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#le mont valérien
garadinervi · 1 year
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A letter from Jacques Decour [Daniel Dcourdemanche] to his wife and daughter, Saturday, May 30, 1942 [Le Mont-Valérien – Haut lieu de la mémoire nationale, Suresnes. FranceArchives, Pierrefitte-sur-Seine, gift of Brigitte Decourdemanche]
«Vous savez que je m’attendais depuis deux mois à ce qui m’arrive ce matin, aussi ai-je eu le temps de m’y préparer, mais comme je n’ai pas de religion, je n’ai pas sombré dans la méditation de la mort ; je me considère un peu comme une feuille qui tombe de l’arbre pour faire du terreau. La qualité du terreau dépendra de celle des feuilles. Je veux parler de la jeunesse française, en qui je mets tout mon espoir.» – [Bibl.: La vie à en mourir. Lettres de fusillés 1941-1944, Edited by Guy Krivopissko, Éditions Tallandier, Paris, 2003]
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fleurdusoir · 1 year
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Les tableaux de la création que l’on découvre du sommet des montagnes augmentent dans le cœur de l’homme le sentiment religieux ; à la vue de tant de merveilles, on se trouve naturellement disposé à adorer la main qui les tira du néant. Plus on s’élève vers le ciel, moins il semble que la prière ait d’espace à franchir pour arriver à Dieu [...]
François-René de Chateaubriand, Sur le mont Valérien
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yespat49 · 28 days
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Il y a 83 ans, la mort sacrificielle d’Honoré d’Estienne d’OrvesIl y a 83 ans, la mort sacrificielle d’Honoré d’Estienne d’Orves
Didier Lecerf  Le 29 août 1941, le capitaine de frégate Honoré d’Estienne d’Orves, 40 ans, père de cinq enfants, était fusillé au Mont-Valérien, avec deux autres membres du réseau Nemrod, Maurice Barlier et Jan Doornik. Ses deux compagnons et lui-même tombèrent sans haine, en pardonnant à leurs bourreaux. Continue reading Il y a 83 ans, la mort sacrificielle d’Honoré d’Estienne d’OrvesIl y a 83…
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galliaestomnis · 8 months
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[...] Nul ne semblait vous voir Français de préférence Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents Tout avait la couleur uniforme du givre À la fin février pour vos derniers moments Et c'est alors que l'un de vous dit calmement Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand [...]
L'affiche rouge, Louis Aragon Photo : Plusieurs membres du groupe Manouchian avant leur exécution, 21 février 1944, Mont-Valérien.
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aurevoirmonty · 8 months
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« Les tableaux de la création que l’on découvre du sommet des montagnes augmentent dans le cœur de l’homme le sentiment religieux ; à la vue de tant de merveilles, on se trouve naturellement disposé à adorer la main qui les tira du néant. Plus on s’élève vers le ciel, moins il semble que la prière ait d’espace à franchir pour arriver à Dieu […] »
François-René de Chateaubriand, Sur le mont Valérien (1819)
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lepartidelamort · 7 months
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Il faut prendre le temps de lire le sermon de Macron, lu hier au Panthéon, à propos de ce terroriste communiste, le métèque Manouchian.
Quelques uns ont peut-être entendu, de loin, ce mauvais acteur de théâtre coaché par Brigitte, mais personne, ou presque, n’a lu à tête reposée les énormités qu’il a débitées.
Allons aux passages les plus mirobolants.
Élysée.fr :
Est-ce donc ainsi que les Hommes vivent ? Des dernières heures, dans la clairière du Mont-Valérien, à cette Montagne Sainte-Geneviève, une odyssée du vingtième siècle s’achève, celle d’un destin de liberté qui, depuis Adyiaman, survivant au génocide de 1915, de famille arménienne en famille kurde, trouvant refuge au Liban avant de rejoindre la France, décide de mourir pour notre Nation qui, pourtant, avait refusé de l’adopter pleinement.
Le tableau est planté. Le métèque, héroïque, est le « patriote », bien que par définition la patrie est la terre des pères, propriété exclusive des autochtones. Dans la foulée, Macron fait d’emblée peser l’accusation sur les Français d’alors, et en filigrane ceux d’aujourd’hui, qui manquaient d’enthousiasme face aux flots de rastaquouères qui, déjà, se bousculaient en France.
Dans une inversion remarquable, la soi-disant « résistance », pourtant longtemps présentée aux masses (mensongèrement) comme le parti des autochtones qui voulaient que les Français restent les maîtres chez eux et chassent l’occupant étranger, devient le symbole de l’étranger qui résiste à l’autochtone, frappé de suspicion.
On le comprend : cette mise en scène voulue par le pouvoir est une mise en accusation formelle des Français de sang.
Reconnaissance en ce jour d’un destin européen, du Caucase au Panthéon, et avec lui, de cette Internationale de la liberté et du courage. Oui, cette odyssée, celle de Manouchian et de tous ses compagnons d’armes, est aussi la nôtre, odyssée de la Liberté, et de sa part ineffaçable dans le cœur de notre Nation. Reconnaissance, en cette heure, de leur part de Résistance, six décennies après Jean Moulin.
En un paragraphe, un jet d’énormités mêlées de crachats, d’une facture si caractéristique que l’on sait que la main qui l’a rédigé est juive.
