#foire de fanzines

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Swindon Zine Fest takes place on the 22nd of June, 2024 in Swindon, U.K. It's beautiful accompanying poster was illustrated by Harl Jones.

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Frequently Asked Questions Preguntas Frecuentes Perguntas Frequentes Foire aux Questions

[lisaschittulli]

Retrouvez moi du 12 au 14 juin au Palais de Tokyo, durant le Paris ass book Fair /(Le salon a été annulé en raison du COVID-19)/ Mais vous retrouverez sur https://parisassbookfair.fr/ tous les artistes/éditeurs/dessinateurs qui devaient être présents pour le PABF 2020.

La Paris Ass Book Fair est une foire internationale qui rassemble des artistes, des éditeurs et éditrices et des libraires qui considèrent les publications imprimées comme un médium à part entière. Leurs publications adoptent de multiples formats : fanzines, livres d’artistes, magazines, vêtements, multiples, romans, essais.

La Paris Ass Book Fair accorde une place importante à l’expression des sensibilités et des désirs minoritaires, à l’affirmation des droits de toutes les minorités, et affirme son attachement aux valeurs de liberté et de respect. C’est une ass book fair par goût de la provocation et de l’absurde, par joie de stimuler les esprits et les corps, affirmant une approche joyeuse de l’art et de l’édition, avec humour et sans peur de l'engagement.

La Paris Ass Book Fair est un lieu de rencontre entre artistes, éditeurs, éditrices, libraires, amateurs, amatrices. Elle vise à stimuler les échanges et la création dans un esprit de liberté, d’invention et de respect mutuel.

Paris Ass Book Fair is an international fair that brings together artists, publishers and booksellers who approach print as a medium in its own right. Their publications take on a wide range of formats: fanzines, artists books, magazines, clothes, multiples, novels, essays.The Paris Ass Book Fair is a forum for the expression of minority sensibilities and desires and the assertion of the rights of all minorities, committed to affirming the values of freedom and respect. It is an “ass book fair” because of its affinity for the provocative and the absurd, joyfully stimulating minds and bodies, intentionally adopting a joyful approach to art and publishing, with humor and fearless commitment.The Paris Ass Book Fair is a meeting place for artists, publishers, booksellers and amateurs that looks to stimulate exchange and creativity in a spirit of openness, inventiveness and mutual respect.

[anthonnb]

First Zine Fair Ever ! [As an exhibitor, artisit/creative ] Very first fanzine fair, I had a wonderful day, almost surreal ! Was on cloud nine, ten, a lot of emotions, positives vibes and good thoughts, it felt really good to be around chosen family. Again, had a blast, thanks everyone for the support, the sweet words and encouragement, and I promise you : this is just the beginning.. P.S. : Special shout out to Az, an absolute babe :* 🌻 Toute Première Foire Fanzine ! [En tant qu’exposant, artiste-auteur] Première foire fanzine, j’ai passé une superbe journée, surréaliste presque. J’étais sur un petit nuage, beaucoup d’émotions, d’ondes positives et bienveillantes, de superbes discussions.. Cela fait du bien d’être entouré.e de personnes qui nous comprennent et nous ressemblent ! Merci pour les mots doux, les encouragements, ça m’a vraiment fait chaud au cœur 💖 Une merveilleuse première fois, et je vous promets que ce n’est que le début.. P.S. : Gros big up à Az, qui à été parfait 🌻

[billyobilly]

Les 16-17 et 18 mars dernier j’ai participé à la Paris Ass Book Fair, foire de publications queers, artistiques, sans compromis qui se déroulait au Palais de Tokyo. Elle rassemble des éditeur-trice-s de livres d’art et de fanzines, des libraires et des artistes qui considèrent les publications imprimées comme un médium à part entière. souvenirs ici ou là.

[merzbow-derek]

POST-SCRIPTUM 790

AGITATION FRITE 2 : DES PHOTOS DE BONDAGE, CHEZ JEAN-PIERRE TURMEL

Agitation Frite 1, Témoignages de l’underground français est donc sorti chez Lenka lente. Un second volume est en préparation. La forme en est la même : un peu moins d’une quarantaine d’entretiens dont la plupart, cette fois, sont inédits. On en trouvera ici des extraits, régulièrement. Par exemple, Romain Slocombe.

