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#mais plusieurs fois dans la soirée je leur ai dis que j'avais plein de choses à leur dire
maviedeneuneu · 2 years
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Moi hier en fin de soirée.
Alors l'escape game était hyper cool, c'était top et après mes collègues m'ont invitée à manger avec une amie qu'on a rencontré cet été. J'avais plein de choses à leur raconter sur tout ce qu'il se passe en ce moment dans ma vie et les changements qui vont avoir lieu, j'avais trop hâte de leur faire part de tout ça mais un de mes collègues a monopolisé la parole pendant absolument toute la soirée du coup ben j'ai pas pu en placer une... Je suis rentrée chez moi hyper frustrée et déçue du coup :(
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waitstay · 4 years
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Les dernières histoires mcdonaldiennes
Hello les amigos. C'est déjà la fin de cette saga. Vous pouvez lire les autres histoires mcdonaldiennes détaillées en cliquant sur les liens :
Rose Barbie
L'homme à l'araignée : partie 1 et partie 2
Le professeur d'auto-école : partie 1, partie 2, partie 3 et l'épilogue.
J’ai fait 3 restau en 6 ans et il m’est arrivé beaucoup de choses, ainsi qu’à des collègues, cheloues, inclassables, dont je vous donne un petit florilège ici, en guise d’adieu.
Un jour, des mecs ont demandé à ma manager : “c’est quoi le meilleur entre la sauce M et le sperme ? - je ne sais pas, je n’ai jamais goûté la sauce M”.
Un jour, un mec arrive à l’encaissement drive et me dit qu’il a oublié un happy meal sur sa commande et demande s’il peut l’ajouter, je dis “ok je met quoi dedans ? - comme d’habitude”... ? donc je lui propose le truc classique “nuggets frites coca yaourt à boire ? - BAH NON HEIN HAMBURGER TOMATE ICE TEA ANANAS” soit LE truc le plus improbable.
Un jour, vers 23h45, un client m’engueule pcq je n’ai plus de potatoes à vendre. A l’encaissement, je sors un peu de mes gonds et je lui dis qu’il n’avait qu’à venir plus tôt dans la soirée. Le gars m'a criée “BAH C’EST PAS DE MA FAUTE J’ETAIS AU CONCERT DE CHRISTOPHE MAE !!!!” Déconcertée, je lui ai demandé en rigolant si c’était bien, il s’est adoucit et m’a raconté sa soirée (et il a finit par manger des frites).
Un jour, de nuit, des mecs ont dit à ma meilleure amie (manager) “tu devrais te mettre un wrap dans le cul ça te détendrait - je préfère mon gode il est plus grand.”
Un jour, un mec torché à 6h du mat’ nous a acheté à tous des cafés (alors qu’on les avait gratuits hein mais il était très agressif quand on refusait), pour célébrer “la gloire d’Israël”.
Un jour, un gamin s’est ouvert la lèvre en 2, des meufs se sont battues et un client a fait un tel scandale qu’il a voulu bloquer le restaurant, et on a du appeler pompier/police. Dans la même soirée.
Un jour, mes collègues se sont fait braquer par un mec (qui avait un flingue), il s’est fait attraper 2h plus tard et la police a ainsi pu restituer les 1120€ volés à ma directrice.
Un jour (et pas qu’un), des clients me demandent “Une boîte de nuggets - d’accord, 4, 6, 9 ou 20 ? - 8/12/16″ (en général 3 fois d’affilé).
Un jour, on célébrait le départ d’un de mes managers. Quand quelqu’un part de McDo on le baptise avec tous les trucs les plus dégueulasses qu’on puisse trouver. J’ai voulu jeter un frappé sur mon manager, il a atterri sur une cliente.
Un jour, alors que je lui passais sa commande au drive, un client a collé son front au mien et m'a dit "si tu savais à quel point j'ai envie de te cracher dessus" pcq j'avais refusé de lui faire un supplément chocolat gratos dans son sundae.
Un jour, enfin, plusieurs, j'ai vu des mecs pisser juste sous les caméras du drive et d'autres se faire sucer dans leur voiture. J'ai vu plus de zizi en milieu professionnel que dans ma vie personnelle.
Un jour, je suis arrivée à McDo, j’avais 18 ans. Un autre jour, 6 ans plus tard, à 24 ans, je suis partie. Et entre temps, il s’est passé plein de trucs. Merci le M.
THE END. Merci à tous de m’avoir lue, soyez gentils avec le personnel de la restauration rapide. 🖤
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De retour à Reims, j'essayais de voir mes amis le plus souvent possible, je ne voulais pas à nouveau prendre le risque de m'éloigner d'eux, j'allais les voir en sortant de cours sans forcément le dire à Thibaud, je mentais sur mes horaires, où même pendant les cours, je séchais quelques matières pour pouvoir passer du temps avec eux. Coralie me demandait de rester pour manger de temps en temps.
Et puis, comme il fallait s'y attendre, Thibaud voulait toujours plus, il a fini par acheter à nouveau une canette tous les jours, parfois deux et le week-end il me disait : « On est samedi, ça va, je peux me péter le crâne » et il partait au carrefour s'acheter un flash de Vodka et quelques bières.
J'avais beau le prévenir : « Thibaud, t'es en train de replonger », il ne m'écoutait pas et me répondait tout le temps la même chose : « Tu trouves vraiment que j'ai replongé ? Tu veux que je te montre ce que c'est de replonger ? » et il retournait chercher une bière pour me donner la leçon, comme il disait, ça m'apprenait, s'il buvait c'était de ma faute, cela l'arrangeait bien, il pouvait boire en rejetant la faute sur moi, il buvait une bière tout en ayant la conscience tranquille. Alors je ne pouvais rien dire, je devais le regarder replonger doucement, si je ne disais rien il retournait chercher une bière et si je lui faisais une réflexion, il revenait avec assez d'alcool pour passer sa soirée complètement ivre.
On passait nos soirées à se disputer encore, parfois il dormait en bas sur le clic-clac, avec la chienne, il ne voulait pas prendre de draps, de couvertures, d'oreillers... pour me faire culpabiliser et quand il se réveillait le lendemain matin, il était de mauvaise humeur et me reprochait : « T'as vu où j'étais obligé de dormir cette nuit ? Plus jamais ! C'est toi qui pétait les couilles, ça aurait du être toi qui dormait en bas et moi dans le lit avec Isis ! »
Un jour je me suis réellement énervée après lui, je lui ai dis qu'il ne faisait aucun effort, il s'est emporté, a appelé ses parents pour leur dire et il est parti. Le soir il est revenu avec son sac plein d'alcool. Il ne buvait plus seulement que de la bière, il s'achetait des flash de vodka maintenant : « C'est pour te donner une leçon que je vais me mettre mal ce soir ». Il a passé sa soirée à me faire des reproches et des réflexions, que je le rendais malheureux en l'empêchant de boire, que je l'empêchais d'être qui il était vraiment et que je devais être contente qu'il fasse tout cela pour moi, j'essayais de ne pas faire attention à ce qu'il disait, je lui répétais sans arrêt :« Je ne te parle pas quand tu es dans cet état, laisse moi dormir », mais il ne comprenait rien, il insistait, il essayait d'avoir les mêmes petites attentions qu'au début, en m'attrapant les pieds pour me les masser, mais je n'avais pas envie qu'il me touche, je voulais qu'il reste le plus loin possible de moi, il me dégoûtait dans cet état : « Laisse moi tranquille, je dors ». Et c'est au moment où il est venu s'allonger à mes côtés en essayant de me prendre dans ses bras que je l'ai repoussé, je ne l'aime pas comme ça, rien ne m'attire chez lui quand il est incapable de parler ou de se déplacer en ligne droite, alors il était hors de question que je m'endorme dans les bras d'un homme que je n'aime pas, et encore moins un homme que je ne reconnais pas. Je l'ai entendu râler, je l'ai senti se retourner. Puis on s'est endormi chacun de notre côté du lit.
