton'' de Boris Johnson & Johnson (pardon ! Je ne le ferai plus, c'est juré !)... que la Suisse a tort --à la fois d'être infiniment plus riche que nous, et de l'être devenue en ne faisant que des choix diamétralement opposés à ceux qui sont fait en notre nom (re-’’?’’) par des dirigeants dont on se demande de plus en plus souvent à quoi ils pensent et d'où leur viennent des idées plus cons les unes que les autres... Les USA ont tort, par définition : trop grands, trop puissants, trop tout ; et en plus, ils nous ont fait croire qu'en ''maison-blanchant'' un progressiste à la place de l'affreux Donald (Trump), ils s'aligneraient sur nos idées --stupides puisque progressistes. On a déchanté : à peu près sur tout, il continue la même politique (Chine, Europe, Afghanistan, Mexique, ''USA first'', etc...) mais... sans savoir pourquoi, lui. Et s'il vous plaît, ne me parlez d'Australie, ces jours-ci ! Quant au reste du monde : il n'y a pas un seul pays pour racheter les autres, à part peut-être l'Algérie (devant laquelle on adore s'humilier) ou l'Europe-institution (et toutes ses directives idiotes, partisanes et nécrosantes)...
Ce que tous ces gens ont beaucoup de mal à comprendre, c'est que, dans cet univers devenu fou, la France seule a raison, parle d'or, voit clair, pense juste, et a des bonnes idées, de bons sous-marins (Ça a même un nom, toutes ces qualités : ''le macronisme''). Et le fait qu'elle profite de ce magnifique avantage stratégique pour s'enfoncer irrémédiablement et se faire souffler ''le contrat du siècle'' sans avoir rien vu venir, n'est qu'une preuve de plus que tous les autres ont tort : ils ne disent et ne nous font ''rien que des méchancetés'', dans notre dos : il n'y a pas plus méchant qu'un jaloux ni plus jaloux qu'un méchant ! Tout cela, répété à longueur de ''JT'', est largement admis (plus que démontré)... et la preuve qu'on a raison, c'est que c'est ça qu'on pense ! Et tous les autres, envieux à en crever, font semblant de vouloir faire le contraire de tout ce qu'on fait, rien que pour nous embêter, ''quoi qu'il nous en coûte'' !  ''Les gens sont méchants'', disait drôlement  Fernand Raynaud.
Le diagnostic est clair : y a pas assez de pédagogie. La Pé-da-go-gie, c'est la clé du futur de l'Humanité qui se croit progressiste. D'ailleurs, il suffit de voir le poids des concepts que ce mot recouvre, englobe, contient... et dénature, pour voir où se cachent la hantise de nos dirigeants, la gravité de la situation et l'étendue de leur aveuglement : ils ne pensent qu'à expliquer, expliquer encore, expliquer toujours... en espérant convaincre. C'est bien simple, ils ne parlent plus, ils ne pensent plus, ils n'agissent plus : ils ''expliquent'' ! Quelqu'un qui n'est pas d'accord avec les idées officielles est quelqu'un qui n'a pas compris, et à qui il va donc falloir expliquer : leur pensée et la solidité de leurs arguments leurs semblent si inattaquables qu'il n'est pas possible à un être normal de ne pas être conquis par la clarté de leur raison.
Si on est pas d'accord, ça ne peut être que parce qu'on a pas compris. Ou qu'on est très con, anti-tout dont anti-vax, complotiste, conservateur, de Droite, catho ou, pire, ''-phobe'' : homo-, islamo-, n'importe-quoi-phobe, mais -phobe, et dans ce cas-là, on mérite bien d'être privé de restaurants, de cafés, de stades, de cinémas et de centres commerciaux de plus de 20 000 m². (à 19 867m², par exemple, y a pas de danger !)... et de salaire --si on est pompier ou aide-soignant. Bref, de tout, jusqu'à ce qu'on soit contraint de céder. Et là, la boucle sera bouclée : on pourra être rangé dans la catégorie néo-bene volens des ex-male volens, ces innombrables victimes réputées consentantes que Martin Blachier (dit ''le nul à blachier'') voit comme étant d'accord avec toute idée liberticide qui débouche sur le contraire de ce qu'il raconte.
