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#fils et filles de louis xv
roehenstart · 5 months
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Portrait of Louise Elisabeth of France (1727-1759), Duchess of Parma, in court dress. By Jean-Marc Nattier.
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dreamconsumer · 5 months
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Madame Sophie (1744-1782). After François-Hubert Drouais.
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ousontlesfemmes · 7 months
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Marie Leszczynska (1703-1768)
Ou celle dont Evelyne Lever dit que si on ne parle pas d’elle, c’est parce qu’elle n’a rien fait de mal
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Marie Leszczynska est une figure oubliée de l’Histoire de France et je tiens à vous le dire de suite : les personnages historiques oubliés, c’est ma passion secrète ! Et en plus, Marie est polonaise et étant d’origine polonaise par ma mère (mes arrières arrières grands-parents ont fui le pays pour ne pas mourir de faim), je me dois donc doublement de vous évoquer Marie surnommée « Notre Bonne Reine » par le peuple français !
Notre chère Marie est née le 23 juin 1703 à Trebnitz, en basse Silésie, de Stanislas Leszczynski (1677-1766) et de Catherine Opalinska (1680-1747). Je vous entends me dire : « Mais Marina, c’est Marie Leszczynska alors pourquoi son père c’est Leszczynski ? » Oui, je vous entends de très très loin, j’ai une excellente ouïe. C’est parce qu’en polonais (et en russe aussi), on accorde les noms de famille.
Marie naît de Stanislas qui sera un éphémère roi de Pologne avant d’être chassé du pouvoir. D’ailleurs, pour l’anecdote, au moment de fuir, les servantes ont failli oublier la petite fille et ce n’est que parce qu’une domestique a vu un tas de linge bouger qu’elle a réalisé qu’on allait un petit peu laisser un bébé d’environ 1 an derrière alors que ses parents sont boutés hors de leur palais… Marie suit donc ses parents en exil. La famille finira par pouvoir s’installer en Alsace. Le 20 juin 1717, elle a le malheur de perdre sa sœur Anne, alors âgée de 18 ans, de maladie et son père en a été tellement affligé qu’il a demandé à sa cadette de ne pas mentionner l’aînée. Marie, en fille obéissante, la mentionnera si peu que son époux, Louis XV, découvre qu’elle n’est pas fille unique bien des années après le mariage !
Le mariage, parlons-en !
Si Marie épouse le roi Louis XV (1710-1774), ce n’est que par un concours de circonstances. Louis XV est le dernier héritier de Louis XIV (1638-1715) : en effet, le Roi Soleil a eu le malheur d’enterrer tous les enfants qu’il a eus avec Marie-Thérèse d’Autriche (qui était espagnole!), il a perdu presque tous ses petits-fils à l’exception de Philippe qui est devenu roi d’Espagne après la guerre de Succession d’Espagne, récupérant ainsi le trône de Tonton Charles II (1661-1700) mais perdant ainsi ses prétentions au trône de France, et parmi ses arrières petits-enfants, seul Louis a survécu… parce que sa nourrice, Madame de Ventadour, « Maman Ventadour » comme il l’a si joliment surnommée, a refusé de laisser le bébé de deux ans auprès de médecins qui ne font que des saignées et a soigné le garçonnet elle-même ! Alors, certes, si Louis meurt sans héritier, ça passe à la branche cousine des Bourbon, les Orléans, qui descend de Philippe de France (1640-1701), le frère de Louis XIV. D’ailleurs, le fils de Philippe, Philippe de France (non, je ne me trompe pas, il a vraiment appelé son fils comme lui), a été le Régent durant la minorité du roi.
Louis XV est déjà fiancé à la princesse espagnole Marie-Anne Victoire (1718-1781). Le souci, c’est qu’avec la différence d’âge, Louis est prêt à faire des enfants mais Marie-Anne, elle, bah… elle a genre sept ans. Et on ne peut pas attendre. Donc, on dresse une liste des princesses à marier en Europe puis on écrème. Celle-là est trop jeune, celle-là est trop vieille, celle-là est protestante et on n’a pas envie de s’emmerder avec une conversion, celle-là est anglaise beurk ! Oui, on se croirait sur Tinder. Comme quoi, on n’a rien inventé. Sauf qu’à force d’écrémer, sur la liste d’une centaine de noms, il n’en reste plus que deux… avec, notamment, Marie, qui n’est pas retenue de suite.
Et Marie, ils vont revenir sur sa candidature : elle est catholique donc pas besoin de la convertir. Elle a sept ans de plus que le roi donc elle est déjà fécondable. Elle a une bonne éducation. Et elle est plutôt jolie, et si les portraits laissés plus tard par Nattier sont fidèles, elle était en effet une jolie femme. Le seul souci, c’est sa parenté un peu faiblarde, surtout qu’il va falloir rehausser le statut du beau-père mais ça, ça peut se faire !
La Princesse Palatine écrit ceci concernant le choix de la fiancée : « J’avoue que pour le Roi, dont le sang était resté le seul pur en France, il est surprenant que l’on lui fasse faire une pareille mésalliance et épouser une simple demoiselle polonaise, car […] elle n’est pas davantage, et son père n’a été roi que vingt-quatre heures. » Tout cet épisode est repris dans le roman L’Echange des Princesses de Chantal Thomas, lequel a été adapté en film du même nom.
C’est donc par second choix que Marie épouse Louis XV le 15 août 1725 par proxy. Le mariage par proxy est une cérémonie durant laquelle on « épouse » son futur époux… sauf qu’il n’est pas physiquement présent. Le futur marié reste chez lui et c’est quelqu’un qui prend sa place et le représente. Les mariés ne se rencontrent réellement qu’une fois la dame arrivée dans son nouveau pays. Marie et Louis se rencontrent vraiment le 04 septembre 1725. Le roi est alors un adolescent de 15 ans avec tout ce qui en découle. Il tombe raide dingue de sa Polonaise ! Il se vantera de l’avoir honorée sept fois lors de la nuit de noces ! Vérité ou bien mensonge un peu gras, toujours est-il qu’il l’honorera très souvent puisqu’ils auront ensemble dix enfants et la première grossesse a été gémellaire ! Ce qui lui fera dire « On avait dit que je ne pouvais pas avoir d’enfant, eh bien j’ai fait coup double » ! Ensemble, ils ont eu :
Louise-Elisabeth (1727-1759), la seule fille du couple qui sera mariée. Sa fille Isabelle sera la première épouse de Joseph II, le frère de Marie-Antoinette. Son fils Ferdinand sera duc de Parme et épousera Marie-Amélie, la sœur de Marie-Antoinette (oui, encore!). Quant à Marie-Louise, elle sera reine d’Espagne et l’ancêtre de l’actuel roi Felipe VI ;
Anne-Henriette (1727-1752). Elle a un rôle assez important dans le téléfilm « Jeanne Poisson, marquise de Pompadour » ;
Marie-Louise (1728-1733) ;
Louis-Ferdinand (1729-1765) , père des futurs Louis XVI, Louis XVIII et Charles X ;
Philippe-Louis (1730-1733) ;
Adélaïde (1732-1800). Son personnage sera assez présent dans les débuts du manga et de l’anime Lady Oscar ;
Victoire (1733-1799) Son personnage sera assez présent dans les débuts du manga et de l’anime Lady Oscar ;
Sophie (1734-1782). Son personnage sera assez présent dans les débuts du manga et de l’anime Lady Oscar ;
Thérèse-Félicité (1736-1744) ;
Louise-Marie (1737-1787). Elle deviendra nonne et priera tout le reste de sa vie pour le salut de l’âme de son père, libertin notoire.
Comme vous pouvez le constater, dix enfants en dix ans, ce qui fait que Marie dira un jour : « Eh quoi ! Toujours grosse, toujours couchée, toujours accouchée ! »
Au début, le mariage est assez heureux et Louis reste fidèle, ce qu’il faut souligner quand on sait son appétit sexuel et de qui il descend (Henri IV, le Vert Galant, ou bien le chaud du slip, à vous de voir!). Mais peu à peu, les maîtresses s’enchaînent , notamment quatre des cinq sœurs de Nesle (la fidélité!) et surtout l’iconique Madame de Pompadour (1721-1764). Les infidélités commencent alors que Marie refuse sa couche à Louis : apparemment, suite à une fausse couche, on dit carrément dit à la reine qu’un onzième enfant, ça la tuerait et comme elle n’a pas trop envie de mourir mais qu’elle est timide, elle ferme sa porte de sa chambre à son époux, sans lui dire pourquoi… Du coup, Louis, il va voir ailleurs. Ca et la différence d’âge qui se fait sentir : de sept ans son aînée, Marie fait vite mature et matrone quand lui, en bien, c’est un jeune adulte qui a envie de profiter des plaisirs de la vie, surtout que profiter l’aide à lutter contre sa tendance dépressive. Marie ferme les yeux sur les incartades de son mari, se consacre à ses enfants, notamment à son fils survivant qui est l’héritier au trône et dont elle souhaite mater le caractère un peu trop fort. Elle sera très proche de ses enfants et ses enfants lui seront loyaux. Adélaïde, notamment, pour défendre sa mère, appelle Madame de Pompadour « Madame Putain ».
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Sauf que vous vous doutez bien, une femme pareille dans le cloaque de vices de Versailles, ça détonne et donc, on se moque d’elle… sauf Madame de Pompadour qui enjoint le roi à passer plus de temps avec sa femme et qui met un point d’honneur à toujours la respecter ! Marie apprécie cela et les deux femmes ont une relation cordiale, presque amicale à la vérité, comme cela sera repris dans le téléfilm français « Jeanne Poisson, marquise de Pompadour », que j’ai déjà cité mais c’est parce qu’il est super bien fait ! Et puis merde, Charlotte de Turckheim dans le rôle de Marie, pardon du peu !
Sur le plan politique, Marie a peu d’influence sur le roi. Au début de leur mariage, elle a essayé mais s’y est tellement mal prise que dès lors, Louis l’a complètement écarté de ses réflexions. Il faut dire que Marie voulait aider le duc de Bourbon, lequel avait favorisé son mariage, n’écoutant pas en cela les objections de son père. Elle a convoqué son mari dans ses appartements afin de lui demander de conserver le ministère du Duc. Sauf que ça va à l’encontre de l’Etiquette et Louis, seize ans et qui n’aime pas le conflit, le prend un peu mal. Tant pis !
Marie s’efforce donc d’être une bonne reine : gentille, douce, pieuse, charitable… et cela fonctionne puisque le peuple la surnomme « Notre Bonne Reine ». Elle accomplit son devoir de représentation à la perfection et vit son autre vie tranquille, loin des ambitieux, entourée de sa famille et de ses amis.