Le lendemain il s'est réveillé encore sous l'effet de l'alcool en me reprochant de ne pas avoir pu dormir près de moi : « C'est pas la vision du couple que j'ai, moi ma petite femme j'ai besoin de dormir avec elle, c'est quoi ça ? Autant que je dorme tout seul » et après ça, je ne peux rien expliquer, je n'ai aucun souvenir, j'ai oublié toute cette journée. Je ne me rappelle de rien, je ne sais pas si tout a commencé le matin, l'après-midi ou même le soir. Je déteste cette sensation, c'est horrible de ne pas avoir la capacité de se souvenir de ça, j'ai beau réfléchir et essayer de me remettre la situation en tête, je revois juste les coups habituels, et je trouve ça horrible d'appeler ça « des coups habituels » ce sont un peu les coups que je trouvais acceptables, mais la seule véritable scène dont je me souviens c'est lorsqu'il m'a attrapé par les cheveux, m'a traîné dans les escaliers comme ça pour m'allonger sur le sol en face de la porte d'entrée en me disant : « T'es sûre de vouloir partir ? », il n'arrêtait pas de me mettre des coups de pieds et dès que je criais ou pleurais il criait lui aussi : « Tu veux crier ? Moi aussi je peux me mettre à crier si tu veux, alors ferme ta gueule, ferme bien ta gueule ! ». Il s'est ensuite penché au dessus de moi, il a attrapé mes cheveux et les a tiré en arrière pour que je puisse le regarder et m'a dit : « Alors ? », je crois que c'est la première fois que j'ai cédé à ma peur, moi-même, j'ai senti mon regard dévier vers la terreur, j'étais terrifiée de le voir comme ça, c'était encore un visage différent de Thibaud que je voyais, il n'y avait pas juste de la colère dans ses yeux, tout son visage était méconnaissable, comme si je venais encore de monter d'un cran, comme si cette fois sa violence faisait partie de lui et n'était pas juste la cause de l'alcool. Je crois qu'il s'en est rendu compte, quand il m'a regardé, quand il a vu mon regard apeuré qui le suppliait d'arrêter et quand j'ai baissé les bras : « Oui Thibaud, d'accord je vais rester », il a dû comprendre que quelque chose était différent cette fois, ça a dû lui paraître étrange de voir que mon regard, d'habitude rempli d'amour et d'admiration, avait laissé part à toute la frayeur puisqu'il m'a lâché, a reculé, a dit : « dépêche toi de remonter, je suis en train de me rendre compte de ce que je te fais, remonte vite avant que je change d'avis ! », je me suis relevée, j'ai vite monté les escaliers et je suis allée m'allonger dans le lit, dans les couvertures. Il m'a suivi, mais lui a continué à marcher jusqu'à la salle de bain, il a pris un ciseau et s'est mis a essayer de se trancher la gorge face à moi en me regardant. Je l'ai laissé faire, pour plusieurs raisons, je savais bien qu'un ciseau comme ça ne ferait rien du tout, je savais aussi que dès que ça lui ferait un petit peu mal alors il arrêterait et de toute façon je n'avais plus la force de me battre pour lui et je n'en avais plus envie, qu'il crève.
Je ne me souviens pas non plus comment tout cela s'est arrêté, j'imagine qu'il a dû appeler ses parents pour qu'ils lui envoient de l'argent pour qu'il s'achète de quoi fumer, je ne me souviens pas à quel moment tout cela s'est arrêté. Je sais juste que le petit François, que j'appréciais beaucoup est passé, Thibaud est allé faire un tour avec lui et moi j'ai du aller dormir parce que je ne sais plus quand il est rentré et comment cela s'est passé après.
Le lendemain matin, Thibaud m'explique qu'il lui reste une bière de la veille, qu'il va la finir et qu'ensuite il n'en boira plus jamais. Je lai écouté, ou du moins j'ai fais semblant, mais je n'avais plus aucune confiance en lui. Il voulait se faire pardonner, il voulait me préparer à manger, me faire un petit plat, je n'ai rien dis et je l'ai laissé aller faire des courses tout seul pendant que j'allais me laver. Je suis rentrée dans la salle de bain, j'ai regardé mon visage dans le miroir et je me cherchais parce que je ne me reconnaissais plus, celle qui était face à moi n'était pas moi. J'étais si... froide, si distante, où était tout cet optimisme et cette joie sur mon visage, mon regard était triste et moi qui suis si souriante d'habitude, je ne voyais rien de tout ça, mon visage était creux, je n’avais plus une seule couleur sur mon visage.
Je suis rentrée dans la douche, qui était face au miroir, j'ai commencé à me laver et j'aperçois un petit bleu sur ma joue mais avec toute la condensation sur la porte de la douche, je ne voyais rien, alors j'ouvre la porte pour voir mieux et c'est pas juste un petit bleu que j'ai aperçu, je sais même pas comment j'ai fais pour ne pas m'en apercevoir avant, j'étais tellement focalisé sur l'expression de mon visage que je ne m'étais pas rendue compte que mon visage était recouvert de bleus, j'avais un coquard à mon œil gauche, ma joue droite était gonflée et toute bleue, j'avais un hématome qui commençait au dessus de mon œil droit et qui descendait jusqu'au milieu de ma joue, j'ai essayé de lever ma tête et j'ai senti tout mon cou qui se compactait et qui tirait, tout autour de mon menton j'étais bleue et sur tout le contour de mon visage, allant de mon oreille gauche à mon oreille droite, je voyais les traces de ses mains autour de mon cou, je voyais l'appuie de ses doigts sur ma gorge. Mon visage était complètement recouvert de bleus, un bleu presque noir.
J'ai fermé la porte de la douche, je ne voulais plus me voir, je me suis retournée, j'étais même pas capable de pleurer jusqu'à ce que je passe la main dans mes cheveux pour me laver et que des poignées entières de cheveux restaient accrochées à mes doigts, j'avais beau passer, et repasser ma main, j'avais à chaque fois autant de cheveux qui restaient là à l'intérieur de mes mains, et quand j'ai regardé à mes pieds et que j'ai vu tous ces cheveux dans l'eau, je n'ai pas pu m'empêcher de fondre en larmes.
J'ai entendu sonner alors je suis sortie de la douche pour ouvrir, François était là, quand il a vu mon visage il a dit : « Oh mon dieu, Thibaud ne m'avait pas dit qu'il avait levé la main sur toi... », j'étais super mal, je ne savais pas quoi dire là dessus. Alors on a parlé un petit peu tous les deux puis Thibaud est revenu au moment où j'avais rendez-vous avec ma psychologue. J'aide alors Thibaud à ranger vite fait les courses, j'ouvre son sac et je vois 4 bières... François les a vu aussi, il m'a tout de suite regardé et j'ai vu de la pitié dans son regard alors j'ai eu honte, honte de lui, honte de moi aussi, honte qu'un gamin de 15 ans ait de la pitié pour moi. François m'a fait un sourire de compassion, c’était horrible vraiment de voir ce regard de François, de voir cette émotion sur son visage. Je demande des explications à Thibaud, forcément il m'envoie balader et me dit qu'il fait ce qu'il veut. J'étais vraiment énervée après Thibaud alors au moment de partir je fais la bise à François et commence à partir à mon rendez-vous, mais Thibaud m'attrape, me pousse sur la chaise du bureau et commence à me menacer du poing, François essayait de le retenir mais Thibaud le repoussait, j'étais encore plus énervée qu'il fasse ça au petit François plutôt que la façon dont il me traitait et il me dit : « Comment ça tu dis au revoir à François et pas à moi ? Aller casse toi va ! » alors je suis partie.
En repartant de mon rendez-vous avec ma psychologue, je me suis dis, je laisse tomber mes affaires, j'en ai quelques unes chez Coralie et le reste, on verra. J'ai envoyé un message à Coralie pour lui expliquer la situation, encore une fois elle m'a accueilli et elle a pris soin de moi. Le soir même on est allé passer la soirée tous ensemble chez Camille, j'ai envoyé un message à Thibaud pour lui faire comprendre que je ne rentrerai pas et on a convenu que j'irai récupérer mes affaires le surlendemain, il partirait pour que je puisse récupérer mes affaires seule, sans lui.
Et deux jours plus tard je vais récupérer mes affaires, je prends ce qu'est utile, j'oublie quelques trucs, en prend d'autres inutiles puis j’amène tout chez Coralie. Je reprends contact avec ma maman en lui expliquant que j'aimerais bien passer Noël avec eux. Ma maman m'envoie des billets de train pour aller la voir. Et tout à coup j'ai réalisé, et je me suis mise à stresser, il faut absolument que tous ces bleus disparaissent de mon visage avant que je prenne le train. C'est ce qui m'inquiétait le plus, je refusais formellement que ma mère me voit avec ce visage. Je suis allée m'acheter de l'arnica et je priais pour que mes parents ne s'aperçoivent de rien.
Mais c'était trop difficile sans Thibaud, je ne savais pas comment c'était possible d'aimer un homme aussi immonde que lui, aimer quelqu'un qui m'avait fait autant de mal, je le haïssais, j'avais peur de lui comme pas possible mais je l'aimais énormément, ma vie sans lui n'avait aucun sens, il manquait une partie de moi. Tout au fond de moi j'avais un vide énorme que je ne savais pas comment combler, j'errais sans but, je me levais le matin pour aller en cours, je rentrais chez Coralie et Schmitt, et j'allais dormir vers 19h00 ou 20h00, je retrouvais petit à petit de la vie, mais j'avais toujours ce je ne sais quoi qui me manquait. Je restais en contact avec Thibaud, on se voyait de temps en temps puis finalement presque tous les jours, j'ai même fini par passer une nuit à l'appartement, jusqu'à ce que Noël arrive et que je prenne le train pour retrouver ma famille. Les bleus sur mon visage sont partis la veille de mon départ, ils sont restés pendant deux semaines et ont viré du bleu, au marron, au jaune, au rosâtre avant de disparaître complètement.
C'est auprès de ma famille que je me suis rendue compte ce que c'était que d'être heureuse, j'avais totalement oublié ce qu'était le bonheur. J'essayais tellement de convaincre tout le monde que j'étais heureuse avec Thibaud que j'ai moi-même fini par m'en convaincre, j'ai fini par me tromper moi et croire à mon bonheur fictif. Mais ce Noël et ma famille m'ont fait ouvrir les yeux. Au moment de les quitter, c'était très dur, j'ai beaucoup pleuré en devant laisser Chlélia, ma filleule, la fille de ma grande sœur. Elle est mon trésor, le rayon de soleil qui illumine chaque instant de ma vie. Et je me suis dis : « Il ne manque que Thibaud », mais finalement, est-ce que j'avais vraiment envie de le voir où est-ce que c'est encore cette idée que je m'étais mise en tête, comme quoi ma vie n'avait aucun sens sans lui, peut-être même que l'amour que je lui portais était faux, une image comme tout le reste.
