Tumgik
#je veux pas dire mais honnêtement
superiorkenshi · 1 year
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Ascanor…👉👈
• VERBATIM •
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"I tell you what a women loves most, It's a men who can slap but can also stroke"
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lecoindecachou · 3 months
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Pascal Praud: Le RN sait s'adapter, mais la gauche ne change jamais
Moi: Donc la gauche reste fidèle à ses idées et le RN dirait n'importe quoi pour être élu, noté
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urween · 4 months
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"Quatre secondes"
Wolverine x
M/FTMreader
note : mutant!reader
résumé : Logan entend malgré lui des bruits assez dérangeants dans une chambre voisine, il sera surpris de découvrir de qui ils proviennent
! warnings : forme de voyeurisme, violence, langage vulgaire/cru, évocation de sexualité et de guerre, alcool, jalousie
3 805 mots Description à la troisième personne
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Il avait une ouïe surdéveloppée, tout le monde le savait. Les élèves qui se disputaient, il les entendait. Les vitres cassées par un ballon, il les entendait. Les rires à deux heures du matin, ça putain ouais il les entendait aussi. En bref, il entendait tout ce qu’il se passait dans le manoir, du moins au deuxième étage. D’habitude, aucun problème à s’endormir avec ces bruits, il avait déjà dormi sous des tirs de fusils alors des gosses n’allaient pas l’empêcher de se reposer. Enfin, c'est ce qu’il pensait. Les rires, les insultes, les chuchotements, d’accord, mais les gémissements c'étaient autre chose encore.
Au deuxième étage il n’y avait que les étudiants ayant dépassé la majorité, pour ceux que l’on pouvait dater, et quelquefois il arrivait que ce genre de choses se produisent mais rien de terrible, c'était léger et rapide, tout l’inverse de ces dernières fois. Parce que oui, “ces” dernières fois. Pas juste une fois, un vendredi soir pour fêter le weekend, non, tous les putains de soirs depuis une semaine. Alors Logan commençait à regretter son ouïe surdéveloppée.
Il n’avait jamais bien dormi, c'était pas son genre, mais ne pas dormir n'était pas son genre non plus. Il avait besoin de sommeil. Son corps avait beau se régénérer, il devait se reposer, pour éviter d'être de mauvaise humeur, encore plus que d’habitude je veux dire.
Mais aller toquer à la porte de cette chambre et demander poliment d'arrêter de baiser tous les soirs n'était pas non plus dans ses options. Malgré son caractère, assez explosif, Logan n’aimait pas ces situations, elles le mettaient toujours très mal à l’aise. Et puis, il devait avouer aussi qu’admettre que depuis une semaine il écoutait sans le vouloir ces bruits était un peu gênant, voire même beaucoup.
Lors de ces nuits blanches, Logan était parvenu à localiser la chambre d’où prévenait tout ce boucan. C'était la dernière, tout au fond du couloir, à environ cinq chambres de la sienne. Si sa mémoire était bonne, Oscar dormait là-dedans. Un mec assez banal et gentillet, le genre à se faire recaler par toutes ses conquêtes amoureuses. Et pourtant il en faisait du bordel. Bien entendu il n'était pas tout seul dans l’histoire, mais Logan ne voyait pas qui pourrait être la deuxième personne. Oscar avait des ami.e.s mais rien de fantastique, pas de petit.e ami.e non plus et en aucun cas une mutation permettant de faire ce genre de choses tout seul. En fait, il pouvait juste manipuler les couleurs, mais pas à un très haut niveau, seulement inverser le jaune d’une banane avec le rouge d’une fraise par exemple. Alors Logan séchait, il ne voyait pas qui ça pouvait bien être. Et même la voix ne l’aidait pas, il entendait davantage Oscar que l’autre. Même si quelquefois il parvenait à capter une voix, très douce, très tremblante, et il devait l'avouer, assez agréable à entendre. Mais ce n'était pas sa faute, il ne pouvait pas ne pas écouter, ses oreilles entendaient pour lui. Et même avec des bouchons il entendait tout, puis de toute manière il ne supportait pas ces trucs en plastique fluorescent.
Au bout de la cinquième fois, il avait eu espoir que ça s’arrête, qu’ils arrêtent. Mais ce n'était pas arrivé.
Honnêtement, il était un peu à cran. Les élèves le remarquaient très clairement, dès le début de la semaine ils avaient vu que Wolverine était d’humeur cinglante, ils se tenaient encore plus à carreaux. Leur soulagement était qu’au moins il n'était pas professeur, parce qu’ils se voyaient mal avoir à endurer ce regard enflammé pendant une voire deux heures de cours. Logan était simplement “invité”, ou peut-être “habitant”, ou “babysitter” aussi parfois. Charles lui avait proposé un poste en tant que professeur d’histoire, mais il avait vite refusé, ne voulant pas avoir à se coltiner des évaluations à corriger et une cravate à porter. Quelquefois il donnait des sortes de cours, ou plutôt des entraînements, dans le combat bien entendu. Et puis un ou deux, ou une petite dizaine d’élèves peut-être, lui demandait fréquemment de les aider à la salle de sport, pour des conseils ou juste un soutien physique. Avec tout ça il avait fini par connaître tout le monde, même s’il n’en avait pas l’air, il aimait plutôt bien ces gosses.
Et puisque officiellement il n’avait rien à faire, il pouvait observer Oscar, ou plutôt avec qui il traînait.
Appuyé contre un encadrement de porte, Logan ne détacha pas son regard du jeune homme. Malicia était passée parler à Oscar, et des sueurs froides avaient parcouru le dos de Logan en imaginant cette possibilité, mais heureusement elle était avec Bobby dans une chambre à l'autre bout du couloir. Katt était aussi passée pour lui donner des livres, mais Logan savait qu’elle avait déjà quelqu’un d’autre dans le viseur, ça ne pouvait donc pas être elle. Quentin, Mark, Sophie et Sasha aussi. En fait, Oscar parlait à beaucoup de monde et n’avait pourtant pas d’amis fixes.
Dix-sept heures et Logan commençait à râler. Pour un samedi, Oscar en voyait du monde, il faisait courir Logan un peu partout. Et dans tout ça, personne ne pouvait correspondre.
« Salut, tu as pu le récupérer ? »
Devant lui, à une quinzaine de mètres, Oscar discutait avec une nouvelle personne encore. Logan leva les yeux au ciel derrière ses lunettes de soleil et s’appuya davantage sur l’arbre dans son dos.
« Mh mh, Tornade a été compréhensive, elle m'a même aidé à le réparer »
Le garçon souriait faiblement, il n'était pas timide, Logan le savait puisqu’il connaissait assez bien ce jeune homme, c'était même lui qui l’avait ramené.
Il y a quatre mois, Logan est parti, sans vraiment savoir pourquoi, pour être honnête, il voulait juste aller près d’un lac et regarder la forêt vivre en face. Mais il a entendu un couinement, humain, ou du moins pas animal. En fait, il a failli couper la tête à ce garçon lors de leur première rencontre, il s'était caché dans un buisson derrière lui. Logan l’a écouté lui expliquer qu’il avait fuit sa maison pour échapper à des personnes qui ne l’appréciaient pas, il disait que sa famille lui manquait beaucoup mais qu’il ne pouvait pas revenir avec eux car c'était dangereux. Puis, sorti de nul part, il lui a dit qu’il était désolé pour tout ce qu’il avait vécu. Logan l’a fixé, pendant un long moment avant de demander : “tu lis dans les pensées ?”. Ce à quoi le garçon a répondu : “j’interprète les signes invisibles”. Il a fallu dix bonnes minutes pour que Logan comprenne, et qu'il se détende un peu par la même occasion. Le garçon lui a demandé pardon, il a dit ne pas avoir voulu être trop brusque mais qu’il n’avait pas pu s'empêcher de le dire, parce qu’il voyait la souffrance sur les traits de Logan. La discussion s'était arrêtée là, Logan s'était levé et avait lentement soufflé, il n'aimait pas parler de sa vie alors savoir que quelqu'un pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert l'avait dérangé. Le garçon s'était encore une fois excusé, les larmes aux yeux, et Logan l'avait regardé pendant quatre secondes, quatre longues secondes qui lui avaient fait ressentir plus que quatre années. Il avait pris le garçon dans ses bras, il n’avait pas contrôlé son geste, il voulait juste le prendre dans ses bras pour quelques instants. Après, Logan l'avait emmené au Manoir, et ils s’étaient vite perdus de vue dans la masse de mutants. Mais il le regardait, il ne pouvait pas s'empêcher de le regarder lorsqu'il passait devant une salle de classe et qu’il le voyait en train de prendre des notes, ou lorsqu’il écoutait de la musique dans le jardin. Logan se sentait un peu attaché à ce garçon, enfin, ce jeune homme, puisqu’il avait vingt-trois ans.
« Génial, Oscar sourit gentiment, et..tu peux venir ce soir ? »
Logan ouvrit grand les yeux. Oscar fixait le garçon avec un sourire, un peu trop grand pour n'être qu’une invitation à jouer aux cartes.
« Je sais pas trop, tu sais ça va beaucoup mieux là donc..je veux pas forcer de trop, répondit l'autre avec un regard neutre, contrastant avec la situation »
Bordel, il ne s’attendait pas à ce que ça soit lui. Mais en y repensant, ça semblait presque logique maintenant. La voix faible et tremblante était aussi calme et douce que la sienne, et puis il parlait beaucoup avec Oscar depuis quelque temps.
Logan lâcha son arbre, il retira ses lunettes et passa sa main contre ses yeux. Bordel de merde, il ne s'attendait pas à ça. Il avait besoin d’un peu de calme, et d’une bière accessoirement, alors il alla s’enfermer dans sa chambre.
Dans le jardin, Oscar et le garçon continuaient de parler, mais Logan n'était plus là pour les entendre, malheureusement.
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« Aah putain ouais »
Deux jours, ils avaient tenu deux jours avant de recommencer. Et Logan n’allait plus tenir, surtout maintenant qu’il savait à qui parlait Oscar.
Bordel, il n’aimait pas ça, non il n'aimait pas ça du tout. Cette contraction dans sa mâchoire, ses muscles tendus, son cerveau en ébullition. Bordel, ça faisait des années qu'il n'avait pas été jaloux, et il fallait que ça tombe sur ce mec.
Sincèrement, il devrait avoir une médaille pour ne pas déjà avoir lacéré cette foutue porte de chambre, et peut-être au passage un des hommes à l’intérieur. Mais c’était quelque chose de compliqué à contrôler, la colère elle était faite pour sa mutation, elle était compatible. Alors oui, putain oui il avait envie de sortir ses griffes et de défoncer cette porte. Mais il se retenait, parce que concrètement il n’y avait rien, rien que deux types en train de coucher ensemble. Il n’avait aucun droit sur ce garçon, il lui avait à peine parler, et pourtant un truc au fond de lui, au plus profond de sa cage thoracique, lui disait qu’il était sien. Foutu Wolverine, foutu instinct.
Il se leva, arrêtant de massacrer son oreiller avec ses dents. Il ouvrit sa porte de chambre et descendit le plus vite possible au rez-de-chaussée, assez vite pour se retenir de sortir ses griffes. Bien sûr il n’y avait personne, tout le monde était dans sa chambre et dormait, enfin sauf certains. Logan ouvrit le réfrigérateur et y prit un soda, puisque l'alcool était interdit dans l’établissement. Il but la moitié de la bouteille, manquant d’en faire couler sur son menton. Il essaya de se persuader que c'était de la bière, mais le sucre gâchait tout.
Un bâillement le fit sursauter. Par réflexe ses griffes sortirent, prêtes à embrocher.
« Wow range tes couteaux je veux juste de l’eau ! »
Le garçon se tenait devant lui, dans un large t-shirt beaucoup trop grand pour lui. Logan rentra immédiatement ses griffes, posant à l’aveugle son soda sur le comptoir de la cuisine.
« Qu’est-ce que tu fous ici ? »
Sa voix granuleuse, rauque, presque incompréhensible lorsqu’il parlait trop bas. Le garçon déglutit faiblement, il avança et passa derrière l’îlot central pour attraper un verre dans le placard. Logan semblait bouleversé, ok non peut-être pas autant, juste un peu déboussolé alors. Ses yeux étaient plus ouverts que la normale, ses pupilles larges, rondes, et ce n'était pas pour l’obscurité, il y avait au moins deux millimètres en trop pour que ce soit le cas. Et puis sa mâchoire était tendue, pas contractée mais elle l’avait été très récemment ça se voyait, il y avait encore les micros tremblements musculaires sur le masséter. Et sa peau était pigmentée, par du rouge amarante, posé par points s’étirant petit à petit le long de l’os principal.
« Je viens juste chercher de l’eau, pas besoin d'être aussi agressif »
Logan essaya de respirer, vraiment, mais il avait un peu de mal. Est-ce qu’il venait boire pour compenser toute la sueur épuisée, est-ce que ce t-shirt était à Oscar, est-ce que cette odeur était la sienne.
« Cale-toi sur le battement de tes cils, dit le garçon en s’appuyant sur le lavabo, la respiration devient meilleure et régulée lorsque les clignements sont plus lents et contrôlés »
Logan lui lança un regard, entre l’interrogation et la désorientation. Le garçon lui sourit, il but une gorgée de son eau avant de reprendre la parole.
« Les signes invisibles, expliqua-t-il, tu es stressé, énervé et frustré, je dirais que c’est en rapport avec quelqu'un et je pourrais même dire que c’est moi mais j’aime pas être narcissique alors je le dirais pas »
Le jeune émit une courte pause, juste le temps d'interpréter les réactions de l’homme en face de lui.
« J’ai raison, et en plus de tout ça je dirais que tu es totalement paumé, il se rapprocha, regarde moi, dans les yeux, fixe moi et seulement moi, il posa sa main sur la joue droite de Logan, ne crois pas que j’essaie de te draguer, je te calme juste, parce que ça m’embêterait que le Wolverine fasse une crise d’angoisse à cause de moi »
Les spasmes oculaires se calmèrent, Logan l'écoutait et le fixait comme il lui avait dit. Son cœur ralentissait, tout doucement, pas d’un coup sec et c'était bon signe. Sa gorge était toujours serrée, il retenait quelque chose, son air ou sa voix peut-être, ou alors une réaction, oui une réaction.
« Tu peux sourire si tu veux, je vais pas te croquer tu sais, il sourit doucement à Logan pour appuyer ses mots, et puis je sais très bien que c’est toujours amusant comme situation, il retira doucement la main du visage de Logan, je veux dire, que quelqu’un sache exactement ce que tu penses et fais sans qu'il lise dans tes pensées, ça fait flipper, ou rire, ça dépend des personnes »
Sa gorge se desserra très légèrement, et un souffle amusé passa ses lèvres. Le garçon s'écarta de quelques pas, pour avoir une vue d’ensemble, et tout sembla à peu près stable.
« Comment tu peux faire ça »
Il sourit de nouveau à Logan et répondit en montrant de la tête les mains de ce dernier.
« Et toi, comment tu peux faire ça »
Logan reprit sa bouteille dans un sourire amusé, il la finit en quelques gorgées. En face, le garçon fixait la pomme d’Adam monter et descendre dans une lenteur hypnotisante. Il devait l'avouer, Logan lui plaisait beaucoup.
« Je- je vais remonter du coup, dit-il en se redressant »
La bouteille de soda vide fit un bruit aigu en se posant contre le plan de travail. Logan croisa les bras et prit deux secondes pour observer le jeune homme qui le regardait toujours.
« Tu t’entends bien avec Oscar ? »
Ce micro tremblement dans sa voix grave, il soulignait une retenue. Le garçon fronça les sourcils et pencha la tête sur le côté, réfléchissant à ce signe plutôt qu'à la question. La voix de Logan était plus forte, d’environ trois décibels, plus puissante surtout, oui puissante. Son visage était fermé, comme la plupart du temps, mais les muscles de ses joues n'étaient pas contractés contrairement à d’habitude, il était plus détendu à certains endroits de son corps. La bouche, les yeux, les hanches et le ventre. Ok, on touchait au personnel, la question avait un rapport avec son personnel.
