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#petit hameau
artschoolglasses · 11 months
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Hameau de la Reine
Versailles, France
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Went to the château de Versailles
Photo 1: the Orangery built under Louis XIV to try to grow oranges and lemons. At the time, they were luxury fruits because they were not grown in France. They continue the tradition of keeping them under cover in winter and taking them out in summer. Some trees are over 200 years old!
Photo 2 : Look at the difference size between the golf cart and the trees !!!!
Photo 3, 4, 5 : The Grand Trianon marble colonnade and detail of the curtains.
Photo 6 : The Petit Trianon
Photo 7 : Cedre du Liban over 30 meters high and planted in 1840
Photo 8 : more garden
Photo 9 : Le Hameau de la Reine, Marie Antoinette safe heaven
Photo 10 : Temple de l'Amour / Temple of love 😍
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empirearchives · 6 months
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Vue du Hameau du Petit Trianon (details)
Pierre Joseph Wallaert
1803, Napoleonic era
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stoportotouch · 2 years
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i swear, it’s like marie antoinette’s play farm at versailles on this website sometimes
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ultralowoxygen · 6 months
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Hameau de la Reine
flickr
Hameau de la Reine by Xenograft Via Flickr: Kodak Portra 400 Nikon N80 with Tamron 28-75mm f/2.8 lens
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coolvieilledentelle · 8 months
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La petite île de Saint-Cado sur la commune de Belz, Bretagne - France
Ravissant hameau relié à la terre par un pont en pierre , très prisée des peintres et des photographes. Elle offre un superbe point de vue sur la ria d'Etel.
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alexar60 · 8 months
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Camille
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Mes grands-parents avaient acheté une résidence de vacances du côté de Vannes. Pour la crémaillère, ils avaient invité toute la famille à passer quelques jours. Je devais avoir cinq ans et découvris des cousins que je ne connaissais pas. En fait, il s’agissait surtout des enfants des  cousins de ma mère.
Lorsque nous arrivâmes devant la maison, nous vîmes un terrain immense sur lequel se promenaient de nombreuses personnes. On était plus proche du repas de mariage que d’un simple weekend à la campagne. Avec ma sœur, nous nous retrouvâmes au milieu d’une farandole de personnes que nous ne connaissions pas. J’eus le droit à des surprises, des bonjours d’étonnements, des bisous baveux de vieux adultes, des « mais qu’est-ce qu’il a grandi, il n’était pas plus haut que trois pommes la dernière fois qu’on l’a vu ! ». Bref, je n’étais pas à mon aise. Alors, je m’éloignais et pendant que ma sœur était prise en charge par mes cousines, je regardais les cousins jouer ou discuter. Tous étaient plus vieux que moi d’au moins cinq ans. Comme je me sentis exclu, je visitais ce grand terrain. Il y avait des fleurs alignées en cercle ou en carré, des tulipes, des hortensias, des roses et j’en passe. Il y avait des arbres mais aucune branche ne me permettait de grimper dessus. Je marchai lentement sans savoir quoi faire. Je voyais toujours les adultes discuter et les entendais rire. En fait, j’étais le seul à ne pas être réellement ravi d’être en cet endroit.
Avant de faire demi-tour, je vis une petite fille. En apparence, elle était plus vieille de deux ans, peut-être trois. Ses longs cheveux blonds semblaient briller avec un reflet de soleil. Elle lisait assise au milieu d’un cercle de livres ouverts. Elle me sourit avant de dire bonjour. Dès lors, j’approchais tout en rendant son sourire.
Comment t-appelles-tu ? demanda-t-elle.
Alexandre.
Enchantée, moi c’est Camille. Que fais-tu ici ? Tu n’es pas avec les autres en train de jouer ?
Non.
J’étais timide. Même avec une cousine, je restais timide. J’observais les livres. Ils n’avaient aucune image, ne comportant que des textes. J’approchai la tête pour les regarder de plus près lorsqu’elle demanda :
Sais-tu lire ?
Je hochai négativement de la tête. Dès lors, elle me proposa d’approcher et de jouer à la maitresse d’école. Je m’assis à côté d’elle et l’écoutais attentivement cherchant à comprendre le sens des lettres, les mots qu’elle prononçait. Ce n’était pas un exercice facile car je n’arrivai pas à lire parfaitement les lignes qu’elle montrait du doigt. Toutefois, je réussis à retenir quelques mots.
La matinée se passait à écouter Camille faire sa leçon de lecture. Soudain, un appel annonça le repas du midi. Je me levai immédiatement et rejoignis la famille sans m’occuper de Camille. Je n’entendis pas cette dernière courir avec moi. A l’instar des repas de famille, celui-ci fut long et pénible. Je regardai les plats se suivre, j’attendais le suivant. Je restais à la table des enfants écoutant les grands cousins déblatérer des idioties pour se la péter, et les cousines dont les plus petites  somnolaient à moitié. Après avoir fait tour visuel du groupe, je ne remarquais pas Camille. Je demandai à Carole, ma cousine la plus proche si elle savait où elle se trouvait. Mais, Carole ne put répondre car elle ne la connaissait pas. Cependant, en sortant de table, elle m’aida à chercher Camille, en vain. Elle questionna les adultes.
