Tumgik
#garagistic
robot-roadtrip-rants · 4 months
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Last night, the boyfriend and I went out for Afghan food, followed by a trip to a nice little pub with all kinds of unusual drinks. I'm looking at the list of drinks, and what I see is this:
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Hang on, I don't think I'm getting across the impact on the name. Jimmy, zoom in on the label!
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EVEN MORE EVIL MJOD.
Somewhere, in the back of my mind, it registered that "mjod" was probably a foreign word for mead, likely Scandinavian. But looking at the menu, at this mead--sorry, mjod--described as "even more evil," all I could think was:
"Holy shit. They got Astartes booze up in this joint."
The bartender came over, and we asked him what the hell Even More Evil Mjod was. "It tastes like something that doesn't exist," he said.
I'm sitting there, all of this information sinking in. Astartes booze. "Even more evil." Like something that doesn't exist?? What does that even mean? Obviously, I had to try it.
Friends. Friends. I come to you a changed woman. I have tasted the liquor of the Emperor's Angels, and I can now tell you:
HOLY SHIT THIS BOOZE IS AMAZING!!!
It's like drinking a fruit pie! Goddamn! It's so delicious! Even if you don't usually like hard liquor I'd recommend this stuff, it's so good.
It also hit like a truck--two ounces and I was swaying. 17.5% ABV! Definitely consume, but consume in small amounts.
Garagiste Even More Evil Mjod. Know it. Drink it. Love it.
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vieuxmetiers · 4 months
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Gaston Bergeret, La colère tranquille, 1968.
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blaguescourtes · 4 months
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Un belge qui pousse sa Mercedes…
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ueslangeais · 2 years
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Les Garagistes ft Youssoupha - Prends Ton Mal En Patience
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Avec son langage d’adolescente attardée, depuis qu’elle a fait son show sur Seine, Annie Dingo ne touche plus terre, s’improvisant même "philosophe" à ses heures, elle s’essaie à la tentative gnomique, elle qui croyait jusqu’à il y a peu que Midas était un garagiste… 🤡
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moafloribunda · 1 month
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la mécanicienne et le glaçon ll ft. sunghoon
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Quand on me demande ce que je fais dans la vie, j'aime me décrire comme une mécanicienne de l'être humain. Dit comme ça, ça pouvait paraître bizarre mais je n'étais pas très loin de la vérité. Après tout, mon travail consistait techniquement bien à réparer les gens.
Là où ils avaient des clés à molette pour démonter des carrosseries, je n'avais que mes deux mains pour retaper des squelettes endoloris. Mais pas besoin de clé de douze quand on avait de l'huile de coude et qu'on connaissait les deux-cents six os qui composaient notre corps sur le bout des doigts. Néanmoins, j'aimais définir mon métier comme celui d'une garagiste pour humains. Faire rouler les mécaniques internes d'un seul geste, dénouer les tensions avec quelques mouvements précis. Dans un sens, c'était presque un art. Savoir où se trouvaient exactement les organes qui nous remplissaient et pouvoir les manipuler sans même les voir n'était pas donné à tout le monde. Et plus que ça, j'aimais pouvoir me dire que j'étais capable d'apaiser la souffrance des autres, que je pouvais les accompagner sur le chemin de la guérison.
Les véhicules dont je m'occupais étaient divers et variés, chacun avec leurs propres soucis. Parfois, ce n'était qu'une simple pièce à remonter ou à bouger pour la remettre à son emplacement d'origine. Un moteur à faire ronronner plusieurs fois et à différentes vitesses pour le décrasser et lui permettre de rouler à nouveau, en toute sérénité. D'autres fois, c'était plus compliqué et il fallait soulever le capot pour vérifier s'il n'y avait pas d'autres problèmes en profondeur. Réitérer les séances de mécanique pour trouver où se trouvait la faille et la réparer en douceur, un outil après l'autre. Et ce n'était pas toujours facile. Au contraire. Néanmoins, s'il y avait bien un mot pour me décrire c'était la persévérance.
Même si parfois, il y avait des engins plus complexes à diagnostiquer.
Comme le jeune homme qui me faisait face et m'observait intensément depuis bien cinq minutes. Le tout, sans avoir ouvert la bouche une seule fois depuis qu'il avait mis un pied dans le cabinet.
« Il ne parle pas ? » je m'enquiers auprès de l'homme qui l'accompagne, les lèvres étirées par une grimace. Celui-ci laisse échapper un rire avant de donner un léger coup d'épaule au plus jeune. « Sunghoon ? » Oh. La statue de glace qui se trouvait dans la chaise à ses côtés s'appelait donc Sunghoon. « Il n'est pas muet. A vrai dire, il est même plutôt bruyant quand il s'y met. » C'est à mon tour de pouffer, une main couvrant ma bouche. L'objet de notre discussion fronce les sourcils avant de croiser les bras sur son torse. « Je vous entends, vous savez. » bougonne-t-il à voix basse et mes lèvres frémissent à nouveau. Je pose mon menton sur le dos de ma main, mes yeux parcourant les contours de son visage. Il semblait comme taillé à la serpe, avec des traits délicats mais indubitablement masculins. « Enchantée, Sunghoon. » je souffle, avec un sourire avenant. Il me jette un coup d'oeil furtif avant de porter son attention sur l'aquarium installé dans un coin de la pièce. « Dr Eu-nil n'est pas là ? C'est lui s'occupe de moi, d'habitude. » m'interroge-t-il du bout des lèvres, observant le mouvement des poissons dans leur cage de verre.
