Tumgik
#travaux en cours
assolatus · 8 months
Text
Arrêter d'être objet pour devenir sujet
0 notes
sobillyboy · 5 months
Text
Tumblr media
C'est ce que je fais déjà tous les jours Co-star. Toute la sainte journée, je me demande ce que j'ai envie d'accomplir.
11 notes · View notes
willcmsv · 2 months
Text
Soft Launch - Alain Laubrac x Fem Reader (FR)
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
The story that follows is in French for my French Voltaire High's fans, English version is posted there!
Requested by @babydeersblog
Synopsis: Alain et toi aviez fait connaissance au début de l’année et aviez été associé à plusieurs travaux de groupes, ce qui a permis de faire évoluer votre relation au fur et à mesure. Cependant, après avoir été moqué lorsque tu as avoué des sentiments à un garçon, tu as décidé de les garder pour toi et de ne plus faire transparaître des traces d’amour. Mais Alain te fait malheureusement ressentir quelque chose que tu aimerais découvrir davantage.
Warnings: petits changements dans l'histoire de base.
Notes: n’hésitez pas à me recommander des idées de oneshots — j’écris en anglais et français!
Depuis le début de l’année, Alain et toi vous échangez des mots durant vos heures de cours. Tu as l’habitude de lui faire des petits dessins pendant qu’il t’écrit des citations ou des farces, dépendant de son humeur. Depuis son combat avec Joseph il y a quelques mois, tu es devenue la sorte d’ange gardien d’Alain, tu l’empêches de déraper et tu le défends lorsque tu en as l’occasion devant Joseph et ses amis.
Cependant, depuis ces dernières semaines, Joseph ne peut s’empêcher de vous taquiner en rappelant comment vous êtes proches et en assumant que vous vous aimez comme si cela était un jeu. Mais Joseph était comme ça. Tout était drôle pour lui et tout n’était pas grave.
Lorsque tu rentres à la maison les week-ends, tu as le droit à l'interrogatoire privé de ton frère Jean-Pierre, comme si les questions bidons de Joseph ne suffisaient pas. Pour Jean-Pierre, tu étais et resteras toujours sa petite sœur qu'il doit chérir et protéger. Il a arrêté de te voir grandir à l'âge de neuf ans.
"C'est qui Alain ?" Demanda Jean-Pierre la seconde où tu déposas ton pied à l'intérieur de ta maison.
"Un ami. Question suivante ?" Tu répondis.
Jean-Pierre fronça les sourcils. Pour lui, hors de question que tu sortes avec un garçon. Simone lui avait rappelé plusieurs fois que tu avais dix-sept ans et que tu étais assez grande pour avoir un copain, mais il était têtu et ne voulait rien savoir concernant ce sujet.
"Apparemment non, ce n'est pas ce que Joseph prétend dire."
"Joseph ! Tu le crois vraiment lui ?! C'est un idiot et il aime lancer des rumeurs sur tout ce qui bouge. Je te croyais plus intelligent…" Tu affirmas en attrapant un verre que tu remplis soigneusement d'eau.
Après ton échange avec ton frère, tu te dirigeas vers ta chambre et découvre une lettre déposée sur ton lit. Elle est signée A.L.
Tu as reconnu tout de suite l'écriture de l'expéditeur et ses phrases toujours si originales que captivantes. Tu ne pus t'empêcher de sourire à chacune de ses lettres, à chacun de ses mots, de ses actions. Mais bien que cela devrait te rendre heureuse, au contraire, cela t'angoissait.
Chaque soir avant de dormir, tu réfléchissais à ce que tu voulais vraiment. Tu avais deux choix qui se présentaient à toi : lui avouer tes sentiments et risquer de te faire humilier comme auparavant, ou les garder secrets et peut-être perdre l'amour de ta vie.
L'amour de ta vie, c'est peut-être un grand mot.
Le lundi matin, après avoir quitté ton domicile, tu arrivas au lycée un peu plus tôt. Tu espérais surtout voir Alain.
"Matinale." Une voix masculine t'interpella.
Sans même te retourner, tu pus reconnaitre cette voix entre cents, même si ce n'était pas réjouissant pour toi.
"Joseph, qu'est-ce que tu me veux encore ?"
"Qu'est-ce que je te veux ? Qu'est-ce que tu me veux plutôt."
Tu leva ton sourcil, lançant inconsciemment un regard noir à Joseph.
"Même si le lycée ne me connait pas encore sous ce nom, je suis ravi de me présenter, Joseph le Cupidon." Il se baissa en mimant une révérence.