EXTRAIT…

À propos de tes débuts : s’agit-il d’emblée d’un travail associant écriture et graphisme, sans recours aux traditionnels phylactères ? Photographie et cinéma sont-ils déjà présents dans ton travail ?

Mes premiers dessins sont parus vers 1974, alors que j’étais plus ou moins inscrit comme étudiant aux Beaux-arts de Paris. Les futurs membres du groupe graphique Bazooka et moi, plutôt que de suivre les cours, songions à publier des fanzines ou à trouver des gens pour financer nos projets. Kiki Picasso était mon meilleur copain (il n’utilisait pas encore ce pseudonyme), et tous deux nous étions très amateurs de la science-fiction de l’époque. Philip K. Dick, Philip José Farmer et al. Fort logiquement, nous sommes allés voir la revue Galaxie, qui nous a pris quelques dessins. Un peu plus tard nous avons illustré la collection Chute Libre, chez l’éditeur Champ Libre. J’y ai fait la couverture de La Défonce Glogauer de Michael Moorcock. Au début, je songeais certes à faire de la bande dessinée, mais j’avais du mal à trouver un style unique du début à la fin : ça variait trop d’une planche à l'autre, alors je me suis dit qu’il valait mieux faire des illustrations. Quand mon premier album dans une collection BD est sorti aux Humanoïdes Associés (Prisonnière de l'Armée Rouge, en 1978), c’était d’ailleurs une suite de pleines pages, et il y avait pas mal de commentaires, pas trop de « bulles » (chez moi, ce sont d'ailleurs des rectangles). Ce livre m’a été inspiré par des films de gangsters japonais et des films érotiques de la compagnie Nikkatsu que j’avais vus lors de mon premier séjour à Tokyo, en 1977.

Quels rapports entretenais-tu avec le groupe Bazooka ?

J’étais très proche de Bazooka. Cependant, il y avait aussi des rivalités, un côté chapelle politique où on regarde un peu trop ce que font les autres, s’ils sont dans la « ligne » ou pas. Ce n’était pas clairement dit, toutefois je le sentais (mon côté parano ?) et j’ai fini par m’éloigner du groupe. Je les voyais plonger complètement dans le mouvement punk, drogues dures comprises, et leur attitude agressive vis-à-vis de leurs employeurs temporaires (Libération), même si elle pouvait se justifier, était trop éloignée de mon caractère. J’avais besoin de stabilité à ce moment, de laisser tomber la défonce, les dealers, tous les problèmes... Et de me mettre à l’illustration de livres. J’ai été voir Robert Massin chez Gallimard, et j’ai commencé à faire des illustrations de couverture pour la collection Folio. J’étais parti à Londres où j’habitais chez des amis squatters, à Elephant & Castle. C’est lors d’un de ces voyages que j’ai rencontré ma première femme, déjà une Japonaise... On a vécu ensemble un peu et je l’ai rejointe au Japon. J’ai donc un peu perdu de vue mes copains de Bazooka, mais ces dernières années j'ai repris le contact, surtout avec Kiki, qui est vraiment un ami très proche. Je revois quelquefois Loulou Picasso, que j’admire depuis toujours énormément comme peintre.

Futuropolis édite Silence de Loulou Picasso au tout début des années 1980. Il y est question d’Iggy Pop, Howard Devoto, The Human League. Metal Machine Music est un disque culte à juste titre. Qu’écoutais-tu alors ? Du punk-rock ? De la musique industrielle ? Le Velvet Underground ?

