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#table ronde laquée
kyomi-shi · 2 years
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Loft-Style Living Room in Bordeaux Inspiration for a mid-sized contemporary loft-style ceramic tile living room remodel with brown walls and a tv stand
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Marseille Eclectic Family Room
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Family room library - mid-sized eclectic enclosed ceramic tile family room library idea with gray walls
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fawnvelveteen · 3 years
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Félix Vallotton, Poivrons rouges sur table ronde, laquée blanc, 1915.
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adeniahome · 4 years
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neant-blanc · 4 years
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JOUR 2
Le deuxième jour qui est donc le premier jour de mon confinement ici. Les travaux commencent par un réaménagement de l’espace du salon. Mis à part le petit tour de reconnaissance des grandes surfaces voisines, cette activité nous prends la journée entière.
Les tapis reviennent habiller les pieds de table et table-basse. Les rideaux en dentelle blanche tombent, laissant la timide lumière automnale se poser sur les volumineux meubles laqués. Je trouve impressionnant le nombre de petits meubles garnis de tablettes, plateaux, petites surfaces étagées, toujours en bois sombres, qui s’alignent partout contre les murs encombrés et qui n’ont plus aucun objet à porter.
Nous optons pour une décoration épurée, plus moderne. Un nombre important de breloques en tout genre sont virés des espaces de vie et entasser dans le garage. Canapé et fauteuils font désormais face aux consoles ; là où une lampe à pied et quelques gros pots feuillus se serraient trône maintenant la table ronde et son imposant pc fixe. Les regards immobiles des nombreux portraits de famille se détournent. Les prises se prolongent en multiprises qui déploient leurs ramifications électriques à travers les pièces. La maison devient connectée. Les moutons de poussière plient bagages et se réfugient dans les coins sombres avec le reste des vieilleries.
Pour clore la métamorphose, la journée s’achève sur une authentique soirée crêpe. La bilig investit le bout de table, l’odeur du repas finit de chasser les dernières bribes de l’ancienne atmosphère.
On s’endort chacun dans notre chambre après avoir regardé deux films d’horreurs ; brève opportunité avant que Marius n’arrive et que toute peur ne soit prohibée de l’écran. Pourtant demain nous seront le 31 octobre, Halloween, et nos costumes sont loin d’être faits.
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2018 - Personne ne me croit [2]
Ce traiteur asiatique n’a qu’un seul défaut, il est plein sans discontinuer. Les plats sont succulents et la file d’attente impressionnante. J’y ai pris mes habitudes, coincé entre le comptoir, les quelques tables des chanceux, la caisse et l’immense aquarium saturé de poissons exotiques tournant en rond. Je me laissais hypnotiser par la musique pop sucrée de l’écran géant surplombant la salle quand elle est arrivée. Remontant la file de clients, elle a doublé la foule et le très vieux monsieur lui a même proposé sa place. Tout le monde s’est écarté. Tout le monde sauf moi, accroché à mes nouilles sautées - canard laqué à emporter chauffé, merci. Sous les regards noirs de la clientèle, elle m’a dévisagé de son air interloqué. - Mais enfin, vous ne savez pas qui je suis ?
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les-monumentales · 4 years
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Eileen Gray
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1878-1976 Designeuse, architecte Grande-Bretagne/France 
Figure du modernisme, Eileen Gray a contribué à révolutionner le design et l’architecture. Un temps négligée, elle est aujourd’hui considérées comme une architecte particulièrement influente.
C’est la fortune de son père qui lui permet de vivre sa passion dès ses débuts. Il l’encourage dans des études de peinture suivies à Londres puis à Paris. De passage à Londres au chevet de sa mère malade en 1905, elle passe par hasard devant une boutique de réparation de laque. Elle se lance alors dans l’apprentissage de cet art asiatique. De retour à Paris, elle rencontre l’artisan laqueur japonais Seizo Sugawara. Avec lui, elle apprend pendant quatre ans les subtilités du laquage. Ils collaborent pendant une vingtaine d’années.
Eileen Gray s’achète un appartement et installe un atelier de tissage puis de laquage. Le soutien financier de sa famille lui permet de vivre alors que la stabilité de son commerce n’est pas assurée. Elle crée des panneaux décoratifs aux motifs géométriques ou d’inspiration japonaise et commence à se faire un nom. En 1917, on lui confie avec Seizo Sugawara la décoration de l’appartement d’une célébrité, rue Lota. 
Eileen, qui s’est initiée au tissage, réalise des tapis, mais aussi des lampes, des paravents laqués en briques indépendantes, des panneaux de laque et des pièces originales bientôt emblématiques tels sa chaise longue « Pirogue » en bois laqué ou son fameux canapé japonisant « Lota » dont les coussins reposent sur des cubes. Ce dernier modèle est encore vendu aujourd’hui. C’est un triomphe dans la presse qui loue le luxe absolu de ce design d’intérieur.
Sur cette lancée, elle ouvre la boutique Jean Désert en 1922, un nom d’homme complètement inventé. Elle y vend ses créations de mobiliers et ses laques à une clientèle chic et très en vue. Exposante au Salon des artistes décorateurs en 1923, elle y présente sa chambre Monte-Carlo qui ne fait pas l’unanimité. C’est à cette époque qu’apparaît dans ses créations le tube de métal chromé. Elle se rapproche également de l’influent mouvement artistique néerlandais De Stijl. En 1925, elle crée une de ses pièces iconiques, la table ajustable avec une structure en acier tubulaire, inventée dit-on pour satisfaire le goût des petits déjeuners au lit de sa sœur. 
Elle renonce aux raffinements de l’Art déco pour s’engager dans la voie de l’épure et du fonctionnalisme d’un style plus industriel. Elle amorce un tournant moderniste et délaisse la laque pour les structures nickelées ou chromées. Elle crée des formes audacieuses, tel le fauteuil rond « Bibendum ». Au-delà du design de mobilier, elle s'intéresse de plus en plus à l’architecture. Avec Jean Badovici, elle dessine et construit de 1924 à 1929 la Villa E-1027 sur la Côte d’Azur, qui devient un emblème du modernisme. La structure est audacieuse, les meubles sont pliables ou directement encastrés dans les murs, tel le « fauteuil transat E-1027 ». À Menton, elle se fait construire sa villa Tempe a Païa, maison compacte et personnelle.
Eileen Gray s’inspire des cinq points de l’architecture moderne du Corbusier mais les réinterprète et élabore une réflexion critique et personnelle de ces enseignements. Elle donne à son travail une dimension collective en fondant l’Union des artistes modernes en 1929. Dans les années 1930, elle donne à son œuvre une coloration plus sociale. Elle se lance dans la conception de maisons populaires démontables et d’un centre de vacances en phase avec l’irruption des congés payés dans le quotidien des Français. Elle se montre précurseuse dans la réflexion sur le logement et l’urbanisme sociaux, une préoccupation qui imprègne ses créations de manière durable.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la maison qu’elle a dû fuir devant l’avancée allemande est pillée. À la fin de la guerre, alors que Le Corbusier ou Mallet-Stevens sont encensés de toutes parts, elle est peu à peu oubliée. Contrairement à d’autres femmes designeuses ou architectes de l’époque, elle n’a pas pu compter sur un réseau influent pour encenser ses œuvres, ni sur des hommes pour porter ses créations ce fut le cas pour Charlotte Perriand et Le Corbusier ou Annie Albers et son mari Josef.
C’est à la faveur d’un portrait publié en 1968 dans le magazine Domus, qu’elle est remise au goût du jour. Elle a alors 90 ans. Ses objets mis aux enchères s’arrachent et un industriel décide de relancer la production des fauteuils Bibendum et E-1027. Le succès est foudroyant. Elle s’éteint à 98 ans en 1976, sa notoriété retrouvée.
Photo : Wikipédia -  Domaine public
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partenaires-mav · 6 years
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Emission du 09/01/2019
Emmanuelle Rivassoux
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Espace de coworking à Clichy
Adresse : 21 place des Nations Unies, 92110 Clichy
Horaires : Ouvert 24 h/24
Téléphone : 06 59 03 93 30
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N° client : 0810.634.634 
 SÉJOUR
Coussin moira jaune 12,72€    
Rondin bois 39,90€  
Tablette chêne massif 30,90€    
 CHAMBRE ADO
Cadres 30x40cm  3,15€    
 CHAMBRE ENFANTS
Cadres 30x40cm 3,15€      
Planche sapin 18,90€    
Lot 4 équerres ice berg 10,90€  
 CHAMBRE PARENTS
Rideaux elema gris 12,90€    
Miroir kasteli noir  39,90€  
Miroir solaire dia 39,90€    
Miroir sofi noir 29,90€    
Applique 91507 moderne laiton/noir métal 43,90€  
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Société COREP créateur et fabricant d'abat-jour et de luminaires décoratifs. 
Fabricant d'abat-jour français à Bègles près de Bordeaux (33) 
Vous pouvez retrouver nos produits dans la plupart des magasins de bricolage. 
Plus de renseignements sur www.corep.com 
 ENTRÉE
Suspension PIER 5L
 SALON
Suspension PIER 12L
Lampadaire HUTON
 SALLE À MANGER
Lampadaire NORWAY
Lampadaire Miles
CHAMBRE ADO
Applique HELIOS
 CHAMBRE ENFANT
Lampadaire OPENWORK
Applique OPENWORK
 CHAMBRE PARENTS
Applique BERKLEY
Applique HUTON
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Magasin La Foir’Fouille Pontault-Combault : décoration et équipement de la maison 
Reconnu pour ses prix bas et la richesse de son offre (décoration, art de la table, linge de maison et de bain, mobilier ou loisirs créatifs…), votre magasin vous propose un style entièrement renouvelé et des centaines de nouveautés chaque semaine ! 