"Joseph le quoi ?!" Tu pouffas de rire à cette nouvelle imprévisible. "Tu te moques de moi, c'est ça ?"
"Est-ce que j'en ai l'air ?"
Mon sourire s'effaça immédiatement de mon visage lorsque je compris qu'en effet, il était complètement sérieux. Mais Joseph, sérieux ou non, n'est pas quelqu'un de confiance.
"Va te chercher un autre client." Tu répondis en tournant les talons.
"Tu n'as pas envie de savoir ce que ton cher Alain pense de toi ?" Un sourire narquois se forma sur les lèvres du blond.
"Pas forcément, et sûrement pas grâce à ton aide." Tu déclares.
"C’est dommage, je connais beaucoup de choses à son sujet et des choses qui pourraient t’intéresser-" Joseph s’arrêta dans sa phrase lorsque Alain arriva.
"Ça va Y/n ? Joseph…" Alain lança un coup d’œil confus à Joseph. "On peut déjà se préparer à aller en cours, t’en dis quoi ?"
Tu acquiesces et tous les deux partirent jusque dans les couloirs. Alain s’adossa au mur.
"Si Joseph t’embête, dis-le-moi."
"C’est Joseph, il est comme ça." Tu déclares.
Alain baissa son regard, comme s'il était contrarié, et contrarié par ce qui venait de se passer.
Lors du premier cours de la journée, tu ne pouvais t’empêcher de jeter de nombreux coups d’œil à Alain qui paraissait tellement concentré sur le cours. Tu étais aussi concentrée sur lui que lui sur son cours que tu ne te rendais pas compte que son regard était maintenant tourné vers toi.
Ses yeux bleus étaient encrés sur toi. Il ne bougea même pas lorsque ton regard rencontra le sien. Tes joues prirent soudainement une teinte de rose pendant qu’un sourire narquois se dessina sur le visage d’Alain.
À la sortie des cours, tu croises à nouveau la route de Joseph qui te supplia de t’accompagner jusqu’à chez toi puisque vous habitez près l’un de l’autre.
Alain, qui marchait quelques mètres plus loin, a pu apercevoir ta silhouette et celle de Joseph marcher côte à côte. Il ne put s’empêcher de ressentir de la jalousie. Pourquoi Joseph était-il toujours obligé d’être avec toi alors qu’il rêvait seulement d’être à sa place.
***
Le lendemain, Alain et toi aviez un travail de science à terminer, un travail qui t’obligeait à travailler pendant une durée indéfinie avec lui. Tu te réjouissais déjà d’avance de te retrouver avec lui, mais bizarrement, tu ressentais de la pression, comme si cela allait mal se passer.
Tu marches rapidement vers la salle de science en apercevant Alain qui était déjà assis sur une chaise au fond de la salle.
"Je suis en retard ?" Tu demandas.
"On va plutôt dire que je suis en avance." Alain te sourit avant de te tirer une chaise.
Le travail avança plus rapidement que prévu, tous les deux étiez concentrés, mais prenaient quelques poses afin de discuter de choses plus divertissantes et amusantes que les cours de sciences.
"Toi et Joseph, il y a…" Alain commença.
Tu écarquillas les yeux avant de répondre.
"Non, non ! C’est seulement un ami, il ne m’intéresse pas." Tu t’empressas de répondre.
Alain lança un coup d’œil à son cahier sans dire un mot, comme si ta réponse ne lui convenait pas.
Ses doigts tenaient fortement son crayon avec lequel il gribouillait dans le coin de son cahier.
Tes yeux parcouraient tout son visage, de ses boucles brunes jusqu'aux courbes fines de sa mâchoire.
"Ça ne va pas ?" Tu demandas finalement.
Les yeux d’Alain se fixèrent une nouvelle fois sur toi. Ils descendirent jusqu’à tes lèvres avant de remonter à tes yeux. Bien qu’il ne parlait pas, son regard en dévoilait tellement plus.
Tes battements de cœur s’accélèrent et tes lèvres te démangeaient de l’envie de l’embrasser.
Son visage se rapprocha doucement du tien, ton cœur manqua presque un battement.
"Ça bosse dur ?" Une voix masculine lâcha.
Alain et toi vous retournez en un sursaut avant d’apercevoir Joseph dans l’embrasure de la porte. Il te souriait de manière espiègle comme s'il avait fait ça exprès. Et tu étais sûre que c’était le cas.