A l’époque, on écoutait beaucoup le Velvet Underground, Lou Reed, Nico. Et puis Roxy Music, et surtout Brian Eno : j’aimais beaucoup ce qu’il faisait, le côté artiste, collage, expériences nouvelles. Je crois qu’il était étudiant en peinture avant de faire de la musique. Kiki Picasso revenait souvent avec des disques de jazz qu’il volait dans les bacs (c’était un grand cleptomane) : il travaillait en écoutant Art Blakey, les Jazz Messengers, Yusef Lateef, etc. Le père de Kiki avait été batteur dans un orchestre de jazz quand Kiki était petit. On écoutait aussi beaucoup de musique « planante » en fumant nos joints, et en descendant des litres de Coca-Cola. On aimait bien aussi la musique brésilienne (Jorge Ben, Baden Powell Astrud Gilberto, Sergio Mendes). Mais pour moi, mes plus grands souvenirs musicaux de cette époque sont l’album Another Green World de Brian Eno, certains morceaux de Roxy Music et l’album The End de Nico que j’ai entendu chez Loulou à Rouen le même weekend où j’ai vu pour la première fois des photos de bondage, chez Jean-Pierre Turmel (l’éditeur de Sordide Sentimental). Il avait acheté des revues américaines à un marchand de Soho, à Londres.

Assez rapidement semble-t-il, tu publies tes premiers livres aux Humanoïdes Associés puis chez Futuropolis, ouvrages quelque peu décalés par rapport à la bande dessinée d’alors (la collection conjointe Futuropolis / Gallimard n’existe pas encore), coincés entre la BD « traditionnelle » (Bilal, Tardi, etc.) et l’arrivée de gens plus « modernes » comme Bazooka, ceux de l’Art dégénéré, Pascal Doury, Bruno Richard…

Même si je vivais de l’illustration, j’essayais en même temps de sortir des livres personnels, dans ce milieu de la BD que je connaissais bien, ayant assisté aux débuts de Métal Hurlant (j’ai illustré la couverture du n° 16), et à ceux de Futuropolis. Au début des années 1970, tout le monde voulait sortir des collections un peu spéciales, et des amateurs montaient leurs propres petites maisons d’éditions. C’est ainsi que j’ai pu publier L’Art médical chez Temps Futurs, Femmes fatales chez Comixland, Tristes vacances chez Carton, Tokyo Girl chez Magic-Strip. Tous ces petits éditeurs ont cessé leurs activités depuis – et pas seulement à cause de moi ! Les gens comme Bruno Richard et Pascal Doury, eux, préféraient s'autoéditer, ou exceptionnellement être coédité par Étienne Robial de Futuropolis. Parfois les Humanos faisaient un album de Pascal Doury ou Olivia Clavel... Ils ne le feraient certainement plus maintenant, dans ces années de rigueur budgétaire et de retour à la BD historique, commerciale, et non artistique.

Comment travailles-tu ? À partir de photos de presse ? Arthur Fellig, le photographe noctambule américain, plus connu sous le pseudonyme Weegee, évoque forcément quelque chose pour toi…

Je travaille évidemment à partir de photos, mais si possible pas avec des documents connus. Quand j’ai fait un livre avec Marc Villard sur les faits divers américains (Cauchemars Climatisés chez Futuropolis), j’ai évité les photos de Weegee qui sont déjà des œuvres d’art et qui n’ont rien à gagner à être redessinées par un autre. Mais lors de mes séjours en Angleterre, j’avais accumulé une collection de vieux magazines sordides genre True Police, Police Dragnet, etc. (Jim Thompson, je crois, a écrit pour ce genre de revues), où les photos sont vraiment crades, avec un contraste très dur. Des éclairages qui donnent déjà un aspect graphique très fort – on ne sait plus faire ce genre de photos aujourd’hui… J’ai donc largement puisé à cette source d'images. Je travaille aussi d’après des photos de magazines trouvés dans les foires de « vieux papiers », sans compter les Paris Match qu’achetaient mes parents. Pour d'autres livres, comme Tristes vacances, ..., ..., ...

( Sordide Sentimental, par là )

[lazerquestgalerie]

PARIS ASS BOK FAIR 5-7 avril 2019

PALAIS DE TOKYO

La Paris Ass Book Fair est une foire internationale qui rassemble des éditeur-trice-s de livres d’art et de fanzines, des libraires et des artistes qui considèrent les publications imprimées comme un médium à part entière. Leurs publications adoptent de multiples formats : fanzines, livres d’artistes, vêtements, multiples, bande dessinée, littérature. Elles ont en commun d’explorer les sexes, les genres et les sexualités, leurs troubles, leurs expressions et leurs représentations, comme des sujets ludiques, poétiques, politiques.