On découvre un « destin européen » prêté à un immigré arménien encarté au Parti Communiste, satellite français de l’Union Soviétique dont l’unique horizon était pourtant la dictature mondiale du « prolétariat », pas « l’Europe ».  Un satellite caporalisé par les commissaires politiques juifs au sein du Komintern, l’internationale communiste, fondée par le juif Zinoviev.
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Grigori Zinoviev, avant sa liquidation par Staline en 1936. Il fomentait un coup d’état en coordination avec le juif Lev Bronstein dit « Trotsky ».
Les « compagnons » de Manouchian – les Francs-Tireurs Partisans – Main d’Oeuvre Immigrée – dont parle Macron sont pour l’essentiel des juifs, partisans de la révolution mondiale qui doit abattre les nations.
Cette « internationale de la liberté et du courage », armée et commandée à l’époque par les juifs du Kremlin pour les besoins de leur révolution planétaire, a désormais « une part ineffaçable dans le coeur » de la nation française.
Par un tour de passe-passe, et avec l’aide d’une république prédisposée depuis sa fondation, la nation française deviendrait le « coeur » de l’internationalisme juif.
Est-ce ainsi que les Hommes vivent ? Oui, s’ils sont libres. Libre, Missak Manouchian l’était, quand il gravissait la rue Soufflot, en fixant ce Panthéon qui l’accueille aujourd’hui. Libre, sur les bancs de la bibliothèque Sainte-Geneviève à quelques mètres d’ici, découvrant notre littérature et polissant ses idéaux. Libre avec Baudelaire, dans le vert paradis qui avait le goût de son enfance, dans une Arménie heureuse, celle des montagnes, des torrents et du soleil. Libre avec Verlaine, dont les fantômes saturniens croisaient les siens : son père, Kévork, tué les armes à la main par des soldats ottomans, sous ses yeux d’enfant, sa mère Vartouhi, morte de faim, de maladie, victimes du génocide des Arméniens, spectres qui vont hanter sa vie. Libre avec Rimbaud, après une saison en enfer, souvenirs partagés avec son frère Garabed. Mais voici les illuminations, les Lumières, celle qu’un instituteur de l’orphelinat, au Liban, lui enseigna. Eveil à la langue et à la culture françaises. Libre avec Victor Hugo et la légende des siècles, gloire de sa libre patrie, la France, terre d’accueil pour les misérables, vers laquelle Missak l’apatride choisit à dix-huit ans de s’embarquer, ivre, écrivait-il « d’un grand rêve de liberté ».
La France, terre promise des métèques depuis Rousseau.
S’ils y gagnent « la liberté », les autochtones, eux, récoltent de les subir à perpétuité.
Lui, Missak, « maraudeur, étranger, malhabile » pour reprendre les mots d’un autre poète, combattant qui choisit la France, Guillaume Apollinaire. Etranger, orphelin, bientôt en deuil de son frère tombé malade, et pourtant à la tâche, ouvrier chez Citroën, quai de Javel, licencié soudain, tremblant parfois de froid et de faim. Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Ainsi, le soir après l’usine, Missak Manouchian étudie. Ainsi, sous les rayonnages de livres, Missak Manouchian traduit les poètes français en arménien. Ainsi écrit-il lui-même. Mots de mélancolie, de privations, brûlés du froid des hivers parisiens. Mots d’espoir aussi rendus plus chauds par la fraternité des exilés, par la solidarité de la diaspora arménienne, par le foisonnement d’art et de musique, des revues et des cours en Sorbonne.
Manouchian, le migrant.
Poète et révolté. Quand les ligues fascistes défilent en 1934 au cœur de Paris, Missak Manouchian voit revivre sous ses yeux le poison de l’ignorance et les mensonges raciaux qui précipitèrent en Arménie sa famille à la mort.
Mensonges raciaux !
Nous y voilà.
Pourtant le juif Stavisky, à l’origine du séisme de 1934, tendait à confirmer bon nombre d’observations faites à propos de la race juive, race menteuse, voleuse, agioteuse, perfide.
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Et oui, il y avait encore des Français en France, révoltés, prêts au coup d’état. Ce n’est pas la révolution marxiste chère à Macron, mais celle des vétérans de 1914-1918, revenus du front, qui constatent, 16 ans après une « victoire » illusoire, que la vermine démocratique a prospéré du carnage.
Et Manouchian, le métèque venu de son Arménie célébré par Macron, a, d’après la voix présidentielle, part sur les vétérans du front, du seul fait qu’en France, depuis 1789, le métèque est roi et l’autochtone, traité en chien.
Manouchian, à peine débarqué en France, a les Français dans le nez, ne goûte pas du tout que les survivants des tranchées aspirent à reprendre leur pays des mains juives qui corrompent tout. Il est décidé à leur donner une leçon, comme tout patriote français qui se respecte, en rejoignant le Parti Communiste, cinquième colonne à la botte des juifs de Moscou en France.
Ne serait-ce pas ce qu’aurait fait Jeanne d’Arc à la vue des royalistes dans les rues de Paris ?
Macron en est convaincu, c’est là la plus solide preuve de la francité de Manouchian le manouche.
Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Non. Alors, Missak Manouchian embrasse l’idéal communiste. Convaincu que jamais en France on n’a pu impunément séparer République et Révolution. Après 1789, après 1793, il rêve l’émancipation universelle pour les damnés de la terre. C’est ainsi que Missak Manouchian s’engage contre le fascisme, au sein de l’Internationale communiste, et bientôt à la tête d’une revue, Zangou, du nom d’une rivière d’Arménie. Espoir du Front Populaire, volonté d’entrer dans les Brigades Internationales pour l’Espagne, action militante.
Un autre paragraphe extraordinaire : Macron se fait l’adepte de « l’idéal communiste », celui de Lénine et de Staline, de l’Holodomor donc – en plein soutien à l’Ukraine -, puisque c’est de cela qu’il s’agit à l’époque de Manouchian, non sans passer par la Terreur de 1793.
Pour « libérer » la France des Français.
Quelqu’un mesure-t-il l’insanité de ces propos ?
Surtout, quelqu’un comprend-il qu’ils ont été écrits par des juifs qui, plus que jamais, mènent leur guerre raciale par procuration grâce à l’arme de l’immigration ?
C’est ainsi que Missak Manouchian trouve l’amour : Mélinée, enfant du génocide des Arméniens comme lui ; Mélinée, protégée par l’amitié de ses logeurs, les Aznavourian, parents de Charles, dix ans alors, déjà chanteur. L’amour, malgré le dénuement, ignorer le passé, conjuguer le futur, l’amour fou. Je vous parle d’un temps que ces gens de vingt ans, Missak et Mélinée, ont tant aimé connaître.
Charles Aznavour.
Encore un métèque, plus français que quiconque, mais planqué en Suisse, sur ses montagnes d’or, non sans appeler, jusqu’à la fin, à l’immigration totale.
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Libres en France, ce pays que Missak a choisi adolescent, qui lui a offert des mots pour rêver, un refuge pour se relever, une culture pour s’émanciper. Alors, Missak Manouchian hisse haut notre drapeau tricolore, lors des 150 ans de la Révolution, en 1939, quand il défile dans le stade de Montrouge. Alors, pour servir ce drapeau, Missak Manouchian demande par deux fois à devenir Français. En vain, car la France avait oublié sa vocation d’asile aux persécutés.
Même la France du Front Populaire (!) était donc xénophobe, frileuse. Heureusement que Macron, lui, est audacieux. Avec 500,000 migrants supplémentaires par an, l’asile n’a plus de mystère pour lui.
Alors, quand la guerre éclate, Missak Manouchian veut s’engager. Ivre de liberté, enivré de courage, enragé de défendre le pays qui lui a tout donné. « Tigre enchaîné », selon ses mots de poète, dans les prisons où le jettent la peur des étrangers, la peur des communistes, sous les miradors du camp allemand où il est détenu, en 1941, et où Mélinée vient contre tous les périls lui apporter des vivres.
C’est que la « peur des communistes », qui avait justifié une première arrestation, le 2 septembre 1939, n’avait pas grand chose à voir avec les Allemands, mais tout avec l’interdiction du Parti Communiste qui devait suivre, le 26 septembre 1939, pour intelligence avec l’ennemi, en l’occurrence l’Allemagne.
Le 23 août précédent, 10 jours avant le début de la guerre, Molotov, ministre des Affaires étrangères de l’URSS, avait signé un pacte de non-agression avec son homologue allemand, Ribbentrop, afin d’oeuvrer, pensait-on à Moscou, à une guerre intra-occidentale dont Staline deviendrait l’arbitre, une fois les belligérants épuisés.
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Macron ne parle pas de cette interdiction du Parti Communiste par la Troisième République pour trahison, ni de l’arrestation de Manouchian au nom de cette interdiction pour collaboration avec l’Allemagne contre l’effort de guerre français au profit d’une puissance étrangère, l’URSS. Il ne parle que de sa brève incarcération, à l’été 1941, avant d’être libéré par les Allemands.
Manouchian était simplement un patriote français, trop patriote pour la France du Front Populaire, foncièrement xénophobe, et il agissait par idéal en rejoignant une organisation, le Parti Communiste, dont les crimes, en 23 ans d’existence, étaient abondamment documentés.
Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Oui, au prix du choix délibéré, déterminé, répété de la liberté. Car dans Paris occupé, Missak Manouchian rejoint la résistance communiste, au sein de la main d’œuvre immigrée, la MOI. Il se voulait poète, il devient soldat de l’ombre, plongé dans l’enfer d’une vie clandestine, une vie vouée à faire de Paris un enfer pour les soldats allemands. Guerre psychologique pour signifier à l’occupant que les Français n’ont rien abdiqué de leur liberté. Encore, toujours, « ivre d’un grand rêve de liberté », Missak Manouchian prend tous les risques. Lui qui aime aimer se résout à tuer. Comme ce jour de mars 1943 où il lance une grenade dans les rangs d’un détachement allemand.
C’est sûr, l’arménien Manouchian et ses comparses juifs de Hongrie, de Roumanie, de Pologne étaient décidés à « signifier que les Français n’ont rien abdiqué de leur liberté ».