"Je vais te laisser, Y/n. On se remet en commun demain." Alain remballa ses affaires et te lança un bref sourire avant de s’en aller, frôlant légèrement Joseph.
"Ça t’amuse ?!" Tu déclares.
"J’ai cru que tu n’étais pas intéressée ?" Un sourire narquois apparut sur les lèvres de Joseph.
***
L'après-midi, tu t'étais rendue à l'infirmerie pour prendre des médicaments pour soigner ton mal de ventre irrépressible. Avant que tu puisses à nouveau enfiler ton gilet, la porte s'ouvrit sur Alain.
"Hey..."
"Je- Je ne pensais pas voir quelqu'un ici à cette heure." Il affirma.
Son nez saignait légèrement et tu pouvais remarquer du sang sur ses phalanges.
"Tu t'es battu ?" Tu demandas directement.
Il ne répondit pas, ses lèvres se pincèrent et il détourna le regard. Des fois, le silence est plus fort que les mots.
Tu mouillas un coton avant d'attraper doucement sa main pour la désinfecter.
"C'était pas moi… Je n'ai pas commencé." Il murmura.
"C'est trop simple de dire ça à chaque fois, Alain."
Il inspira et expira un 'oui' silencieux et serra les dents lorsque tu appuyais sur sa plaie.
La proximité entre vous deux te permettait d'entendre les battements de son cœur et de sentir son regard sur toi pendant que tu désinfectais soigneusement sa blessure.
En déposant le coton sur la table à côté de vous, tu sentis la main immobile d'Alain frôler légèrement ta cuisse lorsque tu te déplaças.
Tu mordilles ta lèvre pour dissimuler ta préoccupation. Chacun de ses mouvements, de ses regards ou de ses mots te procurait toujours une sensation qui était impossible à décrire.
Il était devenu de plus en plus compliqué pour toi d'assumer tes sentiments sans toujours imaginer le pire. Cependant, tu voulais que ça marche avec Alain. Tu sentais toujours des papillons dans ton ventre lorsque tu le voyais te sourire dans la cour, ou lorsqu'il dissimulait des lettres dans ton sac. Sans compter les fois où tu pouvais croiser son chemin, comme dans l'infirmerie par exemple.
Tout te menait à lui et tu ressentais quelque chose de différent, quelque chose de captivant.
***
Le lendemain, après la fin des cours, Alain t’avait invité pour faire un tour en ville. Au début, vous marchiez en silence. Tes interactions avec lui n’étaient jamais aussi gênantes, et l’ambiance était presque pesante actuellement.
"Désolée pour hier…"
Alain tourna sa tête, presque étonné que tu t’excuses.
"Ce n’est pas ta faute." Il répondit brièvement.
Tu te mordais les lèvres, tu ne savais pas comment rendre l’ambiance plus joyeuse ou seulement moins morbide.
"Joseph est-" Tu commences avant de te faire interrompre par Alain.
"C’est toujours Joseph, Y/n. Sauf que Joseph prend un malin plaisir à t'embêter, je le remarque très bien. Il faut que tu l'ignores, parce qu'il ne va pas s'arrêter si rapidement. Alors arrange toi pour qu’il arrête, ou je vais m’en occuper moi-même."
Lorsqu’il finit de s’exprimer, tu n'as pu t’empêcher de sortir un court ‘non’ de ta bouche. Tu ne voulais pas qu’ils s’en prennent aux mains comme toujours.
Tu attrapes son bras pour le pousser légèrement vers toi. Soit tu attendais et tu risquais peut-être que la situation dégénère ou se finisse autrement que prévu, soit tu prenais ton courage à deux mains.
Alain te regardait de nouveau avec un regard rempli de désir. Tu ne savais pas ce que ce regard voulait exactement dire, mais bien que tu ne veuilles pas te tourner des films, il n’était en aucun cas amical.
"J’aimerais t’avoir à moi pour une fois… pour pouvoir agir sans que quelqu’un me coupe à chaque fois…" Alain affirma.
Vous arrivez dans une petite ruelle. Vous marchez de plus en plus lentement et vos corps se rapprochaient au fur et à mesure que vous avancez, jusqu'à ce que vos mains se frôlèrent à plusieurs reprises.
Vos deux regards se croisèrent lorsque vous sentez la main de l’autre. Alain s’avança devant toi et s’arrêta soudainement, ce qui mena à ton arrêt à toi aussi.
"Y/n, j'aimerais tellement que tu sois plus confiante, tu es jolie et intelligente. Ne te cache pas et ne te laisse pas marcher dessus par qui que ce soit."
