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#mildiou
thingsdavidlikes · 2 years
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Passage des Folies Bergères, Marseille by mildiou https://flic.kr/p/8YCMP
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domainedesromarins · 29 days
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Millésime 2024 ... en approche !
Les vendanges approchent à grands pas et, avec elles, la fin d’une campagne éprouvante pour nous ! Car ce millésime 2024 nous aura donné du fil à retordre et aura été bien compliqué à gérer. Le printemps et le début d’été ont été beaucoup plus arrosés que ces dernières années. Cela a rendu le travail dans les vignes plus intense et nous a obligé à une vigilance de tous les instants. Le mildiou,…
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tisane-et-jardin · 10 months
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Purin de prêle
Profitons de l'abondance de prêle des champs avec cette recette de purin polyvalent! Facile à préparer avec les tiges récoltées, il nourrira généreusement votre sol tout en stimulant la croissance de vos légumes.
La prêle peut parfois être rare à trouver, mais une fois établie dans un endroit, elle est difficile à éradiquer. On parle ici de la prêle des champs (Equisetum arvense) ou de la prêle géante (ou grande prêle: Equisetum maximum). La prêle des marais (Equisetum palustre) étant toxique (à cause des alcaloïdes qu’elle contient), son utilisation est déconseillée pour les purins. La prêle se développe…
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miamedia · 1 year
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Les Plantes Naturelles Peu Préoccupantes : PNPP
Dans un objectif de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires dits classiques, les préparations naturelles peu préoccupantes, interrogent aujourd’hui de nombreux viticulteurs et conseillers. Actuellement, plus de 20 substances de base sont autorisées, comme le sucre, le vinaigre ou la bière, l’ortie ou la prêle. On dénombre plusieurs dizaines de substances naturelles à usage biostimulant…
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jogallice · 4 months
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Aujourd’hui, mercredi 29/05/24, Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies 👌⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠
Deux dictons du jour, un acheté, un offert (pour la petite histoire, cette pratique est désormais illégale) : « À la saint Aymar, les grenouilles chassent dans la mare. » 🐸 « À la saint Aymar, récolte est encore au hasard. » 🎲
Pour celles et ceux qui aiment les radis : « À la saint Aymar les radis se récoltent dare-dare. » 🧺 « À la saint Aymar, les radis sont encore rares. » 🧐
Pour celles et ceux qui ont un problème avec la pluie, ou pas : « Pluie à la saint Aymar, contre les limaces, le jardinier se bagarre. » 👨‍🌾 « Pluie à la saint Aymar, le mildiou sera un cauchemar. » 🌧 « Pluie de saint Aymar, peu d’huile dans la jarre. » 🏺
Bon troisième jour de la semaine à tous et à toutes 🌅
Bonne fête aux Aymar 😘
📷 JamesO PhotO à Annecy le lundi 27/05/24 📸
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spotjardin · 3 days
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Le cornichon
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Il accompagne vos plats de charcuterie tout au long de l'année.
présentation
Il est très facile à cultiver et à entretenir. Son besoin en eau est moyen. On l'appelle également Comisus Sativus qui est son nom scientifique. En fait, il s'agit de la même plante que le concombre. Si vous cueillez le fruit très jeune, vous avez un cornichon. Si vous le cueillez à une vingtaine de centimètres de longueur, vous avez un concombre. Il est très gélif car dès que les températures sont trop fraiches, la plante gèle.
culture
Vous pouvez effectuer votre semis vous-même avec des graines reproductibles de préférence afin de pouvoir reproduire ces dernières d'une saison à une autre. Effectuez cette opération dans le courant du mois d'avril à une température d'une vingtaine de degrés dans un local bien lumineux en maintenant le substrat légèrement humide. Autrement, vous pouvez également vous procurer des plants en godets qui sont vendus dans le commerce. En règle générale, le cornichon n'est pas exigeant sur la nature du sol. Toutefois, il a une préférence pour ceux qui sont argilosiliceux enrichis de fumier bien décomposé ou bien de terreaux. Le cornichon épuise très peu le sol. Si vous avez un petit jardin, cela vous permet de le cultiver deux ans de suite au même endroit. Choisissez-lui un emplacement bien ensoleillé. Il s'agit d'une plante qui craint le froid comme déjà précisé ci-dessus ainsi que le trop d'humidité. Il lui faut un minimum d'une quinzaine de degrés pour pouvoir se développer. Je vous conseille de ne pas le planter trop tôt afin d'éviter un ralentissement de sa croissance. Ce n'est jamais très bon qu'une plante stagne. Si votre sol est suffisamment réchauffé, vous pouvez le planter en pleine terre à partir de mi-mai. Espacez chaque sujet d'une cinquantaine de centimètres si vous les faites grimper. Si vous les faites ramper, je vous conseille de les planter chacun sur une raie différente espacée de 50 centimètres également afin de permettre à vos cornichons de courir dans de bonnes conditions. Vous l'avez compris, le fait de les faire grimper tient beaucoup moins de place que de les faire ramper.
entretien
Paillez vos pieds de cornichons afin de limiter les différentes pousses d'herbe, surtout si vous décidez de les cultiver en les faisant grimper. En plus, les apports d'eau sont moindre car le paillage garde le sol humide. Dans ce cas, arrosez avec parcimonie pour éviter le trop d'humidité. Je vous conseille de cultiver le cornichon en le faisant grimper sur un grillage par exemple. Cela facilite sa cueillette. Quand vous arrosez, évitez impérativement de mouiller le feuillage afin d'éviter l'apparition des maladies cryptogamiques tel le mildiou. En cours de végétation, l'engrais concentré est à bannir car la plante développe son feuillage au détriment des fruits. Préférez un amendement avant la plantation avec du compost bien décomposé ou bien avec un engrais organique.
parasites & maladies
Le cornichon est sensible essentiellement à deux maladie : l’oïdium et le mildiou. En ce qui concerne l’oïdium, supprimez le feuillage atteint et pulvérisez du purin de prèle. Pour ce qui est du mildiou, c'est le système racinaire qui pourrit à cause d'un excès d'humidité, d'où l'importance d'arroser modérément comme déjà indiqué ci-dessus. D'autres maladies peuvent contaminer le cornichon. La nuile grise ou cladosporiose est un tout petit champignon qui peut apparaitre par temps froid et humide dans le courant du mois de juin. Dans ce cas, vous devez constater des taches brunâtres qui se forment sur les fruits et sur le feuillage. Pulvérisez du purin de prèle et à l'avenir choisissez des variétés plus résistantes. La mosaïque peut aussi venir nuire au cornichon qui est un virus transmis par les pucerons. Cela se traduit par des taches en forme de mosaïque sur les fruits ainsi que sur le feuillage. La méthode la plus efficace pour éviter ce désagrément, consiste à lutter contre l'invasion des pucerons.
multiplication
Le cornichon se multiplie uniquement par semis comme expliqué ci-dessus.
association
Vous pouvez associer le cornichon avec l'oignon, le haricot, le maïs doux et la laitue. Par contre, évitez la proximité d'autres cucurbitacées et de la pomme de terre. Vous pouvez associer le cornichon avec l'oignon, le haricot, le maïs doux et la laitue. Par contre, évitez la proximité d'autres cucurbitacées et de la pomme de terre. https://spotjardin.fr/2018/08/06/loignon/ https://spotjardin.fr/2018/10/16/les-haricots/ https://spotjardin.fr/2018/08/25/le-mais-doux/ https://spotjardin.fr/2018/09/04/la-laitue/ https://spotjardin.fr/2019/02/28/les-cucurbitacees/ https://spotjardin.fr/2018/08/08/les-pommes-de-terre/ Et pour terminer, je vous propose cette vidéo de la chaine YouTube Goodmymy https://youtu.be/bpaGwqpuoXE Read the full article
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entomoblog · 2 months
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Alsace : 85% des parcelles de vignes attaquées par le mildiou
See on Scoop.it - Les Colocs du jardin
VIDÉO - Cet été en Alsace, 85% des parcelles de vignes sont attaquées par le mildiou. Les fortes précipitations observées au printemps et en été ont favorisé le développement de ce champignon. Il impacte la quantité de vin produit mais pas la qualité.
  Le 30/07/2024 à 7:32 | Durée : 1:51
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unesourisetmoi · 3 months
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Cultiver des tomates peut être très gratifiant. Voici les étapes principales pour y parvenir :
### 1. Choisir les variétés
Sélectionnez les variétés de tomates qui conviennent à votre climat et à vos préférences culinaires (cerises, Roma, cœur de bœuf, etc.).
### 2. Semis
- **Période** : Semez les graines à l'intérieur environ 6 à 8 semaines avant la date du dernier gel.
- **Contenants** : Utilisez des godets ou des plateaux de semis remplis de terreau fin.
- **Profondeur** : Semez les graines à environ 0,5 cm de profondeur.
- **Arrosage** : Maintenez le terreau humide mais non détrempé.
### 3. Transplantation
- **Préparation** : Une fois les plantules suffisamment développées (environ 5 cm de hauteur et 2-3 vraies feuilles), durcissez-les en les exposant progressivement à l'extérieur.
- **Sol** : Plantez-les dans un sol bien drainé, riche en matière organique. Ajoutez du compost si nécessaire.
- **Espacement** : Espacez les plants de 50 à 70 cm, selon la variété.
- **Profondeur** : Plantez les jeunes plants plus profondément qu'ils ne l'étaient en pot, jusqu'aux premières feuilles.