Est-ce ainsi que les hommes rêvent ? Oui, les armes à la main. Et d’autres sont là, à ses côtés, parce qu’ils sont chassés de la surface du monde et ont décidé de se battre pour le sol de la patrie. Parce que nombre d’entre eux sont Juifs, et que certains ont vu leurs proches déportés : Lebj Goldberg, Maurice Fingercweig, Marcel Rajman. Parce ce que la guerre a volé leurs écoles et leurs ateliers, dans ce Paris populaire et ouvrier où le français se mêle à l’italien ou au yiddish. Parce que les forces de haine ont volé leur passé, là-bas, en Arménie, tel Armenak Manoukian. Parce que ce sont les femmes qui veulent œuvrer pour l’avenir de l’Homme, comme Mélinée, comme la Roumaine Golda Bancic, comme tant d’autres, armes et bombes qu’elles acheminent sans soupçons, filatures qu’elles accomplissent sans trembler. Parce qu’ils sont une bande de copains, à la vie, à la mort.
Pour Macron et son régime, le terrorisme, s’il est juif, devient une nécessité vitale. C’est ce que l’on avait compris depuis le 7 octobre dernier, en effet.
A l’âge des serments invincibles, tels Thomas Elek et Wolf Wajsbrot, une belle équipe comme sur un terrain de football, panache de Rino della Negra, jeune espoir alors du Red Star. Parce qu’ils ont vu mourir la liberté dans l’Italie de leurs parents, comme Antoine Salvadori, Cesare Luccarini, Amedeo Usseglio, Spartaco Fontano. Parce qu’ils ont vu les hommes de fer s’emparer de la Pologne et persécuter les Juifs, comme Jonas Geduldig, Salomon Schapira et Szlama Grzywacz. Parce qu’ils sont pour beaucoup des anciens des Brigades Internationales en Espagne, pays de Celestino Alfonso. Pour qui sonne le glas ? Pour les Polonais Joseph Epstein et Stanislas Kubacki. Pour les Hongrois Joseph Boczov et Emeric Glasz, eux les experts en sabotage, aux fardeaux de dynamite. Parce qu’ils ont vingt ans, le temps d’apprendre à vivre, le temps d’apprendre à se battre. Ainsi de ces Français refusant le STO, Roger Rouxel, Roger Cloarec et Robert Witchitz. Parce qu’ils sont communistes, ils ne connaissent rien d’autre que la fraternité humaine, enfants de la Révolution française, guetteurs de la Révolution universelle. Ces 24 noms sont ceux-là, que simplement je cite, mais avec eux tout le cortège des FTP-MOI trop longtemps confinés dans l’oubli.
Il faut vraiment lire et relire ces déclarations, écrites par les juifs.
Macron est spirituellement marxiste et concrètement banquier.
Comme tout juif qui se respecte.
Il a été à bonne école, l’école Rothschild.
Oui, parce qu’à prononcer leurs noms sont difficiles, parce qu’ils multiplient les déraillements de train et les attaques contre les nazis, parce que ces combattants sont parvenus à exécuter un haut dignitaire du Reich, les voilà plus traqués que jamais. Dans leurs pas, marchent les inspecteurs de la préfecture de police – la police qui collabore, la police de Bousquet, de Laval, de Pétain – et l’ombre des rafles grandit.
À l’automne 1943, devenu dirigeant militaire des FTP-MOI parisiens, Missak Manouchian le pressent : la fin approche. Pour alerter ses camarades, il se rend au rendez-vous fixé avec son supérieur Joseph Epstein, un matin de novembre. Missak Manouchian avait vu juste : lui et ses camarades sont pris, torturés, jugés dans un procès de propagande organisé par les nazis en février 1944. Est-ce ainsi que les hommes vivent ? S’ils sont résolument libres, oui. À la barre du tribunal, ils endossent fièrement ce dont leurs juges nazis les accablent, leurs actes, leur communisme, leur vie de Juifs, d’étrangers, insolents, tranquilles, libres. « Vous avez hérité de la nationalité française » lance Missak Manouchian aux policiers collaborateurs. « Nous, nous l’avons méritée ».
« Pousse-toi de là que je m’y mette » est en effet l’attitude récurrent de toute la vermine étrangère que le régime républicain a établi en France depuis un siècle.