Camille ? Chérie, on a une Camille parmi nos petits-enfants ? interrogea mon grand-père.
Non, répondit ma grand-mère. Et dans les petits-neveux non plus.
J’expliquai où je l’avais rencontrée. Ma grand-mère caressa mes cheveux recoiffant la raie au passage. Puis, elle expliqua que des enfants du hameau venaient parfois dans le bois car il n’était pas clôturé. Déçu, je passai le reste du weekend à m’ennuyer.
Durant les vacances suivantes, je revis Camille. Elle était au même endroit à lire. Elle n’avait pas changé et portait une couronne de fleurs sur la tête. Elle me reconnut, me sourit et proposa de me faire une leçon de lecture. Je l’écoutai lire un passage des trois mousquetaires d’Alexandre Dumas. Je ne comprenais rien mais restais captivé par sa façon de parler. Je sentais une douceur enivrante m’envahir, je sentais des papillons chatouiller mon ventre. Il faisait beau et j’étais heureux de la revoir, heureux qu’elle ne m’oublie pas. Je montrais mes prouesses en lecture et regrettais de ne pas avoir de crayon pour montrer que je savais aussi écrire.
Je passais l’après-midi avec Camille, oubliant ma famille, mes parents qui partageaient leur temps avec mes grands-parents. J’oubliais ma sœur qui préférait jouer à la poupée sur la terrasse. Quand ma mère m’appela pour le goûter, je proposai à Camille de venir. Elle refusa préférant se nourrir de connaissances. Je partis lui promettant de revenir avec un morceau de chocolat dans du pain. A mon retour, Camille et ses livres avaient disparu.
Toutefois, elle était présente le lendemain puis le surlendemain. Nous jouions à lire et à écrire car cette fois-ci, j’avais pris du papier. Elle lisait énormément et j’écoutais. Parfois, elle me faisait lire corrigeant quelques mots ou la ponctuation. Elle avait pris une pièce de théâtre. Je ne comprenais rien mais c’était drôle de lire chacun son tour. On se donnait des personnages. Parfois, elle prenait une grosse voix pour parler à la place d’un homme. Le soir, je repartais rejoindre la famille.
Par la suite, je la questionnai sur ses parents, où elle habitait exactement. Elle restait évasive me signalant que sa demeure était complètement noire et humide. Son père était ingénieur. Quant à sa mère, elle ne travaillait pas. Pourtant, elle aurait dû être médecin.
Il y eu une nuit étrange. Je dormais dans la même chambre que ma sœur. Nous avions chacun notre lit. Je fus réveillé par un son bizarre. Je compris qu’il s’agissait du grincement de la porte, à cause d’un courant d’air. Le drap de mon lit se leva et ma sœur  s’allongea à côté de moi. Cela arrivait qu’elle fasse des cauchemars. Alors, elle préférait me rejoindre plutôt que de rester seule dans son lit. Enfin, je crus que c’était ma sœur parce que cette nuit, je reconnus le visage de Camille. Elle parla doucement.
Ça ne te dérange pas que je dorme avec toi ? J’ai froid et j’ai peur. Il fait tout noir.
Je laissai mon amie se blottir contre moi. Son corps, ses mains étaient gelées. Je ne l’interrogeais pas sur sa présence dans la maison. Nous dormîmes. Au matin, elle avait disparu. Je me levai seul. Ma sœur était déjà debout. Je descendis à la cuisine et demandai si quelqu’un avait vu Camille partir. On me dévisagea. Mes parents pensèrent que j’avais une copine invisible. Je compris que j’avais rêvé.
Durant l’après-midi, lorsque je revis Camille, toujours au même endroit, je parlais de ce rêve. Elle sourit et baissa la tête. Elle choisit un livre : Alice au pays des merveilles. Dès lors, je restai obnubilé par cette histoire fantastique. J’écoutais la petite fille lire avec passion. Et pour la première fois, je comprenais l’humour dans un récit.
Camille n’était pas là pendant les vacances suivantes. J’avais sept ans. Je passais souvent dans le bois au fond du jardin en espérant la voir, mais je ne voyais que de l’herbe et des arbres. De temps en temps, je m’asseyais ou m’endormais en attendant son retour. Elle n’est jamais revenue. Les années passèrent sans que je n’oublie la petite fille rencontrée au fond du jardin de mes grands-parents. Ce même jardin rétrécissait en vieillissant. Le bois ne semblait pas si grand. Mais le regard de l’adolescent n’est pas celui de l’enfant.  De temps en temps, je retournais dans cette petite forêt à me souvenir que j’y avais vécu de très beaux moments. J’imaginai un livre oublié posé sur l’herbe par Camille. Cependant, il n’en fut rien.
Cela faisait vingt ans que je n’avais plus entendu parler de Camille. J’écoutais un documentaire télé sur des enquêtes non résolus. Quelle fut ma surprise que de voir le portrait de Camille entre celui de ses parents. Sa famille était portée disparue dix ans avant notre rencontre. Aussitôt, je suivais l’affaire avec attention. La famille de Camille passait des vacances dans le même hameau où se trouvait la maison secondaire de mes grands-parents. Il y avait bien quelques suspects, seulement personne n’avoua quoi que ce soit. Après une nuit de réflexion à  chercher à comprendre pourquoi je l’avais rencontrée, pourquoi je lui avais parlé et pourquoi, elle n’avait pas changé, c‘était surtout ce lieu noir, humide et froid qui m’intriguait. J’appelai dès le matin mon grand-père. Nous discutâmes de cette affaire.