Quand je suis rentrée de Noël, je me suis rendue directement à l'appartement de Thibaud. Évidemment Thibaud était encore totalement soûl. J'envoie un message à Coralie pour la prévenir que je retournais vivre avec Thibaud mais juste sur une courte période, je voulais juste récupérer des affaires que j'avais oublié, alors les jours qui suivaient je faisais des allers-retours discrètement entre l'appartement de Thibaud et celui de Coralie et Schmitt. Thibaud ne se rendait pas compte que j'emportais toujours plus d'affaires à moi.
C'était le nouvel an, je l'ai passé avec mes amis. Thibaud m'a reproché de l'abandonner, encore une fois. Quand je suis rentrée le 1er janvier, qu'il avait passé le nouvel an seul à boire, il s'est énervé après moi, j'ai pleuré, il n'a pas était violent avec moi, pas que je me souvienne en tout cas, mais il me répétait tellement qu'il n'était pas violent avec moi que parfois mon cerveau s’entremêle et je ne sais pas s'il dit vrai ou non, il a réussi à me faire croire certaines choses pourtant tellement évidentes. C'est le voisin qui est venu voir si tout allait bien, c'était un petit jeune qui travaillait dans le Kebab en bas et qui vendait du Shit à Thibaud, il a ouvert la porte de l'appartement sans chercher à comprendre et il a commencé à s'énerver après Thibaud quand il m'a vu recroquevillée dans le clic-clac, Thibaud et lui ont commencé à se prendre la tête méchamment et finalement le voisin est parti et a appelé la gendarmerie qui est arrivée pour calmer la situation. Je remercie le voisin, dont j'ai oublié le nom et les gendarmes, qui cette fois se sont déplacés et qui ont été très gentils.
Depuis cela, Thibaud ne buvait plus une goutte d'alcool mais il me reprochait que c'était de ma faute s'il était malheureux maintenant et s'il déprimait. Que s'il ne sortait plus non plus et passait ses journées à ne rien faire, c'était aussi de ma faute parce que s'il sortait, alors il aurait envie de boire avec ses potes. Que j'étais la raison de son ennui et tout ce qui va avec. Moi j'étais de moins en moins affective avec lui, mon amour pour lui ne changeait pas, vraiment, je pense que je le regardais toujours avec admiration, je pense que si je me serais blottie dans ses bras, je me serais toujours sentie aussi bien. La seule différence c'est que plus le temps passait et moins j’en avais envie. Alors je continuais juste à ramener le plus d'affaires possibles chez Coralie et Schmitt, je voulais faire le plus vite possible pour que tout se termine le plus vite possible.
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Jour 11 - Philippe, micro-vigneron
En cette fin d'année, voilà le rituel du calendrier de l'Avin d'Eva qui revient et qui va me permettre de marquer une nouvelle étape tout en célébrant quelques vins marquants de 2019 mais surtout, à travers eux, les gens qui les ont créés... Car pour moi, plus que le terroir, c'est l'humain qui fait le vin.
Cela fait sept ans maintenant que ce projet de cave est en marche, et cela fera sept ans en 2020 que le Lieu du Vin est ouvert. Entre 170 et 200.000 bouteilles qui ont quitté leurs créatrices et créateurs pour contribuer au bonheur et au plaisir de mes clients (et au mien), et pour me permettre d'entretenir ce corps d'athlète, vu les incessantes manipulations, de cartons. Des milliers de vins dégustés et beaucoup appréciés, certains adorés. Des dizaines de vigneronnes et vignerons rencontrés, appréciés, certains devenus des ami-e-s, et même quelques agentes et agents (joke). Mon regret est de n'avoir pas eu un million de trésorerie et 200 ou 300m² pour avoir pu accueillir plus de flacons. Il y a tant d'autres vins que j'aurais aimé vous faire découvrir... Mais ceci est le passé. Place au futur.
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L'étrange orange
Alors pour moi, l'émotion de l'année, c'est un petit jus en macération, tout trouble, que vous voyez ci-contre. C'est mon premier vin, réalisé comme un amateur (40 litres pour celui-ci, l'orange, et 20 litres pour un rouge de purs hybrides, produits, dans des mini-fermenteurs), sur une base d'ugni blanc, vendangé dans le Tarn (mais j'y reviendrai), et complété avec environ 10% d'un hybride inconnu glané dans des arbres juste à côté de chez moi, sur des pieds ni traités ni taillés depuis au moins 30 ans... ce qui est également le cas des rouges (a priori, herbemont, baco, othello, noah, plantet et deux inconnus).
Je me suis "amusé" symboliquement à essayer de faire deux vins que j'avais envie de boire, celui-ci est mon orange, mon skin contact. Evidemment en levures indigènes (probablement tarno-aveyronnaises), avec une dose de sulfite correspondant à 1g/hecto, soit ce que j'appelle le "soufre psychologique", mis sur la vendange avant foulage, suivi d'un égrappage après 36 heures de macération intégrale, puis soixante-dix jours de macération sur la moitié des peaux. Je trouvais ces ugni blancs assez délicats, et je n'ai pas voulu trop extraire. Là, il est sur lies pour l'hiver, avant mise au printemps. Mais c'est déjà un vin plus que buvable (meilleur encore que les échantillons que certains amis ont pu goûter, hein Eva, et surtout plus "en place"). Ce n'est évidemment pas un vin qu'objectivement je placerais sur un piédestal, mais subjectivement, il marque une inflexion dans ma vie : sous réserve de son évolution sur lies, c'est la première fois que je fais moi-même un vin que je trouve honnête et que je serai fier de partager.
Si j'ai fait ça, c'est que c'était une envie déjà ancienne mais jusqu'ici impossible à gérer. c'est aussi parce que ma vie personnelle m'a amené à revenir souvent dans le sud, chez moi, et m'a permis d'organiser mon temps pour apprendre un peu de quelques vigneronnes et vignerons fort appréciés. C'était une obligation et un choix que de lâcher un peu ma cave, un besoin aussi. Et c'est une réussite au point que je vais continuer mon apprentissage... Et c'est grâce à ces trois-là, que je vais vous présenter, mais aussi grâce à tous ceux chez qui j'ai bossé ou chez qui je suis simplement passé, que j'ai pu faire mes deux premières minuscules expériences de vinificateur, ô combien jouissives, et envisager une suite.
J'aurais pu aller chez nombreuses personnes, et dans bien des régions. La vie a fait que j'ai pu profiter de l'humanité, de la compétence et de la passion de trois personnes qui ont eu la gentillesse de m'accueillir pour travailler, de me nourrir et de m'abreuver ; c'est dire leur goût du risque et leur générosité !
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Pause après pressurage
Le premier d'entre eux, je le connais depuis longtemps. Nous partageons la passion du vin mais aussi de la Chine et de sa cuisine - notamment la version épicée et pimentée. Vincent Bonnal est un bosseur comme j'en connais peu. Il travaille à Bédarieux quelques hectares pleins de vie (et d'herbes qui grattent quand on vendange) et réalise deux rouges, un blanc et un brosé (rosé capiteux, plein, rond, charmeur).
Il a eu la bonne idée de commencer par me faire faire une première journée de 19 heures de boulot, de 7 heures du matin à 2 heures du matin suivant : une magnifique parcelle de 80 ares de muscat, vendangée, pressée, matériel lavé (et repas inclus quand même)... Au moins, si je m'installe, je saurai que ça peut être ça, le travail romantique du vigneron naturel, et plusieurs jours de suite. Alors, Vincent, je te le dis : c'était pas la peine, je le savais déjà !!!
Vincent est un excellent technicien, pointu, précis, ce à quoi il ajoute une vraie sensibilité et le goût de l'innovation et du risque (je ne vous dirai pas sur quoi quoi, car il y a des secrets qu'on garde). Après quelques jours chez lui, j'ai remis en ordre une partie de mes connaissances, appris quelques trucs utiles, et perdu quelques kilos. Et je l'ai aussi beaucoup observé travailler.
Je vous recommande fortement les cuvées de Vincent : Domaine en rouge et en blanc, Luna Novella en rouge et rosé (le fameux "brosé") ; Vous les trouverez évidemment chez moi et sur plusieurs millésimes, mais aussi chez beaucoup d'autres collègues.
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La micro-cuvée d'Aunis (et d'autres)
Le deuxième - les deuxièmes devrais-je dire car Nathalie en est le complément naturel - c'est Pierre Pradelle. Encore jeune mais toujours plus fou. Installé il y a peu à Marçon, pas loin de Jasnières, dans des conditions dantesques mais ce n'est pas le sujet.
J'y allai avec son agent, Eva, blonde pétillante - style pet'nat - rieuse et et bosseuse, pour donner un coup de main à ce couple d'amis adorables et courageux, mais pas gâtés par la météo depuis leur première année.
On a fait ce qu'on a pu, et du mieux qu'on pouvait faire.
