Tumgik
#madame quatrième
dreamconsumer · 5 months
Text
Tumblr media
Marie-Adélaïde de France (1732-1800). By Johann Ernest Heinsius.
9 notes · View notes
roehenstart · 1 year
Text
Tumblr media
Madame Adélaïde par Jean-Marc Nattier.
14 notes · View notes
auboutdespages · 7 months
Text
AU BOUT DES PAGES
Hey les papivores 2.0, aujourd’hui nous allons plonger dans un univers mélancolique. Katherine PANCOL célèbre romancière française, est une écrivaine dont le style se caractérise à l’américaine marqué par de nombreux dialogues et ses récits qui décrivent souvent des destins chaotiques de femmes indépendantes.
ROMAN
« Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi », Katherine PANCOL.
Le PITCH, d’abord !
Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident.
Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails.
Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue…
Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…
Mon AVIS, humblement !
Belles tranches de vies que nous livre ici, en grand chef, Katherine Pancol, tartinées tantôt de miel, tantôt de pâte à tartiner bon marché, mais toujours accompagnées de son fameux tea time dont elle seule à le secret.
On lui pardonnera sans problème cette éternelle histoire d'amour manquée entre Philippe et Joséphine (mais où va-t-elle chercher les prénoms de ses héroïnes ??), mais on l'attend au détour des traits de cet étonnant Junior, surdoué improbable qui casse quelque peu la véracité des propos.
Bien moins malin celui qui trouvera dans ces pages le fil rouge qui a fait le succès de l'opus précédent (La Valse lente des tortues)... on le cherche mais on ne le trouve point, perdu qu'il est peut-être entre les tourments de cette croqueuse d'Hortence (décidément, les prénoms sont un mystère pour Madame Pancol... ) et les pérégrinations de cette bonne vieille Henriette.
Toujours est-il qu'une unité de ton se propage dans les méandres de cette saga familiale à l'américaine, digne des meilleurs Dallas, un questionnement uniforme sur le rapport étroit entre hommes, à l'image du Petit Jeune Homme, vers de terre amoureux d'une étoile filante, de Gary poursuivant un père fantoche ou de Junior devenant un homme au contact du paternel.
Pancol nous en met plein la vue cette fois, en nous faisant entrer dans de nombreux mondes qui nous sont contemporains : celui des affaires internationales, évocant cette "crise financière" si proche de nous ; celui du "gratin" parisien, celui de l'écriture et de sa longue introspection ; une belle galerie de personnages, connus ou nouveaux, nous est alors donnée en pâture, donnant au livre un beau relief qui explique ses presque 1000 pages. Le lecteur en a pour son argent, il est content, content également de refermer ce troisième opus, dernier d'une longue saga qui menace de tourner en rond s'il propose un quatrième volet.
Bref, un écrin brillant et divertissant comme on les aime aujourd'hui, même s'il souffre de quelques incongruités.
Tumblr media
10 notes · View notes
nobility-art · 9 days
Text
Tumblr media
Portrait of Maria Adelaide of France in Turkish-Style Clothes
Artist: Jean-Etienne Liotard (1702-1789)
Genre: Portrait Painting
Year: 1753
Medium: Oil on Canvas
Location: Uffizi Gallery, Florence
Marie Adélaïde de France (23 March 1732 – 27 February 1800) was a French princess, the sixth child and fourth daughter of King Louis XV and Queen Marie Leszczyńska.
As a legitimate daughter of the King, Adélaïde was a fille de France. She was referred to as Madame Quatrième ("Madame the Fourth") until the death of her older sister Marie Louise in 1733, and then as Madame Troisième ("Madame the Third"); as Madame Adélaïde from 1737 to 1755; as Madame from 1755 to 1759; and then as Madame Adélaïde again from 1759 until her death.
4 notes · View notes
selidren · 7 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Hiver 1916-1917 - Champs-les-Sims
6/7
Cela me rappelle que nous attendons un heureux événement pour le printemps. Adelphe aurait bien voulu vous en parler lui-même, mais les temps sont si rudes qu'il nous écrit à peine à nous même. Son épouse, Marie, attend leur quatrième enfant. Ma pauvre belle-soeur n'est plus toute jeune, mais elle est aussi dynamique qu'autrefois, et qu'elle a bien hâte de cette naissance. Rendez-vous compte, cela fait déjà vingt ans qu'elle a mis Alexandre au monde. Pour ma part, je ne sais si je veux encore d'autres enfants, mais il n'y a rien au monde qui me procure plus de bonheur que de les voir grandir. Antoine par exemple, grandit bien trop vite. On dirait un homme adulte dans le corps d'un jeune garçon. Eugénie dit qu'il est exactement comme Maximilien, le père de Constantin. Mon époux me parle assez rarement de son père, et Adelphe m'a avoué qu'il fallait éviter le sujet avec lui car les deux s'entendaient très mal. En revanche, Madame Eugénie ne tarit jamais d'éloges à son sujet et de son amour pour son épouse, Rose se souvient de lui avec émotion et Adelphe lui-même admet que pour lui, Maximilien a été une excellente figure paternelle. J'ai beaucoup de mal à me figurer un tel personnage : un être apparemment brillant, capable des amours les plus profonds comme du plus grand des désintérêts. Il est si dommage que Constantin prenne la même voie avec ses propres enfants mais qu'y puis-je ?