Mais dans tous les autres cas, c'est de pé-da-go-gie et d'ex-pli-ca-tions que nous manquons. Nos Excellences-en-marche vont donc prendre le temps de répéter leurs contre-vérités juste pour nous, mais plus lentement et en articulant bien, en détachant chaque syllabe : c'est toujours aussi absurde, inintéressant et sans lien avec le sujet, mais il faut faire semblant d'y croire, sous peine d'être rétrogradé brutalement dans la catégorie des ''complotistes'' et de voir la totalité des forces de police se déchaîner contre vous : les pauvres, pour une fois qu'on leur flanque une mission sans aucun risque, même indigne, même humiliante, même honteuse, mais sans réel danger... tu parles qu'ils ne vont pas faire la fine gueule !
Et si le monde entier se moque de nous (en ne se cachant même plus, comme le fait Biden !), ''c'est eux, qu'a tort'', comme disent si joliment nos voisins suisses... qui tolèrent de moins en moins notre propension à leur expliquer (encore, encore et toujours) qu'ils n'ont rien compris au monde moderne : ''l'économie pour les nuls'' racontée au premier de la classe par le bonnet d'âne, ça a un petit air de gaulois qui reçoit le ciel sur la tête... Vous avez dit ''eau de boudin'' ? Les mots sont faibles !
H-Cl.
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markbeomfrance · 3 years
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(JAY B) INTERVIEW • Août 2017 | HIGH CUT
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You're my Destiny
Le garçon qui est un b-boy Lim Jaebeom et le garçon qui est de Jinhae, Park Jinyoung, se sont rencontrés en 2009. A une audition ouverte à Séoul de la JYP Entertainment. Même les numéros d’attente étaient les 24 et 25, alignés l’un à côté de l’autre, parmi 10 000 participants, ils étaient les gagnants inattendus. Ils ont débuté tous les deux avec ‘Dream High 2’ puis avec le nom des ‘JJ Project’, ils ont sorti un CD. Avec le groupe ‘GOT7’, ils se sont produits et le coeur des garçons bat. Et après 5 années, les ‘JJ Project’ sont revenus. Maintenant, ils sont dans la vingtaine. JB et Jinyoung qui ont participé à la composition et l’écriture des 8 chansons étaient modestes à travers l’interview mais leur confiance et leur ambition se sont infiltrées. Les deux hommes qui disent sans regret qu’ils ont tout mis dans cet album et qu’ils ne pouvaient pas recommander une seule chanson alors ils ont demandé de faire attention à tout - leur profil, voilà à quel point ils sont similaires.
“Une relation indestructible avec Jinyoung, Je pense que plus tard, nos deux tombes seront l’une à côté de l’autre aussi”
Les JJ Project, qui se sont retrouvés après 5 années, ont sorti un album le 31 juillet. Sur la page web, il y a des vidéos ‘track card’ à télécharger, de vous en train de lire des paroles que vous avez personnellement écrites. Les paroles de ‘Fade Away’ sont plutôt puissantes.” Tu couvres ma bouche et appelle ça de l’amour. Ça craint. Tu m’as fait oublier la personne que je suis.” Est-ce que ça parle d’expérience ?
L’expérience et l’imagination. Au début, le plus gros sujet de la chanson était “Les choses qui m’entravent”. En ayant ce sujet, j’ai pris dans mes expériences et mon imagination.
Vous avez participé à la composition et l’écriture des 8 chansons. Quelle chanson était la plus dure à travailler ?
’Icarus’ et la chanson titre ‘Tomorrow, Today’. Le thème pour ‘Icarus’ est clair mais choisir les bons mots était difficile alors j’y ai beaucoup pensé. Pour ‘Tomorrow, Today’, dès le début, je n’ai pas réussi à saisir le sentiment de ce que je devais écrire. Park Jinyoung PD-nim avait donné un sujet mais pour moi, je sens qu’écrire ce qui me vient en premier à l’esprit quand j’écoute la mélodie est le plus important. Écrire des paroles dans le but d’aider des jeunes de mon âge qui ont des soucis à trouver leur voie était difficile.
Il est dit que la première chose que tu fais le matin est de lire 3 lignes d’un livre ? On dirait que c’est parce que tu aimes lire. Ça t’aide à écrire aussi bien entendu.
Ah c’était quelque chose d’avant ça. (Tout le monde rit) Maintenant, à la minute où j’ouvre mes yeux, je donne à manger à mes chats.