Hélas, sa vie n’a pas été des plus heureuse : comme vous l’aurez vu, elle a eu à enterrer beaucoup de ses enfants, souvent dans l’enfance, d’autres adultes. La mort de son fils, en 1765, est un coup extrêmement rude pour elle comme pour Louis : le nouveau dauphin, le futur Louis XVI (1754-1793) n’a alors que onze ans. Puis, deux mois plus tard, c’est son père qui meurt d’une manière absolument effroyable : le peignoir de l’octogénaire prend feu à cause de sa cheminée et si on lui porte secours, il meurt de ses blessures des jours plus tard.
Marie meurt deux ans plus tard, le 24 juin 1768, le lendemain de son anniversaire, à l’âge de 65 ans. Louis sera profondément affecté par le décès de son épouse et s’il aura une dernière grande histoire d’amour avec Madame du Barry (1743-1793), il ne se remariera jamais et ce malgré les pressions du gouvernement. Elle laisse aux français le souvenir d’une personne qui s’est sincèrement souciée de leur sort.
Les punchlines de Marie : « Il vaut mieux écouter ceux qui nous crient de loin : Soulagez notre misère, que ceux qui nous disent à l’oreille : Augmentez notre fortune. » « C’est une chose sotte que d’être reine ! Pour peu que les troubles continuent, on nous dépouillera bientôt de cette incommodité. » (quand on sait que la Révolution arrive, on se demande si Marie n’est pas voyante) « Je n’ai pas besoin de robes quand les pauvres n’ont pas de chemises. » « La miséricorde des rois est de rendre la justice, mais la justice des reines est d’exercer la miséricorde. » À Louis XV, pour demander la grâce d’un déserteur. « Tout le bien d’une mère n’appartient-il pas à ses enfants ? » À son trésorier, qui jugeait ses aumônes excessives
Si toi aussi tu veux en lire plus sur Marie, tu peux aller regarder ces sources :
Marie Leszczynska par Jacques Levron
La Reine et la Favorite, Marie Leszczynska, Madame de Pompadour d’Evelyne Lever
Marie Leszczyńska, épouse de Louis XV d’Anne Muratori-Philip
Les femmes de Louis XV DE CÉCILE BERLY
LOUIS XV ET MARIE LECZINSKA D’APRÈS DE NOUVEAUX DOCUMENTS DE PIERRE DE NOLHAC
Billet de Marina Ka Fai
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vincentdelaplage · 2 years
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LES LUMIÈRES DE VERSAILLES #leslumièresdeversailles 5 septembre 1725 Le mariage polonais de Louis XV Le 5 septembre 1725à Fontainebleau, le jeune Louis XV, bel adolescent de 15 ans, épouse la modeste et pieuse Marie Leszczynska (22 ans), fille d'un ex-roi de Pologne en exil et ruiné. Ce mariage de l'arrière-petit-fils de Louis XIV, souverain du plus puissant royaume d'Europe, voire du monde, avec une princesse inconnue, est le résultat d'étonnantes intrigues nobiliaires à la cour de Versailles. UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX Le nuit des rois: Fêtes royales au temps de Louis XV | Jordi Savall https://youtu.be/ioYK75DkXBU Jordi Savall i Bernadet, né le 1er août 1941 à Igualada (Province de Barcelone, Espagne), est un violiste, chef de chœur et chef d'orchestre espagnol. Il joue un rôle déterminant pour le renouveau de la musique de la Renaissance et de la musique baroque, notamment avec ses ensembles Hespèrion XX et Le Concert des Nations, et avec son interprétation de la viole de gambe dans le film à succès Tous les matins du monde, qui contribue à la popularisation de cet instrument. https://www.facebook.com/groups/716146568740323/?ref=share_group_link https://www.instagram.com/p/CeLR4cAKOXj/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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boulbil · 3 years
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Petit retour historique sur le quartier des Menus d'où est né la ville. En 1308, le roi Philippe Le Bel se rend à Boulogne-sur-Mer pour le mariage de sa fille Isabelle avec Édouard II, roi d'Angleterre. Constatant la renommée de la chapelle, lieu de pèlerinage attirant même des bourgeois parisiens, le roi, de retour à Paris décide de faire ériger une chapelle plus proche de Paris du nom de Notre-Dame-de-Boulogne. Terrain est proposé aux Menuls-lès-Saint-Cloud par son chancelier, Jean de la Croix qui possédait 5 arpents sur le tertre des Menus. Remplaçant la petite chapelle Saint-Gemme en bois, l'édification de l'église démarre en 1319 (d'où l'erreur de la mairie pour l'expo des 700 ans de la ville en 2019) et se termine le 3 juillet 1330 par la bénédiction de l'évêque Hugues de Besançon sous le vocable de Notre-Dame-de-Boulogne-sur-Seyne. Le villages des Menuls, désormais érigé en paroisse devient Boulogne-la-Petite et son bois, le bois du Rouvray, devient le Bois de Boulogne. L'église devient vite célèbre, le pèlerinage se développe (plus rapide que les 15 jours pour aller à Boulogne-sur-Mer) et les grands noms de l'époque s'y succèdent : le roi Philippe V, Jean le Bon, Jeanne d'Arc, du Guesclin et même le pape Sixte-Quint. Le trésor de l'église et sa renommées croissant, le village se développe, échoppes, auberges, hôtellerie. Ainsi naquit Boulogne. La prospérité gagne la ville, les lavandières vont à la rivière par la rue du Bac et la rue de l'Abreuvoir pour nettoyer le linge des riches propriétaires. La blanchisserie se développe au moment où Monsieur, frère de Louis XIV rachète la demeure des Gondi à Saint-Cloud et s'y installe, organisant des fêtes somptueuses où la noblesse se presse... en déposant leur linge sale à l'aller pour le récupérer au retour. Les 600 personnes au service de Monsieur descendent souvent à Boulogne par le Pavé du Roi (actuelle avenue Jean-Baptiste Clément) et contribuent aussi à l'essor de la ville autour de l'église et des Menus. Au XVIIIe siècle, de nombreuses villégiatures de nobles parisiens sont construits à Boulogne, le château de Meulan (futur Rothschild), la maison Walewska, la maison de l'Abbé Louis de Bourbon, fils illégitime de Louis XV à l'emplacement actuel des immeubles de la France Mutualiste mais les vieilles maisons du quartier des Menus, vétustes, sont peu à peu délaissées par les blanchisseurs au profit de la rue d'Aguesseau puis de la rue de la Rochefoucauld, nouvellement percée. Ce n'est qu'en 1871, après l'incendie de Saint-Cloud que le quartier retrouvera vie avec l'apport massif d'une communauté italienne originaire du Piémont. Les Menus reprennent vie et nombre d'hôtels meublés, de bars se développent dans tout le quartier des Menus.
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la-sylve · 4 years
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le 18 novembre 1504 : pour la seconde fois, Anne de Bretagne est couronnée Reine de France à la basilique de St-Denis.
La défaite du 28 juillet 1488, infligée aux Bretons par Louis de La Trémoille, à la tête de l'armée française d'invasion, sonne le glas de l'indépendance bretonne. Par le traité signé au château du Verger, près d'Angers le 19 août, le duc François II s'engage, notamment, à ne pas marier ses filles (Anne et Isabeau) « sans l'avis et le consentement du Roi de France». François II meurt le 9 septembre 1488. Sa fille Anne, âgée de 12 ans, lui succède le 14 octobre avec le titre de duchesse de Bretagne.
Après le projet avorté, car contraire au traité du Verger, d'un mariage avec Maximilien d'Autriche, Anne épouse, le Roi de France Charles VIII. Le 2 décembre 1491. Le contrat de mariage stipule qu'ils se font réciproquement cession et donation de leurs droits sur la Bretagne ; que si Anne meure la première, le Roi de France devient automatiquement duc de Bretagne et la Bretagne est alors unie à la France. Si le Roi, meurt le premier, Anne reste duchesse de Bretagne, mais son fils aîné hérite du duché de Bretagne. Et s'il n'a pas de fils, au moment du décès de Charles VIII, la reine ne peut se remarier qu'avec le Roi suivant. Aucune mention n'est faite ni des enfants ni des privilèges de la Bretagne. Le 8 février 1492, a lieu, à Saint-Denis, le sacre et couronnement de la duchesse et reine. Des quatre enfants qu'ils auront, aucun ne survivra. Charles VIII, quant à lui, meurt le 7 avril 1498.
Pour assurer la paix de sa nation, Anne se lie avec le Roi Louis XII, le 8 janvier 1499, mais cette fois à Nantes, où résidait la cour des ducs, dans la chapelle du château ducal. Le contrat de mariage entre Louis XII et Anne de Bretagne ne constitue pas l'union de la Bretagne à la France, mais plus réellement une alliance entre deux pays, la Bretagne n'étant liée à la France que par un hommage simple et non pas un hommage lige. D'ailleurs, dans ce contrat, Louis XII reconnaît et garantit solennellement à la Bretagne le maintien de tous ses privilèges. Il est prévu pour l'avenir qu'à défaut d'héritier mâle, les droits se reportent sur le deuxième enfant à naître. En effet, la Bretagne n'applique pas la loi salique, et une fille y succède avec les mêmes droits qu'un héritier mâle.
Ce rappel historique est important, car il explique la révolte des Bonnets Rouges sous Louis XV ; il explique pourquoi aujourd'hui les autoroutes payantes s'arrêtent aux portes de la Bretagne.
C'est sous François Ier que s'effectue l'union véritable de la Bretagne à la France. En effet, du mariage de Louis XII et d'Anne de Bretagne, naissent deux filles, Claude Renée. Après bien des péripéties, la reine Anne doit consentir au mariage de Claude avec François, duc d'Angoulême et héritier du trône de France, mariage célébré le 18 mai 1514. C'est dès cette année-là que le duc d'Angoulême montre sa volonté d'unir définitivement la Bretagne à la France.
Le 27 octobre 1514, Louis XII concède l'administration du duché breton, lequel appartient à sa fille Claude, à François d'Angoulême. Toutefois, il préserve les droits de sa seconde fille, Renée de France. Le 18 novembre 1514, François obtient d'être déclaré duc de Bretagne. Les événements se précipitent quand Louis XII meurt le 1er janvier 1515, laissant le trône au duc d'Angoulême, qui devient alors François Ier.
Le 22 avril 1515, le nouveau Roi obtient de sa femme le don du duché de Bretagne en usufruit, et le 28 juin 1515, pour éviter dit-il, « que le duché ne tombe aux mains de prince ou seigneur étranger » il se voit attribuer le duché à perpétuité. Le 6 août 1532, un traité a été conclu au parlement de Bretagne : la Bretagne est unie et jointe à perpétuité à la France. Il ne doit plus y avoir de guerres, de désunions ou d'inimitié entre les deux pays. François, le Dauphin de France est fait duc et prince de Bretagne, à Rennes le 13 août 1532 par Yves Mahyeuc, mais il ne gouvernera jamais le duché le Roi François 1er en ayant l'usufruit jusqu'à sa mort. A sa mort, c'est son frère, le futur Henri II, qui reçoit le titre de duc de Bretagne.