  
Magasin Pontault Combault 
4 rue du fort  
77 340 Pontault-Combault 
01 60 29 63 03 
www.lafoirfouille.fr/magasin/la-foir-fouille-pontault-combault.html 
 SALON
Bougies 5,00€    
Photophore bubble 3,00€    
 SALLE À MANGER
Silhouette bois 5,00€      
Lampe métal 10,00€    
 BALCON
Photophore céramique ethnique 6,00€      
 CUISINE
Horloge 16,00€      
Lot cuillère en bois 3,10€          
Planche à découper 12,00€      
 CHAMBRE ADO
Lampe en verre ambré  9,00€      
Guirlande led  6,00€        
Peluche lama 13,00€      
 CHAMBRE ENFANT
Lanterne rattan  20,00€    
Lanterne bois 10,00€    
Guirlande led 6,00€        
 CHAMBRE PARENTS
Lampe verre + liège 11,99€      
Miroir rond bois 18,00€      
Bougie céramique ethnique 9,00€      
Pouf velours 15,00€    
Panier 6,00€      
Panier 7,00€      
Panier 8,00€      
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Arts de la table et Décoration de charme 
1 rue Edmond Besse – 33300 Bordeaux Cedex 
05 56 69 68 68 
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Produits naturels de Provence
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Mobilier et décoration 
 Fauteuil papillon butterfly marron eco
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Mobilier et accessoires 
Numéro de consommateurs : 0 825 001 001 
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Meubles et déco
Pouf bleu canard lifestyle
Toile vintage studio
Bout de canapé andrew
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Papiers Peints
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SALLE À MANGER :
Papier peint intissé isard coloris bleu marine - 16,95 €
 CHAMBRE PARENTS :
Papier peint intissé olivia coloris rose anemone - 16,95 €
 CHAMBRE ENFANT :
Papier peint intissé jungle kids coloris bleu marine - 16,95 €
Coussin ines coloris multicolore - 18,95 €
Coussin gaspard coloris multicolore - 18,95 €
Coussin wild tribe coloris blanc - 18,95 €
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CHAMBRE PARENTALE :  
Parure de lit griotte 160€  
 CHAMBRE ADO :
Parure de lit lama 110€    
 CHAMBRE ENFANT :
Parure de lit songe 135€
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Canapé d'angle réversible convertible coffre lena - couleur gris       1 399€
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Bombe Relook Tout laqué - couleur anisette
Bombe Relook Tout laqué - couleur kaki
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Colle papier peint
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Crédence adhésive tuileries moka
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Rouleau de bande autocollante
Kip FrogTape
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Gazon synthétique vert
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Le sol cocooning avec un envers GFT en fibres recyclées à partir de bouteilles plastiques (plus de 50% du produit)  qui apporte les bénéfices en termes de :
CONFORT A LA MARCHE & ISOLATION SONORE (réduction de 20dB).
 Un sol épais et confortable, facile à poser : SANS COLLE & SANS PREPARATION DU SUP-PORT ! L'envers en fibres GFT absorbe les irrégularités du support !
Des décors tendances d'inspiration scandinave, adapté à toutes pièces de la maison (idéal pour les pièces humides, les pièces à l'étage et la RENOVATION !)
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 Produit HQR Fairway Cloud :
La référence des sols habitat et professionnels !
Un sol multi-couche avec un envers en fibres recyclées GFT et une couche d'usure de 0.40mm qui permet un usage semi-commercial.
Idéal pour la rénovation et les espaces à trafic élevé !
 Une pose facile et rapide : SANS COLLE & SANS PREPARATION DU SUPPORT ! L'envers en fibres GFT absorbe les irrégularités du support !
Un sol ultra confortable, avec une résistance optimale.
Ideal pour la RENOVATION et ultra facile d'entretien !
Des décors tendance et élégants pour des univers contemporains et naturels....
 - Sol cuisine : Texline LEONE GREY
- Sol entrée-couloir, séjour, salle de bains: Texline PARIS PECAN
- Sol chambre 1 : Texline  NOMA CLEAR
- Sol chambre 2 : Texline  NOMA CLEAR
- Sol chambre 3, couloir et dressing : Texline  NOMA CLEAR
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Matériaux et peintures pour les particuliers et les professionnels
Crit Center distribue des peintures de qualité profionnelle tel que Guittet et Plasdox
Magasin: 14-17 Rue du Chemin de Fer, 93400 Pantin
Tél :01 49 18 55 94 Fax : 01 40 11 10 85
Magasin: 21 Rue du Val de Marne, 94250 Gentilly
Téléphone :01 49 69 73 02
 PLASDOX est une marque de peinture française, née au Mans il y a plus de 60 ans, qui produit dans ses 3 usines en France des peintures d’intérieur et des revêtements de façade professionnels, distribués dans toute la France par une réseau de distributeurs indépendants. Dans le cadre de l’émission Maison à vendre, Crit Center est le distributeur officiel.
 PEINTURE GUITTET, fabricant français depuis plus de 150 ans, commercialise des peintures haut de gamme à destination des professionnels aussi bien pour la décoration intérieure que l'extérieur.
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Fabricant d'envergure mondiale de solutions auto-adhésives
15 rue du Bois des Saints Pères
77176 Savigny le Temple, France
Tel: +33 1 64 87 82 30
Fax: +33 1 64 87 82 50
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Enduits avant peinture et enduits de decoration pour les professionnels et les particuliers:
Chrono r poudre pour reboucher et reparer en un temps record
Chrono-gl pour rattraper et lisser en une seule application
Spécial facade rx3 pour ragreer et reboucher sur maçonnerie brute ou peinte
Humistop  pour traiter les murs humides
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Toutes les solutions de colles
 BOSTIK Fixation MS 118 objets lourds
la colle de références pour les professionnels.
Sa formule de type MS Polymère  sans solvant permet de coller en 5 secondes en intérieur ou en extérieur : elle est idéale pour coller tous types de matériaux  même lourds.
Prise immédiate, collage ultra-puissant.
Le collage reste élastique dans le temps et résiste aux chocs et vibrations.
 COLLE TOUS PAPIERS PEINTS EN PATE AVEC INDICATEUR COLORE
Standards, intissés et intissés à peindre, vinyles et vinyles à peindre, vinyles expansés sur intissés, courants, légers, épais, duplexés, lessivables.
 QUELYD Colle finitions & retouches
Colle polyvalente destinée au collage des papiers vinyles et revêtements plastiques sur eux-mêmes.
Très utile lors de la réalisation de joints par recouvrement, rattrapage de décollements aux joints (même sur supports non absorbants), réalisation de retours d’angle en mur ou plafond, pose de galons et frises décoratives.
 SILICONE SADER existe en blanc et translucide
Ce mastic silicone adhère sur la plupart des matériaux.
• Joint silicone pour utilisation en intérieur
• Permet de faire des joints d'étanchéité entre plan de travail et évier mais aussi entre lavabo et tour de baignoire
• Permet également de faire des joints de raccordements entre meubles (et encastrables) et sol ou mur
 BOSTIK - Mastic d’étanchéité.
Ce mastic vous permet de réaliser des joints d'étanchéité ainsi que des collages souples sur tous type de matériaux en intérieur ou en extérieur.
 Colle Toiles de verre QUELYD
Pour tout type de  toiles de verre et fibres de verre.
La colle toiles de verre QUELYD a été formulée pour assurer un maintien immédiat et un collage durable de tous les types de toiles de verre et fibres de verre.
Service consommateurs 01 55 99 92 01 ou 01 55 99 92 00
 www.quelyd.fr
www.sader.fr
www.bostik.fr
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Fabricant de peintures et de produits pour l'entretien et le traitement des bois d'extérieur et d'intérieur          
 Peinture blanc mat et satin : http://www.v33.fr/interieur/peintures-d-interieur/peintures-murales,1122,1286.html
 V33 BLANC EASY COVER
Le blanc malin multi-supports et couvrant dès la première couche.
Application directe sur plus de 20 surfaces intérieures : murs, plafonds, boiseries, radiateurs, bois bruts, papiers-peints, toile de verre…
Résultat parfait / ne jaunit pas / idéal en rénovation.
 Peinture rénovatin CARRELAGE : blanc
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Outillage
 AEG POWERTOOLS - Techtronic Industries France - 35 rue de Guivry - ZA du Gué - Le Grand Roissy - 77990 Le Mesnil Amelot
Tél : 01 60 94 69 70
 Perceuse/Visseuse compacte 2,0 Ah : 269.90€
Multicool 18V sans batterie ni chargeur  : 169.90€
Meuleuse 125mm 18V sans batterie ni chargeur  : 169.90€
Scie sauteuse 18V sans batterie ni chargeur  : 169.90€
Bal 18 Lampe 18V sans batterie ni chargeur  : 49.90€
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Outils électroportatifs - Outils de jardin motorisés
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Fabricant d’outils du peintre axé sur la recherche et le développement de nouvelles et meilleures solutions pour la réalisation des travaux.
Pour les travaux de l’émission nous fournissons les rouleaux, les pinceaux, les bacs et perches.
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Ne cassez plus, relookez ! Les produits Résinence sont spécialisés dans la décoration, la rénovation et la protection de vos supports tels que murs, sols….
Résinence vous présente ses différentes gammes : résines décoratives, bétons minéraux, enduits, etc.