En entendant ça, tu élèves 3 chats, c’est ça ? Ils s’appellent Nora, Kunta et Odd ? Je regardais les cicatrices sur ta main et je me demandais si c’était le travail d’un chat.
C’est vrai. Mais ces griffures ne sont pas celles de mes chats mais de chats errants. Je donne à manger aux chats errants et j’essaie de les toucher (Rires). A chaque fois que je rencontre des chats quand je me balade. S’ils ne sont pas trop peureux alors j’irai dans l’épicerie la plus proche et j’achète des boîtes de thon. Je leur laisse même les restes. Parce que je ne peux rien faire d’autre que ça.
Tu aimes les chats jusque dans le sang. J’ai entendu dire que tu avais été séparé de Nora pendant un moment et que tu l’avais récupérée ?
Oui. En fait, les membres des GOT7 avaient l’habitude de vivre ensemble dans le dortoir, mais quelques uns d’entre eux l’ont quitté. Au début, Youngjae et moi partagions une chambre mais tout à coup, il a développé une allergie aux chats. Alors j’ai demandé à un autre membre d’échanger mais tout le monde m’a rejeté (Rires). Alors j’ai laissé Nora dans un autre endroit pendant un temps. Les membres ont quitté le dortoir et on a commencé à avoir chacun une chambre, je l’ai ramenée et elle m’a reconnu. Mes parents l’ont ramenée et dans la voiture, Nora a continué de pleurer. Après que je sois monté dans la voiture et que j’ai dit “Hey, Nora”, elle s’est immédiatement arrêtée.
Tu as dit que personne ne voulaient partager ta chambre bien que tu sois le charismatique leader ? (Rires)
J’ai abandonné (Rires). Ce n’est pas comme si j’étais le sunbae d’enfants ou quoique ce soit, nous sommes des amis qui avons le même âge et qui faisons de la musique ensemble. Mais c’est juste que je leur parle de façon directe. Si je tourne autour du pot, je ne sais pas si les garçons le comprendront bien alors ça peut être inconfortable. Cependant, je fais attention à ce que je dis.
Vu que vous faites la promotion en tant que JJ Project, tu dois te sentir soulagé du titre de leader des GOT7, n’est-ce pas ? Honnêtement, d’une certaine manière, c’est confortable, non ?
Bien sûr. Je me sens plus léger. Mais le fardeau est différent. Parce que 2 personnes doivent remplir la place de 7. En plus, Jinyoung et moi ne sommes pas des personnes extrêmement divertissantes. Je suis inquiet que ça devienne trop sérieux.
On vient de jeter un oeil à l’interview que tu as faite il y a 5 ans quand tu as commencé la promotion. JB avait 19 ans à l’époque. Dans une question où on te demandait d’exprimer en un mot ta jeunesse, tu as dit “Secrètement”. Comment est la vingtaine de JB ?
Je n’ai encore que 24 ans. Si vous me demandez comment c’est jusqu’à maintenant, je dirais que c’est ‘en vain’. Il y a des gens qui disent que vous ne devez pas penser trop et que vous devez profiter de la vingtaine mais en même temps, j’aurais pu travailler un peu plus dur et j’aurais pu être plus méticuleux et intelligent alors c’est regrettable.
Après tes débuts, tu as continuellement travaillé dur, n’est-ce pas ? Après les JJ Project, tu as tourné ‘Dream High 2’, ensuite tu as fait de la promotion en tant que GOT7 et vu de grands résultats.
J’ai une tendance à être comme ça. Je continue de penser aux moments regrettables. Même pour cet album, j’étais satisfait au début, mais en l’écoutant après la mastérisation, j’étais un peu déçu. J’ai pensé “J’aurais pu faire un peu plus, c’est trop tard pour corriger hein ?” (Rires). J’essaye de ne pas perdre mon sens du chosim (état d’esprit que l’on a quand on commence quelque chose).
Vu que tu parles du chosim, ça me fait penser à quelque chose. Tu as fait du b-boying avant de rejoindre la JYP Entertainment en tant que trainee, n’est-ce pas ? J’ai entendu dire qu’à chaque fois que tu t’entrainais, tu mangeais pour 1000 won de chips aux légumes ?