« Il est gentil oui, pourquoi ? Tu le connais ? »
Léger mouvement du sourcil droit, ça l'agaçait.
« Non, répondit Logan, pas plus que n’importe quel mec »
Son regard un peu fuyant, qui contournait la silhouette du garçon. Ok, il avait sa réponse.
« Tu es jaloux Logan, expliqua le jeune homme avec un grand sourire, t’es tellement jaloux que le simple fait de parler d’Oscar fait bouger tes griffes »
Il se rapprocha de l’homme, assez pour laisser un mètre entre eux deux. Logan planta son regard dans celui de l’autre, et le garçon su qu'il avait raison.
« Il est à qui ce t-shirt »
Son sourire ne fit que de s’agrandir.
« À un homme, répondit le plus jeune »
« Qui »
Des frissons se mirent à courir contre la peau du garçon, la voix de Logan était encore plus forte, plus grave encore.
« Tu irais déchiqueté l’intestin d’Oscar si je te disais son prénom ? »
Le point de Logan se resserra, non il lui mettrait un coup de poing, et Dieu sait comme de l’adamantium pur dans la mâchoire peut faire des dégâts. Le garçon se rapprocha encore un peu.
« Je pense que Charles ne sera pas très content si tu mets dans le coma un de ses élèves, mh ? »
Doucement, lentement surtout, il posa sa main sur les phalanges de Logan. Ses doigts se refermèrent sur les os solides de l’homme, créant une chaleur diffuse à ce niveau.
« Range ces armes, arrête de serrer des dents, tu vas finir par te les casser et surtout, il caressa de son pouce la peau de Logan, continue de me regarder comme ça si tu veux que je t’embrasse »
Quatre secondes, quatre longues secondes. Logan y vit toute la tendresse du monde, remuant dans les iris du jeune homme en face de lui. Toute la fraîcheur du matin, pigmentant sa peau. Il y vit un courant puissant circuler derrière ces yeux, un courant d’eau et d'électricité, quelque chose de grand et dangereux, tout au fond derrière ces beaux yeux. La mutation de ce garçon était puissante, grande et dangereuse si elle était mal contrôlée, il pouvait tuer en un regard, un souffle ou un toucher. Ces beaux yeux avaient accès aux corps de n’importe quel être vivant, des poumons aux paupières, il pouvait tout voir avec ces beaux yeux. Il pouvait ressentir le clignement ayant qu’il n’arrive juste en un regard dans les iris de quelqu’un, il pouvait l’intercepter ou le supprimer. Un regard sur le cœur humain et il y voyait le rythme, rapide pour Logan, il pouvait le stopper, il pouvait le contrôler. Il pouvait stopper le Wolverine comme le contrôler, comme s’il ne s’agissait que d’un simple être humain, comme s’il n’avait pas ce poison sur les os et que sa peau vieillissait au rythme des années. Il pouvait tuer Logan, comme n’importe quel autre mutant ou humain, il pouvait s’il le voulait le rendre mortel, il avait ce pouvoir. Il le rendait mortel, parce que d’un regard, d’un souffle ou d’un toucher, il pouvait lui ôter la vie. Logan ressentait ça, il voyait ce courant puissant danser dans ces beaux yeux. Et putain, il adorait ça.
Et aussi peut-être que dans ces beaux yeux, dans ce courant chargé d’électricité humide, il pouvait imaginer tout son futur, se gravant à l’encre rouge sur ses lèvres entrouvertes. Parce qu’il avait quelqu’un de dangereux en face de lui, des lèvres dangereuses qui pouvaient lui ôter la vie, comme personne n’en avait jamais eu le pouvoir.
Pour la première fois depuis des années, il pouvait légitimement éprouver de la peur, la peur de la mort qui se cachait sur ces lèvres, ces lèvres qu’il embrassa à pleine bouche.
Le jeune homme ne put s’empêcher de gémir en sentant les lèvres de Logan contre les siennes. Il aurait pensé devoir se battre avec le temps pour pouvoir suivre le rythme d'un baiser avec Wolverine, mais c'était tout l’inverse. Il était doux, ses mouvements lents et contrôlés, sa main tendre contre la joue du garçon. Il prenait son temps, tout son temps. Il caressait de son pouce la peau laiteuse du jeune homme, il souriait faiblement entre deux rencontres buccales, semblant même murmurer des mots que seul lui entendait, mais que le garçon interprétait.
Logan poussa l'autre contre le réfrigérateur, faisant tomber quelques cartes postales et aimants. Il prit le visage du garçon entre ses deux mains et le regarda pendant encore quatre secondes, quatre secondes pour voir tout le courage dont il avait besoin.
« Alors, il est à qui ce t-shirt ? »
Un rire traversa les lèvres rougies du plus jeune, Logan remercia les dieux de lui avoir donné une ouïe surdéveloppée pour entendre mille fois mieux ce joli son.
« À mon frère, il me l'a donné avant que je ne parte et depuis je le porte les soirs où ma famille me manque »
La relaxation musculaire de Logan fut presque impressionnante.
« Donc il est pas à Oscar ? »
« Non, il est pas à Oscar, répondit-il avec un sourire »
La main du plus jeune se posa sur la nuque de Logan, il lui sourit encore une fois, parce qu'il avait un peu toujours envie de sourire en le regardant.
« Tu nous a entendu c’est ça ? En fait je pensais pas qu’il pouvait être aussi bruyant pour être honnête »
« C'était toi ? C'était vraiment toi ? »
Ses muscles se contractèrent de nouveau et le garçon roula des yeux, plus amusé qu'autre chose. Dans sa paume de main il pouvait sentir le trapèze supérieur de Logan se resserrer, ou si l’on voulait traduire, il pouvait sentir les muscles de Logan se contracter sous sa paume de main.
« Oui c'était moi mais de ce que je sache j'ai le droit de coucher avec qui je veux, non ? Demanda-t-il de sa douce voix »
Logan baissa pendant quelques instants ses yeux, le garçon lui pinça faiblement la peau pour les faire remonter vers lui.
« Ma mutation est complexe Logan, et parfois j'ai besoin d’une grande source de relaxation pour calmer tous mes sens, il continua en souriant, tu sais quelle activité produit le plus d’endorphines le plus rapidement ? Le sexe, et Oscar m’a aidé parce que c'était le seul en qui j’avais assez confiance pour faire ça »
Il fit glisser ses mains le long du torse de Logan.
« Du moins, le seul étudiant, il encercla la taille de l’homme au dessus de lui, parce que crois-moi j’aurais adoré te demander, mais tu es..Wolverine tu vois et- je me voyais mal demander à Wolverine de coucher avec moi, parce que t'es un X-Men et moi je suis juste un mutant qui vit dans le même manoir que toi »
Logan posa ses lèvres contre une des pommettes du jeune homme, il embrassa faiblement la peau à cet endroit avant de murmurer dans l’oreille du garçon.
« La prochaine fois, saute moi dessus et arrête d’autant réfléchir »
Cette fois, ce fut Logan qui remarqua des signes sur le corps du jeune homme. Des rougeurs, un sourire un peu retenu, des yeux brillants et une respiration accélérée. En clair, tout ce qu’il aimait voir chez quelqu’un qui lui plaisait.
« Le consentement c'est important alors, le garçon émit une pause, je peux te sauter dessus là maintenant ? »
Le sourire qui éclaira les lèvres du plus âgé fit pulser le cœur du plus jeune.
« Putain ouais »
° x-men masterlist
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fieriframes · 8 months
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[I am the hunter, and the hunted, joined together.]
XI - Les Esprits
À ce stade, je ne savais pas pourquoi je pensais que toute nouvelle information m'aiderait. Au lieu que je me rapproche d'une réponse, le labyrinthe venait de recevoir une nouvelle aile nommée d'après ce Trithemius.
En fait, je savais exactement quelle amie appeler.
Salut Snow, ça va ?
Snow: Ça va ! Et toi ? Comment était ton voyage à Londres ?
C'était trop bien ! Quoi de neuf ? Comment se passent les études ?
Snow: Honnêtement, je suis fatigué. J'ai vraiment hâte la fin du semestre. Je vais voir les darons pendant une semaine puis partir en vacances dans un endroit exotique et chaude aussi longtemps que possible. 
En parlant d'exotique; j’ai une question pour toi. Je me retrouve dans un mystère qui est récemment devenu obscur et je savais que tu étais la seule personne qui pouvait m'aider. Le nom Trithème, ça te dit quelque chose ?
Snow: Johannes ? Le mec qui a inventé la cryptographie et communiqué avec les esprits ? 
C’est lui. Je suis tombé sur une étrange maison d'édition qui réédite ses livres et j'ai voulu en savoir plus.
Snow: Réédite ses livres ? Bizarre, autant que je sache, aucun de ses livres n'a même été traduit. Mais je suppose qu'il y a toujours des gens qui connaissent le latin.
Dit moi un peu plus de sa cryptographie, je pensais que tu avais besoin d'un ordinateur pour ça. 
Snow: Le mec était un ordinateur. Certains des chiffres secrets étaient si compliqués qu'ils n'ont été décodés qu'il y a environ 20 ans.
Peut-être qu'on peut commencer avec des chiffres un peu moins compliqués ?
Snow: Le chiffre Ave Maria est probablement le plus drôle. Chaque lettre qu'on veut décoder a un (et parfois deux) mot latin correspondant. Par exemple, pour la lettre "E", les mots sont "dominus" et "magnus". On peut choisir entre les deux, en fait. Donc, si on veut décoder le mot "secret", le texte décrypté devient "Omnipotens dominus conditor fabricator magnus pacificus". Si on traduit ça en français, ça veut dire "Le Tout-Puissant, le Seigneur, le Faiseur, le Grand Pacificateur", une phrase qui pourrait facilement être une vraie prière latine, bien que peu créative. Son deuxième livre Polygraphie comprenait des centaines de pages de ce type d'écriture.  
Les gens ont dû penser qu'il était fou.
Snow: Oui, probablement même après son premier livre Stéganographie. 
Ah, c'est ça. Stéganographie est le livre que Mars Éditions a réédité.
Snow: Vraiment ? Pour moi c'est encore plus bizarre. Stéganographie se compose de trois parties. La dernière partie est incroyablement compliquée et contient des tableurs de données planétaires. Quelqu'un découvrait récemment que les nombres dans ces tableurs cachaient les messages secrets. Je n'arrive pas à comprendre moi-même.
Et les deux premières parties ?
Snow: Elles proposent des méthodes pour communiquer avec les esprits. En fait, les esprits spécifique ce qui Trithème mentionné par nom. Pamersiel, Padiel, Camuel, etc. Chacun régnant sur une différente partie du monde (sud, nord, etc.) et combien d'esprits subordonnés ils dirigent pendant le jour et pendant la nuit.
Quoi ? 
Snow: Oui, c'est vraiment quelque chose d'une autre planète. Chaque esprit a même son propre symbole, un sceau. Et, bien sûr, des instructions pour l'appeler.
Appeler les esprits ?
Snow: J'oubliais exactement comment, mais caché dans le livre sont des instructions pour appeler les esprits. Par exemple, si on veut convoquer l'esprit Pamersiel, on doit chanter une expression précise. Quand Pamersiel apparaît, on peut lui donner un message à transmettre à n'importe quoi. Mais, et c'est important: ce message doit être crypté avec des règles spécifiques pour cet esprit. Pour Pamersiel, on garde juste la première lettre de chaque mot. 
Si je veux transmettre le mot "secret", j'écris quelque chose comme "soudain, elle crie, ravie et triomphante"?
Snow: Exactement.
Et pour Padiel ?
Snow: C’est un peu plus compliqué. On doit prendre chaque deuxième lettre de chaque deuxième mot. Très différent que Pamersiel. Donc, si tu reçois un message, pour le décoder, tu dois savoir quel esprit l'a délivré.
Encore une fois, pour le mot "secret" avec Padiel, tu peux par exemple écrire "c'est assez, tu écartes or et argent". 
Snow: Tu es incroyablement doué pour ça. C'est correct. Une phrase un peu absurde mais aussi parfaitement Trithème-esque. Ce livre est une sorte d'annuaire téléphonique spirituel. Les gens ne savent toujours pas ce qui était le plus important pour Trithème : le spiritisme ou la cryptographie. 
Je pense que pour lui, les deux sont liés. Évidemment même l'astronomie si tu inclus le dernier partie de Stéganographie.
Snow: C'est vrai. Il a suscité l'intérêt de nombreux astronomes et mathématiciens de renom et même de linguistes, c'est ainsi que je suis tombé sur son travail. Mais je ne suis jamais allé trop loin dans le terrier du lapin.
Je pense que c'est exactement là où je vais aller maintenant.
Snow: Bonne chance. Fais attention, et dis moi si tu as besoin d'aide. 
Bien sûr ! Je te tiens au courant.
Snow: Parfait. A tout à l'heure !
Ciao !
Avec cet homme excentrique frais dans mon esprit, j'ai attrapé le livre Nuit Sans Fin et l'ai recouvert avec des yeux neufs.
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Plagier des idées.
(Je bloque les reblog de ce poste, néanmoins, on peut discuter en commentaires tant que c'est dans le respect.) Je vous préviens, les dramas sont interdits suite à ce poste. Je ne veux aucun buzz, aucun déchaînement, juste qu'on lise ce que j'ai à dire sur le sujet.
Ça fait 15 ans pratiquement que je fais du rpg et 22 que je graph. Ces mots que je pose ici, ça n'est jamais arrivé. Je tiens bien à le souligner, que vous vous rendiez bien compte. Je n'ai jamais posté ce genre de messages, affirmé ce que je vais affirmer. Je le précise par prévention pour toutes formes de Gaslighting potentiel. (Je vais clairement pas avoir la patience pour ça.) J'ai toujours laissé le bénéfice du doute (Bon en vrai j'estime que les gens n'ont en général aucun intérêt à s'inspirer de mon taf dans tous les cas, l'herbe est plus verte ailleurs) et, en toute franchise, je suis persuadée que moi-même, inconsciemment et avec ce fichu mécanisme d'adaptation, j'ai déjà sûrement involontairement reproduit des trucs. C'est un peu ma hantise personnelle car on a beau me dire que mon style et reconnaissable et unique, il n'en reste pas moins que je suis humaine, neuroA et qu'on se laisse tous-tes influencer par notre quotidien, ce qu'on voit et ce qui nous fait vibrer. Et parfois, on se trouve juste à avoir des goûts très similaires ou à choisir les mêmes types d'identité graphique. C'est comme ça, ça arrive. Ça fait même de belles rencontres, parfois.
Pourtant, il y a quelques mois, je me suis rendu compte qu'on m'avait plagié une idée. Certes, pas révolutionnaire, sûrement déjà utilisée dans d'autres domaines que les avatars 400x640, mais une idée chouette que j'étais hyper contente d'avoir réussi à mettre en place. Et contente de vous l'avoir montré. Je ne dirais pas quelle idée, je ne dirais pas quelle personne. (Et merci de ne pas me demander, de ne pas chercher, de ne pas faire je ne-sais-quoi sans mon consentement. Je ne tolère aucune forme de harcèlement.) Ce que je partage ici, c'est assez difficile comme ça. J'ai peur d'en parler alors même que je sais être légit. Mais on sait tous-tes que ce sujet - tabou partout dans le rpg et surtout dans le graphisme - déchaîne les passions. J'ai toujours voulu en rester très très loin de mon côté.