### 4. Entretien
- **Arrosage** : Arrosez régulièrement et profondément, surtout pendant la floraison et la fructification. Évitez d'arroser le feuillage pour prévenir les maladies.
- **Paillage** : Appliquez un paillis pour conserver l'humidité et réduire les mauvaises herbes.
- **Tuteurage** : Utilisez des tuteurs ou des cages pour soutenir les plantes et éviter que les fruits ne touchent le sol.
- **Pincement** : Éliminez les gourmands (pousses latérales) pour favoriser la croissance des fruits principaux.
### 5. Fertilisation
- Appliquez un engrais équilibré toutes les 3 à 4 semaines pendant la saison de croissance.
- Favorisez les engrais riches en phosphore et en potassium pour la floraison et la fructification.
### 6. Récolte
- **Maturation** : Récoltez les tomates lorsqu'elles sont bien colorées et légèrement fermes.
- **Fréquence** : Cueillez régulièrement pour encourager la production de nouveaux fruits.
### 7. Problèmes courants
- **Maladies** : Surveillez les signes de mildiou, d'oïdium et de pourriture apicale.
- **Ravageurs** : Surveillez les insectes nuisibles comme les pucerons et les chenilles, et utilisez des solutions biologiques pour les contrôler.
En suivant ces étapes, vous pourrez cultiver de belles tomates savoureuses. Bonne chance !
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mildiouswag · 3 months
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I'm on art fight this year 💞🦈🐚🐟
My username is Mildiou over there (no swag unfortunately 😔)
I picked seafoam because I like bodies of water 💘
Also I did not link my Tumblr in my art fight profile because I forgot what my tumblr username was when I updated it
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zehub · 4 months
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Dans le vignoble bordelais, pluies record, mildiou précoce et moral au plus bas
Dans le vignoble bordelais, pluies record, mildiou précoce et moral au plus bas
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neozoneorg · 6 months
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Quelle est la variété de tomate la plus résistante au mildiou ?
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Le printemps est de retour, et avec lui, le temps de choisir les tomates pour l'été. Mais, le mildiou plane toujours sur nos potagers. Découvrez comment protéger vos plants avec les variétés les plus résistantes ! ... Read the full article
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oenodyssee · 11 months
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Avant le mezcal
Chez la famille Pfifferling / Episode 2 / Domaine de l’Anglore / Tavel /20 hectares
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Il n’a pas échappé aux lecteurs attentifs de ce blog que j’écrivais mes billets en différé. Deux semaines peu ou prou que j’ai laissé mon vélo à la Gaec du Mazel, trois que j’ai repris mon itinérance là où je l’avais arrêtée au tout début du mois de juillet : à Tavel. C’était un jour de fort mistral et il y avait une fête à l’école du village. Nous sommes dans l’avant-dernier jour du mois de septembre, il y a de nouveau une fête à l’école et les mûriers de la place sont fouaillés par le vent. Une nuit tatouée d’abeilles puis c’est le matin.
Cuve 26 : 1052 à21°C
D’abord le parfum. Rouge. Joyeux. Fruits et fleurs mêlés. Enveloppant le grand chai dans lequel je viens d’entrer. J’accompagne trois Pfifferling. Eric, le père, famille d’apiculteurs d’un côté, famille vigneronne de l’autre, ancien coopérateur et militant de la confédération paysanne a fait de l’Anglore une référence du vin nature. Joris et Thibault, ses fils, qui se partagent la direction du domaine depuis le début de l’année. Marie, épouse et mère des précédents est à l’étage, dans son bureau. C’est l’heure du premier tour de cave. Un joli jus grenat clair mousse dans le seau que Thibault vient de soutirer à la cuve 26. « Son contenu odorant a été pressé hier et aussitôt réassemblé à sa goutte comme nous le faisons ici pour préserver l’intégrité de chaque cuve ». Les trois hommes sont de bonne humeur. Le mildiou qui faisait rage lors de ma précédente visite a pu être contenu, les flambées de chaleur qui ont suivi n’ont pas consumé trop de grappes, la récolte est splendide, les deux fermentations s’enchainent comme jamais : ça promet.
Cuve 2 : 1008 à 18°C
Ensuite la couleur. « Tu as vu ce métissage ? » me demande Eric alors que je redescends de l’échelle. Oui, j’ai vu les grappes entières, violette et jade, bien serrées les unes contre les autres, entrelacées dans un projet de rosé en macération carbonique et j’ai même croqué deux ou trois raisins vibrant de métamorphose. « La rafle on n’en parle pas, ce qui compte c’est la grappe entière. Avec ce mode de vinification, m’explique Thibault, on conserve le maximum d’arômes locaux. C’est la voie du Shikimate. » Ancien étudiant en philosophie à Paris – où il a également servi du vin dans un établissement mythique de Belleville, le Baratin, – Thibault aime ouvrir sa conversation, convoquer des horizons scientifique, poétique ou politique. Rappeler, par exemple, qu’ « un village c’est des graines, des langues et des arômes. ».
Cuve 32 : 1006 à 27°
Enfin le son. Celui des cuves en fermentation. Leur bouillon ronronnant. Calme et fougue en même temps. Il y a une semaine encore c’étaient les vendanges. Dans quelques jours ce sera le silence. « On devrait ne rien dire » dit Eric, « juste écouter ». C’est d’ailleurs le chiffre silencieux d’une température montée en flèche qui vient de sonner l’alarme. En quelques instants un drapeau réfrigérant a été placé dans la cuve pour calmer la bacchanale en cours : trop de chaleur risquerait de brûler les arômes. Le phénomène étant revenu sous contrôle on se remet à goûter. La Cuve 12, cette fois. Mourvèdre avec un peu de Bourboulenc : les visages se rallument aussitôt. Un peu plus loin une voix d’enfant jouant avec l’écho du lieu vient rappeler qu’il est temps de se préparer pour la performance de midi qui aura lieu dans l’avant-chai. En prévision de quoi Joris, sportif et musicien de la fratrie, celui qui le premier a eu l’envie de poursuivre l’histoire du domaine, s’empare de quelques magnums. Un Tavel, histoire de faire le lien avec la cuve que je viens d’admirer. Et la cuvée Comeyre, parcelle de très vieux Carignan que j’irai visiter à la tombée de la nuit avec Eric et Marie.
Cuve 12 : 1007 à 23°
« Chute dans le chiffre ». Quand, pendant la performance du matin j’ai récité cette phrase de Rhapsode Diego, le tout jeune fils de Thibault, qui semblait jusque-là plutôt captivé par un semoir d’entre-rangs, ses couleurs vives et ses aspects de jouet géant, Diego a aussitôt simulé une chute. Je suis souvent surpris par la facilité avec laquelle les enfants s’emparent des langues travaillées par la poésie, là où les adultes et les adolescents sont à la peine, affolés. Les explications sont connues : plus grande plasticité du cerveau en formation, moindre intégration des normes. J’y vois pour ma part la trace d’une disposition naturelle au polyglottisme. Babel, à mon avis, est une fable racontée à l’envers. Plus tard, la nuit, alors que nous serons attablés à la Courtille, restaurant ouvert dans une ancienne magnanerie, par Natalia, la compagne de Thibault, je lui demanderai s’il peut imaginer son fils en vigneron. Réponse : « Vu la rapidité du changement climatique, c’est peut-être plutôt du Mezcal qu’il choisira de faire… Avec mon frère nous savons déjà que nous devons nous adapter ». Inclure du maraîchage, intégrer de nouvelles techniques issues de l’agroforesterie comme la coopération avec les champignons font partie des pistes. Il est tard, Natalia nous a rejoint et comme une poignée d’habitués est encore là, on allume quelques bougies : -tu nous refais Rhapsode ? J’accepte avec plaisir.  
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tisane-et-jardin · 1 year
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Infusion / Décoction de tanaisie
Je vous présente ma recette personnelle d'infusion à la tanaisie. Pour trouver d'autres recettes de jardin classées par problématique, vous pouvez consulter l'onglet dédié aux recettes.
