Tumgik
#j'ai fait des groupes thématiques...
ladyniniane · 8 months
Note
Coucou ! :D Pour le jeu des questions des personnages :
Félix : 20 et 21
Mercedes (pour changer des personnages habituels ^^) : 23
Merci beaucoup d'avance ! :D
Character ask game
Coucou, merci pour les questions :)
20. Which other character is the ideal best friend for this character, the amount of screentime they share doesn't matter?
Alors la réponse la plus "facile" ce serait : ses amis d'enfance. Même si personnellement j'adhère moins à l'idée des Faerghus four soudés à la vie à la mort qui est présente dans le fandom. Pour moi, il y a encore beaucoup de choses à régler entre eux pour se retrouver et arriver à une amitié saine. Je les vois comme des amis d'enfance qui ont été séparés par la Tragédie et qui doivent se retrouver et se construire une nouvelle base en tant qu'adultes.
Que ce soit du côté de Felix avec ses énormes difficultés relationnelles ou entre les autres membres du groupe (qu'on ne me lance pas sur la relation entre Ingrid et Sylvain, malaisante au possible selon moi. Je pense que c'est complètement OOC de la part d'Ingrid d'arriver à supporter Chad, mais c'est un autre débat. Et d'ailleurs ces mauvais soutiens desservent complètement Ingrid et leur dynamique, ce qui fait que je comprends tout à fait pourquoi ce ship n'est pas le plus populaire. Pauvre Ingrid, elle n'est vraiment pas aidée par le jeu et il faut faire tout le travail).
Sinon, je pense aussi à Léonie (bon pas dans un fin où ils deviennent mercenaires et laissent des ardoises non payées !). Ils pourraient être de bon collègues d'entrainement, Léonie sait se servir de ses dix doigts et énergique et Felix respecte ses capacités et se fiche qu'elle soit une roturière.
Et dans le même genre j'avais beaucoup aimé son lien avec Catherine dans ton histoire ! C'est pas du tout un duo auquel j'aurais pensé mais ça fonctionnait vraiment très bien !
21. If you're a fic writer and have written for this character, what's your favorite thing to do when you're writing for this character? What's something you don't like?
Tout haha ! Bon, ce qui m'a le plus intéressée avec l'histoire de Felix c'est la thématique du deuil et du chagrin (encore😓). Surtout la question de "j'ai des regrets par rapport à la mort de quelqu'un. Il est parti trop vite et j'ai encore des choses que j'aimerais régler avec lui/lui dire. Comment faire et vivre avec ça ?". C'est quelque chose qui fait écho à des questions que je me posais au même moment.
Et puis j'aime aussi lui mettre la tête dans le plat et le confronter à des choses difficiles pour le faire grandir (aucun Felix n'a été maltraité...). J'aime aussi le faire rougir comme une pivoine xD. Et écrire sur sa famille ! J'aime aussi les petits détails que j'ai en commun avec lui : on est tous les deux des grands sensibles et moi aussi j'avais beaucoup de mal à regarder les gens dans les yeux (voilà, ça s'arrête là :P).
Et ce que je n'aime pas bah...rien du coup xD
23. Favorite picture of this character?
Alors vive les guns (* / *)
Un peu d'amour dans ce monde de brutes : * / */*
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yesakademia · 1 year
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Journal d’Idrissa SAMBE de la semaine du 21 au 27 juillet 2023. YAKA - Aga biram
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👉Vendredi 21 juillet 2023, c'était mon premier séjour à Aga Biram.
On est parti de Mbour à 9h pour rejoindre ce village.
On est arrivé vers 12h et les villageois nous ont accueillis avec joie et nous souhaitent la bienvenue.
Après avoir rencontré mon jumeau, il m'a amené dans leur maison et j'ai mangé avec eux.
À 15h30, nous nous sommes retrouvés à l'école pour établir notre planning de la semaine.
Je suis retourné chez mon jumeau, là où j'ai passé la nuit dans la chambre des invités avec son fils.
La journée était exceptionnelle.
👉Samedi 22 juillet 2023
Notre deuxième jour à Aga Birame. Je me suis réveillé à 8h, j'ai pris mon bain et mon petit déjeuner. Aussi, je suis sorti de la maison à 9h pour rejoindre les lauréats à l'école pour l'établissement des thèmes sur les deux forums (l'un à Aga Biram et l'autre à Dakar).
On a commencé vers 9h45 par un petit échauffement pour mieux se réveiller.
On a choisi comme thèmes l'environnement, l'amour, la solidarité, la beauté, l'éducation et l'émigration clandestine.
Après avoir pris une pause de 2h30 pour le repas, on est retourné à l'école pour commencer notre premier atelier dirigé par Zinat ayant comme thème la valorisation. On a abordé la thématique sous des formes de théâtre.
On a terminé la journée avec l'atelier de danse dirigé par Mame Mbaye Ndoye et Jean Mané.
La nuit, j'ai rendu visite à Léo qui habite à 500m du village, accompagné par Mame Tafsir et son jumeau.
Je me suis couché tôt pour les autres activités qui suivent.
On a passé une excellente journée où j'ai appris beaucoup de valeurs sur les lauréats.
👉Ce dimanche 23 juillet 2023, notre 3ème jour à Aga Birame.
Ce matin, vers 10h, on s'est regroupés dans la cour de l'école. On a discuté de nos différents thèmes du forum et échangé beaucoup d'idées. Ensuite, on a créé des petits groupes pour la visite des familles dans chaque quartier. On s'est amusés en dansant. L'activité s'est terminée vers 13h30. Je suis retourné à la maison pour mon repas. Ensuite, je me suis reposé pour être en forme pour l'activité qui suivait.
À 16h, on s'est rassemblés dans l'école avec le comité d'Aga Biram pour le projet de la boutique solidaire.
On a discuté du projet et j'ai posé des questions pour connaître leurs fournisseurs.
À 17h, on a fait le tour des familles par groupe sous des tirages.
Notre groupe a pris le quartier de Sassene qui se trouve près d'un kilomètre de l'école. On a pris le chemin et on a rencontré des paysans qui labouraient leurs champs.
On est retournés à l'école vers 18h et sommes allés aussi vers le quartier Soudiane pour visiter la boutique solidaire.
On a terminé les activités avec une petite séance d'animation avec les enfants du village.
Je suis retourné à la maison avec les habitants de mon quartier. La nuit, vers 22h, je suis allé chez Noémi pour jouer à des jeux de société.
Je suis rentré chez moi vers 23h avec mon ami Tamsir.
Wah, quelle journée avec les lauréats !
👉Ce lundi, 24 juillet 2023 notre 4éme jours à Aga Biram.
Je me suis réveillé à 7h53, j'ai pris mon bain et salué toute la famille.
On a servi le petit déjeuner qui est du couscous et du lait chaud.
J'ai marché pour rejoindre les lauréats à l'école vers 10h. On a commencé l'activité avec un petit échauffement pour réveiller le corps, dirigé par moi-même.
Ibrahima et Coumba ont donné un cours de sérère pour nous de 11h jusqu'à 12h30.
Ensuite, nous nous sommes rassemblés pour continuer les discussions pour le forum et on a divisé le groupe en 4 parties pour chaque thème. Moi, j'ai pris le thème de l'environnement et j'ai beaucoup parlé de l'environnement par rapport à l'échauffement climatique. La question était : comment faire pour que les maisons soient adaptées à la chaleur.
On a pris une pause pour aller prendre notre déjeuner. J'ai mangé mon plat préféré avec Youri dans ma maison et on s'est retrouvés à 16h. L'atelier du soir portait sur des dessins pour qu'on décore la boutique communautaire d'Aga Biram.
On est rentré dans la salle à cause de la pluie.
J'ai dessiné sur une petite boue de papier des bouteilles d'eau, d'huile, un sac de riz 🍚, etc.
L'atelier s'est terminé vers 18h et on a discuté des pépites et des cailloux. Et la pluie continuait.
Je suis retourné à la maison vers 19h en marchant sous la pluie. J'ai pris le repas, puis je me suis couché tôt à cause de la pluie. Journée exceptionnelle avec les lauréats.
👉Ce mardi 25 juillet 2023 5eme jours à Aga Biram.
Je me suis réveillé tard à cause de la pluie d'hier et j'ai pris mon petit déjeuner avec précipitation.
J'ai quitté la maison vers 10h20, j'ai retrouvé les lauréats à l'école pour qu'on continue notre atelier du forum. On a échangé beaucoup de choses et finalement on a établi notre plan pour le forum.
C'était moi aussi qui dirigeait les ateliers de la journée.
L'après-midi, vers 16h, on s'est regroupés pour terminer le programme de la journée avec une séance de Fitness dirigée par moi-même.
J'ai joué au football avec les lauréats et les habitants du village.
On s'est rassemblés pour faire un petit feedback de la journée.
Je suis retourné chez moi et j'ai pris mon bain.
Comme ce mercredi, on doit partir à Saly pour notre première sortie du voyage.
Une journée où j'ai appris beaucoup de choses.
👉Mercredi 26 juillet 2023 mon 6em jour à Aga Biram
Je me suis réveillé à 6h00 pour préparer la sortie à Saly.
On s'est retrouvés à l'école, on a pris les charrettes pour aller à Sandiara où on va prendre le bus pour aller à Saly.
Vers 8h, le bus quitte Sandiara pour aller à Saly.
Sur la route, on a trouvé des ânes, des arbres et il n'y a pas beaucoup de maisons.
On est arrivé vers 9h sur la plage de Safari beach et on a été bien accueillis par les gens qui étaient sur place.
On s'est déshabillés pour entrer dans la mer et se baigner. Moi et d'autres lauréats sommes allés prendre le petit déjeuner au restaurant Safari, puis on s'est baignés dans la piscine.
On est retournés au groupe et on a joué au jeu UNO.
Je suis retourné à la mer pour me baigner encore vers 12h.
Vers 14h, on est allé au restaurant chez Aby pour prendre le déjeuner et j'ai mangé un bon yassa poulet avec les lauréats.
On est retournés à la plage vers 15h, on s'est encore baignés et on a joué ensemble.
Vers 17h, on a pris la route vers Aga Birame.
On est arrivés à 20h.
Je me suis couché vers 23h.
J'ai passé une excellente journée à Saly avec mes amis lauréats.
👉Jeudi 27 juillet mon 7eme jour à Aga Biram
Je me suis réveillé à 7h et j'ai regardé des films sur mon ordinateur.
J'ai pris mon bain et mon petit déjeuner vers 9h, puis j'ai retrouvé les lauréats à l'école vers 10h pour aller peindre la boutique communautaire d'Aga Birame.
On a discuté des dessins qu'on va faire sur les 3 façades et divisé le groupe en 2 parties : l'une pour l'organisation et les autres pour la peinture.
À 13h30, on a pris une petite pause pour le déjeuner.
On est retourné à 16h pour continuer notre travail, en même temps on a discuté de nos staffs référés sur ce qu'on vit dans nos familles et dans le village.
J'ai passé une excellente semaine avec les lauréats et les staffs.
Merci à tous.
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jeux-raconte · 2 years
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Violent night
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Comme le dit l'affiche, sorti le 30/11/22 avec en vedette David Harbour, shérif de Stranger Things. On va pas se mentir, les deux rôles n'ont pas la même envergure... Le réalisateur norvégien, Tommy Wirkola, a une carrière dans le film d'horreur à thématique enfantine (Hansel & Gretel, les bonhommes de neige...), ou encore une parodie de Kill Bill. Ça promet.
Durant les vacances de Noël dans la famille, ce n'est pas toujours évident de trouver des activités à faire tous ensemble. Donc quand ma mère et ma soeur m'ont dit qu'elles voulaient aller au cinéma voir ce film, j'ai dit banco ! Je n'avais pas vu la bande annonce, mais je vais vous la mettre quand même : (ça paraît évident mais je précise que le film est violent et parfois sanglant / gore, et n'est donc pas pour tous les publics)
youtube
N'ayant pas vu de bande annonce, les 10 ou 15 premières minutes m'ont été pénibles : vomi, pipi, caca, tout y est... Malheureusement, ça n'est pas mon type d'humour. J'ai donc levé les yeux au ciel plusieurs fois, en me disant que 1h52, ça peut être très long en fait.
Mais quand le scénario se met réellement en route, on a affaire à un braquage, film de Noël, d'action, avec des méchants très méchants et des gentils dont on ne sait pas trop qui est vraiment gentil.
Le film crie très vite Die Hard ou Maman j'ai raté l'avion, mais les références sont assumées et citées directement dans le film.
Je vais parler d'abord des scènes d'action, parce que c'est la première chose qui me vient et je n'arrive pas à réfléchir à la suite de mon récit...
Les scènes action/combat sont agréablement chorégraphiées. Même si le premier m'a fait peur à cause d'une caméra épaule très secouée, les suivantes sont propres, j'avais peur de cut à outrance qui gâche l'action et sert souvent de cache-misère, et bien cela n'a pas eu lieu ! Le film alterne humour parfois drôle, au minimum divertissante/scène d'action / avancée du scénario.
Le rythme est bon, pas trop le temps de s'ennuyer. Je ne m'étends pas trop sur le scénario pour plusieurs raisons : ne pas spoiler déjà, et puis parce que ce n'est pas ce qu'on attend le plus de ce genre de film.
Tout se termine sur un climax d'action qui s'enchaine sur plusieurs scènes, de temps en temps une exécution arrache une petite grimace, mais même si le style des publicités, de l'affiche etc, essaient de vendre un film ultra gore of the dead, en réalité il ne l'est pas si souvent que ça.
Dans la salle, la moyenne d'âge devait être de 19 ans, sachant que mon groupe la faisait bien monter, et je pense que c'est représentatif des ambitions de de film. En ce sens, il réussit plutôt bien ce qu'il entreprend : faire un film d'action divertissant, avec quelques scènes gores/violentes pour que les ados présents en reparlent de temps en temps en gloussant (je commence à écrire comme un boomer, c'est terrible), mais qui n'a pas plus d'ambitions que ça. Je ne le dis pas négativement, je trouve ça très bien que le film se donne les moyens de ses ambitions, ni plus, ni moins, et n'essaie pas de se survendre ou de promettre monts et merveilles !
S'il fallait noter cette expérience, je pense que je mettrai autour de 14/20 mais c'est très très subjectif, je n'ai pas les compétences pour noter objectivement un film comme ça (même si je pense qu'un critique cinéma mettrai probablement plutôt quelque chose autour de 11/20). Divertissement de Noël en famille (pas toutes les familles ni tous les âges hein !) validé donc, mais pas sûr que je m'en rappelle dans un an !