Cette année, ce sont les chevreuils, les sangliers et les oiseaux qui ont le plus aidé Pierre et Nathalie à vendanger. Bien sûr, nous avons ramassé du raisin, assez pour produire du vin, bien mieux que certaines années précédentes quand même, et c'est heureux car le Pierrot, il a le talent et la détermination pour nous sortir des vins délicieux, faciles, mais aussi complexes, ou tranchants, ciselés, voire carrément rigolos, en fonction de la matière première et de son idée - le garçon est têtu, bosseur et un assez foutraque pour imaginer l'inimaginable - pour en tirer le meilleur tout en respectant la nature, le terroir, le climat, et ses clients.
Chez lui, encore quelques kilos perdus malgré les soirées jalonnées de dégustations comparatives assez généreuses. On est professionnels ou on ne l'est pas... Et surtout des éclats de rire, du boulot dans la joie, un peu de soudure, et même quelques cépages originaux repérés en vue de duplication...
Chez Pierre, c'est toujours le plaisir de pic... de boire des cuvées aussi originales que réussies, comme Pipelette, GNR ou Le Chenin des Bois... Cette dernière issue d'une merveille de parcelle isolée, au bout d'un chemin forestier, où on s'attendrait à rencontrer des Ent veillant sur les chenins tout en échangeant leur longues salutations. Je ne vous dit pas ce qu'il y a dans les cuvées, ce sera la surprise, mais attendent-vous à de l'improbable ! Ce qui est certain, c'est qu'il y a de l'amour dedans.
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A mendonné, faut bien aller manger !
La troisième, c'est une histoire de coup de cœur. Je ne la connaissait pas, ni même n'en avais jamais entendu parler et cet été, un autre ami vigneron qui passait quelques jours chez moi a apporté une de ses bouteilles : Double Face. Et là... J'ai appelé la vigneronne, Ketura Roux, puisque c'est elle, pour savoir si à l'occasion je pouvais passer pour la rencontrer et essayer de comprendre comment on pouvait faire ça et le mettre en bouteille.
Et j'y suis allé. Et du coup, je suis, quelques semaines plus tard, retourné vendanger quelques jours chez elle, pour terminer - temporairement - mon périple.
Ce fut une rencontre généreuse, incroyable, avec Ketura, son frère, son ami et son équipe. Un vrai régal ponctué de rires, de (beaucoup) de verres, mais sans sacrifier le travail nécessaire pour faire des vins hors du commun. Et au passage, pour récolter un peu d'un magnifique ugni blanc qui m'a permis de tenter ma première cuvée ! Merci Ketura. Merci beaucoup pour ces trois caisses. Et maintenant, il va falloir que tu goûtes ce que tu as permis avant qu'on aille glaner quelques bois pour nos expériences !
Je vais y retourner cet hiver pour apprendre la taille douce en attendant qu'on organise un petit périple pour récupérer quelques cépages originaux. Mais j'en dis pas plus, vu que ce sera probablement l'occasion d'autres chroniques.
Alors si vous voulez goûter les vins de Ketura, sachez que j'en ai encore un peu (dont très peu de Double Face, à réserver aux aventuriers de la picole), mais que, si elle me le permet, j'en aurai d'autres !
Alors voilà : des rencontres, des vins, des femmes et des hommes, du travail, beaucoup de plaisir, une forme retrouvée... et l'envie de tenter autre chose qui me taraude. L'envie aussi de retrouver mon sud loin de la pollution, de la violence parisienne, du bruit, des PV, des hurlements des sirènes, des appartements à prix d'or, des emmerdements quotidiens... De retrouver mes bois, ma maison, de planter mes vignes, de faire mes expériences, d'avoir du temps pour vivre, aimer, faire mon jardin, écouter de la musique. De retrouver l'enthousiasme perdu.
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Micro-vinification, micro-matériel (pressoir home-made)
Et de passer de la catégorie caviste à celle de micro-vigneron (appellation libérée depuis que l'ami Sébastien Fleuret a "pris sa retraite" de vigneron) et d'amateur, puis pourquoi pas à celle de vigneron indépendant, à temps plein ?
Bon, c'est encore très loin d'être fait, mais j'avoue que j'y pense en me rasant, bien qu'ici dans le sud d'où j'écris, je me rase beaucoup moins souvent !
Si je passe le cap, ce qui me manquera, ce seront mes clientes et clients pour qui j'ai beaucoup d'affection, mais peut-être qu'un jour j'en reverrai, si je presente mes vins chez des collègues ! Mes amies et mes amis, je suis tranquille : je les reverrai de toutes façons.
Comme quoi, le vin même à tout. Même à vouloir en faire ! Ce qui est certain, c'est que, quoi qu'il arrive, ce n'est pas la dernière fois que je fais du vin : que ce soit uniquement pour mon plaisir et le partager avec mes amis, que ce soit pour aider des amis vignerons ou pour moi-même pour en vivre, j'en referai et je vais cet hiver dupliquer quelques cépages originaux glanés et identifiés (ou pas) tout au long de mes pérégrinations viticoles et oenophiles, et rénover un de mes deux pressoirs verticaux à cliquet. On sait jamais !
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Philippe, caviste micro-vigneron en transition
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loukswrites · 7 years
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Mercredi 7 Mars 2018.     Le cours se termina enfin. Isak rangea ses affaires et salua Sana qui semblait pressée.     Even n'avait pas cessé de lui envoyer des messages un peu osés voir carrément cochons, et il avait eu beau lui dire que ce n'était peut être pas le moment, son petit ami semblait trouver ça très amusant de le mettre mal à l'aise. D'ailleurs, la professeur l'avait rappelé à l'ordre plusieurs fois. Heureusement qu'elle ne l'avait pas forcé à lire le contenu des messages à toute la classe.     Il soupira un peu en mettant son sac sur son dos et sortit de la salle avec le reste des élèves pour éviter une remarque de sa prof. Il tomba sur Jonas au détour d'un couloir et ils prirent le temps de discuter un moment. Ils se voyaient moins depuis qu'il avait emménagé avec Even, et ça lui manquait un peu, il devait l'avouer. lls finirent par se mettre d'accord, Jonas viendrait manger à l'appartement un de ces soirs.     Après un check de la main, il descendit un étage, le nez sur son téléphone, et fut tirer dans un recoin. Le portable manqua de voler et avant qu'il ne comprenne ce qu'il se passait une paire de lèvres s'écrasait déjà sur les siennes. - Hé tu pourrais au moins dire bonjour ! Tu m'as fait peur ! - Bonjour Isak. Rit Even, l'air tout amusé. - Qu'est-ce que tu fais ici ? - Je suis venu voir une ancienne prof pour un projet pour l'école. Et je t'attendais. Je finissais par me dire que tu étais déjà parti. - Non, j'ai croisé Jonas, c'est pour ça. - Ah oui, il allait bien ? - Ça te dérange si il vient un de ces jours ?     Even secoua la tête en souriant. - Non en plus j'avais envie de cuisiner ! Donc c'est l'occasion. Tu préfères lasagnes ou boulettes de viande ? - Ça se discute... - Mais bon là maintenant j'ai envie d'autre chose, et j'ai pensé à ça toute la journée. - Je te le fais pas dire, c'est limite si c'était pas du harcèlement à ce niveau ! - C'est ça, rentrons donc calmer nos ardeurs. Et vite.     Isak rit mais ne se fit pas prier. Samedi 10 Mars 2018     Lorsqu'Isak poussa la porte de l'appartement, suivi de près par son meilleur ami, une douce odeur de sucre se faufila jusqu'à ses narines. Il sourit et trouva évidemment Even en cuisine. - Salut les gars, faites pas gaffe c'est le bazar mais je gère !     Isak haussa les sourcils en voyant l'état de la cuisine. Il y avait de la sauce tomate qui avait giclé par terre, un saladier plein de viande hachée, et un début d'empilement de lasagnes. - J'ai fait une salade de fruit et un gâteau au yaourt pour le dessert. Fit-il, l'air concentré sur sa quantité de bolognaise. - Bébé tu sais on est que trois à manger là. - Oui, ben j'ai fais pour trois. Jonas se retint de rire et échangea un regard avec Isak qui leva les yeux au ciel. - Tu as besoin d'aide peut être ? - Non je gère je te dis. - On peut goutter ? - Non pas touche !     Isak approcha son bras du four pour en ouvrir la porte mais Even l'en empêcha. - J'ai dit non touche à rien. - Rolala, monsieur rabat joie... - Estime toi heureux d'avoir un cuisinier. - Hé c'est la meilleure, c'est toi qui m'a dit que tu voulais cuisiner l'autre jour !     Isak préféra donc quitter la cuisine en bougonnant un peu. Even et lui se prenaient souvent la tête ces derniers jours. Il mettait ça sur le compte du projet de son petit ami, ça devait le stresser. Il s'installa avec Jonas sur le lit et lança sa playstation sur leur petite télé. Il lança une manette à son ami qui l'attrapa au vol. - Je vais te démonter encore une fois ! - N'importe quoi, c'est moi qui ai gagné la dernière fois !     Et c'est ainsi qu'Isak perdit trois fois contre son meilleur ami.     Ils passèrent enfin à table. Isak était toujours en train de bouder de ses défaites, et Jonas ne se gênait pas pour se vanter. Even leur servit chacun une énorme part de lasagne et le brun fit les gros yeux. - On ne va pas mourir de faim ! En tout cas ça sent vraiment bon. - Attends de goûter. Fit Isak en se léchant les lèvres d'impatience ; il attendit tout de même que son petit ami ne se serve à son tour. Bon app les gars.     Ils se jetèrent tous trois sur leur repas, il faut dire que leurs estomacs réclamaient depuis un petit moment déjà. Isak râla en se brûlant la langue et Jonas se moqua gentiment de lui mais se mordit la langue à son tour, ce qui ne manqua pas de faire rire l'ainé des trois qui secoua la tête en soufflant sur sa bouchée.     Le repas alla bon train. Les discussions sur le lycée ne s'arrêtaient plus, et Even, même si il en avait souvent des nouvelles, appréciait d'avoir le point de vue de Jonas sur ce qu'avait pu lui dire Isak. Il leur parla un peu de son école et de ses projets de l'année, et il avait l'air si passionné que les deux amis ne purent que boire ses paroles, presque comme si eux mêmes étaient soudainement passionnés.     Finir leurs assiettes fut plus difficile qu'il n'en avait l'air, le brun se tenait le ventre et prennait son temps entre chaque fourchette, Isak avait opté pour les minuscules parts, et Even avait déjà calé pour tout dire. - Comment veux-tu qu'on touche aux desserts après ça... Je t'avais dit qu'il y en avait trop... - Je pensais que vous aviez faim ! - Qu'est-ce que ça aurait été si on avait pas eu faim alors... Rit Jonas, qui abandonna pour de bon. - Tant pis on aura des restes. On va attendre d'avoir digéré un peu pour la suite. Proposa Isak en jetant un oeil à son petit ami.     Even hocha la tête. - On a qu'à se poser devant la télé alors.     Les trois acolytes s'installèrent donc sur le lit, chacun une bière à la main. Les programmes n'étaient pas vraiment intéressants alors ils zappèrent avant de rester sur un petit film sentimental qu'ils ne cessaient de critiquer.     Et puis au bout d'un bon moment, Isak proposa de passer au dessert. Il fit un effort pour se lever et les servir, et ils finirent ainsi le repas vautrés sur le lit, à parodier ce fameux film.     Au final, ce fut une bonne soirée passée entre amis, et Jonas rentra chez lui tardivement.