La tanaisie est une bonne plante compagne pour éloigner nombre de nuisibles, mais mieux vaut éviter de la planter partout (car elle est quelque peu envahissante). Il est préférable de n’utiliser que les sommités fleuries, mais on peut prendre toutes les parties aériennes de la plante pour faire une décoction. Vous pourrez pulvériser cette décoction de tanaisie sur les plantes qui se font trop…
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miamedia · 1 year
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Le biocontrôle
Protéger les végétaux contre les bio-agresseurs tout en préservant l’environnement, c’est un des enjeux majeurs de l’agriculture d’aujourd’hui. Pour ce faire, les agriculteurs expérimentent diverses méthodes plus vertueuses, dont le biocontrôle. Ces pratiques utilisent des mécanismes naturels et reposent sur l’action d’agents vivants ou de produits issus du vivant. Comme tous les produits…
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belifii · 1 year
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Pesticides : La prévention 100% des risques professionnels ? Dans ce dossier environnement , en collaboration avec nôs confrères du officiel-prevention.com, nous allons passer en revue les protections collectives en organisation et l'ergonomie du risque chimique. Cependant , une question taraude les esprits: Comment garantir la prévention des risques professionnels des pesticides. De nombreux travailleurs agricoles, horticoles et d'entretien des espaces verts, des voiries et des bâtiments utilisent des pesticides de façon intensive et prolongée. Il y a le danger d'une intoxication aiguë, lors d'une exposition accidentelle, qui se manifeste par des troubles cutanés, digestifs, respiratoires, musculaires, nerveux, cardiovasculaires. Mais plus néfastes sont les risques d'intoxication chronique, résultant d'une exposition fréquente et prolongée à des doses faibles... De nombreux travailleurs agricoles, horticoles et d'entretien des espaces verts, des voiries et des bâtiments utilisent des pesticides (fongicides, insecticides, herbicides, raticides ...) de façon intensive et prolongée. Il y a le danger d'une intoxication aiguë, lors d'une exposition accidentelle, qui se manifeste par des troubles cutanés, digestifs, respiratoires, musculaires, nerveux, cardiovasculaires. Mais plus néfastes sont les risques d'intoxication chronique, résultant d'une exposition fréquente et prolongée à des doses faibles. Ils peuvent provoquer des troubles du système nerveux, des effets cancérigènes et mutagènes, et des perturbations endocriniennes : les risques induits par l'exposition directe et/ou indirecte aux pesticides ont des effets marquants sur la fréquence de certains cancers, les maladies neuro-dégénératives et le développement fœtal. L'utilisation des pesticides, produits phytosanitaires pour la protection des récoltes ou produits contre les parasites, fréquente et massive, par épandage ou pulvérisation, présentent ainsi des risques importants pour la santé des travailleurs exposés et pour l'environnement. arretes-anti-pesticides Comme pour toute activité susceptible de présenter un risque d'exposition à des agents chimiques dangereux, l'employeur doit procéder à une évaluation des risques encourus pour la sécurité et la santé des travailleurs, limiter l'usage des pesticides au strict nécessaire, adopter de bonnes pratiques et d'hygiène au travail, former ses salariés et mettre à leur disposition les équipements de protection individuelle adéquats (combinaison, gants, bottes, masque) pour éviter tout contact et inhalation de pesticides. Classification, composition et présentation des pesticides ⇒ Classification des pesticides Les pesticides se répartissent en plusieurs grandes familles d'utilisation pour lutter contre des organismes nuisibles aux cultures et à la salubrité ou assurer la conservation des produits végétaux ou la protection des bois : - les herbicides (désherbants, débroussaillants) utilisés pour détruire les adventices (mauvaises herbes) qui étouffent les végétaux cultivés. - les insecticides (et acaricides) destinés à éliminer les insectes qui se nourrissent ou pondent sur les cultures ou le bois ou posent des problèmes sanitaires (doryphores, pucerons, tordeuses, carpocapses, moustiques, blattes, termites, mites ...). - les fongicides qui tuent ou inhibent la croissance des champignons microscopiques responsables de maladies cryptogamiques (cloque du pêcher, mildiou, tavelure, oïdium, tavelure, monilia ...) - les nématicides qui tuent les vers parasites (nématodes) qui parasitent les plantes et las arbres. - Les limacides, qui tuent ou éloignent les limaces et les escargots qui ravagent les cultures maraichères. - Les rodenticides (ou raticides), utilisés pour tuer les rongeurs qui dévorent les récoltes ou posent des problèmes d'hygiène publique (rats, souris ...). - ... Parmi les pesticides, les produits phytosanitaires sont ceux utilisés pour soigner ou prévenir les maladies des végétaux.
⇒ Composition des pesticides Les pesticides sont des mélanges qui contiennent une ou plusieurs substances actives et un diluant qui est une matière solide (talc, argile ...) ou un liquide (solvant) et divers adjuvants (tensio-actifs, agents mouillants ...) qui améliorent leur efficacité. Les principes actifs des pesticides (plusieurs centaines !) sont le plus souvent des substances chimiques synthétiques, issues de la chimie organique (hormis par exemple les fongicides à base de sulfate de cuivre, comme la bouillie bordelaise). Les pesticides organiques sont classables en grands groupes : - les organochlorés (DDT, dieldrine, lindane, endosulfan ...), insecticides dont l'usage de beaucoup d'entre eux est désormais interdit du fait de leur toxicité. - les organophosphorés (glyphosate, malathion ...). - les carbamates, produits soufrés (zinèbe, manèbe, thirame, ...) et dérivés de l'acide carbarique et des benzimidazoles, à usage fongicide. - les imidazoliques et triazoliques IBS, inhibiteurs de la synthèse des stérols, à usage fongicide. - les triazines, à usage herbicide (atrazine ...). - les pyréthrinoïdes, à usage insecticide. - les urées substituées, à usage herbicide (linuron, diuron). - et il y a beaucoup d'autres familles. Les pesticides ont plusieurs types d'action sur les végétaux : au contact ou systémique avec absorption par la plante, sélectif ou non, préventif ou curatif. Les normes correspondant aux propriétés toxicologiques, écotoxicologiques ou environnementales évoluent en entrainant souvent le retrait de nombreuses molécules et, a contrario, plusieurs nouvelles molécules apparaissent annuellement sur le marché. ⇒ Présentation des pesticides Les pesticides sont disponibles en différentes formulations. - Les présentations solides : appâts ou poudres prêts à l'emploi, poudres mouillables ou granulés qui doivent être dispersées dans l'eau au moment de l'emploi. - Les présentations liquides : aérosols prêts à l'emploi, suspensions concentrées ou concentrés solubles ou émulsifiables à diluer dans l'eau au moment de l'emploi. - Les présentations gazeuses : gaz de fumigation prêt à l'emploi (bromométhane ou bromure de méthyle, phosphure d'hydrogène, cyanure d'hydrogène, fluorure de sulfuryle ...). Les principales situations professionnelles à risques des pesticides Les professions exposées sont très nombreuses et on estime qu'environ 800 000 professionnels sont concernés par les dangers des pesticides et la France se situent dans les premières places mondiales pour le volume de pesticides utilisés : - les agriculteurs, horticulteurs, arboriculteurs, viticulteurs, maraichers, pépiniéristes, forestiers. - les ouvriers des parcs, cimetières et jardins du secteur privé ou des collectivités territoriales. - Les jardiniers et paysagistes des terrains de sport ou de loisirs. - les agents des services de voirie pour l'entretien du réseau routier, des voies ferrées, des aéroports. - les agents des services de salubrité des bâtiments (travaux spécialisés de désinfection, de désinsectisation ou de dératisation des locaux). Le risque de contamination direct correspond au risque du travailleur qui est exposé directement aux produits lors du traitement par épandage ou pulvérisation du pesticide, mais aussi lors de la préparation du produit, du nettoyage et de la vidange de la cuve, de tout disfonctionnement du pulvérisateur (buses bouchées, rupture de tuyaux...). Le risque de contamination indirecte correspond aussi à tout contact avec un élément pollué, tel que le matériel et l'emballage du produit pesticide, le végétal, le sol, les équipements, outils et engins de travail, les vêtements. Le risque phytosanitaire varie selon les productions agricoles et il est notamment fort en viticulture, en cultures légumières et fruitières, caractérisées par l'intensité de l'utilisation des pesticides, avec de nombreux traitements tout au long de l'année. pesticides-inutiles-rapport-onu-3 - La
