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#jérôme duwa
already-14 · 2 years
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La rencontre d’André Breton et de Guy Debord n’a jamais eu lieu. Selon Debord, il allait de soi que l’un excluait l’autre : Breton et le surréalisme appartenaient au passé, celui-là même que la Seconde Guerre mondiale venait d’engloutir, en sorte que tout était à recommencer. Ce jugement expéditif à l’égard du surréalisme méritait d’être reconsidéré dans un esprit étranger à tout règlement de compte. Car tout en rejetant avec mépris le surréalisme vivant, les lettristes radicaux qui ont pris en 1957 le nom de situationnistes n’ont pu échapper à toute forme de ressemblance ; c’est avec le sentiment d’être en terrain connu que de jeunes surréalistes de la dernière vague (1946-1969) sont entrés en relation avec Debord et quelques-uns de ses amis au milieu des années 1950. Ça commence bien, disait le tract qu’ils rédigèrent de concert... mais ça finit mal.
Divergence fondamentale ou intime parenté occultée par des rivalités de façade ? Une histoire détaillée des relations mouvementées entre surréalistes de Paris et de Bruxelles avec Guy Debord et ses amis restait à écrire pour comprendre, notamment, un des ressorts de la construction de l’identité situationniste.
Surréalistes et situationnistes, vies parallèles contient des tracts, une dizaine d’illustrations et des textes de Jean-Louis Bédouin, André Breton, Claude Courtot, Adrien Dax, Tom Gutt, Simon Hantaï, Gérard Legrand, Marcel Mariën, Benjamin Péret, José Pierre, Jean Schuster, Jan Strijbosch, Raoul Vaneigem et Joseph Wolman, et des lettres inédites de Guy Debord. Il permet de remonter le cours tumultueux de ces vies parallèles.
editions-dilecta.com
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otariba · 5 years
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Caviardage à tous les étages
Caviardage à tous les étages
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L’association des Amis de Benjamin Péreta été créée en 1963, quatre ans après la disparition du poète surréaliste. Son objet était de « défendre la mémoire du poète surréaliste et assurer le rayonnement des idées qui ont animé son oeuvre et sa vie, notamment en favorisant l’édition de textes inédits ». C’est grâce à elle et à des éditeurs courageux comme Eric Losfeld et José Corti que l’ensemble…
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surrealistnyc · 3 years
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An "almost complete" collection of Jean-Claude Silbermann's poetry (1959-2020) is now available from Le Grand Tamanoir. Thanks to Jérôme Duwa, who wrote the preface, for the photograph. [Text in French]
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lamergelee · 7 years
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Un aperçu du prochain numéro ("Maman") de La Mer gelée proposé par Jérôme Duwa sur le site du journal des revues culturelles Ent'revues.
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utopiedujour · 6 years
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Dessine-moi un CRS : l’histoire des affiches de Mai 68
Sans eux, rien n’aurait été possible. Les artistes, graphistes et lithographes ont certainement créé Mai 68. Bien sûr, ils ne sont pas responsables des événements, mais l’esprit politico-surréaliste de cette révolution vient d’eux ! C’est du moins la thèse de Jérôme Duwa, docteur en histoire de l’art contemporain. Autant la révolution de 1848 était conduite par des littéraires et des écrits, autant Mai 68 est mené par des artistes qui vont définitivement établir la suprématie de l’image dans notre société. Qui sont les véritables auteurs de ces affiches ? De jeunes étudiants à peine sortis du lycée, des prolos en phase de conscientisation ou des artistes subjugués par les paradis communistes ? Et puis, quel rôle ont vraiment joué ces graphismes révolutionnaires dans l’essor de ce mois de mai à la fois si tendre et si violent ? En tout cas, les affiches des écoles occupées témoignent que le rêve était bien là, sous les pavés du Quartier latin. Comme cette affiche idyllique où l’on voit Bébert, l’ouvrier en salopette, et Fifi, l’étudiant en col roulé, main dans la main, coudes serrés et les yeux grands ouverts sur leur révolution en marche.
PAR ZVONIMIR NOVAK
LES CAMARADES ARTISTES PRENNENT LE POUVOIR Tout a commencé bizarrement, dans le feu de la spontanéité. Après la grande manif du 13 mai 68, conduite par l’idole des étudiants, Daniel Cohn-Bendit, un groupe de copains artistes-peintres s’interroge : mais pourquoi laisser inoccupée l’école des Beaux-Arts, la maison de tous les artistes ? Partis à 8, ils se retrouvent plus de 300 le lendemain matin dans les locaux de ce magnifique palais, situé quai Malaquais à Paris. Aussitôt, les peintres Gérard Fromanger et Merri Jolivet tirent des affiches en procédé lithographique sur une presse à bras. À ce moment précis, il est hors de question de les coller, l’objectif est de les vendre au profit des étudiants en grève. Le triple U (« Usine. Université. Union. »), produit à seulement 30 exemplaires, est la première sérigraphie d’une production de plus de 500 affiches. Tous les codes plastiques des affiches de Mai sont déjà là : simplicité des graphismes poussée à l’extrême, clarté des messages et articulation parfaite du texte dans la composition générale.
Le 16 mai, des artistes politisés venus de l’extérieur, associés à des élèves de l’école, inscrivent solennellement à l’entrée de la salle de lithographies : « Atelier populaire oui, atelier bourgeois non. » Une affichette placardée indique le bon chemin à suivre : « Travailler dans l’atelier populaire, c’est soutenir concrètement le grand mouvement des travailleurs en grève qui occupent leurs usines contre le gouvernement gaulliste antipopulaire. » Cette ligne politique est fixée par des membres maoïsants de la Jeune Peinture qui vont multiplier les aphorismes à la sauce Mao sur les murs des ateliers. Toutefois, il y a une urgence à régler…
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Publié dans Charles N°25, Vis ma vie de député, Printemps 2018
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surrealistnyc · 3 years
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Working against the ravages of time, Jérôme Duwa began this ongoing conversation with Claude Courtot in the months following Courtot's death (now available from the Association des amis de Benjamin Péret). {French text]
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