Au fait Papy, tu as déjà pensé à faire sonder le jardin ?
Pourquoi faire ? répondit-il avec une voix étonnée.
C’est presqu’une ferme. Et je me disais qu’il devait peut-être y avoir un puits caché ou quelque-chose comme ça. Une cave ?
 Tu sais que ça pourrait être une bonne idée. Un puits m’aiderait pour arroser les fleurs.
Deux mois plus tard, ma mère appela. Elle m’annonça qu’on avait trouvé des corps dans un puits fermé chez ses parents. La maison faisait la une des journaux télé. Effectivement, je reconnus la maison. De nombreux gendarmes encerclaient la demeure. Néanmoins, on pouvait remarquer un groupe de personnes en combinaison blanche en train de marcher vers un trou entre les arbres. Et le lieu du trou était la position exacte où Camille lisait.
Quelque-jours plus tard, je passais voir mes grands-parents. Ils racontèrent la découverte du puits et celle de Camille et de ses parents. Mon patriarche gardait le journal qui expliquait les causes de la mort. Ils avaient été exécutés d’une balle en pleine tête. L’enquête aboutit que c’était en pleine nuit et qu’ils dormaient au moment des faits.
J’accompagnais ensuite mes grands-parents vers le puits.  Nous regardâmes pendant un long silence ce trou ouvert. L’atmosphère était remplie à la fois d’émotion et de libération. Un vent frôla mon visage. Je levai les yeux et crus apercevoir la silhouette d’une petite fille qui s’effaçait doucement.
C’était juste bouché par une dalle en béton et recouvert d’un tapis de verdure, annonça papy. Le puits ne contient plus d’eau.
C’est grâce à ça que les ouvriers ont vu les ossements, ajouta mamy.
Mon grand-père me regarda avec son air perplexe. Il posa sa main sur mon épaule puis hocha la tête en souriant.
Je me souviens que c’était à cet endroit que tu jouais tout seul quand vous veniez. Tu prenais toujours du papier et des crayons et tu jouais ici…Elle s’appelait comment déjà ton amie imaginaire ? Camille ?
Je répondis d’un geste de la tête.
Comme la petite qui était dans le trou, murmura-t-il.
Il ne posa pas d’autres questions. Nous rentrâmes et je passais la nuit chez eux.
Lorsque ma première fille est née, nous l’avons appelée Camille par hommage. Et elle a adoré apprendre à lire.
Alex@r60 – août 2023
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francepittoresque · 3 months
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EXPOSITION | Le Touquet-Paris-Plage s'affiche, 1882-2023 ➽ https://bit.ly/Exposition-LeTouquet-Affiches En s’appuyant sur une sélection d’affiches anciennes, le musée du Touquet-Paris-Plage revient sur l'évolution de la plus parisienne des plages du Pas-de-Calais qui n'était à l'origine qu’un petit hameau sauvage bordé par la mer et les dunes de sable
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mmepastel · 4 months
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In extremis avant la fin de l’année, j’ai un de mes plus gros coups de cœur de lecture de 2023 avec -encore- Audur Ava Ólafsdóttir et son Éden !
Il s’agit de cultiver son jardin… comme Voltaire le préconisait il y a longtemps, phrase qu’elle paraphrase et prête à d’autres écrivains dans le roman… (ou bien ces autres citations existent vraiment et je ne les connaissais pas ? Hypothèse plus crédible)
Plus libre que jamais, l’autrice nous emmène dans un genre de fable enchantée. Elle a l’air de se promener avec son héroïne placide (tout le monde lui parle mais elle répond très peu, ce qui est déconcertant, comique et assez puissant à l’arrivée, j’ai trouvé), de passer du coq-à-l’âne, de digresser, mais un vrai itinéraire se trace, mine de rien.
Alba, l’héroïne assez taiseuse et pourtant amoureuse des mots (elle est linguiste et attache un intérêt infini à ceux-ci, leur étymologie, leur évolution, leur déclinaison, leurs échos…), évolue grandement du début à la fin du récit. Le langage et ses racines, les arbres et les leurs… drôle d’écho et de paradoxe. Au début du récit, Alba parcours le monde en avion pour participer à des colloques sur les langues menacées d’extinction. Mais dans ce monde, très moderne, le dérèglement climatique s’impose à elle. L’Islande a trop de vent pour posséder beaucoup d’arbres, et ceux qui ont peu de racines sont vite menacés. Et pour sauver des langues, elle alourdit son empreinte carbone ! Elle procède à un calcul et réalise qu’il lui faut planter 5600 arbres pour compenser ce qu’elle inflige à la planète. Elle aime toujours les mots, mais elle semble aimer de façon croissante le silence. Hop, changement de vie, face à son père perplexe et à sa sœur bavarde et assommante de questions. Elle garde le cap. Fait fi de rumeurs concernant une liaison tapageuse. Se tait, agit.