vigne est l'objet d'une très forte pression phytosanitaire, car il s'agit d'une culture fragile : les fongicides pour lutter contre l'oïdium, le mildiou et le botrytis, les insecticides, les herbicides pour détruire les adventices, sont largement pulvérisés plusieurs fois par an. Les viticulteurs sont de loin les utilisateurs les plus intensifs de pesticides et les surfaces concernées par les applications de produits phytosanitaires sont importantes. - Les cultures de fleurs, légumes, se pratiquent très souvent dans des serres horticoles, qui ont connu un fort développement : les serres horticoles constituent un milieu fermé, aux conditions confinées favorisant l'apparition de risques chimiques, dont ceux générés par les traitements phytosanitaires, non seulement lors de l'application du traitement comme dans tout secteur agricole, mais aussi de façon plus méconnue après, car les molécules persistent dans l'air suite au traitement avec des largages dans l'air lors de l'ouverture des évents. Les horticulteurs et maraichers utilisent des pratiques de désinfection des sols et manipulent aussi en serre des fumigants pour stériliser et s'exposent ainsi à un risque grave d'intoxication. La fumigation consiste à produire des fumées, des vapeurs désinfectantes (assainissement) ou toxiques (destruction des insectes, des champignons, etc...), Le bromure de méthyle est le fumigant du sol postrécolte qui était le plus couramment utilisé, mais de plus en plus substitué par le fluorure de sulfuryle. Cette fumigation laisse des vapeurs très toxiques pour les mammifères. - La protection insecticide et fongicide des vergers dans les cultures arboricoles spécialisées dans la production fruitière, notamment pour les pommes, pêches, poires, abricots, prunes ... est caractéristique pour l'intensité de sa protection phytosanitaire et est grande utilisatrice de pulvérisations pour éviter des dégâts importants dans les plantations : l'application sur de grandes hauteurs accroit le danger de pollution de l'air ambiant. - Les grandes cultures céréalières et oléagineuses accumulent une forte proportion des pesticides utilisés du fait des vastes surfaces concernées. - les cultures de pomme de terre sont très consommatrices de produits phytosanitaires. - Les techniciens hygiénistes amenés à désinfecter, désinsectiser et dératiser pour limiter ou éliminer la propagation d'espèces nuisibles (insectes, rongeurs, ...) par destruction avec des pesticides et effectuer les traitements de salubrité de colonnes et de locaux dans les secteurs des métiers de bouche, les restaurants, les hôtels, les industries de l'agro-alimentaires et les habitations du tertiaire ou du résidentiel, sont continuellement exposés aux risques des traitements chimiques. La pulvérisation par jet est le procédé actuellement le plus répandu (désherbage, grandes cultures ou arboriculture et viticulture). Les traitements aériens sont réservés aux surfaces d'accès difficile. L'exposition des agriculteurs aux traitements phytosanitaires, lors de la préparation des bouillies, de l'épandage (défaut d'étanchéité des combinaisons, particulièrement au niveau des poignets, et des cabines), du nettoyage du matériel de pulvérisation ou des équipements de protection, de la ré-entrée sur les sites agricoles, est génératrice de risques chimiques importants. Toute opération de pulvérisation commence par la préparation des bouillies et le remplissage de l'appareil. Cela constitue des phases critiques car des produits toxiques très concentrés sont alors manipulés avec des risques importants pour l'opérateur et l'environnement. Les opérations de vidange et de nettoyage des appareils entraînent des incidents difficiles à gérer sans danger (prise en masse des produits dans la cuve, déversement accidentel des fonds de cuve). Le traitement des semences pose aussi le problème de l'émission de poussières toxiques lors du stockage et de l'utilisation dans les semoirs. Les principaux risques chimiques des pesticides
Si les produits phytosanitaires soignent les végétaux, les risques de ces substances chimiques pour la santé humaine sont importants et cela a été longtemps méconnu et/ou sous-estimé : les pesticides tuent aussi des animaux ... Les pesticides sont à la base d'un certain nombre de troubles ORL, ophtalmologiques ou respiratoires. Mais aussi de lésions de la peau, de troubles digestifs et de troubles neurologiques (maux de tête, nausées, irritations). En outre, ils peuvent être sources de cancers, de troubles génétiques, voire même d'une altération des fonctions de reproduction. Les pesticides ont à la fois des effets pathologiques locaux et systémiques. Un effet local survient et se limite au point de contact, alors qu'un effet systémique se propage dans le corps : beaucoup de pesticides ont la capacité de traverser le tissu lipo-cutané et, par voie sanguine, se diffusent dans le corps entier et ont un effet systémique. La toxicité systémique peut être immédiate (quelques heures) à la suite d'une exposition unique à un toxique majeur ou différée à moyen terme (quelques semaines) ou long terme (quelques années) pour des expositions modérées mais fréquentes (c'est notamment le cas pour les cancers professionnels). On distingue ainsi les effets aigus (dus à des concentrations élevées) et chroniques (dus à de faibles concentrations, mais à des expositions répétées). Les effets aigus s'observent lors de fuites, éclaboussures suite à des rejets accidentels massifs de pesticides sous forme de gaz ou de liquides toxiques. pesticides-interdiction-alternatives Si pour la toxicité aigue, le rapport de causalité est clairement identifié, il n'en est pas de même pour la toxicité chronique qui est beaucoup plus malaisée à cerner avec précision. Les pesticides pénètrent dans le corps humain par trois voies:- orale (bouche, œsophage, appareil digestif), La pénétration par cette voie se fait soit par ingestion accidentelle d'un produit ou par déglutition de produit, soit par contact direct, en portant des mains ou des objets souillés à la bouche.- respiratoire (nez, trachée, poumons) Ce type de pénétration se fait par inhalation de poussières, fumées, gaz ou vapeurs, particules fines émises à la préparation du traitement et lors de la pulvérisation du brouillard de produit. Ce risque est ainsi fortement présent lors des différentes phases de traitement. Les poumons ont une grande capacité de contact, de rétention et d'absorption des produits toxiques. De plus, les voies respiratoires sont constituées de telle sorte qu'elles facilitent une diffusion très rapide de ces substances dans le sang. C'est pourquoi l'inhalation de produits toxiques produit une action très rapide.- cutanée (y compris les yeux et les muqueuses). C'est la voie principale de pénétration des produits : la peau est une barrière imparfaite contre les divers produits pesticides qui peuvent favoriser leur absorption par effet irritant ou décapant. Certains produits sont susceptibles de traverser la peau, puis de passer dans le sang pour se fixer sur certains organes (foie, rate...) ou tissus (nerveux, graisseux) et aboutir, par conséquent, à des intoxications parfois très graves. D'autres produits peuvent causer des lésions sur la peau à l'endroit du contact (rougeurs, irritations, brûlures...). De plus, la chaleur et la transpiration accélèrent très souvent ce phénomène de pénétration. L'effet peut être local, c'est-à-dire au point de contact (brûlures, irritations) ou général si le produit pénètre à travers la peau ou les muqueuses. Dans la plupart des cas, si la protection des voies respiratoires est importante, bien trop souvent le risque de pénétration par la peau ou les muqueuses est encore sous-estimé. Quelle que soit la voie de pénétration, le toxique se retrouve dans le sang (le passage est facilité dans le cas d'une blessure). Ces substances sont alors, soit transformées par le foie et éliminées (par la sueur, les selles, la bile et les urines), soit stockées dans l'organisme.
Les types d'intoxications qui en résultent sont de deux sortes : - Intoxications aiguës : elles sont dues à une durée d'exposition courte, une absorption rapide du toxique et l'apparition rapide de symptômes. Ces intoxications sont généralement provoquées par l'absorption de produits liés à des maladresses ou des méprises, elles entraînent des troubles importants : → Troubles nerveux: vertiges, tremblements, convulsions, manque de coordination,...;→ Troubles digestifs: salivations importantes, nausées, vomissements, diarrhées, ...;→ Troubles cardio-vasculaires: tachycardie,...;→ Troubles musculaires: contractions, crampes, paralysies,... - Intoxications chroniques : elles sont dues à l'absorption progressive et répétée de petites quantités de produits qui vont s'accumuler dans l'organisme jusqu'à provoquer des atteintes graves. Au cours de l'exposition, l'opérateur ne ressent que des troubles mineurs (maux de têtes et nausées) lorsqu'ils sont décelés, mais à terme, des pathologies plus importantes peuvent apparaître. Certaines font l'objet de tableaux de maladies professionnelles du régime général, notamment les tableaux n° 34 et 65. Les troubles de contact sont les plus fréquents : - le contact cutané va provoquer des allergies et des troubles caustiques : dermites, ulcérations. - le contact respiratoire est responsable de rhinites, d'asthmes professionnels. - le contact digestif par ingestion accidentelle (mains ou aliments souillés) peut entraîner des troubles digestifs. Le passage dans la circulation sanguine, quel que soit le mode de pénétration initial est responsable : - d'intoxications aiguës ou chroniques (troubles neurologiques, circulatoires, respiratoires, sanguins, digestifs...) - d'altération d'une ou de plusieurs fonctions vitales : rénales, hépatiques, cutanéo-muqueuses, digestives, respiratoires, neurologiques - de cancers : cutanées, hépatiques, bronchiques. La fréquence de certains cancers, les lymphomes, les myélomes multiples, les cancers du cerveau et celui de la prostate sont plus fréquents chez les agriculteurs. - de perturbation endocrinienne dans certains cas, certains pesticides se comportant comme des leurres hormonaux. - de fœtotoxicité : des pesticides franchissent la barrière placentaire et ont une action tératogène sur l'embryon, ce qui représente un risque pour les agricultrices en âge de procréer. - de reprotoxicité : infertilité, délétion de la spermatogenèse pesticides - la prévention des risques professionnels des pesticides Les mesures de prévention des risques professionnels des utilisateurs de pesticides Comme pour toute activité susceptible de présenter un risque d'exposition à des agents chimiques dangereux, l'employeur doit procéder à une évaluation des risques encourus pour la sécurité et la santé des travailleurs. Cette évaluation doit être renouvelée périodiquement, notamment à l'occasion de toute modification importante ou avant une activité nouvelle. L'évaluation des risques inclut toutes les activités de l'entreprise, y compris l'entretien et la maintenance. Les résultats de l'évaluation des risques sont consignés dans le Document Unique de Sécurité (D.U.S). L'étiquetage du produit et la fiche de données de sécurité sont obligatoires et permettent de repérer les principaux risques. En fonction des risques mentionnés sur l'étiquette, le port de certains types de protection peut s'avérer obligatoire. Il est essentiel de lire l'ensemble des indications reprises sur l'étiquette. En supplément de l'étiquetage, tout employeur doit obtenir de son fournisseur une Fiche de Données de Sécurité (F.D.S) plus complète pour mieux mesurer les risques. L'adoption de bonnes pratiques d'usage des produits pesticides est indispensable : → Des réductions dans l'usage des pesticides sont possibles en résorbant les inefficacités des exploitations : il convient de limiter l'usage des phytosanitaires au strict nécessair