Je vois. Il avait décidé de jouer les récalcitrants. Très bien. S'il pensait que ça allait m'atteindre, il pouvait se fourrer un doigt dans l'oeil. Même si je pratiquais pas depuis longtemps, j'en avais connu des plus coriaces. « Il est en arrêt maladie pour une durée indéterminée. C'est moi qui reprends ses rendez-vous pendant son absence. Pourquoi ? Ça pose un problème ? » je demande avec un rictus amusé. Tout en le fixant sans ciller. Il doit sentir le poids de mes iris dardés sur lui parce qu'il se risque à une nouvelle œillade dans ma direction avant de plisser les lèvres. « Aucun. » Je souris plus franchement, me redressant sur ma chaise avant de taper mes mains l'une contre l'autre. « Alors c'est parfait ! D'ailleurs, je ne me suis pas présentée. Je suis Y/n. » Il ne bronche pas et ça ne fait qu'approfondir mon amusement. « Tu permets que je te tutoies ? Il paraît qu'on va passer un bon moment ensemble, toi et moi. » Ses yeux sombre croisent à nouveau les miens, insondables. « Si vous...Si tu veux. » Mes paupières se plissent et je me demande un instant s'il y a quelque chose chez moi qui le gêne. Il ne semblait pas mal à l'aise à proprement parler, mais j'avais l'impression qu'il restait sur la défensive sans savoir quelle en était l'origine. J'allais avoir largement le temps de creuser, de toute façon.
Je baisse enfin les yeux sur le dossier ouvert sur mon bureau. Park Sunghoon. Né le 8 décembre 2002. Activité : patinage artistique de compétition. Un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale et je ferme les yeux une seconde avant de reprendre ma lecture. Syndrome fémoro-patellaire et élongation de la cuisse gauche après une chute. Antécédents d'abutement à la hanche. Des termes qui m'étaient familiers et qui me tirent une nouvelle grimace. « Ça ne doit pas faire du bien. Tu peux encore marcher ? » je lance à son intention, penchant la tête sur le côté. À priori, je n'avais pas remarqué de béquilles quand ils étaient entrés dans la pièce mais ça ne voulait pas dire qu'il ne peinait pas à mettre un pied devant l'autre. Il était très facile de faire comme si tout allait bien. J'en étais le premier exemple. Sunghoon hausse les épaules, le dos bien droit. Il se trouvait de profil et je note la présence d'un grain de beauté sur le côté de son nez pointu. Il hoche la tête pour acquiescer et je note quelques informations sur mon calepin.
Charmant mais pas très bavard. Doit souffrir le martyr mais ne laisse rien paraître.
Je continue de l'interroger sur ses antécédents pour obtenir le plus de données possibles, cochant des cases ou non sur mon dossier en fonction de ses réponses. J'aimais avoir une estimation générale du patient qui se trouvait en face de moi avant toute autre chose et ça me permettait de le cerner avant d'en arriver à la partie pratique. De pouvoir agir en prenant tout en considération, pour que la séance se passe le plus mieux possible pour tout le monde. De toute façon, peu importe que les mots puissent être manipulés, le corps finissait toujours par dire la vérité. Alors autant que l'on parte sur une base de confiance, vu que nous allions nous revoir à de nombreuses reprises.
« Très bien, je crois que j'ai tout ce qu'il me faut. » je reprends, en tapotant mon calepin sur le bord de la table avant de le repousser en son centre. Puis je lève les yeux vers son entraîneur. « À priori, je pense qu'on en aura pour moins d'une heure. Je vais faire un examen global pour voir s'il n'y a pas autre chose qui se cache là-dedans et je vous le rends. » j'explique, en désignant Sunghoon d'un geste de la main, le tout additionné d'un clin œil malicieux. « Après ça, on pourra établir un diagnostic et voir ensemble pour programmer les prochaine séances. » Il hoche la tête avant de me confier le jeune homme et de prendre la sortie pour effectuer des achats pendant que je m'occupe de son poulain.
Nous nous retrouvons tous les deux seuls et je recule dans ma chaise, la faisant rouler sur le sol pour contourner mon bureau. Enfin, le bureau d'Eu-nil. Qui était devenu le mien, pour le moment. Lui n'avait pas bougé d'un pouce. Ses mains étaient nonchalamment posées à plat sur ses cuisses mais son regard n'était pas aussi détendu que le reste de son corps. Je sentais ses yeux me suivre au moindre mouvement et je m'arrête en plein milieu de la pièce. « Je vais me laver les mains et on pourra commencer. Tu peux aller t'installer tranquillement sur la table, en attendant. » Je me lève de mon siège, grimaçant à la sensation lancinante qui tiraille ma hanche gauche. Elle était devenue familière, avec le temps mais ça ne voulait pas dire qu'elle n'en était pas moins douloureuse. L'instant d'après, mon visage a retrouvé son expression habituelle et je disparais dans la pièce de l'autre côté pour me désinfecter.
Je reviens une poignée de minutes plus tard, les manches de ma blouse désormais relevées au niveau des coudes et je constate qu'il en a profité pour suivre ma directive. Il se tenait toujours aussi droit et je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'il y a quelque chose de profondément princier chez lui.