Avec beaucoup d’humour, de poésie et une forme d’optimisme résolu (bienvenu en ces temps catastrophistes anxiogènes), on assiste à sa mutation. Elle devient semeuse ; semeuse de mots : dans son nouveau hameau où elle a acheté une petite maison (plus petite que son appartement de la capitale !), elle dépose ses livres de linguistique à l’épicerie solidaire. Contre toute attente, ses livres séduisent et circulent ; tous ces gens prétendument peu cultivés se passionnent pour les mots et en redemandent). Elle sème aussi dans son jardin, ou plutôt elle plante bouleaux et mélèzes, un érable symboliquement important, répare une serre pour d’autres cultures, construit lentement mais sûrement un mur de pierres pour protéger ses plants du vent. Elle sème la langue islandaise au hameau qui a accueilli des migrants, et se prend d’affection pour un jeune homme qu’elle va prendre sous son aile. Par ces petits gestes, elle réenchante sa vie et celle de ceux qui l’entourent sans perdre de son œil acéré. Elle se réinvente et donne au lecteur une immense bouffée d’air frais, extrêmement appréciable, revigorante. Elle se place au centre de son existence comme si elle arrangeait son environnement autour d’elle. Pas pour être importante, mais pour être au cœur de quelque chose de vivant, en faire partie, être à l’intérieur d’un tout.
Cette lecture fait du bien, à partager sans modération, on est loin de risquer l’overdose d’optimisme en ce moment, ce serait bête de se priver.
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alioversus · 17 days
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CollAGE D(ouble)
CollAGE D | Lotophagus Records | 2024
1. Le moteur tourne encore, mais le véhicule est à l’arrêt. À l’extérieur, des promesses bucoliques, de la nature radieuse : entourées de béton. Petits oiseaux qui chantent dans le parc… Ils ne se doutent pas. Et pourtant… Même une journée aussi ensoleillée, aussi tranquillement nonchalante, peut être le cadre rêvé d’un drame. Ça arrive tout le temps. Untel apprend la mort d’un ami proche, tel autre qu’il est atteint du cancer, telle autre que son mari la trompe, tel autre qu’il va nécessairement lui arriver quelque chose de pas très sympathique, puisque des gros bras l’ont kidnappé. Ce con essaie de taper dans la porte du coffre, ou de soulever la plage arrière. Je serre le volant, machinalement. De toute façon, il y a trop de bruit dehors pour qu’on puisse l’entendre. J’ai tout de même envie d’engueuler Maurice, de lui dire : putain, tu l’as mal ligoté ou quoi ? J’ai envie de l’appeler Momo. Je sais qu’il déteste ça. Il est sur les nerfs, lui aussi. Il me devance. Pourquoi t’es passé par là ? me dit-il. Tu savais pas que c’était jour de marché ? Le feu passe au vert, j’embraye. On sort de la ville. Un peu plus loin, on est encore arrêtés par un passage à niveau. Long train de marchandise, puis la campagne. 
2. On est arrivés à l’entrepôt. Gégé remplit les bassines pendant que le con attend encore dans la bagnole, encagoulé. La Perceuse étale ses outils de travail. Il en a bien cinquante, parfaitement alignés sur la table dépliante. Il est parfois difficile de deviner l’usage de certains, qu’est-ce que c’est censé pincer, qu’est-ce que c’est censé couper, où est-ce que c’est censé s’introduire… Maurice attend que les instructions arrivent sur le téléphone jetable. Parfois j’ai l’impression qu’il joue à un jeu vidéo ; ce genre de modèle tout en plastique bipe pour un rien. Gégé et La Perceuse comparent leurs attirails. Ils se charrient entre potes, comme deux catcheurs avant un combat, à qui prétend mieux faire, entre la méthode dite technologique et la méthode dite artisanale. Gégé dit qu’avec lui, c’est du propre. La Perceuse lui rétorque qu’il a encore ramené une vieille batterie qui suinte, qu'il ferait mieux de la fermer, alors qu’avec lui, au moins, tout est sous contrôle, qu’il sait doser…  L’ambiance est plutôt bon enfant. Sur la banquette arrière, je crois que l’otage récite des psaumes ou je ne sais quoi. Va ! Si ça peut l’aider à garder son calme…  Ça sera toujours supplications et pleurniche, quand on le lui fera couler, son sang-froid. Alors, Maurice, ça vient ? Je me garde bien de dire que je ne serais pas contre un contrordre. Ça y est, ça sonne. Oui, dit Maurice. Oui. Non. D’accord. Je regarde comment réagit l’otage. Il se tait, il écoute… Maurice raccroche. Alors, Maurice, on fait quoi ? 