Et je le répète, je n'ai jamais affirmé une telle chose en plus d'une décennie de RPG. En deux, dans le graphisme. Les inspirations ici et là, ça arrive à tout le monde. J'en ai déjà parlé dans un poste sur l'art, d'ailleurs. Ici, c'est surtout dans la manière dont les choses se sont déroulés. Le timing, le combo, le tout. J'ai même eu beaucoup de mal à grapher durant quelques semaines après cette découverte. J'ai attendu très très longtemps avant d'écrire ce poste, j'ai sincèrement pris le temps de la réflexion pour ne rien écrire à chaud. Et parfois encore, mon manque de confiance me chuchote que je me suis fait des idées. Que c'est moi, et donc, complètement illogique. Mais ce soir, je lui colle une baffe, à ce moi belliqueux.
Honnêtement, que ça soit le cas ou pas, il n'y a qu'une conclusion à ça pour moi : Si vous voulez vraiment et volontairement reprendre une idée, que c'est complètement conscient, gros comme une verrue sur un pif, dites-le ? Si c'est inconscient, ça arrive ! Mais tout le processus ici fait que ça me paraît vraiment, vraiment improbable.
Citer une personne en mention, juste pour dire 'Voilà, je me suis volontairement inspiré-e d'untel-le', ça ne mange pas de pain et en vrai, ça fait même plaisir. C'est même pas honteux tant que la personne en face est d'accord avec ça. Si iel vous dit 'Écoute, je suis flâtté-e mais pas à l'aise avec ça', et bien vous aurez tenté et vous saurez que ça ne sera plus possible avec iel.
Ce poste va dormir, le temps que je me décide et que je sache si oui ou non, je vais le publier.
Si je vois que ça part en vrille, je supprimerais ce poste !
En attendant j'espère que vous passez un super été, et courage à celleux qui bossent sous cette chaleur. Hydratez-vous !
Edit : J'ai clairement attendu assez longtemps. Décidé de ne rien poster et puis, je ne sais pas, ce soir, je me dis que je suis légitime. Mais aussi que c'est normal d'être en rogne dans ce genre de situation et de taper un peu du poing. J'essaie juste de le faire de manière utile et constructive. J'espère que ce poste peut aider. Je me dis qu'il faut souligner certaines choses, mettre les points sur les i, parfois. Je déteste ça. Mais je n'arrive toujours pas à passer outre. Vraiment pas. Je ne prétend rien changer. Mais j'ai besoin de le dire "à voix haute'.
Bonne soirée,
Swan.
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barbe-noire-rpg · 5 months
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Coup de gueule pas (trop) méchant.
Parlons sexe et rp. S'il-vous-plait les ami.e.s... La discrimination envers les personnages séropositifs, en 2024, ça ne devrait pas passer.
Même pour une relation amoureuse.
Même dans un contexte X où le personnage n'a pas accès à autant de médication qu'aujourd'hui. Parce qu'il y a des millions de façons de bien vivre avec sa séroposivité, de facon responsable, respectueuse tout en ayant une vie normale.
La sexualité, déjà, c'est tellement plus que la pénétration. Même entre gars.
C'est complètement correct de prévenir que vous ne faîtes aucun hot. Je suis 200% avec vous.
Mais dire tout de suite, sans même avoir lu une fiche qu'il n'y aura pas de sexe PARCE QUE le perso est séropositif? Là, c'est moi qui se trompe ou c'est un autre discours?
Surtout qu'on est en rp... Votre personnage ne sera pas infecté si vous ne voulez pas qu'il soit infecté. Même si peut-être que logiquement que, parce que ça, parce que si alors.... Non. Il ne sera pas infecté. C'est de la fiction. Vous avez le contrôle et parce que les gens porteurs du VIH et qui le savent font attention. Parce qu'il y a un respect pour son partenaire. Parce qu'il y a une prudence et parce que la personne infectée ne s'amuse pas à donner son virus comme ça. Le but, ce n'est pas ça. Les gens séropositifs ont le droit à une vie amoureuse et sexuelle. Oui, oui, même sexuelle. Et je veux dire... je sais pas. Je ne trouve pas ça correct de décréter, comme ça, qu'une personne séro ne devrait pas avoir de vie sexuelle. Même en fiction. Même dans un contexte X, Y ou Z sans même prendre le temps de s'informer et de discuter. Le but n'est pas de viser personne mais d'en parler ouvertement pour dire que oui, il faut faire attention, c'est tout. Et si une personne a eu ce reflexe, d'autres l'auront sans doute.
Honnêtement, les am.i.e.s. Faîtes simplement attention aux préjugés que vous véhiculez. C'est tout ok?
Coeur sur vous.
Pour plus d'infos :
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spockette11a2b · 10 months
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Je me sens vide.
C’est bizarre, tu te dis ce n’est que des youtubers, tu ne les as jamais rencontré, et puis ce n’est pas comme si ils arrêtaient tout. Et pourtant, ça me touche beaucoup cette annonce. Voilà Vilebrequin c’est fini!
Peut-être que c’est la soudaineté de l’annonce qui me donne cette impression d’abandon. Une semaine ils prennent un rond point à 130 et celle d’après, ils disent au revoir. Comme ça, sans préavis, sans indication au préalable.
Je ne leur en veux pas, ce n’est pas une critique. En vrai, je comprends leurs décisions. J’ai toujours détesté les séries qui ne savent pas s’arrêter à temps (looking at you spn).
Et honnêtement, après le 1er gp et le mondial de l’auto ça s’est vu que Sylvain était à bout. Surtout dans la vidéo où ils ont fait voler la voiture. J’avoue que je ne sais pas si cette vidéo a été tournée avant ou après le gp, mais ça m’a vraiment marqué de voir Sylvain dans cet état où tu sentais qu’il tirait sur la corde.
Ce qui me manque aussi avec cette annonce, c’est la réaction des gens. Je m’attendais a un peu plus de bruit du côté d’autres youtubeurs mais à part Etienne Moustache, j’ai rien vu passer pour les saluer. Ok ils sont pas mort et ils s’arrêtent pas d’être présent sur les réseaux, mais quand même, ça manque de réaction envers Vilebrequin en tant que soi.
Après comme j’ai toujours beaucoup été dans des fandoms actifs où dès qu’il se passe quelque chose on en entend parler pendant 3 jours, c’est plus dur d’accepter la chose quand je vois pas de réaction d’autres personnes…
Bref tout ça pour dire, qu’ils auront été une hyper fixation pendant presque 2 ans (bien que je les regardais avant mais je suis devenue vraiment fan qu’il y a 2 ans) et que maintenant il n’y aura plus rien. J’ai du mal à m’y faire. Ça m’a bien mis un coup sur la tête. Comme une rupture qu’on voit pas venir ou comme arriver à la fin totalement inattendu d’un bon livre, il y a cette espèce de dépression « post bonne chose », à laquelle il faut un peu de temps avant de pouvoir s’y faire. Là c’est pareil, je vais avoir besoin de temps pour digérer la nouvelle et pouvoir passer à autre chose…
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jeanchrisosme · 10 months
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J'ai essayé de me convaincre que chaque souffrance prendra fin un jour. Je me suis convaincu que chaque blessure guérira avec le temps et que chaque tristesse que je ressens en ce moment disparaîtra et sera remplacée par le bonheur. Mais cela fait si longtemps que je ne supporte pas ma douleur. Cela fait si longtemps que je ne me sens pas si triste et dévastée. Je suis une personne forte, mais parfois j'ai juste envie d'abandonner aussi. Je garde toujours ce peu d'espoir dans mon cœur, mais il y a juste des moments où je me demande si je serai à nouveau bien. Je mène toujours courageusement mes batailles silencieuses, mais je souhaite désespérément que cela se termine bientôt. J'espère que de meilleurs jours arrivent et je veux juste vraiment vivre avec la paix et le bonheur dans mon cœur. Mais en ce moment, j'avoue que je commence à en avoir marre de cette vie. J'en ai marre d'attendre la fin de ma souffrance car je ne sais jamais quand cela arrivera. J'aimerais pouvoir encore me motiver et me réconforter en ce moment, mais honnêtement, je ne veux pas mentir que les jours s'améliorent. Alors au lieu de me dire de me remonter le moral parce que tout ira bien bientôt, je choisirai de me dire d'être forte parce que la vie sera toujours dure pour certaines personnes.
Shiori X
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De Kit à Ty
Ty,
J’ai besoin de parler à quelqu’un et je ne veux pas que ce soit Julian ou Emma. Ni Jem ou Tessa. Alors ça doit être toi. Ce qui signifie que je ne pourrai jamais envoyer cette lettre et tu ne pourras jamais la lire. Je la brûlerai dans le jardin quand j’aurai fini de l’écrire pour ne pas être tenté de l’envoyer.
Les jardins sont vraiment magnifiques, d’ailleurs. Je suppose que tu le sais puisque tu es déjà venu. Il y a une ancienne serre de la fin du XVIIIe siècle, et un petit étang avec des nénuphars et des grenouilles, des bancs pour les regarder, un jardin clos, et c’est vraiment sympa de se promener ici avec Mina. Je n’avais jamais eu ni frère ni sœur avant, tu le sais, mais passer du temps avec Mina me fait comprendre davantage ce que tu ressentais pour Livvy. Ressens toujours pour Livvy sûrement. Je ne dis pas que je te pardonne. Seulement que je comprends peut-être mieux.
Blackthorn Hall est toujours en cours de rénovation, évidemment, et il y a des fées partout qui font les travaux. Ce sont des brownies, apparemment, et même s’ils ne font pas grand-chose d’intéressant (arracher les mauvaises herbes, transporter des brouettes pleines de terre, ce genre de trucs), je ne peux pas m’empêcher de les observer. Je n’ai vu presque aucun elfe depuis… eh bien depuis que nous avons eu cette bataille avec eux. Je suppose que je ne me rendais pas compte que j’étais scrupuleusement maintenu à l’écart. Jusqu’à maintenant.
Je ne devrais pas m’approcher d’eux, parce qu’à chaque fois que je suis assez près d’eux pour qu’ils me parlent, ce qu’ils font me fiche la trouille. Le chef de chantier, ce type Round Tom… il n’est pas si rond que ça honnêtement… eh bien la première fois que Round Tom m’a vu, il a fait une petite dance, il bondissait en cercle et faisait des gestes bizarres avec les bras, en finissant par une révérence. J’ai seulement tourné les talons et suis parti dans la direction opposée comme si je venais de me rendre compte que j’avais oublié quelque chose.
Et puis le Général Winter, c’est-à-dire le Général Winter de Kieran, était là pour aider. (Julian dit qu’il est là pour mettre les ouvriers au pas parce qu’ils ont peur du Général Winter mais pas de Round Tom.) El lui, il savait que j’étais le Premier Héritier. Comme les Cavaliers.
Les Cavaliers dont j’ai fait disparaitre les chevaux. Ou quelque chose comme ça. Je ne sais pas s’ils sont revenus. Je crois que personne ne sait.
J’ai essayé de faire semblant de ne pas avoir entendu le Général Winter mais nous étions dehors et ça aurait été trop évident. Alors quand il s’est adressé à moi en m’appelant Premier Héritier, je n’ai trouvé d’autre à répondre que :
- C’est moi. Du moins c’est ce qu’on m’a dit.
- Si on te l’a dit, a-t-il répliqué, alors c’est vrai, car nous ne pouvons pas mentir.
J’ai eu envie de rétorquer : « Mon pote, j’ai travaillé au Marché Obscur de Los Angeles pendant des années. Les Fées font des tas de trucs pas nets. » Au lieu de ça, je me suis contenté de :
- Je ne sais pas vraiment ce que je suis censé faire par rapport à ça.
Le Général Winter m’a étudié avec un air pensif, avant de déclarer :
- Nul besoin de faire quoi que ce soit, pour l’instant. C’est peut-être bien, pour le moment, la meilleure décision. Car la situation du Royaume est étrange.
- Qu’est-ce que vous voulez dire ?
- Il y a des troubles, a-t-il articulé. Les rumeurs abondent au sujet de la Cour des Lumières. Et Mère Hawthorn chemine à nouveau.
Avant que je n’aie pu lui demander ce que tout ça pouvait bien vouloir dire, Round Tom est arrivé en courant :
- Cousins ! (J’avais oublié que les elfes s’appelaient comme ça parfois, et ça m’a fait frissonner, comme s’il me disait « tu es l’un des nôtres ».) J’ai trouvé quelque chose. Accompagnez-moi s’il-vous-plait.
Il nous a menés jusqu’à l’un des platanes. Non loin de l’arbre se trouvait un grand trou, et de l’autre côté du tronc on avait posé un cercueil en équilibre sur deux tréteaux.
Du moins je crois que c’était un cercueil. Il ne tenait qu’à un fil, était à moitié pourri, fissuré de tous les côtés, recouvert de terre. C’était clairement ce qu’on avait sorti du trou.
- Une tombe ? s’est enquis le Général Winter alors que nous nous approchions.
Round Tom a secoué la tête :
- Nous n’aurions pas touché à une tombe. Mais personne n’est enterré ici. Ce n’est que de la magie. Une magie noire et puissante. Regardez à l’intérieur.
Il s’est reculé. Je me suis rapproché. Il y avait effectivement tout un tas de trucs à l’intérieur du cercueil. On aurait dit… tu vois, les anciens pharaons qui étaient enterrés avec toutes leurs affaires ? ça ressemblait à ça, pour un Chasseur d’Ombres je suppose, sauf que ces affaires étaient un drôle d’ensemble. C’était sale et en morceaux, vraiment bon à jeter : des papiers, des petites fioles, des morceaux de tissu, la garde d’une épée sans lame, ce genre de choses.
- Ça date de quand ? ai-je demandé.
Round Tom a tendu la main et a sorti une bouteille d’alcool. L’étiquette était un peu effacée et déchirée, mais c’était une étiquette imprimée dans un style victorien. Je me suis demandé si Jem et Tessa avaient une idée de qui aurait pu posséder ces affaires.
- Vous avez dit qu’il y avait de la magie là-dedans ? ai-je répété.
- De la magie noire, a-t-il précisé sur un ton grave. De la magie sauvage.
- La malédiction ? a proposé le Général Winter
L’expression du visage de Round Tom a changé. Il a haussé les épaules.
- Peut-être pas. C’est de nature bien moins démoniaque que la malédiction de la maison. Mais venant des racines d’un arbre tout à fait banal, nous devions l’examiner. Il y a deux objets qui vous intéresseront peut-être davantage.
Il a fait un peu le tri dans le bazar et dévoilé un fourreau. C’était un très joli fourreau. Désolé, ça ne le décrit pas vraiment. Un très très joli fourreau. Il fallait le nettoyer, mais il était clairement magnifique et, j’en suis sûr, de grande valeur. Il était en acier mais avec des incrustations d’or en forme de feuilles et d’oiseaux sur toute la surface. Il y avait aussi quelques runes, il avait donc sans aucun doute appartenu à un Chasseur d’Ombre à une époque.
- Cool, ai-je commenté.
- C’est plus que « cool », a rectifié le Général Winter. C’est évidemment le travail de Lady Melusine en personne. Vous voyez qu’il n’y a aucune dégradation ?
Round Tom a pris un air important :
- Toutefois, c’est le moins intéressant des deux objets.
Avec un grand geste théâtral qu’il avait clairement répété avant, il a dégagé tout le bazar d’un côté du cercueil, laissant apparaitre…
- Est-ce que c’est… un pistolet ? me suis-je exclamé.
- Une de ces armes terrestres, oui, a acquiescé Round Tom.
Il l’a pris comme si le coup pouvait partir, même s’il était rouillé et couvert de terre. C’était un revolver. Il ressemblait en tous points aux revolvers qu’on voit dans tous les films de gangsters et les Westerns – je pense que si j’envoyais vraiment cette lettre à Ty, je devrais expliquer ce qu’est un Western.
Bref, la grande différence, c’était que ce pistolet était recouvert de gravures, de runes, de mots et que c’était clairement magique à donf. (Ce qui veut dire… oh, on s’en fiche de ce que ça veut dire.)
- Mais les Chasseurs d’Ombres n’utilisent pas de pistolets, ai-je remarqué.
- Ce n’est jamais arrivé, est intervenu le Général Winter.