Ce n'était pourtant pas quelque chose d'inhabituel quand on pratiquait le patinage artistique. Les entraînements portaient autant sur la pratique des figures et la maîtrise de la glace que sur la prestation scénique. Savoir effectuer un triple axel était, certes, impressionnant mais ça n'avait jamais autant d'effet que lorsqu'il était réalisé avec grâce. Ceux qui réussissaient n'étaient pas les plus doués au niveau technique, mais ceux qui avaient compris qu'il fallait allier celle-ci avec une élégance certaine pour éblouir tant le public que les juges.
Et Sunghoon semblait l'avoir intégré. Ou peut-être que ça faisait simplement partie de sa personnalité. Je n'en savais pas suffisamment à son propos pour pouvoir affirmer quoi que ce soit.
J'approche, attrapant mon tabouret à roulettes pour me rasseoir dessus et je me poste à côté de la table. « Je vais commencer par la partie inférieure, vu que c'est la raison pour laquelle tu es là. Si tu ressens une gêne, une douleur ou quoi que ce soit d'inconfortable, fais moi signe, d'accord ? » je déclare à son intention, la tête penchée sur le côté. Il hoche la sienne, acquiesçant à mes paroles. « Pardonne-moi mais ça risque d'être un peu frais. En tout cas au début. » je rajoute, avec une grimace. Ses yeux se dirigent vers mes mains, les miens suivant sa trajectoire et je ne peux pas m'empêcher de serrer les poings par réflexe. Mais je secoue la tête, me redressant sur ma chaise. « Est-ce que tu peux te remettre debout un instant ? » Il s'exécute, toujours sans un mot.
Je débute mon inspection, mon cerveau repoussant aussitôt toutes les questions que je me posais à son sujet pour se concentrer sur l'essentiel. Aussi intrigant soit-il, mon objectif principal était de déterminer s'il n'y avait pas autre chose à traiter, en plus du reste. J'accompagne mes gestes de commentaires pour le prévenir de mes intentions ou pour le faire se mouvoir d'une manière précise, afin d'observer ses mouvements. Je gardais néanmoins un œil sur son visage, à l'affût de la moindre crispation.
Une fois allongé sur la table, je survole ses jambes et je prends le temps de tester toutes ses limites. Flexion, extension, torsion. Quand je me penche pour vérifier qu'il n'y a pas de fissure quelconque au niveau du bassin, plusieurs choses se produisent simultanément.
Mes doigts se posent sur sa taille, effectuant volontairement une pression plus forte sur le côté droit et mon souffle se coupe aussitôt lorsque quelque chose rentre en collision avec mon sternum. Je recule de quelques pas à cause de la puissance de l'impact, les yeux écarquillés et j'ai l'impression de manquer d'air. Mes mains se posent sur ma poitrine et j'essaye d'inspirer tant bien que mal. Mais tout ce que j'arrive à faire, c'est imiter le poisson hors de l'eau, des larmes de douleur perlant au coin de mes yeux. « Doc ? Doc ?  » La voix de Sunghoon me paraît lointaine, comme étouffée. Il s'était redressé sur la table de massage, les yeux écarquillés et une profonde inquiétude s'affichait sur son visage. « Je suis désolé, je ne voulais- » Je secoue la main devant lui, ma tête suivant le même mouvement. J'aimerais lui dire que ce n'est pas grave, que ce n'était qu'une réaction de son corps face à la douleur mais je suis incapable de lui répondre par des mots en cet instant. Calme toi, y/n.
Je ferme les yeux, pinçant les lèvres et je pose une main sur mon ventre. « Qu'est-ce que- » Sans le regarder, je lui fais signe de ne pas bouger de l'autre main. Puis j'essaye de faire redescendre le peu d'air contenu dans mes poumons vers mon diaphragme avant d'inspirer un court instant et de répéter le processus jusqu'à ce que mon souffle revienne à la normale. Ce qui se produit après de longues secondes, mes paupières se rouvrant d'elles-mêmes lorsque je retrouve enfin la paix. « Est-ce que...ça va ? » m'interroge Sunghoon, le visage plissé par la culpabilité. Je déglutis, avançant pour m'appuyer contre le bord de la table. « Je... » je débute, la voix enrouée après avoir manqué si subitement d'air. « Ça va. Enfin...Je crois. » Puis je ris, sans pouvoir m'en empêcher. Le jeune homme qui me fait face m'observe comme si une corne s'était mise à pousser sur mon front et ça fait redoubler mon hilarité, mes gloussements pareils à des bris de verre. J'essuie les larmes qui étaient venues naître au coin de mes yeux avant de reprendre mon souffle une seconde fois. « Désolée. Je me disais simplement que notre rencontre aura été percutante. » je plaisante, levant le nez dans sa direction. Il rougit aussitôt, déviant les yeux avant de plisser les lèvres. « Je... Je suis désolé. Pardon. » Je souris devant son air profondément gêné, tapotant gentiment son tibia. « Ce n'est pas grave, Sunghoon. C'est même un très bon indicateur de ta condition, dans un sens. » Si il avait réagi comme ça, c'est que la blessure était importante. « Mais je crois que je vais quand même éviter de réitérer l'expérience. Question de survie. » Une fois suffisait. Si ça avait été plus brutal, je n'étais pas sûre d'avoir tenu sur mes deux jambes. « On va y aller plus doucement, d'accord ? N'hésite pas à me dire si j'appuie trop fort. » Il hoche la tête et je lui fais signe de se rallonger. Puis nous reprenons la séance en douceur, mes doigts se faisant plus légers contre sa peau.
