Tumgik
#jeu d'écriture
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Défis d'été : Challenge plaisir de la Bibliothèque de Fiction
La bibliothèque de fiction est à la fois un discord et une page facebook qui propose des défis à plusieurs moments de l'année.
Le Challenge Plaisir est une série de prompt multifandom pour tout le mois de juillet. Pour citer l'objectif :
☀️☀️L'idée c'est d'écrire sur des choses qui nous font plaisir, qui nous donnent le smile : notre personnage préféré, notre duo pref, un fandom qu'on aime… Je vous laisse découvrir ce petit challenge non prise de tête et plein de plaisir à venir ! ☀️☀️
Si vous voulez un petit aperçu des textes et des défis, ils ont leur tag sur Ao3 !
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ladyniniane · 3 months
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✨L'ultime chapitre !✨
🌊Nous voilà à la fin de ce voyage.
❧1 an et neuf mois d'écriture, deux ans et demi de travail au total.
❧49 chapitres
❧213,171 mots
❧Quatre héroïnes, quatre héros et de nombreux personnages secondaires. Une grande famille qui vit et évolue.
❧Les zones d'ombre du jeu explorées.
❧Une histoire unique écrite avec amour et motivation !
Alors si vous avez envie de lecture pour l'été et de sortir des sentiers battus...J'ai ce qu'il vous faut !
Un grand merci à tous ceux qui m'ont soutenue jusqu'à la fin !
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mel-et-ses-histoires · 5 months
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Alors,
Petit point lecture et serie.
J'ai commencé la serie Fallout d'Amazone. Pour ce qui ne connaissent pas c'est une adaptation d'une tres vieille serie de jeux vidéo (1994, au mon dieu je suis vieille) qui, pour faire simple, est un jeu de role dans un univers post apo : le monde s'est arrêté au niveau culturelle et politique aux années 50,gros conflit entre les USA et la Chine jusqu'à ce que pleins de bombes atomiques viennent faire des bisous à toutes les grandes villes.
200 ans plus tard les USA sont une terre radioactive et désolée ou des gens survivent comme ils peuvent. Certains abri antiatomiques ont permis a des groupes de survivrent sous terre pendant des générations sans trop savoir ce qui se passent a l'exterieur. Le jeu était violent, tres libre niveau choix moraux et c'était tres bien. C'est un jeux qui m'avait beaucoup beaucoup marqué pour son univers.
Du coup la serie repose sur exactement les même bases et c'est une série que je n'attendais pas du tout du tout du tout du tout du tout du tout.
Car en fait les adaptions en film ou serie de jv il y en a déjà eu pas mal et c'était pas souvent top top (pas de budget, pas d'écriture, on considère que la cible est un ado debile de 14 ans). Donc je n'en attendais rien. J'etais légitimement en droit de me dire que la serie serait tres gentille niveau moralité (des gentils tout gentils, des méchants tout mechants, on tappe pas sur les enfants toussa), sans trop de violence ou quelque chose de trop "propre".
J'ai commencé a regardé et en fait c'est une très bonne surprise. Niveau effet speciaux ils ont fait le bon choix : pas trop de budget donc on fait pas semblant d'en avoir. Un peu de FX et le reste en effet reel.
Il y a de la violence. Dont de la violence gratuite, car dans cet univers il n'y a pas de raison qu'il n'y en ai pas. Le personnage principal n'est pas une princesse, elle est ultra naive mais c'est justifié mais si il faut découper une tete a la tronçonneuse ( oui oui) elle souffle un coup, sort un "oki doki" et vroum vroum.
Parce ce que dans ma méfiance j'avais oublié quelque chose : la serie The last of Us a montré qu'on pouvais faire une adaptation de jv sans que ce soit comique ou pour enfant, qu'on pouvait essayer de fairz ca aec serieux.
Donc, je n'ai pas fini la serie donc pas d'avis définitif mais pour l'instant j'ai l'impression qu'on ne se moque ps de moi et qu'on me parle pas comme une debile quand je regarde donc ca me vas.
Niveau lecture je suis (encore) en train de (re) lire Les annales de la compagnie noire, une longue serie de romans qui racontent les perigrinations d'une troupe de mercenaires. Les perso ne sont pas des gentils, ceux qui les engagent non plus, ceux qu'ils combattent encore moins. Il y a plus de morts que dans un marriage à Westeros d'autant que l'histoire se deroule sur quelques dizaines d'annes.
Et voila ti pas qu'une nouvelle m'arrive : une adaptation en jeu de role papier est en préparation !
C'est pas beau tout ça ?
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the-ninth-moon · 5 months
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(( 𝟿𝔱𝔥 𝔪𝔬𝔬𝔫 ))
Petit instant pub pour the ninth moon, un forum rpg med-fan aux diverses magies. 💜
9th moon, c'est quoi ? C'est une RPG jeu de rôle, c'est un univers complètement inventé en crossover entre différents univers med-fan, c'est des membres qui vous accueillent, les bras grands ouverts, c'est des boutiques et des trocs entre joueur⸱ses, c'est des cristals d'étain à réclamer, c'est un bestiaire de fou, c'est des personnages qui se font régulièrement croquer le cul par des monstres (mais en redemandent ???), c'est des liens qui se tissent tout seul, un discord smooth et tout doux, comme l'est la communauté, c'est des joueur⸱ses qui reviennent au RP et en quémandent encore et toujours.
(petit point statistiques après la suppression des fantômes) 9th moon, c'est aussi, et actuellement 41 comptes enregistrés, dont 1 Comte Vicar - le MDJ, 29 joueur⸱ses qui se régalent parmi nous, et 11 multicomptes. 9th moon, c'est aussi 2645 parchemins envoyés, parmi lesquels se cachent et se tissent dans les plumes 34 RPs démoniaques, 2 défis d'écriture en cours et 5 quêtes. 
9th moon, c'est enfin un lore à explorer à l'infini, qui s'étend sous les impulsions de ses membres, c'est un guidebook vachement pratique pour vous aider à vagabonder en ses méandres, c'est une navigation rapide afin de rendre tout cela plus malléable.
On vous attend, plein de pré-liens vous tendent les bras, des postes vacants cherchent preneur⸱ses. Je vous assure que vous ne regretterez pas votre aventure dans les ruelles d'Atalan. ✨
https://ninthmoon.forumactif.com/
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Écrire comme Nathalie Sarraute
Après avoir suivi la routine d'écriture très casanière de Susan Sontag, il était temps d'écrire dans un hors de soi, de rendre son bureau d'écrivain toujours plus nomade. C'est pourquoi j'ai choisi, pendant une journée, de m'essayer à la routine d'écriture de Nathalie Sarraute.
Selon la BNF,
C’est sans doute au cours de la deuxième guerre mondiale – parce qu’à l’époque il s’agissait des rares lieux chauffés en permanence – que Sarraute conçut le rituel d’écriture qu’elle suivit presque jusqu’à sa mort, à 99 ans. Tous les matins, même le dimanche, elle se rendait à un café, « Le Marceau », avenue Marceau, à cinq minutes à pied de chez elle. Elle s’asseyait toujours à la même table et se faisait servir une tasse de café et un pot d’eau chaude. Elle se munissait de feuilles volantes, de ses cahiers de brouillon et de deux stylos feutres, au cas où l’un d’eux viendrait à lui faire défaut. Le café était tenu par des Libanais et les conversations en arabe, qu’elle ne comprenait pas, lui permettaient paradoxalement de se concentrer. Dans ce brouhaha ambiant, elle pouvait sans déranger murmurer ce qu’elle était en train d’écrire.
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Pour commencer à écrire, je me suis donc rendue dans la matinée dans un café non loin de chez moi, je me suis assise devant une fenêtre et j'ai pris un thé (évidemment). J'avais plusieurs objectifs d'écriture ce matin-là : écrire un peu dans mon journal, faire de l'écriture automatique puis me concentrer sur un appel à textes en anglais. Le tout sur papier, puisque Nathalie Sarraute écrivait sur feuilles.
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J'ai passé une dizaine de minutes sur mon journal, comme un échauffement. Puis, j'ai utilisé une autre de mes méthodes "d'inspiration" pour lancer une session d'écriture automatique : j'ai tiré au hasard une carte dans mon jeu de tarot (j'utilise Le Tarot surréaliste) et noté sa signification. Je suis tombée ce jour-là sur le 10 de bâtons, la suite des bâtons représentant la folie et le 10, selon Massimiliano Filadoro, le Blanc-Seing. J'ai pris quelques notes sur ce que ls significations données m'inspiraient, puis j'ai amorcé un récit.
Finalement, cette histoire m'a semblée parfaite pour intégrer mon recueil de nouvelles en cours d'écriture. J'en ai rédigé une page, puis j'ai échaffaudé un plan narratif assez vague pour me permettre une certaine liberté dans la rédaction. En tout, j'ai passé une heure sur ce début de nouvelle.