Il a saisi le pistolet avec une étonnante familiarité et a visé un arbre à proximité. Il a essayé de tirer, et il n’y a eu qu’un déclic, le barillet n’a même pas tourné.
- Rongé par la rouille, certainement, a constaté Tom
Le Général Winter m’a tendu l’arme pour que j’y jette un œil. Je ne connais pas assez bien les runes pour identifier celles qui y étaient gravées. Je l’ai pointée vers le même arbre, un peu pour déconner, un peu pour la soupeser, et j’ai appuyé sur la gâchette. Et il y a eu un énorme BANG et des éclats de bois se sont envolés du tronc.
Mon bras a eu un mouvement de recul à cause de la force du coup. Et nous avons tous écarquillé les yeux. Mes oreilles sifflaient, mais j’ai cru entendre Round Tom dire quelque chose au Général Winter. Je suis quasi certain que les mots « Premier Héritier » en faisaient partie.
Ce qui est sûr, c’est qu’au moment où j’ai de nouveau tourné les yeux vers eux, vers Round Tom et le Général Winter, leur expression était circonspecte. Fermée.
- Peut-être devrions-nous ramener cet objet à l’intérieur pour voir si les autres Nephilim le reconnaissent, a suggéré le Général Winter d’une voix monotone.
- Je suis certain qu’il ne fonctionne que pour les Chasseurs d’Ombres, ai-je tenté de rassurer le Général, qui s’est contenté de poser sur moi un regard confus sans rien dire. Dans tous les cas, je vais l’amener à l’intérieur.
Je sentais que le Général Winter et Round Tom m’observaient traverser la pelouse en courant pour rejoindre la maison. Jem et Tessa étaient assis dans le canapé du salon et regardaient Mina qui dessinait avec des craies grasses sur du papier kraft.
Dès que je suis arrivé avec le pistolet à la main, ils ont été tous les deux médusés. Tessa s’est levée pour se mettre entre moi et Mina. J’ai essayé de me convaincre qu’elle se tenait entre le pistolet et Mina, mais j’en étais quand même malade.
- Qu’est-ce que… a commencé Jem en se levant.
Mais il n’a pas fini sa phrase. Il m’a simplement scruté, moi et le pistolet.
- Round Tom l’a trouvé dans le jardin, ai-je dit. Est-ce que c’est un pistolet pour les Chasseurs d’Ombres ? (Je sentais que ma voix se serrait.) Les Chasseurs d’Ombres n’utilisent pas de pistolets.
- Il y a longtemps, Christopher Lightwood a essayé de créer un pistolet avec lequel les Chasseurs d’Ombres pourraient tirer, a expliqué Tessa.
Elle n’avait pas détourné les yeux du pistolet.
- Il était dans un cercueil, ai-je indiqué. Avec un tas d’autres trucs. Une épée cassée, un super fourreau.
- Je me demandais ce qu’il en avait fait, a soufflé Jem.
Il ? C’est qui, il ?
Jem et Tessa ont échangé un regard.
- Le pistolet appartenait à mon fils James, m’a-t-elle révélé.
J’ai cru que j’allais être malade. Tessa ne parlait presque jamais de ses enfants avec Will.
- Il était le seul à pouvoir l’utiliser. Personne d’autre que lui ne pouvait faire feu avec.
- J’ai fait feu, ai-je lâché.
Ils ont tous les deux eu l’air stupéfait, et ce n’était pas une bonne chose.
- Tu es très spécial Kit, a commenté Jem. Tu es le Premier Héritier. Nous ne connaissons pas encore tous les effets que ce pouvoir a sur toi.
- C’est peut-être simplement parce qu’il a du sang de fée, a suggéré Tessa.
J’aurais pu dire que ce n’était certainement pas simplement le sang de fée parce que le Général Winter n’a pas pu utiliser le pistolet et il n’a pas que du sang de fée, il a tout un corps de fée avec des organes de fée et tout le reste. Mais je me suis tu. J’avais une sensation étrange dans le ventre. J’ai déclaré que je rangerais le pistolet et ne l’utiliserais pas, et Jem et Tessa ont semblé penser que c’était la meilleure chose que je puisse faire, et Mina est intervenue en disant « Pi-tolet ! » et puis j’ai eu l’impression d’être la pire personne sur Terre.
Et maintenant il est tard et je t’écris cette lettre que je vais brûler quand j’aurai fini, parce que je n’arrive pas à dormir. Parce que je n’ai pas du tout envie d’être la seule personne au monde qui peut tirer avec un pistolet magique. Je ne veux pas que le Général Winter se redresse dès que je l’approche comme si j’étais son supérieur. Je ne veux rien de tout ça. Pendant cinq minutes je me suis dit « ah cool, j’ai trouvé ce pistolet qui a l’air classe et je suis sûr qu’il y a une histoire derrière, je me demande si je pourrais le garder ou si on doit le donner à un musée. » Et puis j’ai fait feu et tout d’un coup… encore un autre truc bizarre chez moi.
Bonne nuit, Ty. Je n’enverrai jamais cette lettre et tu ne la liras jamais.
Kit
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/692032675967614976/kit-to-ty
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nvminnd · 1 year
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Allez je réponds au ask meme de @girafeduvexin
1/ Personnage(s) préférés ?
Ça change souvent, mais en définitive je dirais Léodagan, Loth et Galessin (après y'en a plein d'autres que j'aime beaucoup)
Léodagan parce qu'il me fait beaucoup rire et que j'aime bien son côté "aboie plus qu'il ne mord". J'aime surtout les fois où il veut juste faire la conversation, comme ça, pour parler
Loth, me jugez pas, mais c'est de la pure projection. On se ressemble sur pas mal de points, (en ce qui concerne la manière de penser, j'entends. Je vous rassure, je ne trahis pas systématiquement toute personne qui m'est proche....pas systématiquement.)
Galessin c'est surtout que j'aime bien les personnages sous developpés, et si en plus le perso en question est sarcastique, un peu renfermé et moralement gris, il m'en faut pas plus
2/ Personnage(s) que tu détestes ?
Déteste c'est un peu fort, mais j'aime vraiment pas Lancelot (quel que soit le moment dans la série). Je le trouve très intéressant et bien construit en tant que personnage, mais je ne l'apprécie pas du tout...
Je suis pas fan d'Aconia non plus, ni de Karadoc (surtout à partir du livre IV)
3/ OTP
Ce qui se rapprocherait le plus d'un OTP serait Bohort/Léodagan, je les ship, c'est indéniable, mais plus dans le fandom que dans la série. J'aimerais pas forcément qu'ils concrétisent dans la série mais j'aime lire des fanfics sur eux, vous voyez ?
4/BroTP
Arthur/Perceval, leur relation est incroyable
Bohort/Le duc d'Aquitaine. Ils sont faits pour être BFFs
Bohort/Guenièvre, pareil ils sont faits pour s'entendre et parler fleurs et déco
Yvain/Gauvain, pas besoin d'expliquer je pense
Loth/Guenièvre, je sais c'est étrange mais ils m'avaient l'air d'avoir une bonne complicité quand Lancelot et elle sont venus déjeuner en Orcanie. Loth, étant assez bavard, entretient le besoin de discuter de Guenièvre, et Guenièvre a une sincerité dans ses relations et une bienveillance qui pourraient être bénéfique à Loth.
Léodagan/Galessin, vous allez me dire que ces deux là ont été assis l'un à côté de l'autre à la table ronde pendant 15 ans et qu'ils se sont jamais amusés à cracher dans le dos d'Arthur et Lancelot en douce ? Sarcastic soulmates. C'est les deux collègues qui passent leur pause café à rouspéter de tout et qui deviennent potes liés par le seum.
5/ Notp
Je sais, je vais en offenser plus d'un, mais je déteste vraiment Pendranièvre. Guenièvre mérite mieux, la manière dont Arthur la traite me met souvent mal à l'aise, et même si j'adore leurs moments de complicités, j'espère surtout pour eux une belle relation platonique.
6/ Tu as aimé le film ?
Malheureusement, pas tellement. Je l'ai trouvé très mal rythmé, le développement des persos qu'on connait n'était pas terrible, trop de fan service (parfois on avait l'impression que c'était écrit pas des fans lourdinges), et beaucoup de points qui auraient dû être assez épiques (les moments de retrouvailles par exemple) ont manqué de saveur à mon humble avis. Je pense que A.A aurait eut intêret à avoir un co-réal, comme sur ses Astérix. Après je comprends et je respecte sont ambition de vouloir faire lui-même son projet. Très honnêtement, j'irai voir la suite uniquement parce que je veux savoir comment tout ça se finit.
7/ Est-ce que les fans de Kaamelott sont relous ?
Ça dépend lesquels...En fait le soucis c'est que la plus grosse majorité des "fans" de Kaamelott se limitent à une approche très superficielle de la série. Ils balancent des répliques, refont des épisodes....mais quand tu commences à vouloir parler théories, analyses, relations entre les personnages, etc. Ils sont paumés. Le meilleur exemple, c'est tout ces "fans" qui sont persuadés que Guenièvre est conne. Alors ça pour balancer des "Arthour Cuouillère" ils savent faire du bruit, mais quand c'est pour débattre sur la profondeur du personnage de Guenièvre y'a plus personne. Maaaais il y a tout de même des fans qui sont très sypas et intéressants. Ils se trouvent en général sur tumblr ;)
8/ Headcanon que tu adores
Que Galessin a en partie élevé Gauvain. C'est tellement logique quand on y pense. Dommage qu'ils ne se parlent jamais dans la série.
Que Arthur, sûrement inconsciemment, considère Perceval comme un fils, et que c'est son départ qui a provoqué un vide en lui, lui donnant envie de chercher ses enfants dans le livre V
9/ Headcanon adopté par le fandom que tu détestes
Je sais pas...que Arthur et Guenièvre sont endgame peut être ?
10/ Musique pref
Est-ce que ça compte le "L'auberge était complète, revient petit oiseau ?"
11/ Épisodes préférés ?
La délégation Maure. Perceval est en roue libre
La poétique. En plus de la relation Perceval/Arthur, y'a aussi une belle petite leçon d'ecriture qui n'est pas pour me déplaire
Celui où Perveval demande à Arthur s'il l'aime, je me souviens plus du nom
L'Escorte. On se sait.
Le Oud II. Tout est parfait dans cet épisode.
Dagonet et le Cadastre. Le début des embrouilles
Après y'a aussi des scènes que j'aime beaucoup, en gros tout ce qui concerne les Orcaniens, et le dîner avec le duc d'Aquitaine dans le livre V
12/ Unpopular Opinion
À partir du livre V, Perceval se transforme peu à peu en comic relief relou. Il est le meilleur de lui-même quand il est avec Arthur, et même si je comprends l'idée de le faire s'émanciper, je trouve que Karadoc (et plus généralement son duo avec Karadoc) le tire vers le bas. Son développement ne va pas du tout dans le bon sens. Dans KV1 il est même agaçant. C'est presque un assasinat de personnage, tant il passe de "un des meilleurs persos de fiction jamais conçu" à "comic relief qui gueule trop".
L'acharnement de la série contre Mewanoui est très lourd. Elle fait ce qu'elle a à faire pour se sortir de sa situation, et même si ses méthodes sont discutables, elle n'est pas la seule à faire des coups tordus. Pourtant on nous rappelle bien 12 fois par épisodes que c'est une grosse morue.
A.A a du mal avec le format long. Ce n'est pas la tournure plus sombre à partir du livre V qui me dérange, c'est le manque de rythme. Pour quelqu'un qui s'y connait autant en storytelling, je trouve qu'il n'en maîtrise pas trop les codes et qu'il se perd dans le fait de voulour raconter trop d'histoires en même temps.
Paradoxalement, les personnages avaient de meilleurs développements dans les épisodes courts. On les voyait évoluer subtilement, peut être parce qu'il n'y avait pas (ou moins) la pression d'une intrigue fil rouge à mener. À partir du livre V, les personnages sont au service du plot. Leurs caractères, leurs relations et leurs ambitions changent pour s'accomoder aux besoins du plot, et parfois ça n'a pas trop de sens.
Et sinon, je n'aime pas les passages à Rome (je ne trouve pas ça spécialement interessant à titre purement subjectif. Les amourettes d'Arthur me soulent plus qu'autre chose)
13/ Espoirs pour la suite ?
KV2 : reconstruction de Kaamelott, y compris reconstruction des relations entre les personnages. Je veux voir de vraies retrouvailles, avec des conflits, des interrogations, de la joie...
Une évolution travaillée de la relation Arthur/Guenièvre. Escalader une tour c'est gentil mais ça compense pas 15 ans de maltraitance. Si Arthur et Guenièvre devaient développer une relation romantique, j'espère que ça se fera sur le long terme et que Arthur se ratttapera vraiment. Pas juste "j'ai fait UN truc gentil et c'est bon ça efface tout"
Un retournement de veste (voire une rédemption ?) de Loth. Encore mieux si c'est Galessin qui a enfin une prise de conscience et qui suggère à Loth de se ranger du côté d'Arthur (du moins le temps de rétablir l'équibre à Kaamelott, avant, éventuellement dans un second temps, de trahir.)
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sh0esuke · 1 year
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" Running Out Of Patience "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Carlos Oliveira
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Carlos et sa copine sont à la salle de sport, et, comme le veut la tradition, elle est accostée par un gros lourdaud.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : harcèlement, sexisme, violence.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟒,𝟕𝟑𝟖.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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J'en avais ras le cul.
« Bébé, tu m'écoutes ? »
Il avait beau être à l'autre bout de la pièce, je le sentais me fixer. Je le sentais comme l'on sentait un mauvais présage, ou un danger imminent. Était-ce mon intuition ? Je n'en étais pas tellement sûre. Mais son regard me brûlait au cul et me raclait la chair du dos, c'était à croire que me voir suer entre mes deux sphères lui procurait un intense plaisir. J'avais essayé de l'ignorer. Évidemment que j'avais essayé. C'était ce que nous faisions toutes au début, cependant, cela ne marchait jamais ⸺dans les plus grands des cas⸺.
« Eh, t'es toujours avec moi ? »
Carlos claqua des doigts.
« Hein ? Oh- »
Je lâchai brusquement l'haltère, la fis retomber sur le sol doré d'un tapis très épais. Ma paire d'yeux encontra celle de mon copain. Carlos venait de prononcer mon nom et de claquer des doigts juste son mon nez, le bruit saisissant avait suffi à me ramener sur Terre.
« T'es dans la lune ? »
« Nan, je- désolée. J'étais... »
Dans un geste réconfortant, il frotta mes bras. Le petit sourire qu'il m'offrit faisait s'emballer mon cœur, il était si charmeur, un délice pour les yeux. Je revenais enfin à moi.
Depuis combien de temps avais-je été dans la lune ?
« Tu veux que j'aille lui péter la gueule ? »
Je fronçai les sourcils.
« De quoi tu parles ? »
Carlos joua lui aussi avec ses sourcils. Il me questionna du regard, honnêtement pris de court par ma question comme si mon ignorance lui faisait le plus grand des affronts. Il pencha gentiment la tête sur le côté. Le fait qu'il soit aussi proche me mettait à l'aise. La gym n'était pas spécialement pleine, pas assez pour que nous soyons contraints d'être collés l'un contre l'autre, en tout cas, mais Carlos aimait les choses ainsi ⸺moi aussi, mais pourquoi le lui avouer ? Ça le rendrait prétentieux⸺ alors je le laissais faire. Sa chaleur, dû à ses précédents échauffements et efforts, irradiaient jusqu'à moi. Même ses mains. Elles étaient chaudes et si fermes.
Carlos jeta un coup d'œil au dessus de mon épaule, ce fut furtif, vif, mais suffisant pour me faire comprendre la situation.
« Tu vas pas me dire que t'as pas remarqué l'autre dégueu' qui te matte le cul depuis tout à l'heure ? »
Ses doigts raffermirent leur prise sur mes bras. Son expression se fit grave et enragée.