e et d'optimiser les doses et nombres de traitement en fonction des critères météo, état sanitaire, stade de développement de la culture... Par ailleurs, la suppression ou la substitution des produits ou procédés dangereux par d'autres qui le sont moins est la mesure de prévention prioritaire qui s'impose. Par exemple : - dans les serres, la stérilisation du sol par la vapeur est préférable à la fumigation parce que, en plus de détruire la majorité des parasites, elle n'a aucun effet secondaire toxique.- la réduction des intrants phytosanitaires est une mesure de prévention primaire de la filière horticole et arboricole avec adoption d'alternatives à certains traitements (Protection Biologique Intégrée, auxiliaires vivants de culture et phéromones spécifiques de confusion sexuelle ...).- l'entretien du sol doit se faire plus souvent par travail du sol mécanique, par application de paillis, par enherbement du rang entre les ceps ..., plutôt que par désherbage chimique. → Les mesures techniques de prévention collective indispensables sont les suivantes : - Aménagement du local technique et de l'aire de préparation et de nettoyage des équipements de travail : ventilation efficace, séparation des produits en fonction des FDS...- Bon réglage et entretien (buses bouchées...) des pulvérisateurs.- Utiliser un bac étanche de récupération pour éviter les débordements lors de la préparation de la bouillie.- Toujours bien refermer les bidons et autres conteneurs de produits chimiques et essuyer les liquides ou ramasser les granulés immédiatement après tout déversement.- Stocker des pesticides présente des risques de chute ou de renversement d'emballage avec fuites ou déversements des produits. Toutes ces caractéristiques rendent nécessaire, outre les précautions lors de leur emploi, l'utilisation de contenants, d'armoires ou l'aménagement de locaux spécifiques de stockage, armoires avec étagères de rétention, matériels de stockage avec bacs rétention pour prévenir et maîtriser les fuites accidentelles de liquides.- Cabines filtrantes et pressurisées climatisées, entretien scrupuleux des cabines (joints, vitres,...) pour assurer leur étanchéité.- A la fin de la pulvérisation, rincer les buses au-dessus du champ pour éviter de ramener des restes de produit dans les locaux de l'exploitation.- Tout retour d'eau de lavage polluée dans le réseau doit être impossible. Il est donc nécessaire d'installer un dispositif spécial (ex. : clapet anti-retour, disconnecteur...).- Une bonne gestion des épandages permet de réduire les fonds de cuves.- Réentrée dans les zones traitées (intervention sur culture après que cette dernière ait été traitée) : le respect des délais d'attente recommandés avant de pénétrer dans une enceinte où des pesticides ont été appliqués est impératif, ainsi que l'observation rigoureuse du mode d'emploi de ces produits. Des panneaux sécurité doivent être mis à l'entrée de la parcelle traitée pour indiquer qu'un traitement est en cours et le délai de réentrée. → Une hygiène rigoureuse, en application ou en réentrée, est indispensable : se laver les mains après chaque intervention, prendre une douche immédiatement après le traitement, remplacer tout vêtement souillé par des projections. Les Equipements de Protection Individuelle de l'utilisateur de produits pesticides L'équipement du travailleur qui doit appliquer un pesticide sert à le protéger d'un contact avec le produit. L'exposition au produit peut se faire lors de la préparation (exemple : remplissage du pulvérisateur) ou durant le traitement. Même si le port de certains équipements peut être gênant, notamment par temps chaud, il est absolument indispensable de les utiliser. L'objectif est d'éviter au maximum toute exposition cutanée, respiratoire ou digestive. Il est primordial que l'utilisateur connaisse les phases les plus à risque et porte une protection (gants, masque, combinaison) à ces moments clefs (préparation, nettoyage, incidents lors de
la pulvérisation). Nous vivons dans des maisons inondées depuis un mois-Capture Les équipements de protection individuelle ne doivent pas sortir de l'entreprise. Il est important de rappeler que les vêtements de protection (bottes, combinaison, masque, gants) doivent être rangés en dehors du local de stockage des produits phytosanitaires afin d'éviter leur saturation par les éventuelles vapeurs toxiques pouvant être dégagées par les produits. Les vêtements de travail et équipements de protection individuelle fournis et entretenus par l'employeur comportent : les combinaisons de protection, les masques avec filtre à gaz ou lunettes selon les cas, les gants, les bottes de sécurité ou de protection. L'employeur doit s'assurer que ces équipements de protection individuelle sont effectivement portés. → La combinaison : Le port d'une combinaison (jetable ou durable) prévue pour les traitements phytosanitaires est essentiel. Pour une protection optimale, il convient de porter une combinaison imperméable (vêtements de type 3 Etanchéité aux projections de liquides ou de type 4 Etanchéité aux aérosols, aux pulvérisations) et munie d'un capuchon. Les salopettes en textile n'offrent qu'une protection limitée. Lors de l'habillage, la combinaison devra être portée de manière à recouvrir les gants et les bottes. Pour entretenir une combinaison de traitement durable, il faut impérativement limiter le nombre de lavage en machine. Pour ce faire, le vêtement encore porté doit être rincé à l'eau claire directement après traitement, puis seulement retiré et séché. Quant à la combinaison jetable, d'usage plus fréquent en agriculture, elle doit être changée à temps, selon les prescriptions du fabricant. Les combinaisons jetables deviennent poreuses après une certaine durée, sans pour autant changer d'aspect. Elles sont perméables à l'air et réutilisables quelques fois si non déchirées. → Le masque et les lunettes : Le port de masque est nécessaire car certains produits plus volatiles sont fortement inhalés, de même lors de la manipulation de poudres. Il évite la pénétration par les voies respiratoires des gouttelettes et poussières de produits phytosanitaires. L'idéal est d'utiliser un masque avec une cartouche avec filtres combinés pour les solvants organiques et inorganiques ainsi que pour les poussières (poudres). Pour les produits phytosanitaires, l'utilisation d'un filtre à particules (P) additionné d'un filtre à charbon actif de catégorie A est suffisante et recommandée (cartouche du type A2P2). La cartouche accumule les substances actives jusqu'à saturation. La cartouche doit être changée dès que le travailleur commence à sentir l'odeur du produit malgré le port du masque. Un demi-masque suffit s'il est muni de filtres pour le gaz et la poussière et accompagné de lunettes : le port de lunettes permet de protéger l'applicateur contre les dégâts oculaires des éclaboussures de produits, certains produits phytosanitaires étant corrosifs ou irritants. Le remplacement du filtre doit être régulier. Les masques doivent être entretenus et nettoyés à l'eau savonneuse et rincés à l'eau claire. Pour les filtres, il est conseillé de les ôter après chaque utilisation et les fermer avec leur opercule. Ne pas les mouiller, ni les souffler (soufflette) : un filtre colmaté est un filtre à jeter, la force de l'air comprimé ne libère pas mais détruit les fines alvéoles du filtre, le rendant inefficace. Les essuyer avec un chiffon propre humide et les stocker dans une poche hermétique vidée d'air. Les lunettes-masque doivent être conformes aux normes EN 166,168. → Les gants : le port de gants est absolument nécessaire. Imperméables aux produits chimiques, ils protègent les avant-bras. La pénétration cutanée des phytosanitaires est réduite de 90% par le port de gants adaptés résistants au risque chimique (sigle CE et symbole « éprouvette » selon la norme EN 374), en nitrile ou néoprène, en privilégiant l'étanchéité (gants couvrant les avant-bras) et le confort (souples, doublés d'
un support textile). Les gants en cuir, latex ou PVC sont à proscrire. Il est impératif de ne jamais contaminer l'intérieur des gants. Beaucoup de cas d'exposition dermique sont la conséquence de contaminations internes de ces gants, quand l'utilisateur les enlève et les remet. Il est donc nécessaire de laver l'extérieur des gants à l'eau claire avant de les enlever. L'extérieur du gant sera ensuite séché puis aussi et surtout l'intérieur. Ne jamais réutiliser des gants craquelés ou déchirés. herbicide-587589_960_720 La cuve lave-mains doit être considérée comme un complément au port des gants. Les mains doivent être lavées directement après la manipulation. → Les bottes de sécurité ou de protection : Le port de bottes ou bottines imperméables, réservées aux traitements phytosanitaires conformes aux normes CE EN345-346-347, marquage S5 ou P5 (Polymères naturels et synthétiques), est nécessaire. Les chaussures de travail en cuir ou les chaussures en toile ne sont pas imperméables et adaptées pour les traitements phytosanitaires. La combinaison sera portée au-dessus des bottes et pas dans les bottes afin d'éviter la pénétration de liquide dans celles-ci. La formation de l'utilisateur de produits pesticides A compter de 2014, le certificat individuel Certiphyto est obligatoire pour répandre des produits pesticides. Valable dix ans, il s'obtient au terme douze heures de formation réparties sur de deux jours. Ces formations sont effectuées par des organismes agréés dont les chambres d'agriculture et comprennent quatre modules : les effets des phytosanitaires sur la santé, sur l'environnement, les réglementations en la matière et le matériel dans lequel investir. A lire aussi  Couvre-Feu : La prévention a payé à Thiès, avec seulement 41 interpellations (Police) Afin de renforcer la formation à l'utilisation des produits pesticides, phytosanitaires ou phytopharmaceutiques, tout utilisateur ou distributeur à des fins professionnelles doit posséder un certificat d'aptitude obligatoire : - à partir d'octobre 2013 dans les secteurs de la distribution de produits phytopharmaceutiques, de la prestation de services et du conseil,- à partir d'octobre 2014 pour les autres professionnels utilisant des pesticides : agriculteurs et salariés agricoles, forestiers, agents des collectivités territoriales... À partir de 2015, le certificat Certiphyto devra être obligatoirement présenté pour l'achat de pesticides à usage professionnel. Tous les usages de pesticides sont concernés, qu'ils soient agricoles, forestiers ou non agricoles (parcs publics, cimetières, terrains de sport ou de loisirs, voiries et trottoirs, zones industrielles, terrains militaires, aéroports, voies ferrées...). Le certificat individuel peut être obtenu soit par équivalence avec un diplôme délivré dans les 5 années précédentes, soit par une formation adaptée à chaque activité. Juillet 2014 Partagez et diffusez ce dossier Kafunel avec Officiel-Prevention.com