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J'ai terminé cette matinée d'écriture en me concentrant sur un appel à textes, celui du tout nouveau magazine littéraire & artistique Nowhere Girl Collective, fondé par Dakota Warren. Le thème de l'appel à textes de novembre est ouroboros, un symbole cyclique qui renvoie à l'auto-manducation, à l'autodestruction et au cycle de la vie. À partir de ce sujet, j'ai rédigé le premier jet d'un poème :
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Ayant rempli tous mes objectifs d'écriture pour la journée, je me suis alors rendue au cinéma pour voir Le Règne animal, réalisé par Thomas Cailley. La question du devenir-animal y rejoint celle du devenir soi et du coming of age, mêlant ainsi réflexion sur l'adolescence et, plus généralement, sur la nature humaine. J'ai beaucoup aimé ce film, très bien réalisé et qui aborde avec justesse la notion de deuil.
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Alors, plutôt Susan Sontag ou Nathalie Sarraute ?
Pour ma part, la routine de Sarraute m'a complétement séduite, et m'a qui plus est permise de trouver un café près de chez moi, parfait pour aller écrire dans un équilibré mélange de bruits ambiants et de silence, de mouvement et de tranquillité. Mes productions m'ont beaucoup plus plues que celles écrites la semaine dernière, dont je me suis très rapidement détachée ; j'ai amorcé une nouvelle qui me plaît bien plus que la précédente et je suis pour l'instant relativement satisfaite du poème écrit pour l'appel à textes.
Sur ce, l'on se retrouvera dans un prochain article.
Littérairement vôtre,
Ève
me trouver ailleurs :
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details-beast · 4 months
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35 - Commencer une scène improvisée
"Qu'est-ce que je fous là..." - improvisateur X, le regard vide, au début d'une impro
Vous galérez en début de scène ? Vous ne savez pas quoi faire ? Vous pensez que vous vous en sortez, mais avez la sensation que vous les commencez toujours de la même manière ? Vous avez envie de poser des bases solides, lisibles et riches dans vos débuts d'histoires, ou cherchez simplement de nouvelles pistes ?
Formidable ! Parlons un peu de ces premières secondes, où nous passons d'un Espace vide à une scène, où se jouent des histoires, des situations ou des games.
Cette entrée en jeu sera souvent un teaser de l’improvisation à venir. Elle est fragile, il faut donc en prendre le plus grand soin. Il est essentiel d'y mettre les bonnes informations, claires, de ne pas se tromper, de bien comprendre qui sont les personnages, où on est, à quoi on joue, et d'avoir des super idées pour que cette rencontre avec l'autre soit géniale ! Si vous avez tout ça en tête avant de jouer ou pendant que vous jouez, félicitations ! Vous êtes en train de paver votre route vers... le mur !
Le syndrome du bon élève
L'improvisation n'est pas le territoire des "bons élèves". J'entends par là qu'il n'y a pas une liste exhaustive des choses à faire et à ne pas faire pour obtenir une bonne improvisation. Respecter les règles, poser le plateau / la plateforme (qui, quoi, où), en somme, établir un plan logique et structuré ne sera jamais suffisant pour créer une improvisation intéressante, ça sert surtout à poser une improvisation compréhensible. De plus, tous les débuts d'impro ne se construisent pas systématiquement suivant un schéma narratif. Attention, fuir les "règles" et la simplicité n'assure rien de bon non plus. Il ne s'agit pas de chercher l'originalité à tout prix, mais de rester ouvert à d'autres types d'écriture.
Nous connaissons énormément de mantras comme "oui et", "sois précis", "pose un plateau rapidement", "ne pose pas de question", "ne joue pas de négociations", "ne fais pas de scène d'enseignement" etc. Ces phrases chocs, ces "règles", semblent chargées de bon sens et pourtant, comme le dit très bien Mick Napier dans son ouvrage Improvise - Scenes from the inside out, non seulement elles ne font pas mieux jouer, mais elles peuvent également être destructrices. Oui, on peut observer certains comportements redondants dans les scènes qui ne fonctionnent pas, mais ils sont davantage une conséquence qu'une cause.
"Une bonne improvisation ne doit rien au respect des règles, mais penser aux règles (NB. sur scène) peut empêcher une bonne improvisation"
Nous apprenons à observer ce qui ne fonctionne pas, à y faire attention et à garder tout ça dans un coin de nos esprits. Or, entrer sur scène avec le cerveau chargé d'informations sur ce qu'on ne doit pas faire, c'est entrer sur scène dans un état de tension (cause). Et ça ne nous fera jamais mieux jouer, c'est assurément se priver d'un espace mental pour faire autre chose (conséquence). Pourtant, pour progresser et pour affiner nos qualités de jeu, il faut bien apprendre un sacré paquet de choses sur la narration, les styles littéraires, la mise en scène, l’interprétation et il faut comprendre les comportements de jeu qui nous font défaut. Mais au moment de jouer, il faut avant tout croire en ce qu’on a travaillé. Faciladir !
L'état et l'impro
L'ÉTAT (vous !) : Trop réfléchir à ce qu'il faut faire ou ne pas faire = tension, préparation et construction du mur qui vous sépare de votre partenaire. Bien entendu, puisque vous êtes en train de cogiter, vous n'êtes pas présents sur scène. Vous imaginez être à la base de l'histoire et que sans vous, rien ne se passera. Or... on se moque de vos connaissances et de votre technique si vous n'êtes pas en état de vous en servir, alors lâchez votre envie de bien faire et soyez "là".
Ça tombe bien, l'improvisation est l'art de l'instant présent avant tout autre chose : tout ce qui se passe ou ne se passe pas contribue à l'écriture de la scène. Si vous n'êtes pas attentif à ce qui se passe maintenant, vous allez davantage fabriquer, parfois avec brio, mais vous ne serez pas en train de jouer ce que la scène propose, vous serez en train de peindre ce que vous avez en tête et c'est tout. Ce n'est pas QUE ça l'improvisation... (mais c'est un peu ça quand même). Il s'agit également de dessiner les scènes avec nos sens, avec nos réactions, et avec nos sensations, pour éviter de rester en surface.
L’IMPROVISATION (l'enjeu !) : Notez que je ne parle pas d'objectif, qui peut contraindre notre esprit à une finalité et donc nous priver d'écoute et de perméabilité - on sait où on va... et il y a un risque qu'on écoute POUR aller dans notre vision plutôt que dans la dynamique de la scène. Et puis on sait très bien ce que notre cerveau veut faire : il veut nous rassurer, comprendre vite à quoi on joue et bien mettre les jalons pour rester en sécurité le long du trajet. Mais alors comment définir l'enjeu sans s’enfermer ? Je crois que c'est tout simplement donner de l'intérêt à la scène que vous jouez, que ce soit en lui donnant du sens, de l'émotion, de la forme, et même du fun ! Cela ne contraint pas à une narration ou à un style.
Au risque de passer pour Captain Obvious, si vous prenez uniquement soin de vos fesses, mais pas de la scène, elle a peu de chance d'avoir de l'intérêt.
Être plus qu'un individu
Je disais plus haut qu'il s'agit, un peu, de peindre ce qu'on a en tête, quoi que ce soit, et de se laisser affecter par les répercussion. Si c'est la même chose pour votre partenaire, vous êtes en train de créer une scène qui sera probablement unique.
On a peut-être trop entendu parler de "ping pong" pour les échanges en impro, comme si nous nous passions la responsabilité de la scène, comme si c'était chacun son tour. Et si nous voyions davantage les gens comme une onde, liée en toutes circonstances ? Nous serions, le temps de la scène, la somme de nos propositions, et de nos réactions. Moins effrayant, plus riche... tout bénef ?
Si on n’a pas grand chose en tête, il suffit de faire un choix, n'importe lequel, et d'avoir le courage de le défendre (et par là j'entends bien : ne te dis pas que c'est nul, assume ce que tu as entamé). Bien sûr, tout ça n'a d'intérêt que si tu n'oublies pas ton fkn partenaire ! C’est mieux quand les gens sont contents de jouer avec toi.
J'espère être on ne peut plus clair là-dessus : votre état détermine votre capacité à ÊTRE et à ÊTRE AVEC. Être, c'est devenir un personnage prêt à être traversé par des propositions, prêt à réagir, prêt à renvoyer ce qu'il traverse à un public. Si vous êtes coincés dans le besoin de démontrer ce que vous savez faire, vous parlerez aux cerveaux des gens et à leur analyse de ce qui est drôle, malin etc, mais le personnage devient juste quand le public croit en ce que nous jouons. Il ne peut pas exister si nous n'y croyons pas.
Être avec, parce que ce personnage ne devient concret que dans ses interactions avec l'autre, avec le contexte, avec ce qu'on va pouvoir révéler de lui. Encore une fois, si vous n'êtes pas sincèrement en train de jouer avec l'autre, vous resterez en surface. La précision et les qualités d'écriture que vous aurez vous permettront de mieux lire et de mieux développer les scènes que vous commencez.