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myname9us-blog · 7 years
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Freedom - Cry of Love - Jimi Hendrix.Recreated by John Findlay     LE VENTRILOQUE BIEN ORDONNÉ    La, pluie. la police, pardon, est venue m'interroger ce matin (pas étonnant avec un temps de chien de même) pour savoir si j'avais vu ou entendu quelque chose Entendre quoi, par exemple? que je leur ai demandé sèchement, comme avec un défi qui se glisse dans le ton. Du bruit.  Du bruit dans l'appartement juste en haut du mien, qu'ils ont dit  J'ai rien entendu, juste le caquetage habituel et les pas qui traînent dans le couloir comme des trains a bout de souffle qui entrent en gare ou des souliers volés dans le centre d'achat au McDonald      -Donc vraiment rien?    Ils ont pas eu l'air de me croire, les flics croient jamais rien.  Ou leur mama.    Y me prenent pour un menteur, osti. Ça me donnerait quoi d'inventer un silence, parce que c’est ça qu’est ça, ç’a été silencieux toute la soirée, j'ai pas entendu un seul osti de bruit venant d'en haut, pas même un craquement de prélart.  Le logement est sans d'sus d'sous, a ajouté le détective de la police, un des meurtres les plus violents que j'ai vu en 20 ans de métier  La pauvre fille (qualificatif qui lui collait assez mal, selon moi)  a du se débattre pas mal et crier, crier à tue-tête, ça me semble évident.  Je pourrais voir le logement, que j'ai demandé, mais ils m'ont dit non  De toute façon j'y tenais pas vraiment, j'aime pas voir du sang, je supporte mal. Dans le temps j'avais suivi des cours pour devenir ambulancier mais au bout de deux semaines ils ont dit que c'était pas un job pour moi, alors, tout à fait par hasard, je me suis retrouvé dans le show-business.  Je suis ventriloque  Tout ce que je viens de dire j'aurais pu faire croire que ça venait de vous, ç'aurait été marrant, non?  Enfin, si ça avait pas été une histoire aussi triste à se tordre.      Contrairement à cette nuit, là ça bouge pas mal en haut, ça doit être bourré de flics et d'experts en tous genres.  Bon, vous restez disponible, ordonne le détective de la police.  Je suis en spectacle au St-Denis pour un mois, facile à trouver.    Mon show a ceci de particulier que contrairement aux ventriloques habituels, j'utilise plusieurs marionnettes  Par exemple, une qui est Elvis (on m'a toujours dit que j'avais une bonne voix, mais rien d'original), une autre c'est Marylin Monroe, une autre Ozzy, ainsi de suite.  Je les fais chanter, ensuite je les reçois en entrevue, voyez le genre.  Pis y a mon double aussi, cette partie-là du show est entièrement improvisée parce que j'sais jamais ce que mon double va raconter.    La fille travaillait comme serveuse au Mange pis fam' ta gueule, enfin, je sais plus le nom.  Un trou.  Je l'aimais pas plus que ça, évidemment pas au point de la tuer, mais elle m’était pas particulièrement sympa.  Trop prétentieuse, elle regardait tout le monde d'en haut. Je lui ai fait remarquer une fois  T'a gueule, qu'elle a dit.  Elle était comme ça avec tout le monde, vraiment une grosse vache prétentieuse, du genre tout le monde est responsable de mes problèmes.  Une salope qu'aurait mal tournée, voyez?...  Mais bon, je vois pas pourquoi on finirait ses jours en d'dans à cause d'une folle de même...j'ai juste arrêté d'y laisser des pourboires. Elle m'appellait le cheap  Par contre, j'allais pas souvent à son putain de restaurant.  Je voyage pas mal, du reste.  Surtout dans le Québec. la marionnette le trahit / tu mouilles fort, tu salopes tes cuisses, putain, t'es une débauchée, tu penses que je l'ai pas remarqué  Le soir, je t'entends te branler comme une salope    Souvent la nuit je l'entendais baiser, la salope, s'époumonner, ce qui expliquait certaines choses qu'une job de serveuse explique mal, un manteau de fourrure par exemple, qu'elle portait jusqu'à tard dans le printemps, juste pour s'exproprier l’ego.  Un de ses réguliers, j'imagine, un gros ventru avec problème de ménage.  À moins qu'ils cotisaient tous ensembles, une sorte de fonds collectifs (pour trous en détresse).  Allez pas penser que j'ai de quoi contre, mais quand on aime pas quelqu'un on a tout contre, même les escaliers qui mène à son appart je le trouve dégueu'. Même sa porte!  Je l'ai jamais vu, remarquez ben, et pis ce que je vous dis ça reste entre nous, d'ac'?  Pas la peine d'ameuter le voisinage, de l'émietter de commérages.  De toute façon, je pense qu'il l'aime pas trop trop non plus, le voisinage.    Un matin j'ai même retrouvé sa p'tite culotte en bas de l'escalier.  C'était à  elle, à qui d'autre?  Ça sentait la pisse de chat à plein nez, du jus de salope.  Elle me rappellait vaguement une bonnefemme.  Quand j’étais jeune, une de mes tantes, qui était gambler, m’emmenait souvent a Blue Bonnets.  Une fois y avait cette putain de bonnefemme devant moi au guichet des mises. Elle tenait une saleté de chihuahua.  Enfin, ça n’a pas vraiment d’importance dans mon histoire.    Une autre fois, dans l’immeuble où j’habite, c'est un espèce de grand barbu que j'ai surpris à traîner dans le bas de l'escalier. Quand j'y ai demandé s'il était l'ami de cœur de la fille d'en-haut, juste pour être poli, il a répondu non en détournant la tête.  Son frère dans ce cas-là?  À ce moment-là, il est parti non sans m’avoir avant dévisagé comme un moins que rien.  Pauvre con!me dis-je. Je refermai la porte en la claquant violemment, extériorisant mon mépris.  Comme si j'avais besoin d'un dessin. Comme si c'était pas écrit dans sa face : putain, PUTAIN, salope réifiée.  Moins ç'a de secrets, mieux ç'a se croit cachée. Pauvre p'lotte.  Pauvre p'lotte, écarte-les tes osties de cuisses. Écarte, écarte!  Je donnerais même pas cinq piasses pour ton trou sale.  C'est qui?    On venait de frapper à la porte  C'est moi, répondit une voix de femme  C'était ELLE, pour savoir si j'avais entendu quelque chose ou remarqué que'qu' chose de bizarre hier, dans la soirée?...  Paraît qu'on l'avait volé chez elle  Le soir je travaille, madame, que j'y ai répondu sèchement.  Vous aussi, d'ailleurs, si je me trompe pas...    non, je travaille de jour, vous le savez, on s'est déjà vu au resto.  Hier soir, je suis allée au cinoche avec une amie  Et quand je suis rentrée...   rien vu, rien entendu    bon, merci quand même  Désolée de vous avoir dérangé, dit la femme du concierge en me fixant du coin de l’oeil.    -C'est rien, que j'ai dit en refermant la porte tout en me disant dans ma tête : menteuse, menteuse, tu t'es faite branler toute la maudite soirée, j'ai failli appeler la police tellement vous faisiez de bruit, tellement ça puait.  La prochaine fois je risque d'être moins patient  Qu'est-ce qu'y aurait à voler chez elle, à part des culottes de pute?  Anaway, je suis sûr qu'elle en porte même pas, toujours prête, comme on dit chez les scouts.  C'est quand la dernière fois que tes genoux se sont touchés.  J'aurais du y demander de monter sa jupe.  Y demander, comme si fallait mettre des gants blancs avec des filles de même : MONTE TA JUPE QUE JE TE VOIS LE TROU  « désolée de vous avoir dérangé »! juste de te voir la face ça me donne envie de vomir.   Le jour juste avant de ce jour-là, je suis allé diner à son restaurant (…)  toutes ces discussions ostentives des yeux avec certains clients, pour pas dire des clients certains, la retenue étant une de mes plus grandes qualités -même pas des demi-mots, juste des mouvements oculaires et quelques pointes de doigt.  Quelle économie de langage, ta chatte a perdu sa langue, salope?   Bonjour. Ça va vous? vous voulez le menu? (pas besoin, je connais l'ordre des trous dans lesquels je vais t'en faire baver)   Monsieur?...    -Non, pas besoin  Amenez-moi un hot chicken.   -Quelque chose à boire avec ça?    -Un café, mais juste après.    -Parfait, chef.  Ce sera pas long.    L'idée d'aller dans la cuisine la fourrer m'a traversé l'esprit et je m'en suis voulu pour le reste de la journée.  Une chance qu'elle a été assez remplie, on était jeudi et le jeudi c'est la banque, les paiements et ensuite l'épicerie.  Après c'est le show.  Le jeudi, en général, c'est pas mal plein.  Plus que le vendredi.  En allant la payer au comptoir, je me souviens de m'être demandé si elle avait déjà vu mon show, je m'étais jamais posé la question.   -Merci.  Passez une bonne journée!    J'avais l'impression qu'il y avait du mépris dans son bonjour.  Je sais pas vraiment comment expliquer, une impression, c'est tout.  