Néanmoins, je sens ses muscles se tendre ici et là sur mon passage. « Est-ce que tu peux enlever ton haut ? » je demande, en le faisant se rasseoir sur la table après un certain temps. Il se raidit et je vois ses pommettes rosir. « Mon quoi ? » demande-t-il, les yeux légèrement écarquillés et je retiens de justesse le petit rire qui menaçait de passer la barrière de mes lèvres. « Ton haut. Est-ce que tu peux l'enlever ? Ça sera plus facile pour moi, pour travailler. » Il mâchonne sa lèvre intérieure pendant un instant et j'en profite pour étudier son profil de plus près. Puis il marmonne de manière indistincte avant de relever les bords de son pull fin pour le passer au-dessus de sa tête. Je ne peux pas m'empêcher d'admirer les muscles sec qui roulent sous sa peau pâle à mesure de ses mouvements. Comme la plupart des patineurs, il était tout en longueur et il avait été affûté pour le mouvement et la vitesse. Préparé à subir des sauts et diverses pirouettes, à retomber sur ses pattes avec élégance et à ne faire qu'un avec le mouvement de balancier qu'imposait ce sport.
Sunghoon avait posé ses mains sur ses cuisses, ses yeux regardant absolument partout sauf dans ma direction. Et je n'arrivais à le décrire autrement que comme adorable. « Respire, Sunghoon. » je souffle, non sans dissimuler mon amusement. « Je vais juste vérifier l'équilibre de ta colonne. Histoire de voir s'il n'y a pas quelques vertébrales ou des dorsales qui se sont déplacées. C'est assez fréquent à cause des réceptions à répétition. » je lui explique, avant de contourner la table pour me placer dans son dos. « Je vais partir des épaules et descendre petit à petit. » Mes gestes suivent aussitôt mes paroles et je suis le chemin indiqué, débutant par la haut de son torse avant de presser mes doigts le long de sa colonne, disque après disque.
Il devient raide quand je m'attaque aux lombaires et je me stoppe aussitôt, avançant ma tête au-dessus de son épaule pour apercevoir son visage. « Tu as ressenti quelque chose ? » je demande, les sourcils froncés. Mais il secoue imperceptiblement la tête et je fais la moue, dubitative. « Alors qu'est-ce qu'il y a ? » Il gigote et j'aperçois ses poings désormais serrés. « Tes mains. » murmure-t-il et je hausse un sourcil. « Mes mains ? Qu'est-ce qu'elles ont ? » je l'interroge, en baissant les yeux sur mes dix doigts. Il semble vouloir dire quelque chose avant de se raviser, d'essayer encore et de ravaler ses paroles à nouveau. « Elles sont...froides. » finit-il par lâcher après un certain temps et je pouffe, frottant mes paumes l'une contre l'autre. « Désolée. » Il secoue les épaules sans un mot et j'attends d'avoir les mains plus chaudes pour reprendre mon inspection. « C'est mieux comme ça ? » Il marmonne une réponse dans sa barbe et j'en conclus que ça devait faire l'affaire parce qu'il ne bronche pas davantage.
Je termine l'auscultation de son dos avant de le faire se rallonger pour m'occuper de la partie cervicale. Assise sur mon tabouret, je glisse sur le parquet pour me retrouver au niveau de sa tête et je glisse mes deux mains sous celle-ci pour la prendre en coupe. Ses cheveux soyeux chatouillent ma peau et je pose mes pouces à la naissance de sa mâchoire. « Tout va bien ? » je murmure, en baissant la tête vers lui. Ses yeux croisent les miens une seconde et il hoche la tête sans un mot. « J'imagine que oui. » je réponds, avec un léger sourire. Je poursuis alors mon travail en commençant par sa nuque, ses paupières se fermant très vite sous la sensation.
Un frisson le traverse lorsque j'entame le haut des cervicales, disque après disque et mes lèvres frémissent à cette vue. Puis sa voix brise le silence qui s'était instauré jusqu'à présent, mes mouvements s'arrêtant presque aussitôt.
Tu as pratiqué le patinage artistique ?
Le temps semble se figer. Ou s'allonger. Je n'arrivais pas vraiment à le savoir. Sa question semble résonner encore et encore dans la pièce, rebondissant entre les quatre murs. Et je prends une profonde inspiration, mes doigts immobiles entre les mèches épaisses à la base de son cou. « Qu'est-ce qui te fait dire ça ? » je demande, en passant ma langue sur mes lèvres. « Tu as l'air d'en connaître beaucoup sur cette discipline. Plus qu'une simple kinésithérapeute, en tout cas. »
Son ton était égal mais sans le moindre jugement. Et je sentais une pointe de curiosité dans sa voix, des questionnements simples et désintéressés. À mon plus grand étonnement, ça suffit à apaiser la morosité qui pointait le bout de son nez à chaque fois que j'évoquais cette partie de ma vie. Il ne me connaissait pas. Encore moins celle que j'avais été avant et ça avait quelque chose de rassurant, dans un sens. « J'en ai fait pendant quasiment onze ans. » je finis par confier, mes dents triturant ma lèvre inférieure. « Pourquoi est-ce que tu as arrêté ? » m'interroge-t-il, après une poignée de secondes. Un triste sourire étire le coin de ma bouche et je regarde fixement le mur devant moi. « Si ça ne tenait qu'à moi, je serais encore sur des patins. » je débute, avant de laisser échapper un rire que j'aurais aimé moins cynique. « Mais la vie a décidé que ce n'était pas fait pour moi. Alors je fais du mieux que je peux pour aider ceux qui en ont encore la possibilité. »
Je me rends compte à cet instant des cheveux sombres entortillés autour de mes doigts et je déglutis avant de leur rendre leur liberté. L'instant d'après, mes yeux croisent ceux de Sunghoon.