3. Ça allait commencer quand ils m’ont envoyé chercher le toubib à cause de Big R. Je ne l’aime pas, Big R. Il est aussi con que son pseudo. Et il se fout toujours dans la merde. Apparemment, cette fois-ci, il se serait pris une balle… Mais pas mécontent de ne pas pouvoir assister au travail à cause de ça. Je ne suis que le chauffeur, moi, dans cette histoire… Je suis la route champêtre avec la fenêtre ouverte, en écoutant un CD pour me détendre : du jazz un peu trop free pour quand il y a Maurice à côté de moi. Putain, mais il ne font plus pousser que du maïs par ici ? Et du colza. Je débouche sur une parcelle de forêt. Je longe la rivière. Des nuées de moineaux à la sortie. J’arrive enfin dans le hameau. Le vieux m’attend déjà avec sa mallette, derrière le portail. C’est un médecin à la retraite. Cela se voit. Ça démarche est tout aussi disloquée que les couacs de saxo. Il dit qu’il a encore la main. Il n’y a pas non plus avalanche de concurrents… Il dit que c’est les pieds et les genoux qui ont trinqué, que c’est pour ça qu’il ne conduit pas. À peine monté, il me demande de couper le disque, parce que ça l'agace. Le toubib, lui non plus, je ne l’aime pas. 
4. Big R était planqué chez Annette. Elle aurait bien pu aller chercher le toubib elle-même. Ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille… Maintenant, la nuit est en train de tomber. Je dois être mort depuis deux heures ou trois. Je ne sais même pas vraiment pourquoi. Je sens que je fais corps avec la terre, avec l’humus, avec les racines, avec les insectes… Je sens que je suis en train de nourrir la forêt. Moi, le chauffeur, me voilà complètement étranger au son des rares voitures qui passent. C’était malin de la part de Big R, tout de même, d’utiliser un fusil de chasse. C'est vrai qu'il y a plein de battues dans le secteur, en ce moment…
5. Thierry, tout tremblant, explique encore une fois aux gendarmes. Tout s’embrouille dans sa tête, et il s’inquiète pour ses deux fils, forcément eux aussi traumatisés par leur découverte dominicale… Thierry répète : ils étaient là, en ballade, pour essayer leurs nouveaux VTT. Et paf, c’est le plus petit qui tombe sur le cadavre, au milieu des gazouillis. Le gendarme tape uniquement des index, mais il tape fort et vite, comme une mitraillette. Thierry se demande si Inès va chercher à lui sucrer la garde du week-end. Parfois Thierry a l’impression que le sergent le suspecte… On lui fait signer sa déposition, on lui dit de ne pas partir en vacances. Il sort du bureau. Les enfants l’attendent en compagnie de la seule femme de la brigade. Ils ont l’air déphasé, mais calme. Thierry a la gorge serrée. Il leur avait promis d’aller au restau, ce midi. Puis il réalise qu’ils vont vouloir rentrer chez Maman, de toute façon.
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artschoolglasses · 2 years
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The Hameau de la Reine
Versailles, France
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philoursmars · 1 month
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Deuxième étape de mon périple dans l'Ouest pour retrouver des ami(e)s lointain(e)s , Brigitte et Sylviane à La Rochelle. Bri étant fatiguée, c'est Sylviane qui me fait découvrir la belle île d'Oléron.
Le petit hameau ostréicole de Fort-Royer, à Saint-Pierre-d'Oléron.
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jimbojim997 · 8 months
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Today I Learned: French Words & Expressions
jauge (f) – gauge
Regarde la jauge pour vérifier le niveau d'huile dans ta voiture.
comparse (m/f) – (Law) accessory to, accomplice, associate, stooge
Le coupable a été condamné et ses comparses acquittés.
pieusement – piously
Une religieuse se doit de vivre pieusement.
empourprer – make [sth] go purple
La honte empourpre son visage.
procès-verbal (m) – official report, statement
Dans son procès-verbal, l'agent de police rend compte de ce qu'il a entendu.
syncope (f) – (Medicine) fainting fit; (Linguistics) syncope
Mon voisin est à l'hôpital car il áeu une syncope de quelques minutes en fin de journée.
Le mot « v'la » en français courant est syncope de « voilà ».
peau (f) de chagrin – (pejorative) shagreen
montée (f) de lait – lactation
allaiter – to breastfeed
Les mammifères allaitent leurs petits.
dodu – plump, chubby
La fermière est fière de ses volailles bien dodues.
graveleux – smutty, salacious, vulgar
Comment peux-tu aimer cette chanson graveleuse ?
veiller – to stay awake, stay up
Le soir, je veille souvent jusqu'à minuit.
nuisette (f) – babydoll
En été, Louise met toujours une nuisette.
volupté (f) – delight, exquisite pleasure
Ce vin est une volupté.
maisonnée (f) – (informal) household
Toute la maisonnée est partie en vacances au bord de mer.
hameau (m) (h aspiré) – hamlet
À Versailles, on peut visiter le hameau de Marie Antoinette.
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alain-keler · 3 months
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Mercredi 25 janvier 2012.
Les Roms irréductibles devraient être relogés à plusieurs kilomètres de l’endroit où ils vivent. Le maire d’un village voisin a qualifié ces nouvelles constructions de « Auschwitz ».  L’endroit a déjà un surnom « stand de tir ». Mais pas d’habitants. La construction, initiée en 2005 avec de l’argent de l’Union Européenne, n’est pas terminée. Il n’y a ni électricité, ni eau. Il se murmure qu’une partie de l’argent a disparu.
Il ne se passe pas grand-chose dans la journée dans mon petit village. Les enfants s’amusent sur la glace, les femmes cuisinent, les hommes cherchent et coupent du bois pour se chauffer et cuisiner.