Mais une impression palpable, pas juste que'qu' chose dans' tête, quel'qu' chose comme ces architectures presqu'invisibles qu'on dit habitables.  C'est elle qui avait engendré cette impression, le plan d’un carrefour où elle me donnait rendez-vous dans le monde.  En d'autres mots, elle me provoquait.  Cherche-moé pas, salope, que je me suis dit, cherche-moé juste pas.    Je suis pas d'une nature particulièrement violente, la violence pour moi c'est jamais naturel et j’aime la nature.  En fait, je suis un violent culturel  Quand comme moi on a fait son chemin dans le monde à se battre à chaque tournant, on s'endurcit, c'est une simple question de légitime défense.  Je suis pas devenu une star du showbizz par hasard. Évidemment chu pas Michael Jackson, mais quand même.  Je me suis défriché une place, si modeste soit-elle.  Et ma devise c'est No trepassing, j'aime pas qu'on vienne jouer dans ma coure.  Tu te trouveras jamais de femme, si tu restes ankylosé comme ça, m'a dit une fois mon imprésario, si je veux une femme j'ai juste à m'en fabriquer une et lui faire dire ce que je veux, que je lui ai répliqué.  Et quand j'en veux plus, je la fous aux vidanges sans être obligé d'engraisser ces voleurs d'avocats.    L’impré préféra se taire.  « Des étourderies », qu’il devait penser. Qu’aille au Diable, des imprésarios ça se change, pas les artistes.    Malgré tout, je me considère comme une bonne personne, un tantinet pointilleux, c'est tout.  J'apprécie l'ordre et je préfère l'odeur du Comet à toute cette parfumerie de gonzesses, à croire qu'elles peuvent pas se sentir sans tricher. Une larme de lotion après rasage, c'est tout ce que je me permet. Si à quarante et un ans je suis encore célibataire c'est par choix et non pas par carence libidibale.  Beaucoup de femmes apprécieraient volontiers la présence d'un type dans mon genre à leur côté, bien de sa personne, aisé monétairement et surtout ordonné, soigneux.   Le show avait été particulièrement un succès ce jeudi-là.  Je suis rentré chez moi autour de deux heures et demi.  Des bruits déboulaient a travers le plafond de l'appartement de la salope, une sorte de grincement régulier  Vers quatre heures j'arrivais encore pas à trouver le sommeil, le grincement avait toujours pas cessé. N'en pouvant plus, j'ai enfilé ma robe de chambre et je suis monté. Mademoiselle, criai-je en frappant, mademoiselle.  Elle finit par ouvrir, presque nue, encore dans les vapes.    -Vous? qu'est-ce qu'y a? articule-t-elle de son mieux    -Vous êtes seule?     Évidemment, pourquoi? qu'elle demande en commençant à se réveiller pour de bon.    -Parce que depuis que je suis rentré, j'entends un grincement et j'arrive pas à dormir.  J'ai pensé que ça pouvait être le lit...    -J'entends rien, y a pas de grincement    -Si, y a un grincement, dis-je entrant effrontément et refermant la porte derrière moi.    -Wo, vous quoi, la?...    Je me mets en devoir de vérifier partout dans l'appartement.    -Je vous prierais de sortir de chez moi tout de suite, monsieur.    -Ah, je savais ben qu'y avait un grincement : là, hurlais-je presque en pointant du doigt.                                                                                                      Suzpra, l'auto qui ne vous roulera pas.   Applaudissements.    -Rebonsoir à votre talk-show de fin de soirée.  Ce soir je reçois un personnage singulier, ou plutôt deux, accueillez le sympathique Jean Jouge et son éternel collaborateur, Mario Net.  Applaudissements.  Après quelques tours de chants de Mario Net, Jean Jouge le reçoit à son émission.     -Bonsoir Mario, alors quelque chose vous a frappé cette semaine dans l'actualité?      -Bien sûr, comme toujours  Cette fois, c’est un meurtre qui a retenu mon attention (Jouge devient quelque peu anxieux : vous n'avez pas quelque chose de plus joyeux, on est à la télé, je vous rappelle…).  Alors, d'un coup sec, idiotement, je lui ai administré une violente baffe qui la figea d'effroi.  Je vais t'apprendre, moi, salope, traînée, lance Mario Net, à respecter la nuit de tes semblables : à genoux et demande pardon de ruiner mon sommeil.  J'ai dit à genoux, pis tout de suite. Effrayée, la femme s'exécute : pardon...  Plus haut.  Pardon. Pardon qui?  Pardon, monsieur.  Tu te fais combien en vendant ton cul sale?  Quoi?  tu te fais combien en vendant ta crisse de camelotte, maudite catin?  T'es une prostituée, avoue-le don' , Tu penses que je l'ignore? Tu penses que je t'entends pas t'écarter à longueur de journée...  Je me suis jamais prostituée, vous...  Menteuse.  J'ai horreur des menteuses.  Alors l’homme s’est mis à la frapper, frapper, en l'insultant.  Soudain elle est tombée raide morte. Alors l’homme est allé refermer la fenêtre qui grinçait.  Voilà, voilà, a dit l’homme tout haut, tout est rentré dans l'ordre maintenant.  Je vais enfin pouvoir dormir, qu’il dit.  Quelle histoire Mario.  Ça me surprendrait que ce soit juste une histoire, résonne alors la voix de l'inspecteur :  Jean Jouge, je vous arrête pour le meurtre de madame Carla Beaulieu.  Ce soir-là, devant des milliers de téléspectateurs, ce fut sans doute le plus grand show du Ventriloque...ou Mario Net, si vous préférez. Un mot de plus…   avant de terminer, si je puis me permettre une brève digression sur les événements qui précèdent, et loin de moi l’idée de vouloir accabler ce malheureux représentant de la ventriloquie (Jean Jouve, de son vrai nom Pierre-Paul Savignac, un trou de cul de la pire espèce), je dirais, on parle pour parler, qu’ici, et a mon humble avis, ce fait demeure sans annales dans les précédences de l’art du parlé pour l’autre, ce qui revient en somme a soliloquer a travers son cass’ Bref nous sommes en présence en ce huie des lois fondamentales que tout ventriloque sérieux se doit de respecter, j’entends la loi de l’identité, du Même, du parlant et du parlé.  En effet, l’élément inédit dont il est ici question consiste a faire de l’altérité sous les drapés de l’autre, de l’Autre que soi En somme, il est clair en ce huie que c’est cet Autre qui détient la Vérité du discours et que le même, l’identique, le soi se voit remisé dans le hangar du mensonge : un masque, une marionnette  Mais du coup, diront les plus attentifs, on ne peut plus parler de ventriloquie  Enfin, qui sait? Peut-être ses geôliers parleront-ils en sa faveur, car ne comptez pas sur son avocat qui ne parle que la langue de son porte-monnaie, autre forme de ventriloquie du Même « bref, question de faire une histoire courte, je hais mes voisins  », qu’il a dit en quittant la salle, laissaint derrière une image peu sympathique
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tyranes · 7 years
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13 - Origines
Le lendemain j'essaye de me rendre présentable pour le soir. Plusieurs fois, Thomas m'appelle ou vient sonner mais je ne repond pas. Je veux le laisser mariner. A un moment il me supplie de lui ouvrir derriere la porte mais je ne lui ouvre pas et fais le mort. Heureusement que j'ai fais des reserves. Il finit par partir quand entend son collocataire rentrer ce qui me laissse le champ libre. C'est vers vingt heure que je repars de chez moi pour prendre le metro. Dans le train un couple remarque ma trique et pouffe, je leur lance un regard assassin et je descend à l'arret suivant, je leur aurait bien peté la gueule mais je ne veux pas risquer de manquer Azan.. Une fois devant la porte du jardin, j'entre sans attendre. Comme la semaine d'avant, il y'a de la lumiere. Je frappe et j'entend une voix inconnue qui m'invite à entrer. En arrivant dans le salon je tombe sur un couple, l'homme est brun, les cheveux courts et sa compagne, une jolie blonde plantureuse est en train de lui lecher sensuellement le torse. "Ah, le nouveau venu, il etait temps qu'on se croise." Le sourire de l'homme ne me dit rien qui vaille. C'est un sourire froid et sadique. Ce doit être Garm le troisieme fils d'Azan. Au moins Syl' et Elens m'avaient parru plus sympathiques. Garm m'indique le tapis. Devant la cheminée. "Tu connais ta place sac a viande." Je grogne un peu mais je viens me mettre sur le tapis, sur le torse du brun, un gros dragon rouge va et vient, ça n'a pas l'air de choquer la fille qui le suit avec sa langue. Elle est humaine je le sens, et j'arrive à sentir la difference qu'il y'a entre Garm et un humain normal. Le brun, qui se révèle etre mon frère, met quelques secondes avant d'appeller Azan d'une voix forte. Le grand colosse descend en trombe et grogne en avisant la situation. "Encore? C'est