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ka9oukeuktakal · 1 year
Text
Pesticides : La prévention 100% des risques professionnels ? Dans ce dossier environnement , en collaboration avec nôs confrères du officiel-prevention.com, nous allons passer en revue les protections collectives en organisation et l'ergonomie du risque chimique. Cependant , une question taraude les esprits: Comment garantir la prévention des risques professionnels des pesticides. De nombreux travailleurs agricoles, horticoles et d'entretien des espaces verts, des voiries et des bâtiments utilisent des pesticides de façon intensive et prolongée. Il y a le danger d'une intoxication aiguë, lors d'une exposition accidentelle, qui se manifeste par des troubles cutanés, digestifs, respiratoires, musculaires, nerveux, cardiovasculaires. Mais plus néfastes sont les risques d'intoxication chronique, résultant d'une exposition fréquente et prolongée à des doses faibles... De nombreux travailleurs agricoles, horticoles et d'entretien des espaces verts, des voiries et des bâtiments utilisent des pesticides (fongicides, insecticides, herbicides, raticides ...) de façon intensive et prolongée. Il y a le danger d'une intoxication aiguë, lors d'une exposition accidentelle, qui se manifeste par des troubles cutanés, digestifs, respiratoires, musculaires, nerveux, cardiovasculaires. Mais plus néfastes sont les risques d'intoxication chronique, résultant d'une exposition fréquente et prolongée à des doses faibles. Ils peuvent provoquer des troubles du système nerveux, des effets cancérigènes et mutagènes, et des perturbations endocriniennes : les risques induits par l'exposition directe et/ou indirecte aux pesticides ont des effets marquants sur la fréquence de certains cancers, les maladies neuro-dégénératives et le développement fœtal. L'utilisation des pesticides, produits phytosanitaires pour la protection des récoltes ou produits contre les parasites, fréquente et massive, par épandage ou pulvérisation, présentent ainsi des risques importants pour la santé des travailleurs exposés et pour l'environnement. arretes-anti-pesticides Comme pour toute activité susceptible de présenter un risque d'exposition à des agents chimiques dangereux, l'employeur doit procéder à une évaluation des risques encourus pour la sécurité et la santé des travailleurs, limiter l'usage des pesticides au strict nécessaire, adopter de bonnes pratiques et d'hygiène au travail, former ses salariés et mettre à leur disposition les équipements de protection individuelle adéquats (combinaison, gants, bottes, masque) pour éviter tout contact et inhalation de pesticides. Classification, composition et présentation des pesticides ⇒ Classification des pesticides Les pesticides se répartissent en plusieurs grandes familles d'utilisation pour lutter contre des organismes nuisibles aux cultures et à la salubrité ou assurer la conservation des produits végétaux ou la protection des bois : - les herbicides (désherbants, débroussaillants) utilisés pour détruire les adventices (mauvaises herbes) qui étouffent les végétaux cultivés. - les insecticides (et acaricides) destinés à éliminer les insectes qui se nourrissent ou pondent sur les cultures ou le bois ou posent des problèmes sanitaires (doryphores, pucerons, tordeuses, carpocapses, moustiques, blattes, termites, mites ...). - les fongicides qui tuent ou inhibent la croissance des champignons microscopiques responsables de maladies cryptogamiques (cloque du pêcher, mildiou, tavelure, oïdium, tavelure, monilia ...) - les nématicides qui tuent les vers parasites (nématodes) qui parasitent les plantes et las arbres. - Les limacides, qui tuent ou éloignent les limaces et les escargots qui ravagent les cultures maraichères. - Les rodenticides (ou raticides), utilisés pour tuer les rongeurs qui dévorent les récoltes ou posent des problèmes d'hygiène publique (rats, souris ...). - ... Parmi les pesticides, les produits phytosanitaires sont ceux utilisés pour soigner ou prévenir les maladies des végétaux.
⇒ Composition des pesticides Les pesticides sont des mélanges qui contiennent une ou plusieurs substances actives et un diluant qui est une matière solide (talc, argile ...) ou un liquide (solvant) et divers adjuvants (tensio-actifs, agents mouillants ...) qui améliorent leur efficacité. Les principes actifs des pesticides (plusieurs centaines !) sont le plus souvent des substances chimiques synthétiques, issues de la chimie organique (hormis par exemple les fongicides à base de sulfate de cuivre, comme la bouillie bordelaise). Les pesticides organiques sont classables en grands groupes : - les organochlorés (DDT, dieldrine, lindane, endosulfan ...), insecticides dont l'usage de beaucoup d'entre eux est désormais interdit du fait de leur toxicité. - les organophosphorés (glyphosate, malathion ...). - les carbamates, produits soufrés (zinèbe, manèbe, thirame, ...) et dérivés de l'acide carbarique et des benzimidazoles, à usage fongicide. - les imidazoliques et triazoliques IBS, inhibiteurs de la synthèse des stérols, à usage fongicide. - les triazines, à usage herbicide (atrazine ...). - les pyréthrinoïdes, à usage insecticide. - les urées substituées, à usage herbicide (linuron, diuron). - et il y a beaucoup d'autres familles. Les pesticides ont plusieurs types d'action sur les végétaux : au contact ou systémique avec absorption par la plante, sélectif ou non, préventif ou curatif. Les normes correspondant aux propriétés toxicologiques, écotoxicologiques ou environnementales évoluent en entrainant souvent le retrait de nombreuses molécules et, a contrario, plusieurs nouvelles molécules apparaissent annuellement sur le marché. ⇒ Présentation des pesticides Les pesticides sont disponibles en différentes formulations. - Les présentations solides : appâts ou poudres prêts à l'emploi, poudres mouillables ou granulés qui doivent être dispersées dans l'eau au moment de l'emploi. - Les présentations liquides : aérosols prêts à l'emploi, suspensions concentrées ou concentrés solubles ou émulsifiables à diluer dans l'eau au moment de l'emploi. - Les présentations gazeuses : gaz de fumigation prêt à l'emploi (bromométhane ou bromure de méthyle, phosphure d'hydrogène, cyanure d'hydrogène, fluorure de sulfuryle ...). Les principales situations professionnelles à risques des pesticides Les professions exposées sont très nombreuses et on estime qu'environ 800 000 professionnels sont concernés par les dangers des pesticides et la France se situent dans les premières places mondiales pour le volume de pesticides utilisés : - les agriculteurs, horticulteurs, arboriculteurs, viticulteurs, maraichers, pépiniéristes, forestiers. - les ouvriers des parcs, cimetières et jardins du secteur privé ou des collectivités territoriales. - Les jardiniers et paysagistes des terrains de sport ou de loisirs. - les agents des services de voirie pour l'entretien du réseau routier, des voies ferrées, des aéroports. - les agents des services de salubrité des bâtiments (travaux spécialisés de désinfection, de désinsectisation ou de dératisation des locaux). Le risque de contamination direct correspond au risque du travailleur qui est exposé directement aux produits lors du traitement par épandage ou pulvérisation du pesticide, mais aussi lors de la préparation du produit, du nettoyage et de la vidange de la cuve, de tout disfonctionnement du pulvérisateur (buses bouchées, rupture de tuyaux...). Le risque de contamination indirecte correspond aussi à tout contact avec un élément pollué, tel que le matériel et l'emballage du produit pesticide, le végétal, le sol, les équipements, outils et engins de travail, les vêtements. Le risque phytosanitaire varie selon les productions agricoles et il est notamment fort en viticulture, en cultures légumières et fruitières, caractérisées par l'intensité de l'utilisation des pesticides, avec de nombreux traitements tout au long de l'année. pesticides-inutiles-rapport-onu-3 - La
vigne est l'objet d'une très forte pression phytosanitaire, car il s'agit d'une culture fragile : les fongicides pour lutter contre l'oïdium, le mildiou et le botrytis, les insecticides, les herbicides pour détruire les adventices, sont largement pulvérisés plusieurs fois par an. Les viticulteurs sont de loin les utilisateurs les plus intensifs de pesticides et les surfaces concernées par les applications de produits phytosanitaires sont importantes. - Les cultures de fleurs, légumes, se pratiquent très souvent dans des serres horticoles, qui ont connu un fort développement : les serres horticoles constituent un milieu fermé, aux conditions confinées favorisant l'apparition de risques chimiques, dont ceux générés par les traitements phytosanitaires, non seulement lors de l'application du traitement comme dans tout secteur agricole, mais aussi de façon plus méconnue après, car les molécules persistent dans l'air suite au traitement avec des largages dans l'air lors de l'ouverture des évents. Les horticulteurs et maraichers utilisent des pratiques de désinfection des sols et manipulent aussi en serre des fumigants pour stériliser et s'exposent ainsi à un risque grave d'intoxication. La fumigation consiste à produire des fumées, des vapeurs désinfectantes (assainissement) ou toxiques (destruction des insectes, des champignons, etc...), Le bromure de méthyle est le fumigant du sol postrécolte qui était le plus couramment utilisé, mais de plus en plus substitué par le fluorure de sulfuryle. Cette fumigation laisse des vapeurs très toxiques pour les mammifères. - La protection insecticide et fongicide des vergers dans les cultures arboricoles spécialisées dans la production fruitière, notamment pour les pommes, pêches, poires, abricots, prunes ... est caractéristique pour l'intensité de sa protection phytosanitaire et est grande utilisatrice de pulvérisations pour éviter des dégâts importants dans les plantations : l'application sur de grandes hauteurs accroit le danger de