Transcription :
Marc-Antoine « Je vois, mais moi, je dois faire quoi ? Je suis le quatrième enfant de Papa. C’est Noé l’aînée. »
Eugénie « Arsinoé oui, c’est sur elle que repose le plus important des devoirs. Elle devra, comme son père, son grand-père, son grand-oncle, et tous les héritiers de la famille, se marier et avoir des enfants. La prochaine génération repose sur elle. »
Marc-Antoine « Comme vous ? C’était aussi votre devoir ? »
Eugénie « Pas exactement, mais oui, j’ai été en charge de mettre au monde les héritiers Le Bris, comme ta Maman. Puis je les ai élevés et j’ai défendu leurs intérêts. Je n’ai peut-être pas toujours eu les idées très éclairées, mais j’ai toujours défendu les intérêts de mes descendants. »
Marc-Antoine « Donc elle devra faire des enfants quand elle sera grande. Et qu’est-ce que vous voulez dire ? Défendre les intérêts ? »
Eugénie « Protéger la famille, leur assurer un revenu, comme le fait encore ton oncle Adelphe bien que ce soit le hasard qui ait posé cette responsabilité sur ses épaules. Grand-Dieu, il était si jeune... »
Marc-Antoine « Vous auriez pu le faire aussi non ? SI il était si jeune je veux dire... »
Eugénie « Oh non, lui c’est un homme, mon garçon. Ta mère te diras sans doute que je suis dépassée en disant cela, mais toutes ces choses sont le travail de l’homme de la famille. Maximilien l’a fait avant Adelphe, et c’est lui qui a réellement bâti la fortune de notre famille. Et après Adelphe, ce sera à toi de le faire. Tu seras l’homme de la famille. »
Marc-Antoine « Si j’ai bien compris, Noé devra se marier, donc ce sera à son mari de le faire. »
Eugénie « Non ! Les hommes qui arrivent dans la famille sont de potentiels vautours qui ont à coeur leur propre nom. Ce devra être toi. »
Marc-Antoine « Donc, si je dois être l’homme de la famille, je devrai observer Adelphe non ? »
Eugénie « Exactement ! Ce garçon est un excellent modèle. Mais rappelle-toi toujours que, adulte, ta priorité absolue, ce sera ta sœur. Tu m’entends ? Absolue ! Elle devra pouvoir compter sur ton soutient sans failles, peu importe les épreuves ! »
Marc-Antoine « J’ai compris. Elle aura besoin de moi. »
Eugénie « Comme ton Papa a besoin d’Adelphe. Et comme Lucrèce avait besoin de Maximilien. »
Marc-Antoine « Grand-Mère, qui est Lucrèce ? »
Eugénie « Oh... »
Marc-Antoine « Je sais que c’est une tante de Papa, mais c’est à peu près tout. Sinon, il y a des rumeurs… »
Eugénie « N’écoute jamais ces rumeurs, au grand jamais, ce ne sont que d’affreux mensonges ! Oh mon petit, j’aimerai t’en parler mais c’est encore très dur. Un jour peut-être. Sache simplement qu’ elle sera la seule de mes enfants qui ne reposera jamais ici, et que cette absence me déchire le coeur depuis plus de vingt ans. »
7 notes · View notes
penguinwriter24 · 1 year
Text
Chapitre 4: Keep On Tryin’ [ Fr ]
TW : aucun.
--
Dahlia
Le quatrième mois.
Jour Cent.
Les jours devenaient de plus en plus longs pour Dahlia. Elle était épuisée, elle ne savait pas si la fatigue était due au fait qu’elle faisait semblant que tout allait bien ou si c’était par le travail qu’elle effectuait toute la journée pour essayer de distraire son esprit et l’empêcher de penser à Edmund - ça ne fonctionnait pas vraiment, peu importait le nombre de légume qu’elle aidait à éplucher, le nombre de draps et vêtement qu’elle pendait au soleil pour les faire sécher, le nombre d’aller-retour qu’elle faisait jusqu’au lac pour laver les habits ou le nombre de sol qu’elle récurait elle ne pouvait pas ne pas penser à lui, il trouvait toujours un moyen de s’introduire dans sa tête et dans ses pensées.
-Vous devriez retourner vous reposer, madame Dahlia, vous allez finir par tomber de fatigue.
-Mais non, je vais bien, dit-elle en faisant un sourire rassurant à sa dame de compagnie.
Mais sa dame de compagnie ne se laissa pas avoir, elle voyait bien qu’elle mentait mais malheureusement, elle ne pouvait pas forcer Dahlia à faire quelque chose qu’elle ne voulait pas faire. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était le signaler au Roi Caspian et le laisser prendre la décision adéquate.
Elle soupira donc et se remit au travail, il n’y avait que ça à faire, après tout.
Dahlia était enfin seule. Ce ne fut pas tout à fait vrai. Elle eut à peine le temps de se mettre sur son lit que la porte de sa chambre s’ouvrit. Caspian entra sans même demander l’autorisation.
-Tu devrais vraiment apprendre à toquer avant d’entrer. J’aurais pu être nue, annonça Dahlia, ennuyée.
-Désolé.
-Qu’est-ce que je peux faire pour toi, Caspian ?
-Ta dame de compagnie se fait du souci pour toi.
-Tout va bien.
-Et si pour une fois tu arrêtais de mentir ?
-Si tu veux croire que je mens, ça ne regarde que toi, répondit-elle sèchement.
-Ta façon de répondre indique que je ne me trompe pas.
-On peut laisser tomber cette conversation, s’il te plaît ? Il n’y a rien que vous puissiez faire pour m’aider, OK ? Que ce soit toi, elle ou quelqu’un d’autre ! C’est mon problème, pas le vôtre.
-Nous sommes tes amis, c’est normal que nous voulions t’aider.
-Tu sais ce qui me ferait aller mieux, c'est si depuis la dernière fois qu'on a eu cette discussion tu avais trouvé un moyen de me le ramener, comme ce n'est pas le cas, je crois qu'on peut tous les deux dire que j’avais raison en disant qu’il n’y a rien que vous pouvez faire pour m’aider.
-Dahlia.
-Sauf si tu désires rester me regarder pleurer, pourrais-tu partir, s’il te plaît ?
Caspian secoua la tête de gauche à droite. Il ne partirait pas. Il s’approcha d’elle et il la serra dans ses bras pendant qu’elle pleurait. Aucun d’eux ne parla, il n’y avait rien à dire. Tous les mots de réconfort avaient déjà été prononcés. Il ne restait désormais plus que l’horrible et douloureuse vérité à dire, mais Dahlia n’était pas encore prête pour l’entendre.
-Il faudra bien que tu te fasses une raison, Dahlia, il ne reviendra pas et tu dois tourner la page. Cela fait déjà quatre mois, tu ne peux pas passer le restant de ta vie dans cet état.
Voilà, il l’avait dit. Il ne l’avait pas fait pour lui faire encore plus de mal, mais parce que ça devait être fait. Elle devait prendre conscience des choses et ne pas laisser l’espoir et la tristesse la ronger de l’intérieur ; ça lui ferait plus de mal que de bien.
-Je ne peux pas, fut tout ce qu’elle répondit.
-Je sais.
Alors, Caspian la tint dans ses bras jusqu’à ce que ses pleurs se calment et qu’elle puisse dormir en paix.
Quand Caspian était retourné dans sa chambre, il avait contemplé la corne de Susan, la dernière fois qu’il avait soufflé dedans, les Pevensie étaient venus, il pourrait sûrement réessayer pour qu’Edmund puisse apaiser l’esprit de Dahlia et la laisser partir en paix pour qu’elle puisse tourner la page. Mais il ne le fit pas. Il savait que ça serait une vaine tentative, Aslan avait été très clair, il ne reviendrait plus jamais.
Jour Cent-Dix.
-Dahlia, ma douce et tendre, il faut te réveiller. Nous avons une longue journée qui nous attend.
Edmund lui caressait les cheveux pour la réveiller, il déposait des baisers sur son front et sur sa tempe, mais Dahlia n’ouvrit pas les yeux, elle sourit, heureuse de sentir son amant près d’elle. Il n’y avait pas de meilleur réveil que la voix d’Edmund et ses baisers. Enfin, c’était que son point de vue, à elle.
-Encore deux minutes, Ed, s’il te plaît.