Etrangers et nos frères pourtant, Français de préférence, Français d’espérance. Comme les pêcheurs de l’Ile de Sein, comme d’autres jeunes de seize ans, de vingt ans, de trente ans, comme les ombres des maquis de Corrèze, les combattants de Koufra ou les assiégés du Vercors. Français de naissance, Français d’espérance. Ceux qui croyaient au ciel, ceux qui n’y croyaient pas, ceux qui défendaient les Lumières et ne se dérobèrent pas. Est-ce ainsi que les hommes meurent ? Ce 21 février 1944, ceux-là affrontent la mort. Dans la clairière du Mont Valérien, Missak Manouchian a le cœur qui se fend. Le lendemain, c’est l’anniversaire de son mariage avec Mélinée. Ils n’auront pas d’enfants mais elle aura la vie devant elle. Il vient de tracer ses mots d’amour sur le papier, amour d’une femme jusqu’au don de l’avenir, amour de la France jusqu’au don de sa vie, amour des peuples jusqu’au don du pardon. « Aujourd’hui, il y a du soleil ». Missak Manouchian est à ce point libre et confiant dans le genre humain qu’il n’est plus que volonté, volonté d’amour. Délié du ressentiment, affranchi du désespoir, certain que le siècle lui rendra justice comme il le fait aujourd’hui, que ses bourreaux seront défaits et que l’humanité triomphera. Car qui meurt pour la liberté universelle a toujours raison devant l’Histoire. Est-ce ainsi que les hommes meurent ? En tout cas les Hommes libres. En tout cas ces Français d’espérance. « Je ne suis qu’un soldat qui meurt pour la France. Je sais pourquoi je meurs et j’en suis très fier », écrira l’Espagnol Celestino Alfonso avant l’exécution. Et ce 21 février 1944, ce sont bien vingt-deux pactes de sang versé, scellés entre ces destins et la liberté de la France. Pacte scellé par le sang du sacrifice. Un peu avant, avec la force que leur laissent les mois de torture, ils ont crié, « À bas les nazis, vive le peuple allemand ». Conduits aux poteaux, quatre par quatre, les yeux bandés sauf ceux qui le refusent, tombés, les corps déchiquetés, en six salves. Tombés, comme tombera, fusillé en avril au Mont-Valérien, Joseph Epstein, qui sous la torture ne donnera aucun nom, pas même le sien, démontrant jusqu’au bout son courage. Tombés, comme tombera, tranchée la tête de Golda Bancic, exécutée en mai à l’abri des regards dans une prison de Stuttgart. Tombés, ils sont tombés et leurs bourreaux voulurent les exécuter à nouveau par la calomnie de la propagande, cette Affiche Rouge qui voulait exciter les peurs et ne fortifia que l’amour. Car les vrais patriotes reconnurent dans ce rouge, le rouge du Tricolore. Rouge des premiers uniformes des soldats de Quatorze, rouge des matins de Valmy, rouge du sang versé pour la France sur lequel miroite toujours une larme de bleu, un éclat de blanc.
C’est ainsi que les hommes, par-delà la mort, survivent. Ils débordent l’existence par la mémoire. Par les vers d’Aragon, par les chansons, celle de Léo Ferré et tant d’autres. Mémoire portée fidèlement par Arsène Tchakarian, ancien des FTP-Moi ou par Antoine Bagdikian, l’un et l’autre dévoués à honorer d’un même élan la Résistance des Arméniens et la Résistance des Juifs en France, portée par tant de passeurs inlassables.
Aragon, communiste, écrivait dans Les enfants rouges (1932), publié par les presses du Parti Communiste :
Les trois couleurs à la voirie ! Le drapeau rouge est le meilleur ! Leur France, Jeune Travailleur, N’est aucunement ta patrie 
Le rouge du communisme est le rouge du tricolore et des poilus. En fait, tout le monde en France a toujours été communiste, c’est simplement que nous avions besoin des juifs pour le savoir et de Macron pour le dire.
C’est ainsi que les hommes survivent. C’est ainsi que les Grands Hommes, en France, vivent pour l’éternité. Entrent aujourd’hui au Panthéon vingt-quatre visages parmi ceux des FTP-MOI. Vingt-quatre visages parmi les centaines de combattants et otages, fusillés comme eux dans la clairière du Mont-Valérien, que j’ai décidé de tous reconnaître comme morts pour la France. Oui, la France de 2024 se devait d’honorer ceux qui furent vingt-quatre fois la France. Les honorer dans nos cœurs, dans notre recueillement, dans l’esprit des jeunes Français venus ici pour songer à cette autre jeunesse passée avant elle, étrangère, juive, communiste, résistante, jeunesse de France, gardienne d’une part de la noblesse du monde.
Les juifs, la noblesse du monde.
Missak Manouchian, vous entrez ici en soldat, avec vos camarades, ceux de l’Affiche, du Mont-Valérien, avec Golda, avec Joseph et avec tous vos frères d’armes morts pour la France. Vous rejoignez avec eux les Résistants au Panthéon. L’ordre de la nuit est désormais complet. Missak Manouchian, vous entrez ici toujours ivre de vos rêves : l’Arménie délivrée du chagrin, l’Europe fraternelle, l’idéal communiste, la justice, la dignité, l’humanité, rêves français, rêves universels. Missak Manouchian, vous entrez ici avec Mélinée. En poète qui dit l’amour heureux. Amour de la Liberté malgré les prisons, la torture et la mort ; amour de la France, malgré les refus, les trahisons ; amour des Hommes, de ceux qui sont morts et de ceux qui sont à naître. Aujourd’hui, ce n’est plus le soleil d’hiver sur la colline ; il pleut sur Paris et la France, reconnaissante, vous accueille. Missak et Mélinée, destins d’Arménie et de France, amour enfin retrouvé. Missak, les vingt et trois, et avec eux tous les autres, enfin célébrés. L’amour et la liberté, pour l’éternité. Vive la République. Vive la France.
Quelle nausée formidable.
Tout d’abord, ce numéro de cirque mémoriel ne touche qu’un seul public, un public du passé : les boomers, nés après-guerre, formatés par l’antifascisme d’état et son mythe résistantialiste. Pour Macron et sa clique, il s’agit de recréer un semblant d’unité face à la balkanisation généralisée de la société, balkanisation rendue possible par la politique soutenue par les Boomers pendant 50 ans. Derrière une « unité » d’apparence patriotique avec force Marseillaise et flonflons, ce numéro de cirque était d’essence profondément juive, cosmopolite, anti-française, haineuse de l’autochtone. C’est une démonstration de force du parti de l’étranger, identique à la marche des juifs « contre l’antisémitisme ». Paradoxalement, cette opération politico-médiatique conçue par les juifs pour délégitimer les autochtones au profit des immigrés, subliminalement incarné par Manouchian, n’a intéressé que les vieux Blancs, les banlieues ethniques étant complètement indifférentes à ces histoires.