Les nuages raccourcissent le jour. Un train vient de déverser sa horde de voyageurs qui reviennent du travail. Ils se dirigent vers le centre, le vrai. Celui où se trouve l’église et la mairie, celui des constructions en dur.
Personne ne travaille dans le village aux maisons construites avec des rondins de bois.
Il fait très froid lorsque je dépose Milan à l’entrée du hameau. Il y a une queue à l’unique pompe à eau. Des femmes et des enfants attendent pour remplir leurs seaux. 
Réédition du journal de janvier 2012.
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alexisgeorge24 · 3 months
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5 janvier:
Départ avec mon gros sac pour une visite à la journée de la péninsule Llao Llao (que je prononce "chao chao" sans même avoir à réfléchir; l'accent argentin m'entre dans la peau). Superbes points de vue notamment depuis le Cerro Campanario, où depuis les nombreuses "playas" ("plachasse"; c'est bon je parle comme Messi). Le temps est un peu couvert et j'ai des panoramas sur des énormes lacs noirs entrecoupés de montagnes vertes aux sommets rocheux et acérés; combos qui me fait penser aux fjords norvégiens. Je finis mon parcours au village "Colonia Suiza" (colonie Suisse), fondé par des familles suisses fin XIXe et qui aujourd'hui attire un tourisme de presque masse. Comme par hasard, après avoir planté ma tente au camping, je tombe sur un couple suisse que j'avais rencontré au Pérou il y a 3 mois. On a beaucoup d'aventures à se raconter et on partage l'apéro et le dîner.
Bilan: 26km, 1000m d+
6 janvier:
Randonnée depuis Colonia Suiza avec petit sac jusqu'aux cerro Goye puis cerro Bella Vista. Les vues sont toujours tout aussi imprenables qu'hier sur les lacs et la montagne à la différence qu'aujourd'hui je suis tout seul pour contempler le tableau. De retour au village on m'informe que les bus font grève... je me fais donc prendre en stop par un groupe d'amis argentins qui me dépose à 10km de Bariloche. Puis je finis en taxi étant donné qu'il y a un stoppeur tout les 200m avec cette grève (ils sont superieurs au nombre de chauffeurs gentils et compatissants).
Après la douche c'est évidemment une bière qui m'attend dans ce paradis houblonné, suivi d'un repas au restaurant vegan que je connais désormais très bien.
Bilan: 13km, 1300m d+
7 janvier:
Départ à 08h00 en bus pour le hameau de Pampa Linda au pied du Cerro Tronador. Le nom fait peur et à juste raison. Je pose la tente au camping et j'enchaîne direct une marche vers ce sommet recouvert de glaciers. J'atteins le début du sentier en stop et 600m d+ plus haut j'ai une des plus belles vues de mon voyage ! C'est le moment où j'essaie de décrire ce que j'ai vu en sachant pertinemment qu'y mettre des mots c'est forcément déformer, pixeliser, simplifier, banaliser, bref, c'est ne pas respecter la nature. Mon point de vue se situe sur une crête coupant en deux symétriquement un cirque dont le "U" est un énorme glacier perché sur des falaises rocheuses et verticales. Des cascades jaillissent de partout du bas du glacier formant un mini "Iguazu" et plus loin un lac bleu laiteu. Le glacier craque, des morceaux tombent des falaises en faisant un bruit de tonerre dans cet amphithéâtre de roche toutes les 10 minutes (on comprend mieux le nom du sommet, "Tonerre"). En bas, c'est la vallée tracée par la riviere et bordée par une epaisse forêts. Au loin, c'est la suite des Andes, avec tous les sommets qui vont avec. La vue est tellement impressionnante que j'y resterai 3h! Le temps de faire le tour de tous les points vue et attendre que le ciel se dégage. Sur le chemin du retour je m'arrête au bord du lac de glacier et retourne au camping en stop. Je me pose à l'auberge pour charger des batteries et commander un sandwich pour le lendemain. En marchant vers ma tente pour aller dormir, j'aperçois des vaches (à cornes) qui sont dans le camping à 20m de ma tente. Je me dis que ça serait un gros foutage de gueule si elles l'ont (encore) défoncée.... eh bin ça n'a pas raté... tente trouée et bouse à 5m de ma tente.... je suis furieux et je le fais savoir au gérant du camping. Après maintes échanges, il accepte de ne me rembourser que 30eur (30% du prix du toit qui est troué mais qui me laisse 100% dans la merde...). Maintenant je vais devoir faire extrêmement attention à mes bivouacs pour ne pas exposer à des vents forts ma tente rafistolée avec du scotch industriel.
Bilan: 8km, 700m d+
8 janvier:
Le Cerro Tronador est majestueux et j'ai envie de le voir sous d'autres angles. Je grimpe alors au dernier refuge au pied du glacier en traversant la forêt puis en longeant une crête rocheuse au dessus du début du glacier. J'ai aussi de beaux points de vue sur les cascades d'hier mais de l'autre côté du cirque. Malheureusement il fait moche et je n'ai que quelques éclaircies pour apercevoir de près le glacier. Sur le retour je vais au pied de la cascade; c'est magnifique. De retour au camping, je fais une sieste et j'entame le début d'une marche de 3 jours qui aboutit à Bariloche (Colonia Suiza plus précisément). Je monte dans une vallée qui offre des balcons avec vue sur le Tronador qui est complètement découvert. Je pose et cache ma tente à 50m du camping pour ne pas avoir à le payer.