Raconter quelque chose ensemble
Le plateau - QUI, QUOI, OÙ - est un outil pour préciser votre connexion à l'autre, mais la qualité des informations ne remplacera jamais la qualité de la connexion avec l'autre. Par contre, à partir du moment où jouer avec l’autre devient facile pour vous, vous avez tout intérêt à vous pencher sur cette notion : bien utilisée, ce n’est pas un mur qu’elle vous offrira, mais un tremplin ! Mettre des personnages dans un contexte inhabituel, jouer une scène a priori classique mais dans un lieu inapproprié, tout ça devient possible quand vous avez une lecture de ce qui se passe en début de scène. Vous l’aurez compris, ce n’est pas sur le plateau que je tape en début d’article, mais sur l’improvisateur bloqué dans sa tête.
Si vous êtes en train de commencer un game avec l'autre, c'est la même chose : il sera important d'être bien présent pour que le jeu se développe et évolue.
Coucou, c'est Nabla !
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Merci Eddy de me donner le clavier le temps d'un paragraphe ! :)
Pour celleux qui ne me connaissent pas, j'ai hâte de vous rencontrer et de commencer des scènes improvisées avec vous !
Je me permets de remettre une phrase marquée juste au-dessus, parce que je la trouve capitale : "Le plateau est un outil pour préciser votre connexion à l'autre". J'ai même envie d'aller plus loin :
La scène improvisée, pour moi, c'est un jeu.
L'espace scénique, c'est un plateau de jeu.
La plateforme / Le plateau, ce sont les règles du jeu auquel on veut jouer, ensemble !
Je m'explique avec un exemple :
- Si je commence par dire "Chérie, attention où tu mets tes mains !", je dis à ma partenaire que je veux jouer à un jeu où je m'inquiète pour elle.
- En me répondant ''Mais papa, je veux juste caresser le lion !", ma partenaire me dit qu'elle veut jouer à une enfant dans un zoo ! Et en plus, elle m'aide à jouer l'inquiétude, parce que c'est un lion quand même ! Elle est super ma partenaire.
- Si je termine en disant "Je préfère qu'on aille voir les oiseaux, ils ont des perroquets magnifiques. Tu aimes ça, les perroquets ma chérie ?", je continue à jouer le jeu que je veux jouer (l'inquiétude) tout en jouant le jeu de ma partenaire (une enfant dans un zoo).
Nous avons nos règles : maintenant, nous n'avons plus qu'à jouer avec engagement en attendant - de manière active - les imprévus qui rendront le jeu intéressant (pour mes partenaires, pour le public, pour la régie, pour le monde).
Plus haut, nous voyions que la plateforme sert surtout à poser une improvisation compréhensible : je préfère penser que la plateforme sert surtout à poser un jeu commun compréhensible.
Je rends le clavier maintenant, ma fille caresse les lions, bordel !
"ON A COMPRIS !"
Je suis dans le bon état, et maintenant ?
Et si nous parlions technique ! Pour pouvoir faire des choix en entrant, il faut avoir conscience de ce qui est possible dans ce fameux espace vide. Je préfère le dire tout de suite, si vous n'avez pas envie de charger votre cerveau au point de le voir fumer, il est inutile d'essayer de tout mettre d'un coup sur votre démarrage. Prenez UN élément, puis montez la dose à mesure que vous serez à l'aise. Si vous devez rester concentré pour tenir un personnage (ex : un tic) et que ça détériore votre écoute, vous en faites déjà trop.
Voici une liste non exhaustive de ce qu'on peut poser en début de scène:
style (plutôt burlesque, littéraire, naturel/dramatique)
relation (qualité, titre)
personnage (caractère, personnalité, physicalité, état, émotions)
météo (chaud, froid, pluie etc)
action (geste simple, répétitif ou évocateur)
couleur (j'entends le ton de la scène, l'ambiance)
mise en scène (!!!)
lieu (ouvert, fermé, identique au partenaire ou pas)
promesses (y-a-t-il des non-dits ? Un objet mystérieux ?)
catégories (si c'est un match)
titre/thème (on y reviendra)
(!!!) - La mise en scène kesako ? Et bien comment vous mettez en scène votre jeu : un solo centre scène qui raconte quelque chose, quatre au fond et un devant, une contée où le conteur raconte sa propre histoire et passe de conteur à personnage etc. Tout est possible, mais c’est à vous d’imaginer ce qui est possible !
Les meilleurs ennemis ! (bonjour à Zazie et à Pascal)
Quoi qu'il en soit, les premiers choix que vous ferez poseront la base de votre scène. Si vous êtes mal à l'aise, ou peu expérimenté, il y a de fortes chances que votre début de scène ressemble à :
A - (fait une action imprécise sans regarder son partenaire)
B - (traverse la scène, vient coller A) : "Tu n'as pas fait le nécessaire."
A - (arrête son action) : "De quoi tu parles ?"
B - "On avait dit qu'on invitait les voisins ce soir"
A et B - (passent la moitié de la scène à essayer d'avoir raison)
Et on obtient une de ces fameuses scènes de personnes face à face, dans un espace théâtral vide*, qui se renvoient la balle pour essayer d'avoir raison, comme si la réponse allait rendre la scène plus intéressante. Tout ce qu'on doit savoir est dit, parce que c'est le public qu'on essaye de convaincre (et de la pire manière puisqu'on lui explique). On est en train de le séduire, pas de lui raconter une histoire. Or, on se moque de savoir qui a raison, on veut savoir ce que ça implique pour les personnages et ce que ça révèle d'eux. On veut voir comment ça se traduit dans leurs attitudes, leurs respirations, leurs regards, leurs gestes et à la fin, peut-être, dans leurs paroles. Alors seulement, nous pourrons commencer à avoir des personnages nuancés et subtils.
Si vous voulez jouer un conflit, nourrissez-le physiquement (intérieurement hein, il ne s'agit pas d'envoyer des mandales), pensez à ce qu'une défaite impliquera pour vous et sachez perdre si c'est nécessaire parce qu'on veut voir de quel bois est fait votre personnage. Laissez le silence et l'espace nourrir votre personnage et votre relation.
"La distance offre de la tension, de la puissance et du potentiel" Joe Bill
Par espace théâtral, j'entends espace imaginaire, par opposition à l'espace scénique, qui est l'espace réel que vous voyez. L'espace théâtral peut être beaucoup plus grand ou petit que la réalité, la température peut être différente, la hauteur du plafond aussi etc.
Improviser sous contrainte
Enfin, il faut parler de ce qu'implique une improvisation avec un thème ou sans thème. Sans, il y a la peur de ne pas savoir quoi jouer pour commencer, et avec, il y a la peur de ne pas être inspiré ou enfermé dans le thème. La peur pousse à produire trop d’informations, trop vite : il y a toujours une bonne raison de fuir le vide et la peur qui va avec. Mais... il n'est pas nécessaire de résoudre le thème d'entrée de jeu ! Vous avez le temps de l'amener, toutes les improvisations ne sont pas dans l'obligation d'être une mise en image du thème évoqué. Prenez déjà le temps d'être quelqu'un, ensuite on verra ce qu'on fait de ce thème, idéalement avec le partenaire. Réaction après réaction, n'essayez pas de forcer la scène à devenir la matérialisation de vos idées. On a le temps, et on pourrait bien avoir des surprises si on avance par étape, plutôt que de vomir notre vision avec des logorrhées didactiques !
Si ça peut aider, je rappelle que : improvisation≠histoire. On aura rarement le temps de raconter une histoire complète en 3 ou 4 minutes, ce qui n’empêche pas de commencer la scène proche de la fin, et dans l’absolu de trouver une fin. On peut choisir de n'en raconter qu'une partie. Ça évite de faire des bascules sur des scènes de 20" où on ne raconte pas grand-chose, et de les enchaîner frénétiquement pour faire avancer "l'histoire". Keith Johnstone nous disait dans Impro qu'une histoire n'est pas qu'une succession d'évènements et d'actions. Avancer, pourquoi pas, mais on fait avancer QUOI ?
Bien bien bien... et si on s'entrainait un peu à faire ça ?
Exercices solo
Non verbal et lieu; nb joueurs: 1, durée 2 min+
Vous entrez dans un espace imaginaire et jouez une scène sans parole. Votre but est de travailler votre attitude dans ce lieu mais également de chercher comment le rendre clair pour un public (même si vous êtes seul chez vous, essayez de vous rendre compte si ce que vous faites évoque un lieu précis, car un geste réaliste n'est pas toujours facile à interpréter). L'occasion de voir si votre personnage est à l'aise dans ce lieu, comment il regarde l'espace ou d'autres personnages imaginaires. Dans un second temps, essayez avec la parole.