 Salle De Bains : plan de travail meuble vasque :  résine color Gis ardoise
Crédence cuisine en carrelage :  résine color Noir
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daconfort · 4 years
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Table blanche ronde en MDF laqué avec piétement en métal
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plumedepoete · 5 years
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Chapitre 1 Assise sur le canapé du salon, Sarah Laderway regardait à la télévision un reporter qui commentait l'actualité avec un débit rapide. Bâillant à se décrocher la mâchoire, elle éteignit la télé. Elle s'apprêtait pour sortir, s'étirant, bâillant de plus belle. C'était l'heure d'aller amener sa fille de Helman Elementary School, non loin de là. Pieds nus, elle monta les marches menant à sa chambre où elle ôta son short et son tee-shirt et mit un chemisier avec son jean et ses espadrilles. Puis, elle descendit, prit la clé et sortit. Elle partit en vélo. Le trajet lui était plaisant où se mêlaient le plaisir et le gain, qu'il soit sanitaire ou l'argent de poche. C'est peut-être même mieux qu'un véhicule automobile. Pour elle, rien de tel que le cyclisme pour mener une vie saine et économe. Ainsi, elle profitait de ce va-et-vient quotidien ( excepté les jours fériés, les vacances de printemps et d'été ) pour mêler le plaisant à l'utile. C'était également pour elle l'occasion de se délecter le long de l'itinéraire d'une miette des beautés de cette ville d'Ashland du comté de Jackson, située dans le sud de l'État de l'Oregon des États-Unis, où l'on lui avait donné le jour, avec ses habitants " les Ashlanders " qu'on prenait pour " slingers ", terme désignant ceux qui critiquent le gouvernement en usant contre lui de satire. Lorsqu'elle était enfant, elle avait eu pas mal de puérilités, bien entendu en tout propres à l'enfant. Et si, par surcroît, son enfance avait connu des bagatelles auxquelles elle avait perdu son temps, peut-être dues à une certaine maladresse de la part de ses parents eux-mêmes en matière d'éducation, du moins le mettait-elle à profit pour épargner de telles choses à sa fille. Que veux-tu, c'est la vie ! C'est de ces fautes d'autrui qu'on tire telle ou telle leçon. Sarah avait été à la même école que sa fille, dont elle gardait des souvenirs et même des photos, les unes la montraient avec certains de ses copains et/ou de ses copines de classe, les autres avec tous, y compris sa maîtresse ou son maître d'école. Elle avait déjà fait voir les photos à sa fille, mais vu la curiosité qui animait celle-ci, elle les lui remontrait chaque fois qu'on le lui demandait. En effet, la fille voulait savoir encore plus de détails sur ces personnes de telle ou telle photo, surtout ces gosses de son âge. À la différence de ses parents, Sarah savait tenir le rôle de la mère qui s'efforçait de dresser son enfant tout en l'amenant, par quelque procédé, à finir par se persuader qu'elle ferait bien de pousser cette curiosité bien entendu de sa part jusqu'au désir d'apprendre plutôt que de vouloir uniquement s'arrêter aux broutilles. La voilà arrivée, en avance de deux et quelques minutes. Tandis qu'elle attendait la sortie de sa fille de l'école, son visage moite rougissait très légèrement au soleil de ce début du mois d'octobre en prenant une teinte à peine rougeâtre, lui donnant ainsi l'aspect de la palette de Renoir. Elle jeta son regard sur la façade de l'établissement qui lui semblait à peine rénové depuis sa toute première année étant kindergartener il y avait une trentaine d'années. L'école avait pourtant une si bonne réputation, grâce aux efforts remarquables de son corps éducatif qui veillait à être à la hauteur de la responsabilité. Il était treize heures et demie quand la porte s'ouvrit, et que, tel un troupeau effaré quand on le rend libre tout à coup, les plus âgés des élèves se mirent à courir çà et là tout en embêtant les uns les autres à titre badin, certains déjà en bicyclettes pour s'enfuir. Eux autres, bien entendu, chacun en compagnie de sa mère ou de son père, surtout les kindergarteners. Depuis l'entrée, une fillette brune causait avec une blonde, apparemment sa copine de classe favorite. Une fois à la sortie, la brune lui fit au revoir de la main et se dirigea vers Sarah en courant, l'air gai. Celle-ci la serra des deux bras en l'embrassant affectueusement. Puis, après l'avoir aidée à s'asseoir à l'arrière, elle repartit. C'était sa fille. Elle s'appelait Christine, sa petite princesse dorée ainsi qu'elle l'appelait. Fille unique âgée de dix ans, Christine n'était pas d'une éclatante beauté à en faire parade, mais les cheveux longs et lisses et le teint brun clair de son visage ovale aux yeux noisette l'embellissaient bien. Sarah, elle, non plus. L'éclat vif de la blancheur du teint de son visage rond seul lui procurait un peu plus une certaine grâce. Si l'on l'emmenait au salon de coiffure, elle deviendrait certainement autre chose. À vrai dire, elle ne se fardait guère : un ruban à retenir ses cheveux, et puis c'était tout. Elle incarnait donc l'image des femmes américaines type " so busy ". En effet, à part sa fille c'est d'une quinquagénaire qu'elle se préoccupait le plus. Il s'agissait de sa mère, dite Madame Laderway, hospitalisée en urgence à Asante Ashland Community Hospital, après avoir diagnostiqué sa maladie du syndrome de Guillain-Barré il y avait environ un mois. Elle était maintenant en réanimation, après avoir connu les premiers symptômes tels que des picotements, une sensation de vibrations au niveau des pieds et des mains,... et surtout une paralysie de sa jambe droite remontant jusqu'à atteindre sa tête. Elle avait tellement absorbé l'esprit de sa fille. Sur le chemin du retour, juste à une trentaine de mètres de la maison, il y avait une pente à monter, assez forte. Avec cette dernière et le poids de Christine, c'était bon en guise de consolation. Je me délasse l'esprit à mesure que je me donne beaucoup de peine pour monter. À peine était-elle arrivée que sa petite princesse dorée, assise à l'arrière, se mit à ricaner. Elle s'égayait à la voir peiner de la sorte ! Elle était encore enfant, donc, on ne pouvait pas l'en blâmer. Ah bon ! Maintenant qu'il ne lui restait que quelques pas, Sarah descendit du vélo et continua à pied. Mine réjouie, Christine frappait la roue des pieds, faisant ainsi la cavalière et sa monture. Le visage tellement moite et rougeâtre, la mère avait l'air maussade malgré elle, mais pourtant contente de voir sa fille toute gaie, rayonnante de joie et de vie. Chapitre 2 Voilà le domicile, rue Helman. À le voir de l'extérieur, ainsi que ceux du voisinage, au milieu des dizaines d'arbres plantés sur une vaste étendue de gazon, on se dirait dans les champs évoquant la vie champêtre. Mais les apparences étaient souvent trompeuses. L'intérieur n'avait rien à voir : il était meublé en moderne. C'était l'ère de la modernisation par excellence. Pour accéder à la maison où vivaient Sarah et Christine, on monta quatre ou cinq marches en guise de seuil et c'est de l'un des côtés de ce dernier qu'on mit le vélo avec son antivol. Une fois dedans, il y avait le salon. Bien que beaucoup moins spacieux, il était doux : tout près de la porte d'entrée flanquée de deux fenêtres aux rideaux de cretonne et à côté d'un lampadaire en acier laqué blanc et pied en chêne, se plaçait un canapé recouvert de velours de rayonne et garni de deux coussins à housse de velours côtelé en face d'une télé plaquée contre le mur; un lustre à cinq lampes, dont deux seules pourraient être allumées, juste au-dessus d'une table ronde à quatre chaises en bois laqué rouge qui touchaient presque des étagères de sapin soutenant quelques livres; une moelleuse moquette grise assortie aux lambris en marbre blanc ornés d'un portrait photographique, mis dans un cadre et rehaussé de couleurs d'aquarelle, juste au-dessus de la télé. La demeure était une propriété par voie de succession. En effet, le portrait montrait la mère du bisaïeul de Sarah. C'était la figure de l'un des membres éminents de l'organisation internationale des assemblées de Rebekah, aussi connue sous le nom de Rebekahs, dont Abel Ghoftry Helman, le premier pionnier d'Ashland. Un titre qui avait donné accès à de nombreux privilèges par la suite, entre autres, une habitation et de belles sommes pour la belle lignée de "la fille de Rebekah". Des honneurs d'un goût douteux, puisque l'arrière-petit-fils dilapidait les toutes dernières sommes, dont il avait usurpé quelques-unes appartenant à sa soeur aînée, si bien que sa petite famille n'en jouissait que peu, violant ainsi l'un des principes sublimes pour lesquels était fondée The Daughters of Rebekah : l'amour et la charité. Insensé, il se livrait encore à ses prodigalités. Il s'agissait de l'époux de Madame Laderway, Jack Laderway. On ne savait pas exactement où il gaspillait l'argent. Il rentrait à une heure trop avancée de la nuit en l'entendant chahuter quelque meuble, voilà tout. Et cela, presque toujours. Dire qu'il était un habitué de tel ou tel lieu où l'on consommait sans discernement ! Son épouse l'avait longtemps supporté avant de finir par attraper ce beau Guillain-Barré qui lui permettrait au moins de prendre congé un certain temps de ce vil mari. Et tel elle avait laissé ce dernier, tel on le retouva; elle le savait, bien entendu, selon sa fille : Jack semblait prétendre ne pas changer. La vie, qu'il menait, était toujours la même. Et pour changer, il rentrait encore vers trois heures du matin, allumait la télé et restait devant elle jusqu'à ce qu'il s'abandonne à un sommeil de plomb auquel ne l'arrachaient que les rayons du soleil de la fin de matinée. Puis il sortait et ne rentrait qu'à une heure indue. Sa petite-fille ne l'avait pas encore vu, sinon elle se fût trouvée face à face avec lui. Elle allait à l'école à la semaine qu'il continuait encore ses ronflements. Qui dit froid grand-père dit infâme aïeul. Chapitre 3 Sarah et Christine entrèrent dans la maison en refermant la porte. Celle-ci monta en courant à la chambre de sa mère, qu'elle partageait; celle-là se dirigea vers la salle de bains  ( qui leur servait aussi de cabinet de toilette ) contiguë au salon. Une fois dans la chambre, la petite princesse dorée, se débarrassant de son cartable, se jeta sur son petit lit tarabiscoté en Graziela patterns et se mit à faire des gambades si bien que les ressorts grincèrent sous ses pieds. Dire que telle ou telle substance stimulante entrait dans les mets du déjeuner qu'on lui servit à l'école ! En effet, un poster Cirque et une affiche Alphabet portaient aussi la marque Graziela. Depuis les années 70, cette dernière n'avait pas cessé d'inspirer les enfants et les parents. Sur le poster, par exemple, la petite fille espiègle à cheval, entre autres, que Christine faisait quand elle était à vélo derrière sa mère. La chambre était en pagaïe. Des vêtements et des sous-vêtements étant jetés çà et là, avec les cahiers et les manuels. Il y avait même encore le short et le tee-shirt qui traînaient sur le lit de Sarah qui les avait ôtés en s'apprêtant pour sortir et aller amener sa fille de l'école. L'armoire était presque vide. Voilà la mère qui entra dans la pièce, une serviette sur la tête. Elle s'allongea sur son lit en jetant la serviette, oubliant sa fille. Cessant ses gambades, celle-ci quitta son lit et alla s'allonger à son tour à côté d'elle. Puis, les yeux rivés sur le lustre à lames : - Maman ? - Oui ? - Quand ma grand-mère sera-t-elle guérie ? - Je ne sais pas. Dieu fasse qu'elle le soit bientôt, chérie. - C'est le mercredi, tu sais, et ça fait plus de dix jours qu'on ne lui a pas rendu visite, toi et moi. Mon grand-père, lui, non plus depuis son hospitalisation. En entendant cela, Sarah tourna les yeux vers l'armoire à deux battants comme des bras ouverts et se demanda si elle se souvenait de la dernière fois que son père la recevait les bras ouverts. Jamais de la vie ! Cela lui donnait envie de rendre tripes et boyaux. Il y avait même un maillot rose pâle sous les crochets, telle une langue pendante dans une bouche ouverte à dents branlant et gâtées, dignes d'un père odieux. S'apercevant qu'il était temps de remettre la chambre en ordre après le désordre coutumier, la mère se dressa sur son séant et, tapotant la cuisse de sa fille : - Lève-toi ! On a bel et bien à tout remettre en place. Puis elle sortit du lit et Christine s'exécuta. Elles entreprirent alors d'amasser l'ensemble de leurs habits pour les voir un par un avant de les ranger dans l'armoire. - Cette culotte ? Tu l'as ôtée hier soir, n'est-ce pas ? s'enquit la mère. La fille hocha la tête. - Et maintenant, tu en portes une autre ? Cette fois, il y eut un secouement de tête. - Moi non plus. Pas même un soutien-gorge pour ce qu'il fait beau aujourd'hui. Christine poussa un petit rire spontané. Puis, toutes deux éclatèrent de rire. - On ne sait plus distinguer nos affaires propres de celles qui ne le sont pas, dit Sarah en flairant les tissus l'un après l'autre, toujours rieuse. Soudain, elle se mit à pleurer. - Maman, arrête ! non, mais ! ça te prend souvent !  