la deuxieme en trois moi, tu vas nous faire avoir des ennuis." le ton est legerment agacé mais Garm ricane "J'y ferais attention, je ne l'userais pas trop vite. Promis." Azan grogne encore mais pose les yeux vers moi. Il me sourit plus gentiment. "Ca a été cette semaine? " Mais avant que je ne puisse repondre il fait signe à Garm de remonter avec sa compagne. "Previens Elens et Syl' que je ne veux pas les voir de la soirée. Ils sont en train de s'amuser dans le hangar." Garm grogne un peu mais il sait que c'est Azan qui commande. Tout le monde sait ça ici. Resultat il se releve en repoussant brusquement la fille et se dirige vers une porte derobée. Lorsqu'il l'ouvre j'entend le bruit de deux grosses creatures qui grognent. Mais d'où je suis je ne peux pas voir. Azan s'est installé dans le canapé et a choppé le menton de la jeune fille. Il lui parle doucement mais tout dans son attitude montre le mâle dominant et meprisant. La blonde couine de plaisir quand Azan lui crache dans la bouche et la rejette au sol. Garm la releve sans ménagement et, encore en transe, comme les autres faces au dragons, elle le suit sans discuter vers l'etage où se trouvent les chambres. Azan me fait signe d'approcher et en bon chien docile, j'avance à quatre pattes. Ça a l'air de lui plaire parce qu'il sourit. Son sourire est d'ailleurs plus bienveillant ave moi qu'avec l'autre. "Ta semaine s'est bien passée alors?" Je hoche la tête "Oui, je me suis fais quelques mecs, mais je ne leur ai pas fait toucher mon gland, comme ça j'ai pu les garder sous mon controle. Mon voisin me servira de sac à foutre quand j'aurais envie." Le visage d'Azan perd son sourire. "Ne force pas les choses, si jamais tu veux garder un humain assure toi qu'il te soit soumis meme une fois ta nature revelée, en general ça implique un dressage de plusieurs jours. Si jamais ça arrive, appelle nous, on viendra t'aider. Je hoche la tête mais de plus en plus, mes yeux sont attirés par l'entrejambe du dragon rouge. J'en bave a moitié. "Tu as bu leur foutre?" demande Azan comme pour me tester en me faisant languir. Je me force à lui repondre même si mon regard reste fixé sur le paquet à hauteur de mes yeux. "Seulement de l'un d'eux. L'autre s'est vidé sur mes chaussures et je lui ai fais lecher." Père ne peut reprimer un leger ricannement en entendant ça. "Tu commences à comprendre la place des humains c'est bien." Il se caresse le paquet que je devine dans son jean, et très lentement fait tomber tous les boutons de sa braguette. Je bave litteralement d'envie devant le monstre caché sous le tissu. L'odeur familiere de la bite me parvient au nez et sans pouvoir resister plus longtemps je me jette sur son entrejambe. Il me choppe les cheveux et me tire brusquement en arriere. "Pas tant que tu n'en a pas reçu l'autorisation, fils." Je couine, c'est la seule reponse que je suis capable d'emettre. Doucement il baisse son pantalon pour devoiler un boxer noir deja bien humide de mouille. L'odeur est plus forte et je me sens tellement bien à cette place. Il me tient toujours le temps de baisser a son tour le boxer et de faire sortir sa bite raide et humide de sa prison. Le gland passe a quelques millimètres de mes levres je donne un rapide coup de langue mais d'un geste, le maitre m'en empêche. "Qu'est ce que j'ai dis?" le ton est plus sec cette fois ci. Je sens tout mon etre se recroqueviller de peur. Mais après quelques secondes il me lache et ordonne. "Allez!" Le plaisir que je ressens en entendant l'ordre est l'une des choses les plus bandantes que j'ai jamais ressenti. Je me jette litteralement sur sa bite et me l'empale d'un coup bien à fond. Il grogne et je couine de concert, la sensation de vide en moi disparait peu à peu. J'entame un va et vient rapide pour tirer tout ce que je peux comme sève de ce membre si enorme et gonflé. L'odeur que je retrouve dans les poils de bite qui chaouillent mon nez me semble si familiere que je ne doute pas une seconde que ce mâle, qui me domine de toute sa force, soit mon père, et que je lui doivent le respect et l'obéissance totale. Ma pipe a l'air de lui plaire car il se caresse doucement le torse sous son debardeur qu'il quitte bientôt pour me montrer ses muscles et ses poils. De temps en temps, il me félicite par quelques mot ou quelques caresses affectueuses. Mais la plupart du temps il me laisse faire. Si le mouvement lui parait trop lent il me choppe et me donne quelques bons coups de reins avant de me laisse reprendre les choses en main. Plusieurs fois je sens des jets de mouilles se deverser sur ma langue, signe qu'il est sur le point de jouir, mais a chaque fois il semble se calmer et ravive ma soif et ma faim de foutre. La mouille m'appaise seulement quelques minutes comme le foutre humain. Au bout d'un moment Azan défait completement sa ceinture et me la repasse autour du cou pour s'en servir comme laisse. La sensation me ramenne à notre premiere rencontre et j'aprécie beaucoup le résultat que ça procure à mon corps. Le dragon sait me donner envie tout en me montrant qu'il est le seul maître à bord et mon corps humain apprécie beaucoup, le dragon que je suis le respecte beaucoup mais il sait que c'est le coté humain qui aime être soumis. Ce n'est qu'après vingt minutes que mon père se vide en moi pour étancher ma soif une nouvelle fois. La sensation d'apaisement est intense et indescpritible mais je me sens bien. Je profite d'avoir la bouche pleine de foutre pour bien gouter à ce jus qui me nourira durant la semaine. J'ouvre la bouche pour bien tout montrer à Azan qui rajoute un crachat au melange, avant de tout avaler. Une fois terminé, père me fait signe de venir me coucher contre lui sur le canapé. Je m'avance doucement et je viens me lover contre lui pendant qu'il me caresse le dos et la nuque. Sans le dire, j'essaye de lui montrer que je suis pret à subir l'autorité dont il à fait preuve la semaine d'avant, mais finalement il reste doux. "Sais tu d'où nous venons?" finit-il par demander en fixant le feu. La question me déroute beaucoup mais je reste silencieux quelques instants avant de repondre doucement "Nous… les dragons ou nous de façon plus générale?" Ca le fait sourire. "Nous les dragons. Je me moque d'où viennent les humains." Je secoue la tête et je laisse mon regard partir vers le feu. "Bien, ce sera la leçon de ce soir, en savoir plus sur tes origines." Je ne cache pas ma deception, j'avais envie d'encore plus de sexe et ça le fait ricanner "Je te baiserais comme la semaine derniere ensuite, ne t'inquiete pas." Et devant mon visage sa bite fait un bond. "Pour commencer sache qu'il existe différents mondes, des mondes différents mais proches du notre. Des mondes qui ne suivent pas les mêmes règles." "Comme des mondes paralleles?" il hoche la tête. "On peut appeller ça comme ça oui. Les humains sont très repandus et vivent dans beaucoup de ces mondes. Tous identiques, tous aussi faibles et enervants. Dans l'un de ces mondes, un sorcier humain a voulu transcender les humains qui le peuplaient. Il a mené des recherches et a créé trois races de créatures proches des humains mais avec leurs caracteristiques propres. Pour simplifier, je vais utiliser les noms que les humains de ce monde utilisent. Il a créé les loups garous, les vampires et les dragons. Les premiers étaient les vampires, qui étaient le croisement entre un humain et un corbeau, cela a donné des humain faibles mais très inteligents et cupides, ils sont rusés et se nourrissent de la vie des autres humains pour survivre. Ils sont peu nombreux dans ce monde mais certains survivent encore. Ensuite il y'a eu les loups, ces hommes loups ont comme les vampires une apparence humaine mais un coté bestial très prononcé. Ils sont forts mais égoïstes et très belliqueux. Enfin le sorcier créa le premier representant de la race des dragons, qu'il implanta dans son propre corps, devenant par la même le premier represenatnt de notre espèce. Toutes les races que je viens de te citer son nommées parmis nous les races dominantes, car un humain, placé devant un loup, un vampire ou un dragon, sera naturellement ammenné à obeir. C'est dans leur nature. Les loups vivent dans un monde a part et asservissent regulierement des humains pour s'en servir comme serviteurs. Les vampires font de meme mais surtout pour se nourrir. Nous nous le faisons pour le plaisir mais nous essayons de rester discrets. Les dragons ont voulu assoir leur legitimité sur ce monde il y'a quelques siecles, il en a resulté les legendes que tu connais et meme