-La dernière fois que tu as dit ça, on est arrivés en retard à une réunion très importante.
Dahlia chercha la main d’Edmund à l’aveuglette. Quand elle la trouva enfin, elle glissa sa main dans la sienne et elle l’attira vers elle pour le sentir contre elle.
Edmund rigola mais se laissa quand même faire, savourant le moment autant qu’elle.
Dahlia fronça les sourcils quand elle entendit son rire. Ce n’était pas le même que d’habitude. Ce n’était pas celui qui lui donnait des papillons dans le ventre ou qui lui donnait envie de sourire et même parfois de rigoler aussi parce qu’il était contagieux. Non, ce rire-là appartenait à quelqu’un d’autre, ce rire-là était froid et distant.
Intriguée, elle se tourna de l’autre côté pour faire face à Edmund puis, quand elle ouvrit les yeux, elle constata qu’elle était seule dans son lit. C’était encore un rêve. C’était toujours le même rêve qu’elle faisait. Et son coeur se brisa un peu plus. Ses rêves semblaient toujours si réels, qu’il était toujours difficile pour elle de retourner à la réalité. Elle se roula en boule dans son lit et elle se cacha sous ses couvertures.
-Madame Dahlia, il est l’heure de vous lever.
Dahlia sortit la tête d’en-dessous des couvertures pour que sa dame de compagnie l’entende clairement.
-Non, je vais passer la journée au lit, aujourd’hui. Je ne me sens pas bien.
-Très bien…faîtes-moi demander si jamais je peux vous être d’une quelconque utilité.
-Je le ferai, merci.
Et Dahlia passa effectivement sa journée dans son lit. Elle n’avait rien mangé et elle n’avait pas d’appétit.
Jour Cent-Quinze.
Cher carnet,
Aujourd’hui, quelque chose d’étrange m’est arrivée. Une femme m’a approchée alors que j’étais en train de lire sous un arbre. Elle était vraiment bizarre.
Tout d’abord, elle s’est assise à côté de moi et elle m’a regardé intensément jusqu’à ce que je décide de lui prêter toute mon attention. Ensuite, elle m’a demandé si j’avais un souhait que j’aimerais voir se réaliser, bien évidemment que j’en ai un. Je pense que tout le royaume est au courant. Tout le royaume sauf elle, il faut croire. Désolée, je m’égare un peu. Donc, je lui réponds : oui, j’en ai un. Elle me demande si je peux le lui dire. Je commence donc à lui parler d’Edmund. Je lui ai dit à quel point il était l’être le plus important de ma vie et à quel point je l’aime. Je lui ai dit à quel point Edmund était beau et formidable et charmant et la pauvre, j’ai passé presque une demie heure à lui parler d’Edmund - ce n’était pas du tout ce qu’elle voulait savoir, mais c’est de sa faute, on ne peut pas me demander de parler d’Edmund et s’attendre à ce que je dise le strict minimum sur lui, c’est pas possible.
C’est là où ça devient bizarre mais intéressant quand même, parce que d’un seul coup, dès que j’ai eut fini de parler, elle m’a regardé une nouvelle fois et elle m’a dit qu’elle avait le pouvoir de me ramener Edmund. Elle m’a dit qu’elle connaissait un moyen de le faire revenir à Narnia. Tu te rends compte, cher carnet ? Je pourrais enfin le revoir. Elle m’a donné une adresse, je dois le retrouver ce soir, j’ai jusque là pour me décider.
Je ne sais que faire, cher carnet. Je voudrais bien me laisser tenter par son œuvre. Je veux vraiment le revoir, je sais que c’est égoïste de ma part parce qu’il a une vie dans son monde, et une famille aussi et l’en arracher serait injuste, mais je veux être avec lui. Alors, je sais bien qu’il y a un risque que ça ne fonctionne pas, mais au moins j’aurais eu la chance d’essayer. Qu’est-ce que les gens disent déjà ? Ah, oui ! Qui ne tente rien, n’a rien.
La nuit était tombée, il n’y avait plus un seul bruit dans le palais alors Dahlia en profita. Elle renfila sa robe, mit sa cape noire par-dessus ses épaules, elle n’oublia pas de mettre la capuche, elle prit une petite bourse en cuir avec quelques pièces dedans et elle se faufila en dehors de sa chambre puis ensuite du palais. Elle se rendit à l’écurie où elle scella son cheval et elle partit à toute vitesse à l’adresse qu’elle avait mémorisée par cœur.
Elle chevaucha pendant de longues minutes avant d’arriver devant une taverne miteuse qui ne lui inspirait absolument pas confiance. Elle descendit de son cheval, l’attacha pour qu’il ne puisse pas partir puis elle entra dans la taverne. Elle fit quelques pas en avant et elle regarda tout autour d’elle. L’intérieur était tout aussi miteux que l’extérieur.
Dahlia voulut faire demi-tour, mais deux hommes lui barrèrent la route.
-La réunion va bientôt commencer. Va t’asseoir.
Les deux hommes lui firent peur alors elle alla prendre place sur la dernière chaise de libre. Dahlia regarda discrètement en direction de la porte, les deux hommes étaient assis près du bar. Si elle gérait bien son coup, elle pourrait s’éclipser sans se faire remarquer.
La réunion commença finalement. Et Dahlia comprit qu’elle venait de se faire avoir. C’était trop beau pour être vrai. Une partie d’elle le savait et elle s’était préparée à cette éventualité, mais il n’empêchait pas qu’elle était quand même déçue. Elle était, d’ailleurs, restée toute la réunion. C’était une information qu’elle donnerait à Caspian, c’était histoire de dire qu’elle ne s’était pas déplacée pour rien.
-Avez-vous pris une décision, alors ? lui demanda la même dame qui l’avait abordé le matin même.
-Non, j’ai encore besoin de temps pour réfléchir, mentit Dahlia.
-Ne tardez pas à nous donner votre réponse.
Dahlia hocha la tête avant de quitter la taverne. Elle remonta sur son cheval et elle reprit la direction du palais.
Une fois de retour dans sa chambre, Dahlia se jetta sur son lit après avoir enlevé sa cape et elle pleura.
Elle ne remarqua pas qu’une bougie était allumée et que Caspian était assis sur la chaise près de sa toilette.
-Où étais-tu passée ? entendit-elle, elle reconnut la voix de Caspian immédiatement.
-Pas maintenant, Caspian. S’il te plaît.
-Tu ne peux pas quitter le palais en plein milieu de la nuit sans rien dire à personne, Dahlia !
-S’il te plaît, est-ce qu’on peut en reparler demain ?
Caspian soupira avant d’hocher la tête de haut en bas. Il alla la rejoindre sur son lit et il posa une main rassurante et réconfortante sur son bras.
-Qu’est-ce qui s’est passé ce soir pour que tu pleures ?