protesta Christine. Te voir pleurer me contrarie. Sarah essuya ses larmes avec le pan de son chemisier puis, poussée par son instinct maternel, rassura sa fille : - Un moment de détresse, voilà tout. Et esquissant un sourire réconfortant : - Ce qu'il nous faut maintenant, vois-tu, c'est de tâcher de dégager le linge de cet amas de pièces en nous servant de notre odorat. Après avoir passé un bon moment à renifler leurs effets, la petite princesse dorée, tout en se grattant et en pressant ses narines comme si le nez était atteint par quelque inflammation, dit d'une voix entrecoupée : - Il se trouve que ma culotte est la seule pièce à mettre à la lessive. - Ah, bon ? Alors, il me semble qu'on n'a pas à laver ni à essorer ni même à faire sécher. Et il ne nous reste plus qu'à nous occuper à ranger tout ça. Toi, tu t'occupes de tes affaires. Ces manuels, ces cahiers, ces feuilles, tout doit être dans le carton. Moi, de nos effets. À peine le devoir accompli, Christine, se rappelant que leur série d'animation favorite avait déjà commencé, cria : - Maman ! Le ton était si aigu que la mère en eut un sursaut. - Quoi ? répondit-elle d'une voix qui témoignait combien elle était terrassée. - Le monde incroyable de Gumball ! Là-dessus, elles descendirent au salon en courant, laissant la chambre presque dans son état initial. Sarah alluma la télé et prit place à côté de sa fille, déjà sur le canapé. "Le monde incroyable de Gumball"; quel joli titre ! Voilà Gumball, Darwin et Sarah G.Lato, Élèves au collège d'Elmore aux pupitres; L'aventure ? - Bientôt. Hé ! Hé ! Aussi étonnant que cela paraisse, Sarah Laderway avait bien tout de Sarah Au citron, qui avait bien pas mal de faiblesses À en baisser les bras. Sarah G.Lato aimait Darwin et Gumball; Hélas ! cet amour pur n'était pas réciproque! "Cela va sans dire" dit-elle, plutôt humble, D'une voix assez rauque. Lato était morte à l'âge de vingt-six ans; Et Sarah Laderway ? Moralement, depuis l'âge de vingt-six ans; Oh ! nothing to say. Tous, Darwin rouge, Lato jaune et Gumball bleu, Mélangés, donnaient la carnation de celui Qui avait tant brisé le coeur de Sarah "Dieu Seul, dit-elle, m'appuie". Sarah et Christine regardaient la télé; Voilà arriver une Toyota Tundra, Joliment blanche comme une licorne ailée, Qu'avait un si ingrat. Christine tira les rideaux et, des yeux ronds, Vit son grand-père qu'elle connut bien de vue; "Voilà mon aïeul" dit-elle et Sarah dit d'un ton Sec "plus tôt que prévu" Jack entra chez lui en faisant le bon grand-père; Dire qu'il approchait bien de la soixantaine ! Mauvais âge pour Louis le Grand qui n'aimait guère Le poète : La Fontaine. Jack était un Blanc, tout petit, aux cheveux noirs En bataille, au visage en lame de couteau, Aux yeux perçants, aux tempes grises de savoir, Évoquant Jean Cocteau. Sa petite-fille l'avait cru aussi tendre; Quelle affection ! Sans embrassement ni baisers; Il lui tapota seulement la joue sans prendre La peine de baiser. Oui, on qualifiait Jack d'armoire, mais d'armoire À biens usurpés; Le regard perçant sur un portefeuille noir Mis sur le canapé : "Avez-vous jamais touché à mon portefeuille?" "Non" répondit Sarah; "Très bien" dit-il en s'emparant du portefeuille Et sortit comme un rat. Chapitre 4 La télé éteinte, Sarah et Christine quittèrent le salon. Celle-ci regagna la chambre, celle-là se dirigea vers la cuisine de laquelle elle ressortit avec deux assiettes contenant, chacune, une banane et une tranche de pain croustillante au fromage ainsi que des cacahuètes grillées. C'étaient tous des aliments riches en tryptophane. Ce dernier, un des spectacles les plus beaux, n'est autre qu'un groupe de parachutistes surdoués qui, serrant les mains les uns aux autres, change de forme en Amérique centrale, au large du Belize, juste au-dessus du Grand Trou Bleu, auquel on succombe enfin, sentant ses yeux se fermer, sous l'action remarquable de ces parachutistes. La mère entra dans la pièce, apportant les deux assiettes, elles aussi en Graziela patterns. La petite princesse dorée était assise sur le lit de Sarah, les jambes croisées. - Ça sent bon, dit-elle une fois son assiette posée sous ses yeux. La mère prit place en face de sa fille en croisant les jambes. - Oui, c'est bon, dit-elle ( une bouchée de pain, qu'elle avait mise dans la bouche avant de s'asseoir, craquait sous la dent ). - Regarde ! fit Christine en montrant une cacahuète prise entre le pouce et l'index. C'est comme Penny Fitzgerald, la cacahuète du monde incroyable de Gumball, n'est-ce pas ? - Tout à fait, adhéra Sarah. Elle est aussi pom-pom girl et Gumball n'a d'yeux que pour elle, se dit-elle. La bouche pleine de deux ou trois autres cacahuètes, Christine quitta le lit puis elle reprit sa place avec un stylo Bic bleu et un cahier. - Peux-tu m'aider à faire un devoir ? demanda-t-elle. Il s'agit d'un exercice de mathématiques. Elle ouvrit le cahier en le feuilletant nerveusement. - Je trouve de la difficulté, se plaignit-elle à sa mère, à assimiler le math. En classe, j'ai du mal à comprendre ce que ma maîtresse explique,...et puis sa façon d'enseigner ne me sourit guère. Sarah eut un sourire moqueur. - Fais-moi voir ton exercice, fit-elle. La petite princesse dorée lui tendit le cahier ouvert. - Ceci et cela, dit-elle en indiquant du doigt deux pages. Sarah jeta un coup d'oeil sur ces deux dernières puis, d'une main douce, elle amena sa fille à ses côtés. - Ne t'en fais pas, dit-elle en la carressant affectueusement dans le bras, la serrant contre elle. Moi aussi, j'étais comme toi. J'ai eu de la difficulté à comprendre les cours du math, mais j'ai réussi à la surmonter par la suite, en me donnant beaucoup de peine. Ces derniers mots éveillèrent chez la fille le sentiment clair et lucide du calvaire de sa mère lorsque celle-ci était élève à l'école primaire de Helman. Ma mère, à mes yeux, modèle de lutte et de patience. L'exercice était en fait sur la soustraction. On demandait à effectuer la soustraction posée des nombres entiers et décimaux. La mère prit le stylo et, esquissant un sourire: - Je te demande maintenant de prêter attention. Je vais juste t'expliquer ce qu'est la soustraction avec un petit exemple, mais ensuite c'est toi qui vas essayer de faire l'exercice tout en te forçant les méninges. - D'accord, fit Christine, un peu gênée. Après les quelques minutes qui suivirent l'explication, Sarah se montrait beaucoup plus indulgente que sévère pour sa fille. On faisait l'exercice au fur et à mesure qu'elles mangeaient. Après plus d'une bonne heure, Christine, fatiguée, bâilla de sommeil en disant : - Je crois devoir m'arrêter là. - Mais on n'a pas encore fini l'exercice. On a à peine terminé une demi page. - Oui, je sais. Ce n'est pas grave. Je vais dire à ma maîtresse que j'ai eu une migraine si intense que je n'ai pu faire tout l'exercice. - D'accord, fit la mère. Elle ramassa les deux assiettes, presque vides, comme si l'on les avait léchées. Sa fille l'accompagna dans la cuisine pour l'aider à faire la vaisselle. Une fois cette dernière finie, elles regagnèrent la chambre où elles s'apprêtaient pour dormir en ôtant leurs vêtements. Elles mirent une chemise de nuit de même couleur. Pourtant, avant de se coucher, la mère lisait à sa fille " Rapunzel's revenge  " de Shannon Hale, depuis la deuxième semaine de la rentrée scolaire. Christine avait emprunté le livre chez la librairie de l'école. On lui lisait seulement une page par nuit. Sarah se souvint très bien de la nuit où elle avait commencé la lecture du premier chapitre de ce roman graphique à sa fille dont les regards se fixaient sur elle, en l'entendant dire la phrase suivante : ...or the woman she thought was her mother. Épargne-moi ces regards. Je suis ta mère biologique. Tu es la plus belle chose qui me soit jamais arrivée. Et pour faire donner à l'enfant une de ces leçons des plus instructives à domicile, il faudrait lui lire " Calamity Jack " du même auteur. Bien que physiquement différents l'un de l'autre, Jack du récit et Jack Laderway avaient tous deux un vice commun : swindle. Fallait-il un vrai Blunderboar pour que, finalement, Jack Laderway soit généreux, charitable et honnête ? Mais, vu le caractère indomptable de ce dernier, peut-être ne cherchait-on qu'à se faire des illusions. La lumière éteinte, Sarah et Christine dormaient. À la différence de la majorité des Américains, elles ne se douchaient qu'une fois par semaine puisque, scientifiquement prouvé, prendre une douche quotidienne nuit au corps. Après sept heures de sommeil, la porte de la maison s'ouvrit. Un meuble qu'on avait chahuté réveilla Sarah. Allons bon ! voilà que ça recommence ! C'était sans doute le lampadaire. Elle sortit du lit. Dans le noir, sans allumer la lumière afin de ne pas déranger le sommeil tranquille de sa petite princesse dorée, elle quitta la chambre et descendit les marches. Depuis le palier, elle remarqua que le lampadaire et la télé étaient allumés. C'était lui, son père. Curieuse, elle descendit les marches, feignant d'avoir besoin d'aller aux toilettes, pour voir de plus près ce que son père regardait sur la télé. Les Simpson! Les Simpson ; oh ! quelle famille américaine ! Voilà Homer, Marge, Maggie, Lisa et Bart; Tous formaient bien une famille américaine Typique et si bizarre. Homer, responsable de la sécurité À la centrale nucléaire de Springfield, poste En contradiction avec sa légèreté. Une idée si idiote. Sa femme, Marge, stéréotype de la mère Au foyer; épouse fleur bleue mais attachante "Bart, Lisa et Maggie, dit-il, qui me sont chers, Sont mes enfants qu'on chante" Bart était un fauteur de troubles de dix ans; Maggie, un bébé qui, suçant une tétine, Ne parlait pas et Lisa, surdouée, de huit ans, Évoquait Lamartine. Hé ! Hé ! Aussi étonnant que cela paraisse, Homer était un idiot à cause d'un crayon Dans le cerveau depuis l'enfance "Ça me blesse La foi" dit un croyant. Oui, Homer était aussi obèse que Jack Qui aimait boire aussi des bières, mais pas Devant la télé, par crainte d'une remarque Qu'il ne souhaitait pas. Hélas ! le lampadaire allumé dans le noir ! Voilà Jack Laderway qui venait de s'asseoir, Regardant la télé, carrure impressionnante. Dire qu'il était comme une armoire luisante ! Sous son poids, il s'affaissa sur le canapé; Devenu si ventru, grâce aux biens usurpés. Un coup juste serait un jour sur les battants, Le châtiant pour ce qu'on le détestait tant. Chapitre 5 Il était sept heures et quart du matin quand Sarah s'éveilla en entendant la sonnerie de son téléphone portable. Une sonnerie douce et caressante. Elle sortit de son lit et alla réveiller sa fille. Elle se pencha et lui murmura à l'oreille: - Ma petite princesse dorée, réveille-toi ! C'est l'heure