Débordants de nouvelles questions, de réflexions et de tant d'autres choses encore. Il n'était pas bavard mais son regard exprimait tant d'émotions à la seconde qu'il était facile de s'y perdre.
« Est-ce que ça te manque ? » Son interrogation apporte avec elle son lot de souvenirs et je soupire. « Parfois, pas du tout. Mais il y a des jours où c'est douloureux de ne plus pouvoir faire ce que j'aimais le plus au monde. » J'avais rarement remis les pieds dans une patinoire, depuis mon accident. Parce que ça aurait été comme se trouver devant la vitrine d'une pâtisserie sans pouvoir goûter le moindre gâteau. Et que je n'avais pas la moindre envie de m'infliger ce supplice. « Comme si j'avais perdu l'un de mes membres, tu vois ? Une sorte d'extension de moi-même. » je poursuis, avec un air très certainement nostalgique. « Après, il y a des choses plus graves au monde. J'ai fini par l'accepter, avec le temps. Et mon métier actuel me convient très bien. » je termine, en haussant les épaules. « Je fais des rencontres étonnantes et je me prends des coups de genou dans le sternum ? Que demander de plus ? »
L'humour, ma marque de fabrique pour changer subtilement de sujet. Enfin, je n'étais pas certaine que ce soit si subtil que ça mais il a la délicatesse de ne pas rebondir dessus, se contentant de plisser les lèvres à la suite de ma remarque.
Son entraîneur réapparaît à la porte un peu avant la fin de mon examen et nous le rejoignons une fois que celui-ci est terminé, Sunghoon rhabillé et toujours assis aussi droit sur sa chaise. Je fais un résumé de mes observations suite à la séance et elles ne sont pas bien longues. Outre les problèmes indiqués au préalable sur son dossier, il n'y avait pas grand chose à remettre en place. Mais le plus important allait mettre un certain temps à être traité correctement, s'il voulait pouvoir gambader à nouveau sur la glace. « Tout s'est bien passé ? » me demande le plus âgé et je pouffe, une main devant la bouche. Nous échangeons un regard avec Sunghoon, qui ne passe pas inaperçu de son accompagnateur et celui-ci fronce les sourcils. « Comme sur des roulettes. » je réponds, en retenant une furieuse envie d'exploser de rire. À la place, je m'accoude au bureau et je pose mon menton sur mes mains entrelacées. « Je dirais même que c'était à couper le souffle. » je rajoute, avec un large sourire. Sunghoon, lui, m'envoie des éclairs avec les yeux avant de reprendre une expression tout ce qu'il y a de plus composée en apercevant le regard suspicieux de son entraîneur. « Je ne sais pas si j'ai envie de savoir ce qui s'est passé, en fin de compte. » Je presse mes lèvres l'une contre l'autre, amusée. « Rien dont vous n'avez à vous inquiéter, promis. » Petit clin d'oeil en direction de mon patient, qui fronce les sourcils et croise les bras sur son torse. « On a terminé ? » lâche-t-il avec une moue contrite. Je pousse le planning que j'ai griffonné à la main dans leur direction, élaboré en fonction du nombre de séances que j'estime nécessaires pour le soigner correctement. « Je vous laisse coordonner ça avec son emploi du temps et me contacter pour poser les prochains rendez-vous. »
Je me lève de mon siège avec une grimace, m'appuyant imperceptiblement au bord du meuble pour soutenir mon poids. Puis je désigne Sunghoon d'un geste du menton. « Si vous constatez la moindre aggravation dans sa démarche, ligotez-le et amenez-le moi, d'accord ? » Nouveau regard meurtrier de la part du concerné et je glousse devant son air contrarié. « Ou passez-moi un coup de fil et je me débrouillerai pour faire le déplacement. » Son entraîneur hoche la tête, complice et ils se redressent à leur tour, rejoignant la porte de mon cabinet. Je contourne le bureau pour aller à leur rencontre.
Et mon cœur tressaille involontairement en sentant une nuance dans la poignée de main de Sunghoon. Celle que j'avais reçu à son arrivée avait été froide et vite expédiée. Là, ses doigts étaient tièdes contre les miens et ils restent plus longtemps que la première fois, insufflant une douce chaleur sur ma peau. Nos regards se croisent à nouveau et je vois des choses que je n'arrive toujours pas à interpréter dans ses sombres iris. Sa main effleure la mienne en se retirant, faisant naître un frisson à la base de mon dos. Sa haute stature se détournant pour quitter la pièce à la suite de son entraîneur, s'éloignant petit à petit le long du couloir.
Mais la sensation de ses doigts pressés contre les miens persiste bien après son départ. Et je me dis qu'en fin de compte, « percutante » était peut-être bien la définition adéquate pour définir ma rencontre avec Park Sunghoon.
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Un jour, un type arrive paniqué à son garage. Il dit au garagiste ;
"Ma voiture fait un bruit horrible !"
"Je vais voir réplique le garagiste", qui revient aussitôt et dit "c'est réparé !"
"Déjà, c'était quoi ?"
"Vous avez enregistré Aya Nakamura sur votre clef USB, j'ai effacé la chanson".