-Rien, j’ai juste été stupide. Et naïve. Oui, c’est moi, Dahlia, la fille stupide et naïve.
-Ne dis pas ça, tu sais que c’est pas vrai.
-Quand tu sauras la vérité demain matin, tu ne diras plus ça.
Caspian soupira une nouvelle fois avant de souhaiter une bonne nuit à Dahlia et de partir.
Dahlia continua de pleurer jusqu’à ce qu’elle s’endorme d'épuisement.
Le lendemain, Dahlia trouva Caspian avant qu’il ne la trouve. Il était dans son bureau, il lisait et signait divers documents.
-Il y avait une réunion dans la petite taverne à la sortie du village. Des partisans de la Sorcière Blanche se sont rassemblés hier soir.
-Comment tu le sais ?
-Parce que je m’y suis rendue.
Caspian releva brutalement la tête du document qu’il était en train de lire pour regarder Dahlia.
-Pardon ? Comment tu étais au courant d’une telle réunion ?
-J’ai été invitée.
Dahlia lui raconta donc comment elle s'était retrouvée là-bas,, elle lui expliqua la conversation qu’elle avait eue avec la mystérieuse dame. Elle lui avait tout raconté dans les détails, elle ne voulait rien lui cacher. Caspian l’avait écouté sans l’interrompre.
-Comment as-tu pu être aussi naïve ? s’énerva Caspian. Te rendre dans un tel endroit était la chose plus stupide que tu aies pu faire ! Tu sais que si la Sorcière Blanche revient, ce sera la fin de Narnia ! Tu as été tellement stupide, j’en reviens pas que ce soit possible !
Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Des mois entiers à refouler ses émotions, Dahlia explosa enfin.
-Parce que j’en ai marre d’être misérable et de devoir faire semblant toute la journée que tout va bien dans le meilleur des mondes alors que c’est faux ! Je suis une loque humaine depuis qu’il est parti ! Je souffre tellement et je ne supporte plus cette douleur constante dans ma poitrine ! Ce n’est pas parce que toi tu as pu tourner facilement la page après Susan que c’est forcément le cas pour tout le monde !  Alors oui, j’ai été stupide et naïve, mais je voulais juste qu’on m’enlève cette douleur ! Je voulais vivre en paix parce que je sais que tant qu’il ne sera pas là, je ne pourrais l’être ! Je ne sais plus vivre sans lui et en toute honnêteté, je ne veux pas réapprendre à le faire ! cria-t-elle au visage de Caspian.
Dahlia avait senti un poids se libérer de ses épaules maintenant qu’elle avait hurlé ses mots pesants.
-Et, si tu veux tout savoir, je suis restée uniquement pour te répéter ce que j’avais appris, j’aurais pu partir dès que je me suis rendue de quel genre de réunion c’était. Alors, de rien pour l’info.
Dahlia partit sans laisser le temps à Caspian de lui répondre quoi que ce soit. Il n’y avait plus rien à dire, de toute façon. De plus, elle ne voulait plus parler de ses sentiments, elle avait dit ce qu’elle avait à dire et il n’y avait rien à ajouter.
Jour Cent-Vingt.
Cela faisait quelques jours que Dahlia avait la sensation d’être suivie, mais à chaque fois qu’elle se retournait, il n’y avait personne derrière elle ou alors il y avait simplement les domestiques. Elle sentait aussi qu’on l’observait.
Elle ne pouvait en parler à Caspian, elle savait ce qu’il lui dirait. Il lui dirait que c’était de sa faute, qu’elle n’aurait jamais dû faire confiance à une étrangère.
Dahlia se promenait dans la forêt, seule. C’était une activité qu’elle avait fait des centaines de fois et elle connaissait ces bois mieux qu’elle ne connaissait le Palais dans lequel elle vivait. Pourtant, cette fois, tout ne se passerait pas pour le mieux.
Habituée à entendre les animaux se déplacer, Dahlia ne se retournait plus dès qu’elle entendait du bruit. C’était pour cela que lorsqu’elle entendit du bruit derrière elle, elle n’y prêta pas attention. Elle cueillit quelques fleurs pour décorer et parfumer un peu sa chambre qu’elle trouvait un peu terne. Elle avait cueilli pour le moment des fleurs violettes et des fleurs jaunes qu’elle portait à intervalle de temps régulier à son nez pour les sentir.
Dahlia se baissa pour ramasser une jolie fleur rose quand elle sentit enrouler ses bras autour d’elle, elle fut soulevée du sol d’un seul coup et elle comprit que ce n’était pas une blague de Caspian. Elle commença à se débattre mais l’homme était plus fort qu’elle, elle ne pouvait rien faire pour se défaire de son emprise. Ses fleurs tombèrent par terre.
L’esprit de Dahlia prenant enfin conscience du danger lui indiqua qu’il fallait crier. Elle cria donc le premier prénom qui lui vint à l’esprit.
-Edmund ! Edmund aide-moi ! Edmund !
Elle hurlait à s’en briser les cordes vocales, mais elle ne cria pas longtemps, l’homme lui mit sa main sur la bouche pour étouffer ses cris.
C’était peine perdue, personne ne viendrait à son secours alors elle arrêta de se débattre, pensant ainsi que si elle coopérait, les choses se passeraient bien pour elle.
Tumblr media
3 notes · View notes
leehamwriting · 5 months
Text
Les dames du douar - Fragments de vies - Amal CHKILI - 2023 - Ed. L'harmattan
Quatrième de couverture Malak est trop jeune pour comprendre la notion d’âge ou de géographie. Ses seuls repères sont sa famille et son douar. Malgré sa peine, son père est contraint de la placer comme domestique, en ville. Kaoutar, sa sœur, qui a vécu cet exil urbain avant elle, en dressait un portrait enviable. Alors Malak, prisonnière du jardin de Madame Assia, se surprend à rêver qu’un jour,…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
guineedirect · 8 months
Text
RGPH: Lancement de la formation des agents pour la cartographie censitaire
Dans le cadre de la mise en œuvre du Quatrième Recensement Général de la Population et de l’Habitation, Madame Rose Pola Pricemou, Ministre du Plan et de la Coopération Internationale a présidé la cérémonie officielle de lancement de la formation des agents pour la cartographie censitaire. La cérémonie a réuni les membres du Gouvernement, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
if-you-fan-a-fire · 1 year
Text
Tumblr media
"Solliciteurs spéciaux en faveur de l'Emprunt de la Victoire," Le Soleil. May 1, 1943. Page 3. --- Le premier ministre de la province, des membres de son cabinet et d'autres personnages se sont faits démarcheurs bénévoles en faveur du quatrieme emprunt de la Victoire hier. On remarque en haut, à gauche, Thon. ADELARD GODBOUT au moment où il quitte la résidence de M. EDOUARD LATOUR, agent de l'International Harvester, qui vient de lui confier sa commande d'obligations. En haut, an centre, le premier ministre de la province vient de vendre une autre obligation du quatrième emprunt de la Victoire à M. J.-ANTONIN MARQUIS, pharmacien de Limoilou, Enfin, à l’extrême droite, l'hon, J.-A. MATHEWSON, trésorier de la province, fait signer à M. W.-Q. STOBO, président de la Canadian Import Company Ltd, une commande de $100,000 au nom de la compagnie. Au centre, à gauche, Thon. CYRILLE VAILLANCOURT, conseiller législatif, reçoit la souscription de M. J.-R. TREPANIER, épicier du Chemin Ste-Roy. Au centre, à droite, l'hon, ONESIME GAGNON reçoit en souriant le chèque de M. FORTUNAT JOBIN, épicier de l'Avenue Cartier. En bas, à gauche, Son Honneur le Maire LUCIEN BORNE se prépare à remettre à M. LAUREAT BLONDEAU, président de la Children Shoe Mfg Company, un certificat d'honneur après avoir reçu une commande de $15,000 d'obligations du quatrième emprunt de la Victoire. En bas. à droite, l'hon. WILFRID HAMEL, ministre des Terres et Forêts, indique à madame ALBERT DROLET, 35, rue Morin, l'endroit où elle doit signer sa formule de souscription.