Ah, à l’époque il n’y avait pas de salle de danse alors c’était la période où je m'entrainais dans les stations de métro. Comme j’étais un étudiant, je n’avais pas d’argent et parce que je dansais, j’avais vite faim. A l’époque, 3 paquets de chips aux légumes coûtaient 1000 won alors je les achetais et je les mangeais comme snacks.
Et aux auditions de la JYP, tu étais le gagnant avec Jinyoung-ssi, c’est ça ? Ensuite tu as débuté en tant que JJ Project, vous avez filmé ‘Dream High 2’ ensemble, vous avez fait la promotion pour les GOT7 ensemble et maintenant vous êtes de retour à 2. Tous les 2 avez une relation indestructible.
Exactement ! Je pense que plus tard, nos deux tombes seront l’une à côté de l’autre aussi (Tout le monde rit). Par hasard, j’ai vu le post qu’une fan a écrit. Les choses que je fais et les choses que fait Jinyoung, c’est comme dans un miroir. Inconsciemment.
Dans une interview de 2012, tu as répondu ‘Le sol’ quand il a été demandé à quel niveau était les JJ Project. Qu’en est-il maintenant ?
Toujours au niveau du sol. Même si nous avons développé nos compétences, nous revenons après 5 années, alors je dois penser que nous repartons à nouveau du sol. La musique qu’on a sorti il y a 5 ans et la musique que nous sortons maintenant est complètement différente. Et dans l’industrie de la musique de maintenant, il y a tellement de gens talentueux aussi (Rires).
Alors je vais changer la question. Pour cette période de promotion, jusqu’où tu veux grimper ?
Hum… S’il y avait 10 étapes, pourquoi pas l’étape 3.5 ? Cet endroit exact où du troisième tu veux monter au quatrième ?
Si tu devais donner un petit indice pour que les fans apprécient les émotions de cet album ?
Je ne peux pas juste en recommander une seule. S’il vous plaît, regardez tout, on a fait très attention à tout. Pas seulement musicalement mais sur chaque aspect. J’avais peur que mon visage et mon corps ne grossissent alors je ne mangeais pas le soir et j’ai perdu du poids aussi (Rires). On a fait attention du clip vidéo aux vêtements. Même quand j’ai quitté le studio, j’ai donné et reçu des opinions par mail et j’ai travaillé vraiment dur pour créer des chansons encore meilleures. S’il vous plaît, regardez bien tout (Rires).
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christophe76460 · 9 months
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Le 08 Janvier
Une sagesse pour aujourd’hui
La Sagesse
La Sagesse ne crie-t-elle pas ? L’intelligence n’élève-t-elle pas sa voix ? (Pr8.1).
Aujourd’hui, c’est de la Sagesse elle-même qu’il est question. Elle nous est présentée comme une Personne en bonne et due forme. Une personne qui crie et qui élève sa voix.
Au début, la Sagesse va crier avec force et puissance aux hommes, aux stupides, aux insensés. (8.4,5). A la fin, Elle va s’adresser avec beaucoup plus d’affection et de douceur à ses fils (8.32). La chute ayant altéré l’intelligence humaine et privé l’homme de la véritable sagesse, les hommes sont de plus en plus impressionnés par la sagesse des hommes que par celle de Dieu. C’est pourquoi il est plus facile de croire à ce que les hommes disent, ou à ce que nous pensons, que de croire à ce que Dieu lui-même dit.
A qui croyons-nous, en Dieu ou aux Hommes ?C’est vrai que jusqu’aujourd’hui, il y a des courageux qui continuent à préférer croire que les affaires de Dieu là ce sont des mythes. Comme ils ont quelque savoir ou quelques possessions sur les choses de ce monde, ils se croient tout permis, pensant et disant des choses qui sont le résultat de leur orgueil et de leur grosse ignorance. Ces derniers ont grandement besoin de la patience de leurs voisins, et surtout de beaucoup de compassion et de persévérance dans la prière…Pour d’autres, ils prétendent croire en Dieu, mais au fond, ils se servent de Dieu pour atteindre leurs objectifs. Mieux encore les gens du premier groupe. L’idée principale véhiculée par le livre des Proverbes c’est que, le commencement de la sagesse, c’est la crainte de Dieu. Ce qui veut dire que si quelqu’un veut être sage selon Dieu, il doit d’abord revenir à Dieu, s’humilier devant Dieu, et marcher selon sa Parole. Les Corinthiens étaient divisés. Parmi eux, il y avait ceux qui se réclamaient d’Apollos (1Co1.12), homme éloquent dans le langage et versé dans les Ecritures (Ac18.24). Paul l’apôtre a dit : Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous Sagesse(1Co1.30).