28/12/22
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omagazineparis · 5 months
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Entretien avec Justine Gallice : influenceuse fitness & entrepreneuse inspirante
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Avec ses 570 000 abonné.e.s sur Instagram, Justine Gallice s'est imposée depuis quelques années comme l'une des figures de proue du fitness digital. Néanmoins, Justine n'est pas seulement influenceuse fitness, elle mène également d'une main de maître avec son compagnon sa marque de vêtements SOWL et son programme fitness My Fiit Challenge. Envie de découvrir cette entrepreneuse pleine d'ambition et passionnée de sport ? Vous avez tapé à la bonne porte ! Entretien avec Justine Gallice, femme forte et entreprenante. Première partie : entre fitness et influence Avant tout, je t’invite à te présenter en quelques mots ! Je suis Justine Gallice, influenceuse dans le milieu du fitness. Je suis passionnée par l'univers du sport et de la motivation, et ce depuis maintenant plus de sept ans ! Quels étaient tes rêves, que voulais-tu faire étant plus jeune ? Jeune, j'étais une fille tout à fait normale. J'étais plutôt attirée par le milieu du théâtre et du cinéma. J'étais au conservatoire de Lyon, j'en ai fait pendant treize ans. Plus jeune, j'étais donc plutôt attirée par l'artistique, je ne voulais pas forcément faire de grandes études, j'avais vraiment ce métier-là en tête. Je suis ensuite tombée sur les réseaux sociaux un peu par hasard. Les opportunités ont ainsi été différentes et heureusement d'ailleurs ! Comment a commencé ton aventure sur Instagram ? J'ai vraiment commencé aux prémices des réseaux sociaux. Je suis arrivée sur Instagram parce que l'appli commençait à monter en France, c'était il y a à peu près huit ans. J'avais donc téléchargé l'appli, dans un même temps je m'étais inscrite à la salle. J'ai ensuite découvert un univers fitness très communautaire sur Instagram, on pouvait vraiment partager sa passion du sport avec ceux qui allaient à la salle, allaient s'entraîner. J'y ai donc vraiment trouvé un terrain de réconfort, avec des gens qui faisaient la même chose que moi à ce moment-là. J'ai commencé à poster de mon côté, comme un blog personnel en fait. Mon compte Instagram s'est organisé comme cela de nombreuses années, avant qu'il y ait d'autres opportunités plus professionnelles.  Ensuite, ça s'est fait progressivement. J'ai commencé, j'avais 100 abonnés, puis 1000, puis 10 000. Ça s'est vraiment fait step by step depuis sept ans finalement. Et sur YouTube ? T'attendais-tu à autant de succès ? J'ai commencé YouTube parce que je recevais tellement de messages sur Instagram qu'à un moment donné je ne pouvais plus répondre individuellement. C'est là que je me suis dit : « pourquoi ne pas basculer sur YouTube et faire une vidéo qui regrouperait les questions qui sont régulièrement posées par les audiences ? ». En plus, c'était souvent les mêmes questions, les mêmes thématiques donc c'était plus facile pour moi ! J'ai tout appris sur le tas. J'étais une jeune fille normale, qui s'était mise à la salle normalement, comme beaucoup d'autres jeunes filles de mon âge quand j'avais 20 ans. Du coup, je partageais mon parcours au fur et à mesure que j'étais en train de le vivre. Aujourd'hui, je n'ai plus les mêmes connaissances et le même état d'esprit qu'il y a sept ans, j'ai essayé avec les années de trouver ma propre patte ! À cette époque-là, je faisais un peu partie des précurseurs. On formait un petit groupe, pas si nombreux que ça par rapport à l'étranger, donc tout se fédérer autour de nous. Il y avait des comptes féminins, des comptes un peu plus bodybuilding, et puis il y avait certaines têtes d'affiches qui mettaient vraiment le fitness en avant comme Tibo InShape par exemple. Donc forcément, il y avait un bel engouement sur les réseaux, ce qui nous donnait encore plus envie de persévérer et continuer. Moi je m'éclatais tellement, même si YouTube a aussi mis du temps à se lancer. Il m'a fallu un peu de temps pour que je trouve mes marques petit à petit et que je comprenne comment ça fonctionne. Mais je pense que ma chaîne a bien marché parce qu'elle mêle à la fois l'intérêt et l'utile, comme pour tout Youtubeur ! Comment décrirais-tu l'esprit de ta chaîne, quel est ton univers ? Je suis beaucoup tournée autour du sport fun. Donc je fais des lives, j'en ai fait très tôt sur ma chaîne, même bien avant le confinement. Ça date d'il y a 3 ans, et c'est quelque chose qu'on retrouve également dans mes programmes. Je trouve que c'est plus spontané, plus naturel. J'ai créé ma chaîne fitness telle que j'aurai voulu en trouver une comme cela il y a 7 ans. C'est-à-dire avec des conseils clairs, pas non plus trop scientifiques, qui parlent à tout le monde. Des conseils qui sont donc accessibles et qui sont également des choses que j'ai vécues. Sur ma chaîne, on va donc forcément avoir à peu près les mêmes conseils que sur les autres chaînes thématiques fitness. Je ne peux pas réinventer notre style, mais j'essaie d'amener ma touche, des choses rigolotes, avec par exemple un personnage un peu humoristique que j'ai appelé Janette. Je tiens vraiment à rester dans l'univers fitness, quitte à ne pas partir dans du divertissement, mais pour moi ça me ressemble plus de poster des choses qui sont en rapport avec ce que je vis au quotidien. Donc je pense que c'est ça ma petite patte à moi, mon petit côté Janette, accessible, et en même temps avec des vidéos très carrées et des conseils fitness, sur l'évolution esthétique et physique. Finalement, je pense que c'est ça qui plaît ! Chaine Youtube de Justine Comment t'es-tu adaptée au confinement, par rapport à tes réseaux, ta chaîne YouTube ? J'avais un format qui sortait chaque année, même deux fois par an, qui s'appelait La Semaine FIIT, où je suis connectée en live sur YouTube pendant sept jours consécutifs. C'est un format que j'ai donc repris lors du confinement. J'y ai vu une occasion de proposer à la communauté une Semaine FIIT 4. Les gens allaient s'entraîner chez eux, ils étaient en demande et c'était un format que j'allais sortir de toutes les manières au mois de mai. Donc je me suis dit : « il est prêt, autant le sortir. » Je l'ai adapté et prolongé et j'ai également adapté d'autres formats pendant tout le mois d'avril. Ainsi, j'ai été extrêmement présente pour ma communauté pendant le confinement. Après, personnellement, j'ai l'habitude de travailler à la maison, je vis chez moi un peu à huis-clos. J'ai mes bureaux, une salle de fitness pour les tournages. Cela fait trois ans qu'on habite chez nous avec mon compagnon, donc on connaît cette vie. On est souvent enfermés chez nous longtemps lorsque qu'il y a des grosses périodes de travail donc on a très bien vécu le confinement. Par contre, il est vrai qu’on n’a jamais autant travaillé que pendant le confinement. Après, cela nous a fait passer le temps plus vite et en plus les abonnés étaient très contents. Mais il faut avouer que le rythme était assez intense ! Tous les jours, il y avait quelque chose : soit tourné, soit monté, soit en live, plus les programmes et les projets personnels en parallèle qui se montaient. Voilà comment ça s'est organisé pour moi pendant le confinement en tout cas ! Comment expliques-tu l'engouement pour le sport pendant le confinement ? Pourquoi les gens se sont motivés d'après toi ? Je pense qu'il y a eu une grande part d'ennui. Les gens ont voulu passer le temps, ils se sont dit : « comment passé du temps de manière agréable tout en étant productif ? » Ils se sont donc dit que c'était donc peut être l'occasion de faire du sport. Il y avait tellement de contenus disponibles sur les réseaux, tout le monde s'est mobilisé. J'ai trouvé ça très bien d'ailleurs. Et surtout, pour une fois, les gens avaient le temps, ils avaient aussi envie de remplir leurs journées. Le confinement a vraiment été une bulle temporelle un peu à part. Même le rythme de training que l'on proposait aux gens était beaucoup plus soutenu que dans une vie classique, où ce n''est pas forcément adapté. Les gens ont été plus intéressés, ils y ont vu un moyen de vraiment se reprendre en main. Soit parce qu'ils avaient le projet de le faire, soit pour passer le temps, mais avec des bonnes choses, et c'était donc pas plus mal non plus ! Quel est l'univers de ta marque SOWL, qu'est-ce que tu y proposes ? C'est une marque qu'on a voulu créer à 100%, du début à la fin, c'est-à-dire de la création du patron jusqu'à l'usine textile. On a vraiment voulu créer une marque fitness qui nous ressemble, c'est-à-dire autant homme que femme, et elle s'appelle SOWL. Avec cette écriture spécifique, on a voulu marquer la prononciation et l'intention dans le mot vis-à-vis du français. Cela veut dire l'âme, « soul » en anglais, donc cela représente l'âme du sportif, son état d'esprit, son mode de vie. Cela représente aussi tout ce que l'on partage avec mon compagnon sur nos réseaux sociaux, on a voulu que tout cela soit représenté dans notre marque. Nous avons donc des vêtements que nous avons conçus nous-mêmes, qui nous ressemblent : des brassières, des leggings, de la couleur, du plus foncé. Personnellement, j'aime les tenues fitness assez sexy pour la musculation, mais on s'adapte également à la demande et à comment le public réagit ! Finalement, notre but est que notre marque soit accessible, qu'elle reste alignée avec nos valeurs et qu'elle ne soit pas hors de prix. Mais en même temps, on ne souhaite pas non plus qu'elle soit fabriquée en Chine et de mauvaise facture. On avait envie de quelque chose de qualitatif et c'est vraiment le cas pour SOWL. Nous avons également fait des efforts sur des emballages biodégradables. Ils sont donc fabriqués à partir de micro-éléments comestibles qui deviennent des engrais au contact de l'eau. On fait également tout distribuer sur Lyon, par nos équipes. C'est donc vraiment nous qui gérons toute l'organisation de notre marque du début à la fin. De fait, c'est vraiment un BEAU projet. La marque a mis un an et demi à voir le jour, et elle s'est officiellement lancée en décembre 2019, donc ça a été un projet assez intense et d'ailleurs ça l'est toujours ! https://www.youtube.com/watch?v=U4FahsAU55s As-tu des projets à venir ? Nous avions quelque chose de prévu depuis longtemps, on avait failli l'annuler à cause du confinement. C'est notre programme fitness #MyFIITChallenge, qui est sorti en live. C'est un programme qu'on sort en live depuis 4 ans. Donc le live on connaît bien ! (Rires) Il a commencé le 1er juin, on en a fait la promo pendant tout le mois de mai et là on ne peut plus s'inscrire puisqu'il est en cours. Donc ça c'était déjà un gros projet, surtout avec beaucoup de boulot en amont. En parallèle, on continue de développer et de sortir des choses pour notre marque de fitness SOWL. Pareil, nous avons été en stand-by pendant tout le confinement. Nous n'avons pu faire aucun envoi, les usines étaient à l'arrêt. Par conséquent, des collections ont forcément pris un peu de retard. Donc on essaie de rattraper un peu tout ça et cela représente donc déjà des bons gros projets pour nous ! Deuxième partie : une entrepreneuse confirmée ! Quel statut as-tu juridiquement par rapport à tes activités d'influenceuse fitness ?  Quand on commence sur les réseaux sociaux, qu'on commence à avoir des partenariats ou des sponsors, il faut avoir un statut juridique officiel sur Internet. Aucun influenceur ne peut travailler sans être déclaré, ça n'existe pas ou alors je ne suis pas au courant ... On a donc le statut d'auto-entreprise. Ensuite, en fonction de l'activité, l'entreprise grossit. Après, on peut monter des plus grosses structures, des vraies sociétés, c'est mon cas aujourd'hui entre mes différentes activités. Quels sont les points positifs d'être une entrepreneuse, d'être à son compte ? Les points négatifs ? Au niveau des points positifs, on est totalement libres de faire ce qu'on veut. C'est-à-dire que moi, je n'ai pas de patron derrière moi. Attention, c'est aussi un désavantage parce que ça veut dire qu'il y a une charge mentale qui est un peu plus présente parce qu'on est aussi tributaire seulement de nous-mêmes et de notre activité. Et parfois, cela peut être un peu stressant. Mais quand on a une âme un tant soit peu entrepreneuse, on sait que quelles que soient les difficultés, s'il y a quelque chose qui marche tant mieux, si ça ne marche pas, ce n'est pas grave, on refait autre chose. C'est donc une bonne dynamique malgré tout. Moi j'adore me lever le matin et avoir le choix de ma journée. Avoir le choix de me lever tôt, et si j'ai envie, d'aller me faire les ongles en pleine semaine. Je suis LIBRE. Et puis, être dans la création, faire des choses que j'adore, ça n'a pas de prix ! Vivre du sport, faire des programmes, partager sur les réseaux sociaux, c'est incroyable, je n'y aurai jamais pensé quand j'ai commencé. Donc, franchement, je suis super épanouie ! Après, concernant les désavantages, ce n'est pas forcément lié au travail d'entrepreneur. C'est plutôt par rapport au métier d'influenceur au sens large. On est assez tributaire des abonnés, des mauvais commentaires qui peuvent impacter notre vie quotidienne. Mais après, heureusement, il y a plus d'avantages que d'inconvénients. Par ailleurs, on découvre malheureusement aussi la fiscalité française, ce qui est pour moi un gros bémol de l'entrepreneuriat. On découvre l'envers du décor par rapport au temps où l'on était simplement salarié, et ce n'est franchement pas pareil (rires) ! Ça peut décourager beaucoup, mais il faut s'accrocher et essayer de faire des grandes choses pour se développer. Décris-nous une de tes journées types ? J'ai une nouvelle routine que j'ai instauré pour être plus productive et justement plus sereine. Je me lève tôt, je dors entre 6h et 7h30 pour faire des cycles de sommeil suffisants. Donc je me lève entre 6h30 et 7h le matin. Je me fais une petite routine d'étirements/mobilité qui dure 10-15 minutes, le temps de me réveiller. Justement, je me lève plus tôt pour avoir le temps de le faire, de prendre du temps pour moi, m'occuper de ma peau, faire mes soins beauté. Je prends en suivant mon petit-déjeuner, seulement si j'en ai envie, vers 7h30. Et ensuite, je suis devant mon ordinateur jusqu'à 12h-13h en général. Effectivement, ça fait beaucoup de travail sur l'ordinateur pour moi. Finalement, le côté fitness ne représente seulement que 20% de mes journées. Ensuite, l'après-midi, je travaille de 14h à 16h. Et en général, s'il faut beau, surtout l'été, je m'accorde une petite pause de 16h à 18h, au soleil, tranquillement. Le soir, en général, nous faisons notre sport à partir de 18h. Ensuite, on mange, soit on sort, soit on reste à la maison. On peut également travailler le soir, mais globalement voilà comment s'organisent mes journées, sauf si j'ai des rendez-vous, ou que je bouge pas mal, je peux aller à mon local sur Lyon aussi. Mais grosso modo, ma journée type se structure plus ou moins comme ça ! Quelle est ta plus grande réussite ? D'en être là où j'en suis aujourd'hui, clairement ! C'est assez incroyable. Quand j'ai commencé, on ne vivait même pas des réseaux sociaux, on ne savait même pas qu'un jour on pourrait en vivre. Toutes celles qui sont actuellement dans le fitness aujourd'hui n'en vivaient pas il y a cinq ans. Je suis donc ultra fière d'avoir eu des belles opportunités. Et surtout, je suis également très fière d'être totalement indépendante, sans les marques, sans les placements de produits, avec mes propres projets. Je suis très heureuse d'avoir eu « assez de courage » pour sortir des projets aussi gros et qui peuvent faire peur. Mine de rien, sortir ma marque aura été un sacré parcours de combattant. Me savoir indépendante et avoir mes propres trucs à moi, c'est vraiment une belle fierté ! Être à la direction de quelque chose c'est hyper plaisant, c'est valorisant pour soi, on se construit, c'est vraiment agréable. https://www.youtube.com/watch?v=KsisGwjNiE4 Quel est ton plus bel échec et qu'est-ce qu'il t'a appris ? Il y en a eu plein de petits échecs ! Après, je ne les considère pas comme des grands échecs de vie. J'ai toujours su rebondir ! Néanmoins, il y a eu plein d'échecs pour moi. Ou même des claques de vie tout court d'ailleurs ! Il y a eu des périodes à mes débuts où j'ai pris la grosse tête et je me suis calmée par la suite. J'ai ensuite eu des périodes où j'ai tenté des expériences sportives sans succès, comme la prise de masse par exemple. C'était il y a bientôt deux ans, et je me suis ensuite blessée pendant un an. Cela a été un gros échec pour moi. J'ai énormément perdu en temps et en évolution sportive pendant un an et demi et ça a été assez dur. Il y a également eu des événements comme le raid en Croatie que j'ai fait en Octobre dernier. Cela a été très dur pour moi. J'y suis allée avec ma collègue, pourtant aussi très sportive, et on a fini les dernières en tout (rires) ! En plus, comme nous étions invitées à partager l'aventure avec l'organisme, nous avons partagé l'échec avec nos abonnés sur les réseaux. En fait, je pense qu'il faut accepter qu’on ne peut pas être bon en tout ! C'est quelque chose que j'aborde pas mal sur ma chaîne : il y a des hauts, des bas, et il faut l'accepter ! On apprend qu'on ne peut pas briller partout, et surtout qu'il faut savoir rebondir ! Quel conseil donnerais-tu à une personne qui souhaiterait lancer son entreprise, être indépendant.e comme tu l'es ? Mon plus gros conseil, que ce soit sur les réseaux ou pour un business, c'est de faire quelque chose que les gens aiment vraiment, au-delà de l'aspect financier. Parce que quand cela va être dur, quand cela va galérer à se lancer, quand cela ne va pas marcher tout de suite, la seule qui fera tenir jusqu'au succès, parce que si on s'acharne et qu'on travaille ça marche toujours, c'est d'être PASSIONNÉ.E par ce que l'on fait. Par exemple, lorsque cela marche moins pour moi sur les réseaux, parce que les gens ont moins d'intérêt pour le fitness, ou alors parce que moi je suis moins à fond dedans, je continue toujours le sport parce que j'aime trop ça, j'aime trop ce que je fais. Voilà donc pourquoi je conseille aux gens qu'avant de penser à la célébrité et l'argent, il faut bosser pour quelque chose que l'on aime profondément et qui fait partie de son quotidien. Peu importe le sujet, c'est comme cela qu'on a toujours des idées, qu'on est créatif et qu'on s'acharne quand ça ne va pas ! As-tu un dernier mot à adresser à nos lectrices/lecteurs ? Je souhaite aux gens d'être heureux, épanouis dans le sport. Il y a beaucoup de belles choses dans le fitness, au-delà du cliché des fitgirls. Les gens sur Internet sont des gens comme eux. Et si moi j'ai réussi à faire tout ça, tout le monde peut le faire ! Vous l'aurez compris, Justine Gallice n'est pas qu'une simple fitgirl. Audacieuse et pleine d'ambition, elle s'est donnée les moyens de réussir et est aujourd'hui à la tête de deux sociétés florissantes. Cette entrepreneuse d'exception est donc une véritable source d'inspiration ! Alors, n'hésitez pas à aller en découvrir davantage sur sa page Instagram ou sa chaîne YouTube ! Read the full article
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nael-opale · 4 years
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DES NOUVELLES PHOTOS DE 𝙆𝘼𝘼𝙈𝙀𝙇𝙊𝙏𝙏 : 𝙋𝙍𝙀𝙈𝙄𝙀𝙍 𝙑𝙊𝙇𝙀𝙏
Merci à @drtonks​ d’avoir été à l’affût Pour voir la page source Pour voir directement les photos...