0 notes
dites33 · 1 year
Text
re-package! re-package!
Deux compilations. Equivalentes générationnelles des rouge bleu Beatles. Morrissey avait raison. Visuel pourri. Pas exactement cependant. Juste inadapté. Trop frontal. Les pochettes choisies par le Moz confirmeront. l'identité. Comment retranscrire. Par le visuel ou par l'écriture. Cette terrible ambiguïté. Mépris et fascination de la culture populaire. Mépris et fascination de la culture élitiste. Une question plus qu'existentielle : ou se situer ? Trouver le juste milieu. Faire de la pop un roman. Faire du roman un soap opéra. Faire d'une chose son contraire. S'enfiler les deux compilations à la suite revient à lire une quatrième de couverture. L'intrigue est bien résumée et reste suffisamment énigmatique pour qu'on ose s'attaquer à l'œuvre entière. Elle est évidemment bien plus dense et plus complexe qu'elle le laisse transparaître. Tout en restant accessible et assimilable. Si Flaubert faisait de la pop anglaise. Madame Bovary reader's digest. France loisirs / smith&son. L'impression immense pour une fin d'adolescence de comprendre la complexité du monde à traverser. Sa complexe bêtise. Tout est simple ici malgré le manierisme revendiqué. L'amour ? Inexistant. La lutte ? Permanente. L'intelligence ? L'humour ! Dans une Angleterre thatchériste jusqu'à l'outrance. Dans une Angleterre où la vague nouvelle n'est plus que spray et synthétiseur. Dans une Angleterre où s'etrangle une jeunesse lucide et trop consciente qu'elle ne pourra que ramasser des miettes d'innocence. Une jeunesse qui ne peut même plus s'en remettre à Robert Smith parce qu'elle est fascinée par James Dean. Tant qu'à déprimer autant le faire avec élégance. Jean à ourlée et banane rockabilly quand le crêpage est la norme. Nostalgie ouvertement revendiquée. Ça ne pouvait qu'être mieux avant. Du moins pas pire. Parce que subsistait la dignité. Dans une Angleterre qui finira par capituler et demander un second été de l'amour chimique tellement le sentiment ne peut plus être naturel. Les Smiths en deux compilations. Best of.
0 notes
ebooks-bnr · 1 year
Text
Charrière Isabelle de - Lettres de Mistress Henley publiées par son amie
Tumblr media
Charrière Isabelle de - Lettres de Mistress Henley publiées par son amie: Ce très court roman est composé de six lettres. On assiste à l’évolution psychologique d’une jeune femme expansive et vive, parente sans fortune, habituée au luxe, aux voyages et à fréquenter le monde, qui doit se marier, faute de revenus propres. Le conjoint choisi, veuf d’humeur égale, a l’air parfait… Il aime une vie paisible à la campagne, sans grande diversité de relations. Ce mari parfait lui apparaît peu à peu d’une grande froideur. Il semble indifférent mais la met sans cesse dans ses torts. Ceci la désole, d’autant plus qu’il refuse un poste dans le gouvernement, à Londres, préférant gérer ses terres. On assiste ainsi à la confrontation de deux tempéraments, façons opposées de considérer ce qui importe dans la vie, à une illustration de la construction d’une relation d’emprise. Brillante épistolière et femme de lettres d’expression française, réputée pour l’élégance classique de son style, Madame de Charrière – née Isabelle Van Tuyll, à Zuylen, près d’Utrecht, en 1740 – est issue d’une ancienne famille aristocratique hollandaise de tendance républicaine. Enfant, elle apprend le français auprès d’une gouvernante genevoise qui lui transmet sa passion pour les auteurs du Grand siècle. La jeune Isabelle montre tant d’affinité pour la langue de Molière qu’elle en fait son principal outil d’expression. En grandissant, Belle Van Zuylen, comme on l’appelle alors, n’a rien d’une timide jeune fille à marier. Si les prétendants ne manquent pas, ils lui conviennent rarement, ou c’est elle qui les intimide par son intelligence hors du commun. À trente ans passés, de guerre lasse, elle épouse un Vaudois, Monsieur de Charrière, homme intelligent mais effacé, qui l’emmène à Colombier, non loin de Neuchâtel. Retirée à la campagne, Madame de Charrière demeure une fine observatrice des débats de son temps et maintient une vaste correspondance aux quatre coins de l’Europe. Sa carrière littéraire ne débute toutefois que tardivement. Entre 1784-1785 paraissent trois romans (Lettres neuchâteloises, Lettres de Mistress Henley et Lettres écrites de Lausanne), dans lesquels elle dénonce les vicissitudes de la condition féminine. En 1786-1787, lors d’un séjour d’un an à Paris pour achever Caliste (1787), son quatrième roman, elle fréquente divers salons, y rencontre Benjamin Constant, avec qui elle se lie d’une intense amitié, et assiste aux premiers soulèvements prérévolutionnaires. Cette expérience sera déterminante. De retour à Colombier, elle met sa plume au service des idées nouvelles et publie une série de textes engagés, parmi lesquels des Observations et conjectures politiques (1787), six Lettres d’un évêque français à la nation (1789) et trois contes dans lesquels elle n’hésite pas à faire la leçon à Louis XVI et à Marie-Antoinette. Le massacre de la Garde suisse le 10 août 1792 marque chez elle un tournant idéologique important. Républicaine modérée, elle condamne les violences sanguinaires perpétrées au nom du peuple et de la liberté. Apprenant que des émeutes jacobines se fomentent non loin de Colombier, elle publie un pamphlet (Lettres trouvées dans la neige) qui réussit à calmer le jeu. Forte de ce succès, elle entame aussitôt ses Lettres trouvées dans des porte-feuilles d’émigrés, roman épistolaire inspiré par l’afflux d’aristocrates français venus chercher refuge dans la principauté prussienne de Neuchâtel. Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - Kindle-MOBI - HTML - DOC/ODT Read the full article
0 notes
Text
Héroïsme et vilenie...