La Paris Ass Book Fair est un lieu de rencontre entre artistes, éditeur-trice-s, libraires, amateur-trice-s. Elle vise à stimuler les échanges et la création dans un esprit de liberté, d’invention et de respect mutuel.

Dans un contexte mondial de réaction et de menaces sur nos droits et nos libertés, la Paris Ass Book Fair souhaite contribuer à l’expression et à la diffusion de formes, d’images, de paroles et d’écrits qui promeuvent la valorisation des différences, le respect d’autrui et de sa liberté.

L’édition 2019 de la Paris Ass Book Fair se tiendra au Palais de Tokyo du 5 au 7 avril 2019 et rassemblera environ 60 éditeur-trice-s, libraires et artistes du monde entier. Elle proposera également un programme culturel en continu.

Illustration : Ken Kagami

[utopiedujour]

Pour qui votez-vous David Dufresne ?

Si quelqu’un a fait du journalisme gonzo en France, c’est bien lui. Ancien de Best, de Libé, d’I-Télé et de Mediapart, auteur d’une contre-enquête essentielle sur l’affaire Coupat (Tarnac, magasin général chez Calmann-Lévy), David Dufresne, 49 ans, a fini par s’exfiltrer au Canada. Las d’un journalisme qui a cessé à ses yeux de se vivre en contre-pouvoir, il se consacre désormais à l’écriture de webdocs et de livres. Comme ce New Moon, café de nuit joyeux, un essai psychogéographique sur Pigalle, qui vient de paraître au Seuil. Mais pour qui vote David Dufresne ?

PROPOS RECUEILLIS PAR ARNAUD VIVIANT PHOTOS PATRICE NORMAND/LEEXTRA

J’ai un souvenir de 1981. J’habite Poitiers. Ma mère vient de m’exfiltrer d’un collège de campagne, où je me faisais tabasser, pour m’inscrire en urgence dans un établissement privé. Là, il nous donnait des tracts à distribuer à nos parents pour les appeler à ne pas voter socialo-communiste… Le 10 mai 1981, j’ai 13 ans, et ma mère m’emmène dans sa petite Coccinelle place de la Bastille. Et là, sous la pluie, un vieil ouvrier me prend dans ses bras, et me lance : « Ça fait vingt ans qu’on attendait ça. » Et il se met à pleurer. J’ai toujours eu en tête l’image de cet homme joyeux et qui va être trahi par son camp. Du coup, je rate le lundi à l’école et le mardi. Quand j’y retourne, et que le surgé me demande où j’étais, je réponds, fier : « À la Bastille ! » Et je suis viré du collège trois jours durant ! Pour moi, la gauche, c’est ça : des gens qui pleurent dans la rue, pleins d’espoir. Qui s’imaginent que la vie peut changer par la politique. Et qui vont être trahis. Mon deuxième grand souvenir politique, si l’on peut dire, se situe deux ans plus tard. À Poitiers, je m’occupe d’un fanzine, Tant qu’il y aura du rock. Un jour, on reçoit un coup de fil à la maison : « Inspecteur des Renseignements généraux, je vous appelle, car je cherche des renseignements sur l’association Tant qu’il y aura du rock, dont certains membres auraient commis des actes terroristes. » J’ai 15 ans ! Je flippe… En fait, des gars d’un fanzine punk du Havre, appelé Guérilla urbaine – très beau titre au demeurant –, avaient saccagé, un peu bourrés, toute une rue, pété des bagnoles, etc. Mon nom figurait dans leur carnet d’adresses… Une chose est sûre : si plus tard, dans mon boulot, je me suis intéressé à la police, c’est d’abord parce qu’elle s’est intéressée à moi ! Il y a un lien de cause à effet. Ma passion pour les libertés publiques date de cet épisode. Le plus drôle, c’est qu’un an plus tard, on m’invite à prendre un car pour aller à la garden-party de l’Élysée ! Poitiers était une ville aux mains d’un maire socialiste, Jacques Santrot, un sans saveur, installé depuis vingt ans. Les socialistes locaux avaient droit d’emmener à Paris les meilleurs militants et quelques personnes qu’il serait bon de draguer. En chemin, figure-toi qu’on s’arrête à Châtellerault : il y a quelqu’un à prendre. C’est Édith Cresson. Elle me parle très gentiment, je lui explique que je ne suis pas vraiment de la maison, et, à la fin du périple, elle me conseille de ne pas entrer en politique ! Je me souviens d’un petit clin d’œil qu’elle me lance quand on la dépose place Saint-Michel – question de standing, elle ne peut pas arriver à l’Élysée en car avec nous ! Pourquoi m’a-t-elle dit ça ? Je ne sais pas, mais ça a compté dans ma vie.