Paul a dit cela parce que les Corinthiens étaient plus impressionnés par les hommes avec leur sagesse, que par Jésus, la Sagesse en personne.
Qu’est-ce qui nous impressionne le plus, Dieu et sa Parole, ou toute autre chose ?
Dieu dans sa sagesse suprême, a mis en œuvre son plan de rédemption. la Sagesse a désormais crié haut et fort pour se faire entendre.Jésus dit : « C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes.» (Lc24.44).
1. L’ancien testament des Juifs est divisé en 3 parties. La loi, les prophètes et les autres écrits. Quand Jésus parle des psaumes, il fait allusion à la section des autres écrits dont le livre des Proverbes fait partie.
2. Cela veut dire que tout l’ancien testament est une prédiction sur Jésus, la descendance promise depuis Genèse 3.15, la Sagesse en personne, et en particulier le livre des Proverbes.
Vérité : Jésus-Christ est la Sagesse en personne cachée dans l’ancien testament, mais révélée dans le nouveau.
Application : Mettre de côté chaque jour que Dieu me donne, par amour pour Dieu, 2 à 4 quarts d’heure pour lire 5 chapitres du livre des Psaumes qui contient 150 chapitres, 1 chapitre du livre des Proverbes qui contient 31 chapitres, et une portion des autres livres de la Bible, afin de mieux Connaître Jésus et le faire connaître.
NB : On aura ainsi lu les livres des Psaumes et des Proverbes 12 fois dans l’année, et les autres livres au moins une fois.
Mise en garde : Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. (Rom1.22).
Prions ensemble : Père, je renonce à ma sagesse, et je reçois ton Fils, Lui qui a été fait Sagesse pour moi. Amen !
Lecture pour aujourd’hui : Ps36-Ps40, Pr8, Ge22-Ge24.
Vous êtes béni(e)s!
#Jésus #Esprit #Enseignement #Saint #Biblique #Exhortation #chrétien #Christ #Verset #Nazareth #sang #Spirit #Holy #Bible #Dieu #Amour #foi #Mathieu
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projetgenre · 4 years
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Camille 
Pour moi le confinement a été une période super douce où je pouvais laisser de côté ce qu'on attendait de moi, en dehors et à l’intérieur de la communauté queer. En n’étant plus corporellement immergé dans les regards, les commentaires... je me suis un peu détendu et j'ai senti le filet se desserrer. J'ai senti que je m'ouvrais de partout. J'avais l'impression que tous mes pores respiraient mieux. En tant que personne transgenre masculine, il y a beaucoup de « caractéristiques féminines » que je me suis forcé à mettre sur le côté. Je dis « forcé » parce qu'il y a plein de choses que j'adore, si je me laisse aller : mettre des robes, me maquiller. Je me suis forcé à cacher cette « part féminine » le temps d'être suffisamment validé que pour me sentir confortable. Pendant une période j'ai eu besoin de me sentir un minimum binaire. Quand tu es validé, que tu as la voix un peu plus grave, que tu as un peu plus de poil au menton, et puis qu’on t'appelle « monsieur » dans la rue et qu’on arrête de te dire « bonjouuuur »... à ce moment-là y a un truc qui se dépose et qui se détend, c'est ça que ça a fait chez moi. J’étais tranquillisé. Non seulement parce que j’étais reconnu comme qui je suis, mais aussi malheureusement parce que la société patriarcale est plus confortable pour les hommes… Mais ça, je ne m’y attendais pas à ce point-là! Puis un petit temps est passé et je me suis dit que j'avais peut-être plus trop envie de prendre de la testostérone. Puis j'ai eu envie de laisser pousser mes cheveux. Et puis le pantalon que je porte aujourd'hui c'est le premier truc que j'ai acheté au rayon femme.