Description de lieu à la chaîne; nb joueurs: 1, durée 5 min+
Vous pouvez le faire assis dans un premier temps. Mettez un minuteur qui sonne toute les 30" (à défaut celui là); à chaque nouveau top décrivez un lieu dans lequel vous pourriez jouer, essayez d'être précis, mais que cette précision soit jouable (la couleur est plus difficile à jouer que la texture par exemple). Aussi, faites l'effort de rester factuels - n'entrez pas dans une narration, vous ne faites que poser un lieu. Faites quelques rounds, puis si un lieu vous a inspiré, faites une mini scène dans cet espace, et voyez ce que vous trouvez à jouer. Ce n'est qu'un lieu, n'enfermez pas votre histoire dans les objets et les détails posés, car il n'y a que vous qui seriez visibles d'un éventuel public, servez-vous-en pour affecter votre personnage et son attitude. (NB : testez la notion de météo, de température, et de comment les jouer. Par exemple si vous avez froid, vous n'allez pas passer votre scène les bras croisés à vous taper sur les coudes en murmurant "brr").
Exercices duo
La rencontre; nb joueurs: 2, durée 2 min max
Joueur A commence une scène solo, son premier objectif est de poser un lieu clair, car il sera rejoint par le joueur B dans cet espace dès que celui-ci aura compris le lieu. Laisser B prendre le temps de comprendre, puis imposer des entrées plus rapides au fil de la séance. B n'interagit pas d'entrée de jeu avec A - il peut donc se permettre de rentrer tôt et de s'assurer du lieu un peu après. TRÈS IMPORTANT : A et B ne se calculent pas du tout d'entrée de jeu, ils existent simplement dans le même lieu. On s'exerce ici à poser son personnage avant de sauter sur l'autre pour du bavardage. C'est le moment de la rencontre et les échanges verbaux et non-verbaux qui vont suivre qui nous intéressent.
Plusieurs étapes à pratiquer :
A et B ne se connaissent pas du tout
A connaît B, mais pas l'inverse (et NON ce n'est pas un oubli de B)
A et B se connaissent vaguement
A et B se connaissent bien
A et B se connaissent bien mais ne se sont pas vus depuis longtemps
La rencontre est fortuite, ce n'est pas un RDV. L'idée est de travailler les différentes attitudes lors de ces rencontres - l'état dans lequel je me trouve après la rencontre, ce que ça provoque chez moi, et comment je donne du détail et de la précision dans ces premiers échanges, que je connaisse bien la personne ou pas. Oui, ce sont toujours des débuts de scène, mais on n’a pas de temps à perdre pour autant, on s'entraine à donner de la matière aux personnages rapidement. Il faut essayer chaque étape pour s’entraîner à trouver des nuances et des rythmes de connexions avec l’autre qui soient justes. Le jeu non verbal varie énormément en fonction des étapes !
Voilà, la liste d'exercices n'est pas exhaustive bien entendu, vu qu'il y a déjà un article consacré à ça. Comme d'habitude rien n'est gravé dans le marbre et on peut discuter de ces sujets quand vous voulez !
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solhrafn · 1 year
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Tu fais quoi dans la vie?
Je suis animateur socio-culturel / éducateur aux médias dans le secteur jeunesse. On traite de questions de société diverses; d'environnement, de ruralité, de justice sociale, d'accès à la culture et/aux savoirs, d'éducation à la vie affective et sexuelle, etc. Souvent vu ma casquette médiatique, j'aborde le traitement de ces sujets variés par le biais de l'éducation aux médias, mais pas toujours. Débat philo, ateliers plastiques, ateliers d'écriture ou de "bêtes" animations clé sur porte sont d'autres outils qui sont utilisés à ces fins.
Ca peut signifier par exemple, leur faire découvrir le monde du journalisme, leur apprendre la manipulation des outils et les accompagne dans des processus de réflexion, de documentation à l'endroit d'un sujet ou d'une interrogation tout en aiguisant leurs sens de l'observation et de l'analyse.
Parfois ça donne lieu à une petite vidéo sur youtube, parfois ça donne lieu à des reportages diffusés de manière régionale (festivals ciné) ou alors encore en expositions.
Je suis une petite main invisible qui permet de relayer le propos des jeunes de 12 à 26 ans dans l'espace public et parfois cette parole portée remue un peu le cocotier. Pas autant que je ne l'aimerais, mais ça arrive.
Sinon je suis photographe et vidéaste sur le côté mais plus pour longtemps, mon gouvernement a décidé de rendre le travail freelance complémentaire plus difficile. C'est pas grave. Je cours pas spécialement derrière les contrats. J'aime bien faire du portrait alors à mon avis je vais continuer d'en faire, à l'oeil, pour le plaisir.
Sinon dans ma vraie vie? Rien de spécial. J'essaie de survivre à mes conditions de vie. Elles ne sont pas mauvaises mais je n'ai pas de temps pour moi ou si peu. Les enfants en bas âge, ça bouffe tout. J'arrive à "lire" en conduisant ou en m'endormant grâce aux audiobooks et ça c'est une petite victoire. Sur les deux années qui viennent de s'écouler j'ai lu plus de livres que sur les 10 années qui les ont précédées. Petite victoire de canard.
Sur ce blog? Je suis le reflet de ce qui reste de mon adolescent intérieur. J'étais bien plus meurtri et émotionnel que ça quand j'avais 18 ans (j'en ai plus du double, j'ai 38 ans). J'aurais honte de lire certains vieux billets que j'ai écrits, sincèrement, mais peut-être devrais-je tout de même aller fouiller un peu pour pouvoir me rendre compte du chemin parcouru?
Là j'ai envie de rentrer chez moi, d'oublier les problèmes administratifs que je dois résoudre et me perdre dans un jeu pour quelques heures. Ou alors de commencer à éditer un nouveau livre photos. Eh. Je verrai.
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norellenilia · 2 years
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Je ne sais pas si tu suis encore l'actu de ML mais Beemoov a abandonné l'écriture de la route de Léandra et Farah par manque de moyens financiers + désintérêt des joueureuses pour ces deux personnages. Je suis un petit peu perplexe mais je préfère ça a du fétichisme à outrance (Coucou Priya et le fétichisme autour du couple de HH et Ewe) et toi tu en penses quoi ?
Effectivement j'ai mis le jeu de côté après l'incendie d'OVH parce que c'est tombé sur une période extrêmement difficile pour moi donc j'ai pas vraiment repris depuis, en fait je crois que la dernière fois que je me suis intéressée au jeu la route de Neil venait à peine de sortir (et rien qu'avoir une route avec lui ça me débectait un peu), j'avais vu un teasing pour la route avec l'un des deux persos féminins je sais plus laquelle est sortie en premier mais c'est tout, du coup je ne savais pas x)
D'un côté je suis pas très étonnée que ce soit les deux persos féminins qui aient suscité le moins d'intérêt, je suis prête à parier que la plupart des personnes qui jouent au jeu sont des meufs hétéro donc si y'a eu des sondages ou quoi c'est possible qu'elles soient arrivées dernières. Beemoov essaie toujours l'inclusivité, est-ce que c'est par bonne volonté ou pinkwashing, voire les deux, on sait pas, mais force est de constater que ça marche pas. Et ça je pense que c'est pas uniquement à cause d'un manque d'intérêt du public. Parce que ok, la plupart sont des femmes hétéro, mais je pense que la majorité d'entre elles n'est pas opposée à la présence d'une route lesbienne et pourrait la jouer sans aucun problème (tout comme ça me gêne pas de jouer des routes avec un perso masculin en tant que femme lesbienne).
Comme tu le soulignes, y'a eu Priya, Hua et Ewe, mais j'ai bien envie de citer Alexy aussi qui a eu ses heures de gloire en tant que mec gay stéréotypé à outrance. Et je pense que le public de Beemoov, de plus en plus, réalise que les représentations homosexuelles dans les jeux de la plateforme sont bancales au mieux, même les personnes qui n'ont a priori pas d'"""intérêt""" à avoir une route lesbienne/un perso LGBT+ de manière générale. Du coup je pense que ça a pu jouer dans le désintérêt des joueurs/euses (y'en a aussi forcément dans le tas qui en voulaient pas en se disant que t'façon c'était que pour les quota/agenda woke du lobby gay machin etc mdr mais bon).