Mais la Bretagne entend cependant conserver ses droits et ses libertés. A la demande des états, le Roi, par l'édit du Plessis-Massé promulgué au mois de septembre 1532, accorde à la Bretagne le maintien de ses privilèges concernant quatre domaines particuliers :
concernant les finances, le Roi promet que, comme au temps des ducs, aucun impôt ne pourra être perçu en Bretagne sans le consentement des états. Il ajoute que l'attribution du produit de certains impôts sera réservée exclusivement à la Bretagne ;
sur le plan militaire, les Bretons auront le droit de ne pas faire de service militaire hors de Bretagne ;
la justice, quant à elle, sera « entretenue en la forme et la manière accoutumée », et les Bretons ne pourront être « tirés hors » pour être jugés par d'autres tribunaux que ceux de la province ;
enfin dans le domaine religieux le Roi assure de ne nommer aux bénéfices ecclésiastiques de la province que des Bretons, exception faite des personnes distinguées de sa cour. Nul changement ne pourra être apporté dans la législation, les institutions, les coutumes, sans le consentement des états de Bretagne, le Roi s'y engage personnellement.
Cette union ne provoque pas de grands bouleversements économiques. En effet, bien avant le traité, la Bretagne est déjà un pays riche. Le XVe siècle constitue l'âge d'or de la Bretagne, qui est alors le pays le plus riche d'Europe. En matière de commerce, les nombreux ports attirent depuis des siècles marins et trafiquants de tous les horizons. La Bretagne entretient aussi un important trafic commercial avec la Hanse et la Galice. Elle y a des comptoirs florissants, exporte ses toiles et le fameux sel de Guérande.
Il n'y a pas non plus de conséquences sociales particulières, l'art, la langue et les mœurs ont déjà traversé les frontières. Il n'y a donc pas de réels bouleversements économiques et sociaux suite au traité de 1532. Et la France ne veut quant à elle s'unir à la Bretagne que pour des raisons politiques. Convoitée par de nombreux pays, en particulier la toute proche Angleterre, la Bretagne est unie à la France dans le seul but d'agrandir le territoire et d'éviter qu'elle ne tombe aux mains d'autrui.
En 1790, sous la Révolution, le traité qui unit la Bretagne à la France est annulé, dans son fond et dans sa forme, par le nivellement des provinces. Les états de Bretagne supprimés, les députés renoncent, sans pourtant en être habilités, à ce traité. Comme toutes les provinces de France, la Bretagne est divisée en départements : le Finistère et le Morbihan, les Côtes-du-Nord (actuelles Côtes-d'Armor), l'Ille-et-Vilaine et la Loire-Atlantique.
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d-bovet · 3 years
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La famille de Bovet originaire du Dauphiné :
Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1119990/f301.item
Armes : d'azur à un boeuf passant d'or. Aliàs (d'après le règlement d'armoiries de 1819) : d'azur à un boeuf d'or passant sur une terrasse de sinople.
La famille de Bovet, originaire du Dauphiné, y est fort anciennement connue. Un de ses membres sollicita même sous Louis XV la faveur d'être admis aux honneurs de la Cour. On trouvera dans les manuscrits de Chérin, au mot Bouet, le rapport que le généalogiste des Ordres du Roi, chargé d'examiner cette requête, adressa le 2 juin 1763 au marquis de Béringhen. Ce rapport commence en ces termes : « On ignore l'origine de cette noblesse; elle parait néanmoins ancienne; mais, n'ayant point d'illustration, ni de possession de fiefs considérables, la privation de ces deux avantages ne lui permet pas de prouver son ancienneté. On trouve un Jean de Bovet sergent du Roi en 1333, qualité qui doit avoir été distinguée, puisqu'on la trouve à Guillaume de Roussillon et à Guillaume de Dicy en 1318. Le sceau de ce Jean Bovet au bas d'une quittance représente un boeuf ou taureau. Gaucelin Bovet donna aussi quittance de ses appointements de guerre l'an 1436. Son sceau représente un taureau. Le principal domicile de MM. Bovet a été au lieu de Crémieu, dans l'ancienne baronnie de la Tour du Pin, où noble Jean Bovet, fils d'un Étienne, épousa l'an 1437 Marie de Boenc, Lui ou un autre Jean Bovet est compris au rang des nobles et gentilshommes du Dauphiné dans les révisions qui en furent faites dans les années 1473 et 1484 et la vraisemblance donne lieu de croire qu'il fut le même que Jean Bovet dont le fils, nommé Zacharie, suit. Noble Zacharie Bovet, aussi établi à Crémieu, dans la baronnie de la Tour du Pin, et possédant des biens l'an 1483, rendit des services importants au dauphin Louis, connu depuis sous le titre de roi Louis XI. Ce prince le chargea de négociations l'an 1466 auprès du pape Paul II, comme le prouve une bulle de 1497 du pape Alexandre VI. Ce Zacharie vivait encore l'an 1507. Il laissa de Philippe de Brunel, sa femme, pour fils aîné noble Antoine Bovet, qui suit, et pour fils cadet noble Claude Bovet, auteur d'une branche connue sous la dénomination de seigneurs de la Bretonnière et divisée en deux rameaux dont l'un a suivi le parti des armes et l'autre a pris celui de la robe… ».
Le vicomte Révérend a d'autre part consacré une assez longue notice à la famille de Bovet dans son Annuaire de la Noblesse de 1891. On peut voir dans cette notice que Zacharie Bovet, mentionné plus haut, aurait été fils de Jean et d'Agnès de Vallin, petit-fils de Jean et de Marie de Boenc et arrière-petit-fils d'Etienne Bovet qui épousa Catherine d'Optevaz et qui aurait été lui-même fils de Jean Bovet et de Catherine de Virieu et petit-fils de Jean Bovet, écuyer, et d'Agathe Alleman.
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Les deux fils de Zacharie Bovet, Antoine et Claude, furent les auteurs de deux grandes branches.
Antoine de Bovet, auteur de la branche aînée, épousa dans les premières années du XVIe siècle Marguerite de Vallin, fille de Claude et de Claudine de Virieu. Leur fils, Pierre de Bovet, Sgr de la Tour de Moiras en 1580, marié à Gasparde de Rigaud de Rajat, en eut deux fils :
Pierre de Bovet, Sgr de la Tour de Moiras, qui épousa Françoise de Pingon de Prangin ;
Henri de Bovet de Moiras, qui épousa Marguerite de Buffilet.
Ces deux frères furent les auteurs de deux rameaux dont les représentants furent maintenus dans leur noblesse le 20 juillet 1667 par jugement de l'intendant Dugué. Le premier de ces deux rameaux s'éteignit en la personne de François de Bovet, né en 1745, savant égyptologue, évêque de Sisteron en 1789, archevêque de Toulouse en 1817, qui mourut à Paris en 1838. Ce prélat avait eu plusieurs neveux auxquels il survécut et dont l'un, Fabien de Bovet, né le 7 mars 1772, s'était fait accorder en 1789 le certificat de noblesse prescrit pour obtenir le grade de sous-lieutenant. Le second rameau de cette branche s'éteignit avec Charles de Bovet, qui fut admis dans l'Ordre de Malte en 1781, et avec sa soeur, Adélaïde qui mourut dans un âge avancé en 1866 sans avoir contracté d'alliance.
La communauté d'origine de la branche cadette, issue de Claude, a été contestée par plusieurs auteurs et particulièrement par Guy Allard. Cette branche cadette ne tarda pas, en tout cas, à perdre sa noblesse par dérogeance. Elle alla se fixer à Crest et donna à cette ville une longue série de notaires. Antoine Bovet, notaire royal à Crest, épousa le 25 janvier 1550 Suzanne d'Arier, dernière représentante d'une vieille famille dont ses descendants relevèrent le nom. Leur fils, Jean Bovet d'Arier, lieutenant particulier en la sénéchaussée de Crest, décédé en 1617, dut, pour régulariser sa situation nobiliaire, se faire accorder le 16 novembre 1606 des lettres patentes d'anoblissement. Il laissa lui-même deux fils, François, né d'un premier mariage vers 1573, avocat au Parlement de Grenoble, et Jean, né posthume en 1617 d'un troisième mariage, qui furent les auteurs de deux rameaux.
Jacques François Bovier d'Arier, fils de François et chef du premier rameau, fut un jurisconsulte distingué. Il était conseiller du Roi et premier professeur en l'Université de Valence quand il fut maintenu dans sa noblesse le 20 juillet 1667 par jugement de l'intendant Dugué après avoir, malgré l'anoblissement de 1606, prouvé sa filiation depuis Claude Bovet vivant en 1497, Ce rameau, connu dans la suite sous le nom de Bovet de la Bretonnière, donna un conseiller au Parlement de Grenoble et s'éteignit vers le milieu du XVIIIe siècle.
Jean Bovet d'Arier, né à Crest en 1617, auteur du second rameau, aujourd'hui seul existant, obtint le 10 janvier 1665 l'enregistrement au Parlement de Grenoble des lettres de noblesse obtenues par son père en 1609. Il fut probablement le même personnage qu'un noble Jean de Bovet, conseiller du Roi et son maître d'hôtel ordinaire, capitaine au régiment de Navarre, que l'on trouve avoir été maintenu dans sa noblesse en 1667 en même temps que son oncle Jacques François, le professeur en l'Université de Valence mentionné plus haut. Il possédait le domaine de Chosson, auquel il donna le nom de Bovet et que sa descendance conserva jusqu'en 1816. Il avait épousé Marie Chaix et en eut plusieurs fils qui retombèrent dans la bourgeoisie. Ce rameau de la famille Bovet demeura non noble jusqu'à l'époque de la Restauration. Jean-Claude Bovet, sieur du domaine de Bovet, né en 1728, notaire royal à Crest, laissa trois fils :
Jean-Gaspard Bovet, né en 1758, marié en 1781 à Marthe Chaix qui fut l'aïeul des représentants actuels ;
Antoine Bovet, né en 1760, receveur de l'enregistrement, dont le fils mourut sans postérité en 1852 ;
Jean-François Bovet, né en 1762, directeur de l'enregistrement et des domaines, chevalier de la Légion d'honneur. Ce dernier obtint le 17 avril 1819 des lettres patentes d'anoblissement avec règlement d'armoiries après avoir justifié qu'il descendait de Jean Bovet d'Arier, anobli en 1606 ; il fit dès lors, ainsi que ses neveux, précéder son nom de la particule DE ; il ne laissa qu'un fils qui mourut sans postérité. Son neveu, Alexandre Gaspard de Bovet, né en 1787, notaire à Crest, fils de Jean Gaspard et de Marie Chaix, a laissé quatre fils dont le plus jeune, Antoine Gabriel, né à Crest en 1825, a été général de brigade, gouverneur de Belfort et officier de la Légion d'honneur ; il avait eu, en outre, une soeur, Marie Adeline, qui épousa vers 1810 M. Mourier, notaire à Pernes, et dont les enfants ont été connus sous le nom de Mourier de Bovet.