Je me suis permis ces petites choses progressivement. Mais ça restait "ohlala je fais méga tarlouze". Et ça m’éclatait ! Puis ça me va plutôt bien ! Puis j'ai commencé à faire de plus en plus de choses qui faisaient que je risquais d'être mégenré, par exemple me raser la barbe. C’était pendant le confinement. Mais au moment où je l'ai fait je me suis senti libéré. Pas parce que ça me faisait chier d'avoir des poils sur le menton mais juste d'avoir osé. C'est terrible parce que j'ai couru après le « passing » pendant un moment. Et là j'ai l'impression que je cours dans le sens inverse. Je cherche moins la validation, mais aussi parce que je peux me le permettre.
Je parle d’une position privilégiée : on m’a appelé monsieur après 5 mois de testo. Y a des personnes qui sont mégenrées toute leur vie, même en faisant la checklist de tout ce que la société attend d'une personne trans « binaire ». Mais c'est vrai qu'à un moment j'avais juste envie d'avoir un passing complet, pour être tranquille. Et progressivement je me suis dit que je voulais pas ressembler à un mec cis. J'avais envie d'avoir des couleurs dans mes cheveux, d'avoir des bijoux. Ces derniers temps, j'ai juste envie de remettre une robe et m’en foutre qu’on m'appelle mademoiselle, et fucker tout le système et garder mes poils sur les jambes. Puis quand je pense sérieusement à le faire, soudain j’ai peur…
C'est vrai que ça demande beaucoup de résilience en tant que personne queer de toujours devoir tout expliquer et ré-expliquer. C'est comme si tu devais toujours faire la vaisselle, mais celle des autres. A un moment les gens doivent faire un travail, s'éduquer. Prendre le temps d'expliquer aux gens, d'être pédagogue, c'est un peu à double tranchant : ça te donne une place, un rôle, une certaine force aussi. Mais parfois c'est impossible de réagir et de prendre le temps tellement ça touche à l'intime. T'as pas idée du nombre de fois où j'ai dû sortir mon power point, en soirée et jusque dans mon pieu, pour faire de la pédagogie. Je suis rôdé, mais malgré tout le discours aujourd'hui qui est très inclusif et très bienveillant, je reste une certaine forme de monstruosité. 
Y a des gens qui disent qu'iels ont toujours été sûr·e·s de leur identité, moi j'ai jamais été sûr. Il y a eu des moments où je me suis dit « c'est bon j'ai compris, je suis lesbienne », puis « ha non, en fait je suis bi », puis « ha mais c'est ça, en fait je suis trans et je suis un homme ». « Donc ça veut dire que je suis gay ». « Mais attends c'est quand même cool l'érotisme lesbien ». Mais je suis où ? Je suis quoi, je suis qui ?
A l'époque où je me disais que j'étais lesbienne, j'avais encore des béguins pour des mecs et je me disais « mais je peux pas, j'ai signé un contrat avec mon moi lesbien et avec toute la communauté, qu'est-ce qu'on va penser de moi, qu'est-ce que je vais penser de moi ». Et finalement, le moment où tu couches avec cette personne que tu étais supposé t'interdire, et alors que tu es dans un « rapport hétéro » - qui n'est pas censé être interdit ! - il y a encore une fois cette sensation de liberté qui débarque. 
Quand j'ai découvert les interstices, les « entre deux », j'y ai trouvé un plaisir et une liberté immense. Mais au début j'étais quand même troublé, je me demandais ce que je faisais, qui j'étais. Et puis à force de passer à travers tout ça, je me suis surtout accroché à cette notion de liberté. J'ai compris que c'était de ça dont j'avais besoin, pas de faire exprès d'aller contre la norme, mais c'est juste qu'il y a des moments où tu te sens respirer plus amplement, et tu te dis « ok, je suis à un endroit juste pour moi à cet instant ». 
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anyahopes · 3 years
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They saved the rock music and more : The Battle At Gardens Gate Review [French]
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[Sorry for English people but my skills are awful and it was more easy for me to write this review in French. ]
Peut-on savoir qu'un groupe va écrire l'histoire du rock ? Probablement que non. Encore moins en 2021 où 70 ans d'histoires, de chansons et de mélodies semblent avoir déjà tout dit. Beaucoup d'artistes tentent, à leur manière, de se détacher du passé quitte à sombrer dans une relative insipidité de création. D'autres au contraire puisent leur inspiration dans ce qu'ont construit leurs aînés pour offrir au monde une autre destinée au rock : celle de son retour fracassant.