Puis bah c'est un cercle vicieux, à Beemoov ils vont se dire que "ah bah ils veulent pas de la route lesbienne, tant pis on la continue pas", personne va avoir envie d'investir pour écrire des relations homo correctes, du coup celles qui existent continueront de pas plaire au public, donc ils vont pas les prioriser/ils vont les arrêter, et on s'en sortira pas. Mieux vaut faire des routes avec l'antagoniste qui a tué les parents de l'héroïne lol 🙄
(Je sais qu'il y a Uncoven qui a fini par sortir mais je sais pas du tout ce que ça donne, j'avais ouï dire qu'il y avait un perso NB mais j'en sais pas plus)
Quant à savoir si c'est une bonne chose si ça nous évite d'autres affaires de fétichisme, honnêtement je crois que oui tant qu'ils se seront pas décidé à engager des gens qui savent écrire des persos LBGT+ sans tomber dans les clichés, ou même des sensitivity readers dans la phase de bêta-lecture s'ils en font vraiment une (je pense aussi que les conditions d'écriture sont probablement pas idéales, notamment en termes de temps, et ça c'est pas la faute des scénaristes, pour tout ce que j'ai à leur reprocher).
J'ai lu quelques articles de blog du nouveau scénariste d'Eldarya, notamment celui où il "répond" à certaines critiques qui lui sont régulièrement faites sur les épisodes du jeu : j'aimerais prendre un jour le temps d'analyser un peu cet article, mais ce qu'il en ressort c'est qu'il semble très sûr de lui, pour ne pas dire imbu de lui-même lorsqu'il s'agit de son écriture, pas très loin de la condescendance vis-à-vis des lecteurs/trices et parfois bien à côté de la plaque sur certaines critiques qui lui sont faites. Quant à l'une des autrices de ML, je ne sais pas si c'est toujours la même depuis, mais j'avais vu une conférence qu'elle avait animée sur le thème "un otome peut-il être féministe ?" avec pour base ML qu'elle était alors en train d'écrire. C'était très risible et ça aurait mérité une analyse plus poussée ça aussi (je voulais le faire et puis la vie m'est tombée dessus mdr).
Tout ça pour dire que tant qu'il y aura ce genre d'écrivain-e-s aux commandes des scénarios Beemoov, je crois que c'est pas trop la peine d'attendre grand-chose des routes lesbiennes. Et ça me peine parce que Beemoov reste l'un des plus gros producteurs d'otome du pays, ils auraient pu être un vrai moteur de changement, mais comme avec beaucoup de choses concernant leurs jeux, ils ont tout gâché.
Désolée du pavé, je pensais pas que j'allais écrire autant XD
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asktoi · 2 years
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En novembre, nous avons ouvert un ASKtoi. Il y a autant de préférences de roleplay que de roleplayers, c'est très vaste. Le but des ASK est de rester curieux et ouvert aux avis des uns et des autres, sans jugement.
 Quand vous lisez les résultats et les réponses, n'oubliez pas qu'il s'agit d'un échantillon de la grande communauté RPG française. Avec notre tumblr, nous ne pouvons pas toucher la globalité des roleplayers (toutes plateformes confondues), nous ne faisons pas de pub et nous remercions ceux et celles qui ont diffusé et partagé les questionnaires, leur apportant une visibilité plus grande. Cela permet d'obtenir plus d'avis et c'est super.
 Nous nous posons des questions sur le roleplay, sur la communauté, sur ses habitudes, sur pourquoi les choses sont ce qu'elles sont, et sur comment les améliorer pour mieux s'amuser tous ensemble avec nos différences. 
Nous vous remercions également de votre indulgence concernant la manière dont les questions sont tournées, nous essayons de les faire les plus pertinentes possible avec les outils les plus adéquats que Google propose également. Il y a des solutions qui peuvent être proposées dans vos réponses, c'est comme un brainstorming anonyme, après c'est à vous de tester sur vos forums ou vos plateformes si c'est fonctionnel ou pas ! 
Nous ne faisons pas de conclusions sur les statistiques et ils restent ouverts à tous. 
Dans notre perception, une personne peut avoir envie de donner son avis trois mois après que le questionnaire soit apparu et son avis ne sera pas moins important qu'une des personnes étant en premier. 
Concernant les résultats, les conclusions, les tendances, nous restons curieux de vos retours, des articles, des analyses que nous avons lues, n'ayons pas peur de dialoguer et nous trouvons cela très bien que vous soyez à l'origine de l'ouverture à la parole sur certains items. On donne les chiffres et vous pouvez en parler, soulever des points importants, des solutions etc.. 
Notre anonymat comme le vôtre est important. Nous ne vous demandons pas vos pseudos pour éviter les biais cognitifs. Merci de respecter notre choix. 
Pour retrouver les anciens questionnaires, nous avons créé un répertoire ici. 
PROGRAMME :
Nous allons vous faire participer à l'écriture des prochaines questions en vous proposant un questionnaire que nous avons appelé "submit ask". Le programme est le suivant :
Du 15 janvier au 25 janvier - ouverture du "submit ask".
1er février - lancement du questionnaire avec les réponses en ligne.
Pour les thèmes :
Le prochain ASK sera sur : les faceclaims, le rôle des faceclaims, les ethnies, la diversité, le genre, la sexualité, le physique (particularités/handicaps), les neuroatypies, les règles liées aux faceclaims/avatars, le design des avatars, les violences, les faceclaims non-humains, illustré, les origines des pré-liens, les origines des scénarios familiaux.
Ensuite, un ASK sur les designs, codes, et le graphisme (à développer lors de l'ouverture des propositions de questions).
Puis, en rapport avec l'écriture - style d'écriture, longueur des RP, les RP sur différentes plateformes, forums privés, propositions d'amélioration, contexte, histoire (à développer lors de l'ouverture des propositions de questions).
Enfin, un questionnaire hors RPG (tout ce qui est relation interpersonnelle virtuelle hors jeu), expériences (toxiques/positives/rencontres/problématiques), communauté.
Si vos propositions ne sont pas présentes dans ce programme pour le moment, ne vous inquiétez pas, vous pourrez proposer vos questions lors d'un prochain questionnaire. Nous essayons de garder un thème commun à chaque ASK.
Le "submit ask" est ouvert
accès à la visibilité des questions
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raphraconte · 1 year
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2023年08月19日 Mon Premier Blog !
Décidément, on n'arrête pas le progrès...
Depuis que je me suis lancé dans l'art et en particulier la conception de jeu vidéo, j'ai croisé le chemin de nombreuses personnes qui n'y connaissent pas grand chose en la matière. C'est bien normal, le jeu vidéo est relativement récent comparé à d'autres arts et aujourd'hui l'argent généré par son industrie est bien plus mis en avant que sa conception et son histoire.
Cependant, même au-delà de ça je m'étale sur plein d'autres formes de création et certains membres de ma famille ne sont pas au courant de grand chose... Un paradoxe, car j'adore partager ce que je fais quand j'en ai l'occasion !
C'est pourquoi je crée ce blog pour donner des nouvelles et partager des choses diverses et variées... de préférence passionnantes !
J'ai déjà écrit ici et là par le passé pour des pièces de théâtre, de la bande dessinée ou encore du jeu vidéo, mais je pense que ce blog constitue un nouvel exercice d'écriture qui me permettra aussi de garder une trace de mes pensées à un moment donné.
Comme la date à laquelle je publie un post ne semble pas indiquée clairement sur le post lui-même, je vais l'intégrer en japonais dans le titre. C'est plus joli qu'une date écrite en français vous ne trouvez pas ?
Autant vous apprendre comment lire une date en japonais dans ce premier post ! Si nous prenons la date dans le titre, ce post date du 19 août 2023. Vous pouvez ainsi deviner quel kanji correspond à quoi ! Je vais quand même le préciser ici :
年 = L'année 月 = Le mois 日 = Le jour
En japonais, les kanjis symbolisent des idées. Cela signifie que l'on peut grosso modo écrire un mot en un seul caractère. C'est le cas ici avec par exemple 年 qui représente l'idée de l'année. C'est une distinction à faire entre idée et mot mais je reviendrai peut-être dessus une autre fois.
Pour l'anecdote, le kanji du mois 月 représente également la Lune, tandis que le kanji du jour 日 représente le Soleil. Pourquoi sont-ils alors utilisés pour écrire la date ? C'est tout simplement parce qu'un mois est défini par la rotation de la Lune autour de la Terre, qui prend environ 27 jours pour faire le tour de celle-ci. Quant au Soleil, le cycle jour-nuit avec le lever et le coucher représente une journée. Malin !
En tout cas, j'espère que vous aimerez lire ces lignes autant que j'aime les écrire. À la prochaine !
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Nuits du FoF - une heure, un thème, un texte
La prochaine Nuit du Fof c'est ce vendredi et ce samedi à partir de 21h (heure française) et jusqu'à 1h du matin
Vous avez un mot par heure pour vous inspirer pour un one-shot (ou plus), que ce soit pour de la fanfic ou de l'original !
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derotterdieb · 1 year
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Anecdote de MJ - changement de plan
Je pense que beaucoup de MJs et de joueur•ses sont désormais habitué•es au fameux combat de boss / enquête difficile / etc., qui sont finalement pliées en 15min alors qu'une séance entière leur était prévu.
Eh ben on va parler de l'inverse : quand mes idées sont si improbables qu'il faut ajuster en cours de route sinon ça n'en finira jamais.