22 Septembre 1918
J’ai vu Clotilde, la fille de Madame Lucas-Liais, qui est infirmière. Fuyant les Gothas et le supercanon, elle a pris 7 jours de permission. Elle est toujours à Buffon, affectée à la salle d’opérations, ce qui est très fatigant. Quand on reçoit un arrivage de blessés, il faut souvent passer la nuit et même une partie de l’autre journée, sans repos, sans sommeil.
En principe, on devrait nourrir les infirmières comme les officiers, mais on leur servait une telle ratatouille qu’elles ont préféré toucher 2 fr. par jour et se cuisiner ce qu’elles peuvent. Je l’ai trouvée bien maigre ; il faut dire qu’elle ne pense qu’aux autres.
Ce qui la dégoûte, c’est le tas de répugnants embusqués dont Buffon est plein et qui, les nuits où les Gothas bombardent, suent la peur et se cachent en claquant des dents dans les cours tandis que les infirmières et les religieuses restent seules pour descendre les blessés dans les caves. Le médecin en chef de cet hôpital est extraordinairement faible, dit Clotilde. Je me demande si – faible – est bien le mot exact. Il se laisse persuader d’abriter tous les fils à papa et tous les gras et gros trembleurs possibles. Il y a des appareils radiographiques truqués qui enregistrent toujours des « je ne sais quoi » au sommet des poumons des braves à trois poils peu affamés d’héroïsme.
Le contraste de tant de vilenie avec tant d’héroïsme de bien d’autres, rend cette vilenie plus écœurante. Il y a des infirmières bénévoles qui ont perdu des frères, des maris, et qui ne s’accordent pas un instant de repos. Il y a un chirurgien de nationalité argentine, mais d’origine française qui, gratis pro Deo, remplace depuis deux ans le docteur Gosset nommé à Chalons, qui se fatigue sans regret et se dépense avec une bonté extraordinaire. Un autre médecin, spécialiste radiographe à la Salpetrière, perfectionne et invente sans cesse de nouveaux procédés pour guérir les blessés et, en particulier, pour extraire les projectiles les plus difficiles à déloger, ceux contre lesquels même l’électro-aimant est impuissant. A force d’expériences, il est couvert de brûlures et on va même devoir lui couper un bras.
Clotilde parlait d’un pauvre capitaine colonial qui se mourait d’une blessure à la gorge. On put aller chercher sa mère qui habite Paris, dont un fils avait déjà été tué et qui en avait un autre au front. Elle arriva avec le quatrième et dernier, un enfant de 17 ans, auquel elle dit, devant son aîné mort : - « Au moins ne me demande plus maintenant de t’engager avant ton tour ! – Au contraire, Maman, répondit celui-ci, plus que jamais maintenant, je veux m’engager. » –
Il le fit et a été tué dernièrement.
0 notes
albert-prous · 1 year
Text
ACT 78
madame G 81 ans vient d'être renversée au passage piéton par un scooter électrique à batteries délit de fuite du jeune conducteur sans casque et sans doute sans permis bras d'honneur à la clé vol du sac sur les trottoirs sidérés les passants regardent la scène se l'expliquent la commentent certains notent l'heure la position du corps la vieille dame continue de crier sa douleur double fracture du tibia gauche refend au niveau du genoux péroné brisé personne ne s'approche pour la consoler les téléphones pour la photo puis la météo du jour la circulation ne s'est pas interrompue les passants passent se croisent et se saluent les journalistes prennent des notes s'approchent du corps demandent la permission de filmer mémé crie un numéro de téléphone puis un second sirène du samu la pré-agonisante lève la main les pompiers saluent l'équipe du samu handicapée à vie ne se relève pas râle son abandon un policier en civil Madame vous devriez porter plainte un deuxième dans la file combinaison blanche bombe en main dessine le pourtour de l'accidentée numéro trois assez fort pour être entendu connaissez-vous oulan bator mariée divorcée veuve appartement maison rue quel numéro l'étage mais vous êtes la dame du quatrième j'habite la porte à côté elle demande une couverture à boire patientez ils vont s'occuper de vous un du groupe de motards lui tend une bière petit garçon pose une jonquille sur la cuisse insensible sa sœur tend la main pour une pièce son frère s'acharne sur le bracelet montre deux vieillards se croisent au passage piéton gestes d'impuissance sur l'absurdité des lois un distributeur de tracts à la volée quelques uns assis sur les trottoirs pieds sur la rigole entament leur jambon beurre couple de jeunes mariés offre des dragées ne crie plus n'y comprend plus rien lèvres serrées essaie de ramper passage piéton contournement conducteurs à moues circulation folle en cette fin de journée doigts d'honneur insultes klaxons le scooter accidenté le retour auriez pas vu une plaque avant il pleut un nain de jardin ouvre son parapluie mémé pleure
prous
0 notes
juristique · 2 years
Text
Modèle de lettre pour contester une course de taxi
New Post has been published on https://www.juristique.org/courriers/modele-lettre-contester-course-taxi
Modèle de lettre pour contester une course de taxi
Vous avez pris un taxi qui vous a fait payer une somme plus importante que celle qui était inscrite au compteur. Dans de nombreux cas, vous pouvez contester cette facturation auprès du service des taxis de la préfecture de votre département ou à la préfecture de police pour Paris.
Les règles de droit qui s’appliquent en matière de courses de taxi
Lorsque vous prenez un taxi, le prix à payer dépend du montant de la prise en charge affiché sur le compteur en début de course (il peut être majoré en cas de prise en charge dans une gare SNCF ou dans un aéroport) et d’un tarif kilométrique par zones et horaires, remplacé, en cas d’embouteillage ou de marche lente, par un tarif horaire. En cas d’appel à une borne ou à un standard radio, le prix du trajet d’approche s’ajoute au prix de la course. Le chauffeur de taxi peut également vous réclamer des suppléments forfaitaires pour des services particuliers.
C’est le cas si vous avez des bagages ou des colis encombrants, si vous êtes accompagné d’un animal ou s’il accepte un quatrième passager adulte (à noter que deux enfants de moins de 10 ans comptent pour un adulte). Le prix de la course doit être affiché de façon visible sur le compteur à l’intérieur de la voiture.
Toutefois, quel que soit le montant inscrit au compteur, il existe un prix minimal (supplément inclus) par course, fixé par arrêté ministériel chaque année (7,30 € en 2023).