Laurent de Bovet, lieutenant pour le Roi et gouverneur de la ville et du château du Briançon, et Jean-François de Bovet, conseiller du Roi au Parlement du Dauphiné et garde des sceaux, firent enregistrer leur blason à l'Armorial général de 1696.
M. de Bovet prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse de l'élection de Vienne. M. de Bovet de Fontbelle fut du nombre des gentilshommes de l'élection de Grenoble qui signèrent le 6 avril 1789 une protestation de la noblesse et du clergé du Dauphiné contre les décisions prises par l'assemblée de Romans.
La famille de Bovet n'a jamais été titrée.
Elle a fourni, en dehors des personnages mentionnés plus haut, un évêque d'Angers en 1545, des officiers, plusieurs professeurs distingués à l'Université de Valence et de nos jours une femme de lettres (Marie-Anne de Bovet, marquise de Boishébert).
Principales alliances : de Vallin, de Boenc, de Rigaud de Rajat, de Clermont-Chaste 1670, de Rostaing 1730, Chaix, Dareste 1813, Bérard de Gouttefrey, de Courpon, des Champs de Boishébert 1901, etc.
Il a existé en Tarentaise une autre famille de Bovet qui s'éteignit au XVe siècle. Cette famille portait pour armes : d'azur à trois bovets d'or rangés en pal.
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shesaidwithirony · 4 years
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Prémices de la vaccination en Chine
Pour lutter contre la variole, les premiers tests de « vaccination » ont été réalisés dès le IVe siècle en Chine. Ce sont les débuts de ce que l’on appelle alors la variolisation.
La maladie épidémique qui est la mieux associée à l’histoire de la vaccination est la variole qui sévissait des siècles avant notre ère en Asie et en Afrique et qui fut bien identifiée en Chine au IVe siècle. Cette maladie virale très contagieuse est probablement bien plus ancienne puisqu’on en trouve des séquelles sur les momies égyptiennes. Les colons européens ont largement contribué à sa diffusion : entre le XVe et le XVIIIe siècle, ils l’ont introduite en Amérique avec des effets dévastateurs sur une population locale qui n’y avait jamais été confrontée. On prétend même que la variole a été instrumentalisée comme arme de guerre par les conquistadors espagnols dans leur lutte contre les Aztèques et les Incas (1).
Dès la première description de la variole en Chine, émerge l’idée que la maladie est moins grave chez les sujets qui en ont été victimes une première fois sans en mourir. Il faut cependant attendre le XVe siècle pour que l’idée d’une protection grâce à un premier contact non mortel avec la maladie aboutisse à des essais de prévention. La « variolisation » apparaît à cette époque dans la médecine chinoise. Elle consiste à utiliser des croûtes de lésions varioleuses que l’ont fait inhaler aux sujets à protéger, ou à leur faire porter des vêtements de malades. Les résultats sont mitigés, mais beaucoup de ceux qui survivent au traitement sont effectivement protégés de la maladie : les statistiques n’existent pas à l’époque, on juge sans doute que la « variolisation » apportait plus de bénéfices que de risques car elle fut poursuivie et exportée. Pourtant, il existe des réticences de certains médecins à la pratique de la variolisation.
Au XVIIIe siècle, la variole a gagné l’Europe provoquant de grandes épidémies sur tout le continent (15 000 morts à Paris en 1719, 20 000 morts à Marseille en 1723). La technique de variolisation avait voyagé depuis la Chine vers l’Inde, et les Tartares l’avaient enseignée aux Turcs. Elle est reprise à Constantinople où l’on inocule du liquide de pustules après scarification cutanée. En 1717, Lady Mary Wortley Montagu, l’épouse de l’ambassadeur d’Angleterre à Constantinople, décrit dans ses Turkish letters, la technique de variolisation pratiquée par les Ottomans. Elle fait « varioliser » d’abord son fils, puis de retour à Londres, sa fille. La technique se répand en Europe à partir d’Angleterre. Cette vaccination primitive présente des risques qui seraient aujourd’hui inacceptables. En effet, la variolisation se fait d’homme à homme et on transmet parfois la vraie maladie dont le patient meurt, ou d’autres maladies comme la syphilis. Cependant, malgré des statistiques rudimentaires, on juge le traitement risqué mais globalement bénéfique sur l’évolution des épidémies. L’idée se fait jour que ce traitement n’est pas seulement une protection individuelle mais une protection collective limitant l’impact des épidémies.
En France, Louis XV contracte dans son enfance une maladie ressemblant à la variole (la « petite vérole flottante »). Pourtant, il meurt de la variole en 1774 alors qu’aucune épidémie ne sévit à ce moment là. Louis XVI prend l’initiative de se faire varioliser avec ses deux frères malgré l’opposition générale des autorités ecclésiastiques et de la Cour. En revanche, dans d’autres Cours d’Europe, notamment en Angleterre et en Autriche, la pratique de la variolisation est répandue. Marie-Antoinette a été variolisée à Vienne bien avant d’arriver en France.
Dès le XVIIIe siècle, les « anti-vaccins » existent déjà. Les « sages » espagnols s’opposent à la variolisation sous prétexte que les hommes ne peuvent pas aller contre les maladies et la mort, prévues et prescrites par Dieu. On a beau arguer que Dieu a aussi prévu que les hommes inventeraient la variolisation, rien n’y fait et, aujourd’hui encore, le rejet des vaccins est largement porté par certaines croyances religieuses. L’écrivaine Mary Wortley de Montagu elle-même pressent un autre obstacle à la mise en œuvre de cette pratique en Occident lorsqu’elle écrit : « J’écrirais à nos médecins de Londres si je les croyais assez généreux pour sacrifier leur intérêt particulier à celui de l’humanité ; mais je craindrais, au contraire, de m’exposer à leur ressentiment, qui est dangereux, si j’entreprenais de leur enlever le revenu qu’ils tirent de la petite vérole. Mais, à mon retour en Angleterre, j’aurai peut-être assez de zèle pour leur déclarer la guerre » (2). Pourtant, tant bien que mal, la variolisation, et avec elle l’idée du principe de la vaccination, finit par s’implanter en Europe.
Habituellement la variolisation est pratiquée par voie intradermique alors que la contamination naturelle se fait par voie respiratoire, l’introduction du virus par voie intradermique laissant le temps au système immunitaire de répondre efficacement. Malgré tout, la maladie peut apparaître environ une fois sur 200 variolisations, avec 25 à 40 % de mortalité. De plus, les sujets variolisés restent contagieux et peuvent propager la variole pendant une à trois semaines, alors même qu’ils sont exempts de la maladie. Il est nécessaire de les isoler. Dans les années 1760, la technique est fortement améliorée en ajoutant un antiseptique qui diminue la charge virale de l’inoculation. Et quelques années plus tard, une nouvelle étape va être franchie, toujours en Angleterre, par le médecin Edward Jenner.
(1) Patrick Berche, Une histoire des microbes, John Libbey Eurotext, coll. « Sélection médecine sciences », Montrouge 2007
(2) Oeuvres complètes de Voltaire, Tome V Furne, p 274, Libraire Editeur, Paris 1835
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On October 16, 1793, Maria Antonia Josepha Johanna, Archduchess of Austria and Dowager Queen of France and Navarre (commonly referred as Marie Antoinette) was executed at the age of 37 years and eleven months old at the Place de La Concorde (formely Place Louis XV) in Paris.
Below there is her last letter  directed to her sister in law, Madame Élisabeth:
“ Ce 16 octobre, à quatre heures et demie du matin. C’est à vous, ma soeur, que j’écris pour la dernière fois. Je viens d’être condamnée, non pas à une mort honteuse – elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère. Comme lui innocente j’espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers moments. Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien. J’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants. Vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre soeur, vous qui avez par votre amitié tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse ! J’ai appris par le plaidoyer même du procès que ma fille était séparée de vous. Hélas ! la pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre, je ne sais pas même si celle-ci vous parviendra. Recevez pour eux deux ici ma bénédiction ; j’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous et jouir en entier de vos tendres soins. Qu’ils pensent tous deux à ce que je n’ai cessé de leur inspirer : que les principes et l’exécution exacte de ses devoirs sont la première base de la vie, que leur amitié et leur confiance mutuelle en fera le bonheur. Que ma fille sente qu’à l’âge qu’elle a, elle doit toujours aider son frère par les conseils que l’expérience qu’elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer ; que mon fils, à son tour, rende à sa soeur tous les soins, les services que l'amitié peuvent inspirer ; qu’ils sentent enfin tous deux que dans quelque position où ils pourront se trouver ils ne seront vraiment heureux que par leur union ; qu’ils prennent exemple de nous. Combien, dans nos malheurs, notre amitié nous a donné de consolation ! Et dans le bonheur on jouit doublement quand on peut le partager avec un ami, et où en trouver de plus tendre, de plus uni que dans sa propre famille ? Que mon fils n’oublie jamais les derniers mots de son père que je lui répète expressément : qu’il ne cherche jamais à venger notre mort. J’ai à vous parler d’une chose bien pénible à mon coeur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine. Pardonnez-lui, ma chère soeur, pensez à l’âge qu’il a et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu’on veut et même ce qu’il ne comprend pas. Un jour viendra, j’espère, où il ne sentira que mieux le prix de vos bontés et de votre tendresse pour tous deux. Il me reste à vous confier encore mes dernières pensées. J’aurais voulu les écrire dès le commencement du procès, mais, outre qu’on ne me laissait pas écrire, la marche a été si rapide que je n’en aurais réellement pas eu le temps. Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j’ai été élevée et que j’ai toujours professée, n’ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s’il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop s’ils y entraient une fois. Je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j’ai pu commettre depuis que j’existe ; j’espère que, dans sa bonté, il voudra bien recevoir mes derniers voeux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps pour qu’il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais et à vous, ma soeur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j’aurais pu leur causer. Je pardonne à tous mes ennemis le mal qu’ils m’ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et soeurs. J’avais des amis, l’idée d’en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j’emporte en mourant ; qu’ils sachent du moins que, jusqu’à mon dernier moment, j’ai pensé à eux. Adieu, ma bonne et tendre soeur ; puisse cette lettre vous arriver. Pensez toujours à moi ; je vous embrasse de tout mon coeur ainsi que ces pauvres et chers enfants. Mon Dieu, qu’il est déchirant de les quitter pour toujours ! Adieu, adieu ! je ne vais plus m’occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m’amènera peut-être un prêtre ; mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot et que je le traiterai comme un être absolument étranger.”