Ça n'était pas ma première rencontre avec un pervers, mais c'était une nouveauté que cela se produise à la salle de sport où Carlos et moi nous étions inscrits quelques semaines plus tôt ⸺après qu'il m'aie suppliée d'arrêter d'y aller dans mon coin et de le laisser m'entraîner, pour je ne savais quelle raison⸺. J'étais aussi surprise que Carlos. Pas autant enragée, toutefois. J'étais répugnée et apeurée avant toute chose, je me sentais mal à l'aise, hors de mon corps, réduite à l'état d'objet. Ses yeux roulant sur les courbes de ma silhouette, j'en perdais petit à petit mon humanité.
La prise de mon petit-ami sur mes épaules me ramenait à la réalité. Carlos me secouait.
« Tu veux que je le chasse ? »
« Non, c'est pas la peine. » soupirai-je. « Tout ce que tu vas faire c'est lui enfoncer ton poing dans la gueule et on se fera virer. Je veux pas perdre mon abonnement ici, s'il te plaît. »
Mon excuse frôlait le pitoyable, cependant, l'idée de perdre accès à cette salle si proche de notre appartement et si joliment équipée me terrorisait. J'en faisais des cauchemars. Je pensais parfois que c'était trop beau pour être vrai. Je préférais donc attendre que ce gros porc se lasse et nous laisse finir nos affaires. Si il osait venir, je l'enverrais se faire voir ou Carlos lui broierait les couilles, discussion close.
Mon copain grimaça, ses yeux revinrent enfin dans les miens. Je le vis me dévisager curieusement un bref instant avant de ramasser mon haltère et de me le présenter.
« Si c'est ce que tu veux. »
« Crois-moi, dans ces moments, il vaut mieux éviter de chercher la petite bête. »
« Permets-moi d'en douter. »
J'arquai un sourcil, saisissant mon accessoire d'entraînement et reprenant là où je m'étais arrêtée. Même dans l'action du moment je trouvais la force de répliquer :
« Tu t'y connais en harcèlement sexuel ? Putain, Carlos, tu me l'avais jamais dit. »
Il soufflait du nez.
« C'était quoi ? Ton p'tit cul ou tes bras ? »
« Te fous pas de moi, j'étais sérieux. »
Carlos m'aida lorsque que ça devint un peu trop pour moi, il rattrapa l'haltère d'une main et la déposa au sol. Son autre main s'approcha de mon visage, elle s'en alla pincer affectueusement ma joue.
« Tu veux passer à la machine à poids ? »
« Pourquoi pas ? Je commençais à fatiguer. »
« Je vais ranger ça, attends-moi dessus. »
« 'kay. »
Je claquai un baiser sur la commissure de ses lèvres. J'en profitai pour attraper mon sac de sport non loin de là, déposant la lanière sur mon épaule.
« Je vais la régler. »
« Ouais, bonne idée. »
Carlos et moi nous séparâmes, lui prit la direction du miroir longeant un des murs de la salle de sport, où devant se trouvaient des installations pour y ranger les haltères, moi, je partis à la recherche d'une machine à poids vide et propre. Je traînais des pieds. Je souris aux filles présentes, parfois accompagnée d'un signe de la main, et saluai poliment les hommes qui m'offraient des regards respectueux. Lorsque j'eus finalement trouvé une machine, je m'empressai de changer les poids, abandonner mon sac, vérifier qu'elle était en état de fonctionner et m'assis dessus. J'aperçus au loin Carlos.
J'attrapai la barre au dessus de mon siège, un peu confuse de le voir au téléphone. Il avait pivoté, ainsi, j'étais dans l'incapacité de voir l'expression sur son visage mais, à la posture de son corps, je devinais que la personne à l'autre bout du fil n'était pas un de ses amis. Ça ne pouvait être que le travail.
« Hey. »
La voix provenait de ma droite.
« Je peux vous aider ? »
Surprise était un grand mot. L'étais-je ? Pas vraiment. Je n'étais pas surprise de le voir perché au dessus de mon épaule, ça aurait fini par se produire tôt ou tard, néanmoins, j'étais quand même prise de court. C'était lui, le pervers. Il avait eu le courage, malgré la présence de mon copain à l'autre bout de la pièce, de se jeter sur moi la seconde où je me retrouvais seule. Il était collé contre ma machine, accoudé de manière à faire penser qu'il se sentait charmant. Son sourire aguicheur en était la preuve.
« Je t'ai remarquée depuis tout à l'heure. T'es balèze. »
Peu amusée, je le dévisageai.
« Tu parles de mon cul ou des poids que je soulève ? »
Il parut choqué. L'homme balaya mon attaque d'un revers de la main, laissant un rire charmeur s'échapper de sa bouche. Cette vue me fit grimacer d'horreur.
Il n'était pas particulièrement hideux ⸺des fossettes, des cheveux tressés et une peau si lisse que j'aurais pu le jalouser⸺, mais sa manière de me regarder comme si j'étais un morceau de porc assaisonné et prêt à être jeté sur une poêle beurrée le rendait immédiatement insupportable à tolérer. Sa simple présence me fit serrer la mâchoire.
« T'as du caractère j'ai- »
Je le coupai en abaissant ma main.
« Ouais, je connais la disquette, tu peux la remballer. »
Son sourire se fâna.
« Tu vas pas me laisser te courtiser ? » s'interrogea-t-il. « T'es mignonne, je pensais que je pourrais t'emmener boire un verre. C'est moi qui paie. »
« Je suis une grande fille, je me démerde. »
« Oh, aller. Fais pas ton inaccessible. »
Je ricanai malgré moi.
« Pardon. » pouffai-je en tournant la tête.
« Eh, je t'ai fait rire, c'est déjà ça. » il sourit. « Alors, tu viens, princesse ? Je te promets que tu le regretteras pas. »
Une de mes mains posée sur la barre de la machine au dessus de moi et l'autre pressée sur mes lèvres afin de masquer mon amusement, je me décidai de les apporter toutes les deux sur mes cuisses. Il allait pas me laisser tranquille, c'était évident. Ça faisait deux fois que je le remballais, il ne comprenait pas le message, il ignorait mon indifférence et mon inconfort. Merde. Pourquoi aurait-il fait autrement ? Il m'avait vue avec Carlos, il savait que j'avais quelqu'un, ça ne l'avait pas empêché de s'approcher pendant qu'il avait le dos tourné.
« Je suis pas intéressée. »
Étant dos à lui, je supposais que pour faire durer la conversation, il fut contraint de s'approcher de moi. Il n'était désormais plus par dessus mon épaule, mais devant moi. Cependant, il restait accoudé sur la machine. Il devait penser que ça lui donnait du charme.
« Tu veux pas ? Pourquoi ? »
Il pointait Carlos par dessus son épaule.
« C'est l'autre pitbull qui te terrifie ? Je peux m'en débarrasser pour toi, si tu veux. »
Son expression confuse m'énervait.
« Tu comprends quand on te dit non ou c'est un dialecte trop peu travaillé pour toi ? T'en as jamais entendu parler, c'est ça ? »
Il ne me donnait pas l'impression de comprendre, il avait juste cet air hébété sur le visage, comme si je m'étais mise à lui parler Chinois. Qu'il avait l'air ridicule. Tellement ridicule que ça m'énervait. Les hommes qui avaient confiance en eux étaient les pires, ils se pensaient tout permis. Cet abruti se disait sûrement que parce qu'il n'était pas hideux ça lui donnait le droit d'emmerder une fille, de la charmer et de la forcer à tromper ou quitter son mec. Comme si il pouvait se comparer ne serait-ce qu'à un cil de Carlos. J'en riais presque à nouveau.
« Dégage, putain. »
Je lui offrai mon doigt d'honneur.
« Va chercher ta pute ailleurs, je veux pas de toi ici. »
Voir son visage se contorsionner avec colère était extrêmement jouissif. Si être polie ne fonctionnait pas, je me ferais une joie de l'envoyer se faire foutre, il l'avait bien cherché après tout, et j'étais fatiguée de faire des efforts pour un mec qui avait plus passé de temps à baver sur mon derrière qu'à me complimenter ou chercher à me faire la cour. Soudainement, il se recula. Son corps ne bougeait plus autant avec soin. Il perdait patience. Et la réponse qui suivit mes propos ne me surprit même pas.
« Sale chienne. »
Le voyant s'en aller, je le gratifiai d'un signe de la main. J'accompagnai le tout d'un sourire hypocrite.
Carlos revint au même moment. Son ombre me surplombait, il ne remarquait même pas ce qui venait de se passer.
« Désolé, bébé, c'était une urgence. » il s'excusa tout en rangeant son portable dans son jogging.
Son regard se braqua sur lui. Son visage se fronça.
Immédiatement, il me toisa.
« Il t'a emmerdée ? »
L'homme qui m'avait précédemment gênée n'était pas très loin, Carlos avait sans mal compris que, pendant qu'il m'avait laissée seule, il en avait profité pour me draguer. Cette conclusion me fit rouler des yeux.
« Je l'ai envoyé se faire voir. »
« Qu'est-ce qu'il te voulait ? »
« Me payer un verre. »
Carlos étouffait un rire. Nerveux.
« C'est une blague ? »
« Même pas. »
J'attrapai la barre au dessus de moi et l'abaissai à ma poitrine, me focaliser sur ce qui venait de se passer n'était pas ma priorité. J'avais plus envie de faire mes bras que de pleurnicher. Je remarquais bien que ça n'était pas le cas de Carlos. Mon copain était vert de rage, une veine palpitait sur son front et ses narines étaient dilatées.
« Le culot du mec, j'en reviens pas. »
Carlos se frotta le visage.
« Il t'a vue avec moi, nan ? Il sait qu'on est ensemble ? »
« Il m'a dit que tu lui faisais pas peur. » le taquinai-je.
« Oh, putain. »
Je continuai mes exercices, le voyant fulminer un peu plus chaque seconde.
« Tu sais que je t'aime ? »
« Hein ? Ouais. Ouais.. »
Carlos me gratifia d'un sourire.
« Je me doute bien que t'aurais jamais accepté ses avances. C'est lui là. »
Je l'observai se gratter la nuque. Le moindre de ses mouvements transpirait la colère. Ça ne m'était pas difficile de comprendre que Carlos se sentait impuissant, il aurait voulu être présent pour remballer l'autre pervers mais j'avais été 'forcée' de le faire moi-même. Pauvre de moi. Seule, vulnérable, j'étais à deux doigts d'en pleurer des larmes de crocodile.
« Carlos ? »
Tout en abaissant la barre de la machine et en la remontant au dessus de ma tête, je titillai la botte de Carlos. Je la tapai de ma propre chaussure. Il me faisait perdre patience.
« Eh, gros bébé. »
J'y allai plus fort.
« Carlos ? »
Il tourna la tête.
« Ouais ? »
« Arrête de piquer ta crise et viens m'aider. Tu peux rajouter un poids ? Je me suis sous-estimée. »
Il s'empressait d'hocher la tête, déjà sur la machine à la trifouiller.
« Bien sûr. »
« Pour le boulot, ça va aller ? »
« Le boulot ? »
« T'avais l'air sérieux au téléphone. Ça peut être que ça. »
« Oh, ouais. Des détails de dernière minute, rien de trop important, t'inquiètes pas. »
Mon souffle se coinça dans mes poumons. Pas seulement parce que la barre s'était violemment faite lourde, elle s'était écrasée contre ma poitrine, me coupant la respiration au passage, mais les propos de Carlos en étaient aussi la cause.
« J'adore quand tu penses que je vais croire à tes mensonges. »
« Je t'en dirai plus quand j'en saurai tout autant, je te le promets. »
Au passage, il embrassa ma tempe.
Il zieutait à nouveau par dessus son épaule, histoire d'être sûr que l'autre crasseux n'allait pas venir nous déranger à nouveau. Ou peut-être pour une toute autre raison. Je n'en savais rien.
Carlos le regardait. En conséquence, je le regardais aussi. L'homme était auprès de quelqu'un, lui était occupé à faire des tractions. Les deux hommes discutaient tranquillement, à en juger par leur proximité et aise, ils m'avaient l'air d'être amis. Cela me suffit comme observation, je tournai la tête. Au moins, cela me confirmait qu'il avait compris le message, j'étais enfin laissée en paix, apte à continuer de m'entraîner avec mon copain en cette splendide matinée de week-end. Ça me suffisait.
Carlos s'approcha de moi, il croisa ses bras contre son torse. Ce geste ferme me rendit curieuse. Il avait l'air encore énervé.
« Je te lâche plus d'un centimètre. »
Un petit rire me quittait.
« J'ai quoi, cinq ans ? » me moquai-je. « Je peux me débrouiller, chéri. »
« Je sais. Mais je le sens pas ce type. »
« Il m'a dragué, c'est rien. »
Le soupir qui me quitta me trahit et révéla mes incertitudes. Ça n'était pas rien. C'était toujours insignifiant au début, et minimiser ce que je ressentais n'était pas bon. Pour le moment, je voulais juste passer un bon moment avec mon mec. Voici ce qui m'importait. C'était ma priorité.
Le temps de notre échange, je poursuivai mon entraînement. Mes mains et bras bougeaient à répétition, mes pieds, eux, coincés sur la machine, me maintenaient en place, histoire que je ne me lève pas de mon siège.
« Tu sais à quoi je pensais ? »
« Non, dis-moi tout. »
Je jetai un regard taquin à mon copain.
« Si je suis pas trop courbaturée après, on pourrait sortir ? »
Carlos me dévisagea avec attention, sa curiosité titillée.
« Qu'est-ce que t'as en tête ? Tu risques de plus sentir tes bras. »
« Tu me nourriras alors. »
« Comme un bébé ? »
J'hochai la tête.
« Comme un bébé. » acquiesçai-je. « Si tu repars bientôt, j'ai envie qu'on profite un maximum ensemble. »
« Je m'en doute, moi aussi. »
« On pourrait aller faire un tour au cinéma ? Men In Black vient de sortir, j'ai entendu dire que c'était génial. »
« On mange après et c'est un deal. »
Son sourire me fit immédiatement chavirer.
« Deal. »
Le voir aussi proche me forçait à me rendre compte que Carlos me manquait. J'avais commencé à lui faire les yeux doux, contemplant les traits de son visage et commençant à les désirer, mais cela ne me dérangeait pas. Avec un petit-ami aussi adorable, j'y était habituée.
Je fis la moue, continuant de faire travailler mes bras et grimaçai de temps à autre. La fatigue me rendait impuissante. Je resserrai mes doigts sur la barre de la machine. Mes faux ongles pointaient sur les paumes de mes mains, et me piquaient de plus en plus, je sentais aussi mes vêtements se faire étroit, ils collaient à mon entrejambe et mes aisselles. Le fait de baisser et lever mes bras devint rapidement gênant.
« T'y arrive ? »
« Ouais, ouais. J'y suis presque. »
Carlos ne me paraissait pas convaincu. Il me laissa toutefois faire. Je fis encore deux aller-retours douloureux avant d'être stoppée. Carlos s'était saisi de la barre d'une main, il avait gentiment hoché la tête me faisant ainsi comprendre que j'en avais assez fait comme ça. Penché au dessus de moi, il déposait un baiser sur mon front. Ses lèvres se posèrent ensuite sur ma joue.
« On ferait mieux de s'arrêter ici pour aujourd'hui. »
Mes bras retombèrent sur mes cuisses. Collée contre le visage de Carlos, j'en profitai pour me lamenter.
« Je sens plus rien. J'ai maaal partout. »
Lui rit et plaça de manière affectueuse sa main sur le dos de ma tête. Il me colla contre lui brièvement. La barre remontée, il se recula et s'en alla régler la machine pour une prochaine personne, pendant ce temps, je me levai et m'étirai. Mon corps était tout engourdis. Il n'était pas particulièrement endoloris pour le moment, le pire viendrait ce soir, mais à force d'être restée assise aussi longtemps, j'avais mal partout. Posant la lanière de mon sac de sport sur mon épaule gauche, je raffermis ma prise dessus. Le temps de bouger, Carlos revenait vers moi.