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☽ INTERVIEW DJ - PUNKY ROSE ☾
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Septième portrait de la série dédiée aux femmes DJ’S sur le site de Support Your Local Girl Gang …. Punky Roz, French alternative Artist /DJane/Dancer/Cosplay/ModelTransgender/LGBT/Feminist a répondu à notre interview Girl Gang !
Et vous a concocté une mixtape avec de la PsyTrance, du Hardstyle et du Hardcore, toujours mélangé avec les gros classiques Rock et Punk de l'époque, à écouter ici :
SupportYourLocalGirlGang · PUNKY ROZ - MIXTAPE for Support Your Local Girl Gang
Peux-tu nous raconter ton parcours et tes activités artistiques ? J'ai débuté le mix en 2007 lors de battle de danse sur Montpellier. Puis je me suis lancée dans la production en 2009 dans divers styles musicaux (Electro-Rock, Hardstyle et Psytrance principalement). J'ai fait plusieurs DJs contests dans la région montpelliéraine, mon préféré restera à jamais celui réalisé à La Villa Rouge qui était considérée comme une des plus grandes boîtes LGBT du sud de la France. J'ai également mixé dans des campings, bars musicaux et webradios, ainsi que dans plusieurs soirées caricatives (Secours Populaire, associations LGBT, centres d'hébergement pour SDF, Unis Cité, etc) En 2020, lors du confinement, j'ai pris quelques cours de mix auprès de la DJ NJ (anciennement Angie Coxx). Je suis également modèle photo et cosplayeuse.
Quand es-tu tombé.e dans la musique ? J'ai commencé à avoir une passion pour la musique dès l'enfance, il m'arrivait de me donner en spectacle dans le tramway en reprenant des chansons de Frédéric François et d'autres variétés françaises. J'avais également un oncle qui était technicien son et lumière qui m'amenait régulièrement dans les concerts dont il gérait la régie. Au collège, durant ma période rap, j'écrivais souvent des textes sentimentaux ou de problèmes sociétaires (harcèlement scolaire, dépression, absence parentale, etc). Au lycée, j'ai joué de la basse pendant quelques mois, et je me lancée dans la danse avec le hip-hop, la tecktonik et le shuffle que je pratique encore à l'heure actuelle. J'ai commencé à mixer d'abord pour ces battles de danse, et j'ai fait quelques productions également.
Tu te souviens de tes premiers.mp3 ? J'écoutais beaucoup de rap tel que Eminem, 50 Cent, IAM et Sniper lorsque j'étais au collège, puis je suis passée à un tournant plus Punk/Emo au lycée avec du Green Day, Linkin Park, Avril Lavigne et Tokio Hotel, et durant une période la Tecktonik.
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Y a-t-il des artistes qui ont compté et t'ont donné envie de mixer ? J'ai eu de nombreuses influences au niveau musical. En DJs il y a eu Cut Killer, DJ Abdel, Daft Punk, David Guetta, Skrillex, DJ Furax et plus récemment The Chainsmokers. En chanteurs et chanteuses, j'adore Lady Gaga, David Bowie, Marilyn Manson, Andy Black et le groupe Kiss.
On parle souvent de la misogynie et LGBTQ+phobies dans la musique . Te sens tu investi.e d’un rôle par rapport à ça ? En tant que femme transgenre et lesbienne assumée, j'essaie d'exposer au maximum notre communauté à travers mes shootings photos, mes mixs, mes paroles et prochainement mes projets de clips. Je souhaite également collaborer avec des chanteuses engagées dans la cause féministe et LGBT. La scène féminine et LGBTQ+ a bien évolué en quelques années. Comment perçois-tu cette nouvelle vague qui secoue un peu les choses ? Grâce à des artistes telles que Hoshi, Suzanne, Angèle et bien d'autres, certains sujets sociétaires ont été dénoncés à travers les chansons, et cela a permis à certaines personnes de mieux s'assumer et revendiquer leurs droits. Tes artistes préféré.e.s du moment ? Mes artistes du moments sont Suzanne, Hoshi, Lady Gaga, Pomme, Angèle et Lil Nas X.
Avec quel artiste/dj aimerais-tu jouer? J'adorerais avoir l'occasion de mixer aux côtés du duo Pairplex (NJ et Jordan Patural). Ce sont deux DJs producteurs français qui m'ont énormément apporté de conseils. Sinon bien évidemment le must serait de collaborer avec les chanteuses que j'ai cité plus haut car leurs thématiques se rapprochent des sujets que je veux exposer à travers mon univers artistique.
Ton artiste queer préférée ? À l'heure actuelle, j'adore Lil Nas X, chacun de ses clips est un véritable chef d'oeuvre, ses textes sont assez provoc' et son look extravagant est très inspirant.
Une punchline / devise ? «Ils te jugeront de toute façon, alors laisse-les au moins te juger pour qui tu es réellement» Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête (hors Covid)? Si vous passez du côté de Montélimar, n'hésitez pas à venir au club Les Voiles (lorsqu'elle aura réouvert), il y a de très bons DJs qui y sont passés tels que JC Nitro et Maddy Jay, qui savent vraiment mettre le feu à chacune de leurs prestations.
Tes prochaines actus ? Vous pouvez me retrouver actuellement tous les dimanches soirs de 23h à minuit sur la webradio Millenium FM. Je compte sortir un single durant l'automne 2021, j'ai déjà rédigé les paroles, mais il faut que je finalise l'instru et que je trouve un chanteur ou une chanteuse par la suite.
Que penses-tu de Support your Local Girl Gang  ? Les médias et collectifs LGBT féministes sont encore trop peu nombreux en France, même si actuellement grâce à certains artistes ces sujets deviennent de plus en plus d'actualité, il est important d'exposer ces thèmes et s'investir pour revendiquer nos droits. Merci à vous pour cette interview, j'espère prochainement organiser des soirées au sein de votre collectif dès la reprise.
PUNKY ROZ DANS TES RESEAUX : FACEBOOK - INSTAGRAM
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rainbowtheque · 4 years
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Le Cercle du Dragon-Thé
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Titre : Le Cercle du Dragon-Thé A noter qu’il existe 3 tomes en anglais, mais seul le tome 1 est traduit pour le moment
Autrice : Katie O'Neill
Bande Dessinée 
Genre : Fantasy, Jeunesse
Maison d’édition : Bliss Editions
Disponible en version papier et numérique - 72 pages
Age conseillé : Jeune ado, ado, YA, adulte
Résumé : 
Greta, apprentie forgeronne, découvre une petite créature perdue sur la place du marché. En ramenant le dragon-thé chez elle, elle va rencontrer les deux propriétaires du salon de thé: Hesekiel et Erik. Ces derniers vont alors l’initier à l’art délicat du soin des dragons-thé. Tandis qu’elle se lie d’amitié avec eux et avec la timide Minette, Greta va découvrir l’étendue de cet art et comment les dragons-thé enrichissent leurs vies. Un conte de fée envoûtant autour de Greta et de sa découverte du monde enchanteur des dragons-thé.
Identités représentées : 
Personnages bi ou gay, racisés, handicapés
- 1 personnage queer + racisé  - 1 personnage queer + handicapé (fauteuil roulant) - 1 personnage principal racisé (et peut-être aussi queer)
Thématiques LGBT+ présentes : Relation gay en arrière-fond
Un couple gay, potentiellement un couple lesbien (trop tôt pour être sûr, ça pourrait être "juste" de l'amitié mais ça a l'air de pouvoir s'orienter sur une histoire d'amour)
Le couple gay est amené de façon très casual, ça semble être une chose tout à fait commune dans cet univers, personne ne s'en offusque ou même ne le remarque.
Autres thématiques : Handicap, ethnies différentes, amitié, magie, dragon, tradition, famille, féminisme (la mère de l'héroïne est forgeronne, et l'héroïne apprend ce métier aussi), handicap (l'un des persos gay est en chaise roulante)
Avis de La Parenthèse d'Axelle 
« Une bande dessinée aux dessins et couleurs sublimes, et à l'histoire très douce et pleine de bienveillance ! 
L'héroïne principale découvre l'existence des Dragons-Thé, et se rapproche d'une autre fille, mais cela reste un rapprochement, et il n'y a rien de concret, c'est assez libre à l'interprétation. En revanche, l'héroïne se plonge dans les souvenirs d'un de ses mentors et du couple homosexuel qu'il forme et il n'y a ici pas de place pour le doute. »
Avis de Océane 
« Cette BD est adorable, l'univers est intéressant, on aimerait en apprendre plus ! J'ai beaucoup aimé que les personnages soient si divers, que le coupe m/m ne soit pas remit en question, ils sont ensembles et c'est tout, pas besoin de chercher plus loin. Les dessins sont si beaux, si apaisants dans les couleurs, les formes etc. Une BD remplie de douceur et d'amour ! »
Avis de Maevaeatsbooks 
« Les souvenirs ne vivent pas qu’en toi, Minette. Ils vivent dans toutes les personnes et les objets avec lesquels tu as partagé ta vie. »
Si vous aimez les graphismes sublimes, les univers de fantasy originaux et développés, les dragons, le thé et les livres adorables qui vous font sourire, cet ouvrage est fait pour vous. Dès les premières pages, j’ai été happée par l’univers si original de Katie O’Neill et je n’en suis pas sortie !
On suit Greta, une jeune fille qui apprend à devenir forgeronne – l’art de sa famille. Elle sauve un dragon-thé et le ramène à son propriétaire qui élève ces petits animaux. Elle va donc en apprendre plus sur eux et nouer de jolies amitiés.
Si vous avez aimé Heartstopper, cette petite BD risque de fortement vous plaire car elle est juste adorable, pleine de relations fortes et mignonnes, et elle aborde de beaux et importants messages.
Bien qu’elle s’adresse aux 9-12 ans, je la recommande à tous car il y a différents degrés de lecture. Elle est toute douce, légère mais puissante et réchauffe l’âme. On passe un si superbe moment que c’est sûr que je le relirai sans modération !
Le rythme est top car l’ouvrage est divisé entre les saisons, ce qui permet de voir les liens d’amitié se créer. Cette BD aux graphismes sublimes, aborde plein de thèmes importants. Déjà, la diversité est au rendez-vous avec les représentations LGBTQ+, le handicap et les ethnies.
Elle renferme aussi de jolis messages liés à l’amitié (Greta et Minette ont fait fondre mon cœur), la famille. On parle aussi de la place des souvenirs, des arts manuels, de la tradition.
En résumé, une BD toute mignonne avec des dessins sublimes, remplie de messages forts et de relations qui réchauffent le cœur. Un vrai coup de cœur qui me donne envie d’avoir mon dragon-thé !
Avis de Kob 
« Séparée en quatre chapitres représentant chacun une saison, Le cercle du Dragon-thé nous entraîne dans un monde de fantasy peuplé de créatures à l’apparence en partie humaine en partie animal ou démoniaque. On suit Greta, la fille aux petites cornes dorées, apprentie forgeronne qui va sauver un petit animal étrange d'une meute de chiens affamés. En le rendant à son propriétaire, elle va découvrir qu'il s'agit d'un dragon-thé et faire la connaissance d'un groupe de passionnés de ces petits animaux.
Il y a assez peu de personnages et pourtant nous retrouvons déjà une grande diversité inclusive. Couple mixte, homo ou encore personnage handicapé, le tout dans la plus grande normalité.
Certains de ces personnages élèvent, comme le titre le laisse supposer, des dragons-thé, petits animaux exigeants sur la tête desquels poussent feuilles ou fleurs permettant de faire un thé magique.
L'histoire est simple mais mignonne, on s'attache immédiatement à tous les protagonistes et on a envie d'en apprendre plus.
Le tout est servit par un graphisme adorable et très coloré. Un grand soin est apporté aux expressions des visages.
Les dernières pages nous en apprennent plus sur les différentes races de dragons-thé et sur leur histoire. Nous laissant ainsi entrevoir que de nouvelles têtes vont faire leur apparition dans les tomes à venir.
J'aimerais voir les dragons-thé prendre un peu plus d'importance dans les tomes suivants, car ils sont jusque-là un peu décoratifs. On nous dit qu'ils sont difficiles à entretenir et qu'ils demandent beaucoup d'attention, mais ce n'est pas vraiment montré. Après, ce n'est qu'un premier tome, il fallait faire un peu d'exposition et présenter tous les personnages efficacement. De plus, c'est vraiment le seul défaut de cette BD, alors, bon, on l'excuse aisément. 
https://www.instagram.com/p/B9b-hyrj8dw/ »
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pauline-lewis · 5 years
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Où sont passées les lumières
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Les films, les musiques, les livres de décembre ont toujours un goût particulier. Ils se marient à cette joie enfantine de la période. Mon film préféré de décembre a été sans conteste Funny girl, et puis il y a eu le ballet d'Un américain à Paris et les corps emmêlés. Et le temps a basculé et voilà que janvier était déjà prêt à rendre sa sentence en quelques mots clés bien sentis : le feu, l'injustice, la maladie et la peur, la peur qui écarte mes yeux de ses doigts osseux à 3 heures du matin, la peur qui me serre le ventre, la peur globale et personnelle, celle qui habite la planète et qui me ronge au niveau de la lumière qui me donne de la force au creux de l'estomac.
Comme il y a une obsession pour chaque occasion, qui vit en moi et peut-être réactivée en cas de besoin, j'ai brisé la vitre d'urgence et derrière était recroquevillée Lumières, cette chanson lancinante et désespérée de Manset. J'avais besoin d'elle comme elle avait besoin de mes oreilles pour lui dire encore une fois qu'elle était probablement l'une des plus belles jamais écrite. Et elle a étiré ses ailes et elle m’a consolée.
Les ténèbres sont partout, couvertes de cendres
Et voilà que les films, comme le courage, le sommeil et l'amitié, sont revenus à moi.
La lutte
Trois films m'ont marquée en ce mois de janvier et il me semble qu'ils se sont bizarrement rejoints et se sont mêlés au climat politique et actuel.
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Il y a d'abord eu Land and Freedom de Ken Loach, qui raconte l'histoire d'un jeune communiste anglais qui décide de s'engager aux côtés des républicains en Espagne en rejoignant le POUM (Parti ouvrier d'unification marxiste) en 1936. Land and freedom est bien sûr un film sur la révolution espagnole mais Ken Loach en fait un véhicule théorique pour nous raconter la lutte dans toute sa complexité : les guerre internes à des mouvements justes (notre héros quittera le POUM pour rejoindre les Brigades internationales), l'institutionnalisation de la gauche, l'anarchisme, la difficulté de s'ajuster au sein d'un groupe... Il alterne la violence de la guerre avec des scènes de joie militante entrecoupées de longues séquences très théoriques où les différents personnages ont des débats assez passionnants sur des thématiques qui résonnent encore très fort aujourd'hui. La propriété, le partage, les ravages du capitalisme, la nécessité de ne pas se compromettre, la place des idéaux dans les luttes quotidiennes. Cette universalité du propos est d'ailleurs d'emblée le projet annoncé par Ken Loach puisque la vie de cet homme est vue par le prisme de l’imaginaire de sa petite fille, qui fouille dans ses affaires et semble elle-même captivée par l'esprit de l'époque. Ce regard extérieur, qui brouille les pistes temporellement accentue encore une fois le propos bien plus large de Loach. Et il semble dire (pour nous remonter le moral d’un propos quand même assez plombant) que cette jeune femme est prête à reprendre le flambeaux révolutionnaire de son grand-père.