pollution de l'air ambiant. - Les grandes cultures céréalières et oléagineuses accumulent une forte proportion des pesticides utilisés du fait des vastes surfaces concernées. - les cultures de pomme de terre sont très consommatrices de produits phytosanitaires. - Les techniciens hygiénistes amenés à désinfecter, désinsectiser et dératiser pour limiter ou éliminer la propagation d'espèces nuisibles (insectes, rongeurs, ...) par destruction avec des pesticides et effectuer les traitements de salubrité de colonnes et de locaux dans les secteurs des métiers de bouche, les restaurants, les hôtels, les industries de l'agro-alimentaires et les habitations du tertiaire ou du résidentiel, sont continuellement exposés aux risques des traitements chimiques. La pulvérisation par jet est le procédé actuellement le plus répandu (désherbage, grandes cultures ou arboriculture et viticulture). Les traitements aériens sont réservés aux surfaces d'accès difficile. L'exposition des agriculteurs aux traitements phytosanitaires, lors de la préparation des bouillies, de l'épandage (défaut d'étanchéité des combinaisons, particulièrement au niveau des poignets, et des cabines), du nettoyage du matériel de pulvérisation ou des équipements de protection, de la ré-entrée sur les sites agricoles, est génératrice de risques chimiques importants. Toute opération de pulvérisation commence par la préparation des bouillies et le remplissage de l'appareil. Cela constitue des phases critiques car des produits toxiques très concentrés sont alors manipulés avec des risques importants pour l'opérateur et l'environnement. Les opérations de vidange et de nettoyage des appareils entraînent des incidents difficiles à gérer sans danger (prise en masse des produits dans la cuve, déversement accidentel des fonds de cuve). Le traitement des semences pose aussi le problème de l'émission de poussières toxiques lors du stockage et de l'utilisation dans les semoirs. Les principaux risques chimiques des pesticides
Si les produits phytosanitaires soignent les végétaux, les risques de ces substances chimiques pour la santé humaine sont importants et cela a été longtemps méconnu et/ou sous-estimé : les pesticides tuent aussi des animaux ... Les pesticides sont à la base d'un certain nombre de troubles ORL, ophtalmologiques ou respiratoires. Mais aussi de lésions de la peau, de troubles digestifs et de troubles neurologiques (maux de tête, nausées, irritations). En outre, ils peuvent être sources de cancers, de troubles génétiques, voire même d'une altération des fonctions de reproduction. Les pesticides ont à la fois des effets pathologiques locaux et systémiques. Un effet local survient et se limite au point de contact, alors qu'un effet systémique se propage dans le corps : beaucoup de pesticides ont la capacité de traverser le tissu lipo-cutané et, par voie sanguine, se diffusent dans le corps entier et ont un effet systémique. La toxicité systémique peut être immédiate (quelques heures) à la suite d'une exposition unique à un toxique majeur ou différée à moyen terme (quelques semaines) ou long terme (quelques années) pour des expositions modérées mais fréquentes (c'est notamment le cas pour les cancers professionnels). On distingue ainsi les effets aigus (dus à des concentrations élevées) et chroniques (dus à de faibles concentrations, mais à des expositions répétées). Les effets aigus s'observent lors de fuites, éclaboussures suite à des rejets accidentels massifs de pesticides sous forme de gaz ou de liquides toxiques. pesticides-interdiction-alternatives Si pour la toxicité aigue, le rapport de causalité est clairement identifié, il n'en est pas de même pour la toxicité chronique qui est beaucoup plus malaisée à cerner avec précision. Les pesticides pénètrent dans le corps humain par trois voies:- orale (bouche, œsophage, appareil digestif), La pénétration par cette voie se fait soit par ingestion accidentelle d'un produit ou par déglutition de produit, soit par contact direct, en portant des mains ou des objets souillés à la bouche.- respiratoire (nez, trachée, poumons) Ce type de pénétration se fait par inhalation de poussières, fumées, gaz ou vapeurs, particules fines émises à la préparation du traitement et lors de la pulvérisation du brouillard de produit. Ce risque est ainsi fortement présent lors des différentes phases de traitement. Les poumons ont une grande capacité de contact, de rétention et d'absorption des produits toxiques. De plus, les voies respiratoires sont constituées de telle sorte qu'elles facilitent une diffusion très rapide de ces substances dans le sang. C'est pourquoi l'inhalation de produits toxiques produit une action très rapide.- cutanée (y compris les yeux et les muqueuses). C'est la voie principale de pénétration des produits : la peau est une barrière imparfaite contre les divers produits pesticides qui peuvent favoriser leur absorption par effet irritant ou décapant. Certains produits sont susceptibles de traverser la peau, puis de passer dans le sang pour se fixer sur certains organes (foie, rate...) ou tissus (nerveux, graisseux) et aboutir, par conséquent, à des intoxications parfois très graves. D'autres produits peuvent causer des lésions sur la peau à l'endroit du contact (rougeurs, irritations, brûlures...). De plus, la chaleur et la transpiration accélèrent très souvent ce phénomène de pénétration. L'effet peut être local, c'est-à-dire au point de contact (brûlures, irritations) ou général si le produit pénètre à travers la peau ou les muqueuses. Dans la plupart des cas, si la protection des voies respiratoires est importante, bien trop souvent le risque de pénétration par la peau ou les muqueuses est encore sous-estimé. Quelle que soit la voie de pénétration, le toxique se retrouve dans le sang (le passage est facilité dans le cas d'une blessure). Ces substances sont alors, soit transformées par le foie et éliminées (par la sueur, les selles, la bile et les urines), soit stockées dans l'organisme.
Les types d'intoxications qui en résultent sont de deux sortes : - Intoxications aiguës : elles sont dues à une durée d'exposition courte, une absorption rapide du toxique et l'apparition rapide de symptômes. Ces intoxications sont généralement provoquées par l'absorption de produits liés à des maladresses ou des méprises, elles entraînent des troubles importants : → Troubles nerveux: vertiges, tremblements, convulsions, manque de coordination,...;→ Troubles digestifs: salivations importantes, nausées, vomissements, diarrhées, ...;→ Troubles cardio-vasculaires: tachycardie,...;→ Troubles musculaires: contractions, crampes, paralysies,... - Intoxications chroniques : elles sont dues à l'absorption progressive et répétée de petites quantités de produits qui vont s'accumuler dans l'organisme jusqu'à provoquer des atteintes graves. Au cours de l'exposition, l'opérateur ne ressent que des troubles mineurs (maux de têtes et nausées) lorsqu'ils sont décelés, mais à terme, des pathologies plus importantes peuvent apparaître. Certaines font l'objet de tableaux de maladies professionnelles du régime général, notamment les tableaux n° 34 et 65. Les troubles de contact sont les plus fréquents : - le contact cutané va provoquer des allergies et des troubles caustiques : dermites, ulcérations. - le contact respiratoire est responsable de rhinites, d'asthmes professionnels. - le contact digestif par ingestion accidentelle (mains ou aliments souillés) peut entraîner des troubles digestifs. Le passage dans la circulation sanguine, quel que soit le mode de pénétration initial est responsable : - d'intoxications aiguës ou chroniques (troubles neurologiques, circulatoires, respiratoires, sanguins, digestifs...) - d'altération d'une ou de plusieurs fonctions vitales : rénales, hépatiques, cutanéo-muqueuses, digestives, respiratoires, neurologiques - de cancers : cutanées, hépatiques, bronchiques. La fréquence de certains cancers, les lymphomes, les myélomes multiples, les cancers du cerveau et celui de la prostate sont plus fréquents chez les agriculteurs. - de perturbation endocrinienne dans certains cas, certains pesticides se comportant comme des leurres hormonaux. - de fœtotoxicité : des pesticides franchissent la barrière placentaire et ont une action tératogène sur l'embryon, ce qui représente un risque pour les agricultrices en âge de procréer. - de reprotoxicité : infertilité, délétion de la spermatogenèse pesticides - la prévention des risques professionnels des pesticides Les mesures de prévention des risques professionnels des utilisateurs de pesticides Comme pour toute activité susceptible de présenter un risque d'exposition à des agents chimiques dangereux, l'employeur doit procéder à une évaluation des risques encourus pour la sécurité et la santé des travailleurs. Cette évaluation doit être renouvelée périodiquement, notamment à l'occasion de toute modification importante ou avant une activité nouvelle. L'évaluation des risques inclut toutes les activités de l'entreprise, y compris l'entretien et la maintenance. Les résultats de l'évaluation des risques sont consignés dans le Document Unique de Sécurité (D.U.S). L'étiquetage du produit et la fiche de données de sécurité sont obligatoires et permettent de repérer les principaux risques. En fonction des risques mentionnés sur l'étiquette, le port de certains types de protection peut s'avérer obligatoire. Il est essentiel de lire l'ensemble des indications reprises sur l'étiquette. En supplément de l'étiquetage, tout employeur doit obtenir de son fournisseur une Fiche de Données de Sécurité (F.D.S) plus complète pour mieux mesurer les risques. L'adoption de bonnes pratiques d'usage des produits pesticides est indispensable : → Des réductions dans l'usage des pesticides sont possibles en résorbant les inefficacités des exploitations : il convient de limiter l'usage des phytosanitaires au strict nécessair