d'aller à l'école. Christine ouvrit les yeux en s'étirant. Puis, faisant des grimaces en signe de mauvaise humeur : - Mais maman, il est trop tôt pour me réveiller. - Il est sept heures et un bon quart. Tu as l'école dans une heure, temps de te laver la figure et de te changer. Allez ! La mère la prit dans ses bras et sortit de la chambre. Puis, elle descendit les marches, la fille bâillant de sommeil. La mère entra dans la salle de bains. Puis, mettant la fille debout, elle entreprit de lui éclabousser le visage d'eau du lavabo, tout en lui inclinant la tête vers la cuvette. Au bout de quelques instants, la petite princesse dorée se sentait complètement éveillée. Elle sortit de la salle de bains, laissant sa mère dedans. Elle monta les marches en courant et entra dans la chambre où elle ôta la chemise de nuit et mit un jean, un tee-shirt et des espadrilles comme sa mère. Puis, remettant ses affaires dans son cartable, elle sortit de la chambre. Elle redescendit les marches en courant, le cartable sur son dos. Elle attendait la sortie de sa mère de la salle de bains. En effet, Sarah restait souvent dans le cabinet de toilette assez de minutes pour vider sa vessie, peut-être que cela indiquait qu'elle était atteinte du diabète ou bien qu’elle avait un problème au niveau de la vessie. Elle souffrait parfois d'un besoin d'aller à la selle, avec des douleurs accompagnant la diarrhée. S'agissait-il d'une de ces maladies inflammatoires du côlon ? Elle n'avait pas encore consulté un médecin. Elle sortit de la salle de bains. Elle avait l'air un peu embarrassée ce matin. Sa fille, debout, voulait qu'on la peigne. La mère, un peigne à la main, se mit à peigner ses cheveux lisses. - Maman ? - Oui ? - Tu as eu l’air fatiguée, le visage pâle en sortant de la salle de bains. - Ne t'inquiète pas, c'est juste un léger malaise. - J'entends des bruits semblables à des ronflements, demanda Christine. D'où viennent-ils ? - C’est ton grand-père qui ronfle. - Mais où est-il ? Je ne le vois pas. - Il dort sur le canapé, répondit la mère. Christine, incrédule, fit un pas en avant en se dressant sur la pointe des pieds, la mère la peignant toujours. - Oui, tu as raison, fit la fille avec un sourire moqueur. - Te voilà prête à partir, dit la mère en lui donnant un baiser affectueux sur la joue. La petite princesse dorée fit de même. Puis, elle sortit. Elle partit en vélo. Mais cette fois, seule, sans sa mère et sans prendre le petit déjeuner, car c'est à l'école qu'on lui servit les deux repas de la journée. Ainsi, on dispensait la mère de petit déjeuner et de déjeuner sauf le dîner. Maintenant que sa fille était sortie de la maison, Sarah était seule avec son père qui ronflait sur le canapé. Après une moue de dégoût pour ce vil ronfleur, elle remit le peigne en place dans la salle de bains et quitta le salon en montant vers sa chambre où elle s'allongea sur son lit. Elle se prit alors à ressasser les paroles qu'elle avait entendues en rêve : Sarah ? Que de difficultés tu surmontes ! Dieu Le sait. Tu as un coeur sensible qui, néanmoins, Te pousse à te résigner, beaucoup, bien moins. Ainsi, je vois les larmes te monter aux yeux. Ô tristesse ! Ô obsession ! Ô désagrément ! Je regrette bien de l'avoir fait avec zèle, Avec beaucoup de dévouement comme une telle, D'avoir mis et couché tous sur mon testament. Je pousse des cris de ma dernière demeure, Des cris plaintifs d'une femme de bonnes moeurs. Je caresse complaisamment un rêve amer : Celui de justice et de si bonne équité, Si tardives, je crois, ainsi que de bonté Divine pour toi, ta fille,... et surtout ta mère... La sonnerie du téléphone portable arracha Sarah à sa rêverie. On n'avait pas désactivé l'alarme. En effet, on entendait ce dernier du moment où elle revenait s'allonger sur son lit quelques bonnes minutes après son réveil puisqu'elle aimait qu'on la galvanise ! Elle sortit de la pièce et se dirigea vers le salon en redescendant les marches, toujours en chemise de nuit. À l'étagère de sapin, parmi d'autres romans, elle prit " The silence of the lambs " de Thomas Harris. Quel livre ! Quelle manière de commencer la journée ! D'ordinaire, les femmes américaines commencent la journée en lisant des magazines tels que Harper's Bazaar, InStyle, W magazine, etc. Sarah préfèrait s'asseoir sur le canapé du salon et lire. Mais en voilà Hannibal le Cannibale occupant le canapé ! Ce ronfleur qui, à la différence de celui du roman, mangeait la chair humaine en s'appropriant sans droit, par la fraude, les biens. Elle pouvait lire en s'asseyant sur l'une des quatre chaises mais, de peur de réveiller son père en allumant la lumière, elle n'avait pas le choix : elle devait alors regargner sa chambre sans fenêtres et lire sous la lumière du lustre à lames. Elle avait déjà lu le roman, mais elle aimait bien le lire et le relire car c'est le style de l'auteur qui l'attirait plutôt que l'histoire. Après trois bons quarts d'heure de lecture en s'arrêtant au passage suivant : " Gumb used the dishmop to tuck his penis and testicles back between his legs. He whipped the shower curtain aside and stood before the mirror, hitting a hipshot pose despite the grinding it caused in his private parts. “Do something for me, honey. Do something for me SOON.” He used the upper range of his naturally deep voice, and he believed he was getting better at it. The hormones he’d taken— Premarin for a while and then diethylstilbestrol, orally— couldn’t do anything for his voice, but they had thinned the hair a little across his slightly budding breasts. A lot of electrolysis had removed Gumb’s beard and shaped his hairline into a widow’s peak, but he did not look like a woman. He looked like a man inclined to fight with his nails as well as his fists and feet. Whether his behavior was an earnest, inept attempt to swish or a hateful mocking would be hard to say on short acquaintance, and short acquaintances were the only kind he had. “Whatcha gonna do for meeee?” ", elle referma le livre, le sourire aux lèvres, le posant sur son lit. Elle sortit de ce dernier, ôta sa chemise de nuit et mit les mêmes vêtements que la veille. Puis elle redescendit les marches, remit le livre en place et subtilisa quelques dizaines de dollars au portefeuille de son père, ainsi que les clefs de voiture. Puis elle sortit en refermant doucement la porte derrière elle. Chapitre 6 Il fait beau aujourd'hui, se dit-elle en s'exposant le visage à la caresse du soleil quelques instants, les yeux fermés. En rouvrant ces derniers, elle jeta un regard de hargne sur le Toyota Tundra. Elle ouvrit la portière et s'assit au volant. Elle se mit alors à parcourir du regard l'habitacle. Un des habitacles les plus spacieux. Elle referma la portière et mit la ceinture de sécurité. Elle fit glisser le siège un peu vers l'avant. Elle plaça le levier de vitesse au point mort. Puis, elle mit le moteur en marche en tournant la clé de contact. Le moteur commença à ronronner. Non, il ne ronronnait pas, mais plutôt ronflait. C'était un bruit sourd et régulier semblable au ronflement d'un dormeur, qui n'était point celui de cet ingrat, ce ronfleur sur le canapé. Le bruit du moteur devenait de plus en plus fort, par caprices, par le plaisir de Sarah, aiguillonnant à plaisir cette haine qu'elle nourrissait. Elle voulait maintenant aller en quatrième vitesse, au volant de ce maudit Toyota Tundra qui coûtait bien soixante bons milliers de dollars. Elle démarra le véhicule. Écumant de rage, elle fit rouler trop vite les roues vers l'arrière avec force, entraînant ainsi un crissement des pneus sur le sol. D'un bond, comme une licorne ailée se cabrant, le véhicule sortit de la piste comme une trombe, faisant un dérapage sur la route glissante. À présent, Sarah ne demandait qu'à prendre de la vitesse le long de la rue Helman jusqu'à ce qu'elle se trouve à un carrefour. Ce faisant, elle choisit enfin Lithia Way menant vers Boulevard Siskiyou. C'était également une occasion de laisser le véhicule en panne d'essence du moment que Jack partirait en voiture après son réveil en fin de matinée. Pour cela, la conduite de Sarah était désormais sans régulateur de vitesse, ce qui entraînait une consommation très importante d'essence, une consommation sans discernement, comme Jack, habitué de tel ou tel lieu où l'on consommait sans discernement. Au bout d'une bonne heure, Sarah décida de retourner, pas à la maison, mais à N Main street, là où elle aimait prendre le petit déjeuner, à Brothers', le restaurant qu'elle fréquentait. Une fois arrivée, Sarah s'efforçait tant bien que mal de se garer. Il y avait deux voitures devant elle. Elle se demanda comment faire pour se garer juste derrière. La tâche semblait un peu difficile puisqu'elle risquait de heurter l'arrière du véhicule, chose qu'elle ne voulait point arriver ce beau matin. Elle respira profondément et expira lentement pour essayer de prendre courage. Maintenant qu'elle se sentait prête, elle fit reculer le Toyota Tundra vers un petit arbrisseau puis, avec force, elle se mit à se rapprocher peu à peu de l'arrière du véhicule. Elle avait failli le heurter ! Enfin après diverses tentatives, elle avait réussi à se garer. Elle ouvrit la portière, sentant un courant d'air frais lui rafraîchir le visage, lui enlevant ainsi une certaine brume. Elle sortit du véhicule et s'étira en refermant la portière du pied. Elle faisait agiter ses bras avec des mouvements de bas en haut et de droite à gauche à mesure qu'elle s'approchait de la porte d'entrée du restaurant à pas lents et assurés. Un homme qui venait de sortir du restaurant esquiva de justesse une légère claque sans rien dire. Oh ! Sorry. Elle entra en poussant la porte en avant mais, voyant un vieux couple derrière elle, elle tenait la porte ouverte de sa main jusqu'à ce que la vielle dame et son époux entrent à pas de loup en remerciant la jeune femme affable, qui afficha son sourire aimable. Chapitre 7 Brothers' était un restaurant d'une bonne réputation parmi les autres, du voisinage, depuis 1976, l'année de sa construction. L'intérieur était peint en camaïeu. Le décor était magnifique. À le voir, On dirait une grande salle à manger avec un escalier menant à la plate-forme. Il y avait peu de tables, presque trois ou quatre, alignées contre le mur, avec quatre chaises pour chacune d'elles, sans compter celle qui, à deux chaises, touchait bien le comptoir d'en face. Il y avait des tableaux qui decoraient le mur, juste au-dessus des tables. Ils représentaient des paysages relatifs à la nature en Chine et des portraits des personnages chinois, dont Mao Zedong, le fondateur de la république populaire de Chine. On se demandait pourquoi mettre de tels tableaux et portraits dans un restaurant situé dans une ville américaine. Peut-être Brothers' voulait-il rendre hommage à la personnalité politique, sachant que la cuisine chinoise était une des plus réputées au monde, et sans doute celle qui comportait le plus de variations. Sarah était désormais à table. La table à deux chaises ! C'était sa place préférée, ou plutôt celle où elle prenait plaisir au bruit de la cafetière à filtre, du presse-fruits et du coup de feu. La serveuse l'avait vue entrer en la gratifiant d'un large sourire. Elle la considérait comme sa soeur, puisqu'elles s'entendaient bien. En plus, Sarah n'avait d'ailleurs ni frères ni soeurs. Mais, at Brothers', elle se sentait comme parmi ses frères, d'où le nom " Brothers ", judicieusement choisi, tant que l'ambiance le favorisait. À sa gauche, il y avait un portrait photographique, collé au comptoir. C'était celui de Abel Ghoftry Helman, le premier pionnier d'Ashland. Rien d'étonnant à ce qu'un tel portrait soit parmi d'autres, ainsi mis au mur. Accoudée sur la table, elle était en train de contempler la figure du coin de l'oeil quand la serveuse, déjà debout, la surprit en souriant : - Bonjour, comment allez-vous ? Si absorbée par le portrait, Sarah eut