Tes sourcils se levèrent lorsque tu entendis ses mots. Tes joues devinrent immédiatement rouges malgré le fait que tu essayais de les cacher.
Alain se pencha lentement vers toi, sa main se tendait vers ton bras. Il n’osait pas la poser autre part et attendait surtout une réponse de ta part pour le faire. Ses yeux se baissèrent de nouveau vers tes lèvres. Cependant, cette fois-ci, il ne détourna pas le regard. Malgré l’hésitation, il posa enfin ses lèvres sur les tiennes et tu répondis immédiatement au baiser. Ses lèvres douces s’appuyèrent contre les tiennes et bougeaient à la même allure que les tiennes.
Quelques secondes plus tard, vous reculez tous les deux vos visages et vous regardèrent dans les yeux avant qu’Alain t’affiche un sourire doux.
"Je n’aurais pas pensé faire ça ici… mais c’est même mieux." Il sourit et posa enfin une main sur ta taille.
Tu fus prise par les émotions et atteins à nouveau ses lèvres pour l’embrasser. Il appuya fermement sur ta taille en même temps que ses lèvres s’enfoncèrent dans les tiennes.
Sa respiration chaude soufflait contre ta peau et tu la sentais s’accélérer doucement.
Tu sentis ses lèvres former un sourire contre les tiennes et tu ne pus t'empêcher de sourire à ton tour.
De nouveau, tu sentais comme une sensation de flottement dans ton estomac. Sa main qui caressait tendrement ta taille et les mouvements de vos lèvres les unes contre les autres ne faisaient qu'empirer ton cas.
Cependant, ce que tu ne pouvais pas savoir était que du côté d'Alain, des tonnes d'émotions et de sensations envahissaient également son corps et faisait palpiter son cœur en rythme avec les battements du tien.
1758 mots.
27 notes · View notes
mochademic · 7 months
Text
Tumblr media Tumblr media
100 Days of Productivity [Day: 68] || 100 Jours de Productivité [Jour: 68]
each day different from the last; I chase the egg yolk sun back to the horizon.
some things come with a lot of trial & error. in fact I'd venture to say that a great many things come with a lot of trial & error. as frustrating as the process can be, the rewards for your effort are more than satisfying.
good things have been happening in two's. & to whom I owe the thanks I have yet to see again.
laundry done
dishes washed
office cleaned
projects submitted
course work done
notes re-written
new writing project started
currently listening // Time Stood Still by Oscuro
Chaque jour est différent du précédent ; je poursuis le soleil jaune d'œuf jusqu'à l'horizon.
certaines choses sont le fruit de nombreux essais et erreurs. en fait, j'oserais dire que beaucoup de choses sont le fruit de nombreux essais et erreurs. aussi frustrant que le processus puisse être, les récompenses de vos efforts sont plus que satisfaisantes.
De bonnes choses se sont produites à deux. Et à qui je dois ces remerciements, je ne les ai pas encore vus.
lessive faite
vaisselle lavée
bureau nettoyé
projets soumis
travaux de cours terminés
notes réécrites
nouveau projet d'écriture commencé
chanson // Time Stood Still par Oscuro
50 notes · View notes
vaelyane · 2 years
Photo
Tumblr media Tumblr media
🇬🇧  Hello there! As usual, I'm fashionably late to the party. I owed it to myself to finish my own personal take on the "No to AI" sign... and here it finally is. 🙃 It features one of my mermaids, and I was intent on finishing this piece traditionally. AI bots scraping the net can't take the original painting away, no matter what!
As a chronically ill artist who doesn’t have much of a social life, social media is very important to me. I mostly use it to talk to other artists, look at art, and share my own. Knowing that machines are scouring these very same platforms to swallow our work and regurgitate it, allowing unscrupulous people to make money off our hard labour... is absolutely disgusting. There are currently two litigations against AI image generators, and I worry about their potential outcomes. I wish for a world where AI is used fairly and trained ethically. I want the exploitation and devaluation of artists and their work to stop. But I don't make the rules. I can do nothing but hope for the best, and keep making art when I am able.