Bilan: 34km, 1800m d+ (ça aurait été compliqué sans la sieste)
9 janvier:
Au réveil je fais un AR jusqu'au Mirador del Doctor, une formation rocheuse en forme de barre longitudinale qui domine en son extrémité le lac Frey et un bras du Lac Nahuel Huapi (l'énorme lac de Bariloche). Puis je reprends mon gros sac et continue mon chemin. Vers 12h je ne sais pas pourquoi, je me sens d'un coup épuisé, les gestes deviennent difficiles et ça ne m'aide pas du tout puisque les 2 cols que je franchis sont couverts de neige. Heureusement que je croise un autre randonneur dans le sens inverse pour me rassurer sur leur accessibilité; je sais au moins que des traces sont faites dans la neige pour que je les suivent. Les vues sont un peu aériennes, je n'ai pas le vertige mais des efforts de concentration sont nécessaires à chaque pas pour ne pas en faire un de travers. À bout de force j'arrive dans une vallée qui offrent de beaux spots de bivouac. Je monte le mien près d'une petite cascade qui se finit dans une piscine cristalline. Dommage que l'eau soit glaciale; je n'y lave que mes pieds et mon visage.
Bilan: 20km, 1200m d+
10 janvier:
Dernier tronçons pour rejoindre la civilisation. Je commence par traverser un col bien enneigé mais qui n'offre pas de complications, la neige et ferme et je suis des traces de pas. Au niveau du col, tout comme les précédents d'ailleurs, le Cerro Tronador domine toute la région et se laisse apprécier par ce beau temps. Puis je descends vers ce que je vais appeler "La Merde Verte". Encore cette foutue forêt qui a avalé le sentier et face à qui je dois me battre pour trouver mon chemin. Et évidemment les taons sont de la partie, ne me laissant aucun moment de repos. Dès que je m'immobilise (pour faire mes lacets ou prendre ma respiration), ils se jettent sur moi. Je pète les plombs et me mets à gueuler comme un fous contre cette nature que j'ai envie de brûler. 500m plus loin je répète un plomb. Sous le coup de l'émotion je décide que j'ai en ras le cul. J'ai repéré une petite rivière qui suis mon chemin, je m'y approche, enfile mes chaussons de plongée et continue dans la rivière. C'est beaucoup mieux... tellement mieux que lorsque j'arrive à un lac, je décide de garder mes chaussons et de le traverser en suivant le bord. J'aurai fait peut être 2km comme ça. Puis le sentier est de nouveau visible et je renfile mes chaussures. Je poursuis vers un autre col, complètement dégagé de Merde Verte et de neige. Ici, soit je descends direct vers Colonia Suiza, soit je passe par le Cerro Lopez qui me rallongera pas mal l'itinéraire. Au moment où j'hésite, un couple de français monte de Colonia Suiza pour aller au Cerro Lopez. C'est un signe, je dois les suivre; je n'ai plus l'excuse du "c'est dangereux tout seul". On marche ensemble en sympathisant et arrivés au pied de la dernière monté, on est impressionné par sa pente; 55%. Là où j'ai chuté au Monténégro c'était à peu près 45%. Mais ici il y a bien un "chemin" balisé, c'est des grosses pierres et non des éboulis, et je ne suis pas seul. Aucune crainte donc. Arrivés au sommet on a une vue incroyable sur, d'un côté une chaîne de montagne aux pointes enneigés avec le Tronador en maître, de l'autre côté les lacs et la vallée de Bariloche. Su-blime. La descente se fait dans l'impatience de retrouver le confort. On arrive sur la route à 21h, après 13h de marche. On ne capte pas, donc pas possible de commander un Uber. On va en stop à Colonie Suiza d'où on trouve notre Uber. Arrivé à mon hostel, on m'informe qu'il est complet!!! Je dois donc marcher 2km de plus pour en trouver un autre. Douche, puis enfin, à 23h30, pinte de bière avec pyramide de frite....
Bilan: 20km, 1800m d+
11 janvier:
Journée repos. J'en profite pour rafistoler ma tente, faire une lessive, organiser un mariage, retirer de l'argent via WU (où j'apprends que j'ai gagné 30% de pouvoir d'achat; le taux étant passé de 1000 à 1300). L'après-midi je prends un bus pour Esquel, 200km au sud de Bariloche et aux portes du Parque Nacional los Alerces que je visiterai en 2 jours. Le soir je mange dans un restaurant-grillade. J'en pleure. J'ai mon 1er asado et mon 1er pinguino (vin de table servi dans une carafe en forme de pingouin, typique de Patagonie et que je retrouve avec nostalgie). Les quantités sont énormes, la qualité parmis les meilleures de mon séjour, 10eur.