un mouvement machinal du corps, comme pour éviter un certain dérèglement de l'esprit, la privant ainsi d'un moment d'admiration. - Je tiens le coup ! répondit-elle, les yeux vite tournés vers la serveuse. - Et Madame Laderway, comment se porte-t-elle ? - Toujours en réanimation. - Elle nous manque. Espérons qu'elle guérira. - Merci. Après un sourire en guise de " Je vous en prie ", la serveuse alla faire le service. En attendant la préparation du petit déjeuner favoris, Sarah aimait bien voir la serveuse en train de servir les autres clients tout en jetant sur elle des regards gourmands. En réalité, voir cette trentenaire quand elle se penchait flattait les yeux par l'harmonie des lignes de cette partie du corps, laquelle faisait allusion à une plaine, parfaitement symétrique, avec cette tranchée pratiquée en long. Voilà la jeune femme en question, apportant une assiette et une bouteille d'eau minérale gazeuse. - Bon appétit, dit-elle une fois ces deux derniers disposés sur la table. Sarah la remercia. C'était breakfast burrito. Elle le prenait tous les matins, non parce qu'il était bon, mais parce qu'il contenait, entre autres, Jack cheese. Elle voulait maintenant le dévorer avec toute la haine qu'elle nourrissait. Elle prenait plaisir à le faire, comme une lionne en train de se régaler, en prenant son temps. En réalité, Sarah se sentait tellement triste et affligée quand elle voyait, tout en mangeant, la chaise vide en face d'elle, sur laquelle sa mère s'asseyait ( avant de tomber malade ) en prenant toutes deux le petit déjeuner, l'air gai et réjoui. Au bout d'une bonne heure, elle se leva, paya ( en laissant un pourboire sur la table ) et sortit en faisant au revoir de la main à tout le monde. Chapitre 8 Elle se sentait complètement rassasiée. Elle tapotait légèrement son ventre à petits coups comme si elle cherchait à détecter quelque chose. Elle se mit alors à avoir des éructations plus ou moins bruyantes. C'était peut-être à cause de l'eau minérale gazeuse; donc il ne s'agissait en rien d'un repas léger du matin. Elle avait l'impression qu'elle avait du mal à digérer ce breakfast burrito. Peut-être n'était-ce pas ce Jack cheese qui, avec la froideur qu'il offrait, pouvait être à l'origine de cette sensation anormale. Sa froideur envers nous, je ne peux pas la digérer, se dit-elle en pensant à son père. Elle était désormais debout devant le véhicule de ce dernier, ce Toyota Tundra, sur lequel elle jeta des regards noirs, enfin plutôt courroucés. Elle ouvrit la portière et s'assit au volant. Après quelques instants, elle se mit à faire des rots si gros que tout l'habitacle semblait embaumé. Elle referma la portière. Ça sent bon. Elle fit glisser le siège un peu vers l'arrière sans mettre la ceinture de sécurité, afin de se sentir à l'aise, laissant ainsi son estomac tout à fait libéré. Elle profitait de cette posture ainsi procurée pour se délecter de la vue de la façade du restaurant, ainsi que de la terrasse, à trois tables avec deux chaises chacune, occupée par un seul vieux. Sarah avait un faible pour les vieux et les vieilles. Elle les trouvait sympathiques, drôles, naïfs et surtout candides. En affichant un sourire qui témoignait d'une bonne entente, tout en pensant à eux, elle plaça le levier de vitesse au point mort. Puis, elle mit le moteur en marche en tournant la clé de contact. Elle démarra le véhicule. En quittant N Main street, elle voulait encore se promener au volant de ce maudit Toyota Tundra, bien entendu, sans régulateur de vitesse pour entraîner encore plus de consommation d'essence. Après une bonne heure et demie, elle décida de s'en retourner. La voilà arrivée, elle se gara en face de la porte d'entrée de la maison. Elle entra et decouvrit que son père Jack dormait encore d'un sommeil de plomb. Elle tira les rideaux pour laisser passer la lumière du soleil de la fin de cette matinée. Elle était énervée, furieuse, hargneuse, et, qui pis est, elle avait besoin d'aller à la selle. Elle courut vers la salle de bains. Quel scandale ! À peine avait-on enlevé le jean qu'on le trouva déjà tacheté. On entendait même aussi des vents accompagnés d'un bruit sourd et prolongé semblable à un meuglement. Après une bonne demi heure, elle sortit de la salle de bains, l'air crevée, pâle, embarrassée. Elle avait eu la diarrhée accompagnée d'une douleur dont ce Jack cheese était peut-être le principal siège. Elle monta les marches menant à sa chambre où elle ôta les espadrilles et le jean tacheté et mit son short. Puis elle se jeta sur son lit, sans même penser à ôter le chemisier, tant elle était paresseuse pour le faire. Après quelques minutes, elle entendit ouvrir puis refermer la porte de la maison. Son père venait juste de sortir, tant mieux ! Elle se dressa sur son séant puis, après un gros rot spontané, elle sortit du lit avec peine. Elle ôta son chemisier et mit le tee-shirt. Pieds nus, elle descendit les marches vers le salon où elle ferma d'abord les rideaux puis elle alluma la télé. Prenant place sur le canapé, elle regardait l'actualité, commentée toujours par ce reporter de la veille, avec un débit rapide. Après presque une heure devant la télé, elle bâilla de sommeil en s'étirant puis elle éteignit la télé. C'était le jeudi, sa petite princesse dorée sortait de l'école vers quinze heures. Elle voulait bien aller l'amener de l'école, mais il n'y avait pas de vélo, Christine l'avait pris. Et puis ? Pourquoi ne pas aller à pieds ? C'est peut-être même bon pour cette maladie du côlon, sans oublier de boire suffisamment de l'eau en plus. Elle remonta les marches vers la cuisine où elle but de l'eau de robinet, remplissant le verre quatre ou cinq fois. Ensuite, elle regagna sa chambre où elle ôta son short et mit un autre jean avec les espadrilles. Puis, elle quitta la chambre et redescendit les marches en courant. Elle prit les clés et sortit en refermant la porte derrière elle. Chapitre 9 Il fait soleil, se dit-elle. Elle se mit à jeter des coups d'oeil sur les façades des domiciles du voisinage tout en marchant, suivant sur l'étendue de gazon le bord de la rue. Elle rencontrait rarement ses voisins sur le chemin, puisque ceux-ci se montraient distants. Peut-être qu'on prend les Américains pour " stand-offish " en raison de leur mode de vie et la culture dominante. Elle marchait désormais à pas plus ou moins accélérés, puisque la marche rapide était bon pour l'inflammation du côlon et, qui plus est, elle diminuait les risques d'une crise cardiaque. Ainsi, Sarah pouvait mieux se délecter des beautés de cette ville, en quelque sorte. Après une une heure et demie de marche, elle arriva. Mais, cette fois, en retard de quelques bonnes minutes. La voilà, sa fille Christine, seule avec le vélo devant l'école. Elle avait déjà su que sa mère serait là pour l'amener, à juste titre d'ailleurs, car celle-ci était toujours poussée par son instinct maternel. La fille semblait heureuse de voir sa mère pour qui elle avait autant d'affection. Après l'avoir aidée à s'asseoir à l'arrière du vélo avec un baiser affectueux sur la joue, Sarah repartit. Comme toujours, sur le chemin du retour, juste à une trentaine de mètres de la maison, il y avait cette pente à monter, assez forte. Mais c'était aussi bon pour le coeur et cette maladie du côlon. À leur arrivée, elles entrèrent dans la maison en refermant la porte derrière elles. Sarah se dirigea vers la salle de bains et Christine monta en courant vers la chambre où elle se jeta sur son petit lit en faisant des gambades, comme la veille. Enfin, voilà la mère qui entra dans la pièce en s'allongeant sur son lit, jetant la serviette, oubliant sa fille. Celle-ci faisait toujours ses gambades quand elle remarqua que le jean tacheté traînait sur le lit de sa mère. D'un bond, elle quitta son petit lit et s'empara du jean. Puis, étrangement étonnée : - Maman ? - Oui ? - Qu'est-ce que c'est ? Sarah tourna les yeux vers son jean entre les mains de Christine. Elle ne savait quoi dire, mais elle devait répondre même si elle se sentait un peu désorientée : - Ce n'est rien. - Mais comment cela ? s'enquit la fille, curieuse. La mère n'avait pas le choix : - J'ai eu la diarrhée ce matin. Christine regarda de nouveau le jean et approcha son nez pour mieux sentir quelque odeur, mais enfin après un moment elle avoua : - Je vois qu'il n'y a aucune odeur désagréable. La mère, même surprise par cet aveu, elle renchérit : - La salle de bains ne pue pas quand je défèque. Christine s'allongea à son tour aux côtés de sa mère, posant une main sur le torse comme pour exprimer son attachement. Elle resta ainsi quelques bons moments. Rien de tel que la douceur de la mère pour vivre le vrai bonheur. Après avoir goûté ce dernier avec plaisir, Christine cherchait encore à satisfaire son désir inassouvi. Pour cela, elle passa par-dessus sa mère pour atteindre l'armoire, toujours ouverte, dans laquelle elle prit  une enveloppe en papier. Elle reprit sa place en repassant par-dessus sa mère. - Maman ? - Oui ? - Je veux bien que tu me remontres les photos. Sarah, les yeux fermés, semblait un peu fatiguée, mal à l'aise et pourtant consciente de ses obligations envers sa fille. Elle se dressa sur son séant, avec peine. Elle rouvrit à demi les yeux en poussant un profond soupir qui témoignait qu'elle était bien souffrante. - Passe-moi l'enveloppe, dit-elle en tendant la main, se sentant les paupières lourdes. - Tiens ! lança Christine en glissant l'enveloppe dans la main de sa mère. Celle-ci, comme sous hypnose, posa brusquement l'enveloppe sur le lit et se mit à en sortir avec nonchalance les photos une par une. Christine, exaltée, était déjà en train de faire le tri des photos au fur et à mesure qu'on les posait. - Voilà la photo qui m'intéresse le plus, dit-elle. La mère, devenue excitée, dirigea aussitôt son regard vers la photo qu'elle prit de la main de sa fille pour la voir de plus près. Puis, après avoir jeté un regard étrange sur la photo, elle eut un sourire gêné en bégayant : - C'est... c'est... euh... c'est peut-être la plus ancienne. Je crois qu'on l'a prise quand j'étais élève en classe de troisième. La petite princesse dorée pencha la tête pour mieux voir de ses yeux de myope ces gosses de son âge qui avaient tous l'air folâtre, avec leur posture, comme une équipe de football en pleine nature. - Te voilà, dit-elle en désignant du doigt une svelte petite gamine, au visage plutôt émacié, dont seul le buste paraissait par-dessus l'épaule d'un géant petit garçon, accroupi. Sarah pencha lentement la tête puis, rapprochant la photo de ses yeux, elle se mit à écarquiller ces derniers, comme étonnée de ne pas se reconnaître dans la petite nature qu'elle fixa d'un air étrange. - Ta maman était tout malingre, hein ? Tu vois ? demanda-t-elle d'un ton sarcastique. - Eh, eh ! elle avait l'air aussi égrotante ! Consciente qu'il fallait parfois peser ses mots, la petite princesse dorée fit des yeux en coulisse, se mordant la langue; la mère la regarda bien en face, avec des yeux expressifs, mais pourtant doux, étincelants de tendresse. - Ah ! Tu n'as pas tout à fait tort ! dit Sarah en poussant Christine du coude, comme si de rien n'était, avec un sourire de connivence. - Regarde-moi ces petits mutins ! ajouta-t-elle, comme pour inviter à mettre de l'ambiance. La fille semblait s'en animer, les yeux rieurs. Elle mit quelques instants à fixer ces derniers sur la photo, dans l'intention de prendre de l'assurance, avant d'ouvrir enfin la bouche : - Tes cheveux étaient drus, sais-tu. Sa voix toute basse, douce, émouvante, dénotait une innocence pure, sans défiance; ce qui poussa la mère à se laisser attendrir, la serrant chèrement contre elle, avec une grosse bise, vorace et étouffante. - Quelle crinière ! dit-elle, visiblement en admiration devant la chevelure encadrant le petit visage rond. - Je me demande un peu pourquoi les avoir laissés ébouriffés qu'ils étaient ! remarqua Christine.