L'avantage d'avoir grandit avec les légendes du rock c'est que j'ai à mes côtés l'individu le plus à même de me raconter la glorieuse épopée de The Beatles, de à quel point des groupes comme Pink Floyd et Led Zeppelin ont crée un boulevard pour ceux qui allaient suivre et que jamais une génération comme la sienne connaîtra ce qu'il a vécu : l'avènement du rock et du hard rock et d'une époque où la musique a écrite ses plus belles heures.
Evidemment il est de cette génération qui juge sévèrement le rock d'aujourd'hui, qui peste devant ces nouveaux artistes tous plus insupportables les uns que les autres et que "décidément ça vaut pas un bon [insérer nom random d'album culte de groupe tout aussi culte]. Etant née dans les années 1990 j'ai connu à l'adolescence le punk rock de Green Day, le neo-metal de Linkin Park et l'avènement du rock mainstream à deux balles où il suffit qu'un mec sait un peu près bien jouer de la guitare pour faire crier les groupies ; option belle gueule en passant. Il est certain que pour mon papa, malgré une relative satisfaction de voir que je choisissais la musique rock, il était nettement plus préoccupé par la qualité médiocre de l'industrie.
Je lui en ai fait écouter des groupes, des musiciens, des chanteurs et chanteuses. AUCUN n'a réussi à approcher, même un peu son univers. Bien sûr, il va aimer des chansons récentes (dernièrement Glasgow du groupe anglais The Snuts) et jeter des coups d'oeil curieux à l'actualité musicale. Reste une constante : dans ses moments cools à la maison, c'est toujours un disque de The Who, Pink Floyd ou Led Zeppelin qui tourne sur la chaîne Hi-Fi.
Et puis il y a eu Greta Van Fleet.
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La rencontre était à double-tranchant : soit il allait adhérer ou au contraire rejeter en bloc l'idée même qu'un groupe puisse toucher à sa jeunesse. Je m'attendais qu'il me rende les disques au bout d'une seule écoute, comme il le fait habituellement.
Des semaines plus tard, les disques ont fini par trouver leur place auprès de ses légendes. Ce moment dingue où je suis rentrée du boulot et que Safari Song résonnait à fond sur la chaîne Hi-Fi. Ce moment où il m'a demandé s'il pouvait garder les disques un peu plus longtemps. Ce moment où j'ai réalisé que Greta Van Fleet n'était pas un simple groupe de rock : ils avaient gagné le droit d'entrée dans l'univers musical de mon père.
The Battle At Garden's Gate est sorti aujourd'hui, en ce vendredi 16 avril 2021. Dire que j'attendais (je rectifie : on attendait) cet album est un euphémisme. J'avais été bouleversé par Heat Above (spoiler : je suis toujours) comme rarement une chanson avait pu le faire. Comment dire que je n'étais absolument pas prête pour les deux ballades de l'album Tears Of Rain et Light My Love. Qu'en réalité, je n'étais pas prête tout court pour cet album.
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La première écoute est, selon les spécialistes la plus parlante. Les suivantes ne font que confirmer, nous permettent de décortiquer et comprendre chaque mécanique qui nous ont fait aimer une chanson. Pour autant, l'appréciation est une histoire d'émotion, de timing et d'histoire musicale. C'est probablement pour cela que j'ai autant de mal à mettre des mots sur l'émotion qui m'a galvanisé (et continue toujours) durant l'écoute de The Battle At Gardens Gate : comme si l'album n'était plus seulement leur histoire mais celle de milliers d'autres, dont la mienne.
Plus grandiose encore, c'est de mettre bout à bout From The Fires, Anthem Of The Peaceful Army and The Battle At Gardens Gate pour saisir la richesse, l'émotion, la force incroyable et surtout l'authenticité derrière chaque titre. Oui, on peut trouver Greta Van Fleet pompeux, exubérant, agaçant. Oui, on peut même être jaloux face à une telle maîtrise musicale atteinte seulement au second album (From The Fires est un EP), de leur capacité à réunir jeunes et anciens autour d'eux et tout simplement de brillamment à créer un univers bien à eux.
Alors parlons de The Battle At Gardens Gate.