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Ensuite j'ai décidé de regarder Reds, le film de plus de trois heures de Warren Beatty qui retrace la vie du militant communiste John Reed et (beaucoup moins) de sa femme Louise Bryant (Diane Keaton). Reds raconte la manière dont ce journaliste très engagé (bouh un journaliste militant, quelle honte) s'est passionné pour la Russie et a quitté plusieurs fois les US pour y couvrir la révolution d’Octobre. Là encore, il y a une thématique de la tristesse inhérente à la lutte, puisque dans la deuxième partie du film Reed est coincé dans ses ambitions révolutionnaires par la bureaucratie russe et par des débats internes (parfois un peu longs — vous êtes prévenu·e·s). J'ai eu envie de regarder le film suite à un article sur Greta Gerwig dans le New York Times dans lequel elle parlait des films qu'elle aimait, et comme elle citait Reds aux côtés de Fanny et Alexandre d'Ingmar Bergman j'y ai vu un signe. Comme elle le dit il y a de magnifiques scènes, notamment celles qui, comme dans le film de Ken Loach, montrent l'unité entre les travailleurs, la communion entre les militants. Et j’ai beaucoup aimé l'histoire d'amour passionnée et tortueuse entre Reed et Bryant, tandis que cette dernière se refuse d'être "la femme derrière le génie". (j’aimerais bien un autre film sur elle maintenant) Reds est fascinant par sa longueur, son ambition, son scénario tortueux et complexe et par son postulat même — faire un film positif sur le communisme en 1981. Beatty s’est battu pour porter l’histoire de cet homme à l’écran. Un grand journaliste, un homme dévoué, un idéaliste.
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Le mois s'est terminé non pas dans la lutte mais dans la fuite, plus précisément avec l'image saisissante d'un jeune homme et d'une jeune femme sur un porche qui s'admettent dans une série de litotes leur amour profond. Dans Le Village de M.Night Shyamalan qui, après la lutte, m'a permis d'envisager une prochaine étape possible : le retrait pur et simple du monde dans lequel nous vivons. Je ne sais pas tellement comment j'ai pu passer à côté de ce film, mais comme je l'ai souvent expliqué ici, je suis sûre que les œuvres viennent me chercher au moment où j'ai besoin d'elles. The Village raconte l'histoire d'une petite communauté coupée du reste du monde par des bois effrayants et des créatures inquiétantes. Cette autarcie a un prix : certain·e·s meurent, d'autres sont malades, la tristesse et le trauma fonctionnent en vase clôt malgré les efforts de la communauté pour laver son linge sale de temps à autre.
Comment se soustraire du monde ? D'où vient la cruauté ? Quelles sont les racines du mal ? Jusqu'où peut-on fuir ? C'est une erreur d'attendre de ce film son twist, de ne pas l'accueillir en soi au-delà de sa pirouette (qui est réussie, cependant). J’ai été vraiment bouleversée par l’idée de devoir tuer dans le cœur de la jeunesse l'envie de s'aventurer au-delà des premiers arbres de la forêt. D’essayer de leur insuffler la passion et la bonté même s’ils ne peuvent pas voir au-delà d’un certain périmètre. Pour moi c'est un film très profond sur l'idée de faire société, sur le sacrifice, le deuil et — merveilleux — c'est aussi une très belle histoire d'amour. (Oui j'aime les histoires d'amour) Ce plan où Joaquin Phoenix et Bryce Dallas Howard se parlent sur le porche, chacun à l'extrémité du cadre, leurs regards reliés par un horizon lumineux incertain, par un avenir inconnu, reviendra me hanter un moment. Et finalement le film aborde une question qui m'obsède : qui pourrait vivre sans horizon ?
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Les romans dans la nuit
Je ne sais pas pourquoi, en janvier j'ai arrêté de dormir. Un temps, au moins. Ça tombait bien puisque j'avais reçu pas mal de romans de la rentrée littéraire et si vous voulez en savoir plus c'est par ici.
Ces romans étaient tristes, pour la plupart, je les ai tenus dans mes bras sur le canapé en me disant que dans une prochaine vie j'essaierai d'avoir des sujets d'intérêt plus joyeux.
Étrangement l’un des plus tristes d'entre eux, Ce qui est nommé reste en vie est probablement celui qui m'a le plus aidée. Claire Fercak y raconte la vie des patients et des aidants confrontés à des tumeurs au cerveau. Le livre raconte avec une justesse vraiment précieuse à la fois ce que cela fait de perdre quelqu’un mais aussi cet état d’entre deux que la maladie fait vivre aux patients et aux proches. Ce moment avant le deuil où il faut déjà dire au revoir à la personne que l’on a connu. Laisser partir les mots que l’on partageait, le langage qu’on avait tissé. Elle raconte ça avec une telle poésie, ce sentiment d’être deux personnes, de ne plus réussir à faire les choses du quotidien. Elle retrace aussi des relations, des amours, des liens. Au-delà du déchirement du deuil, de l’injustice de la perte, j’ai vraiment aimé la manière dont elle capturait la beauté des liens humains. La joie du souvenir, qui perdure. Tous ces sentiments complexes coexistent, et il en reste une lumière, comme disait Manset, cette lumière qui nous empêche de devenir fous. Celle que laissent ceux qui s’en vont au fond de nous. 
Le sujet paraît presque trop dur pour être lu, pourtant je me disais que la littérature était bien ce seul terrain où j’arrive à tolérer ces sentiments que je redoute tellement, ces situations qui me terrorisent, parce que les mots ont ce pouvoir en moi. De me rassurer, de me faire me sentir moins seule. Et les mots de Claire ont cette puissance là, cette force et cette poésie. Elle ne regarde jamais les malades de l’extérieur, elle leur donne aussi une grande place. Elle leur laisse l’opportunité de coucher sur le papier leurs derniers mots, assemblages poétiques étranges, parfois drôles, parfois déchirants. Moralité : lisez-le, même si vous êtes des angoissé·e·s fini·e·s.
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Le chemin est encore long pour que nous donnions aux victimes le suivi qu'elles méritent
Un chiffre : 265 000 ! Il s'agit du nombre de personnes s'estimant victimes d'abus sexuels en France en 2017. Plus que des faits divers, c'est un véritable phénomène de masse que révèle ce chiffre. Dès l'enfance, ce sont des vies brisées. Dès lors, quelle est la réponse du Gouvernement à cette pandémie ? Quelle réponse l'exécutif souhaite-t-il donner à ces enfants souffrant de traumatismes durables ?
C'est pour répondre à ces attentes que le Sénat s'est saisi de cette thématique par le biais d'une mission d'information. Par nos travaux, nous avons notamment constaté l'absence de moyens mis en place afin d'aider les victimes à surmonter leur psychotraumatisme : manque de formation des praticiens médicaux, manque d'infrastructures spécialisées aux besoins psychiatriques et infantiles, prise en charge incomplète des frais médicaux. Le chemin est encore long pour que nous donnions aux victimes le suivi qu'elles méritent.
Mes questions sont donc les suivantes : dans un contexte où la psychiatrie des mineurs est sinistrée, quels moyens seront mis en place afin de mettre fin à ces déserts médicaux ? Enfin, prévoyez-vous la prise en charge intégrale des frais médicaux d'accompagnement psychologique ?
Mme la présidente. La parole est à M. le secrétaire d'État.
M. Adrien Taquet, secrétaire d'État auprès de la ministre des solidarités et de la santé. Pour répondre brièvement à votre première question, j'indique que le Gouvernement présentera en novembre un plan de lutte contre les violences et mettra l'accent sur la prévention, parce que, pour protéger les enfants, il faut parfois mieux accompagner les parents dans leur projet parental. Il s'agit notamment de tout ce qui a trait aux 1 000 premiers jours de la vie de l'enfant, projet évoqué par Mme la présidente Deroche.
S'agissant de la prise en charge du psychotraumatisme, vous avez raison, tous les acteurs que j'ai rencontrés au cours de mes déplacements m'ont parlé des problèmes rencontrés par la pédopsychiatrie dans notre pays. La ministre de la santé, Agnès Buzyn, en a conscience. Elle a annoncé l'année dernière un plan d'investissement de 100 millions d'euros pour la psychiatrie, qui concernera pour partie la pédopsychiatrie. Il s'agit de reconstituer une filière, madame la sénatrice. Or, nous le savons, cela prendra cinq à six ans.
Nous avons créé dix postes de chef de clinique l'an dernier ; nous en créons dix autres cette année, sauf erreur de ma part. Dans l'intervalle, nous constituons des équipes mobiles afin d'accompagner les enfants victimes. Comme vous le savez probablement, le Président de la République a par ailleurs annoncé la création de dix centres de prise en charge traumatique, qui commencent à déployer leur action auprès des personnes victimes de violences.
C'est l'ensemble de ces mesures que nous sommes en train de mettre en place.
Quant à la question de l'extension aux soins psychologiques, c'est une proposition qui doit être expertisée tant dans son coût, vous vous en doutez, que dans sa mise en œuvre en termes notamment de procédure d'orientation, de formation et de coordination des professionnels. Une expérimentation que vous connaissez peut-être, appelée « Écoutez-moi », est mise en œuvre pour une durée de trois ans, avec un suivi national interministériel, ainsi qu'une évaluation prévue avant sa généralisation éventuelle si tant est que le modèle s'avère pertinent.
J'espère avoir répondu à vos deux questions, madame la sénatrice.
Mme la présidente. La parole est à Mme Esther Benbassa, pour la réplique.
Mme Esther Benbassa. Vous n'avez pas répondu à ma deuxième question : prévoyez-vous la prise en charge intégrale des frais médicaux d'accompagnement psychologique ? Soyez sûr que notre groupe sera particulièrement vigilant quant aux moyens alloués à ces domaines au moment de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale.
J'attends votre réponse à ma deuxième question, monsieur le secrétaire d'État !
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siscalocca · 6 years
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On est bientôt en 2019 et on vous a concocté une bonne grosse expo histoire de réchauffer vos rétines durant ce dernier mois glacial de 2018 ! Nous aurons le plaisir d’accueillir sur nos murs le travail de 7 exposantes autour d’une thématique commune “les menstruations”. Pour découvrir qui sont ces artistes et leurs spécialités, ça se passe ci-dessous ! Cette exposition est organisée en soutien à l’Asbl “BruZelles”, qui collecte des protections hygiéniques à destination de femmes précarisées. Vos dons de protections hygiéniques (emballées individuellement et non souillées bien entendu) sont les bienvenus et seront récompensés par un bon. En effet, un don = 1 billet de tombola ! Miss Fabesko ,  Miss Juliette Bensimon Marchina , Miss Malak, Miss Ma Blondiau, Miss Noémie Barsolle, Miss Peggy Van Reeth et Miss Sisca Locca vous donne donc rendez-vous le vendredi 7 décembre pour un vernissage qui s’annonce magistral. Vous pourrez y trouver des peintures, des illustrations, des gravure, du textile art et des installations ! Bref, si vous souhaitez soutenir un chouette projet et vous faire plaisir visuellement grâce à une expo complète et multidisciplinaire, vous savez où vous trouver ! ______________________________________________________ Les 7 femme qui exposeront sont : Noémie Barsolle née en 1981 à Paris. Micro édition, illustration, dessin. A publié chez united dead artists, stratégie alimentaire, rue des promenades... a participé à diverses expos collectives et individuelles à Paris, Bruxelles, Berlin, Londres. Édite les fanzines saignante et snack fatal. Vit et travaille à Bruxelles depuis 2010. Instagram/Facebook : @noemie_barsolle Je m'appelle Juliette Bensimon-Marchina je suis née à Paris en 1981. J' y ai grandi, et eu mes premières règles un après midi après l'école chez une copine chinoise. Plus tard je suis entrée à l' école des Beaux arts de Bordeaux. Une fois diplômée je suis partie vivre en Amérique . Là bas je mettais des tampons parfumés du coup je sentais bon . J'ai commencé à faire de la bd à New York enfin j'ai commencé ma première bande dessinée là bas. La Caïda et Coyota, publiée par les Requins Marteaux. A présent je vis à Liège, je travail à la S Grand Atelier, et tente de finir la deuxième bd. Ma Blondiau, née en 1983 entre la Haine et la Trouille, use  désormais ses baskets dans les rues liègeoises à la recherche de la photo du jour (instagram@mablondiau) Secrète adepte de la méthode de relaxation dite « de la gravure sur gomme », elle collecte tout un tas d’objets qui « serviront bien un jour » et adore coudre au coin du feu l’hiver comme toute féministe moderne qui se respecte. Fait une expo et publie quand elle est bien disposée, hors cycle menstruel. Plutôt curieuse et touche à tout, Malak est une artiste du dimanche, qui aime jongler avec différents supports. Que ce soit la photo ou la cuisine (tout un art), en hiver c’est plutôt la broderie au coin du feu (ou du radiateur), avec laquelle elle aime raconter des histoires ou reproduire des symboliques à l’aide de ses fils multicolores et un peu magiques. FABESKO est née en 1970. Elle vit et travaille à Paris et en Belgique. Fabesko a sûrement fait son premier dessin vers 3 ou 4 ans, comme tous les enfants, mais elle, elle n’a jamais arrêté… Comme elle le dit : "Je sais pas quoi faire de mes mains, alors je peins, je peins, et c’est bien". Dessins, peintures, bas-reliefs cousus sur toiles, sculptures textiles, installations... son univers est peuplé de super héros, de monstres, d’icônes, de reconstitutions anatomiques, et mélange innocence enfantine et dureté adulte, constituant une extraordinaire pharmacopée psychédélique contre les maux de la société urbaine. Sisca Locca, Graphiste, illustratrice française vivant à Bruxelles depuis 2000, Sisca Locca est une contributrice et une productrice active du milieu du fanzinat. Touche à tout et indisciplinée, elle a publié entre autres dans la Gazette du Rock, le journal C4, aux éditions Vanille Goudron... et expose régulièrement en collectif et en solo. http://siscalocca.tumblr.com/ Peggy, groupe sanguin O+, baigne à tournai en création textile dans une mer de fils et d'entrelacs jusqu'à concrétiser l'amour de la récup, de la couture et la déchirure dans la fabrication de poupées. S'ensuivent de nombreuses expos collectives....Actuellement complètement déréglée et hormonisée. Peggy - hard doll rag doll
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yesakademia · 1 year
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YOURI - semaine 2
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Vendredi 28: Avec le groupe nous avons commencé la journée par une réunion entre lauréats, nous nous sommes dit les choses clairement afin de redynamiser le groupe puis nous avons parler de tout ça avec les staffs. L'après midi nous avons continué la peinture des dessins pour l'ouverture de la boutique communautaire. On m'a laissé peindre le "Q" de boutique 😂.
Samedi 29: j'ai mangé le meilleur poulet de ma vie en étant invité chez mamembay, le plat était du thiebouguinar (thieb poulet), j'ai remercié la maman de sa famille qui avait préparé le plat. J'ai fondu en larme sur le poulet. C'est quoi ce 🐔. En dehors de ça nous avons continué la peinture pour la boutique puis révisé la chorale animé par Noémie et Ryad (c'était incroyable). La veillé de chez aby était très cool. Aby nous a annoncé son départ du séjour le lendemain mais moi et Noémie ont eu l'info en premier (nananère)
Dimanche 30: la boutique communautaire a enfin ouvert. Jour d'inauguration, mamembay meilleur MC du monde et je pèse mes mots. J'ai présenté l'association avec kenzo devant le chef du village, le notable. On a assisté à des danses serreres par des petites filles du village puis nous dansé à notre tour.
Lundi 31: Prépa du forum le matin. L'aprem nous nous sommes éclaté avec des jeux collectifs comme l'épervier ou la balle aux prisonniers.
Mardi 1er août: sortie à johal c'était magnifique nous avions visité la maison du Père de Léopold seda sanghor (diogay Basil sanghor) puis avons rejoint un guide touristique dans l'île au coquillage (fadiouth). Nous avons aussi vu le cimetière en coquillage. C'était trop beau je m'en suis pas remis
Mercredi 2: day off pour les lauréats. J'ai pu profiter avec ma famille et aller aux champs avec eux le matin. J'ai pu voir comment ils cultivent. J'ai jouer aux cartes avec les petits de ma famille, je me suis avancé sur mon atelier sur la thématique du harcèlement. Je me suis un peu reposé puis en fin d'aprem nous avons commencé la première séance sur le micro développement
Jeudi 3: nous avons eu le Point référent référé avec les staffs ça a fait du bien de parler, puis après nous avons pu se connecter un peu au wifi histoire de prendre de nouvelles de nos familles. L'après midi c'était mon premier atelier qui était sur la thématique du harcèlement qui s'est très bien passé il y a eu une partie débat très intéressante et une deuxième partie mise en situation impro théâtrale. C'était génial tout les monde était attentif. Le soir même nous avons fait une veillée jeu de société chez Léo et nous avons aussi regardé le film "Mowgli", c'était très cool
Vendredi 28: Avec le groupe nous avons commencé la journée par une réunion entre lauréats, nous nous sommes dit les choses clairement afin de redynamiser le groupe puis nous avons parler de tout ça avec les staffs. L'après midi nous avons continué la peinture des dessins pour l'ouverture de la boutique communautaire. On m'a laissé peindre le "Q" de boutique 😂.