Et la garden-party en elle-même, tu en gardes un souvenir ? Excellent. Il y avait des crêpes divines ! Ce qui est extraordinaire, c’est que tout le monde est sur son trente et un, les militaires arborent leurs médailles, les filles sont belles et pimpantes, les hommes beaux et endimanchés, mais tout le monde se comporte comme des porcs ! C’est à qui sera sur la photo, c’est la foire d’empoigne pour les petits fours ! Et puis Mitterrand apparaît. Et là, c’est la star. Franchement, c’est Kurt Cobain. Il prend toute la lumière. Le pacha. Et je me rappelle aussi que lorsque tu sors de l’Élysée, rue du Faubourg-Saint-Honoré, tu éprouves soudain un énorme désenchantement : ça y est ; la fête est finie ; t’es Cendrillon d’un coup, le carrosse tout défoncé en citrouille.

1988 ? J’ai 20 ans. Il y a l’épisode Devaquet en 1986, que j’ai vécu de près en manifestant toutes les nuits au Quartier latin. J’arrête même mes études : la révolution avant tout, camarade ! J’aurai passé deux mois et demi à la Sorbonne. Au premier tour, je vote Pierre…

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Publié dans Charles N°23, Politiques & Militaires, Automne 2017

CHARLES n°23

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[fanzines]

Apply for a table at the zine fair being held on October 7th, 2023 as part of the Anarchist Bookfair in London. The zine fair will be held at Freedom Bookshop (Address: 84b Whitechapel High Street, London, E1 7QX), which sells zines all year round.

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Pittsburgh Zine Fair is back on Sunday Oct 15, 2023 at The Kingsley Association!

Poster art by Matt Vittucio (and printed by PGH Print Ship).

[fanzines]

The Palembang Zine Fest takes place in Palembang, Indonesia on the 27th - 29th of July, 2023... 🇮🇩 The event will be held in a bookshop and coffee shop, with several zine communities coming together to share their latest zines, as well as their zine collections. A zine printing service will also form part of the festivities, along with live music. "Festival akan dihelat selama 3 hari di sebuah toko buku dan kedai kopi yang punya budaya perihal cerita dan kata, berkomposisikan banyak kegiatan dari membuat zine bersama beberapa komunitas, merilis zine-zine terbaru dari kawan-kawan, meghadirkan banyak zine dari koleksi pribadi, koleksi kolektif, sampai teman-teman yang sudah mengirimkan zinenya juga dari setahun lalu. Ditambah juga layanan penggandaan zine di tempat dengan kami coba menghadirkan gawai fotokopi semaksimal mungkin. Ditambah dengan tentu pertunjukan musik di beberapa bagian."

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Hard truth. Meme stolen from our friends at Glasgow Zine Library.

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Poster for Toronto’s PaperJam Zine Fair taking place on March 25th, 2023!

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Detail from the very cute 2023 Festival of the Photocopier poster.

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Poster for ZINEmercado zine market Saturday, Jan 14th, 2023 in San Antonio, TX, United States.

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Beautiful poster for Wing Wing Fest, which took place on the 3rd of December, 2022 - it was the first ever zine fest in Santander, Spain.