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Bon il ne s'agit pas de blâmer des joueur•ses ici hein, en général si une situation n'est pas résolue par l'équipe dans les campagnes que je propose, c'est un problème de design, ou de communication de ma part.
La première fois qu'un truc pareil m'est arrivé c'était pas tout à fait en JDR, mais en RP sur un MMORPG. Si le support et certaines conventions diffèrent, le problème était le même. J'avais prévu cette super trame, pleine d'énigmes et de trucs alambiqués qui me paraissent trop cools ! Et ça l'était, parce que je m'étais éclaté à écrire tout ça. Mais c'était injouable : j'étais parti du principe que tout le monde avait la même appétence que moi pour les maths, les énigmes, etc.
Spoiler : c'était une sacrée erreur de débutant. Évidemment, ça n'a pas marché. Bon, loin d'être déçu, j'étais surtout paniqué.
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Et cette fois là, j'ai pas vraiment géré. Je débutais, j'ai accepté un peu tout et n'importe quoi comme bonne réponse, c'était plus très cohérent mais bon, la panique quoi.
Plus tard, j'ai commencé à mieux réagir mais surtout j'ai longtemps eu peur de refaire un truc trop compliqué alors j'ai surtout proposé des trucs simples (mais efficaces). C'était pas un problème en vrai, sauf que ça m'amusait moins à écrire. Alors j'ai commencé à chercher un compromis.
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Et depuis ça m'arrive souvent. L'autre fois j'ai fait un truc à base de nombres premiers et d'écriture inventée à déchiffrer, bon, ça n'a pas vraiment parlé à la majorité des joueur•ses, et du coup bon ben j'ai un peu accéléré le passage, gardé que la première énigme et zou.
La vérité c'est que j'ai pas de méthode pour lutter efficacement contre ça. Ça arrive, et c'est pas grave tant que je reste à l'écoute du groupe je pense. Si je sens que ça va pas, soit j'arrive à improviser rapidement par dessus, soit je passe tout ça sur le tapis et rajoute des choses à raconter pour meubler si j'ai besoin de temps. Franchement, j'ai l'impression que ça ne se voit même plus à chaque fois maintenant.
J'ai l'impression que l'important, c'est que je m'éclate à écrire un truc, et que le groupe s'amuse en jeu, qu'on suive ma trame ou non. Parce qu'au fond, ce que j'aime quand je MJ c'est l'impro.
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Alors j'ai pas de mal à imaginer que c'est pas le cas de tous•tes les MJs, et que ça peut être frustrant de ne pas vraiment toucher à un contenu sur lequel on a bossé plusieurs heures. Mais bon, chacun sa vision du JDR, moi je suis là pour m'amuser et aider des gens à s'amuser en leur racontant une histoire.
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Histoire à laquelle iels participent activement, et ne subissent pas le scénario ou les évènements : les PJs sont ceux qui écrivent le scénario, moi je raconte juste le décor et les conséquences de leurs idées et actions.
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lifextime · 1 year
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30 easter eggs de Little Nightmares
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Bien qu'il existe de nombreux easter-eggs sur l'univers de " Little Nightmares" je vais en énumérer quelques-uns que j'ai trouvé dans mon aventure, et d'autres que j'ai trouvé via internet. Attention, l' article contient des spoilers. ( un second article concernant le MAW est en cours d'écriture, car il y a énormément de chose à dire dessus)
Dans Little Nightmares, il y a un certain nombre d'easter eggs liés à d'autres jeux de Bandai Namco, comme un masque Pac-Man que l'on peut trouver dans le jeu. (source : wikia)
Certains éléments du jeu font allusion à des phénomènes paranormaux, tels que des objets se déplaçant d'eux-mêmes ou des ombres qui semblent prendre vie.
Le nom du navire "Maw" dans le jeu fait référence à la bouche (mouth en anglais), symbolisant la voracité et l'appétit insatiable des personnages du jeu.
Dans la suite, Little Nightmares II, il y a un easter egg qui fait référence à la série télévisée "Twin Peaks". Les joueurs peuvent trouver un morceau de tarte et une tasse de café, qui sont des éléments emblématiques de la série.
Dans le DLC "Secrets of the Maw" , il y a une scène où Runaway Kid peut interagir avec un gnome de jardin. Certains joueurs ont découvert que si Runaway Kid regarde le gnome pendant un certain temps, celui-ci commence à la suivre à travers les niveaux, et va l'aider dans certaines interactions.
Certains joueurs ont établi des connexions entre le Maw et des thématiques sociales contemporaines, comme la société de consommation excessive et l'exploitation des plus faibles.
Les joueurs ont découvert des peintures murales détaillées dans les niveaux du jeu, dépeignant des scènes troublantes et énigmatiques qui peuvent être interprétées comme des indices sur l'histoire et la nature du Maw.
Dans le jeu, il y a des graffitis mystérieux sur les murs qui montrent des visages déformés et des symboles étranges. Certains joueurs ont tenté de décoder ces symboles pour trouver des indices sur l'histoire du jeu. ( en réalité ce sont les Nomes qui en sont les auteurs, certaines pensent à une aide dissimulées.)
Dans le premier chapitre de Little Nightmares II, les joueurs peuvent trouver une salle de classe avec un tableau noir sur lequel est écrit "I will not play with matches" ("Je ne jouerai pas avec des allumettes") répété plusieurs fois. Cela fait référence à une punition classique donnée aux élèves qui ont fait une bêtise dans certaines écoles. ( le lien de l'image de l'image était dead, mais semblait être confirmé par les auteurs de LNT)
Certains joueurs ont découvert des objets et des environnements qui semblent hors du temps, suggérant que le Maw pourrait exister dans une réalité alternative ou un univers parallèle.
Les noms des ennemis dans le jeu, tels que le chef cuisinier appelé "The Janitor" ou les jumeaux cuisiniers nommés "The Twins", reflètent les rôles qu'ils jouent dans le fonctionnement du Maw.
Dans Little Nightmares II, les joueurs peuvent trouver des téléviseurs qui diffusent des images dérangeantes, faisant allusion à la manipulation des médias et à la perte de contrôle de la réalité. (ce que j'ai relevé au ralentit x0.2 : exemple)
Dans le DLC "The Depths" de "Secrets of the Maw", il y a un easter egg où les joueurs peuvent trouver un jeu de société avec des personnages ressemblant à Six et le chef cuisinier. ( source : guest1874) / je n'ai pas trouvé la moindre traces de cela.
Dans Little Nightmares II, il y a une séquence où les joueurs se retrouvent dans une salle remplie de mannequins, faisant référence à la peur commune des mannequins et des poupées chez de nombreuses personnes. ( Dans ce cas là je parlerais de Pédiophobie : le screen)
Dans le DLC "The Residence" de "Secrets of the Maw", les joueurs peuvent trouver des peintures qui représentent des scènes de banquet macabres, évoquant la notion de festin et de cannibalisme présente dans le jeu.
Les joueurs attentifs ont remarqué des symboles récurrents tels que des yeux, des miroirs et des serrures, suggérant une fascination pour la surveillance, la perception de soi et la recherche de la liberté.
Certains fans ont remarqué des références à l'histoire de la Seconde Guerre mondiale dans le jeu, comme des uniformes militaires et des masques à gaz, suggérant que le Maw pourrait être une métaphore des horreurs de la guerre.
Les joueurs attentifs ont découvert des mannequins de Six et Mono disséminés dans le jeu, suggérant que les personnages ont peut-être été capturés par le Maw à plusieurs reprises.
Le nom "Little Nightmares" lui-même est une référence à la phrase "Nightmares are born from Dreams" ("Les cauchemars naissent des rêves") qui apparaît dans le jeu.
Dans le chapitre final de Little Nightmares II, les joueurs peuvent trouver une télévision diffusant des images du Maw en train de brûler, ce qui suggère une fin possible pour le cycle infernal du Maw.
Certains joueurs ont remarqué des éléments liés à l'enfance tout au long du jeu, tels que des jouets cassés et des chambres d'enfants abandonnées, soulignant la vulnérabilité des personnages principaux.
Dans le premier chapitre de Little Nightmares, il y a une affiche représentant un homme en train de manger un morceau de viande, rappelant les thèmes de la consommation excessive et de l'avidité présents dans le jeu.
Certains décors du jeu sont inspirés de lieux réels, comme l'escalier en colimaçon de l'hôtel de ville de Stockholm, qui a été utilisé comme référence pour créer les escaliers du Maw.
Les développeurs ont caché des indices subtils sur l'histoire du jeu dans les paysages et les objets environnants, encourageant les joueurs à explorer attentivement leur environnement.
Dans Little Nightmares, il y a un moment où Six doit traverser un long couloir rempli de chaussures, ce qui pourrait être une métaphore de la perte d'identité et de l'assimilation dans un environnement oppressant. ( Ceci n'est qu'une interprétation personnelle)
Les joueurs ont découvert des dessins dissimulés dans les niveaux du jeu, offrant des indices visuels sur les événements passés et les mystères du Maw.