Samedi 29: j'ai mangé le meilleur poulet de ma vie en étant invité chez mamembay, le plat était du thiebouguinar (thieb poulet), j'ai remercié la maman de sa famille qui avait préparé le plat. J'ai fondu en larme sur le poulet. C'est quoi ce 🐔. En dehors de ça nous avons continué la peinture pour la boutique puis révisé la chorale animé par Noémie et Ryad (c'était incroyable). La veillé de chez aby était très cool. Aby nous a annoncé son départ du séjour le lendemain mais moi et Noémie ont eu l'info en premier (nananère)
Dimanche 30: la boutique communautaire a enfin ouvert. Jour d'inauguration, mamembay meilleur MC du monde et je pèse mes mots. J'ai présenté l'association avec kenzo devant le chef du village, le notable. On a assisté à des danses serreres par des petites filles du village puis nous dansé à notre tour.
Lundi 31: Prépa du forum le matin. L'aprem nous nous sommes éclaté avec des jeux collectifs comme l'épervier ou la balle aux prisonniers.
Mardi 1er août: sortie à johal c'était magnifique nous avions visité la maison du Père de Léopold seda sanghor (diogay Basil sanghor) puis avons rejoint un guide touristique dans l'île au coquillage (fadiouth). Nous avons aussi vu le cimetière en coquillage. C'était trop beau je m'en suis pas remis
Mercredi 2: day off pour les lauréats. J'ai pu profiter avec ma famille et aller aux champs avec eux le matin. J'ai pu voir comment ils cultivent. J'ai jouer aux cartes avec les petits de ma famille, je me suis avancé sur mon atelier sur la thématique du harcèlement. Je me suis un peu reposé puis en fin d'aprem nous avons commencé la première séance sur le micro développement
Jeudi 3: nous avons eu le Point référent référé avec les staffs ça a fait du bien de parler, puis après nous avons pu se connecter un peu au wifi histoire de prendre de nouvelles de nos familles. L'après midi c'était mon premier atelier qui était sur la thématique du harcèlement qui s'est très bien passé il y a eu une partie débat très intéressante et une deuxième partie mise en situation impro théâtrale. C'était génial tout les monde était attentif. Le soir même nous avons fait une veillée jeu de société chez Léo et nous avons aussi regardé le film "Mowgli", c'était très cool
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yamaetre · 2 years
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Première semaine à Lahage !
Voici les blogs des participants de YAMA sur leur première semaine dans l'éco-village.
Moi c’est Mehdi, j’ai 27 ans et je suis un lauréat de YAMA 2022. Ça fait quelques mois que je suis venu en France pour fuir la guerre dans mon pays, en Afghanistan. A travers le projet YAMA, j’aimerai raconter mon histoire et en découvrir d’autres. J’aimerai apprendre les coutumes européennes pour m’aider à m’intégrer en France. De plus, vivre pendant trois semaines dans ce milieu naturel me rappelle mon enfance dans les montagnes de Behsud. Cette première semaine a été riche en découverte pour moi, j’ai appris de nombreuses choses à travers les ateliers et j’ai particulièrement aimé les travaux artisanaux avec du bois. Peut-être que je travaillerai dans ce domaine plus tard. Partager ces moments chaleureux en groupe au cœur de la nature m’aide à me ressourcer. Et j’ai appris de nouvelles manières de communiquer pour mettre fin au barrage de la langue ! J’ai hâte des deux autres semaines à venir.
Je suis Yara, lauréate du projet YAMA 2022, j’ai 22 ans et je suis étudiante. J’ai souhaité participer à ce projet car l’écologie est une thématique très importante pour moi. Cependant, j’appréhendais de vivre en pleine nature, notamment le fait de dormir dans des tentes. Et durant cette première semaine, c’est ce qui a été le plus compliqué pour moi : les nuits sont fraîches et la météo n’est pas vraiment estivale. Heureusement, on passe de très bons moments avec les autres participants, où l’on rit et s’amuse beaucoup. Les activités sont très attrayantes et j’apprécie particulièrement les jeux de groupe car ils nous permettent de faire plus ample connaissance. De plus, en une semaine, j’ai déjà appris énormément de choses sur l’écologie mais aussi sur la vie aux quatre coins du monde grâce aux participants de toute origine. J’ai hâte de faire de nouvelles découvertes dans les deux semaines à venir !
Je suis Yusuf, un Allemand lauréat de YAMA 2022.  J’ai trouvé lors de cette première semaine de YAMA des manières de s’amuser sans la barrière de la langue. En effet, mon moment préféré jusque-là a été lorsque j’ai pu faire découvrir la cuisine de mon pays aux autres participants et qu’ils m’ont tous complimenté. Je vis avec joie et plaisir l’immersion dans la nature. Et j’ai surtout découvert l’importance de la protection de notre planète. On a vu de nouvelles technologies écologiques pour lutter contre le réchauffement climatique, ça m’a vraiment beaucoup intéressé. De plus, j’apprécie tellement les moments en groupe où l’on s’amuse tous ensemble ! Je suis plus que satisfait de ce séjour.
Je suis Ahad, j'ai 29 ans, et participe à YAMA 2022 pour partager mon expérience et entendre celle des autres. Venant d’un pays en guerre, l’Afghanistan, je reconstruis une nouvelle vie ici et je souhaite écouter les histoires d’autres personnes pour trouver des idées de ce que je pourrai faire à l’avenir. Malgré la pluie, cette semaine m’a déjà beaucoup appris à travers les ateliers, la vie en pleine nature et la rencontre avec les autres participants. D’ailleurs, l’atelier qui m’a le plus marqué, c’est celui intitulé « Draw your country ». Cela m’a donné des responsabilités différentes : j’ai dû apprendre comment prendre les bonnes décisions en étant à la tête d’un pays mais aussi comme constituer et former ce pays. Et l’atelier qui m’a le plus intéressé fut celui de la fabrication de papier. Mais ma plus grande découverte durant cette première semaine à YAMA fut le fait de vivre en pleine nature et de s’adapter aux conditions environnementales au sein d’un groupe de personnes. J’ai apprécié dormir dans une tente et le fait de se trouver dans un environnement naturel m’apaise et m’aide à m’endormir plus vite qu’habituellement.
Je suis Enayatullah, un lauréat de YAMA 2022. J’ai trouvé cette première semaine super, je me suis beaucoup amusé !  J’apprécie ces moments au sein de la nature. Mais j’ai aussi aimé les différents ateliers qui ont enrichi ma culture. Par exemple, mon atelier préféré fut celui de la fabrication de papiers mais j’ai été aussi très intéressé par la méthode de préparation de la bière. Enfin, j’ai pu apprendre plus en détails les règles de citoyenneté à travers des jeux. J’ai découvert tellement de choses en une semaine, j’ai tellement hâte des deux prochaines qui arrivent !
Je suis Amin, lauréat de YAMA 2022. J’ai réellement bien profité de cette première semaine qui a été instructive pour moi mais qui m’a aussi permis de rencontrer de nouvelles personnes. J’ai passé de très bons moments où j’ai dansé avec les autres participants ou encore jouer au ping-pong. Mon atelier préféré a été la création du bar sans alcool pour le festival. Cet atelier m’a permis de laisser exprimer ma créativité. Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est la question du réchauffement climatique, je me suis rendu compte qu’il était important de sensibiliser tout le monde sur ce sujet. J’ai beaucoup appris aussi sur la citoyenneté à travers le jeu « Draw your country » notamment lors des débats. Enfin, ce que j’ai le plus aimé, c’est l’immersion car j’apprécie énormément la nature et je m’y sens à ma place. D’ailleurs, ça me plairait de vivre à Lahage toute ma vie !
Je suis Alexiane, j’ai 22 ans et je suis lauréate YAMA 2022. J’ai voulu participer à ce projet pour vivre un échange et un partage de cultures en rencontrant de nouvelles personnes de toute horizon. Ce qui m’intéressait particulièrement, c’était les activités écologiques et artisanales. Et en une semaine, mes attentes ont toutes été comblées ! Je n’apprends que des choses utiles, dorénavant je sais construire un bar par exemple ou encore préparer le festival AgitaTerre. Étant une amoureuse des animaux, j’ai été contente d’en trouver ici et de pouvoir les nourrir et passer un moment avec eux. Les ateliers ont beaucoup enrichi mon savoir notamment sur les thématiques écologiques et d’interculturalité. J’ai acquis de nombreuses connaissances variées grâce aux ateliers comme fabriquer un bar, de la bière, des toilettes sèches, etc. Mais j’ai aussi amélioré ma maîtrise de l’anglais et de l’allemand. Enfin, j’apprécie être en pleine nature, c’est ressourçant.
Je suis Mahmoud, âgé de 29 ans et lauréat de YAMA provenant d’Allemagne. Ce que je recherche dans ce programme c’est principalement de nouvelles connaissances et expériences. Et j’ai été plus que satisfait ! Cette première semaine s’est super bien déroulée dans un cadre magnifique. J’ai beaucoup apprécié l’atelier avec les animaux. Mais ce qui m’a le plus intéressé, c’est la fresque du climat. Aujourd’hui le climat est un sujet important, et il faut tous agir à notre niveau. En tout cas, j’ai passé de super moments jusque là et j’ai hâte des prochains jours.
Je suis Zanele et j’ai 31 ans et je suis lauréate de YAMA 2022. Je me suis inscrite à ce projet car je porte un grand intérêt au concept d'une économie circulaire dans le secteur de l'alimentation et de l'agriculture pour éradiquer les problèmes environnementaux. YAMA est donc apparu pour moi comme une occasion d’échanger des idées avec d'autres jeunes et d’améliorer mes connaissances. Cette première semaine a été difficile pour moi car souffrant d’une anxiété sociale, ça a été compliqué pour moi de m’adapter à cette vie collective. Ça a été pour moi une première de dormir dans une tente mais aussi de découvrir des personnes de cultures si différentes. J’ai donc été très nerveuse mais au fur et à mesure j’ai réussi à me sociabiliser et maintenant je me sens beaucoup plus à l’aise. D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé les ateliers de laser avec Lucas et de peinture avec Anthony ! Les ateliers de réutilisation de bois et zéro déchet m’ont particulièrement intéressé car ils sont en lien avec mes études. De plus, ces activités ont lien avec l’écologie m’ont poussé à réfléchir à ce que je pouvais faire et mettre en place dans ma vie de tous les jours pour le bien de notre planète. Néanmoins, vivre en pleine nature était familier pour moi, ça m’a rappelé mon pays, l’Eswatini. Et ça me fait du bien, je sens que j’en avais besoin.
Je suis Fatim-Zahra, âgée de 30 ans et lauréate de YAMA 2022. Ce qui m’a intéressée dans ce projet, c’est la soif d’apprentissage et l’expérience humaine mais surtout ce côté aventure et le fait de pouvoir sortir de ma zone de confort. C’est pour moi un moyen de me recentrer sur la nature, la solidarité et le partage. Le premier jour, j’avais beaucoup d’appréhension mais ça s’est très bien passé ! J’ai apprécié les moments de cohésion et l'atelier sur la migration était très intéressant parce que des personnes nous parlent de leurs expériences. J'aime aussi énormément le côté interculturel, c'est très enrichissant. Je suis devenue très proche de Zanele, qui ne parle pas anglais. Ça m'oblige à m'améliorer en anglais, et elle en français. J’apprécie particulièrement les ateliers sur les thématiques de l’écologie et de la migration, on découvre l’importance de prendre soin de notre planète mais aussi les vécus de chacun qui sont tellement différents et passionnants. Tous les jours, on apprend énormément de choses comme le fonctionnement des composites ou encore le processus de fabrication de toilettes sèches. Enfin, pour moi, ce séjour était nécessaire. Cela fait tellement d’années que je n’étais pas sortie de la ville ! Me couper du monde me procure tellement de bien et je n’ai vraiment pas envie de rentrer !
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omagazineparis · 5 months
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Entretien avec Justine Gallice : influenceuse fitness & entrepreneuse inspirante
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Avec ses 570 000 abonné.e.s sur Instagram, Justine Gallice s'est imposée depuis quelques années comme l'une des figures de proue du fitness digital. Néanmoins, Justine n'est pas seulement influenceuse fitness, elle mène également d'une main de maître avec son compagnon sa marque de vêtements SOWL et son programme fitness My Fiit Challenge. Envie de découvrir cette entrepreneuse pleine d'ambition et passionnée de sport ? Vous avez tapé à la bonne porte ! Entretien avec Justine Gallice, femme forte et entreprenante. Première partie : entre fitness et influence Avant tout, je t’invite à te présenter en quelques mots ! Je suis Justine Gallice, influenceuse dans le milieu du fitness. Je suis passionnée par l'univers du sport et de la motivation, et ce depuis maintenant plus de sept ans ! Quels étaient tes rêves, que voulais-tu faire étant plus jeune ? Jeune, j'étais une fille tout à fait normale. J'étais plutôt attirée par le milieu du théâtre et du cinéma. J'étais au conservatoire de Lyon, j'en ai fait pendant treize ans. Plus jeune, j'étais donc plutôt attirée par l'artistique, je ne voulais pas forcément faire de grandes études, j'avais vraiment ce métier-là en tête. Je suis ensuite tombée sur les réseaux sociaux un peu par hasard. Les opportunités ont ainsi été différentes et heureusement d'ailleurs ! Comment a commencé ton aventure sur Instagram ? J'ai vraiment commencé aux prémices des réseaux sociaux. Je suis arrivée sur Instagram parce que l'appli commençait à monter en France, c'était il y a à peu près huit ans. J'avais donc téléchargé l'appli, dans un même temps je m'étais inscrite à la salle. J'ai ensuite découvert un univers fitness très communautaire sur Instagram, on pouvait vraiment partager sa passion du sport avec ceux qui allaient à la salle, allaient s'entraîner. J'y ai donc vraiment trouvé un terrain de réconfort, avec des gens qui faisaient la même chose que moi à ce moment-là. J'ai commencé à poster de mon côté, comme un blog personnel en fait. Mon compte Instagram s'est organisé comme cela de nombreuses années, avant qu'il y ait d'autres opportunités plus professionnelles.  Ensuite, ça s'est fait progressivement. J'ai commencé, j'avais 100 abonnés, puis 1000, puis 10 000. Ça s'est vraiment fait step by step depuis sept ans finalement. Et sur YouTube ? T'attendais-tu à autant de succès ? J'ai commencé YouTube parce que je recevais tellement de messages sur Instagram qu'à un moment donné je ne pouvais plus répondre individuellement. C'est là que je me suis dit : « pourquoi ne pas basculer sur YouTube et faire une vidéo qui regrouperait les questions qui sont régulièrement posées par les audiences ? ». En plus, c'était souvent les mêmes questions, les mêmes thématiques donc c'était plus facile pour moi ! J'ai tout appris sur le tas. J'étais une jeune fille normale, qui s'était mise à la salle normalement, comme beaucoup d'autres jeunes filles de mon âge quand j'avais 20 ans. Du coup, je partageais mon parcours au fur et à mesure que j'étais en train de le vivre. Aujourd'hui, je n'ai plus les mêmes connaissances et le même état d'esprit qu'il y a sept ans, j'ai essayé avec les années de trouver ma propre patte ! À cette époque-là, je faisais un peu partie des précurseurs. On formait un petit groupe, pas si nombreux que ça par rapport à l'étranger, donc tout se fédérer autour de nous. Il y avait des comptes féminins, des comptes un peu plus bodybuilding, et puis il y avait certaines têtes d'affiches qui mettaient vraiment le fitness en avant comme Tibo InShape par exemple. Donc forcément, il y avait un bel engouement sur les réseaux, ce qui nous donnait encore plus envie de persévérer et continuer. Moi je m'éclatais tellement, même si YouTube a aussi mis du temps à se lancer. Il m'a fallu un peu de temps pour que je trouve mes marques petit à petit et que je comprenne comment ça fonctionne. Mais je pense que ma chaîne a bien marché parce qu'elle mêle à la fois l'intérêt et l'utile, comme pour tout Youtubeur ! Comment décrirais-tu l'esprit de ta chaîne, quel est ton univers ? Je suis beaucoup tournée autour du sport fun. Donc je fais des lives, j'en ai fait très tôt sur ma chaîne, même bien avant le confinement. Ça date d'il y a 3 ans, et c'est quelque chose qu'on retrouve également dans mes programmes. Je trouve que c'est plus spontané, plus naturel. J'ai créé ma chaîne fitness telle que j'aurai voulu en trouver une comme cela il y a 7 ans. C'est-à-dire avec des conseils clairs, pas non plus trop scientifiques, qui parlent à tout le monde. Des conseils qui sont donc accessibles et qui sont également des choses que j'ai vécues. Sur ma chaîne, on va donc forcément avoir à peu près les mêmes conseils que sur les autres chaînes thématiques fitness. Je ne peux