Télécharger un modèle de lettre pour contester une course de taxi
Le chauffeur de taxi ne peut pas vous imposer un prix global forfaitaire, sauf pour les longues courses, mais, dans ce cas, vous devez vous mettre d’accord avant le début de la course. Et, pour que le forfait reste inférieur au prix maximal de la course, le compteur doit quand même fonctionner. À l’issue de la course, le chauffeur doit obligatoirement vous délivrer un bulletin mentionnant son numéro d’immatriculation lorsque le prix de la course est supérieur ou égal à 25 €. En deçà de cette somme, il doit vous en remettre un si vous le lui demandez.
Vos démarches pour contester une course de taxi
En cas de conflit avec un chauffeur de taxi sur le montant de la course, acquittez le prix réclamé, de préférence par chèque ou carte bancaire, pour avoir une preuve de paiement. Vous devrez ensuite adresser votre réclamation, de préférence par lettre recommandée avec avis de réception, au service des taxis de la préfecture de votre département ou à la préfecture de police pour Paris.
Joignez à votre demande l’original ou une copie du bulletin délivré par le chauffeur ainsi que la preuve du paiement.
Modèle de lettre de réclamation à la préfecture pour contester une course de taxi
<Prénom et nom> <Vos coordonnées> <Téléphone fixe / mobile / courriel>
<Préfecture de votre département>
Service des taxis
<Coordonnées de la préfecture>
À l’attention du responsable du service
<Ville>, le <Date du jour>
Par lettre recommandée avec accusé de réception, N° de l’AR : <A reporter>
Objet : lettre de contestation d’une course de taxi
Pièces-jointes : Copie du relevé de carte bancaire
Madame, Monsieur,
Le <Date à compléter> à <Heure>, j’ai pris un taxi à <Lieu du début de la course> pour me rendre à <Lieu de fin de la course >.
Le numéro d’identification du taxi est <Numéro à compléter>.
J’avais seulement un bagage à main de petit format. À la fin de la course, le chauffeur de taxi m’a réclamé la somme de <Montant> euros que j’ai réglée par carte bancaire (cf. justificatif joint).
Or, le prix affiché au compteur était de <Montant> euros.
Devant mon étonnement, le chauffeur m’a informé qu’il n’avait pas enclenché son compteur dès le début de la course et qu’il fallait rajouter <Montant> euros au prix affiché.
Il m’a également réclamé un supplément de <Montant> euros pour bagage encombrant. J’ai dû régler la somme qu’il me réclamait.
Mais, j’entends par la présente lettre contester cette facturation et ce procédé relevant de l’escroquerie.
Par ailleurs, je vous serais obligé(e) d’accuser réception de la présente lettre.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de mes sentiments respectueux.
<Prénom et nom> <Signature>
Si le litige avec le chauffeur de taxi persiste
Vous pouvez porter plainte soit directement auprès du procureur de la République, soit auprès de la Direction Départementale de la protection des populations (DDPP, ex-DDCCRF). Pensez à vous constituer partie civile pour pouvoir réclamer des dommages et intérêts. Vous pouvez aussi saisir la commission départementale de discipline des chauffeurs de taxis (dans certaines grandes villes) qui peut prononcer des sanctions disciplinaires allant jusqu’à l’exclusion du chauffeur.
Foire aux questions (FAQ) sur les courses de taxis en 2023
"@context":"https://schema.org","@type":"FAQPage","@id":"https://www.juristique.org/courriers/modele-lettre-contester-course-taxi","mainEntity":["@type":"Question","name":"Comment envoyer une lettre de réclamation pour une course de taxi ?","acceptedAnswer":"@type":"Answer","text":"Pour envoyer une lettre de de réclamation d’une course de taxi, il vous suffit de faire un « <em>Copier-coller</em> » du texte de la lettre proposée dans l’article dans votre traitement de texte (<a href=\"https://fr.wikipedia.org/wiki/Microsoft_Word\"><em>Microsoft Word</em></a><em> ou </em><a href=\"https://fr.wikipedia.org/wiki/Writer_(traitement_de_texte)\"><em>Writer d’Open Office</em></a>) et de l’adresser au service de la préfecture de votre département ou à la préfecture de police pour Paris.","@type":"Question","name":"Quel est le tarif minimum d’une course de taxi en 2023 ?","acceptedAnswer":"@type":"Answer","text":"Au 1ᵉʳ février 2023, le tarif minimum d'une course est de 7,30 euros pour tous les taxis (parisiens et non parisiens).","@type":"Question","name":"Quel est le prix au kilomètre maximal d’une course de taxi en 2023 ?","acceptedAnswer":"@type":"Answer","text":"Au 1<sup>er</sup> février 2023, le prix maximal du kilomètre parcouru d’une course de taxi est de 1,21 euros.","@type":"Question","name":"Quels sont les prix forfaitaires des taxis pour les aéroports parisiens en 2023 ?","acceptedAnswer":"@type":"Answer","text":"Au 1ᵉʳ février 2023, les tarifs forfaitaires institués pour les courses directes des taxis parisiens entre Paris et les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et d'Orly (dans les 2 sens) sont de :<br>- 55 euros entre l'aéroport de Paris - Charles-de-Gaulle et Paris rive droite,<br>- 62 euros entre l'aéroport de Paris - Charles-de-Gaulle et Paris rive gauche,<br>- 41 euros entre l'aéroport de Paris-Orly et Paris rive droite,<br>- 35 euros entre l'aéroport de Paris-Orly et Paris rive gauche.","@type":"Question","name":"Quels sont les prix forfaitaires des taxis pour l'aéroport de Nice Côte d'Azur en 2023 ?","acceptedAnswer":"@type":"Answer","text":"Au 1<sup>er</sup> février 2023, les tarifs forfaitaires pour les courses en lien avec l'aéroport de Nice Côte d'Azur sont de :<br>- 85 euros entre l'aéroport de Nice Côte d'Azur et Cannes,<br>- 95 euros entre l'aéroport de Nice Côte d'Azur et Monaco,<br>- 32 euros entre l'aéroport de Nice Côte d'Azur et Nice-centre,<br>- 72 euros entre l'aéroport de Nice Côte d'Azur et Cap d'Antibes.","@type":"Question","name":"Quel est le prix forfaitaire de la course de taxi pour l’aéroport de Guadeloupe en 2023 ?","acceptedAnswer":"@type":"Answer","text":"Au 1ᵉʳ février 2023, le prix forfaitaire en Guadeloupe pour les courses de taxi entre l’aéroport Pôle Caraïbes et la gare maritime de Bergevin ou bien le Grand port maritime de la Guadeloupe est de 25 euros.","@type":"Question","name":"Quel est le prix forfaitaire de la course de taxi pour l’aéroport de Toulouse Blagnac en 2023 ?","acceptedAnswer":"@type":"Answer","text":"Au 1<sup>er</sup> février 2023, pour les courses de taxi pour l'aéroport de Toulouse Blagnac, les tarifs forfaitaires varient entre 15 euros et 45 euros selon la zone de la ville.","@type":"Question","name":"Quelles sont les autres informations tarifaires à connaitre pour les courses de taxis en 2023 ?","acceptedAnswer":"@type":"Answer","text":"Au 1ᵉʳ février 2023, les tarifs des taxis sont plafonnés à :<br>- 4,18 euros pour la prise en charge,<br>- 1,21 euro pour celui du kilomètre parcouru,<br>- 38,96 euros pour le prix maximum horaire.<br>Au 1<sup>er</sup> février 2023, pour les taxis parisiens, les suppléments pour réservation sont de :<br>- 4 euros en cas de réservation immédiate,<br>- 7 euros en cas de réservation à l'avance.<br>De plus, pour toutes les courses des taxis parisiens, seul un supplément « passager » de 4,50 euros peut être appliqué à partir d'une 5ᵉ<sup> </sup>personne transportée."]