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ascle · 6 months
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Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme!
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Aujourd’hui: la prononciation
Au-delà du sens des mots, la prononciation peut elle aussi apporter son lot de difficultés pour se comprendre. J’aimerais donc aujourd’hui attirer votre attention sur les mots en « iste ».
Garagiste
Machiniste
Dentiste
Optométriste
Bref, les « iste »!
Au Québec, ces mots gardent le même sens qu’ailleurs, mais leur prononciation est un peu différente. En fait, bien qu’à l’écrit ils restent identiques, lorsqu’ils sont prononcés le « te » de la fin disparaît alors que le « s » est prononcé! Vous entendrez donc les Québécois dire:
Garagis
Machinis
Dentis
Optométris
Mais où est donc passer le « te »?!?!? C’est une bonne question. Parce que oui, il est passer quelque part! Nous l’avons rajouté à certains autres mots! Ouaip! Le Québécois n’aime pas gaspiller ^^.
Vous trouverez donc dans le langage québécois des mots, tant à l’oral qu’à l’écrit cette fois, où ces lettres ont été ajouté. Il ne sera donc pas rare qu’entendre au Québec:
Icitte (ici)
Frette* (froid)
Boutte (bout)
Laitte* (laid)
Drette (droit)
Tickette (ticket)
Fouette (fouet)
Bouette (boue)
Lite (lit)
Nuite (nuit)
* Petite précision ici, le sens de « frette » et « laitte » est amplifié versus la prononciation correcte de « froid » et « laid ». Autrement dit, s’il fait frette c’est qu’il fait vraiment super froid (oui ça nous arrive d’avoir froid… mais pas à -5’C 🤣). De même que quelqu’un est vraiment plus laid s’il est « laitte ».
Ndlr: notez quand même que la « vraie » prononciation s’entend aussi. Il arrive que le dentisTE soit vraiment laid, mais entre amis, en famille, sti queul dentis tait laitte. 😬
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beatainfernaluz · 9 months
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Dans l'atelier du Garagiste - Jean-Marie Poumeyrol
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Ce post est écrit sous 4,5g d'alcool dans le sang, je vous prierais donc d'être indulgents. Comme l'a si bien dit Dr X, "si on n'avait pas rencontré ce garagiste, on aurait perdu notre porte monnaie, mais on n'aurait pas chopé une cirrhose".
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Pourtant, la journée a bien commencé, avec notre premier petit dejeuner en liberté, au milieu des montagnes ...
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Bon, ça a demandé quelques ajustements : on a réussi à partir sans fermer le coffre, les tiroirs s'ouvrant donc à qui mieux mieux dans la montée. Fort heureusement, nos possessions ont évité de s'éparpiller aux quatre vents grâce à la puissance du saint esprit.
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De même, nous avions oublié de fermer les lanières de la tente de toit, qui nous ont suivi en mode cerf volant avant qu'on réalise qu'il y avait un problème. Bon, eh, c'est notre premier jour hein, il faut bien faire les erreurs une fois !
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Nous passons ensuite par une route en terre, Dr X conduisant avec une bonne humeur communicative, tellement communicative même que le tiroir du vide poche a passé toute la montée a essayer de danser avec mon genou en s'ouvrant de manière intempestive. Le petit coquin.
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Peu importe, nous arrivons bientôt en vue du magnifique lac de barrage de Yeso, notre objectif de la journée !
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On profite du paysage, flanant au grès de la vie, poursuivant de notre téléphone au zoom incroyable la faune locale, et rentrons à la voiture.
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Et là, le karma accumulé sur le début de journée nous rattrape... La voiture ne démarre pas. Nos phares sont restés allumés, et en une demie heure, la batterie s'est complètement vidée !!
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Nous voici donc tout penauds au milieu de nulle part, bien évidemment sans câble pour redémarrer notre batterie, à demander à toutes les âmes errantes s'ils seraient en possession de notre précieux sésame. Sans grand succès, jusqu'à arriver au propriétaire d'un minuscule boui-boui insalubre, qui nous sort une paire de ... Câbles. Mais au sens propre, deux câbles qu'on dénude au couteau.
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Un groupe de colombiens croisés à ce moment nous remonte en voiture, manque de s'électrocuter en n'éteignant pas le moteur avant de se brancher, et en bonus Dr Rathatton leur renverse une cannette de bière dans la voiture, ils doivent être heureux de nous avoir dépannés... Mais la batterie redémarre \o/
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On finit la journée en rentrant sur Santiago (où on achète une paire de câbles à mettre dans le coffre !), et on rejoint Daniel (notre garagiste de 60 ans qui fume comme un pompier) et sa compagne, qui nous invitent au restaurant. On les connait depuis deux jours, j'ai l'impression d'être des amis de toujours, c'est incroyable ce que ces gens sont généreux ! Ils nous libèrent même une chambre d'amis pour qu'on dorme au chaud ce soir ... Ce sont vraiment des gens supers 🥰
En attendant, pas de nouvelles de notre RUT, et l'agence nous a laissé un message "on a une solution, je vous appelle dans une heure !" à 14h ... Bien évidemment sans nous rappeler ou répondre à nos messages/coups de fil. Suspense pour demain, sera t on coincés ici tout le week end ?