Sa main attrapa la mienne.
« Je t'invite à déjeuner ? »
Un sourire se plaqua sur mes lèvres.
« Tu sais comment me charmer. »
Carlos m'offrit un clin d'œil.
« Ça fait partie de mon job, bébé. »
« Tu mériterais presque une augmentation. »
Il arqua un sourcil.
« Presque ? »
« On verra ça une fois mon estomac rempli. »
Ma réplique le fit rire, Carlos secoua la tête dans un grand sourire amusé.
Il me tira en direction de l'accueil de la salle de sport, je le suivis avec aise, nos doigts s'entremêlèrent au même moment, scellant notre union. Sa main était chaude. Marquée par son quotidien dangereux, elle n'avait plus rien de sa douceur et petitesse d'antan. Cela ne me dérangeait pas pour autant. Peu m'importait la version de Carlos qui me faisait face ⸺l'adolescent boutonneux, le jeune adulte hésitant ou l'homme robuste⸺ je l'aimais. Je l'aimais aveuglement et avec forte passion. De même pour ses mains..
Depuis le jour où je l'avais rencontré, il avait beaucoup changé. Il était méconnaissable, même. Une chose n'avait cependant pas changé chez lui, entre nous, mes sentiments.
Cette pensée suffit à me donner chaud.
Dos à moi, j'admirai mon copain.
Son immense carrure, son bras tiré en arrière, relié par nos mains et sa chevelure qui suivait le rythme maîtrisé de ses pas. Tout chez lui criait élégance et préméditation. Force aussi. Ça me donnait le sentiment d'être invincible.
« Tu penses à quoi ? »
Carlos ralentit. J'arrivai à côté de lui.
« Quoi ? »
« Feur. »
Mes yeux se plissaient.
« Carlos. »
Ma menace suffit. Immédiatement, Carlos leva ses deux mains en l'air ⸺y compris la mienne⸺ en guise de défense. Il les abaissa rapidement et laissa un maigre rire lui échapper.
« Plus sérieusement, tu pensais à quoi ? » se reprit-il.
« Rien de spécial. »
« J'aurai parié que tu pensais à manger. »
« Maintenant que tu le dis, » murmurai-je en apportant ma main libre à mon bas ventre. « c'est vrai. Je me demande bien où tu vas nous emmener. »
« Tu veux choisir ? »
« Pas spécialement. »
« Ah, tu m'aides pas, bébé. » maugréa Carlos. « Je sais pas où t'emmener. »
« Pourquoi pas dans une cuisine ? »
« Hei- »
Je fus durement coupée par Carlos. Il s'était arrêté de marcher, me tirant en arrière. Les portes de sortie n'étaient qu'à deux mètres de nous, l'accueil de l'autre côté. Je ne comprenais pas.
« Tu veux répéter, enflure ? »
Faisant volte-face, mon copain et moi croisâmes du regard monsieur Casanova ⸺un titre bien trop flatteur⸺. L'homme qui m'avait emmerdée une trentaine de minutes plus tôt nous faisait face, l'ami qui l'accompagnait était collé au comptoir de l'accueil, bavardant avec l'employée avachie sur son ordinateur bien trop occupée à lui faire les yeux doux pour remarquer ce qui se passait de notre côté.
Je le sentais pas.
« J'ai dit : pourquoi pas dans une cuisine. »
L'homme me pointa du doigt.
« C'est ta meuf, mon pote ? » s'interrogea-t-il. « Tu ferais mieux de la dresser, elle s'est presque jetée sur moi quand t'avais le dos tourné. »
« Je te demande pardon ? »
Paniquée, je jetai un coup d'œil à Carlos. J'espérais que ses mensonges n'allaient pas semer la pagaille dans notre couple mais, à bien le regarder, Carlos ne me donnait pas l'impression de se sentir trahi. Au contraire. Carlos serra ma main dans la sienne, il renifla bruyamment.
« T'es culotté de te pointer devant moi. » siffla-t-il. « Tu crois quoi, que je vais croire tes petits mensonges ? »
« Quels mensonges ? Je fais que dire la vérité. Ta copine me suppliait presque de sortir avec elle, t'imagine pas comment j'étais rassuré quand t'es revenu. J'ai cru qu'elle me lâcherait plus. »
Son exagération me fit grincer des dents, le voir ainsi poser sa main sur sa poitrine et arborer cette expression torturée. À l'instar d'ongles grinçant contre un tableau, cela m'en donna la nausée.
Carlos haussa le ton.
« Tu te fous de ma gueule ? »
Je déglutis. Ma prise sur sa main se fit un peu plus ferme. Carlos essayait d'avancer, les choses empiraient, ça n'allait pas tarder à mal se finir, ça se sentait. L'électricité dans l'air était palpable. J'avais beau m'accrocher à sa main, ça ne retenait pas Carlos, à l'inverse, ça le frustrait plus qu'autre chose en vue de son expression.
« Eh, écoute mec, j'essaie juste de- »
« Carlos, allons-nous en. »
Mon copain se tourna dans ma direction.
« Ça en vaut pas la peine, tu vois bien qu'il veut juste te provoquer. » me justifiai-je.
« Si il me cherche il va me trouver. » il répliqua du tac au tac.
Je fronçai mes sourcils.
« Tu écoutes ce que je te dis ? »
« Cinq sur cinq. »
« Alors, mon pote, tu vas écouter ta maman ? »
Sa mâchoire se contractait.
« Carlos ? Carlos, s'il te plaît. »
Il lâcha ma main, fit volte-face.
« Écoute, mon pote, je sais pas c'est quoi ton problème, tu t'es sûrement levé du mauvais pied ce matin. »
Carlos avait marché jusqu'à lui, désormais, ils étaient tête-à-tête.
« Mais je te conseille de descendre de ton piédestal avant que je te pète la gueule. »
« Tu crois que j'ai peur ? »
« Je crois surtout que t'as une grande bouche. »
« Ça doit être pour ça que ta meuf me suppliait de la baiser. Tu dois pas assez bien faire- »
L'homme se fit couper, frappé en plein visage. Carlos avait éclaté son poing contre son nez. Un cri d'effroi me quittait.
« Non ! »
Le Casanova en carton apportait ses mains à son visage, recroquevillé sur lui-même, il tomba au sol. Il gémissait ⸺ou plutôt il couinait⸺
« Vas-y, ose finir ta phrase, enculé. Qu'on rigole un peu. » cracha Carlos.
« Pufin fu rifole fas, fils de fute ! »
J'empoignai l'avant-bras de mon copain pendant que l'autre abruti jetait un coup d'œil à ses doigts. Une couleur rougeâtre les tachait. Il saignait. Carlos reculait finalement. Il devait enfin se rendre compte de ce qu'il venait de faire.
« Eh, vous ! »
Ça, ça c'était l'employée. Elle nous avait remarqué.
« Carlos, je t'avais dit de rien faire. » pestai-je dans ma barbe.
« Je sais, désolé. »
La demoiselle fit le tour du comptoir aux côtés de l'ami du Casanova. Les deux se précipitèrent jusqu'à lui. Ils l'aidèrent à se redresser, s'assurèrent de son état, une fois cela fait, l'employée nous dévisagea.
« Je vais devoir appeler la sécurité. Retirer votre abonnement aussi, vous êtes complètement malades. »
Carlos leva un peu sa main libre dans sa direction. Il s'approcha.
« Je crois qu'il y a erreur, madame. »
« Vraiment ? » répliqua-t-elle sèchement. « C'est pourtant vous que j'ai vu. Vous avez fait acte de- »
« C'est sa faute. » la coupai-je.
J'avais parlé en pointant du doigt le blessé.
« Vous pensez vraiment qu'il l'a frappé sans raison ? »
« Ça n'est pas à moi d'en juger. »
« Au contraire, c'est votre job. » j'affirmai. « J'ai été harcelée dans votre établissement et quelqu'un d'autre a dû me défendre parce que votre sécurité ne sait visiblement pas faire son travail. »
Je fis tomber la lanière de mon sac dans ma main et la tendis à Carlos.
« Tiens moi ça, chéri. »
Il m'obéit.
« Tout de suite, m'dame. »
Les mains vides, je croisais mes bras contre ma poitrine. J'avançai en direction de l'employée.
« Vous comprenez ce que je dis ? »
« Vous avez des témoins ? »
J'étouffai un rire.
« Vous voulez dire à part tous vos clients présents ? »
Le Casanova en carton grognait depuis tout à l'heure. Il chouinait dans les bras de son ami, contant de jolis compliments à mon égard. Carlos avait l'air aussi ravi que moi à ce propos.
« Je sais pas moi, vérifiez vos caméras. Ce mec m'a fait chier toute la matinée à me mater de loin. Il a même essayé de me draguer, j'avais beau lui dire non, il voulait pas dégager. »
Mon doigt s'en alla à nouveau l'accuser.
« C'est ce genre d'individus qui vont et viennent dans votre établissement ? »
Puis je pointai Carlos de mon pouce.
« Mon copain a dû mettre un terme à ce cirque parce que personne n'était en mesure d'intervenir. Et c'est lui qui doit être sanctionné ? Nan mais je rêve. On est en quoi, primaire ? »
Du côté des vestiaires, je vis un vigile arriver. Il se dirigeait droit sur nous.
« Alors ? »
J'arquai un sourcil.
« Qu'est-ce qu'on fait ? »
Sans surprise, une trentaine de minutes plus tard, Carlos et moi sortions de la salle de sport, vainqueurs. Je n'en étais pas le moins du monde surprise, quoique extrêmement frustrée. Trente minutes ? Je n'en revenais pas. Je traînai des pieds sur le trottoir, frappée par le calme et les rayons solaires qui enjolivaient la fin de matinée.
Carlos me tendit mon sac. Je le saisis.
« Merci, mon amour. »
« Il est bientôt midi, tu veux toujours aller manger ? »
Ma main trouva refuge dans la sienne.
« Bien évidemment. »
Lui et moi échangeâmes un sourire.
Soudain, une idée me frappa. Je m'arrêterai de marcher, ce qui attira fatalement l'attention de Carlos. Mon copain tourna la tête et me questionna du regard.
« Je pense à un truc. »
« Je suis tout ouïe. »
Je rattrapai à coup de grandes enjambées le mètre nous séparant.
« Et si on achetait à emporter et on rentrait se reposer à la maison ? »
Son expression s'illumina.
« Ouais, bonne idée. » acquiesça-t-il. « Ça me laissera le temps de prendre une douche aussi, j'ai chaud. »
« Tu m'étonnes. »
Il arquait un sourcil.
« Ça veut dire quoi, ça ? »
Lui offrant un rictus, je reprenai notre marche, Carlos me suivit de près.
« T'as pété un câble y'a une demie-heure, chéri, ça m'aurait étonné que tu te calmes aussi vite. »
« Oh. » murmura-t-il tout en se grattant la nuque. « Ouais. Je suis encore un peu sur les nerfs. »
« Pareil. » le rassurai-je.
Doucement, nos doigts s'entremêlèrent, j'étais pressée contre lui, côte à côte, nous marchions.
« Tu m'as fichu une de ces frousses, putain. »
« Désolé. » rit-il.
« J'arrive pas à croire que tu lui aies pas pété le nez, je te jure que j'ai entendu ses os se briser quand tu l'as frappé. »
« Moi aussi. Je me suis pas contrôlé. »
« Ça m'a donné faim toute cette histoire. »
« On commande une pizza ? »
Sa proposition me prit de court.
« Après tout les efforts que j'ai fourni à la salle ? » m'étonnai-je.
Carlos sourit.
« Tu veux que j'échoue à devenir forte et indépendante, c'est ça ? »
Sa main libre se posa sur son torse. Il feignit d'être choqué.
« Ah ! Je suis découvert. »
Je roulai gentiment des yeux.
« T'es bête, Carlos. »
Rapidement, je le sentis se pencher dans ma direction, il tira sur nos mains entrelacées afin que je me rapproche de lui. À sa hauteur, Carlos embrassa ma tempe. Ce fut bref, mais très attentionné.
« Juste pour toi, mon cœur. »
Je ne répondais plus.
Tout chez Carlos me faisait effet, je l'aimais tout entier. De sa voix grave et taquine, jusqu'à sa personnalité et la rugosité et tendresse des parties de son corps. C'était toujours quelque chose d'être touchée par lui. Qu'il soit sensuel, tendre ou joueur, Carlos me laissait derrière lui tremblante, déboussolée, charmée. Ici, c'était pareil. Il m'avait embrassée ? Je ne m'en remettais pas.
J'inspirai fortement, je le fis jusqu'à sentir mes poumons s'alourdir et les fourmis dans mon bas ventre se calmer. Carlos me regardait curieusement. Il le savait. Il savait l'effet qu'il me faisait. Mes paupières s'ouvrirent et se fermèrent à répétition. J'étais presque incapable de le regarder dans les yeux.
« Pizza, du coup, hein ? »
Carlos rit.
« Ouais, bébé. »
Il claqua un baiser sur ma joue.
« Va pour une pizza. »
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e642 · 1 year
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Particulièrement en ce moment, ma vie ne fait aucun sens. Tout semble désaccordé. Je fréquente un mec que je trouve désagréable la majeure partie du temps, le côtoyer m’aura fait prendre des risques pour ma santé sexuelle. Je ne peux pas lui parler, et même si je pouvais j’en aurais franchement pas envie. Un imbécile heureux, voilà ce que c’est, il m’arrive d’être fascinée par ça mais souvent je me demande comment on peut être aussi débile. Je bosse pas, honnêtement, j’ai pas ouvert un cours depuis 5 mois et j’ose être angoissée par la peur de rater cette année, ce serait pourtant mérité. J’ai fait des choix d’avenir qui ne me correspondent pas et qui sont synonyme de rentrer dans d’autres galères. Je fais plus aucun sport. Je prends du temps que je n’aie pas. Me regarder dans le miroir est impossible. Répondre à mon téléphone aussi. C’est peut-être pour ça que je vois ce mec pour me donner une bonne raison de perdre du temps parce que sincèrement, je mérite tellement mieux que ça. Mon anniversaire arrive à grands pas et comme le jour de l’an j’aimerais être seule et qu’on me foute la paix, la vraie. Je veux entendre les mouches voler ce jour-là. L’année semble interminable et j’ai l’impression, comme chaque année, qu’elle est pire que la précédente. Je déteste ce que je suis, ce que je fais, ce que je décide. Fumer des clopes ne me procure plus de plaisir, comme rien en fait. Faut une urgence vitale pour que je daigne te répondre. Je ne m’en sors pas et pourtant je reste bien solide pour avoir un paraître de qualité. Pas une larme, pas une crise d’angoisse, pas une lame, rien, je suis clean d’extérieur parce que je suis épuisée. Putain mais quel gâchis tout ça. J’ai envie de disparaître, me tirer ailleurs alors que je sais que mon existence, peu importe ces coordonnées géographiques, resterait un supplice. Franchement, les seuls moments où j’ai un semblant de mal au cœur c’est quand je prends conscience de l’absurdité de tout ce système. Je me sens débile de participer à tout ça. Je suis dans l’incapacité de juste entrevoir un ciel plus clair ou des jours meilleurs parce que je suis trop persuadée que ça sert à rien. Que me foutre en l’air serait préférable et souvent je pense à cette solution et ça me rassure. Ça me rassure qu’il existe des moyens d’abréger tout ça parce que je suis en train de paniquer à l’idée d’avoir une existence longue. On ne pourra jamais me dire que je n’ai pas été seule, que je n’ai pas appris à vivre avec parce que je crois que je me suis rarement sentie aussi esseulée, incomplète et perdue. je prends n’importe quel chemin de vie pour faire plaisir à ceux qui m’entourent, le reprocher serait déplacé parce que je n’ai ma place sur aucun. Je me sens en réel décalage avec tout le monde et d’autant plus les gens de mon âge qui ont une légèreté à la fois déconcertante et à la fois attendrissante. Il n’y a que moi qui voit les choses en HD, aussi clairement. Mais comment font les gens pour se satisfaire du fait d’être en vie ? Il n’y a rien de plus frustrant que ça. J’ai des pensées réellement sombres, ça a toujours été mon mécanisme de défense, me conforter dans le suicide à chaque fois que je flanche un peu trop puissamment dans le nihilisme.