Comment envoyer une lettre de réclamation pour une course de taxi ?
Pour envoyer une lettre de de réclamation d’une course de taxi, il vous suffit de faire un « Copier-coller » du texte de la lettre proposée dans l’article dans votre traitement de texte (Microsoft Word ou Writer d’Open Office) et de l’adresser au service de la préfecture de votre département ou à la préfecture de police pour Paris.
Quel est le tarif minimum d’une course de taxi en 2023 ?
Au 1ᵉʳ février 2023, le tarif minimum d’une course est de 7,30 euros pour tous les taxis (parisiens et non parisiens).
Quel est le prix au kilomètre maximal d’une course de taxi en 2023 ?
Au 1er février 2023, le prix maximal du kilomètre parcouru d’une course de taxi est de 1,21 euros.
Quels sont les prix forfaitaires des taxis pour les aéroports parisiens en 2023 ?
Au 1ᵉʳ février 2023, les tarifs forfaitaires institués pour les courses directes des taxis parisiens entre Paris et les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et d’Orly (dans les 2 sens) sont de : – 55 euros entre l’aéroport de Paris – Charles-de-Gaulle et Paris rive droite, – 62 euros entre l’aéroport de Paris – Charles-de-Gaulle et Paris rive gauche, – 41 euros entre l’aéroport de Paris-Orly et Paris rive droite, – 35 euros entre l’aéroport de Paris-Orly et Paris rive gauche.
Quels sont les prix forfaitaires des taxis pour l’aéroport de Nice Côte d’Azur en 2023 ?
Au 1er février 2023, les tarifs forfaitaires pour les courses en lien avec l’aéroport de Nice Côte d’Azur sont de : – 85 euros entre l’aéroport de Nice Côte d’Azur et Cannes, – 95 euros entre l’aéroport de Nice Côte d’Azur et Monaco, – 32 euros entre l’aéroport de Nice Côte d’Azur et Nice-centre, – 72 euros entre l’aéroport de Nice Côte d’Azur et Cap d’Antibes.
Quel est le prix forfaitaire de la course de taxi pour l’aéroport de Guadeloupe en 2023 ?
Au 1ᵉʳ février 2023, le prix forfaitaire en Guadeloupe pour les courses de taxi entre l’aéroport Pôle Caraïbes et la gare maritime de Bergevin ou bien le Grand port maritime de la Guadeloupe est de 25 euros.
Quel est le prix forfaitaire de la course de taxi pour l’aéroport de Toulouse Blagnac en 2023 ?
Au 1er février 2023, pour les courses de taxi pour l’aéroport de Toulouse Blagnac, les tarifs forfaitaires varient entre 15 euros et 45 euros selon la zone de la ville.
Quelles sont les autres informations tarifaires à connaitre pour les courses de taxis en 2023 ?
Au 1ᵉʳ février 2023, les tarifs des taxis sont plafonnés à : – 4,18 euros pour la prise en charge, – 1,21 euro pour celui du kilomètre parcouru, – 38,96 euros pour le prix maximum horaire. Au 1er février 2023, pour les taxis parisiens, les suppléments pour réservation sont de : – 4 euros en cas de réservation immédiate, – 7 euros en cas de réservation à l’avance. De plus, pour toutes les courses des taxis parisiens, seul un supplément « passager » de 4,50 euros peut être appliqué à partir d’une 5ᵉ personne transportée.
Télécharger l’arrêté qui fixe les prix des courses de taxi en 2023
0 notes
puchkinalit · 2 years
Text
Pierre et Jean
Tumblr media
Pierre et Jean, c’est l’histoire de deux frères forts différents l’un de l’autre. Le premier est brun de peau et de cheveux, le second, blond comme les blés et rose comme un bébé. Pierre est docteur, Jean se destine au métier d’avocat. Ils vivent encore chez leurs parents au Havre quand ils reviennent de Paris et passent du temps avec eux et Madame Rosémilly, une jeune veuve amie de Mme Roland, la mère des deux jeunes hommes. Un jour, le notaire leur apprend qu’un vieil ami de la famille est mort et a laissé vingt mille de francs de rentes à Jean uniquement. D’abord sans réaction, Pierre va peu à peu tomber dans la jalousie et le soupçon aiguillé en cela par une serveuse de bar. Si Jean est l’unique récipiendaire de la fortune de M. Maréchal, c’est qu’il est son fils caché, son portrait craché même et très différents physiquement de M. Roland et de Pierre. L’unité familiale ne sera plus jamais la même... Ce roman naturaliste de Maupassant, écrit en 1887 et quatrième de l’auteur, nous fait visiter Le Havre, son port, ses rues et ses bistrots. Il explore la jalousie entre frères (il y a ici ouvertement le fils préféré), les secrets de famille, la fausse respectabilité... Une histoire limpide sur des sentiments tortueux.
7,5/10
Pierre et Jean / Guy de Maupassant.- Librio.
0 notes
Text
Tumblr media
Madame Victoire
chambre à coucher
Chateau de Versailles
Versailles, France
Victoire Louise Marie Thérèse; 11 May 1733 – 7 June 1799
The French princess was the seventh child and fifth daughter of King Louis XV of France and Queen Maria Leszczyńska. She was named after her father and Queen Maria Theresa, her great-great-grandmother and the consort of Louis XIV of France.
Originally known as Madame Quatrième, signifying the fourth daughter of the King (an older sister had died in February 1733, before her birth), she was later known as Madame Victoire. She outlived eight of her nine siblings, and was survived by her older sister Madame Adélaïde by less than a year. The sisters were collectively known as Mesdames.
Reference, Achaintre, Nicolas Louis, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de Bourbon, Vol. 2, (Publisher Mansut Fils, 4 Rue de l'École de Médecine, Paris, 1825)
31 notes · View notes