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Hola todos,
Bon, mauvaise nouvelle, pour la voiture c'est la galère. Le garagiste a reçu des pièces mais la plupart n'allaient pas pour la voiture (il avait dû les acheter en ligne et une fois reçu il s'est rendu compte que le vendeur avait menti et qu'elles ne correspondaient pas à notre modèle). Par chance il a pu récupérer certaines bonnes pièces par la suite, mais il lui en manque une essentielle et il ne sait pas trop comment la trouver. Dans le meilleur des cas on aura la pièce manquante lundi, dans le pire... On risque d'attendre encore un peu. Les boules !
Déçus par la nouvelle et fatigués de stagner dans la vallée des artistes, nous avions envie de partir vagabonder avec Charles. Gregorio a donc gentiment accepté de nous prêter sa voiture pour que nous allions à la mer. Une idée merveilleuse !
Ce matin, nous avons donc pris la route pour nous rendre à Bucalemu et Boreyuca. Deux jolies plages donnant sur un océan pacifique déchaîné.
Après une marche dans Bucalemu où nous avons acheté deux ponchos et des chapeaux de cowboys à des péruviens, nous avons été manger du merlu frit dans un petit resto en bord de mer. Un régal !
Le village de Bucalemu est magnifique. Il rappelle vaguement Valparaiso et ses maisons colorées. Sur la plage, les bateaux sont garés dans le sable, se fondant parmi les voitures avoisinantes.
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En marchant sur la plage derrière les bateaux, nous avons aperçu au loin une petite structure avec des chevaux abrités dessous. Très enthousiaste à leur vue, j'ai donc accéléré le pas dans leur direction en affirmant à Charles que si l'on pouvait en prendre deux pour se balader sur la plage, je n'hésiterais pas.
Bonne surprise ! Les chevaux étaient effectivement disponibles pour un emprunt pour la modique somme de 15000 pesos par personne (15€). Et nous pouvions nous balader sur la plage avec et même galoper !
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J'ai été tellement heureuse de pouvoir retrouver la sensation du galop sur la plage. Un vrai bonheur. En partant le propriétaire nous a même laissé faire des photos sur le cheval de Charles !
Après ça, Charles a voulu faire du bateau sur le petit lac salé autour de la plage, nous avons donc embarqué pour un petit tour.
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(Regardez-moi ce marin d'eau douce ahah !)
Si vous pensiez que les aventures s'arrêtaient là, détrompez vous !
Nous avons repris la route direction les marais salants dont Gregorio ventait la beauté. Nous avons effectivement été émerveillés face au paysage. C'était superbe !
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Suite à cela nous avons été à la plage de Boyeruca, encore plus belle que la première. Nous avons flâné sur le sable pendant que Charles nous construisait une jolie sculpture avec tout ce qu'il trouvait autour de lui. On a beaucoup apprécié l'instant.
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En partant pour le petit village où nous avons dégoté une auberge (le bord de mer étant saturé de chiliens dans tous les hôtels à cause des vacances), nous avons croisé plusieurs vaches au milieu de la route. Elles nous défiaient de réussir à se frayer un étroit chemin entre leurs croupes.
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Enfin, nous sommes arrivés à notre dernière destination : Vichuquén. Ce village incroyable à l'architecture coloniale semble avoir été figé dans le temps. Je m'arrête ici pour ce billet, je vous décrirai cet endroit singulier demain avec des photos du village ! Pour le moment, nous allons nous rendre à la fête de la sorcière qui tombe pile ce soir, un pur hasard !
En bref, une journée bien chargée !
Besitos,
Luna
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ueslangeais · 2 years
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Les Garagistes ft Youssoupha - Prends Ton Mal En Patience
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sublimedevastation · 2 years
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Egypt, Cairo, 1994 - Garage owner in his garageEgypte, Le Caire, 1994 - Garagiste sur son lieux de travail
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Mais ostraciser ceux qui ont refusé l’inoculation de produits géniques expérimentaux, ça ne lui a posé aucun problème, à Annie Dingo "je-suis-pour-le-pass-sanitaire", la dinde de l’Hôtel de Ville qui croit que Midas est le nom d’un garagiste…
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icariebzh · 7 months
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"L'école faisait office de gare de triage. Certains en sortaient tôt, qu'on destinait à des tâches manuelles, sous-payées, ou peu gratifiantes. Il arrivait certes que l'un d'entre eux finisse plombier millionnaire ou garagiste plein aux as, mais dans l'ensemble, ces sorties de route anticipées ne menaient pas très loin. D'autres allaient jusqu'au bac, 80 % d'une classe d'âge apparemment, et puis se retrouvaient en philo, socio, psycho, éco-gestion. Après un brutal coup de tamis au premier semestre, ils pouvaient espérer de piètres diplômes, qui les promettaient à d'interminables recherches d'emploi, à un concours administratif passé de guerre lasse, à des sorts divers et frustrants, comme prof de ZEP ou chargé de com dans l'administration territoriale. Ils iraient alors grossir cette acrimonieuse catégorie des citoyens suréduqués et sous-employés, qui comprenait tout et ne pouvait rien. Ils seraient déçus, en colère, progressivement émoussés dans leurs ambitions, puis se trouveraient des dérivatifs, comme la constitution d'une cave à vin ou la conversion à une religion orientale."
Nicolas Mathieu extrait de:"Leurs enfants après eux."