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gaelvillar · 7 years
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26/08/17 ...Festin perpétuel seconde partie.
Donc après cette copieuse soirée d'hier (ça va quand même, j'ai fait du sport à la fin des cours et à midi c'était cantine), voici la suite des mes péripéties stomachiales (c'est pas grave si ça ne se dit pas, Vian aussi il inventait des mots et on l'en félicitait alors...). Ce matin, samedi, week-end. Donc réveil: 8h. Oui. Vous avez bien lu "ce matin, samedi, week-end" juste avant. Oui. Mais après tout les circonstances l'exigeaient: nous sommes allés (avec mon frère et mon père seulement) au MaiDengLao (McDonald). La mère, plus attentive à sa ligne, à préféré une petite soupe comme petit déjeuné. Hamburger avec steak fromage et oeuf au plat (dedans oui) + grande boisson: 2€. Je suis content: j'avais beau ne pas être tres bien réveillé j'ai quand même parle chinois et tout mangé, voir aimé, bien que ce fut salé. Ce matin j'ai bossé mon vocabulaire, puis on est allé mangé chez les grands parents paternels. Ils habitent à 500m, au 27e d'un immeuble de 29 étages. J'avais les oreilles bouchées en haut de l'ascenseur. La résidence doit compter une vingtaine d'immeuble de la même taille. Le mien (pas dans la même résidence) ne fait que 15 étages, et vu du sol ça paraît déjà très haut ! Moi je suis au 4e. Sur le balcon de chez les grands parents la vue était extraordinaire. J'ai pris une vidéo que je compte poster. Les parents de mon père d'accueil parlait le mandarin avec un sacré accent, car ici c'est le cantonais la langue natale ! Après avoir regardé un tout petit bout de "Monstre et compagnie 2" en anglais vostCN en attendant qu'ils terminent la cuisine, on s'est assis à table. C'est la que commence les choses sérieuses. Allons en directement au fait intéressant: les repas chinois (quand c'est pas entre 6h et 7h du matin) c'est génial. Incroyable. Féerique, Pantagruélique, Gargantuesque, Homérique, Durassien, et j'en passe. Enfin bref c'est énorme quoi: on mange pas pendant très très longtemps, mais on parle fort, on rit fort, on alcool fort et on roquefort. Ah non pardon il n'y a pas de fromage. Il y avait plutôt plusieurs plats disposés au milieu de la table: Canard aux feuilles d'ail, Oie grillée, foire de volaille aux oignons, salade cuite dans l'eau bouillante, viande de porc et même... des petits morceaux de concombre de mer (pas grand goût, juste gélatineux). Ainsi bien évidemment qu'une grande casserole de riz (ça c'est à chaque repas qui ne comprend pas de nouilles). Le canard et l'oie c'était délicieux. Tout avait été préparé juste avant par les deux grands parents. Les plats (assiettes creuses en métal) ont chacun une paire de grandes baguettes en bois qu'on utilise pour se servir. Devant nous: 2 bols, et notre paire de baguettes, en métal, qu'on utilise pour manger. Le premier bol est d'abord rempli de bouillon, qu'on boit comme une entrée. Ensuite on le rempli de riz puis on se sert quelques morceaux de viandes ou de légumes qu'on met par dessous ce riz pour les manger ensemble. Je trouve aussi que c'est pratique car ça met de la sauce dans le riz. On mange ainsi 2 ou 3 bols, selon l'appétit. Dans les plats la viande est parfois découpée en bouchées, parfois laissée en morceaux plus gros. On peut alors manger son os de poulet à la main. Os que nous recracherons par la suite sur la table, de même que les éventuelles arêtes de poisson. Chez moi la table n'est pas couverte d'une toile cirée transparente et un peu épaisse comme chez les grands-parents alors on utilise des pages de catalogue publicitaires comme set de table jetables. Déjà que les noms des meubles Ikéa me paraissaient compliqués, là c'est du chinois ! Pour séparer dans sa bouche les os, nombreux, de la chair, il est évidemment plus commode de la laisser ouverte. De même que pour exprimer sa gratitude envers les cuisiniers un rot s'impose. Alors vous pouvez rire ou vous étonnez des manières chinoises qui leurs sont propres (ou sales à vos yeux évidemment, jeux de mot). Cependant ils rient aussi quand je leur dit qu'en France je doit manger mes nouilles et ma soupe en silence, ne pas boire au bol directement mais utiliser une cuillère, ou encore quand je leur montre comment fermer la bouche en machant pour paraître plus distingué... Durant le repas, ils n'y a pas de boisson. Seulement parfois dans certains restaurant: un tout petit verre en porcelaine que l'on rempli de thé, brûlant. Sinon en famille on se contente du bol de bouillon du début de repas, que l'on se ressert lorsque l'on est rassasié. Cependant comme il fait très chaud et humide, la sudation est élevée. On s'hydrate alors très souvent dans la journée, avec du thé plutôt. L'eau fraîche n'est pas très courante. En effet il faut faire bouillir l'eau du robinet avant de la boire. Alors évidemment, ici on est pas en France, donc quand on peut faire compliqué on préfère faire simple et on boit l'eau telle qu'elle nous arrive, c'est à dire chaude. Chaque membre de la famille a son petit thermos à poignée pour conserver son thé chaud en travaillant ou devant la télé. Les consommateurs de coca à la paille devant les écrans peuvent prendre exemple sur cette habitude, très saine ! Cette tasse isotherme, après mes claquettes d'intérieur, c'est la deuxième chose que ma mère d'accueil m'a offert à mon arrivée. Pour finir le repas pas de dessert, ni de fromages. Un rot (en famille mais pas en société d'après les conseils de ma famille d'accueil, bien que je n'ai jamais vu un repas sans pour l'instant), un deuxième bol de bouillon donc, et des fruits. Dans les habitudes chinoises plutôt saines (la cuuisine est quand même assez grasse et très fournie en viande) ça paraît évident. À cinq on a donc mangé en entier, de façon sonore et avec les doigts uniquement, un melon certes pas très goutu mais de la taille d'une pastèque française (un ballon de foot environ, car les leurs de pastèques font la taille d'un oreiller alors...). La grand mère avait aussi, exceptionnellement, fait un gâteau. En forme de gâteau au yaourt mais pas très sucré et légèrement gélatineux. Hélas on avait vraiment assez mangé (pour que je refuse une part de gâteau quand même, vous me connaissez, c'est que j'étais vraiment rassasié). Alors on a emporté la moitié du gâteau chez nous. L'alcool servi dans des verres à liqueur ce midi était du cognac, à boire en même temps que les plats. La grand-mère et mon père en ont pris mais pas le grand-père. À table on parlait cantonais, la langue maternelle de la région. Quand ils s'adressaient à moi les grands-parents avaient un sacré accent. Bien plus marqué encore que les parents qui disent déjà "s" au lieu des "tch" et "ch" que j'ai appris pour les caractères en "zh", "sh" et "ch"... Croyez moi je bute sur des mots tout simples à cause de ça, alors ça pimente un peu mon apprentissage. Mais j'étais content quand même car la communication fonctionnait plutôt bien. Et quand il y à vraiment incompréhension, soit je sort mon application de traduction et je leur montre le caractère du mot que je ne sais pas dire, soit ils expliquent au père qui me traduit en anglais. Là Maman, toi t'as un accent hébreu en anglais, moi je vais avoir un accent chinois, et il est très rigolo celui là ! Voilà donc pour ce sacré festin. Je ne m'inquiète pas, le matin j'avais fait des tractions alors ça va. Et le soir aussi, en famille on est allé au "lac des milles lumières" au bord duquel on a marché pendant une heure. Il est très joli, l'eau était marron mais ça ne se voyait pas car il faisait nuit, en isolé de la ville par des arbres comme tropicaux. C'est cependant entouré de gratte-ciel, mais les milles lumières sont des lampadaires en forme de grandes lanternes rondes tout autour de la promenade qui fait un tour au bord du lac. Pour avoir l'énergie de marcher un heure après le repas du soir, on à justement passé celui-ci au restaurant, dans un autre centre commercial (plus grand que celui de la veille mais à seulement 10 minutes). En l'écrivant, je me dit que j'ai décidément bien choisi le titre de cet article. Au menu: canard laqué pekinois, légumes, raviolis de Shanghai, bouillon aux légumes et à la viande porc et aux légumes, et la fin des petits raviolis de farine de riz je suppose, légèrement gluante, avec de la mangue à l'intérieur: un vrai petit délice, très doux en fin de repas. Je vais la faire courte pour ce repas, après vous allez penser que je grossis. Il y avait les fameux petit verres de PorceLaine (pourtant c'est les moutons qui font la Laine, pas les Porcs. jeu de mot...un peu tiré par les poils je reconnais. Hop double!) remplis de thé, excellent (le thé oui, pas mes jeux de mots, je sais merci). Et le canard laqué c'est des petits bouts de viande de canard dont la peau est un peu grillée et brillante. On en met un avec des crudités (très rares en chine, tous les légumes sont cuits) en fines lamelles dans une galette très fine de la taille d'un pancake et avec surtout la sauce propre au canard laqué. On ferme la galette et on n'en fait qu'une (grosse) bouchée. Le seul repas sans riz ou nouilles que j'ai mangé depuis mon arrivée ici (waouh 10 jours bientôt). Sur ce, j'espère que ça vous a plu. Dites moi si vous avez des retours pour mes articles: mails (je regarde aussi souvent que possible) instagram ou messanger Facebook, et même wechat pour ce qui l'ont. C'est le plus simple pour moi car pas besoin de connecter mon VPN: c'est l'application de messagerie de tous les chinois. Mon nom dessus c'est toujours gaelvillar . Et ne vous inquiétez pas, il y a des barres de tractions et des équipements de gym à tous les coins de rues et surtout en bas de mon immeuble alors je garde la pêche !