**
“ 6th October, 4.30 A.M. It is to you, my sister, that I write for the last time. I have just been condemned, not to a shameful death, for such is only for criminals, but to go and rejoin your brother. Innocent like him, I hope to show the same firmness in my last moments. I am calm, as one is when one's conscience reproaches one with nothing. I feel profound sorrow in leaving my poor children: you know that I only lived for them and for you, my good and tender sister. You who out of love have sacrificed everything to be with us, in what a position do I leave you! I have learned from the proceedings at my trial that my daughter was separated from you. Alas! poor child; I do not venture to write to her; she would not receive my letter. I do not even know whether this will reach you. Do you receive my blessing for both of them. I hope that one day when they are older they may be able to rejoin you, and to enjoy to the full your tender care. Let them both think of the lesson which I have never ceased to impress upon them, that the principles and the exact performance of their duties are the chief foundation of life; and then mutual affection and confidence in one another will constitute its happiness. Let my daughter feel that at her age she ought always to aid her brother by the advice which her greater experience and her affection may inspire her to give him. And let my son in his turn render to his sister all the care and all the services which affection can inspire. Let them, in short, both feel that, in whatever positions they may be placed, they will never be truly happy but through their union. Let them follow our example. In our own misfortunes how much comfort has our affection for one another afforded us! And, in times of happiness, we have enjoyed that doubly from being able to share it with a friend; and where can one find friends more tender and more united than in one's own family? Let my son never forget the last words of his father, which I repeat emphatically; let him never seek to avenge our deaths.
I have to speak to you of one thing which is very painful to my heart, I know how much pain the child must have caused you. Forgive him, my dear sister; think of his age, and how easy it is to make a child say whatever one wishes, especially when he does not understand it. It will come to pass one day, I hope, that he will better feel the value of your kindness and of your tender affection for both of them. It remains to confide to you my last thoughts. I should have wished to write them at the beginning of my trial; but, besides that they did not leave me any means of writing, events have passed so rapidly that I really have not had time. I die in the Catholic Apostolic and Roman religion, that of my fathers, that in which I was brought up, and which I have always professed. Having no spiritual consolation to look for, not even knowing whether there are still in this place any priests of that religion (and indeed the place where I am would expose them to too much danger if they were to enter it but once), I sincerely implore pardon of God for all the faults which I may have committed during my life. I trust that, in His goodness, He will mercifully accept my last prayers, as well as those which I have for a long time addressed to Him, to receive my soul into His mercy. I beg pardon of all whom I know, and especially of you, my sister, for all the vexations which, without intending it, I may have caused you. I pardon all my enemies the evils that they have done me. I bid farewell to my aunts and to all my brothers and sisters. I had friends. The idea of being forever separated from them and from all their troubles is one of the greatest sorrows that I suffer in dying. Let them at least know that to my latest moment I thought of them. Farewell, my good and tender sister. May this letter reach you. Think always of me; I embrace you with all my heart, as I do my poor dear children. My God, how heart-rending it is to leave them forever! Farewell! farewell! I must now occupy myself with my spiritual duties, as I am not free in my actions. Perhaps they will bring me a priest; but I here protest that I will not say a word to him, but that I will treat him as a total stranger.”
Let us pray for the soul of this most unfortunate princess.
Image: Marie Antoinette painted as a widow in 1793 by Alexander Kucharski (1742 - 1819), today found at the Musée Carnavalet;
Image Source: Wikipedia
Text Source: Tea at Trianon, a great blog by the wonderful author @emvidal
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iscsfrenchis · 7 years
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Research paper 2nd, Gloria Baldacchini
Research Paper: Marie Antoinette
                                                                                                                            Marie Antoinette, de son nom complet Antonia Josepha Johanna deHabsbourg-Lorraine, est née le 2 novembre 1755 à Vienne, dans un château royal. Elle était la fille de l’empereur Germanique (François Ier de Lorraine) et de l’archiduchesse d’Autriche et reine de la Hongrie et Bohême (Marie Thérèse).  Dès 14 ans, elle devient dauphine de France à Versailles, et mènera une vie riche en satisfactions jusqu’à sa mort durant la révolution française le 16 octobre 1793 à Paris. En effet, durant cette dernière, la reine avait été accusée de plusieurs fautes, n’étant pas aimée par le peuple français et toute cette haine l’a donc conduite à sa guillotine.       Quel a été le rôle de Marie Antoinette au sein de la révolution française ?       Née au cœur de la royauté, Marie Antoinette a été élevée et éduquée par ses gouvernantes (dont Mme de Brandeis) en alternant son domicile entre le palais de Hofburg (à Vienne) et le château de Schönbrunn (dont le jardin a été conçu par un des élèves de Le Nôtre, ce dernier a dessiné le jardin de Versailles, le style y est donc similaire, et se trouvant aussi à Vienne). Durant toute son enfance, son éducation à été plus tournée sur son comportement et sa tenue lorsqu’elle serait reine (art, musique, danse…) plutôt que sur l’instruction. A cause de cela, l’enfant peinera à lire et ne saura que très peu les langues étrangères (elle ne connaît pas parfaitement le français, l’allemand et l’italien alors que toute la famille connaît les trois couramment) à l’âge de 10 ans. A cette époque, l’enfant était très moqueuse, malicieuse et étourdie. En effet, la cour de Versailles était beaucoup plus stricte à ce moment et par conséquence, la cour d’Autriche présente moins de personnes mais aussi des bals et un luxe plus commodes. Durant toute son enfance, Marie Antoinette est très liée à sa grande sœur Marie-Caroline (elle deviendra plus tard reine de Naples en épousant Ferdinand Ier). Sa mère, Marie-Thérèse, comme toute mère-reine de l’époque, avait organisé le mariage de sa fille par arrangement politique dès le plus jeune âge de la princesse. En effet, elle envisage de marier Marie-Antoinette au dauphin de France afin de renforcer les liens entre les Bourbons (famille royale française) et les Habsbourg (famille royale d’Autriche). De plus, son mari étant mort, Marie-Thérèse se retrouve seule avec ses filles et décide donc de toute les marier par convenance. Marie-Antoinette souffre beaucoup de la mort de son père.
      Dès qu’elle fut réglée, à l’âge de 14 ans, l’enfant se maria, le 17 avril 1770, avec le dauphin de France et du par conséquence renoncer à ses droits en tant que princesse d’Autriche. Après quelques jours, elle déménagera pour toujours en France.  
      Lors de son arrivée à la cour française, Marie-Antoinette s’ennuie au milieu de toute la rigueur présente dans ce palais français, dont elle n’est pas habituée vues les coutumes utilisées en Autriche. En conséquence à cela, la dauphine et ensuite reine (à 18 ans, lors de la mort de Louis XV à cause de la variole) se laisse de nombreux plaisirs. Elle fait par exemple  construire le hameau de la reine dans l’hiver 1782-1783 qui est une sorte de petit village présent dans le parc de Versailles, de l’autre côté du lac en face au château, à elle destiné. Ici, elle essaie de retrouver ses habitudes autrichiennes en essayant d’imiter l’environnement qui l’entourait durant son enfance. La reine fait par exemple installer des fermes avec leurs fermiers et est aussi habituée à recevoir régulièrement des invités privilégiés dans le Petit Trianon. Dans ce village, elle fait aussi construire un petit théâtre dans lequel elle y joue souvent des pièces qui amusent beaucoup Louis XVI. Une autre de ses occupations en ce lieu sont aussi les fêtes organisées pour la vente de textiles ou encore de vêtement de haute couture qui sont en revanche très critiquées puisqu’elles seraient “trop chères” (bien qu’aujourd’hui des calculs ont démontré que ces fêtes n'affectaient que très peu les revenus de la cour en comparaison à d’autres dépenses effectuées par d’autres nobles). Toutes ces frivolités occupent Marie Antoinette qui reçoit par contre de nombreuses accusations sur le fait qu’elle dépenserait tout l’argent de la cour et donc des français. De plus, ses invitations privilégiées font de nombreux jaloux au sein même de la cour.
      En effet, la France n’accueille pas sa nouvelle reine avec beaucoup d’enthousiasme. Cette dernière est très mal considérée par tout le peuple français dont la cour royale. Des méchancetés lui sont d’ailleurs infligées de sorte à lui créer une mauvaise image qui finira par la faire détester de tous. Par exemple, elle est accusée, à cause du fait qu’elle montre des préférences envers certaines personnes de la cour, d’avoir des maîtres mais aussi des maîtresses. Ceci la fait donc paraître une nymphomane et le peuple français commence à s’inventer des textes l’insultant. De plus, le couple royal possède des difficultés à procréer et cela amène encore plus les citoyens à insulter et critiquer sa nouvelle reine. En revanche, lors de la naissance très attendue de leur première fille, Marie-Thérèse-Charlotte en 1778, les français accusent la “prostituée babylonienne” (ainsi ils surnommaient la reine) d’avoir eu cet enfant avec un amant (un certain Conte Artois ou duc de Coigny). Marie Antoinette a aussi eu des problèmes avec “l’affaire du collier”. En effet, le cardinal de Rohan, qui était un ambassadeur revenu de Vienne et détesté par la reine, avait comme projet d’acheter une précieuse parure en 4 paiements avec Madame de la Motte. Ces derniers avaient utilisé le nom de la reine comme porteuse de l’achat. La femme s’est par contre échappée avec le collier et ses complices ce qui a généré un scandale mondial puisque le nom de Marie Antoinette apparaissait comme celui du “voleur”. Heureusement, Louis XVI innocenta sa femme qui n’avait aucune faute. Marie Antoinette, déjà mal vue par les français, est alors accusée d’avoir encastré le cardinal dans cette affaire. Cela sera une ruine encore plus importante pour la réputation de la reine qui a perdu toute estime de son peuple. Cette dernière décide donc d’essayer d’améliorer son comportement de manière à se faire plus apprécier: elle réduit ses dépenses… Mais tout cela sera bien inutile puisqu’elle perdra ainsi ses amis privilégiés qui étaient les seuls à l’apprécier mais qui se sont donc retrouvés isolés par le manque de fêtes organisées.