Certains objets du jeu, comme les valises ou les miroirs brisés, peuvent être utilisés pour créer des chemins alternatifs ou résoudre des énigmes.
Dans Little Nightmares II, il y a une scène où les joueurs peuvent trouver une cassette vidéo intitulée "The Thin Man" ("L'homme mince"), qui fait allusion à un personnage mystérieux et important de l'histoire du jeu. Des joueurs pensent également à un clin d'oeil de Slender man.
Les noms des chapitres du jeu, tels que "The Lair" ("Le repaire") et "The Guest Area" ("La zone des invités"), reflètent les différents secteurs du Maw et les rôles qu'ils jouent dans la structure du navire.
Certains fans ont établi des liens entre les symboles et les motifs récurrents dans le jeu, tels que l'œil et les masques, suggérant des thèmes de surveillance, d'identité dissimulée et de manipulation dans le Maw.
Il existe bien d'autres easter eggs ou théories, d'ailleurs je suis en train d'écrire un autre article sur un des personnages avec pas mal de théories, mais on verra ça plus tard.
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swedesinstockholm · 2 months
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11 juillet
je crois que j'ai trouvé le bon équilibre d'activité aujourd'hui. ce matin je suis retournée à ikea pour la troisième fois de la semaine et j'ai toujours pas de lampe de chevet parce qu'elle était plus en stock donc je dois y retourner le 17, toute cette énergie dépensée pour une stupide lampe à 9.99 euros alors qu'y a un magasin de meubles pas cher dans le centre commercial juste à côté. après j'ai passé l'après-midi à travailler sur mon livre sur le canapé. sur les conseils de laura vazquez j'ai arrêté à un moment "chaud" comme ça c'est plus facile de reprendre le lendemain et j'ai accompagné n. à une soirée de spoken word dans un bar tout près d'ici. au début j'avais oublié que c'était du spoken word et je me disais mais c'est de la merde tous ces textes. ça m'a rappelé pourquoi j'aimais pas le spoken word. enfin y en avait quelques uns de bien mais c'était quand même pas très recherché comme trucs. à chaque fois que les gens se reconnaissaient dans une phrase ils claquaient frénétiquement des doigts pour signaler leur fuck yeah et on aurait un peu dit que les textes ne servaient qu'à ça: montrer ses failles d'une manière pas très subtile, être relatable. toutes les performances étaient précédées de trigger/content warnings divers et variés mais à aucun moment quelqu'un s'est levé pour sortir ou s'est bouché les oreilles et je me suis demandé si ça arrivait parfois. ça me donnait envie de faire ma vieille réac et de dire eh les gens la vraie vie elle donne pas de trigger warnings! dès que je me retrouve avec des gens qui utilisent du vocabulaire queer safe etc en veux-tu en voilà et surtout à tort et à travers, comme la fille qui présentait la soirée et qui en faisait des caisses mais vraiment des caisses avec sa gender fluidity the gender binary is a construct et ses be kind to each other tellement répétés rebattus rabâchés qu'ils sonnaient creux, je me transforme en vieille pie aigrie avec zéro tolérance. j'arriverai jamais à me faire des amis dans cette stupide ville de jeunes. je me suis dit plusieurs fois au cours de la soirée que j'aurais été mieux installée dans mon lit devant un épisode de curb your enthusiasm avec ce bon vieux connard de larry david.
12 juillet
ce matin en me réveillant j'ai entendu la copine de d. avoir un orgasme à l'autre bout de l'appart, ma crainte, ma hantise, mon cauchemar numéro un. je me suis bouché les oreilles jusqu'à ce qu'un orage éclate et qu'on entende plus que le bruit de la pluie qui tombait à grosses gouttes. il était où le trigger warning là? je me suis lavé les cheveux et j'ai repris mon livre, ou ce que moi j'appelle mon livre mais qui n'est en réalité qu'un document sur mon ordi, comme disait constance debré pendant ma promenade ce soir. elle disait qui a ce privilège qui est d'écrire un livre? il faut être complètement mégalo, sinon c'est pas la peine. il faut totalement assumer l'arrogance. je me suis promenée pendant trois heures en l'écoutant parler, c'était trop bien. elle me séduit tellement. à un moment elle a dit un truc, je sais plus ce que c'était, qui m'a fait totalement m'assumer sur le moment et je me suis dit mais vas-y on s'en fout si je passe mon premier vendredi soir à berlin toute seule dans ma chambre et que j'ai pas osé m'arrêter au k-fetisch (ça y est je viens de comprendre le jeu de mots) où y avait une soirée lesbienne. je me suis contentée de passer devant. quand j'ai vu la foule à mullet peroxydée branchée rassemblée sur le trottoir j'ai pris peur et j'ai continué mon chemin.
13 juillet
mon temps d'écran a augmenté de 75% par rapport à la maison. s'installer dans une nouvelle ville implique de passer beaucoup de temps sur son téléphone. j'ai passé la journée à travailler, avec des grosses pauses de procrastination, comme constance d. qui disait qu'elle pouvait passer la journée à déplacer une virgule tout en scrollant fb. je crois qu'on a à peu près le même processus d'écriture. elle disait qu'elle cherchait un endroit pas cher à la campagne pour écrire au calme. moi aussi j'ai envie d'habiter dans la campagne française. l'autre jour je parlais de nos vacances en famille dans le beaujolais à n. en disant i was so happy there et c'est quand que je dis des trucs comme ça? i was so happy. j'ai regardé les infos sur la deux et j'avais envie d'être à chaque endroit qu'ils ont montré. j'ai le mal du pays alors que j'habitais même pas en france. j'entendais mes deux voisins d'en face qui faisaient connaissance sur leur balcon dans la cour, l'un a demandé do you ever think about leaving? et l'autre a répondu every day. ça fait même pas une semaine que je suis là mais je le comprenais déjà. qu'est ce que je fais ici? est-ce qu'y avait pas un autre moyen de me faire des amis? bon, ma priorité c'était d'échapper à maman et à la mort, y avait ça aussi.
j'ai marché onze kilomètres ce soir. j'avais pas prévu de marcher autant mais c'est arrivé. je pouvais plus m'arrêter. j. m'a écrit pour me demander si je venais à une fête queer féministe dans une maison communautaire et j'ai dit non alors que quelque chose en moi disait oui, mais ça criait pas assez fort et la peur l'a étouffé. la peur étouffe tout. ma peur devrait être pompier dans les forêts du sud de la france. j. m'a répondu sad avec un smiley qui pleure et j'ai failli dire wait! j'ai changé d'avis! j'ai même pas passé la soirée avec n. parce qu'elle est malade, j'ai rien fait du tout, même pas mangé, à part deux galettes de lentilles avec du beurre de cacahouète et deux chocolats merci au café pour me remonter le moral. j'ai commencé un livre de thomas bernhard sur le canapé parce que laura vazquez et constance debré l'ont toutes les deux encensé dans le podcast mais j'étais distraite par mon téléphone. je regardais les stories de r. qui flexait ses biceps pour le teasing de la sortie de son morceau avec le clip dans lequel je suis pas puisqu'il a changé d'idée finalement et il m'a toujours pas viré les 25 euros de mon trajet non plus. j'avais envie de l'appeler ce soir en rentrant. j'avais envie de lui parler. r. qu'est-ce que je fous là? maman m'a appelée mais j'ai pas répondu parce que j'aurais fait que me plaindre. à la fin de ma promenade j'ai atterri sur la oberbaumbrücke et à la east side gallery. à chaque fois que je viens à berlin cet endroit perd un peu plus de son charme. je suis encore attachée à mon premier souvenir d'ado de 2010, mais là ce soir j'étais juste énervée par le monde partout et la musique forte et l'odeur de weed omniprésente puisque j'ai eu la bonne idée de déménager ici le lendemain de sa légalisation.