Bilan: 500gr de bœuf
12 janvier:
Le matin je prends un bus qui m'emmène au parc, au Lago Verde, où je pose ma tente au camping. Puis je monte au seul sommet du coin accessible, le Cerro Alto El Petiso. Au début du sentier une pancarte indique "Cerrado". Mais sur le moment j'oublie mon espagnol et je ne comprends pas que ça veut dire "fermé". Je poursuis donc sur un chemin dans la forêt bien entretenu puis j'arrive à une rivière que je dois longer sur 2-3km en la traversant une 15aine de fois. Puis j'attaque une crête qui m'emmène au sommet en ne mettant que très peu les pieds dans la neige. Évidemment je suis tout seul. Vue superbe sur le glacier Torrecilla, les lacs et les Andes qui ici rappellent les Alpes. Je redescends les troncons de neige en faisant de la luge sur les fesses, c'est rapide, ludique et anesthésiant. Sur le chemin du retour je longe les lacs avec un joli Mirador sur le glacier. Le cadre est idyllique, les rivières qui mesurent 1-2km reliant les lacs entre eux, sont verts avec des eaux cristallines. C'est très sauvage, calme, peu de monde, on pourrait y habiter dans une cabane, y couper du bois, pêcher la truite, distiller son propre whisky, discuter avec les oiseaux et carper son diem.
Bilan: 21km, 1500m d+
13 janvier:
J'éteins mon réveil qui sonne à 5h45 (j'ai été ambitieux) et réalise que j'ai accumulé de la fatigue. Je dors jusqu'à 10h00, soit 13h de sommeil. C'est bien de dormir en fait. Petites ballades au programme pour profiter un peu plus du parc mais rien d'exceptionnel. J'avoue que je ne pense qu'au restaurant de ce soir et compte les heures qui me séparent de mon T-bone. De retour à l'hostel, je joue avec ma faim en prenant mon temps avant d'aller manger. Je passerai 2h au devant mon assiette savourant chaque bouchée. Vers la fin la serveuse me demande même si je souhaite faire réchauffer au feu la pièce. Quel bonheur ces restaurants argentins.
14 janvier:
Journée dédiée à l'attente de mon bus pour Los Antiguos à la frontière chilienne. La matin j'en profite pour continuer à m'occuper du mariage et l'après-midi je prends mon bus. Coucher de soleil magistrale sur la pampa et les collines pré-Andine.
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sporcafaccenda · 11 months
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Harry WHITTINGTON "Strangers on Friday" 1959
"Strangers on Friday" comporte bon nombre des éléments qui ont fait de Whittington un auteur si spectaculaire et populaire. Rien de bien original pourtant: la corruption d'une petite ville, de belles femmes (mais en détresse), un héros solitaire et, traversant le tout, un mystère à élucider. Rien d'original mais parfaitement construit et imbriqué, avec mise en valeur de l'impact psychologique sur les protagonistes. Autrement dit: "Strangers on Friday", c'est du tonnerre.
Mac Rivers est un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, ingénieur, veuf et désabusé. Entre deux travaux : bouger, se mettre en mouvement, au hasard, tant qu'à faire…Mac saute dans le premier bus en partance, fait connaissance avec une passagère lors d'un arrêt dans un hameau de montagne, et entame une longue conversation avec cette belle jeune femme. Mac descend du bus avec la femme dans une petite ville nommée Roxmount. Mac est plutôt surpris lorsque la femme anonyme l'invite à prendre un verre, puis à passer la nuit avec elle au motel local. Après une nuit d'amour, Mac sort pour prendre un petit-déjeuner et se retrouve arrêté, accusé d'avoir tué un policier la nuit précédente. Mac n'a bien sûr tué personne, mais dans ce cas, son alibi est tout sauf étanche. Mince, très mince. Mac, à la recherche de la mystérieuse passagère sans nom (eh, oui! Il a couché avec elle et ne connait pas son nom!), conduit finalement le shérif au bar local où il a pris un verre avec la femme. Elle n'est pas là. Une autre, belle comme un rêve, entre dans le local et en désespoir de cause, il la désigne au policier et prétend que c'est elle. Et quand le policier demande à l'inconnue de confirmer, elle le fait!
Résumons donc: Mac passe la nuit avec une femme ravissante qu'il n'avait jamais vue, il est arrêté pour le meurtre d'un policier qu'il n'avait jamais vu, il est identifié comme étant le meurtrier par un ivrogne qu'il n'avait jamais vu, et il se tire d'affaire grâce à un faux alibi qui lui est fourni par une autre femme ravissante qu'il n'avait jamais vue!
Corruption, chantage, menaces de mort, disparitions subites, Mac Rivers découvre, stupéfait, l'horreur et les turpitudes qui se cachent sous la paisible apparence de Roxmount.
Whittington tisse avec intelligence un récit captivant au rythme effréné (tout y est, et rien n'est gratuit) où rien n'est comme il paraît, et où les personnages se comportent d'une manière déroutante. Mac, sorte de "fauteur de troubles à la dérive" pourra-t-il donner un sens à tout cela, et comment?
Le roman n'a jamais été réédité et coûte cher, très cher, en édition américaine. Traduit sous le titre LES ETRANGERS DU VENDREDI (Le Cachet n.11, Trevise, 1961 - et réédité chez Marabout)
#Harry Whittington #noir #paperback
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