La seconde leçon, c’est que le révisionnisme historique est essentiel dans la déconstruction de ce système foncièrement sémitique. Sans une revue critique des mythes et mensonges historiques martelés par le système, singulièrement ceux, fondateurs, de 1945, aucune action révolutionnaire ne peut être entreprise pour stopper ce système anti-Blancs. La reconnaissance par le RN de la légitimité de l’action des assassins – principalement juifs (plus de la moitié des FTP-MOI) – du Parti Communiste contre les forces nationalistes et l’acceptation de sa victoire politique, idéologique et culturelle après 1944 condamne le RN à n’être qu’une force d’appoint du système, comme jadis le parti gaulliste. La participation du RN à la cérémonie organisée pour le juif Badinter, destructeur du système judiciaire français au profit de la racaille immigrée, annonçait déjà cette subordination complète.
Le troisième point, c’est que, malgré le cirque médiatique, le marxisme international organisé a été irrémédiablement détruit avec l’effondrement de l’Union Soviétique. Si en France ses miasmes continuent de fermenter dans les syndicats, le show business ou l’Éducation Nationale, sa puissance n’a plus rien de commun avec la formidable organisation mondiale qu’il était au siècle dernier. Ce n’est pas Fabien Roussel, partisan de l’OTAN, ou Sophie Binet, d’une CGT groupusculaire, qui feront illusion, pas plus que trotskiste Usul. Le Parti Communiste est si négligeable que Mélenchon, ex-trotskiste et entouré de trotskistes, peut récupérer sans difficulté Manouchian, membre du PC stalinien, pour les besoins de sa retape. Ne pouvant plus aspirer au pouvoir depuis longtemps, dépourvu d’une grande puissance pour le soutenir, ce qu’il reste du marxisme peut être digéré par le système macroniste, appendice de la finance internationale. On voit d’ailleurs à cette occasion comment le marxisme, par son internationalisme corrosif, est parfaitement compatible avec la démocratie financière qui veut abattre nations et frontières grâce à l’immigration. Le fanatisme immigrationniste est bien le dénominateur commun de la bourgeoisie macroniste et de l’extrême-gauche comme cette cérémonie le démontre.
Le quatrième point, plus prosaïque, est d’ordre ethnique. Ces arméniens qui appellent constamment à l’aide pour qu’on les soutienne militairement face à l’Azerbaïdjan et la Turquie sont ceux qui, depuis plus d’un siècle, ont servi de supplétifs aux juifs dans leur guerre contre les Blancs en France. Ces arméniens, à l’image de Manouchian, doivent être récompensés de leurs efforts. Une telle constance mérite salaire. L’attitude nationaliste correcte consiste à soutenir la destruction de l’Arménie qui a appuyé l’effroyable guerre raciale menée par les juifs dans nos rues. La carcasse de Manouchian peut bien être au Panthéon, nous sommes bien vivants et nous avons des comptes à régler avec ces arméniens en leur qualité de fourriers des juifs. L’instrument providentiel de cette vengeance impitoyable assiège actuellement la patrie de ces chiens, j’ai nommé l’Azerbaïdjan. Le plus drôle étant que c’est Israël qui arme cet état contre les arméniens, décidément fort peu doués de flair. Les descendants des arméniens rouges d’hier peuvent bien agiter leur croix, ils ne doivent trouver qu’une porte close à leur supplication.
Bien sûr, il ne faut pas grossir démesurément ce qui n’est qu’une campagne de propagande juive guidée par la peur et la conscience que le pouvoir juif vacille. Cependant, dans la longue guerre que les juifs nous font, il faut voir clair et viser juste. Il faut également se sortir de la cage mentale de facture hébraïque dans laquelle cette race maudite tente de nous maintenir à tout prix.
Quant à ce Panthéon, catacombe de la Judée militante, sa vocation est d’être peuplé de nègres sous crack.
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timriva-blog · 1 year
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Manouchian et « L’Affiche Rouge » au Panthéon
Missak Manouchian entrera au Panthéon le 24 février 2024, 80 ans jour pour jour après avoir été fusillé au Mont-Valérien par l’armée nazie en compagnie de ses vingt-et-un camarades, comme lui résistants communistes. « L’Affiche Rouge » les avait immortalisés, tardivement. Le Parti communiste avait bien des choses à se reprocher à leur égard. Écrit par Jean-Noël Cuénod Né en 1906 en Arménie…
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Here's your Strawberry, still on the way… But not out of the world. Today Le Havre… I'm very sure we'll get Honfleur as well… You might have been comforted with my story last weekend and now we hopefully get our beloved Honfleur pictures. I knew it! ;-) Thursday to Sunday: Brigitte Time for "Le President"... Beautiful!
About Hubert Germain: I also thought that he was sick on 11/11/21... His rough voice was really sexy! ;-)
Really happy they are getting this time to be with each other 🥰 And us getting photos hahaha
Yes yes, he was sick but doesn’t mean he wasn’t emotional too at Mont-Valérien. To me personally he was both.
See you around, sweet 🍓!