si les humains se sont pliés à nos volontés nous étions trop peu nombreux pour pouvoir tous les manipuler, alors certains d'entre nous se sont fait tuer, et depuis les survivants se cachent. Comme nous le faisons." Il marque une pause et je m'apprete à repondre mais il me coupe "Non, nous ne pouvons pas révéler notre nature au monde car nous ne pouvons risquer de tout perdre, d'autant plus que nous pouvons très bien profiter des humains sans nous faire repérer, nous devons juste faire attention. Grace à notre façon de vivre au sein des humains nous pouvons passer inaperçus. Et nous devons en titrer parti. Si tu souhaite te devoiler au monde, sache que tu n'aura de soutient d'aucun de nous et que tu devras en assumer les consequences. Les humains te traqueront et tu ne pourras tous les charmer, ils finiront par te detruire. Et si ce n'est eux, ce seront les loups ou les vampires car ils se sentent menacés par nous." Je reste quelques secondes à fixer le feu et à méditer sur ses propos. "Donc il existe d'autres dragons à part nous?" Azan sourit "Oui, tu pensais que j'etais le seul? Nous sommes une petite centaine, éparpillés a travers le monde, certains vivent en hermites, d'autres comme nous profitent des grandes villes pour profiter des humains qui les peuplent." Je reflechis encore "Donc tous les dragons considerent les humains comme leur serviteurs, il n'y a pas d'exceptions ou de cas où un dragon décide d'etre gentil avevc les humains?" Azan me caresse la nuque et la resserre un peu. "C'est ton coté sac à viande qui parle, fils, reflechis a ce que tu ressens vraiment, à ta façon de voir les choses quand tu etais affamé hier et avant hier et repond à ta question." Je laisse passer quelques secondes de silence et finalement la verité me saute aux yeux. "Les humains n'etaient que des jouets pour moi, le petit Thomas en a fait les frais…" Je suis un peu desolé pour le jeune etudiant mais d'un autre coté, ça me parait presque normal de l'avoir traité comme ça. Azan me caresse toujours mais sa poigne se detend sur ma nuque. "Ne t'inquiete pas, il etait fait pour ça, ils le sont tous, mais certains sont plus receptifs que d'autres, tu peux le sentir quand tu es face a eux, tu l'a ressenti avec le gamin que tu as baisé dans les toilettes publiques, et Thomas t'es litterelement tombé sur la bite comme une chienne. Donc ne t'inquiete pas, meme si l'idée va les deranger quelques jours, ils ont aimé ce que tu leur a fait et tu pourras aller plus loin. Si tu le souhaites, je pourrais te preter main forte pour t'assurer que Thomas reste à ton service pour une durée indeterminée." Je sens ma bite regonfler a cette idée. "Il pourrait? Je veux dire… ça ne m'approterait pas de problemes?" Azan sourit. "Tu vois la fille qui est montée avec Garm tout a l'heure?" Je hoche la tete sans repondre directement "Il va la garder quelques jours voir quelques semaines, il risque de la pousser à bout, il est assez sadique mais il s'amusera avec elle pendant un moment avant de s'en debarasser." Ma bite est à nouveau raide. Rien qu'à reflechir à la situation. J'ai un peu de peine pour cette fille mais je sais que c'est mon coté humain qui éprouve cette emotion, j'essaye de la faire taire, ce n'est pas moi, ça l'a été mais ça ne l'est plus. "Et si sa famille la cherche?" demande je a azan. "Elle passera un appel pour dire qu'elle a trouvé un nouveau travail, ou qu'elle a envie de changer de vie. Elle rasssurera ses parent et leur donnera des nouvelles pendant quelques jours et finalement elle les oubliera." Le feu m'hypnotise toujours et j'hésite sur ma prochaine question. "Mais… qu'est ce qu'on fait des humains une fois qu'on s'en est lassés?" Père reste silencieux, ce silence me gêne mais je ne dis rien pour le pousser à repondre mais il reste silencieux. "On abordera ce sujet plus tard, tu es encore trop humain pour comprendre ce genre de chose." Je grogne un peu de frustration, mais il me fait taire en grognant plus fort que moi. Après pres de cinq minutes de silence, la porte de la piece exterieure s'ouvre et Elens, completement nu, sort. En nous voyant tous les deux il ne dit rien et se fait discret avant de monter à l'étage. Mais une fois au milieu des escaliers, il revient sur ses pas et s'avance vers nous. A la lumiere du feu, son corps musclé luit d'une aura envoutante. Il se met a genoux devant son père et demande doucement "Syl' a été vaincu encore une fois ce soir, père. M'autorisez vous à venir partager ce moment avec vous et mon nouveau frere?" Azan grogne, visiblement il n'aprécie pas l'interruption du dragon bleu mais finalement il soupire. "Oui, viens à mes cotés mais tu ne lui donneras pas ton jus. Pas encore." Elens sourit et vient se lover contre Azan, malgré sa grande taille, il fait tout petit à coté de son pere a cause de son attitude soumise. Son dragon est enroulé autour de son cou et redescend entre ses pectoreaux massifs. L'espace d'un instant je tend la main pour le caresser mais d'un coup bref, Azan me repousse. "As tu demandé l'autorisation, petit?" Je me recroqueville comme un gamin pris en faute. "Non, je… pardon…" Je n'ose meme plus poser la question. C'est Azan qui m'y pousse. "Face à un dragon tu dois presenter du respect, tu n'es pas encore assez mature pour pouvoir te pretendre notre égal." Elens ricanne mais son père le fait taire d'un regard noir. Je prend ma respiration et je me lance. "Elens, est ce que je peux caresser ton tatouage?" le dragon bleu m'observe comme pour me jauger et je sens le regard d'Elens faire de meme. "Tu peux, mais avec la langue." Azan grogne. "On se contentera de la main pour l'instant, Elens, Je t'autorise déjà à venir avec nous, ne cherche pas les ennuis." Elens se tait mais sourit "Alors la main oui." Doucement je tend la main et je caresse le dragon, comme celui d'azan, il est chaud au touché et il bouge légèrement sous mes doigts. De plus les pectoraux d'Elens sont vraiment musclés et les quelques poils qui recouvrent son torse sont très agréable à caresser. Azan observe la scene en souriant. "Il est docile et il apprend vite, je pense qu'il sera mur d'ici trois ou quatre semaines." Je sais qu'il parle de moi mais je m'en fout, les deux torse musclés m'attirent comme un moustique devant une lampe. "Il me plait bien, et avoir un peu de magie nous fera du bien." repond Elens. Azan grogne doucement. "Du calme, pour l'instant, il doit grandir, nous verrons pour la magie plus tard quand il montera des signes de maturité. Il a encore beaucoup de chose à apprendre, et a subir, avant." Elens ricanne encore. "Si tu as besoin de volontaires pour lui faire subir des choses, ne m'oublie pas, c'est Garm qui m'a eduqué moi, et syl', je veux bien etre son mentor aussi." Azan sourit. "Je n'ai encore rien decidé. Mais je garde ta proposition en tête. Garm est dur, je sais qu'il est competent, mais je pourrais aussi te donner ta chance." Tout en parlant, Azan a appuyé sur ma nuque et m'a recollé le visage sur sa bite qui recommence à grossir et à se raidir. Je ne les écoute que d'une oreille. "Syl' est encore trop faible pour etre en charge de son education. Mais je pense que tu serais prêt. Meme si cela implique que tu devras veiller sur lui… tu t'en sens capable?" Elens hoche la tete, l'air serieux qu'il n'a pas d'habitude. "Oui pere, je m'en sens capable et je serais honoré de me voir affecter cette tache." je sens la main d'Elens me caresser les cheveux alors que je recommence à lecher le sexe de mon pere comme l'humain que je suis encore. "Je pense que tu va pouvoir commencer son apprentissage dès demain. Je me chargerais de le remplir une fois par semaine mais pour le reste, ça sera à toi de veiller à ce qu'il apprenne sa place, autant en tant que dragon qu'en tant qu'humain et au sein de notre famille." Elens sourit. "Je ferais mon possible pour qu'il soit eduqué aussi bien que Garm nous a éduqué, ne vous inquietez pas." La poigne d'Elens se referme sur mes cheveux et le blond me guide sur la bite de notre pere pour me l'enfoncer dans la bouche, je ne resiste pas. Il m'imprime en va et vien en me guidant doucement C'est finalement Azan qui met fin à ce petit jeu en anoncant qu'il est l'heure d'aller se coucher et que je serais disponible pour Elens demain, mais que pour l'instant il doit s'occuper de moi personnellement. Sans rien dire je me leve et je le suis vers sa chambre à l'etage tout en faisant un petit signe de la main à Elens pour le remercier et lui souhaiter bonne nuit.
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