pas réinventer notre style, mais j'essaie d'amener ma touche, des choses rigolotes, avec par exemple un personnage un peu humoristique que j'ai appelé Janette. Je tiens vraiment à rester dans l'univers fitness, quitte à ne pas partir dans du divertissement, mais pour moi ça me ressemble plus de poster des choses qui sont en rapport avec ce que je vis au quotidien. Donc je pense que c'est ça ma petite patte à moi, mon petit côté Janette, accessible, et en même temps avec des vidéos très carrées et des conseils fitness, sur l'évolution esthétique et physique. Finalement, je pense que c'est ça qui plaît ! Chaine Youtube de Justine Comment t'es-tu adaptée au confinement, par rapport à tes réseaux, ta chaîne YouTube ? J'avais un format qui sortait chaque année, même deux fois par an, qui s'appelait La Semaine FIIT, où je suis connectée en live sur YouTube pendant sept jours consécutifs. C'est un format que j'ai donc repris lors du confinement. J'y ai vu une occasion de proposer à la communauté une Semaine FIIT 4. Les gens allaient s'entraîner chez eux, ils étaient en demande et c'était un format que j'allais sortir de toutes les manières au mois de mai. Donc je me suis dit : « il est prêt, autant le sortir. » Je l'ai adapté et prolongé et j'ai également adapté d'autres formats pendant tout le mois d'avril. Ainsi, j'ai été extrêmement présente pour ma communauté pendant le confinement. Après, personnellement, j'ai l'habitude de travailler à la maison, je vis chez moi un peu à huis-clos. J'ai mes bureaux, une salle de fitness pour les tournages. Cela fait trois ans qu'on habite chez nous avec mon compagnon, donc on connaît cette vie. On est souvent enfermés chez nous longtemps lorsque qu'il y a des grosses périodes de travail donc on a très bien vécu le confinement. Par contre, il est vrai qu’on n’a jamais autant travaillé que pendant le confinement. Après, cela nous a fait passer le temps plus vite et en plus les abonnés étaient très contents. Mais il faut avouer que le rythme était assez intense ! Tous les jours, il y avait quelque chose : soit tourné, soit monté, soit en live, plus les programmes et les projets personnels en parallèle qui se montaient. Voilà comment ça s'est organisé pour moi pendant le confinement en tout cas ! Comment expliques-tu l'engouement pour le sport pendant le confinement ? Pourquoi les gens se sont motivés d'après toi ? Je pense qu'il y a eu une grande part d'ennui. Les gens ont voulu passer le temps, ils se sont dit : « comment passé du temps de manière agréable tout en étant productif ? » Ils se sont donc dit que c'était donc peut être l'occasion de faire du sport. Il y avait tellement de contenus disponibles sur les réseaux, tout le monde s'est mobilisé. J'ai trouvé ça très bien d'ailleurs. Et surtout, pour une fois, les gens avaient le temps, ils avaient aussi envie de remplir leurs journées. Le confinement a vraiment été une bulle temporelle un peu à part. Même le rythme de training que l'on proposait aux gens était beaucoup plus soutenu que dans une vie classique, où ce n''est pas forcément adapté. Les gens ont été plus intéressés, ils y ont vu un moyen de vraiment se reprendre en main. Soit parce qu'ils avaient le projet de le faire, soit pour passer le temps, mais avec des bonnes choses, et c'était donc pas plus mal non plus ! Quel est l'univers de ta marque SOWL, qu'est-ce que tu y proposes ? C'est une marque qu'on a voulu créer à 100%, du début à la fin, c'est-à-dire de la création du patron jusqu'à l'usine textile. On a vraiment voulu créer une marque fitness qui nous ressemble, c'est-à-dire autant homme que femme, et elle s'appelle SOWL. Avec cette écriture spécifique, on a voulu marquer la prononciation et l'intention dans le mot vis-à-vis du français. Cela veut dire l'âme, « soul » en anglais, donc cela représente l'âme du sportif, son état d'esprit, son mode de vie. Cela représente aussi tout ce que l'on partage avec mon compagnon sur nos réseaux sociaux, on a voulu que tout cela soit représenté dans notre marque. Nous avons donc des vêtements que nous avons conçus nous-mêmes, qui nous ressemblent : des brassières, des leggings, de la couleur, du plus foncé. Personnellement, j'aime les tenues fitness assez sexy pour la musculation, mais on s'adapte également à la demande et à comment le public réagit ! Finalement, notre but est que notre marque soit accessible, qu'elle reste alignée avec nos valeurs et qu'elle ne soit pas hors de prix. Mais en même temps, on ne souhaite pas non plus qu'elle soit fabriquée en Chine et de mauvaise facture. On avait envie de quelque chose de qualitatif et c'est vraiment le cas pour SOWL. Nous avons également fait des efforts sur des emballages biodégradables. Ils sont donc fabriqués à partir de micro-éléments comestibles qui deviennent des engrais au contact de l'eau. On fait également tout distribuer sur Lyon, par nos équipes. C'est donc vraiment nous qui gérons toute l'organisation de notre marque du début à la fin. De fait, c'est vraiment un BEAU projet. La marque a mis un an et demi à voir le jour, et elle s'est officiellement lancée en décembre 2019, donc ça a été un projet assez intense et d'ailleurs ça l'est toujours ! https://www.youtube.com/watch?v=U4FahsAU55s As-tu des projets à venir ? Nous avions quelque chose de prévu depuis longtemps, on avait failli l'annuler à cause du confinement. C'est notre programme fitness #MyFIITChallenge, qui est sorti en live. C'est un programme qu'on sort en live depuis 4 ans. Donc le live on connaît bien ! (Rires) Il a commencé le 1er juin, on en a fait la promo pendant tout le mois de mai et là on ne peut plus s'inscrire puisqu'il est en cours. Donc ça c'était déjà un gros projet, surtout avec beaucoup de boulot en amont. En parallèle, on continue de développer et de sortir des choses pour notre marque de fitness SOWL. Pareil, nous avons été en stand-by pendant tout le confinement. Nous n'avons pu faire aucun envoi, les usines étaient à l'arrêt. Par conséquent, des collections ont forcément pris un peu de retard. Donc on essaie de rattraper un peu tout ça et cela représente donc déjà des bons gros projets pour nous ! Deuxième partie : une entrepreneuse confirmée ! Quel statut as-tu juridiquement par rapport à tes activités d'influenceuse fitness ?  Quand on commence sur les réseaux sociaux, qu'on commence à avoir des partenariats ou des sponsors, il faut avoir un statut juridique officiel sur Internet. Aucun influenceur ne peut travailler sans être déclaré, ça n'existe pas ou alors je ne suis pas au courant ... On a donc le statut d'auto-entreprise. Ensuite, en fonction de l'activité, l'entreprise grossit. Après, on peut monter des plus grosses structures, des vraies sociétés, c'est mon cas aujourd'hui entre mes différentes activités. Quels sont les points positifs d'être une entrepreneuse, d'être à son compte ? Les points négatifs ? Au niveau des points positifs, on est totalement libres de faire ce qu'on veut. C'est-à-dire que moi, je n'ai pas de patron derrière moi. Attention, c'est aussi un désavantage parce que ça veut dire qu'il y a une charge mentale qui est un peu plus présente parce qu'on est aussi tributaire seulement de nous-mêmes et de notre activité. Et parfois, cela peut être un peu stressant. Mais quand on a une âme un tant soit peu entrepreneuse, on sait que quelles que soient les difficultés, s'il y a quelque chose qui marche tant mieux, si ça ne marche pas, ce n'est pas grave, on refait autre chose. C'est donc une bonne dynamique malgré tout. Moi j'adore me lever le matin et avoir le choix de ma journée. Avoir le choix de me lever tôt, et si j'ai envie, d'aller me faire les ongles en pleine semaine. Je suis LIBRE. Et puis, être dans la création, faire des choses que j'adore, ça n'a pas de prix ! Vivre du sport, faire des programmes, partager sur les réseaux sociaux, c'est incroyable, je n'y aurai jamais pensé quand j'ai commencé. Donc, franchement, je suis super épanouie ! Après, concernant les désavantages, ce n'est pas forcément lié au travail d'entrepreneur. C'est plutôt par rapport au métier d'influenceur au sens large. On est assez tributaire des abonnés, des mauvais commentaires qui peuvent impacter notre vie quotidienne. Mais après, heureusement, il y a plus d'avantages que d'inconvénients. Par ailleurs, on découvre malheureusement aussi la fiscalité française, ce qui est pour moi un gros bémol de l'entrepreneuriat. On découvre l'envers du décor par rapport au temps où l'on était simplement salarié, et ce n'est franchement pas pareil (rires) ! Ça peut décourager beaucoup, mais il faut s'accrocher et essayer de faire des grandes choses pour se développer. Décris-nous une de tes journées types ? J'ai une nouvelle routine que j'ai instauré pour être plus productive et justement plus sereine. Je me lève tôt, je dors entre 6h et 7h30 pour faire des cycles de sommeil suffisants. Donc je me lève entre 6h30 et 7h le matin. Je me fais une petite routine d'étirements/mobilité qui dure 10-15 minutes, le temps de me réveiller. Justement, je me lève plus tôt pour avoir le temps de le faire, de prendre du temps pour moi, m'occuper de ma peau, faire mes soins beauté. Je prends en suivant mon petit-déjeuner, seulement si j'en ai envie, vers 7h30. Et ensuite, je suis devant mon ordinateur jusqu'à 12h-13h en général. Effectivement, ça fait beaucoup de travail sur l'ordinateur pour moi. Finalement, le côté fitness ne représente seulement que 20% de mes journées. Ensuite, l'après-midi, je travaille de 14h à 16h. Et en général, s'il faut beau, surtout l'été, je m'accorde une petite pause de 16h à 18h, au soleil, tranquillement. Le soir, en général, nous faisons notre sport à partir de 18h. Ensuite, on mange, soit on sort, soit on reste à la maison. On peut également travailler le soir, mais globalement voilà comment s'organisent mes journées, sauf si j'ai des rendez-vous, ou que je bouge pas mal, je peux aller à mon local sur Lyon aussi. Mais grosso modo, ma journée type se structure plus ou moins comme ça ! Quelle est ta plus grande réussite ? D'en être là où j'en suis aujourd'hui, clairement ! C'est assez incroyable. Quand j'ai commencé, on ne vivait même pas des réseaux sociaux, on ne savait même pas qu'un jour on pourrait en vivre. Toutes celles qui sont actuellement dans le fitness aujourd'hui n'en vivaient pas il y a cinq ans. Je suis donc ultra fière d'avoir eu des belles opportunités. Et surtout, je suis également très fière d'être totalement indépendante, sans les marques, sans les placements de produits, avec mes propres projets. Je suis très heureuse d'avoir eu « assez de courage » pour sortir des projets aussi gros et qui peuvent faire peur. Mine de rien, sortir ma marque aura été un sacré parcours de combattant. Me savoir indépendante et avoir mes propres trucs à moi, c'est vraiment une belle fierté ! Être à la direction de quelque chose c'est hyper plaisant, c'est valorisant pour soi, on se construit, c'est vraiment agréable. https://www.youtube.com/watch?v=KsisGwjNiE4 Quel est ton plus bel échec et qu'est-ce qu'il t'a appris ? Il y en a eu plein de petits échecs ! Après, je ne les considère pas comme des grands échecs de vie. J'ai toujours su rebondir ! Néanmoins, il y a eu plein d'échecs pour moi. Ou même des claques de vie tout court d'ailleurs ! Il y a eu des périodes à mes débuts où j'ai pris la grosse tête et je me suis calmée par la suite. J'ai ensuite eu des périodes où j'ai tenté des expériences sportives sans succès, comme la prise de masse par exemple. C'était il y a bientôt deux ans, et je me suis ensuite blessée pendant un an. Cela a été un gros échec pour moi. J'ai énormément perdu en temps et en évolution sportive pendant un an et demi et ça a été assez dur. Il y a également eu des événements comme le raid en Croatie que j'ai fait en Octobre dernier. Cela a été très dur pour moi. J'y suis allée avec ma collègue, pourtant aussi très sportive, et on a fini les dernières en tout (rires) ! En plus, comme nous étions invitées à partager l'aventure avec l'organisme, nous avons partagé l'échec avec nos abonnés sur les réseaux. En fait, je pense qu'il faut accepter qu’on ne peut pas être bon en tout ! C'est quelque chose que j'aborde pas mal sur ma chaîne : il y a des hauts, des bas, et il faut l'accepter ! On apprend qu'on ne peut pas briller partout, et surtout qu'il faut savoir rebondir ! Quel conseil donnerais-tu à une personne qui souhaiterait lancer son entreprise, être indépendant.e comme tu l'es ? Mon plus gros conseil, que ce soit sur les réseaux ou pour un business, c'est de faire quelque chose que les gens aiment vraiment, au-delà de l'aspect financier. Parce que quand cela va être dur, quand cela va galérer à se lancer, quand cela ne va pas marcher tout de suite, la seule qui fera tenir jusqu'au succès, parce que si on s'acharne et qu'on travaille ça marche toujours, c'est d'être PASSIONNÉ.E par ce que l'on fait. Par exemple, lorsque cela marche moins pour moi sur les réseaux, parce que les gens ont moins d'intérêt pour le fitness, ou alors parce que moi je suis moins à fond dedans, je continue toujours le sport parce que j'aime trop ça, j'aime trop ce que je fais. Voilà donc pourquoi je conseille aux gens qu'avant de penser à la célébrité et l'argent, il faut bosser pour quelque chose que l'on aime profondément et qui fait partie de son quotidien. Peu importe le sujet, c'est comme cela qu'on a toujours des idées, qu'on est créatif et qu'on s'acharne quand ça ne va pas ! As-tu un dernier mot à adresser à nos lectrices/lecteurs ? Je souhaite aux gens d'être heureux, épanouis dans le sport. Il y a beaucoup de belles choses dans le fitness, au-delà du cliché des fitgirls. Les gens sur Internet sont des gens comme eux. Et si moi j'ai réussi à faire tout ça, tout le monde peut le faire ! Vous l'aurez compris, Justine Gallice n'est pas qu'une simple fitgirl. Audacieuse et pleine d'ambition, elle s'est donnée les moyens de réussir et est aujourd'hui à la tête de deux sociétés florissantes. Cette entrepreneuse d'exception est donc une véritable source d'inspiration ! Alors, n'hésitez pas à aller en découvrir davantage sur sa page Instagram ou sa chaîne YouTube ! Read the full article
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   ENTHOUSIASME POUR DES MIRAGES 
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1996-2021
En début de vingtaine, j'ai commencé à écrire des poèmes.
En début de trentaine, je me suis décidé à les interpréter.
A présent, je désire les transposer sur scène..
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Préambule
Si je me penche sur la centaine de chansons que j'ai pu écrire ces quinze dernières années, je relève quantité de titres improbables (''Gothictalopicia'', ''Je suis une coccinelle bleue'', ''Crypte d'Akenos'', ''Le langage des ruisseaux'', ''Phosphorescent Melon'', ''Hoministe'', ''Glucose perversion''...) qui témoignent d'une certaine audace au niveau des thématiques :-)
Toutefois, force est de constater que les titres de mon répertoire les plus appréciés sont ceux que j'ai consacrés au beau sexe. Par ce prisme, c'est avant tout ma sensibilité que j'ai révélée aux autres et à moi-même.. J'ai tant cristallisé de totems en prose, de sarcophages versifiés, qu'il m'apparaît essentiel à présent de dérouler ce cheminement sur scène..
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J'ai fait de nombreux concerts comme batteur durant ma vingtaine, puis des récitals en tant que chanteur qui m'ont mené, la décennie suivante, dans des salles magnifiques notamment à l'étranger.. Malgré tout, je n'ai jamais eu le loisir d'interpréter mes propres compositions devant un public. Cela, malgré le fait que mon travail ait été salué par certaines figures de la francophonie ainsi que par une maison de disque (pour laquelle je ne me suis pas résolu à vendre mon âme..). 
En 2006, l'ingénieur du son des fameux studios Masterlab m'a confié qu'il considérait mon premier album ''Salouna'' comme le plus convaincant qu'il ait masterisé cette année là.. Depuis ce premier disque à titre de chanteur-parolier et co-compositeur, une quinzaine d'années se sont écoulées durant lesquelles j'ai tenté de produire des titres authentiques, vibrants, inventifs et singuliers..
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Ce blog présente une sélection de titres que j'aimerais tout particulièrement interpréter sur scène. 
J'ai volontairement repris la forme un brin candide de mon premier blog musical d'il y a quinze ans ;-)
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De 2013 à 2020, j'ai privilégié la photographie à la musique. Il s'agit d'un maillon créatif complémentaire que j'aimerais présenter dans certaines salles de concert..
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A la suite de mes vidéos, j'ai dévoilé une playlist des musiques qui m'ont influencées..