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plaques-memoire · 17 days
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Plaque en hommage à : Jacques Solomon
Type : Lieu de résidence
Adresse : 3 rue Vauquelin, 75005 Paris, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Ici habitait Jacques Solomon, docteur ès sciences, organisateur de la résistance universitaire, fusillé au Mont Valérien le 23 mai 1942 à l'âge de 34 ans
Quelques précisions : Jacques Solomon (1908-1942) est un physicien et résistant français. Ses travaux en physique ont principalement porté sur la théorie quantique des champs et préfigurent des tentatives d'unification des théories qui occupent encore aujourd'hui le monde de la recherche. Militant au sein du parti communiste, il contribue activement à l'organisation du milieu estudiantin durant la Résistance. En 1942, il est arrêté, emprisonné puis fusillé.
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actu24hp · 3 months
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Cameroun : L’Armée fait ses adieux au vice-Amiral Ngally à Paris
Décédé à Paris le 7 juin dernier, le vice-Amiral Guillaume Ngouah Ngally a reçu les adieux de l’Armée camerounaise dans une cérémonie de sa mise en bière présidée vendredi dernier par André-Magnus Ekoumou, Ambassadeur du Cameroun en France, au funérarium du Mont Valérien, situé à Nanterre en région parisienne. Aux côtés de S.E André-Magnus Ekoumou, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire…
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exutoiredepenser · 4 months
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Un peu d'bleu dans mon feu, un peu d'rouge dans mes yeux
J'pense à toi à nous deux, j'vais pas bien, j'vais juste mieux
Près du monde aérien, loin du mont Valérien
Je me racine carré, de 10 000 pas très bien
Quand je suis avec toi, j'oublie tout c'qui va mal
J'aimerai t'ouvrir mon cœur, en duala, lingala
Tard le soir, peu d'espoir car il n'fait pas très beau
Quand j'vais mal, je n'me soigne qu'avec des placebos
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garadinervi · 7 months
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Francs-tireurs et partisans - main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI) – Groupe Manouchian, Fort Mont-Valérien, Paris, February 21, 1944 / 2024
Celestino Alfonso (27 years old), Olga Bancic [Pierrette] (32) (deported to Stuttgart and decapitated on May 10, 1944), Joseph Boczov (or József Boczor; Ferenc Wolff) (38), Georges Cloarec (20), Rino Della Negra (20), Thomas Elek (Elek Tamás) (18), Maurice Fingercwajg (19), Spartaco Fontanot (22), Jonas Geduldig (26), Emeric Glasz (Békés (Glass) Imre) (42), Léon Goldberg (19), Szlama Grzywacz (34), Stanislas Kubacki (36), Cesare Luccarini (22), Missak Manouchian (37), Armenak Arpen Manoukian (44), Marcel Rayman (21), Roger Rouxel (18), Antoine Salvadori (24), Willy Schapiro (29), Amedeo Usseglio (32), Wolf Wajsbrot (18), Robert Witchitz (19)
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«21 février 1944, Fresnes Ma chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée. Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. On va être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m’arrive comme un accident dans ma vie, je n’y crois pas, mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais. Que puis-je t'écrire ? Tout est confus en moi et bien clair en même temps. Je m'étais engagé dans l'armée de la Libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la liberté et de la paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu'il méritera comme châtiment et comme récompense. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur ! à tous ! J'ai un regret profond de ne t'avoir pas rendue heureuse, j'aurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier après la guerre, sans faute, et [d'] avoir un enfant pour mon honneur, et pour accomplir ma dernière volonté, marie-toi avec quelqu'un qui puisse te rendre heureuse. Tous mes biens et toutes mes affaires. Je [les] lègue à toi et à ta sœur, et pour mes neveux. Après la guerre, tu pourras faire valoir ton droit de pension de guerre en tant que ma femme, car je meurs en soldat régulier de l'armée française de la Libération. Avec l'aide de mes amis qui voudront bien m'honorer, tu feras éditer mes poèmes et mes écrits qui valent d'être lus. Tu apporteras mes souvenirs, si possible, à mes parents en Arménie. Je mourrai avec 23 camarades tout à l'heure avec le courage et la sérénité d'un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement, je n’ai fait [de] mal à personne et, si je l'ai fait, je l'ai fait sans haine. Aujourd'hui, il y a du soleil. C'est en regardant au soleil et à la belle nature que j’ai tant aimée que je dirai adieu à la vie et à vous tous, ma bien chère femme et mes bien chers amis. Je pardonne à tous ceux qui m'ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal, sauf à celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et [à] ceux qui nous ont vendus. Je t'embrasse bien bien fort, ainsi que ta sœur et tous les amis qui me connaissent de loin ou de près, je vous serre tous sur mon cœur. Adieu. Ton ami, ton camarade, ton mari. Manouchian Michel P.S. : J'ai quinze mille francs dans la valise de la rue de Plaisance. Si tu peux les prendre, rends mes dettes et donne le reste à Armène. M.M. On va être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m'arrive comme un accident dans ma vie, je n'y crois pas, mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais.» – Missak Manouchian (or Michel Manouchian) (Միսաք Մանուշեան) to Mélinée Manouchian (Melina Assadourian or Soukémian) (Մելինէ Մանուշեան), Fresnes, February 21, 1944
(image: Missak Manouchian (or Michel Manouchian) (Միսաք Մանուշեան), Lutte, Translated from the Armenian by Archag Tchobanian, «Les Lettres françaises», August 16, 1946. Bibliothèque nationale de France, Paris)
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sergephilippelecourt · 7 months
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Philippe de Gaulle (1921 - 2024)
© Serge Philippe Lecourt, Philippe de Gaulle, 1994. L’Amiral de Gaulle, fils du Général, est mort aujourd’hui à l’âge de 102 ans. Philippe de Gaulle serait le dernier compagnon de la Libération et reposerait donc au Mont Valérien, si son père lui avait décerné cette décoration… Ce qu’il refusât, pour ne pas donner l’impression qu’il bénéficiait d’un passe-droit. © Serge Philippe…
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newmic · 1 year
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Air and military parades of July 14, 2023 in Paris:
The program The flypast begins around 10:30 a.m.