      Avec l’ouverture des états généraux, le 5 mai 1789, les frivolités et dépenses de la reine sont dénoncées par Monsieur de la Fare ce qui fait débuter une succession de lamentations de la part de la cour française mais aussi du peuple. On la dénonce par exemple d’avoir influencé Louis XVI lors de certaines décisions politiques ou encore de nombreuses autres peines dont, comme par la suite démontré, Marie Antoinette n’en avait aucune faute, elle était donc innocente pour de nombreuses de ses accusations. La souffrance de la famille royale, dont la reine, persiste donc durant cette époque où  les révolutions et les scandales se suivent : la France est entrain de leur tourner le dos. Après la mort de son fils, la reine est désespérée et tente même de s’échapper ou en tout cas de rassembler ses affaires pour essayer de partir mais Louis XVI s’y oppose et la famille royale se trouvera contrainte à déménager au Palais des Tuileries durant le 5 et le 6 octobre 1789 et donc de partir définitivement de Versailles. Après des successions de tentatives d’escapade, le 10 aout 1792, la famille royale est enfermée dans la prison du Temple où, après quelques mois de prison, le 21 janvier 1793, Louis XVI est déporté et exécuté. Marie Antoinette reste donc désormais seule vu que ses enfants aussi lui ont été confisqués. Le 2 août 1793, elle est amenée à la Conciergerie (une autre prison). Après le procès du 14 octobre, sa sentence est déterminée : elle sera exécutée le 16 octobre. Marie Antoinette écrit alors sa dernière lettre, à la sœur de son mari, Madame Elisabeth, dans laquelle elle pardonne ses ennemis, dit adieu à ses enfants, demande pitié à  dieu… Ses mots resteront touchant pour quiconque lira cette lettre désormais conservée dans les archives nationales. Lors de son exécution dans l’actuelle place de la Concorde, la reine garde un comportement digne et courageux. Ses dernières paroles seraient des excuses au bourreau Sanson, elle avait marché sur son pied.
En conclusion on peut dire que Marie Antoinette a été une reine sous estimée, il s’agissait d’une personne simple et sans haine. Durant la révolution française de 1789, on peut dire que son rôle a été celui de protéger ses enfants bien que finalement le peuple a réussis à lui enlever même eux. Avec la description de son personnage dont les traits personnels sont désormais connus par les français, on pourrait supposer que sa présence au sein de la cour royale aurait apporté des améliorations et une meilleure ambiance grâce au fait qu’elle a essayé de baisser la rigueur de l’étiquette stricte imposée dans le cadre royal.  
BIBLIOGRAPHIE
http://www.aufeminin.com/portraits-de-femmes/marie-antoinette-d48270.html
https://fr.vikidia.org/wiki/Marie-Antoinette
http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/1121083
http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/domaine/domaine-trianon/hameau-reine
http://fra.1september.ru/view_article.php?ID=200901608
https://www.histoire-pour-tous.fr/histoire-de-france/2959-la-biographie-de-marie-antoinette-1755-1793.html
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dreamconsumer · 5 months
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Marie-Adélaïde de France (1732-1800). By Johann Ernest Heinsius.
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uhkayshuhmae · 5 years
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The French Royal Family: Titles and Customs
Petit-Fils, Petite-Fille de France
“In the 1630s, a lower rank was created, namely petit-fils, petite-fille de France, for the children of the younger sons of a sovereign. This was designed for Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchess of Montpensier, daughter of Gaston d'Orléans, at a time when the king Louis XIII had no children and his brother Gaston (heir presumptive) had only one daughter. The petits-enfants de France ranked after the enfants de France but before all other princes of the blood.
Collectively, the enfants de France and petits-enfants de France formed the Royal family.”
Princes du Sang
“In France, aside from a few exceptions, prince was not a title, but a rank that denoted dynasts, i.e., individuals with an eventual succession right to the throne. The word, and its connotation of sovereignty, was felt to be their preserve. Collectively known as the Princes du Sang (less often princes du sang de France, princes des lys) they were, in theory, all descendents in legitimate male line of a French sovereign outside of the royal family itself. The term dates from the 14th century. The princes of the blood all had a seat at the Conseil du Roi, or Royal Council, and at the Paris Parlement.
In the 17th and 18th centuries it became customary to restrict the term of prince du sang to those dynasts who were not members of the Royal family, i.e. children or grandchildren in male line of the sovereign, since those became known as the enfants and petits-enfants de France.
Kings were somewhat selective in their choice of who was treated as prince of the blood.”  
Premier Prince du Sang
“Ranking among the princes du sang was by order of succession rights. The closest to the throne (excluding any fils de France) was called Premier Prince du Sang. In practice, it was not always clear who was entitled to the rank, and it often took a specific act of the king to make the determination.
As the first two were members of the Royal Family and thus outranked other princes of the blood, it was felt that the rank would not honor them enough, and the deceased's son Louis de Bourbon-Condé took the rank, although the duc de Chartres drew the pension (the source for this is Sainctot, cited in Rousset de Missy).
On the death of Louis de Bourbon-Condé in 1709 the title would have passed to the duc d'Orléans, nephew of Louis XIV, but he did not use it (he did, however, call himself first prince of the blood on occasion.)  After the duc d'Orléans's death in December 1723, his son officially received the title. It remained to the head of the Orléans family until 1830. However, at the death of the duc d'Orléans in 1785, it was decided that, once again, the duc d'Angoulême, son of the king's brother, ranked too high for the title, and it was granted to the new duc d'Orléans (letters patent of 27 Nov 1785); but Louis XVI decided that the duc d'Orléans would hold the title until the duc d'Angoulême had a son who could bear it.
The rank of "premier prince du sang" was not purely a court title or a precedence. It carried with it legal privileges, notably the right to have a household (maison), such as the king, the queen, and the enfants de France each did. A household was a collection of officers and employees, paid for out of the State's revenues, and constituted a miniature version of the royal administration, with military and civil officers, a council with a chancelor and secretaries, gentlemen-in-waiting, equerries, falconers, barbers and surgeons, a chapel, etc.”
Styles and Precedence of the Princes du Sang
Precedence
“Until the 15th century, precedence among princes of the blood, or even between them and other lords, depended on the title... [A]n edict of 1576 set that princes of the blood would have precedence over all lords, and between them by order in the line of succession rather than by their titles.
Precedence was set according to the following rules (Guyot, loc. cit., vol. 2, p. 382; he is in fact citing Rousset de Missy, who is himself citing Sainctot Sr., who was introducteur des ambassadeurs under Louis XIV).
All princes of the blood were divided into:
children of the current sovereign and children of his eldest son,
children of the previous sovereign and children of his eldest son,
all others.
The first two categories formed the royal family (Guyot says children and grandchildren, but I [original author] interpret his words strictly).
Precedence was set:
by category (i.e., anyone of category 1 outranked anyone of category 2)
within category:
between males, according to the order in the line of succession,
between males and females, according to the right of succession (that is, males before females),
between females, according to the degree of kinship with the king.
Thus the son of the Dauphin outranked the king's brother or younger son, but the daughter of a Dauphin was outranked by the king's daughter; the king's daughter in turn outranked the king's brother or sister. Wives took the rank of their husbands, so a Dauphin outranked a king's sister.
Another illustration of these rules is found in the listing of French princes and princesses in the Almanach Royal of 1789, a semi-official directory of the French state (see p. 33 and p. 34). The order is:
the king and the queen
the king's two sons (group 1, males)
the king's daughter (group 1, females)
the king's brothers and their wives (group 2, males)
the king's sisters (group 2, females)
the king's aunts (group 2, females)
the children of the king's younger brother (group 3)
the Orléans branch, males followed by females
the Bourbon-Condé branch, males followed by females
the Bourbon-Conti branch, males followed by females
Formal Styles
The following styles were highly formal and used only in the most official documents, such as treaties, contracts, tombstones, and the like, according to a règlement of 1688 cited by Guyot (Traité des droits, vol. 2, p. 371):
The heir apparent, titled Dauphin de Viennois (and not "du Viennois" as sometimes written) or more commonly Dauphin, was called très haut, très puissant et excellent Prince
The eldest brother of the King and the Premier Prince du Sang was très haut et très puissant Prince (e.g., Bossuet's Oraison funèbre de Louis de Bourbon, where the deceased is named très haut et très puissant prince Louis De Bourbon, prince De Condé, premier prince du sang; Oeuvres Oratoires, 1922, vol. 5, p. 425).
The other Princes of the Blood were très haut et puissant Prince.
Foreign princes at the Court were haut et puissant Prince.
The enfants and petits-enfants de France were entitled to the style of Royal Highness (Altesse Royale) since the 17th century (thus, the duc d'Orléans, Regent from 1715 to 1723, is styled SAR in the Almanach Royal of 1717). Other princes of the blood were only entitled to Most Serene Highness (Altesse Sérénissime) from 1651 to 1824, when they received the style of Royal Highness. Princes of the blood were the only ones in France entitled to the style of "Highness", according to an arrêt of the Parlement of Paris of 14 Dec 1754 which forbade the bishop of Metz to use that style (Guyot, Traité des droits, vol. 2, p. 371).”
Titles
“A younger son was usually given a title fairly early, although for some reason the French royal family developed the habit of baptizing royal children at a late age. The child received a private baptism at birth (ondoiement) and would be known by his title, which was announced by the king immediately after the birth. When a younger son reached maturity, he was usually given an apanage: whereas the title might not carry any actual possession of lands and fiefs with it, an apanage would. The rule on apanages was that they would return to the crown after extinction of the male line, although any other property acquired by the apanagiste could pass on to a daughter. The custom of the apanage was adopted on a systematic basis in the early 13th c. Usually, the most recently acquired domains were given out as apanages. Among the lands used as apanages are Artois, Anjou, Maine, Poitiers, Valois, Alençon, Blois, Chartres, Clermont, Bourbon, Evreux, Orléans, Touraine, Berry, Auvergne, Bourgogne, Guyenne, Angoulême, Provence.
In the 16th and 17th c., the titles of Orléans, Anjou, and Berry became customary for younger sons. The brother of Louis XIV was given Orléans as apanage and his line continued, so the title became unavailable. Every duc d'Anjou, on the other hand, seemed to die without posterity or accede to some throne: the title was thus used repeatedly. When Louis XV's eldest son had a second son, the king was set against using Anjou, apparently because of the bad luck associated with it (duc de Luynes, Mémoires, 13:49; see also Journal de Barbier, 5:416), and used Aquitaine instead, a title unused since the Middle Ages.”
Family Names and Titles of Younger Sons
“A son of France was born de France: all his descendants, however, had his main title (whether an apanage or a courtesy title) as their family or last name. Thus the son of Philippe de France (1640-1701), duke of Orléans, was born Philippe d'Orléans, even though he was also petit-fils de France (see, for example, the text of his renunciation to his rights to the crown of Spain in 1712: the renunciation begins "Philippe, petit-fils de France, duc d'Orléans" but he signs "Philippe d'Orléans"; his cousin the duc de Berry signs his renunciation "Charles").
Although the king of France had no family name, and his children were born "de France", there was a sense in which a certain house was on the throne. The legitimized children of kings took as family name the name of the house: for example, the son of Charles IX, was known as Charles de Valois, duke of Angoulême (the name of the house was officially Valois because François I had been made duc de Valois in 1498 before ascending the throne). The legitimized children of Henri IV and Louis XIV all had Bourbon as family name.”