14 juillet
je crois que je suis trop amère pour berlin. maman m'a de nouveau appelée pendant ma promenade du soir et cette fois j'ai répondu mais j'aurais pas du parce que ça m'a fait chier et la moitié du temps je tenais le téléphone loin de mon oreille pour pas l'entendre me dire d'envoyer des cv et de chercher des opportunités. je sais toujours pas si c'est vraiment mon caractère d'être d'une mauvaise foi extrême comme ça, de me refermer sur moi-même comme une huître et de donner des coups de pied, de tout rejeter, ou si y a un problème quelque part et que c'est du à l'épine plantée dans ma colonne vertébrale cf. kirikou. l'un n'empêche pas l'autre en même temps.
ce matin j'ai lu sur mon canapé avec la fenêtre grande ouverte et puis j'ai fait des crêpes en discutant avec n. dans la cuisine, j'en ai fait une énorme pile, pour fêter ma première semaine à berlin mais surtout pour tenter de leur montrer ma gratitude, parce que j'ai toujours l'impression que je donne pas assez, et je veux pas être comme ça. l'autre jour j'ai trouvé un kinder bueno sur mon étagère dans le frigo. c'est trop chou. à mi-chemin de ma pile de crêpes j. a émergé dans la cuisine en caleçon avec une gueule de bois (encore une fois, ils sont où les trigger warnings là?), il nous a raconté qu'y avait 500 personnes à la fête hier soir, un drag show, un concert de rock dans une cave, les gens prenaient de la mdma, j. était soûl et d. était défoncé, et j'avais plus aucun regret de pas les avoir accompagnés. qu'est-ce que j'aurais fait? je peux pas aller à une fête. j. et n. sont tous les deux obsédés par les garçons. n. cherche l'amour et j. veut du hot sex mais n. veut aussi du hot sex. j. et n. sont tous les deux beaux, grands, élancés et sexy. et surtout, ils sont tous les deux en état de marche. ils vivent dans un monde où tout ça est de l'ordre du possible. pendant que je les écoutais parler de garçons en mangeant mes crêpes en silence je m'imaginais sa réaction si je lui disais d'où je venais moi. but WHY? avec son w prononcé comme un v, à l'allemande. WHY LARA? WARUM?
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lehomardepiano · 2 months
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un nouveau billet de Clotilde
Voici une nouvelle contribution de l’amie Clotilde !
Cela s’appelle : 
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Jouez, c’est la vie !
"Les enfants sont des gens très sérieux." Juge Edouard Durand, 160 000, éditions Gallimard Tracts
Avez-vous déjà observé un enfant jouant sur la plage à goûter des glaces au sable ? Il est absorbé par la vérité, l'authenticité de ce qu'il est en train de créer. 
Certains auront une prédisposition pour les Playmobil, d'autres pour les cartes, les poupées, d'autres pour les dînettes, mini aspirateurs et caisse enregistreuse de marchande. D'autres encore se déguiseront, pour ajouter de l'incarnation au jeu.
Nous jouons très sérieusement dans notre enfance. Le jeu aide au développement sensoriel et cognitif. Il est normal qu'un enfant joue très sérieusement. On dira même de certains qu'ils sont dans leur bulle.
À partir de quel âge arrêtons-nous de jouer ? Plus précisément encore : quand cessons-nous de jouer sérieusement ? Est-ce à cause du regard de l'adulte, qui fait la moue devant la passion du préado ? Est-ce de sentir, à 13 ou 14 ans que vraiment, c'est une passion bien singulière à cet âge que de s'adonner aux déguisements ou aux poupées ? 
Les ados seraient donc d'anciens enfants qui ne jouent plus sérieusement, mais doivent désormais vivre sérieusement. Avoir de bonnes notes, de bonnes fréquentations, passer avec sérieux examens et bac, envisager sérieusement leurs études et leur avenir.
La console ? - Seulement si tes devoirs sont finis ! Écrire une nouvelle pour un concours d'écriture ? - Tu monopolises l'ordinateur avec tes bêtises !  Faire du théâtre ? - Tu ne veux pas faire du sport plutôt ?  Faire de la danse ? - Tu es un garçon/trop gros.se /rayer la mention inutile !
Évidemment, je caricature un peu. Les adultes sont aussi là pour fixer des règles, établir un cadre éducatif. En plus, je n'ai pas d'enfants, je suis bien la dernière personne pour juger des parents ! 
Mais tout de même.
L'ado pose alors un regard biaisé d'adulte sur les jeux qu'il menait sérieusement il n'y a pas si longtemps. Bientôt, ils rangent les petites voitures avec une certaine condescendance. Ceux et celles qui ont le malheur de ne pas rentrer dans la norme sont très vite catalogués : intello, geek... Parfois les adultes déteignent sur les ados.
Quand j'étais petite fille, j'adorais me déguiser. Je refaisais souvent "Les trois mousquetaires", en donnant à Constance Bonacieux un rôle moins passif, plus audacieux. Elle savait manier l'épée, était l'égale de d'Artagnan.  Il y avait d'autres jeux, des histoires inventées sur le papier et incarnées dans ma chambre avec plus ou moins de véracité. J'ai bien continué ces jeux, très sérieusement, jusqu'à 14 ans. A partir de l'entrée au collège, je sentais que je ne devais plus en parler à mes camarades, c'était mon secret. 
Est-ce un premier grand chagrin d'amour qui m'a fait me dire "A quoi bon ?"
Est-ce le jugement silencieux de mes parents, qui me voyaient occupée, pensaient-ils de manière puérile alors que j'avais de si bons résultats scolaires ?
Est-ce de voir mon corps changer, et de me dire naturellement "Maintenant c'est fini. Les grands ne font pas ça."
J'ignorai alors qu'il existe des adultes qui ont gardé la passion du déguisement et du spectacle :  les drag Queens et drag Kings, les comédiens, les passionnées de reconstitution historique.
Il y a des grands qui collectionnent des cartes, des figurines.
Il y a des grands qui sont champions de e-sport.
Il y a des grands heureux comme des gosses sur leur bateau à voile, tête au vent et écume au visage. 
Il y a des grands frétillants de jouer, dans la vraie vie, au boulot, des parties géantes et démesurées de Monopoly ou UNO.
J'aimerais voir plus d'ados jouer sérieusement. J'aimerais voir plus d'adultes encourager les ados à ne jamais arrêter de jouer. 
Clotilde Campagna
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ondessiderales · 3 months
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Péché originel
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Iro wa nioedo itsuka chirinuru wo - Souvenirs (kaléidoscope) d'une illusion
Les couleurs sont parfumées, et finissent pourtant par se disperser* Le fait même de m'être perdu, je ne pouvais me le pardonner
Les fleurs libérant fièrement leur parfum m'ont un jour appris Que le fait même de vivre est péché Tu ne peux être libéré, tu ne peux te libérer Les sentiments que tu enlaces ne font qu'agiter ton cœur
Les couleurs sont parfumées, et finissent pourtant par se disperser Je n'ai pas le loisir de me perdre, et je reviens pourtant sur mes pas Cette faiblesse que l'on nomme insouciance (privilège) Et cette faiblesse que l'on nomme ressentiment (jalousie) Forment le cauchemar qui se joue gentiment de moi
Toi qui connais la faiblesse Tu as su pardonner l'envie qui sommeille en tout homme Il est peut-être déjà trop tard Pour apprivoiser la beauté poignante qu'est de fleurir robustement…
Les couleurs sont parfumées, et finissent pourtant par se disperser Formulant un vœu innocent, je m'adresse à ton entièreté… Ce désir d'hégémonie impardonnable Qui résonnait (raisonnait) avec ma gentillesse Je ne peux le mettre sur la balance Un amour égoïste
Les couleurs sont parfumées, mais tout finit pourtant par se disperser Au creux de mes trop courts souvenirs, mes sentiments débordent La vie se flétrit et se meurt, éphémère et puissante Gentille et cruelle, comme le temps
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Patariro - Utsukushisa wa tsumi (La beauté est péché)
La beauté est péché Le sourire même est péché Comme une rose noire couverte d'épines Le péché nous enveloppe tendrement
Regarde au fond de mes yeux Tu ne peux me résister Personne ne me résiste… Personne ne me résiste…
* Référence à un célèbre poème japonais, l'iroha, ayant comme particularité de faire un usage exhaustif de toutes les syllabes japonaises (exercice d'écriture) :
Les couleurs sont parfumées, mais pourtant elles disparaissent. Qui peut dans notre monde rester sans changements. La haute montagne des aléas, aujourd'hui, j'irai au-dessus d'elle. N'ayant ni les rêves vains, n'obtenant ni l'ivresse du vin.
« Les Fleurs du mal est un recueil de poèmes de Charles Baudelaire, reprenant la quasi-totalité de sa production en vers de 1840 jusqu'à sa mort, survenue fin août 1867.
Le recueil est considéré comme une œuvre majeure de la poésie moderne. Il diffère d'un recueil classique où souvent, le seul hasard réunit des poèmes généralement disparates. Ici, les poèmes s'articulent avec méthode et selon un dessein précis. Les principaux thèmes sont :
la souffrance d'ici-bas considérée selon le dogme chrétien du péché originel, qui implique l'expiation ;
le dégoût du mal — et souvent de soi-même  ;
l'obsession de la mort ;
l'aspiration à un monde idéal, accessible par de mystérieuses correspondances.
Nourrie de sensations physiques que la mémoire restitue avec acuité, l'œuvre exprime une nouvelle esthétique où l'art poétique juxtapose la palette mouvante des sentiments humains et la vision d'une réalité parfois triviale à la plus ineffable beauté. Elle exercera une influence considérable sur des poètes aux publications ultérieures, tels que Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé ou encore Louis Aragon. »
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