It opens with the traditional passage of the Patrouille de France, which celebrates its 70th anniversary this year.
The show will also include
several fighter jets from other nations such as an Indian Rafale,
a British Typhoon and a Belgian F-16.
Several points of view in Paris or in the near suburbs allow you to fully enjoy the show.
In the capital, there is no shortage of rooftops and terraces on the roofs.
To the east, you can settle in the departmental park Jean Moulin -
Les Guilands, in Bagnolet, which is a beautiful observation point.
On the other side of Ile-de-France, to the west, we recommend the terrace of Mont Valérien, in Suresnes, which offers an unobstructed view of La Défense, places of passage of the aerial parade, as well as the Garden Parvis de Courbevoie where food trucks and deckchairs await the curious.
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lamilanomagazine · 1 year
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Quinta notte di scontri in Francia: oltre 700 fermi
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Quinta notte di scontri in Francia: oltre 700 fermi. Quattro giorni di fiamme, protesta e devastazione. Poi, ieri, quando migliaia di persone hanno affollato la moschea Ibn Badis di Nanterre, in Francia, per qualche minuto, è calato il silenzio. Una fila composta di parenti e amici si è riunita attorno alla salma di Nahel, il 17enne ucciso martedì scorso dalla polizia, la cui morte ha innescato enormi manifestazioni, scontri con le forze dell’ordine e atti di vandalismo in diverse città. Per tutta la giornata dei funerali nella moschea non si è visto neppure un poliziotto. Le forze dell’ordine sono state inviate tutte nelle strade delle città in rivolta. Una quinta notte di scontri che il Ministro degli Interni francese Gérald Darmanin ha definito «più tranquilla» proprio «grazie all'azione decisiva delle forze dell’ordine». Il bilancio che è stato fornito dal Ministero conferma il numero di 719 fermi effettuati in varie città: da Parigi a Marsiglia, da Lione a Nizza. A Rennes, Nizza e Lione ci sono stati scontri tra i manifestanti e la polizia. A Marsiglia si segnalano incidenti in varie parti della città. A Parigi tensioni soprattutto nella zona degli Champs Elysées. Incidenti sono scoppiati anche a Brest, nel dipartimento di Finistère, nella regione della Bretagna, sulla costa occidentale del Paese. I manifestanti hanno lanciato razzi e fuochi di artificio contro i poliziotti. In una concessionaria della Renault è scoppiato un incendio. Un'auto in corsa è stata lanciata contro l'abitazione del sindaco di L'Haÿ-les-Rose, alle porte di Parigi, e sua moglie e uno dei suoi due figli piccoli sono rimasti feriti. Lo ha riferito lo stesso primo cittadino, mentre è stata aperta un'inchiesta per tentato omicidio. Intanto, mentre il Presidente francese Emmanuel Macron ha deciso di rinviare la sua visita di Stato in Germania, Darmanin ha confermato che «l’età media dei rivoltosi è di 17 anni». Sono studenti delle superiori, spesso giovani appena maggiorenni e quasi sempre senza precedenti penali. La protesta violenta ha contagiato anche la Svizzera, con incidenti nel centro di Losanna, dove circa 200 persone hanno affrontato le forze di polizia giunte sul posto in assetto anti-sommossa. È un filo diretto quello che lega le città in rivolta con Nanterre. È qui che, dopo qualche coro e la richiesta di giustizia di alcune persone fuori dalla moschea, il corpo del giovane Nahel, in una bara bianca, è stato sepolto nel cimitero del Mont-Valérien, davanti a qualche centinaio tra familiari, amici e coetanei. Straziante l'ultimo saluto per la mamma del 17enne, ucciso con un colpo d’arma da fuoco da un poliziotto – poi tratto in arresto -, per non essersi fermato a un posto di blocco, come gli era stato richiesto. La donna ha cresciuto il ragazzo da sola e ultimamente lo aveva visto, come molti suoi amici in banlieue, abbandonare la scuola e cominciare a guadagnare i primi soldi come rider, dedicandosi nel tempo libero al rap, alle moto e al rugby.... #notizie #news #breakingnews #cronaca #politica #eventi #sport #moda Read the full article
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Mont Valérien : observez les étoiles en amoureux
Le 11 février 2023, vous pourrez assister à un spectacle exceptionnel. En effet, vous pourrez vous rendre sur le Mont Valérien à Suresnes pour admirer la constellation lors de la Nuit des étoiles. Alors, ne manquez pas cet évènement !
Crédit photo : Pexels de Pixabay
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