The high tonal contrasts that Caravaggio used in this painting creates a sense of drama and tension. It directs attention to a specific subjects and enhances emotinal intensity.
Low tonal Contrast :
The low tonal contrast that Monet used create a soothing feeling. It has the viewers appreciate the subtle color and form. It creates a sense of peace.
Exposition à Aix-en-Provence : le musée Granet révèle les trésors baroques de Naples :
L'art napolitain est mis à l'honneur au musée Granet d'Aix-en-Provence dans une exposition exceptionnelle qui présente au public les chefs-d'œuvre de la Fondazione De Vito.
Alors que le musée du Louvre joue sa partition napolitaine avec une invitation très réussie au musée de Capodimonte, le musée Granet d’Aix-en-Provence reçoit jusqu’au 29 octobre les chefs-d’œuvre de la Fondazione De Vito, une fondation privée installée en 2011 près de Florence par un collectionneur et spécialiste de l’art napolitain du XVIIe siècle. Le parcours permet de suivre l’évolution de cet art italien méridional mâtiné d’influences espagnoles, vénitiennes et françaises. De somptueux exemples d’une peinture jouant des clairs obscurs à la Caravage et de l’abondance des détails réalistes qui sont, le temps de l’exposition, mis en parallèle avec les collections du musée aixois.
Créée il y a douze ans par un collectionneur amateur de l’art baroque napolitain, la Fondazione Giuseppe et Margaret De Vito est centrée sur la peinture italienne méridionale du XVIIe siècle. Sa collection, sa bibliothèque, ses archives et sa revue de recherches sur l’art napolitain ont été installées dans la villa d’Olmo, au-dessus de Florence. C’est pourquoi le parcours de l’exposition du musée Granet s’ouvre par une photographie de l’accrochage de la Fondation et un tableau de la fin du XIXe montrant la ville de Pugliano.
Une monomanie napolitaine
Toute la collection de Giuseppe De Vito, formée depuis les années 1960, tourne autour de l’Italie baroque. Même si, aux débuts, elle comptait quelques œuvres vénitiennes du XVIIe siècle, elle se spécialise rapidement sur la peinture napolitaine alors que celle-ci est mal étudiée. C’est pourquoi le collectionneur se transforme en chercheur : « J’achète pour étudier et j’étudie pour collectionner », avouait souvent Giuseppe De Vito. Après le musée Magnin de Dijon, c’est au tour du musée Granet d’accueillir ses trésors pour l’été.
En une quarantaine de tableaux, le parcours bien structuré permet de comprendre les différents moments du Seicento napolitain, de l’héritage de Caravage jusqu’au naturalisme de la fin du XVIIe. Le début renferme d’incroyables chefs-d’œuvre tels que ce Saint Jean-Baptiste enfant, reconnaissable au roseau qu’il tient à la main. Dans ce choix d’un corps dénudé et grâce au coup de lumière qui vient souligner le geste maniéré de l’enfant, on reconnaît l’influence de Caravage, qui passe par Naples dans la première décennie du XVIIe siècle et va marquer les artistes par l’expression et le drame présents dans ses œuvres.
Un chef d’œuvre du Maître de l’Annonce aux bergers
Parmi les chefs-d’œuvre de l’exposition figure cette étrange personnage tenant une rose. Elle a été attribuée à un artiste anonyme, surnommé le Maître de l’Annonce aux bergers puisque celui-ci a peint maintes fois ce sujet religieux (Giuseppe De Vito a écrit plusieurs articles sur celui qu’il identifiait avec le peintre espagnol Juan Do, un collaborateur de Ribera). Ici, il s’agit d’une allégorie ou d’une scène cryptée puisque le personnage peint à mi-corps, fixant de manière intense le spectateur et semblant surgir d’un espace abstrait, peut représenter aussi bien l’Odorat qu’une Vanité sur le cours fragile de la vie.
Sous le titre générique de « Naturalisme et classicisme », la troisième section du parcours rappelle l’opposition entre les œuvres sombres de Massimo Stanzione et Jusepe de Ribera, dignes héritiers de Caravage, et le goût nouveau pour la lumière et la couleur que l’on trouve chez Paolo Finoglio ou Bernardo Cavallino. Ici, par exemple, aux deux héroïnes portant la tête de leurs bourreaux répondent la Vierge et sainte Catherine représentées dans une scène intimiste et élégante.