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mamaasawriter · 1 year
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Hier jour de fête je quitte mon lit avec M. je vois E. au travail et le soir le soir je vais voir B. alors quand c'est jour de fête moi j'ai envie de susciter le désir alors je mets une de mes robes préférées dans laquelle franchement je me trouve bonne et devant le miroir je pense que objectivement c'est vrai aussi ces jours-là où on a envie que le regard de M., E. ou B. se pose aussi doucement que le tissu qui glisse sur les cuisses on se sent belle tout le temps même à porter des trucs lourds avec les bras être coincée en haut de l'échelle collée à la charpente ou courir partout dans le magasin honnêtement j'ai mis cette robe juste en pensant à eux en me disant je veux un compliment des yeux et finalement ce qui me fait le plus plaisir souvent c'est Marion ma collègue qui fait sa bouche bée quand elle me voit sortir des vestiaires là je me sens comme une reine et vas-y que je roule ma bosse en robe toute la journée mais surtout que je roule mon boule et vas-y que je remets souvent ma bretelle de robe sur mon épaule nue juste pour dire "eh j'ai des épaules nues" mais
drame
E. ne bosse que 3h aujourd'hui et B. B. est malade j'ai l'impression d'avoir mis cette robe pour rien pour rien les épaules nues, le haut qui accueille mes petits seins et le reste qui accompagne le mouvement de mes jambes on dirait du vent et je la colère monte de continuer à m'oublier dans le processus de continuer à faire ça pour des mecs et pas pas pour moi de me voir belle qu'à travers leurs yeux et pas les miens qu'à travers leurs critères qu'ils ne disent pas que j'imagine plutôt que ceux de Marion ou M. si j'écoutais M. et Marion et Mathou un peu plus, je serai reine tous les jours heureusement avec cette robe il y a le collier que Brunissen a fait et j'ai l'impression d'être encore à Groix avec Mathou ça me porte les souvenirs alors je ne m'avoue pas vaincue cette robe va me servir à kiffer kiffer ma journée être en confiance avec moi-même être avec Mathou en pensée kiffer faire du vélo avec le vent qui remonte le tissu qui glisse sur ma cuisse peut-être au feu rouge verra t-on ma culotte et qu'est-ce que j'en ai rien à foutre c'est bien ça que j'ai envie de dire quand je mets une culotte sans shorty et que j'attends la jambe relevée car la pédale haute au feu rouge quand je repense qu'à l'école primaire une de mes hantises était que les mecs baissent ma jupe et que tout le monde voit ma culotte j'ai bien changé t'inquiète que si tu lèves ma robe pour voir ma culotte je te marave la gueule mais t'as pas idée à quel point je kiffe porter juste une robe et une culotte je crois que le truc c'est que j'avais envie d'être prête d'être apprêtée pour ce moment où E. me fait des blagues et utilise sa voix la plus grave du matin où je meurs un peu quand je le fais rire à gorge déployée prête apprêtée pour ce moment où B. me tiens les mains en pleine nuit me dit "Tu as été forte et courageuse. Bravo" ou quand on danse tous les deux comme des enfants où on oublie le prochain soleil prête et apprêtée pour un câlin d'amour prête et apprêtée quand M. me dit "Ne t'inquiète pas pour ça" sur ma plus grande inquiétude de la vie et que cette fois, je le crois
Est-ce qu'en belle robe on paraît plus forte est-ce qu'on assume plus est-ce qu'on a besoin d'être forte quand les autres ne nous rendent non pas faible mais accueillent notre vulnérabilité et nous accompagnent est-ce que le désir aide à obtenir de l'aide est-ce que si j'avais mis ma tenue de la flemme je connaîtrais tout ça c'est sûr
que oui
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marie-swriting · 1 year
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On Va Sortir D'ici - Thomas
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Résumé : Tu travailles pour W.I.C.K.E.D, mais tu n'en peux plus quand ton meilleur ami meurt pendant l'Epreuve du Labyrinthe. Avec l'aide de Thomas, vous donnez des informations au Bras Droit et vous essayez de quitter le base ensemble.
Warnings : morts de personnages (dont celle du reader), armes à feu et coups de feu, mention d'interrogatoire violente, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.8k
Version Wattpad
Version anglaise sur Tumblr
Face à l'ordinateur, tu es en train d’effectuer tes tâches habituelles : observer le Labyrinthe A, tester les sujets et noter les résultats des expériences de la journée. Tu les exécutes tel un robot. Tu sais que si tu réfléchis trop, tu réaliseras tout le mal que tu fais. Alors, tu tentes de garder une distance émotionnelle avec les épreuves du Labyrinthe, avec les sujets, avec tes amis. Toutefois, certains jours sont plus compliqués que d’autres, surtout quand de bon matin, on te tend un dossier avec le mot "décès". Parfois tu assistes à ces morts en direct, d'autres fois ils se produisent quand ton travail est déjà terminé. En commençant ta journée, tu ne savais pas qu’une autre personne avait échoué à l'épreuve. Anxieuse, tu ouvres le dossier et lis "Sujet A25 : Nicolas". Les larmes te montent aux yeux en une seconde. Tu refermes le classeur et prétextes aller aux toilettes. Tu retiens tes larmes jusqu'à la fermeture de la porte. Tu essayes de sangloter en silence, mais si on tend l’oreille, on peut entendre ta souffrance. Ta respiration se fait de plus en plus courte à chaque fois que tu repenses à cette fiche. Cette fiche annonçant le décès de ton meilleur ami depuis que tu as dix ans. Il n’est pas le premier proche à mourir, mais cette mort est la goutte de trop. Tu voudrais crier pour sortir tout ton désespoir, mais tu ne peux pas. Tu ne dois pas avoir de sentiments en travaillant pour W.I.C.K.E.D. Tu es là pour trouver un remède, pas pour faire dans les émotions. Des sacrifices doivent être faits. Tu ne dois pas l'oublier. Janson ne le permettra pas. Tes pleurs se font de plus en plus forts quand on frappe à la porte. Tes sanglots s'interrompent, craignant qu'on te découvre. En entendant la voix de Thomas, tu lui ouvres. Il reste devant toi pendant quelques secondes avant d'oser prendre la parole :
- J'ai lu le dossier. Je suis désolé, Y/N.
- J'en ai marre, Thomas, lâches-tu, en colère. Je n'en peux plus de tous les voir mourir. J'en peux plus de voir mes amis mourir. Je veux que ça se termine ! Je sais qu'on fait ça pour la bonne cause, mais est-ce qu'on doit vraiment sacrifier toutes ces vies humaines pour un potentiel remède ? Ce n'est pas juste.
- Je sais.
- Je veux les sortir de là. Je veux qu'on les sorte de là et qu'on parte avec eux, loin de W.I.C.K.E.D. Je ne supporterai pas une nouvelle mort, Thomas. Je... je ne pourrai pas, prononces-tu d’une voix brisée.
Ignorant quoi dire, Thomas te prend dans ses bras. Il espère te rassurer, mais il sait que dans cette situation, ça serait une utopie. Vous êtes condamnés à voir des horreurs dans l'espoir de sauver l'humanité. Rien de ce qu'il pourrait faire ou dire ne pourrait t’aider à aller mieux. Il le sait car il tente chaque jour de se rassurer lui-même, en vain.
- On devrait y aller, reprends-tu en te séparant de ton ami. Janson va se demander où on est passé.
- Ça va aller ?
- Ça va aller pour eux ? rétorques-tu, les yeux remplis de souffrance.
Thomas reste silencieux, sachant qu’il ne peut répondre à cette question honnêtement. Tu lui lances un dernier regard, quittes les toilettes et retournes à ton poste. Thomas te rejoint quelques minutes plus tard, une expression neutre au visage. De ton côté, tu utilises ton ordinateur comme si quelques instants auparavant tu n’avais pas été submergée par tes émotions. Vous agissez comme on vous l’a toujours appris.
Les jours suivants, tu fais ton deuil en silence. Thomas se montre présent, même s’il a l'impression d'être inutile. Cependant, il a beau ne pas le réaliser, mais il t'aide à ne pas sombrer, car tu te dis que malgré tout, tu as encore Thomas. Tu n’es pas totalement perdue. Tu as encore une raison de continuer.
Ce soir-là, vous quittez vos dortoirs respectifs, vous retrouvant dans une pièce isolée du centre de W.I.C.K.E.D, comme vous le faites toujours quand l’un de vous ne va pas bien. Vous n’y faites rien de spécial. Vous restez enlacés, tentant d'oublier la douleur du monde et la votre. Ce n’est pas un succès, mais vous êtes présent l’un pour l’autre. Un soir, Thomas brise le silence en donnant une information importante :
- Je sais comment on peut les aider.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Tu te rappelles du médecin Mary ? demande-t-il, te faisant hocher la tête. Elle est partie, car elle n’est plus d'accord avec leurs expériences. Elle travaille avec le Bras Droit maintenant.
- Le Bras Droit, l'organisation de résistance ? t’assures-tu en le regardant.
- Ouais. Je pense qu'elle a pu retarder pas mal de leurs plans grâce aux informations qu'elle avait, mais maintenant, elle n'a plus accès à rien. Si on arrive à communiquer avec elle, on peut les aider. On leur donnera tout ce dont ils auront besoin avant de partir, déclare Thomas, déterminé.
- Comment tu vas la retrouver ? Le Bras Droit doit être intraçable.
- J'ai commencé mes recherches quand on a appris la mort de Nicolas. Je crois que je suis sur le point de les trouver. Ça sera dangereux, mais on pourra sortir nos amis de ces Labyrinthes. Qu'est-ce que t'en dis ?
- Je suis avec toi, acceptes-tu, sans hésitation. Je veux faire tomber W.I.C.K.E.D.
Vous vous regardez dans les yeux, le courage ayant pris possession de votre corps. Vous avez un plan et vous comptez le mettre à exécution le plus tôt possible. Les sacrifices ont assez duré. 
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Quand Thomas arrive enfin à trouver le Bras Droit, il te prévient. Pendant la nuit, vous vous infiltrez dans une des rares pièces avec des radios pouvant communiquer avec l'extérieur et commencez l'appel. Tu es à la fois contente d'être proche du but et effrayée que le Bras Droit ne vous fasse pas confiance.
- Allô ? Je suis Thomas, je travaille pour W.I.C.K.E.D et j'ai des informations pour vous, initie-t-il la conversation, sans réponse. Mary ? Tu es là ? C'est moi, Thomas. Je peux vous aider.
Vous restez silencieux pendant quelques instants. Thomas est sur le point de couper la communication quand vous entendez une voix féminine :
- Thomas ? Je n'aurais jamais cru avoir de tes nouvelles. Tu es en sécurité ? Tu es seul ?
- Y/N est avec moi. On veut vous donner toutes les infos dont vous aurez besoin pour faire tomber W.I.C.K.E.D. On ne veut plus voir nos amis mourir.
- On veut que ça cesse. Aucune personne dans ces Labyrinthes mérite d'y être. On veut les sauver, ajoutes-tu, les larmes aux yeux.
- Très bien. Je vais en parler avec les autres membres du Bras Droit. Je vous rappellerai demain à la même heure pour qu'on s'organise. Faites profil bas.
- Merci Mary.
L'appel terminé, Thomas range la radio et se tourne vers toi. Même si vous devez attendre l'approbation du Bras Droit, vous ne pouvez pas vous empêcher de sourire. Vous avez le soutien de Mary. Vous allez pouvoir vous en sortir.
- Merci Thomas, dis-tu. Tu m'as redonné un peu d'espoir. Je n'aurais jamais cru ça possible.
- On fera tout pour les aider. On va y arriver.
Quand le Bras Droit accepte de collaborer avec vous, vous commencez à récolter les données importantes et à les communiquer une fois par semaine. Vous en donnez un peu à la fois pour qu'ils puissent s'organiser sans alerter le Docteur Paige ou pire Janson.
Un soir, quand tu es en train de te préparer pour aller dormir, Teresa te prend à part, un sourire compatissant sur le visage.
- On m'a dit pour Nicolas. Je suis désolée, déclare-t-elle, sincère. Mais on ne doit pas oublier pourquoi on fait tout ça. On doit trouver un remède. Braise devient de plus en plus mortel.
- Je sais, réponds-tu sans émotion. Je vais me coucher, je suis fatiguée.
Teresa pose sa main sur ton bras, montrant son soutien. Tu lui souris légèrement avant de partir vers ton lit. Les propos de ton amie t’ont froissé. Tu sais que Teresa n'agit pas méchamment. Elle t’a raconté son histoire avec sa mère, tu comprends pourquoi elle veut autant trouver un remède. Mais pour toi, ça ne justifie pas le fait qu'on agisse comme si ces morts ne représentent rien. Elles représentent quelque chose pour toi : ta lâcheté, ton impuissance, ta douleur, mais surtout ton privilège d'avoir pu échapper à ces Épreuves.
Quand Thomas et toi avez commencé à travailler pour le Bras Droit, tu avais pensé à en parler à Teresa, mais tes doutes t’avaient retenu. Ta conversation avec ton amie te prouve que tu as bien fait. Teresa n'aurait pas cautionné vos agissements, peu importe si vous êtes amis. Pour elle, W.I.C.K.E.D est réellement bon.
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Deux mois sont passés, toi et Thomas avez réussi à transférer des informations sans vous faire remarquer. Les soirs où W.I.C.K.E.D doivent gérer des crises, vous donnez un peu plus de renseignements, permettant au Bras Droit de mettre en place des plans d'attaques plus importants. Vous restez encore sur la base de W.I.C.K.E.D, attendant le moment parfait pour fuir.
Un soir où Thomas donne les données de la semaine, il te rejoint dans votre pièce. En plus d’être votre refuge, il est maintenant le lieu que vous utilisez en attendant l’autre afin de débriefer.
Quand Thomas entre dans le lieu, il s'assoit à tes côtés à même le sol. Vous vous prenez dans les bras et restez d'abord silencieux, permettant à Thomas de relâcher le stress d'être découvert. Quand sa respiration est plus calme, il attire ton attention.
- La semaine prochaine, on quitte la base. J’en ai parlé avec Mary et si on donne tous les emplacements des complexes et laboratoires, ils auront tout pour faire tomber W.I.C.K.E.D donc on pourra se faire la malle. Tu te chargeras de tout transférer et je gérerai notre sortie. Ils pourront sauver nos amis des Labyrinthes et nous éloigner de cet organisme. Tout est arrangé.
- Thomas, c'est risqué, rétorques-tu, anxieuse. On a déjà eu beaucoup de chance de pas s'être encore fait attraper. Ça ferait trop d'un coup.
- On a une semaine pour tout planifier comme il faut. J'ai déjà une idée de la façon dont je vais m'y prendre. Ne t'inquiète pas, on va sortir d'ici, te rassure-t-il, te faisant réfléchir un peu plus.
- Je te fais confiance, Thomas.
La semaine d'après, votre plan est au point. Il est toujours risqué, mais il peut fonctionner. Vous avez fait encore plus preuve de discrétion, ne voulant pas donner de raisons à Janson d'être suspicieux. Vous faites exactement ce qui est demandé, sans montrer le moindre signe de rébellion.