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neverfadeaway-rpg · 2 years
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Hello à tous·tes ! ✨
Après un bon mois d'ouverture, et déjà 48 membres ayant posés leurs valises à Night City, ainsi qu'un event lancé pour propulser et faire avancer l'intrigue, nous avons également plusieurs préliens qui sont fortement attendus parmi nous, promettant autant une bonne dose de feels que du drama ! Pas mal de diversité, pas mal de pré-liens particulièrement libres pour que vous puissiez vous approprier les personnages comme bon vous semble ! ✨ Nous avons décidé de mettre ceux disponibles en lumière, au cas où vous pourriez être tenté par ces derniers ! 👀 En attendant, bonne lecture et au plaisir de se croiser sur NEVER FADE AWAY ✨
F A M I L I A U X 🟪
prélien de EZRA KRAJAHR (ft. Dane DeHaan | corporatif lié à Orbital Air, petit génie du netrunning) | 3/5 libres [M/F/NB/GF] | entre 27 et 45 ans | le reste au choix ▬ (demi)frères/sœurs ▬ lien
Frères et sœurs d'une fratrie née dans l'espace, tous abandonnés par leur mère sur Terre peu de temps après leur naissance. Iels découvrent tous·tes peu à peu les circonstances de leur naissance et l'existence des un·e·s et des autres.
prélien de EDS DUNCAN (ft. Pedro Pascal | garagiste du Pegaso, ancien street racer) | libre [F] | 33 ans |  en corpo ou en gang (à l'exception des wraith) ▬ petite demie-soeur ▬ lien
Lola vit très mal sa vie, à chercher sans cesse un semblant de famille qu'elle détruit dès qu'elle l'approche de trop près. Coeur explosif et corrosif s'auto-détruit sans cesse et blâme son frère (Eds) pour tous les déboires qui lui arrive.
prélien de NOTT FRAZER (ft. Noomi Rapace | solo, mercenaire indépendante au sang chaud) | libre [F] | 38-42 ans | corpo, biotechnica (entreprise négociable - poste au choix) ▬ soeur ▬ lien
Leysha a porté sur ses épaules l'espoir de voir la famille Moore retrouver sa gloire passée. Elle a bossé dur pour arriver à une place confortable au sein d'une corporation. Depuis l'objectif atteint, elle ne s'est plus vraiment ce qu'elle doit souhaiter. Du haut de sa tour d'ivoire, elle se sent bien seule et gère un mal être que l'argent ne peut pas combler.
prélien de JAAFAR TAWFIQ (ft. Rami Malek | highrider, infirmier au MedCenter et pour la Trauma Team) | libre [H] | 40 ans | au choix ▬ jumeau ▬ lien
frère disparu et longtemps regretté. aujourd'hui total opposé de son jumeau, il vit pour servir les plus offrants et tient plus de la machine que de l'homme. personnage déshumanisé par les épreuves de la vie, il a fait de son existence une véritable descente aux enfers.
préliens de ARI YUN (ft. Kim Seo Hyeong | tyger claws, netrunner et membre de l'atlantis, chargée de la cybersécurité, ex-fixer) | libres [F/M/NB] | entre 38 et 80 ans | principalement membres des Tyger Claws ▬ famille Yun ▬ lien
La famille Yun, d'origine coréenne, s'est élevée dans les ruelles crasseuses de Night City, baignée dans l'illégalité et leur appartenance aux Tyger Claws. Habitué·es à aller contre le sort et se serrer les coudes pour survivre, iels ont appris à ne compter que sur elleux-mêmes. Quelques idées sont proposés, le reste de la famille est à créer ensemble.
A M I C A U X 🟪
prélien de EDS DUNCAN (ft. Pedro Pascal | garagiste du Pegaso, ancien street racer) | libre [M] | 20-25 | apprenti mécanicien au Pegaso ▬ le petit dernier ▬ lien
Billy c'est le petit nouveau (même si ça fait bientôt deux ans qu'il est là) qu'a bientôt fini sa période d'apprentissage. S'il est arrivé en payant pas de mine, c'est un jeune homme qui se transforme peu à peu et qui gagne chaque jour un peu plus de confiance.
I N C L A S S A B L E S 🟪
préliens de JAAFAR TAWFIQ (ft. Rami Malek | highrider, infirmier au MedCenter et pour la Trauma Team) | 5/6 libre [M/F] | the outlaws ▬ robins des bois des temps modernes ▬ lien
hors-la-loi qui volent aux riches pour donner aux pauvres. tous les moyens sont bons pour essayer de changer le monde. eux, on choisit de vivre en priorité pour les autres.
préliens de ZOLA SHEPARD (ft. Jimmi Simpson | propriétaire de l'Atlantis, fixer, mercenaire, membre des aldecaldos) | 3/4 libre [M/F/NB] | 30 et + | différents postes à l'atlantis | allégeances diverses (gangs) ▬ le staff de l'atlantis ▬ lien
groupe éclectique aux idées bien diverses, allant des accrocs à l'adrénaline aux personnalités plus mesurées ; drôle de cirque qui permet au club de fonctionner. iels ont tous·tes leur rôle à jouer, et possèdent tous·tes un cocktail en leur hommage, qui se lève à chaque deal réussi.
préliens de REED BURNHAM (ft. Jeffrey Dean Morgan | lieutenant des aldecaldos) | 5/8 libres [M/F/NB] | entre 25 et 50 ans | membres du sous-groupe des Aldecaldos dirigé par Reed ▬ famille ▬ lien
Sous groupe d'Aldecados dirigé par Reed vivant dans les Badlands, famille dysfonctionnelle mais pourtant soudée. Profils variés, vie de violence, de sable mais aussi de rire.
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