Men
“In general, a titled person was called Monsieur le duc de Villeroy, or Monsieur le comte d'Alaincourt and addressed as Monsieur le duc, Monsieur le comte; the same went for members of the royal family, until the 16th century, when a certain number of forms of address came into use. Starting under Henri III, the eldest brother of the king was called Monsieur (frère du Roi), his wife was Madame (See Brantôme). These usages only became established with Gaston, younger brother of Louis XIII. The king's younger brother retained this style after the death of his brother, so that, from 1643 to 1660 there were two Monsieurs, the brother of the deceased Louis XIII and the brother of the reigning Louis XIV (they were called le Grand Monsieur and le petit Monsieur). The style was later used for the count of Provence, brother of Louis XVI, and later for the count of Artois when Louis XVIII reigned.
The Dauphin, son of Louis XIV, was known simply as Monseigneur, although that seemed to be peculiar to Louis XIV's son: the usage originated with Louis XIV, perhaps as a jest, and no other Dauphin was ever known as Monseigneur (they were called Monsieur le Dauphin). The grandsons of Louis XIV were also called Monseigneur: Monseigneur duc de Bourgogne, Monseigneur duc d'Anjou, Monseigneur duc de Berry (Almanach Royal, 1706), or more formally, Monseigneur Fils de France duc de *** (Almanach Royal, 1713). Similarly, in the 1789 Almanach Royal one sees "Monseigneur comte d'Artois" and his wife "Madame comtesse d'Artois".”
Women
“At the Bourbon court, all the daughters of the king and of the dauphin were called "Madame" and collectively known as "Mesdames de France", and for all but the eldest one the given name was added. Thus, the daughters of Louis XV were known as Madame [Adélaïde], Madame Victoire, Madame Sophie, Madame Louise; before their baptism, they were known as "Madame [de France] première/Aînée", "Madame [de France] seconde", etc (see the Almanach Royal, 1738). Note, however, that at their birth in 1727 the twin daughters of Louis XV were called "Madame de France" and "Madame de Navarre". The first three (surviving) daughters were baptized the same day, on Apr. 27, 1737 (Louise Elisabeth, Henriette Anne, and Marie Adélaîde).
The eldest of the "dames de France" was either known as "Madame de France" (e.g., Elizabeth, eldest daughter of Henri IV and later queen of Spain), "Madame", or, if that title was used by the wife of Monsieur, brother of the king, as "Madame Royale". Thus Louis Louise-Elisabeth (1727-59), eldest daughter of Louis XV (who had no brother), was known as Madame from her baptism in 1737 until her marriage to the Infante Felipe of Spain in 1739, when she became Madame Infante (and later Madame Infante Duchesse de Parme). Adélaïde, daughter of Louis XV, was called Madame from 1752 until 1771 when she became Madame Adélaïde. The daughter of Louis XVI (who had a married brother) was known as Madame Royale until her marriage to her cousin the duc d'Angoulême.”
Until 1700 or so, the title of "Madame Royale" seemed to be used for princesses of collateral branches. Here are some examples:
Christine (or Chrétienne), {\it second\/} daughter of Henri IV, wife of the duke of Savoie, is called (after her marriage) "Madame Royale Chrétienne de France, Duchesse Régente de Savoie" in a 1645 treaty.
Henriette-Marie, third daughter of Henri IV, is said to have invented the English style of "Princess Royal" for her eldest daughter.
Anne Marie d'Orléans (1669-1728), second daughter of Monsieur (but at the time the most senior unmarried princess) is called "Madame Royale" by Dangeau in 1684 (Journal, 1:6, 1854 ed.); that year, she married the duke of Savoy, but Dangeau still referred to her as "Madame Royale" after her marriage: "On eut nouvelles que madame royale étoit accouchée d' une fille ; M De Savoie en envoya ici porter la nouvelle"; and even decades later, he calls her "Madame Royale de Savoie" (19 May 1716), "Madame la duchesse Royale de Savoie" (17 May 1718) or "Madame la duchesse royale" (28 Aug 1719).
Elizabeth Charlotte d'Orléans (1676-1744), third and last daughter of Monsieur (again the most senior unmarried princess at the court) is called "Madame Royale" by Dangeau in 1698 (ibid.,, 7:74) just before and after her marriage to the duke of Lorraine: "M Le Duc De Chartres devoit partir mercredi pour aller en Lorraine voir Madame Royale, sa soeur".
Mme de Sévigné's Correspondance, Jul 1676 (2:352, 1974 edition), Dec 1679 (2:770) uses it for Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie-Nemours, wife (and after 1675 widow) of the duke of Savoy: "Vous savez que Madame Royale ne souhaite rien tant au monde que l' accomplissement du mariage de son fils avec l'infante de Portugal".
The first three examples have in common that the French princess married "beneath her", and retention of the style "Madame Royale" may have been intended to to recall the royal rank that the person held by birth, a rank deemed superior to that of her husband at a time when neither Savoy nor Lorraine enjoyed the style of Royal Highness.
In the junior branches, starting with the children of the king's brother, the daughters were called "Mademoiselle" either followed by the given name, or by a name recalling the titles of the family: thus Gaston's eldest daughter was known as Mademoiselle, but his other daughters were Mademoiselle d'Orléans, Mademoiselle d'Alençon, Mademoiselle de Valois, Mademoiselle de Chartres. This is probably due to the fact that baptisms took place quite late: Louise-Diane d'Orléans (1716-36) was baptised three days before her marriage in 1732. In 1720, Louise-Élisabeth d'Orléans (1709-42), daughter of the duc d'Orléans and called Mademoiselle de Montpensier, received the title of "Mademoiselle" after the marriage of her elder sister to the duke of Modena (Jean Buvat: Journal de la Régence, Paris 1875, 2:29). She was then the eldest unmarried French princess, excepting the abbess of Challes. She became queen of Spain in 1722, but was widowed in 1724 and returned to France where she was known as "la reine douairière d'Espagne" (dowager queen of Spain). In 1726 the duc de Bourbon (then prime minister) secured by brevet the style of Mademoiselle for his sister Louise-Anne, who was the only unmarried princess.”  
all from https://www.heraldica.org/topics/france/frroyal.htm
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vincentdelaplage · 3 years
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LE REGARD D'UN VIEUX SOLDAT "Seigneur, endormez-moi dans votre paix certaine Entre les bras de l'Espérance et de l'Amour. Ce vieux coeur de soldat n'a point connu la haine. Et pour vos seuls vrais biens a battu sans retour." Charles MAURRAS 1/ UNE IDÉE DE PEINTURE Maréchal Maurice de Saxe (1747) par Maurice Quentin de la Tour. Pastel sur papier, 59,5 × 49 cm, Gemäldegalerie, Dresde. 2/ UNE ANNECDOTE HISTORIQUE C’est normal qu’il ait l’air fatigué. Non seulement il guerroyait à travers l’Europe mais c’était un grand séducteur et même un prédateur Donjuan. Il a enlevé et séquestré plusieurs années Madame Favart, la pimpante comédienne épouse du producteur de Théâtre et auteur Simon Favart. Ce dernier a bataillé pour récupérer sa femme et il y est finalement parvenu. Au passage le fils de Maurice avait été anobli par Louis XV et se nommait Dupin de Francueil. Sa Petite fille ( George Sand) était une Dupin de Francueil. Mais pendant la Révolution son grand-père avait préféré faire tomber la particule plutôt de perdre la tête. Et ce grand père était un ami de JEan Jacques Rousseau. Quelle famille. Elle avait de qui tenir George ! 3/ UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX Johann David Heinichen (1683-1729) Ouverture-Suite in G major for 2 Oboes, Bassoon, Strings & B.c S.205 https://youtu.be/lPT1N8FnFWg En 1716, il rencontre à Venise le prince Électeur de Saxe qui l'engage le 28 août 1716 comme maître de la chapelle du roi de Saxe Auguste II de Pologne où il a pour collègues les compositeurs Johann Adolf Hasse et Jan Dismas Zelenka LES LUMIÈRES DE VERSAILLES www.facebook.com/groups/716146568740323/ https://www.instagram.com/p/CVbO3cMMlFS/?utm_medium=tumblr
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chrislaguna1-blog · 6 years
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Portrait de Madame de Pompadour peint en 1756 par François Boucher Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, duchesse de Menars, née le 29 décembre 1721 à Paris et morte le 15 avril 1764 à Versailles, est une dame de la bourgeoisie française devenue favorite du roi de France et de Navarre Louis XV. Biographie Jeunesse La future marquise de Pompadour voit le jour à Paris : « Du mercredi 30 décembre 1721, fut baptisée Jeanne-Antoinette Poisson, née d'hier, fille de François Poisson, écuyer de Son Altesse royale Monseigneur le duc d'Orléans, et de Louise-Madeleine de La Motte, son épouse, demeurant rue de Cléry… ». Le baptême est célébré à l'église Saint-Eustache. Jeanne-Antoinette doit ses prénoms à son parrain, Jean Pâris de Monmartel, et à la nièce de ce dernier, Antoinette Justine Pâris, sa marraine. François Poisson, fils de paysan, s'est marié trois ans plus tôt, le 11 octobre 1718 à Saint-Louis des Invalides, avec Madeleine de la Motte qui appartenait à une famille plus élevée, son père étant entrepreneur des provisions dans cet hôtel, d'où son vocable de « boucher des Invalides » employé par ses ennemis pour rappeler que c'était la première fois qu'un roi de France prenait pour favorite une femme du peuple. De cette union sont nés deux autres enfants : Françoise Louise Poisson, rue de Thévenot le 15 mai 1724 et baptisée à Saint-Sauveur, ainsi qu'Abel-François, le 18 février 1727 en la paroisse de Saint-Jean-en-Grève à Paris. Son père, François Poisson, a débuté comme conducteur dans le service des vivres. Remarqué par les frères Pâris, des financiers liés à la famille de la Motte, il a rendu de grands services en Provence, au moment de la peste. Mais, chargé comme commissaire aux vivres du ravitaillement de Paris pendant la disette de 1725, il est accusé de trafics et ventes frauduleuses. François Poisson est contraint de quitter le pays, et s'exile en Allemagne. Le 23 avril 1727, une commission du Conseil le déclare débiteur pour la somme de 232 430 livres. Le 12 août de la même année, une sentence du Châtelet de Paris décide la séparation de biens avec son épouse, mais leur maison rue de Saint-Marc est saisie. Avant son départ, François Poisso https://www.instagram.com/p/Bs9aNmMBSGw/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=xpi1d7zrdcs8
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d-bovet · 3 years
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famille de Bovet originaire du Dauphiné
Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1119990/f301.item
Armes : d'azur à un boeuf passant d'or. Aliàs (d'après le règlement d'armoiries de 1819) : d'azur à un boeuf d'or passant sur une terrasse de sinople.