As usual, take care, and stay safe. ~~~~~~~ 🇫🇷 Bonjour la compagnie ! Comme d’habitude, je suis en retard. Mais je me devais de finir ma propre version du visuel “No to AI”... et la voilà enfin. 🙃 Bien sûr, j’y ai glissé une de mes sirènes, et j’ai décidé de faire cette illustration sur papier. Les bots qui ratissent le net ne peuvent pas m’enlever l’original, quoi qu’ils fassent ! En tant qu’artiste malade chronique qui n’a pas beaucoup de vie sociale, les réseaux sociaux sont très importants pour moi. Je m’en sers presque exclusivement pour parler à d’autres artistes, regarder leurs travaux, et partager les miens. Savoir que des robots parcourent ces mêmes réseaux pour ingérer et régurgiter lesdits travaux, permettant à des personnes peu scrupuleuses de se faire du fric sur nos dos... est absolument écoeurant. Il y a actuellement deux procès en cours aux USA contre des générateurs d’images, et je m’inquiète de leurs potentielles ramifications. J’aimerais vivre dans un monde où les IA sont entraînées de manière éthique et juste. J’aimerais que l’exploitation et la dévaluation des artistes et de leurs travail cesse. Mais c’est pas moi qui dicte les règles. Je ne peux qu’espérer au mieux, et continuer à peindre quand j’en suis capable. Prenez soin de vous, mes braves.
302 notes · View notes
e642 · 21 days
Text
Assise sur mon lit, dans la pénombre, je rentre par automatisme les dates qui correspondent à mes différents cours magistraux, et travaux dirigés. Je sens l'angoisse qui se diffuse peu à peu. Je décide d'aller sur la terrasse fumer une cigarette. J'ouvre le livre qui est sur la table. La première phrase de la page est "exister c'est désirer du sens". Je me sens blêmir. On en revient toujours à cette question qui rythme ma vie, mes nuits, mes pensées. Une quête de sens qui me semble toujours si peu satisfaite et surtout si pénible. Pourquoi faisons-nous ce que nous faisons ? Quel est l'ultime but de toutes nos actions et de notre avancement dans la vie ? Je vis avec la peur de ne jamais le découvrir mais de constamment tourner autour. Les sortes d'angoisses existentielle que je ressens fréquemment ne sont qu'un symptôme de l'inconfort de mon expérience de vie. Je ne suis qu'indécision et paradoxe parce que j'ai peur du non sens, du non retour, de ne pas être là où il faudrait, de ne pas suivre le chemin qui, en réalité, n'est pas tracé ou du moins pas pré tracé. Je sais pourtant que si je savais déjà exactement quoi faire en temps réel, je me plaindrai de l'inverse. Alors je m'avachis sur la table et j'expire toute l'anxiété. Plusieurs fois. Mais j'ai cette sensation désagréable qu'elle réside sans cesse dans les derniers filets d'air qui ne peuvent pas s'extraire de mes poumons. C'est un parasite qui cohabite avec moi et qui, je le sais, ne s'en ira jamais. Je ne vis pas avec la maladie de Lyme, mais la maladie de l'âme.
8 notes · View notes
yoannlossel · 7 months
Text
Patreon // Yoann Lossel & Psyche Ophiuchus
Tumblr media
[ENG] ☀️ Psyché Ophiuchus and I have decided to set up a Patreon page, as a way of following and supporting our work. This has taken the form of a manifesto in which we discuss our life as artists and our artistic philosophy.
"This Patreon is designed to communicate our vision of the artist's work and art in the 21st century world, to discuss our creative processes, to showcase our progress and ongoing work (creations, experimentation). In essence, this Patreon will be like a journal documenting our lives as artists. We plan to share behind-the-scenes looks at our photo shoots and Yoann's painting sessions, as well as articles detailing our influences and current reflections, all in the form of videos or photographs."
You can register for free to access the content we'll share freely, or you can subscribe to support us and access members-only content.
[FR] ☀️ Psyché et moi avons décidé de créer une page Patreon pour suivre et soutenir notre travail. Cette page a pris la forme d'un manifeste dans lequel nous discutons de notre vie d'artiste et de notre philosophie artistique.
"Celui-ci a pour vocation de communiquer autour de notre vision du travail d'artiste et de l'art dans ce monde du XXIe siècle, de parler de nos processus créatifs, de montrer nos avancées et travaux en cours (créations, expérimentation). En somme, ce patreon sera comme un journal de bord de nos vies d'artistes. Nous prévoyons d'y partager des coulisses de nos séances photo et des sessions de peinture de Yoann, ainsi que des articles détaillant nos influences et nos réflexions actuelles, le tout sous la forme de vidéos ou de photographies."
Vous pouvez vous inscrire gratuitement pour accéder au contenu que nous partagerons librement, ou vous abonner pour nous soutenir et accéder au contenu réservé aux membres.