Les musiciens qui souhaiteraient rejoindre mon projet sont les bienvenus: l'équipe devra nécessairement inclure un bassiste, deux guitaristes, un batteur, un violoniste, un violoncelliste et un pianiste (usant d'un sampler). 
Mon super-groupe idéal ? David Gilmour (Pink Floyd) et Robert Fripp (King Crimson) à la guitare, Meshell Ndegeocello à la basse, Manu Katché et Stewart Copeland (Police) à la batterie, Steve Nieve (Elvis Costello) au piano, Alain Monod (the Young gods): samples, Brian Eno: Synthés & prod, Jorane au Violoncelle & chant additionnel; l'orchestre de corde des Tindersticks. Mixage du son: Alan Parsons. En guest: Steve Hackett (Genesis) et Charlie Burchill (Simple Minds) à la guitare, Gavin Harrison (Porcupine tree) à la batterie, Matt Johnson (Thethe), Anja Plaschg (Soap and Skin), Sivert Høyem (Madrugada) & Perry Blake au chant. Tim Commerford (Rage against the machine) à la basse. Maria João Pires au piano. Cuivres : Dana Colley (Morphine). Dominique A et Luke Haines aux textes.
J'ai toujours joué dans des groupes majoritairement masculins et j'aimerais désormais inverser la tendance..
Visuellement, j'envisage de proposer un show qui lorgne vers mes chères Seventies !
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Les vidéos présentées ici sont issues de mon compte Vimeo professionnel. J'ai toujours usé de samples et d'extraits de films au sein de mes créations. C'est une forme d'hommage aux artistes qui m'inspirent. Il m'arrive de communiquer avec certains et de les rencontrer. J'envisage de photographier quelques unes de mes idoles dans un futur proche..
D'une certaine manière, je fais partie de la tribu de Sophie Calle. A comprendre que je fais de mon existence une oeuvre incluant les êtres qui me troublent, m'amusent et m'impactent..
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~ RECEPTION ~
Durant l'arrivée du public dans la salle, je proposerai vraisemblablement un mix "ambient"..   
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  ¤ I. SETLIST
~ SINGLES 2006-2021 ~
Certains préfèrent écouter un album d'un bout à l'autre,  
d'autres abordent les titres séparément, suivant leur bon plaisir..
Je vous propose les deux options au choix..
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LA COMPILATION 
Pour ceux qui préfèrent la visionner sur Smartphone avec un casque, voici le lien:
https://vimeo.com/thievet/bruno-musique
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¤ ~ SINGLES ~
15 ans = 15 titres = 2 X 15 minutes ¤
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II. INTERMEDE
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III. RAPPEL - Ambiant music - 15 minutes
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IV. FINAL
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V. TITRES ALTERNATIFS
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''A COEUR OUVERT''
En complément des deux "singles" issus du double album, j'ai sélectionné ces quatre titres..
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  +18 Beaucoup de jeunes femmes me confient leurs cauchemars et leurs frasques.
Souvent choqué, il m'arrive de les transposer en créations audiovisuelles..
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Petit bonus pour les potos de la première heure..
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Historique des musiques
''Hoministe des misandres'' et ''Clarisse à la plage'' sont deux nouveautés concotées en Janvier et Avril 2022; ''Sugarbabe'' et ''Solde de tout coNte'' deux ''trash-singles'' réalisés en Avril et Décembre 2021.
''Fais-moi ce que tu veux'', ''Petite ritournelle'', ''Flâner avec toi'', ''minotaurus inest'', ''une sieste au paradis'', ''Lagune d'escapade'', ''Amourir'', ''Souvenir d'un crépuscule'' sont extraits du double album ''A cœur ouvert'' présenté en version multimédia, fin Mars 2021.
''Akenos'', ''Mêle-anges'', ''Grelots du soir'', ''La femme-refuge'', ''PanthèreS'', ''Rêverie posthume'', ''Lucifer elevator'', tous enregistrés en 2012, sont issus du double album ''Dictaphone & samples'' produit en un seul et unique exemplaire durant l'Automne de la même année.
''Auto-psy (remix)'', ''Marine -edit-'', ''Marlène'', ''chercheurs d'HorS'', ''la liqueur du fauve'', ''Fire'', figurent sur la compilation ''mes méfaits 1990-2010''. En dehors des deux premiers titres évoqués et du dernier, les autres ont été réalisés en 2010. ''Fire'' date de 1994.
A l'occasion de cette compilation distribuée par un grand nombre de plateformes (Itunes, Spotify, Deezer, Amazon, la Fnac, Apple music, Shazam, Charts in France, Wiseband..), j'ai remixé et remasterisé moi-même les titres favoris de mon répertoire de l'époque. Figure notamment sur ce ''Best of'', un extrait de mon récital de 2004 à l'étranger.. Dès lors, première interview pour un journal, premier passage télé; premiers échanges et rencontres avec certaines de mes idoles..
''Havre de Grâce'', ''la mise à mort'', ''le Coyote'', ''sur les coups de minuit'', sont tirés de l'album ''Salouna'', enregistré en 2006 et sorti en CD, début 2007, sur lequel apparaissent également les versions originales de ''Marine'' et ''Auto-psy''..
Les albums où j'occupe exclusivement la place de batteur (en particulier ''Cabaret''), n'apparaissent pas dans cette sélection.. (Toutefois, je fais mes débuts à la batterie sur ''Fire'' et quelques arrangements de ballets ''sur les coups de minuit'').
Plus d'une quinzaine de musiciens ont joué de leurs instruments, parfois chanté ou co-composé certains des morceaux de cette sélection. Toutefois, un certain nombre de musiques ont été intégralement réalisées à base de samples. 
Le détail de la création des morceaux a déjà fait l'objet de précédents blogs que vous pourrez découvrir en flânant parmi mes pages-web..
Les vidéoclips ont été bricolés par mes soins.
Si vous vous rendez sur mon site, vous trouverez plusieurs compilations thématiques couvrant une bonne centaine de titres de mon répertoire..
La grande majorité des chansons présentées ici sont des poèmes ou missives disponibles dans le recueil ''Femmes de ma mort'', paru en 2010.
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Certaines chansons m'ont été inspirées par des demoiselles qui furent d'abord des modèles..
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INFLUENCES MUSICALES
Sur mes comptes Spotify & Deezer, 200 playlists consacrées à mes 200 artistes phares.. 
J'ai également réalisé une playlist de 200 vidéoclips Youtube: 
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Je suis sur Insta, Facebook, Snap etc... (bruno_thievet) / Mon mail: brunothievet0gmail.com
NOUVEAU PROJET - teaser 
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Assurément protéiforme !
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La séduction ?
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Au Père Lachaise, on contemple souvent l'essence même du romantisme..
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Pour les possesseurs d'un compte Deezer, voici mon top 200..
  Ce sont les chanteurs francophones qui m'ont éveillé au pouvoir des mots..
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  Voici une missive que j'ai reçue jadis d'une ex-compagne..
Je me demandais sur quelle note achever ce blog ;-)
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dtkid · 6 years
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Fullmetal Alchemist, Ishbal et les migrants.
 Dernièrement, le Fossoyeur de Films abordait dans sa vidéo sur "Prince des Ténèbres" de John Carpenter. les "images primordiales" ces morceaux d'art ou de fiction qui vous marquent à vie et contribuent à nous définir. Plus j'avance et j'écris, plus je me rends compte que ma principale source d'images primordiales, mais aussi de ce que je juge comme beau ou laid, comme intéressant provient du premier animé Full Metal Alchemist, dont la diffusion a commencé en 2003.
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 Tiré du manga de Hiromu Arakawa, Fullmetal Alchemist est réalisé par Seiji Mizushima et écrit par Sho Aikawa. Il part du même point de départ que le manga et le second animé : Edward et Alphonse Elric perdent gros en tentant de ressusciter leur mère via l'alchimie et décident de devenir alchimistes d'état pour trouver la pierre philosophale et récupérer leurs corps. Ils se trouvent ainsi mêles à un complot au sein des plus hautes sphères du pouvoir Cependant le manga étant toujours en cours de parution au moment de la sortie du premier animé, celui-ci prend sa propre route narrative et finit par raconter une histoire tout à fait différente.
Récit d'aventure entre steampunk et science fantasy c'est le premier animé japonais s’approchant d’un seinen (manga pour adulte) sur lequel je sois tombé. Par son esthétique glauque et sombre, ses moments purement horrifiques, il se distinguait de tout ce que j'avais connu avant en matière d'animation par des thématiques adultes, et, même si je ne les discernais pas encore, une vraie profondeur politique et philosophique.  Le tout en gardant suffisamment d'humour, de belles images, d'action et autres codes du shonen pour parvenir à hameçonner mon moi pré-adolescent.  Et une des thématiques sur lesquelles cet animé a imprimé des images fortes et puissantes sur ma rétine, l'abordant comme je ne l'avais jamais vu abordé dans un animé, c'est celle de la migration.
  En effet l'histoire de FullMetal Alchemist est hantée par le spectre et les conséquences de la guerre d'Ishbal, survenue quelques années avant le début de l'histoire. Les conséquences de cette guerre sont tant humaines que politiques. Alors que les alchimistes d'état croisés par les frères Elric lors de leur périple vivent avec le traumatisme de ce qu'ils ont fait et vus à Ishbal, les camps de réfugiés originaires de la région s'installent à travers Amestris, la patrie de nos héros, et les ishbals tentent de survivre comme ils peuvent.
   Soyons clairs, Full Metal Alchemist ne parle pas intentionnellement de l'épisode migratoire actuel, ni qu’il saurait le résumer puisque dans la réalité les réfugiés viennent de pays différents qu’ils quittent pour des raisons différentes. C’est un poil plus complexe. Mais par les thématiques fortes qu'il aborde sur la guerre, l'impérialisme, le racisme et les déplacements de population, c'est un animé très intéressant à regarder en ce moment. Ok mais pourquoi ?
 Au début j'étais parti pour faire une véritable analyse croisée de l'histoire du peuple Ishbal et des mouvements migratoires actuels, mais je me suis rendu compte au fur-et-à-mesure de mes recherches que pour faire ça correctement, il aurait fallu que je me regarde plus de 30 heures d'un animé que je n'avais pas vu depuis plus de dix ans et que je prenne connaissance des situations politiques et de l'histoire récente d'une dizaine de pays d'Orient et d'Afrique subsaharienne. Pour un article que je voulais boucler en une semaine, ça faisait beaucoup.
 Et surtout j'ai réalisé à la réflexion que la question que je me posais n'était pas : "Qu'est-ce que FullMetal Alchemist m'a intellectuellement appris sur la migration?", mais plutôt "Pourquoi à chaque fois que j'entends le mot '"réfugié", je vois des ishbals marcher dans le désert, en pleine tempête de sable ?".
 Eh bien tout simplement parce que Fullmetal Alchemist, c'est bien écrit.
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Séquence dans le troisième openning. (”Cool joke” de Undo).
Qui sont les ishbals?
 Commençons par un résumé de l'intrigue pour ce qui concerne les Ishbals. Dans le premier animé les Ishbals habitent une province située à l'Est d'Amestris (le pays dont sont originaires les héros, Al et Ed), récemment colonisée. Les Ishbals sont monothéistes et vénèrent le Dieu Ishbala, la religion prend une place très importante dans leur vie. Ils présentent aussi des traits physiques qui les distinguent des Amestriens : une peau sombre et des yeux rouges. Sur place les Amestriens tentent d'imposer leur culture basée sur l'alchimie, (magie basée sur la science) mais celle-ci étant condamnée par les préceptes ishbals, des tensions se créent et rapidement des émeutes éclatent contre la colonisation.  Un incident met le feu aux poudres et transforme l'insurrection en guérilla. La version officielle est qu'un soldat amestrien aurait tiré par accident sur un enfant. En vérité un groupe de soldats d'élites a infiltré un temple pour débusquer une cellule terroriste et a massacré tous les moines et fidèles.  La situation dégénère et tout l'Est s'embrase. Le Fürher King Bradley finit par envoyer les alchimistes d'état sur place pour gérer l'insurrection. De véritables massacres débutent alors dus aux pouvoirs immenses de ces mages/scientifiques d'élite. Mais estimant que ce n'est pas encore suffisant, le Fürher demande au docteur Marcoh de mettre le fruit de ses recherches la "Pierre Rouge" au service de la répression. Cette pierre philosophale imparfaite décuple la puissance des alchimistes et la guerre prend fin après une nuit de massacres.
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 Le personnage le plus important issu de cette ethnie est Scar. Moine-combattant d'Ishbala, il possède un bras capable de décomposer la matière et dispose donc d'un grand pouvoir de destruction. Son bras lui a été légué par son frère qui faisait des expériences sur la pierre philosophale. Après le massacre de son peuple, il fuit le pays avec quelques compagnons. Ceux-ci sont attaqués en plein désert par Kimblee, un alchimiste d'état et sont tous massacrés sauf Scar, qui s'en tire avec la cicatrice à l'origine de son surnom. Après cet événement, il décide d'utiliser son pouvoir pour assasiner les alchimistes d'état.
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 Les thématiques abordées par cette histoire sont nombreuses et plutôt graves pour un shônen : colonisation, génocide, dérives de la lutte anti-terroriste, utilisation d'armes non-éthiques, haine raciale. On peut aussi s'étonner de la présence de telles thématiques dans un animé nippon, pays où les idées nationalistes et xénophobes sont très présentes. On notera aussi la complexité de l'évolution du conflit et l'intérêt porté à l'aspect géopolitique.
Pourquoi choisir le premier animé.
   Mais le conflit est aussi traité de manière brillante par Brotherhood et pourtant nous avons choisi de nous intéresser au premier animé.
Parce que dans Brotherhood, comme dans le manga, si l'impact de la guerre d'Ishbal est présent et central dans l'histoire, on ne voit que très peu les Ishbals, hormis Scar. Celui-ci est recueilli par les habitants d'un camp de réfugiés qui le soignent et qu'il quitte aussitôt pour ne pas leur attirer d'ennuis. D'autres migrants tentent une embuscade contre Edward Elric dans les ruines de Xerxes, avant d'être arrêtés par leur doyenne. Ce sont les deux seules interventions de réfugiés dans l'intrigue dont je me souvienne.  Dans FMA 2011, les réfugiés Ishbals ont une place bien plus importante. Avant tout car le personnage de Scar est un personnage plus central, mais aussi parce que celui-ci décide de rester avec les siens pour un temps après avoir été recueilli et soigné. Sa réaction lors ce cette première rencontre souligne d'ailleurs l'ampleur des massacres qu'a connu son peuple. En effet en reprenant connaissance Scar sera étonné de trouver des ishbals encore en vie. Même après qu'il les aie quitté pour poursuivre sa propre quête, les réfugiés resteront importants dans l'histoire, puisqu'ils guideront et donneront des informations à ceux qui se sont lancés sur les traces de Scar, désormais banni.
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Représenter la souffrance des ishbals...   Comme ils ont plus de temps d’écran, on peut passer plus de temps sur ce qu'ont subi ces personnages.Via les récits des réfugiés et les souvenirs des deux enfants ishbals Rick et Rio qui ont tous les deux perdus leur mère et les flashbacks de Scar, on s'intéresse au traumatisme vécu par ces populations. La plupart ont perdu leur terre, leur maison et leurs proches. On ne montre pas juste ce qu'ils ont vécu, mais aussi l'impact psychologique. Ainsi Scar est sujet à des terreurs nocturnes dans lesquelles il revit le massacre de ses compagnons pendant leur fuite, tandis que le jeune Rio a des crises de stress post-traumatique, des flashes de la mort de sa mère et de l'incendie de leur maison.
 Mais la guerre n'est que le point de départ des épreuves que vont subir les ishbals. N'étant pas accepté et se trouvant en Amestris en toute illégalité, ils vivent dans des bidonvilles, subissent la faim, le froid, la promiscuité. A cela vient s'ajouter le harcélement et les attaques de leur camp par l'armée, qui les poussent parfois à se réfugier dans les égouts. Lorsqu'ils sont arrêtés ils subissent des contrôles d'identité et peuvent même être déportés en train vers un autre camp. En raison de l'image qu'ils véhiculent et de leurs traits ethniques différents, ils subissent la haine raciale des populations locales et sont obligés de porter des lunettes de soleil dès qu'ils sortent des bidonvilles pour cacher leurs yeux rouges.
... Mais pas que.
 Cependant, dépeindre les souffrances d'un peuple opprimé n'a rien d'extraordinaire dans une fiction. Si l'écriture de cette problématique est si brillante, c'est que FMA ne se contente pas de nous dresser un catalogue de misères. Les ishbals ne sont pas cantonnés dans une position de victimes.