La famille de Bovet, originaire du Dauphiné, y est fort anciennement connue. Un de ses membres sollicita même sous Louis XV la faveur d'être admis aux honneurs de la Cour. On trouvera dans les manuscrits de Chérin, au mot Bouet, le rapport que le généalogiste des Ordres du Roi, chargé d'examiner cette requête, adressa le 2 juin 1763 au marquis de Béringhen. Ce rapport commence en ces termes : « On ignore l'origine de cette noblesse; elle parait néanmoins ancienne; mais, n'ayant point d'illustration, ni de possession de fiefs considérables, la privation de ces deux avantages ne lui permet pas de prouver son ancienneté. On trouve un Jean de Bovet sergent du Roi en 1333, qualité qui doit avoir été distinguée, puisqu'on la trouve à Guillaume de Roussillon et à Guillaume de Dicy en 1318. Le sceau de ce Jean Bovet au bas d'une quittance représente un boeuf ou taureau. Gaucelin Bovet donna aussi quittance de ses appointements de guerre l'an 1436. Son sceau représente un taureau. Le principal domicile de MM. Bovet a été au lieu de Crémieu, dans l'ancienne baronnie de la Tour du Pin, où noble Jean Bovet, fils d'un Étienne, épousa l'an 1437 Marie de Boenc, Lui ou un autre Jean Bovet est compris au rang des nobles et gentilshommes du Dauphiné dans les révisions qui en furent faites dans les années 1473 et 1484 et la vraisemblance donne lieu de croire qu'il fut le même que Jean Bovet dont le fils, nommé Zacharie, suit. Noble Zacharie Bovet, aussi établi à Crémieu, dans la baronnie de la Tour du Pin, et possédant des biens l'an 1483, rendit des services importants au dauphin Louis, connu depuis sous le titre de roi Louis XI. Ce prince le chargea de négociations l'an 1466 auprès du pape Paul II, comme le prouve une bulle de 1497 du pape Alexandre VI. Ce Zacharie vivait encore l'an 1507. Il laissa de Philippe de Brunel, sa femme, pour fils aîné noble Antoine Bovet, qui suit, et pour fils cadet noble Claude Bovet, auteur d'une branche connue sous la dénomination de seigneurs de la Bretonnière et divisée en deux rameaux dont l'un a suivi le parti des armes et l'autre a pris celui de la robe… ».
Le vicomte Révérend a d'autre part consacré une assez longue notice à la famille de Bovet dans son Annuaire de la Noblesse de 1891. On peut voir dans cette notice que Zacharie Bovet, mentionné plus haut, aurait été fils de Jean et d'Agnès de Vallin, petit-fils de Jean et de Marie de Boenc et arrière-petit-fils d'Etienne Bovet qui épousa Catherine d'Optevaz et qui aurait été lui-même fils de Jean Bovet et de Catherine de Virieu et petit-fils de Jean Bovet, écuyer, et d'Agathe Alleman.
Les deux fils de Zacharie Bovet, Antoine et Claude, furent les auteurs de deux grandes branches.
Antoine de Bovet, auteur de la branche aînée, épousa dans les premières années du XVIe siècle Marguerite de Vallin, fille de Claude et de Claudine de Virieu. Leur fils, Pierre de Bovet, Sgr de la Tour de Moiras en 1580, marié à Gasparde de Rigaud de Rajat, en eut deux fils :
Pierre de Bovet, Sgr de la Tour de Moiras, qui épousa Françoise de Pingon de Prangin ;
Henri de Bovet de Moiras, qui épousa Marguerite de Buffilet.
Ces deux frères furent les auteurs de deux rameaux dont les représentants furent maintenus dans leur noblesse le 20 juillet 1667 par jugement de l'intendant Dugué. Le premier de ces deux rameaux s'éteignit en la personne de François de Bovet, né en 1745, savant égyptologue, évêque de Sisteron en 1789, archevêque de Toulouse en 1817, qui mourut à Paris en 1838. Ce prélat avait eu plusieurs neveux auxquels il survécut et dont l'un, Fabien de Bovet, né le 7 mars 1772, s'était fait accorder en 1789 le certificat de noblesse prescrit pour obtenir le grade de sous-lieutenant. Le second rameau de cette branche s'éteignit avec Charles de Bovet, qui fut admis dans l'Ordre de Malte en 1781, et avec sa soeur, Adélaïde qui mourut dans un âge avancé en 1866 sans avoir contracté d'alliance.
La communauté d'origine de la branche cadette, issue de Claude, a été contestée par plusieurs auteurs et particulièrement par Guy Allard. Cette branche cadette ne tarda pas, en tout cas, à perdre sa noblesse par dérogeance. Elle alla se fixer à Crest et donna à cette ville une longue série de notaires. Antoine Bovet, notaire royal à Crest, épousa le 25 janvier 1550 Suzanne d'Arier, dernière représentante d'une vieille famille dont ses descendants relevèrent le nom. Leur fils, Jean Bovet d'Arier, lieutenant particulier en la sénéchaussée de Crest, décédé en 1617, dut, pour régulariser sa situation nobiliaire, se faire accorder le 16 novembre 1606 des lettres patentes d'anoblissement. Il laissa lui-même deux fils, François, né d'un premier mariage vers 1573, avocat au Parlement de Grenoble, et Jean, né posthume en 1617 d'un troisième mariage, qui furent les auteurs de deux rameaux.
Jacques François Bovier d'Arier, fils de François et chef du premier rameau, fut un jurisconsulte distingué. Il était conseiller du Roi et premier professeur en l'Université de Valence quand il fut maintenu dans sa noblesse le 20 juillet 1667 par jugement de l'intendant Dugué après avoir, malgré l'anoblissement de 1606, prouvé sa filiation depuis Claude Bovet vivant en 1497, Ce rameau, connu dans la suite sous le nom de Bovet de la Bretonnière, donna un conseiller au Parlement de Grenoble et s'éteignit vers le milieu du XVIIIe siècle.
Jean Bovet d'Arier, né à Crest en 1617, auteur du second rameau, aujourd'hui seul existant, obtint le 10 janvier 1665 l'enregistrement au Parlement de Grenoble des lettres de noblesse obtenues par son père en 1609. Il fut probablement le même personnage qu'un noble Jean de Bovet, conseiller du Roi et son maître d'hôtel ordinaire, capitaine au régiment de Navarre, que l'on trouve avoir été maintenu dans sa noblesse en 1667 en même temps que son oncle Jacques François, le professeur en l'Université de Valence mentionné plus haut. Il possédait le domaine de Chosson, auquel il donna le nom de Bovet et que sa descendance conserva jusqu'en 1816. Il avait épousé Marie Chaix et en eut plusieurs fils qui retombèrent dans la bourgeoisie. Ce rameau de la famille Bovet demeura non noble jusqu'à l'époque de la Restauration. Jean-Claude Bovet, sieur du domaine de Bovet, né en 1728, notaire royal à Crest, laissa trois fils :
Jean-Gaspard Bovet, né en 1758, marié en 1781 à Marthe Chaix qui fut l'aïeul des représentants actuels ;
Antoine Bovet, né en 1760, receveur de l'enregistrement, dont le fils mourut sans postérité en 1852 ;
Jean-François Bovet, né en 1762, directeur de l'enregistrement et des domaines, chevalier de la Légion d'honneur. Ce dernier obtint le 17 avril 1819 des lettres patentes d'anoblissement avec règlement d'armoiries après avoir justifié qu'il descendait de Jean Bovet d'Arier, anobli en 1606 ; il fit dès lors, ainsi que ses neveux, précéder son nom de la particule DE ; il ne laissa qu'un fils qui mourut sans postérité. Son neveu, Alexandre Gaspard de Bovet, né en 1787, notaire à Crest, fils de Jean Gaspard et de Marie Chaix, a laissé quatre fils dont le plus jeune, Antoine Gabriel, né à Crest en 1825, a été général de brigade, gouverneur de Belfort et officier de la Légion d'honneur ; il avait eu, en outre, une soeur, Marie Adeline, qui épousa vers 1810 M. Mourier, notaire à Pernes, et dont les enfants ont été connus sous le nom de Mourier de Bovet.
Laurent de Bovet, lieutenant pour le Roi et gouverneur de la ville et du château du Briançon, et Jean-François de Bovet, conseiller du Roi au Parlement du Dauphiné et garde des sceaux, firent enregistrer leur blason à l'Armorial général de 1696.
M. de Bovet prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse de l'élection de Vienne. M. de Bovet de Fontbelle fut du nombre des gentilshommes de l'élection de Grenoble qui signèrent le 6 avril 1789 une protestation de la noblesse et du clergé du Dauphiné contre les décisions prises par l'assemblée de Romans.
La famille de Bovet n'a jamais été titrée.
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Elle a fourni, en dehors des personnages mentionnés plus haut, un évêque d'Angers en 1545, des officiers, plusieurs professeurs distingués à l'Université de Valence et de nos jours une femme de lettres (Marie-Anne de Bovet, marquise de Boishébert).
Principales alliances : de Vallin, de Boenc, de Rigaud de Rajat, de Clermont-Chaste 1670, de Rostaing 1730, Chaix, Dareste 1813, Bérard de Gouttefrey, de Courpon, des Champs de Boishébert 1901, etc.
Il a existé en Tarentaise une autre famille de Bovet qui s'éteignit au XVe siècle. Cette famille portait pour armes : d'azur à trois bovets d'or rangés en pal.
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cecile-voyage · 6 years
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Journée Grand Siècle 2018 - Château de Vaux le Vicomte
Hello tout le monde! J'espère que vous allez bien et que vous organisez bien votre été! Je vous retrouve aujourd'hui avec un article un peu plus type "culture", sur un thème que j'ai déjà traité plusieurs fois mais dont je ne me lasse pas, la Journée Grand Siècle de Vaux-le-Vicomte. Vu que j'ai déjà beaucoup parlé de l'organisation dans l'article précédent et qu'elle est globalement toujours la même, je vous y réfère si cela vous tente. Aujourd'hui c'est plutôt du château en lui même que je vais vous parler après un petit point changement dans le déroulement de la journée.
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J'espère que cet article vous a plus! Après cette retrospéctive du château peut être me pencherai-je sur le mythe du Masque de Fer mais cela sera pour une prochaine Journée Grand Siècle. N'hésitez pas à rejoindre la page facebook du blog pour ne manquer aucun article, à me suivre sur twitter pour mes punchlines à mourir de rire d’après ceux qui me suivent déjà, mais surtout, surtout, sur instagram où je suis de loin la plus active et avoir des petites idées de ce que je vais vous présenter ensuite. Et moi, je vous dis à la semaine prochaine, bonne semaine à vous tous!
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