De Luca Forte (présent dans l’exposition avec une nature morte réaliste à la Courbet) à Paolo Porpora, la nature morte du XVIIe siècle en Italie excelle à traduire l’abondance et la joie de vivre. Elle devient d’ailleurs une spécialité napolitaine. Des amoncellements de victuailles débordent des paniers jetés au sol, les fleurs se mêlent aux fruits et aux poissons. Ici, Giuseppe Ruoppolo fait même figurer une soupière en faïence pour prouver son savoir-faire de peintre de nature morte et rajoute une tortue et un perroquet pour montrer qu’il sait également saisir le vivant. L’exposition se termine par une salle dédiée aux collections napolitaines du musée Granet, dont deux Mattia Preti et une scène du Maître de l’Annonce aux bergers. Une belle démonstration !
Martedì 14 marzo 2023, al St.regis Firenze Hotel la presentazione del primo libro sulla storia di Giovanni Battista Giorgini, a cura di Neri Fadigati e edito da Gruppo Editoriale in collaborazione con Polimoda e il contributo di foto storiche, lettere, inviti, programmi, articoli e una molteplicità di materiali dell’epoca dell’archivio Giorgini.
Giovanni Battista Giorgini, uomo d'affari con grandi capacità intuitive e una altrettanto grande capacità prospettica, comprese subito la potenzialità della moda italiana, al tempo pressoché sconosciuta nel mondo.
Visto e considerato che tutto si svolgeva a Parigi, dove solo pochi stilisti non francesi aprivano i loro atelier, Giovanni Battista Giorgini prese l'iniziativa di organizzare la “First Italian High Fashion Show” presso la sua residenza privata di Firenze a villa Torrigiani.
La sfilata si tenne il 12 febbraio 1951 alla presenza di sei importanti compratori americani.
Si trattava di Ethel Francau, Jessica Daves e Julia Trissel per Bergdorf Goodman di New York, Gertrude Ziminsky per B. Altman and Company di New York, John Nixon per Henry Morgan di Montreal, Stella Hanania per I. Magnin di San Francisco.
Per quella sfilata Giorgini aveva programmato di presentare 18 modelli di 10 case di moda italiane,
l'atelier Carosa della principessa Giovanna Caracciolo, Alberto Fabiani, l'atelier Simonetta della duchessa Simonetta Colonna Visconti, Emilio Schuberth, le Sorelle Fontana, Jole Veneziani, la sartoria Vanna di Manette Valente, Vita Noberasco e Germana Marucelli a cui si aggiunsero per il prêt-à-porter Emilio Pucci, Giorgio Avolio, "La Tessitrice dell'Isola" della baronessa Clarette Gallotti e Mirsa della marchesa Olga Cisa Asinari di Grésy e Franco Bertoli.
A Firenze, Giorgini lanciò anche il diciottenne romano Roberto Capucci di cui nel 2019 Anna Fendi dirà: Roberto Capucci è il Dio della moda.
L'intuito, l'intraprendenza e la determinazione di Giovanni Battista Giorgini, l'indiscutibile qualità dei prodotti, la reputazione internazionale dei compratori e il supporto della stampa e di alcuni giornalisti in particolare come Irene Brin, italian editor per Harper's Bazaar, che pubblicizzò l'evento in America, determinarondone lo straordinario successo, aprendo di fatto quella che sarà l'era della moda italiana nel mondo.
"G.B. Giorgini and the Origins of Made in Italy", è il primo libro che racconta questa storia straordinaria, che non riguarda solo la nascita della moda italiana ma appunto del Made in Italy, e lo fa attraverso una profonda rilettura dell’Archivio Giorgini, l’enorme documentazione da lui stesso lasciata, relativa alla sua vita sia privata che lavorativa.
Giovanni Battista Caracciolo, called Battistello (Naples 1578-1635), Saint Anthony of Padua. Signed with the artist's monogram (on an attached fragment of canvas, lower right); oil on canvas, 57.2 x 45.7 cm.
Giovanni Battista Caracciolo (also called Battistello; Naples,1578–1635), Two youths with grapes, 1605 - 1610, oil on poplar panel, 58.5 x 70.5 cm. Art Gallery of South Australia, Adelaide