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Tout d'abord il est intéressant de voir le contexte de sortie de l'album : From The Fires, leur premier EP avait fait un boucan remarquable et pas vraiment anticipé par le groupe qui s'est retrouvé nominé aux Grammy Awards 2018 (oui quand même) avant de repartir avec la récompense du meilleur album rock. On parle bien du premier EP d'un groupe de rock. C'est lunaire, ça ne veut rien dire mais la hype autour de Greta Van Fleet a pris des proportions hallucinantes et il a fallu que Joe Satriani et Slash disent aux journalistes de laisser le groupe tranquille en voyant l'énorme bordel provoqué par juste quatre gars qui n'avaient rien demandé.
Un an après sortait Anthem Of the Peaceful Army et cette fois-ci l'accueil fut nettement plus tiède de la part des journalistes. Dans la lignée direct de l'EP, il est clair que l'album ne prenait aucun risque et c'est finalement sur scène que Greta Van Fleet a fini par conquérir le public. 2 ans et demi plus tard, l'album est pourtant de qualité avec des chansons qui mettent littéralement une tannée (Brave New World, You're The One, Mountain Of The Sun). La douche froide des critiques n'est pourtant pas étonnante : à nouveau, les médias s'étaient pris de folie face aux [attentions propos merdiques en approche] nouveaux Led Zeppelin et attendait que Greta Van Fleet soit exactement ça.
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J'ai déjà expliqué plusieurs fois à quel point il était navrant de voir que chaque nouveau phénomène musical soit comparé à des légendes du rock puisque cela ne fait que générer plus d'espoirs qui forcément ont des risques assez grands de ne pas être atteints. Cela arrive bien trop souvent pour n'être qu'un hasard.
Greta Van Fleet aurait pu prendre la tangente en s'extirpant de cette pression écrasante. Même pas. The Battle At Gardens Gate est à l'image du groupe et bien plus encore : Entre anthems fédérateurs (Build By Nations, Stardust Chords, The Barbarians), ballades rock (Light My Love, Tears Of Rain) et expérimentations (Age Of Machine, The Weight Of Dreams), la solidité de l'album est incroyablement scandaleuse. Chaque écoute prend encore plus aux tripes et la maîtrise vocale de Josh impressionne par sa justesse autant au niveau de la performance que de l'émotion.
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Loin de correspondre aux standards du rock mainstream, loin de correspondre à l'industrie musicale tout court, Greta Van Fleet trace sa propre route musicale sans regarder derrière lui. The Battle At Gardens Gate est plus cinématique, plus magistral, plus impressionnant. Surtout l'album reste authentique, magistralement orchestré par des choix d'enregistrements exceptionnels (à l'ancienne soit le groupe entier jouant les morceaux) sans effets supplémentaires. Greta Van Fleet livre un album sans filtre à une époque où les artistes ne cessent d'abuser des effets sur leurs compositions au risque de perdre en spontanéité. Ce choix de production, audacieux et que certains qualifieront d'austère est pourtant la marque de fabrique du groupe depuis From The Fires.
Greta Van Fleet a toujours été un groupe taillé pour la scène et qui s'est construit par l'expérience scénique, conduisant à des élans d'improvisation hallucinants loin des codes d'aujourd'hui où chaque chanson est millimétrée pour rentrer dans un cadre. Sur scène, en studio, Greta Van Fleet ne triche jamais.
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On voit pourtant venir les critiques (celle du magazine Pop Matters est honteuse) arguant le manque criant d'originalité. Ces mêmes critiques qui, quatre années auparavant, encensait Greta Van Fleet. Comme si From The Fires avait été écrit juste pour le buzz. Absolument pas : ces 8 titres présentaient déjà ce qu'était le groupe. Simplement galvanisé par ces "enfants de Led Zeppelin", on oubliait un peu vite que Greta Van Fleet avait déjà sa propre identité, loin de tomber dans les travers de la Vague Revival 70.
Ou peut-être bien que les gens sont effrayés par ce talent indécent, cette facilité pour le groupe d'être aussi sincère dans leur démarche artistique, de ne pas avoir besoin de tricher, de gommer leurs imperfections. Dans une industrie musicale où les artistes doivent absolument être "parfaits" et ne rien laisser au hasard, il est certain que la direction prise par Greta Van Fleet effraie. Si à la vingtaine ces gars-là sont capables d'une telle maîtrise musicale, qu'en sera-t-il dans dix ans, vingt ans ?
En attendant profitons de ce que Greta Van Fleet nous offre. Un album incroyable, rempli d'émotions et d'espoirs mais également authentique et inspirant.
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beatlesonline-blog · 2 years
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