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dalyanacom · 4 years
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deutchdeko · 5 years
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table basse ronde laquée
table basse ronde laquée
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adeniahome · 4 years
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pucesdepantruche · 7 years
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Suite de 5 jardinières. VENDUES Design : Willy Guhl Edition : Eternit AG, production entre 1955 et 1980. Vasques en éternit, piètements en métal laqué noir. 2 tailles hautes, 3 tailles basses.  Bon état. 
Table de salle à manger en teck, vers 1965. VENDUE
Design : Grete Jalk Edition : Poul Jeppesen (Danemark) 2 allonges, qui permettent de passer de 4 couverts en version ronde à 8 couverts en version ovale. h= 74cm, L= 210cm (110cm sans les allonges), l= 110cm Très bon état.
Paire de pichets zoomorphes en céramique, vers 1952. VENDUE Artiste : Jacques Ruelland h= 27cm Excellent état
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partenaires-mav · 6 years
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Emission du 12/12/2018
Emmanuelle Rivassoux
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Déménageurs
Ferme de Kernevez Les Cailloux Local 6
91630 Avrainville
01 60 81 16 07
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N° client : 0810.634.634 
 SÉJOUR
2 Cubes bois 5,90€    
2 Pieds table/bar 25€            
2 Kit tringle 15,90€      
 CUISINE
2 Étagères cube béton 31,90€                      
2 Étagères cube blanc 28,90€                        
2 Poubelles 29,90€                
2 Vases 12,00€                      
Evier résine blanc 69,00€
Mitigeur 22,90€
 CHAMBRE PARENTS
2 Cadres 30X40 à 3,15€      
3 Cadres 21x29,7 à 2,46€    
2 Voilages Lola 14,95€        
2 Rideaux Sunny coton 16,90€
Lampe, e14 91505 COREP, métal laiton 37,90€      
Applique, design g9 métal laiton brossé, 1 COREP 34,90€
 CHAMBRE ENFANT
Cube bois 5,90€                    
 SALLE DE BAIN
6 Étagères 8,50€        
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Société COREP créateur et fabricant d'abat-jour et de luminaires décoratifs. 
Fabricant d'abat-jour français à Bègles près de Bordeaux (33) 
Vous pouvez retrouver nos produits dans la plupart des magasins de bricolage. 
 SÉJOUR
Lampadaire Bogart
CUISINE
Suspensions Thaya
 CHAMBRE PARENTALE
Applique Manor
Lampadaire Lounge
Lampadaire Miles
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Lampadaire Blooma
 COULOIR
Applique Huton
Applique Newark
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Magasin La Foir’Fouille Pontault-Combault : décoration et équipement de la maison 
Reconnu pour ses prix bas et la richesse de son offre (décoration, art de la table, linge de maison et de bain, mobilier ou loisirs créatifs…), votre magasin vous propose un style entièrement renouvelé et des centaines de nouveautés chaque semaine! 
 Magasin Pontault Combault 
4 rue du fort
77 340 Pontault-Combault 
01 60 29 63 03 
www.lafoirfouille.fr/magasin/la-foir-fouille-pontault-combault.html 
 SÉJOUR
Lanterne 20€              
Miroir rond XXL 35€              
Vase 12€              
Plateau 11,50€          
Mug 2,50€          
Plat 4,50€          
Théière 7€              
3 Vases en marbre 5€                
 CUISINE
Planche à découper13€          
Wok acier 9€            
Lot 3 cuillères 3,10€      
2 Pots carreau ciment 4€            
Pot ciment 3€            
 CHAMBRE PARENTS
Bougie 4,50€              
Bougie 3,50€              
Vase 2,50€            
Vase 10€                
 CHAMBRE ENFANTS
Lampe cactus 14,99€          
Coussin licorne10€                
Tabouret 12€              
Miroir 5 ronds 9,99€          
Guirlande 12€              
Guirlande 6€              
 SALLE DE BAIN
Lanterne10€            
Lampe filaire 4€              
3 Cactus 15€            
2 Caches pot acier 1,99€          
Bougie parfumée 9€              
2 Paniers osier 7€              
2 Paniers osier 9€              
2 Paniers osier 3€    
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Arts de la table et Décoration de charme 
1 rue Edmond Besse – 33300 Bordeaux Cedex 
05 56 69 68 68 
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Produits naturels de Provence
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Produits alimentaires Bio
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Mobilier et décoration 
Fauteuil de jardin Spaghetti nature
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Mobilier et accessoires 
Numéro consommateurs : 0 825 001 001 
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Meubles et Déco
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Meubles Design
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Papiers Peints
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Papiers Peints
Intissé phoenix coloris bleu pétrole - 16,95 €
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Linge de lit, de bains et de table
 Chambre parentale : Parure de lit PIXEL 140€  
Chambre enfant : Parure de lit YAKA 76€    
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Mobilier et Déco Design
Canapé droit convertible triplo  - Couleur bleu canard 999€
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Distribain est une société française basée dans le Gard. Créée en 2008, elle est devenue au fil des années l'un des acteurs principaux de la vente en ligne de salles de bain. Nous concevons nous même une grande partie de nos meubles et quelques-unes de nos baignoires pour répondre au mieux aux besoins de nos clients. Nous disposons d'un grand stock permettant de proposer un grand nombre de nos produits en livraison 48/72h.
www.salledebain-online.com/
 Meubles salle de bain NOVA SC Scandinave
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Peintures et Enduits à effets décoratifs
Bombe Relook Tout Laqué - Couleur Canari
Bombe Relook Tout - Vernis MAT
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Crédences et Papiers Peints adhesifs
Tablier de baignoire : Crédence adhésive Étoile de Cadix Greige
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Le sol cocooning avec un envers GFT en fibres recyclées à partir de bouteilles plastiques (plus de 50% du produit)  qui apporte les bénéfices en termes de :
CONFORT A LA MARCHE & ISOLATION SONORE (réduction de 20dB).
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Des décors tendances d'inspiration scandinave, adapté à toutes pièces de la maison (idéal pour les pièces humides, les pièces à l'étage et la RENOVATION !)
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 Produit HQR Fairway Cloud :
La référence des sols habitat et professionnels !
Un sol multi-couche avec un envers en fibres recyclées GFT et une couche d'usure de 0.40mm qui permet un usage semi-commercial.
Idéal pour la rénovation et les espaces à trafic élevé !
 Une pose facile et rapide : SANS COLLE & SANS PREPARATION DU SUPPORT ! L'envers en fibres GFT absorbe les irrégularités du support !
Un sol ultra confortable, avec une résistance optimale.
Ideal pour la RENOVATION et ultra facile d'entretien !
Des décors tendance et élégants pour des univers contemporains et naturels....
 Sol séjour : TEXLINE  ref Empire Blond
Sol cuisine et SAM: Texline réf Novara Taupe
Sol SDB : Texline réf Paris White
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Fabricant d’outils du peintre axé sur la recherche et le développement de nouvelles et meilleures solutions pour la réalisation des travaux.
Pour les travaux de l’émission nous fournissons les rouleaux, les pinceaux, les bacs et perches.
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Outillage
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Crit Center distribue des peintures de qualité profionnelle tel que Guittet et Plasdox
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 PLASDOX est une marque de peinture française, née au Mans il y a plus de 60 ans, qui produit dans ses 3 usines en France des peintures d’intérieur et des revêtements de façade professionnels, distribués dans toute la France par une réseau de distributeurs indépendants. Dans le cadre de l’émission Maison à vendre, Crit Center est le distributeur officiel.
  PEINTURE GUITTET, fabricant français depuis plus de 150 ans, commercialise des peintures haut de gamme à destination des professionnels aussi bien pour la décoration intérieure que l'extérieur.
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Colle polyvalente destinée au collage des papiers vinyles et revêtements plastiques sur eux-mêmes.
Très utile lors de la réalisation de joints par recouvrement, rattrapage de décollements aux joints (même sur supports non absorbants), réalisation de retours d’angle en mur ou plafond, pose de galons et frises décoratives.
 SILICONE SADER existe en blanc et translucide
Ce mastic silicone adhère sur la plupart des matériaux.
• Joint silicone pour utilisation en intérieur
• Permet de faire des joints d'étanchéité entre plan de travail et évier mais aussi entre lavabo et tour de baignoire
• Permet également de faire des joints de raccordements entre meubles (et encastrables) et sol ou mur
 BOSTIK - Mastic d’étanchéité.
Ce mastic vous permet de réaliser des joints d'étanchéité ainsi que des collages souples sur tous type de matériaux en intérieur ou en extérieur.
 Colle Toiles de verre QUELYD
Pour tout type de  toiles de verre et fibres de verre.
La colle toiles de verre QUELYD a été formulée pour assurer un maintien immédiat et un collage durable de tous les types de toiles de verre et fibres de verre.
Service consommateurs 01 55 99 92 01 ou 01 55 99 92 00
 www.quelyd.fr
www.sader.fr
www.bostik.fr
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Pierre de parement vista Blanc
 Innovateur depuis 1984
 MODULO est aujourd’hui leader européen du parement décoratif reconstitué avec des concepts complets "produits et accessoires de pose" de réédition de murs à l’ancienne ou contemporains, dans le respect des grandes tendances de la décoration. L’offre MODULO est adaptée aux budgets de rénovation les plus divers, avec une réelle facilité de mise en œuvre. Le résultat valorisera incontestablement votre habitat.
 Sans cesse à la recherche de produits innovants, MODULO a imaginé des gammes de produits qui rendent la pose des paquettes de parement encore plus facile et rapide. Comme Easyfix and easy block
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Fabricant de peintures et de produits pour l'entretien et le traitement des bois d'extérieur et d'intérieur          
 Peinture blanc mat et satin : http://www.v33.fr/interieur/peintures-d-interieur/peintures-murales,1122,1286.html
 V33 BLANC EASY COVER
Le blanc malin multi-supports et couvrant dès la première couche.
Application directe sur plus de 20 surfaces intérieures : murs, plafonds, boiseries, radiateurs, bois bruts, papiers-peints, toile de verre…
Résultat parfait / ne jaunit pas / idéal en rénovation.
 Peinture rénovatin CARRELAGE : blanc
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