 D'abord, on les voit se battre au quotidien, fouillant les décharges à la recherche d'objets de valeur qu'ils pourraient revendre, certains sont poussés à voler par la faim alors que d'autres refusent, dégoutés par cette option. On les voit aussi reprendre la route  ou chercher de nouvelles cachettes lorsqu'un de leur camp a été découvert par l'armée. En bref, ils sont actifs et luttent pour leur survie.
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 Autre point, ils participent à l'intrigue. Dans un premier temps en recueillant et en soignant Scar qui sans ça serait probablement mort des suites de son combat contre les homonculus, puis en refusant de le vendre aux autorités malgré la prime, car il est l'un des leurs. Après que Scar aie été banni, ils servent d'informateurs aux frères Elric, les mettant sur sa piste. Ils les aident aussi à rencontrer le répudié qui détient les secrets de la Pierre Philosophale.  
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 Aussi, on essaie pas de nous faire croire que leur vie est une longue souffrance ininterrompue. On assiste à des scènes de vie quotidienne, les enfants jouent, on voit les adultes partager des moments de solidarité et ils ont des espoirs pour l'avenir.
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Scène de vie quotidienne, les femmes lavent le linge dans la rivière.
Enfin ni eux, ni leur culture ne sont angélisés. Les ishbals ne sont pas des "bons sauvages" ou un peuple exotique qui a tout compris à la vie et à la sagesse. Leur religion et leurs traditions contiennent aussi des dérives. Ils rejettent la science et on peut voir que malgré l'importante solidarité de la communauté Ishbal, ceux qui pratiquent l'alchimie sont considérés comme des hérétiques et bannis. Leur nom leur est même retiré pusique le premier que nous croisons est "le banni", qui sera suivi par Scar lorsque ses compagnons d'infortune découvriront ce qu'il est.
 Mais la société d'Amestris, scientiste à l'excès, impérialiste et militarisée a aussi un fonctionnement hautement critiquable. Il n'y a pas une bonne et une mauvaise culture, mais deux rapports au monde et à la vie en société qui gagneraient à entrer en contact et à dialoguer. Et tout comme dans la réalité, de par leur faible nombre et leur place dans la société, les Ishbals ne risquent pas de remplacer la culture amestrienne par la leur.
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Le banni, exclu de la communauté ishbal pour avoir pratiqué l’alchimie. Fullmetal Alchemist et l’humanisation des réfugiés.
 Bref, dans FMA, les Ishbals sont des humains. Ils ont des motivations, des émotions, ils agissent, souffrent, connaissent l'espoir, ont des qualités et des défauts. Comme nous, spectateurs en fait. C'est ce qui nous permet de nous reconnaître en eux et donc de développer de l'empathie pour eux. C'est sans doute pour ça, qui rend si marquantes les images de leur périple et de leurs peines. Car en les reconnaissant comme nos semblables, on commence à penser, instinctivement qu'ils méritent autant que nous d'être traîtés dignement, d'avoir un toit, à manger et ne pas se demander s'ils vivront assez longtemps pour voir le soleil se coucher.
 Et je pense que c'est comme ça que FMA réalise à la perfection son intention : faire naître un sentiment d'injustice et de révolte. Et bien qu'elle n'en soit pas la scénariste, je pense que ce premier animé fait si bien honneur au Fullmetal Alchemist d'Hiromu Arakawa qu'on peut se permettre d'utiliser une citation d'elle pour mieux comprendre cette intention.
  "Nous les adultes sommes énervés par les choses insensées qui arrivent tous les jours dans le monde... Mais en même temps nous réprimons ces émotions en se disant "il n'y avait pas d'autre choix" ou "il devait y avoir une raison pour ça". Mais c'est une réaction humaine naturelle de se mettre en colère quand des choses absurdes arrivent. Certaines choses ne peuvent pas être justifiées ou rationnalisées. Je veux que les garçons et les filles grandissent en valorisant ces émotions."
 Et c'est là, avec l'idée d'humaniser les réfugiés que se situe pour moi le seconde point fort de cet animé. En nous montrant ainsi l'histoire des ishbals, Fullmetal Alchemist ne cherche pas à faire naître de la culpabilité en nous, comme le fait souvent l'art engagé mais de la révolte et de la colère.  Au lieu de montrer les personnages non-ishbals comme ne réagissant pas à l’oppression par égoïsme, paresse ou méconnaissance, FMA choisit une voie différente. Si même les frères Elric ne font pas du fait de sauver les ishbals leur priorité c'est parce qu'ils sont pris dans une autre quête qui à leur échelle est vitale. Ils sont pris dans leur quête de la pierre philosophale pour récupérer leurs membres et ça reste leur priorité.
 Fullmetal Alchemist ne reproche rien à son spectateur, il ne lui fait pas la leçon. Il lui montre juste une situation absurde et l'invite à se sentir révolté.
Et le monde réel de la réalité véritable alors ?
 Je pense au bout de cette analyse être au moins arrivé à m'expliquer à moi-même pourquoi ces images m'avaient tant marqué alors que j'étais jeune et pourquoi elles continuent à rester si fortes et présentes dans mon esprit.
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 Et ça me paraissait intéressant de vous parler de ça, d'humanisation et de révolte à l'heure ou la réalité dépasse la fiction, ou des gens quittant leur pays subissent sur notre sol et sur le chemin qui y mènent des drames et des situations que FMA n'aurait sans doute pas pu représenter dans un animé pour adolescent.
 Mais surtout à l'heure ou pour des raisons et avec des objectifs différents, des gens sont occupés à la télévision, à la radio et même sur le net à faire l'exacte inverse. (1) A tenir un discours déshumanisant qui nous présentent les gens arrivant chez nous et dans le reste de l'Europe soit comme des profiteurs, (2) soit comme des dangereux musulmanisateurs (oui parce que c'est plus simple de traverser la Méditerranée en radeau vers une terre réputée pour son incroyance que de rester dans un pays déjà musulmanisé) et des terroristes en puissance. (3)   Et surtout à l’heure où malheureusement ça marche et où ces discours semblent l’emporter. Comme l’indiquait un sondage paru récemment.
 Voilà pourquoi je pense qu'il est intéressant de regarder FMA aujourd'hui. Car si nous essayions de regarder ces gens qui viennent nous demander asile avec le même cadrage et le même souci du détail que celui avec lequel cet animé nous présente les ishbals nous découvririons autre chose que ce que cette sale race de Dupont-Aignan vient nous vendre à la télé. Des êtres humains, ayant quitté leur pays pour des questions de survie et à contrecœur, enduré un périple dangereux et mortel pour beaucoup d'entre eux pour se retrouver dans un pays où ils sont confrontés au racisme et à la répression. On pourrait essayer de comprendre ce qui les a poussé à entamer ce voyage, ce qu'ils cherchent à trouver, s'ils souhaitent vraiment rester chez nous. Essayer de comprendre leur culutre, moins barbare que ce qu'on se représente et sans doute plus proche de la notre que celle des ishbals ne l'est de celle d'Amestris, puisque nous vivons sur une planète mondialisée. Et alors, comme au visionnage de FMA, naîtraient en nous l'empathie, le sentiment d'injustice et la révolte.
 Il faudrait alors trouver quoi en faire de ces émotions fortes. Certains aident, accueillent chez eux ou sur leurs terrains,(4) d'autres en parlent et essayent de détricoter tant bien que mal les arguments du camp d'en face. Et d'autres ne font rien, sans doute comme les frères Elric non pas tant parce qu'ils s'en foutent ou par égoïsme, mais parce qu'ils sont déjà trop pris par leur quête personnelle ou par leur propre survie pour pouvoir s'occuper de celle des autres.
 Quoi qu'il en soit, ce ne sont pas eux qui ont du sang sur les mains. C'est ceux qui montent sur les plateaux télés pour faire activement en sorte que les choses insensées qui arrivent aux migrants nous paraissent justifiées. C'est ceux qui font passer des lois permettant le rejet plus facile, l'immigration plus sélective, l'enfermement plus long,(5) y compris pour les enfants. (6)(7) Ceux qui instrumentalisent la haine par intérêt électoral, ou pour que les pauvres continuent à se bouffer entre eux. Qui disent qu'il n'y a pas d'argent magique pour ne pas avoir à aller le chercher là où il est. 
 Ce sont eux qui sont injustes et contre eux qu'on devrait se sentir révoltés. Car nous n'avons pas tous les mêmes moyens, le même temps, les mêmes ressources pour venir en aide aux réfugiés, ni pour lutter contre les idées infectes qui montent en ce moment partout en Europe. Mais malheur à ceux qui s'en accomodent trop bien.
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Le vrai visage de la racaille.
 Et pour ceux qui sont déjà pris dans d'autres luttes, syndicales, sociales, politiques, associatives et n'ont pas d'énergie supplémentaires à consacrer à celle-ci, mais se sentent coupables. Parce qu'il y a une tendance quand on a des convictions fortes à vouloir être sur tous les fronts et à se reprocher de ne pas y arriver. Rappelez-vous que nos luttes sont peut-être plus complémentaires et interdépendantes que ce qu'on pourrait penser, et qu'à la fin de Fullmetal Alchemist, c'est la somme des différentes luttes qui renverse le Fürher et permet entre autres l'amélioration des conditions de vie des Ishbals. Vous faîtes du bon boulot.
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Voilà le genre de conclusions qu'on pourrait tirer en regardant FMA en ce moment. Essayez et au pire vous aurez juste regardé un excellent animé. Notes:
Pour en savoir plus sur la situation des migrants au niveau humain, vous pouvez aussi regarder le documentaire “The Journey From Syria”, disponible sur Youtube en petits épisodes d’une dizaine de minutes. J’ai regardé jusqu’au 5 pour l’instant, pas d’images trop dures à supporter. Usul a aussi récemment fait une vidéo sur le sujet : “Refugees welcome”, où il interviewe les militants et migrants qui occupent un squat à Lyon.  Enfin il y a aussi ce plateau de Mediapart, : “L’Aquarius sauve le peu d’humanité qui reste à l’Europe.”, avec une interview d’un marin qui travaillait sur l’Aquarius. C’est “juste” de la parole, mais il y a des passages assez durs à encaisser. Pour comprendre ce qui se passe à plus grande échelle vous pouvez aussi regarder la vidéo de Kurzgesagt :  The European Refugee Crisis and Syria Explained. Et pour les arguments que je n’ai pas pris le temps de développer : 
(1) https://www.telerama.fr/television/la-tele-submergee-par-les-vagues-migratoires,n5709001.php
(2) https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/une-etude-demontre-que-les-migrants-ne-sont-pas-un-fardeau-pour-les-economies-europeennes_2811703.html
(3) http://journalmetro.com/opinions/parlons-immigration/1363845/le-mythe-de-limmigration-terroriste/
(4) https://www.bastamag.net/Ces-simples-citoyens-qui-sauvent-l-honneur-d-une-Republique-en-faillite-morale
(5) https://blogs.mediapart.fr/la-cimade/blog/040418/tout-comprendre-sur-le-projet-de-loi-asile-et-immigration-en-videos
(6)http://lesaf.org/nouveau-record-du-nombre-de-mineurs-incarcere-e-s-halte-a-lenfermement-des-enfants-et-des-adolescent-e-s/
(7) http://www.francesoir.fr/politique-france/comme-les-etats-unis-la-france-enferme-les-enfants-migrants
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collection81 · 6 years
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Civilisations 2018
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Après beaucoup de recherches, j'ai enfin réussi à trouver la série documentaire dont j'avais tant entendu parler, Civilisations 2018.
Civilisations est une série de la BBC qui parle des civilisations du monde et de leur héritage. A la base c'est une série de 1968, à cette époque elle était principalement centrée sur l'art occidentale. Civilisations 2018 est différente de sa petite sœur, elle offre un panorama beaucoup plus large et complet, puisqu'elle s'intéresse aux civilisations et à l'art du monde entier.
Depuis 50 ans le regard qu'on porte sur l'art et son histoire a évolué, il a été actualisé, de nouvelles découvertes ont remis en cause nos certitudes, terminé de se regarder le nombril et de se focaliser uniquement sur l'art d'occident. Aujourd'hui, on ne peut plus ignorer ce fait: toutes les civilisations sont indépendantes, mais elles influencent aussi toutes les suivantes. L'art Grecque se retrouve dans l'art Romain, l'art Romain se retrouve dans l'art de la renaissance, l'art Chinois/Japonais dans l'art Européen, l'art Arabe/Indien dans la peinture/architecture occidentale et vice versa.
La série brise aussi nos stéréotypes, notamment sur la représentation du corps dans l'art. La quintessence de l'art n'est pas L’Apollon du Belvédère comme on peut souvent le lire, parfait de beauté, de technique, de mouvement, tellement fidèle à la réalité qu'on le croirait vivant. La quintessence de l'art, c'est aussi Le lutteur Olmèque d'Amérique du sud, avec son corps imparfait mais aussi proche de la réalité qu'une sculpture Grecque, d'une technique à première vue archaïque, mais tellement vrai. Apollon du Belvédère, l'original date à peu près de 400 avt JC
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Lutteur Olmèque, 500/400 avt JC
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Il n'y a pas qu'un standard de beauté, et la technique n'a que peu à voir dans l'appréciation d'une oeuvre, par contre il y a un point essentiel et à laquelle tous les arts s'accordent, dire et montrer la vérité, et autant L’Apollon que le Lutteur en sont pourvus. La série nous fera voyager à travers le monde pour partir à la rencontre d'anciennes civilisations, avec explications à l'appui. On découvrira l'art de peuples aujourd'hui disparus mais qui restent tout de même bien vivant et cela au travers de leurs œuvres. On y verra Angkor et ses temples, la villa Barbaro et les fresques de Véronèse, le Tempietto chef d'oeuvre d’architecture de la Haute-Renaissance etc.
La Villa Barbaro et les fresques de Véronèse, 1554
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Angkor, 15/14 ième siècle
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Tempietto, 1505
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Les spécialistes de l'art nous emmènent aussi dans des endroits inaccessibles profondément enfoui dans la jungle admirer les têtes colossales Olmèques, dans le désert voir Pétra la cité Nabatéenne, dans des milieux ou les visites sont restreintes Le Tempietto de Bramante par ex, près du Nil contempler les Colosses de Memnon. Toujours des lieux surprenants, inconnus. Têtes colossales Olmèques 1400 avt JC
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Colosses de Memnon 1500 avt JC
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Pétra la cité Nabatéenne, taillée à même la montagne, 800 avt JC
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La série est découpée en thématique, la première: Création, pose la question du pourquoi l'homme a se besoin de représenter le/son monde, pourquoi il y a 100.000 ans notre espèce s'est aventurée profondément dans des grottes et à l'aide de torche et de matériel rudimentaire s'est mis à peindre, pourquoi depuis l'aube de l'humanité et de la conscience, l'homme a se besoin tout à fait inutile de peindre, sculpter, performer, photographier, filmer, écrire. De laisser une trace. Il y a deux choses qui restent du passage des hommes sur terre. Une immatérielle, l'histoire, et l'autre matérielle, l'art. Le statut "d'artiste" il y a 50.000 ans était déjà présent, pour l'Homme-Lion sculpté dans l'ivoire datant de 50.000 ans, il a fallu 4 mois de travail à plein temps, il fallait donc un préposé à la sculpture, les autres allaient chasser pendant que lui fabriquait des statuettes pour le groupe, sa signification devait avoir de l'importance (surement une divinité animale) pour dédié quelqu'un à sa confection. Tout cela on l'a appris récemment. L'Homme-Lion 40.000 avt JC
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Idem concernant la représentation réelle du corps, on croyait la tenir de l'art Grecque tardif, suite à leur révolution artistique (cf Le Pugiliste de Thermes, chef d'oeuvre de l'art Grecque tardif en est un bon exemple). Il s'avère qu'en 1450 avt JC, un artiste de la civilisation Minoenne a fabriqué une bague l'Agate du combat de Pilos, il y figure une scène de combat ou le corps, sa torsion sont d'une justesse à couper le souffle, la fidélité, le mouvement, tout est là! On l'a su que très récemment, la bague a été découverte en 2017, y'a tout juste 1 an! Le Pugiliste de Thermes, 80/900 avt JC
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Agate du combat de Pilos, 1450 avt JC
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La série met en lumière les échanges entres les civilisations. Il n'y pas de culture sortie du néant, on ne recommence pas tout à zéro quand une civilisation s'effondre, au contraire, notre culture et toutes les autres se parlent, s'inspirent et s'influencent mutuellement et cela depuis la nuit des temps. Si on aime l'art ou non ces documentaires sont indispensables, tellement riche d'informations, d’idées originales vue sous un nouveau jour, loin des discours lénifiants, la série offre un regard frais sur les civilisations, la culture, l'art et son histoire. J'ai beaucoup appris et pourtant je pensais en connaitre un rayon à ce sujet. Comme quoi, il ne faut préjuger de rien, car bien trop souvent on se trompe.
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