e et d'optimiser les doses et nombres de traitement en fonction des critères météo, état sanitaire, stade de développement de la culture... Par ailleurs, la suppression ou la substitution des produits ou procédés dangereux par d'autres qui le sont moins est la mesure de prévention prioritaire qui s'impose. Par exemple : - dans les serres, la stérilisation du sol par la vapeur est préférable à la fumigation parce que, en plus de détruire la majorité des parasites, elle n'a aucun effet secondaire toxique.- la réduction des intrants phytosanitaires est une mesure de prévention primaire de la filière horticole et arboricole avec adoption d'alternatives à certains traitements (Protection Biologique Intégrée, auxiliaires vivants de culture et phéromones spécifiques de confusion sexuelle ...).- l'entretien du sol doit se faire plus souvent par travail du sol mécanique, par application de paillis, par enherbement du rang entre les ceps ..., plutôt que par désherbage chimique. → Les mesures techniques de prévention collective indispensables sont les suivantes : - Aménagement du local technique et de l'aire de préparation et de nettoyage des équipements de travail : ventilation efficace, séparation des produits en fonction des FDS...- Bon réglage et entretien (buses bouchées...) des pulvérisateurs.- Utiliser un bac étanche de récupération pour éviter les débordements lors de la préparation de la bouillie.- Toujours bien refermer les bidons et autres conteneurs de produits chimiques et essuyer les liquides ou ramasser les granulés immédiatement après tout déversement.- Stocker des pesticides présente des risques de chute ou de renversement d'emballage avec fuites ou déversements des produits. Toutes ces caractéristiques rendent nécessaire, outre les précautions lors de leur emploi, l'utilisation de contenants, d'armoires ou l'aménagement de locaux spécifiques de stockage, armoires avec étagères de rétention, matériels de stockage avec bacs rétention pour prévenir et maîtriser les fuites accidentelles de liquides.- Cabines filtrantes et pressurisées climatisées, entretien scrupuleux des cabines (joints, vitres,...) pour assurer leur étanchéité.- A la fin de la pulvérisation, rincer les buses au-dessus du champ pour éviter de ramener des restes de produit dans les locaux de l'exploitation.- Tout retour d'eau de lavage polluée dans le réseau doit être impossible. Il est donc nécessaire d'installer un dispositif spécial (ex. : clapet anti-retour, disconnecteur...).- Une bonne gestion des épandages permet de réduire les fonds de cuves.- Réentrée dans les zones traitées (intervention sur culture après que cette dernière ait été traitée) : le respect des délais d'attente recommandés avant de pénétrer dans une enceinte où des pesticides ont été appliqués est impératif, ainsi que l'observation rigoureuse du mode d'emploi de ces produits. Des panneaux sécurité doivent être mis à l'entrée de la parcelle traitée pour indiquer qu'un traitement est en cours et le délai de réentrée. → Une hygiène rigoureuse, en application ou en réentrée, est indispensable : se laver les mains après chaque intervention, prendre une douche immédiatement après le traitement, remplacer tout vêtement souillé par des projections. Les Equipements de Protection Individuelle de l'utilisateur de produits pesticides L'équipement du travailleur qui doit appliquer un pesticide sert à le protéger d'un contact avec le produit. L'exposition au produit peut se faire lors de la préparation (exemple : remplissage du pulvérisateur) ou durant le traitement. Même si le port de certains équipements peut être gênant, notamment par temps chaud, il est absolument indispensable de les utiliser. L'objectif est d'éviter au maximum toute exposition cutanée, respiratoire ou digestive. Il est primordial que l'utilisateur connaisse les phases les plus à risque et porte une protection (gants, masque, combinaison) à ces moments clefs (préparation, nettoyage, incidents lors de
la pulvérisation). Nous vivons dans des maisons inondées depuis un mois-Capture Les équipements de protection individuelle ne doivent pas sortir de l'entreprise. Il est important de rappeler que les vêtements de protection (bottes, combinaison, masque, gants) doivent être rangés en dehors du local de stockage des produits phytosanitaires afin d'éviter leur saturation par les éventuelles vapeurs toxiques pouvant être dégagées par les produits. Les vêtements de travail et équipements de protection individuelle fournis et entretenus par l'employeur comportent : les combinaisons de protection, les masques avec filtre à gaz ou lunettes selon les cas, les gants, les bottes de sécurité ou de protection. L'employeur doit s'assurer que ces équipements de protection individuelle sont effectivement portés. → La combinaison : Le port d'une combinaison (jetable ou durable) prévue pour les traitements phytosanitaires est essentiel. Pour une protection optimale, il convient de porter une combinaison imperméable (vêtements de type 3 Etanchéité aux projections de liquides ou de type 4 Etanchéité aux aérosols, aux pulvérisations) et munie d'un capuchon. Les salopettes en textile n'offrent qu'une protection limitée. Lors de l'habillage, la combinaison devra être portée de manière à recouvrir les gants et les bottes. Pour entretenir une combinaison de traitement durable, il faut impérativement limiter le nombre de lavage en machine. Pour ce faire, le vêtement encore porté doit être rincé à l'eau claire directement après traitement, puis seulement retiré et séché. Quant à la combinaison jetable, d'usage plus fréquent en agriculture, elle doit être changée à temps, selon les prescriptions du fabricant. Les combinaisons jetables deviennent poreuses après une certaine durée, sans pour autant changer d'aspect. Elles sont perméables à l'air et réutilisables quelques fois si non déchirées. → Le masque et les lunettes : Le port de masque est nécessaire car certains produits plus volatiles sont fortement inhalés, de même lors de la manipulation de poudres. Il évite la pénétration par les voies respiratoires des gouttelettes et poussières de produits phytosanitaires. L'idéal est d'utiliser un masque avec une cartouche avec filtres combinés pour les solvants organiques et inorganiques ainsi que pour les poussières (poudres). Pour les produits phytosanitaires, l'utilisation d'un filtre à particules (P) additionné d'un filtre à charbon actif de catégorie A est suffisante et recommandée (cartouche du type A2P2). La cartouche accumule les substances actives jusqu'à saturation. La cartouche doit être changée dès que le travailleur commence à sentir l'odeur du produit malgré le port du masque. Un demi-masque suffit s'il est muni de filtres pour le gaz et la poussière et accompagné de lunettes : le port de lunettes permet de protéger l'applicateur contre les dégâts oculaires des éclaboussures de produits, certains produits phytosanitaires étant corrosifs ou irritants. Le remplacement du filtre doit être régulier. Les masques doivent être entretenus et nettoyés à l'eau savonneuse et rincés à l'eau claire. Pour les filtres, il est conseillé de les ôter après chaque utilisation et les fermer avec leur opercule. Ne pas les mouiller, ni les souffler (soufflette) : un filtre colmaté est un filtre à jeter, la force de l'air comprimé ne libère pas mais détruit les fines alvéoles du filtre, le rendant inefficace. Les essuyer avec un chiffon propre humide et les stocker dans une poche hermétique vidée d'air. Les lunettes-masque doivent être conformes aux normes EN 166,168. → Les gants : le port de gants est absolument nécessaire. Imperméables aux produits chimiques, ils protègent les avant-bras. La pénétration cutanée des phytosanitaires est réduite de 90% par le port de gants adaptés résistants au risque chimique (sigle CE et symbole « éprouvette » selon la norme EN 374), en nitrile ou néoprène, en privilégiant l'étanchéité (gants couvrant les avant-bras) et le confort (souples, doublés d'
un support textile). Les gants en cuir, latex ou PVC sont à proscrire. Il est impératif de ne jamais contaminer l'intérieur des gants. Beaucoup de cas d'exposition dermique sont la conséquence de contaminations internes de ces gants, quand l'utilisateur les enlève et les remet. Il est donc nécessaire de laver l'extérieur des gants à l'eau claire avant de les enlever. L'extérieur du gant sera ensuite séché puis aussi et surtout l'intérieur. Ne jamais réutiliser des gants craquelés ou déchirés. herbicide-587589_960_720 La cuve lave-mains doit être considérée comme un complément au port des gants. Les mains doivent être lavées directement après la manipulation. → Les bottes de sécurité ou de protection : Le port de bottes ou bottines imperméables, réservées aux traitements phytosanitaires conformes aux normes CE EN345-346-347, marquage S5 ou P5 (Polymères naturels et synthétiques), est nécessaire. Les chaussures de travail en cuir ou les chaussures en toile ne sont pas imperméables et adaptées pour les traitements phytosanitaires. La combinaison sera portée au-dessus des bottes et pas dans les bottes afin d'éviter la pénétration de liquide dans celles-ci. La formation de l'utilisateur de produits pesticides A compter de 2014, le certificat individuel Certiphyto est obligatoire pour répandre des produits pesticides. Valable dix ans, il s'obtient au terme douze heures de formation réparties sur de deux jours. Ces formations sont effectuées par des organismes agréés dont les chambres d'agriculture et comprennent quatre modules : les effets des phytosanitaires sur la santé, sur l'environnement, les réglementations en la matière et le matériel dans lequel investir. A lire aussi  Couvre-Feu : La prévention a payé à Thiès, avec seulement 41 interpellations (Police) Afin de renforcer la formation à l'utilisation des produits pesticides, phytosanitaires ou phytopharmaceutiques, tout utilisateur ou distributeur à des fins professionnelles doit posséder un certificat d'aptitude obligatoire : - à partir d'octobre 2013 dans les secteurs de la distribution de produits phytopharmaceutiques, de la prestation de services et du conseil,- à partir d'octobre 2014 pour les autres professionnels utilisant des pesticides : agriculteurs et salariés agricoles, forestiers, agents des collectivités territoriales... À partir de 2015, le certificat Certiphyto devra être obligatoirement présenté pour l'achat de pesticides à usage professionnel. Tous les usages de pesticides sont concernés, qu'ils soient agricoles, forestiers ou non agricoles (parcs publics, cimetières, terrains de sport ou de loisirs, voiries et trottoirs, zones industrielles, terrains militaires, aéroports, voies ferrées...). Le certificat individuel peut être obtenu soit par équivalence avec un diplôme délivré dans les 5 années précédentes, soit par une formation adaptée à chaque activité. Juillet 2014 Partagez et diffusez ce dossier Kafunel avec Officiel-Prevention.com
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