Le plan en marche, tu saisis tous les dossiers que tu dois envoyer, ça prend plus de temps que d'habitude. Ton stress est à son paroxysme en regardant la ligne de téléchargement. Tu ne cesses de jeter des coups d'œil de tous les côtés, effrayée d’être découverte. Du côté de Thomas, il se dirige vers la salle de contrôle. Il doit être sûr que vous puissiez sortir du complexe quand tu auras fini. Il doit confronter quelques gardes qu'il arrive à maîtriser de justesse avant d’y arriver. Pendant qu'il fait les manœuvres pour ouvrir les portes, les dernières données sont enfin transférées au Bras Droit. Tu soupires de soulagement et quittes la pièce. Tu fais attention en te rendant au lieu indiqué par Thomas. Quand celui-ci a fini de tout préparer pour votre évasion, il entend le talkie-walkie d'un garde qu'il a assommé :
- Besoin de renfort. Un sujet hors des dortoirs. Infos transférées vers l’extérieur. Janson au courant. Terminé.
La panique prend possession du corps de Thomas, il quitte les lieux en courant. Il ne cherche pas à être discret, il veut juste te retrouver. Vous ne pouvez pas perdre une seconde de plus, c’est le moment ou jamais pour partir. Dans ses recherches, Thomas tombe sur Teresa au détour d'un couloir.
- Thomas ? Qu'est-ce que tu fais là ? questionne-t-elle.
- Je pourrais te dire la même chose, réplique-t-il en cachant son stress.
- Je travaille avec le Docteur Paige après ma journée. Tout va bien ? Tu devrais être dans ton dortoir.
- Je... Je dois retrouver Y/N, avoue Thomas, ne voulant pas perdre plus de temps. Écoute, on va partir d'ici, ce soir, mais elle s'est faite attraper. Aide-moi à la retrouver. Que tu veuilles nous suivre ou non, ça ne tient qu’à toi, mais aide-moi. On veut juste quitter cet endroit. On ne veut plus avoir toutes ces morts sur la conscience.
- Thomas, je ne…
- Tu vas m'aider, oui ou non ?! l'interrompt-il, impatient.
Teresa n'a pas le temps de répondre que des gardes saisit Thomas par le bras et le tirent en arrière. Il tente de se débattre alors que Teresa est choquée face à la scène. Thomas est traîné de force dans une section du complexe qu'il connait que trop bien. Ils vont effacer ses souvenirs et l'envoyer dans le Labyrinthe. Il ne peut pas laisser ça se produire. Il doit se débattre. Il doit au moins s'assurer que tu es en sécurité. Les gardes resserrent leur poigne sur l'adolescent, l'empêchant de bouger. En arrivant dans la pièce, ils l'attachent de force sur un brancard avant de lui injecter un produit, l'endormant instantanément. Thomas est changé pendant qu'il reçoit d'autres piqûres, Janson supervisant l’intervention. De ton côté, tu es en train de subir un interrogatoire violent. Ils veulent savoir où se cache le Bras Droit. Tu restes silencieuse à chaque coup de poing. Tu tentes de te remettre d'un énième coup quand tu entends rapidement un talkie-walkie. Un des gardes te prend par le bras et te force à marcher. Tu ne regardes même pas où tu vas, trop épuisée. Rien n'a d'importance. On t’a attrapé. Tu ne pourras pas t’échapper. Tu seras mise sous haute surveillance ou alors tu seras envoyée dans le Labyrinthe. Tu espères simplement que Thomas a été plus chanceux que toi. Quand avec les gardes vous arrivez dans une salle, ils te jettent au sol. Tu ne bronches pas jusqu'à ce que la voix de Janson résonne :
- Je dois dire que tu aurais pu nous avoir. On se doutait qu'il y avait des fuites, mais rien n'était sûr. Tu as su cacher ta trahison. Mais ça n'a pas suffi. Vous avez été négligent aujourd’hui, ce qui vous a valu d'être découvert.
- Vous ? demandes-tu, espérant avoir mal entendu.
- Je sais très bien que tu n'as pas agi seule, Y/N. Dis bonjour à Thomas. Il est juste là, sourit-il en faisant signe derrière lui.
- Thomas ? Laissez-le partir ! cries-tu en tentant de te relever, mais les gardes te retiennent. C'était mon idée ! Ce n'est pas de sa faute. Laissez-le !
Tu as le regard fixé sur Thomas qui est emprisonné dans une sorte de bassin vertical en verre se remplissant d'eau. Il frappe sur la vitre alors que Janson se rapproche de toi avec un sourire machiavélique.
- Vous êtes tous les deux dans le coup. Vous allez payer les conséquences de votre égoïsme.
- Notre égoïsme ? La bonne blague.
- Vous avez essayé de faire échouer les tests pour trouver un vaccin qui pourrait sauver l'humanité toute entière pour quelques amis. Je pense qu'on peut dire que ce n'est pas très charitable.
- Laissez-le, s'il vous plaît, répètes-tu, désespérée.
- Oh, non ! Tu vas le regarder avoir ses poumons remplis d'eau, déclare-t-il en tenant ton visage pour te forcer à regarder la scène.
Le corps de Thomas est presque entièrement immergé. Sa tête est encore à la surface, lui permettant de crier aussi fort qu'il peut. Mais les parois réduisent la puissance de ses hurlements.
- Vous êtes un monstre, lâches-tu.
- Un homme agissant pour la science, je préfère.
Thomas continue à crier, les suppliant de te laisser tranquille, mais ses efforts sont vains. Le processus est presque terminé et Janson n'aurait jamais accepté, trop fier d'avoir arrêté les deux traîtres de W.I.C.K.E.D.
- Dites-moi ce que je peux faire. Si vous le laissez tranquille, je ferai ce que vous me direz, proposes-tu.
- Très bien. Alors, sois gentille et ne parle plus jamais.
Suite à ses paroles, Janson sort rapidement une arme et te tire dessus. Tu n'as le temps de réagir que ton corps tombe à terre. Thomas hurle encore plus fort, même s'il est sur le point de se noyer. Ses larmes se perdent dans le bassin pendant qu'il regarde ton sang s'étaler sur le sol. Il continue de frapper sur la paroi, attirant l'attention de Janson. Celui-ci le regarde, un sourire diabolique sur le visage. Thomas montre toute sa colère et sa frustration jusqu'à ce que la quantité d'eau dans ses poumons le fasse perdre connaissance. Janson lance un soupir de joie avant d'indiquer qu'ils doivent se débarrasser de ton corps et de s'occuper du transfert de Thomas dans le Labyrinthe où son épreuve est sur le point de commencer.
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{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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idril-la-wiccan · 1 year
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Mermay 2023 - 3ème semaine
Jour 15 - Horreur
"La Sirène" est un Être du Néant, une créature née dans l'absence de ce que nous concevons comme l’Existence.
Elle chante une mélodie qui donne un sentiment de peine, bien que réconfortante à écouter. Mais personne de doit la suivre, tout aussi attirante que soit sa voix, car un sort pire que la mort attend les proies de cet Être du Néant.
Jour 16 - Célébrité // feat. Sayu
J'étais pas intéressée de faire une vrai célébrité en sirène (ce que je suppose la plus part des gens ont fait pour ce thème), donc je me suis tournée vers des célébrités fictives.
Et Sayu de "No Straight Roads" corresponds déjà très bien au thème ! Une idole virtuelle à l'instar de Hatsune Miku, mais avec tout le charme d'une "cutesy-wootsy pink mermaid <3" !
Quant à sa tenue sur ce dessin, il s'avère que j'avais eu l'inspiration de la faire avec une esthétique "Glamrock" en voyant quels avaient été les thèmes des années précédente. En l’occurrence, le thème "Superstar" est ce qui m'a inspiré.
"Glamrock", "Superstar", certains d'entre-vous aurons compris pourquoi j'ai fait le lien entre ses deux mots. =)
Jour 17 - Émotion
Et si... les autres apprenaient... au sujet de ton passé ?
Au sujet du monstre que tu étais ?...
Au sujet du monstre... que tu es peut-être encore ?
Tu... Tu ne... Tu ne veux pas...
Tu ne veux pas que ça arrive à nouveau.
Il n'y aura... aucunes réparations si ça arrive...
Tu ne veux pas leur faire du mal.
Tu te détestes.
Sale monstre.
Tu te sens...
Bon, en gros, juste parce que Humphrey va devenir un triton dans Out of the Abyss ne veux pas dire qu'il sera immunisé contre l'Angoisse™. Bien au contraire !
Jour 18 - Eaux Profondes // feat. Cookie Perle Noire
Personne n'entre dans la Mer Crépusculaire impunément...
Jour 19 - Levé de Soleil
Ouais, le soleil est très bizarre dans les rêves de Shichi. Elle-même ne sait pas si ce qui en sort à une quelconque signification.
Jour 20 - Music For A Sushi Restaurant
Bon, premièrement : je ne connais Harry Styles que de nom. Donc pour ce thème, je suis allé écouté la chanson. Elle est bonne.
Mais le clip vidéo, la vache ! O_O Les premiers et derniers instants me donnes des angoisses ! (c'était probablement le but, alors bravo.)
Je pressentais déjà que ça irait dans cette direction rien qu'au titre, donc on peut pas dire que j'ai été surprise non plus. Mais en voyant le clip, je me suis dit : "ouais, c'est DÉFINITIVEMENT le type de cauchemar que Shichi est capable d'avoir !"
Jour 21 - Body Positivity
Honnêtement, un bon thème pour s'exercer à faire le plus de personnages variés possible ! Et j'avais de toute façon l'intention de faire des personnages supplémentaires pour les futures actes de Out of the Abyss.
A part pour Léviathan et le petit poulpe dumbo, tout les personnages on été imaginé sur le tas en faisant ce dessin là ! J'ai même pas encore de noms pour tout le monde. Allons donc de droite à gauche pour les présentations :
Léviathan, basé sur les baleines bleues, est le plus grand de tous ! Il a des cicatrices laissé par des blessures causé par des pêcheurs. Dire qu'il en est fier serait inexacte, mais il n'en a certainement pas honte non plus. Elles sont pour lui un rappel de ce pourquoi il veux protéger son village.
Le triton-dauphin est maigre et on pourrait croire qu'il est souffrant, mais pas du tout. Il est juste bâtit comme ça.
Tout comme la sirène-régalec, elle est naturellement ronde. (Je trouve malheureusement que ce n'est pas très visible sur ce dessin, mais si on considère que c'est la première fois que je la dessine, je pourrait toujours amélioré ça les prochaines fois où je la dessinerai.)
Le poulpe dumbo, que j'appelle pour l'instant "Mahu", est bien un adulte. Ille est spécifiquement basé sur le pouple "fantôme pacman" qui est, d'après ce que je sais, le plus petit des poulpes dumbo. Et croyez moi que malgré sa taille, ille est très respecté en tant que chef spirituel du village .
La sirène-tortue de mer est une gentille vieille dame qui a du vitiligo. Même s'il est possible qu'elle s'en inquiétait plus jeune, à son âge maintenant, qu'est ce qu'elle en a à faire que ça peau n'en fasse qu'a sa tête ?
Et enfin, les deux jumeaux requins. Il est effectivement impossible de dire qu'ils sont basé sur des requins à cause de leur position sur l'image, mais c'est bien le cas, et leurs noms sont Ka'ahupahau et Kahi'uka. Oui, ils sont inspiré du mythe hawaïen sur des jumeaux mort-nés qui ont été ressuscités en requins et qui protègent maintenant les mers.
J'ai fait de Ka'ahu une albinos, se qui fait qu'elle est très sensible à la lumière du soleil et doit s'en protéger quand elle va à la surface. C'est pour ça qu'elle porte une cape (normalement traditionnellement porté par les hommes) en plus du fait que "Ka'ahupahau" voudrait dire "Cape en plumes bien entretenue". (En vrai, je suppose qu'on peut dire que j'ai fait d'elle une albinos pour justifier le fait qu'elle porte un cape.)
'Uka est très protecteur envers sa sœur et c'est pour cela qu'il lui manque un bras (et qu'il a une prothèse magique). "Kahi'uka" voulant dire "la queue qui frappe", cela me semblait normal de lui donner une personnalité protectrice, en plus de ce dont je me souviens vaguement avoir lu sur le mythe.
*****
*~ Deuxième semaine || Quatrième semaine ~*
Achetez-moi un petit Ko-fi ?
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NSBC • Chapitre 14
Les vacances touchant à leur fin, Gabriel sortait presque tous les jours au parc pour profiter un maximum. Les hivers d’Oasis Spring sont frais mais beaux, la pluie étant rare, les enfants ont donc tout le loisir de s’amuser !
Il a fait la connaissance d’un autre garçon de son âge, apparemment. Il m’en a parlé il y a quelques jours. Il s’appellerait Tetsu, et irait dans la même école primaire que lui à la rentrée. Je suis contente de voir qu’en plus de parler facilement aux autres enfants, il arrive à se faire de vrais amis. C’est important.
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Après un jour de l’an qui s’est merveilleusement bien passé, Gabriel entame son premier jour d’école. Je lui ai demandé au petit-déjeuner s’il n’était pas trop stressé.
« Ça va mon poussin ? Tu tiens le coup ?
— Mamaaan, que veux-tu qu’il m’arrive ? Ça ira ! »
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S’il le dit, je ne vois pas pourquoi je ne lui ferai pas confiance… ! J’ai donc pu me rendre au travail en étant un peu plus sereine. Et devinez qui est venu nous rendre visite…
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Ils sont venus en toute amitié, et j’ai pu apprendre énormément de choses sur eux ! C’était fantastique ! Bon, en contrepartie, j’ai dû aussi leur parler du peuple sim… mais c’est pour la bonne cause !
« Vous nous intriguez, Madame la Scientifique. Vous êtes une des premières à vouloir entrer volontairement en contact avec nous… »
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Ah bon ? Quelle drôle d’idée de les ignorer, quand on sait qu’ils existent… C’est fabuleux, n’est-ce pas ? De savoir que nous ne sommes pas seuls dans l’univers… Mais…
«  Vous savez, les sims entre eux se font déjà la guerre, alors il vaut mieux pour vous que la majorité des gens vous laisse tranquille, si vous voyez ce que je veux dire… »
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Mon interlocuteur m’a regardé un moment sans répondre, puis s’est assis à la place que j’occupais précédemment.
« Vous avez raison, et nous sommes prudents. Mais c’est toujours agréable de rencontrer des gens qui sont loin d’être hostiles. »
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Je l’ai écouté me parler de son peuple qui n’est pas si différent du nôtre. Apparemment, les guerres existent chez eux aussi, et il a peur que ça arrive entre nos deux espèces également. J’espère qu’il a tort, très honnêtement. Mais pour l’instant, je suis juste heureuse de pouvoir discuter avec l’un d’eux.
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La journée est passée vite, j’ai fais quelques expériences mais j’ai globalement passé mon temps à parler avec nos invités (oui, ils sont venus à plusieurs). J’étais tellement absorbée que je n’ai même pas mangé ! Je me suis donc jeté sur la nourriture en rentrant. Mais j’en ai profité pour prendre des nouvelles de mon petit Gabriel…
« Alors, l’école, mon chéri ?
— Ça va, je me suis fais plein de copains ! »
Ça ne m’étonne pas, tiens.
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Je me rends compte du temps qui passe uniquement lorsque je vois mon anniversaire approcher. Et là, c’est pour bientôt.
Mes garçons, eux, grandissent sans heurtes. Je me trouve extrêmement chanceuse, comme mère. Je pense que ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir des anges comme eux.
Raphaël prend de plus en plus d’initiative, et je me rappelle de ce qu’on avait décidé avec Edward. Un troisième enfant, d’accord, mais quand Raphaël sera plus grand. Et… je pense qu’on n’est pas loin du moment venu. D’autant plus que j’entends mon horloge biologique faire « tic tac ».
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Naturellement, en rentrant du travail, un des jours qui ont suivi cette pensée, j’ai… comment dire… monopolisé Edward assez rapidement.
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Ça n’a pas eu l’air de lui déplaire, le bougre. Mais malheureusement, j’ai eu la mauvaise surprise de découvrir que ça n’avait pas marché… Ni les fois suivantes…
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« Suis-je trop vieille pour redevenir maman… ? »
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