12 notes · View notes
Text
De Kit à Ty
Ty,
J’ai besoin de parler à quelqu’un et je ne veux pas que ce soit Julian ou Emma. Ni Jem ou Tessa. Alors ça doit être toi. Ce qui signifie que je ne pourrai jamais envoyer cette lettre et tu ne pourras jamais la lire. Je la brûlerai dans le jardin quand j’aurai fini de l’écrire pour ne pas être tenté de l’envoyer.
Les jardins sont vraiment magnifiques, d’ailleurs. Je suppose que tu le sais puisque tu es déjà venu. Il y a une ancienne serre de la fin du XVIIIe siècle, et un petit étang avec des nénuphars et des grenouilles, des bancs pour les regarder, un jardin clos, et c’est vraiment sympa de se promener ici avec Mina. Je n’avais jamais eu ni frère ni sœur avant, tu le sais, mais passer du temps avec Mina me fait comprendre davantage ce que tu ressentais pour Livvy. Ressens toujours pour Livvy sûrement. Je ne dis pas que je te pardonne. Seulement que je comprends peut-être mieux.
Blackthorn Hall est toujours en cours de rénovation, évidemment, et il y a des fées partout qui font les travaux. Ce sont des brownies, apparemment, et même s’ils ne font pas grand-chose d’intéressant (arracher les mauvaises herbes, transporter des brouettes pleines de terre, ce genre de trucs), je ne peux pas m’empêcher de les observer. Je n’ai vu presque aucun elfe depuis… eh bien depuis que nous avons eu cette bataille avec eux. Je suppose que je ne me rendais pas compte que j’étais scrupuleusement maintenu à l’écart. Jusqu’à maintenant.
Je ne devrais pas m’approcher d’eux, parce qu’à chaque fois que je suis assez près d’eux pour qu’ils me parlent, ce qu’ils font me fiche la trouille. Le chef de chantier, ce type Round Tom… il n’est pas si rond que ça honnêtement… eh bien la première fois que Round Tom m’a vu, il a fait une petite dance, il bondissait en cercle et faisait des gestes bizarres avec les bras, en finissant par une révérence. J’ai seulement tourné les talons et suis parti dans la direction opposée comme si je venais de me rendre compte que j’avais oublié quelque chose.
Et puis le Général Winter, c’est-à-dire le Général Winter de Kieran, était là pour aider. (Julian dit qu’il est là pour mettre les ouvriers au pas parce qu’ils ont peur du Général Winter mais pas de Round Tom.) El lui, il savait que j’étais le Premier Héritier. Comme les Cavaliers.
Les Cavaliers dont j’ai fait disparaitre les chevaux. Ou quelque chose comme ça. Je ne sais pas s’ils sont revenus. Je crois que personne ne sait.
J’ai essayé de faire semblant de ne pas avoir entendu le Général Winter mais nous étions dehors et ça aurait été trop évident. Alors quand il s’est adressé à moi en m’appelant Premier Héritier, je n’ai trouvé d’autre à répondre que :
- C’est moi. Du moins c’est ce qu’on m’a dit.
- Si on te l’a dit, a-t-il répliqué, alors c’est vrai, car nous ne pouvons pas mentir.
J’ai eu envie de rétorquer : « Mon pote, j’ai travaillé au Marché Obscur de Los Angeles pendant des années. Les Fées font des tas de trucs pas nets. » Au lieu de ça, je me suis contenté de :
- Je ne sais pas vraiment ce que je suis censé faire par rapport à ça.
Le Général Winter m’a étudié avec un air pensif, avant de déclarer :
- Nul besoin de faire quoi que ce soit, pour l’instant. C’est peut-être bien, pour le moment, la meilleure décision. Car la situation du Royaume est étrange.
- Qu’est-ce que vous voulez dire ?
- Il y a des troubles, a-t-il articulé. Les rumeurs abondent au sujet de la Cour des Lumières. Et Mère Hawthorn chemine à nouveau.
Avant que je n’aie pu lui demander ce que tout ça pouvait bien vouloir dire, Round Tom est arrivé en courant :
- Cousins ! (J’avais oublié que les elfes s’appelaient comme ça parfois, et ça m’a fait frissonner, comme s’il me disait « tu es l’un des nôtres ».) J’ai trouvé quelque chose. Accompagnez-moi s’il-vous-plait.
Il nous a menés jusqu’à l’un des platanes. Non loin de l’arbre se trouvait un grand trou, et de l’autre côté du tronc on avait posé un cercueil en équilibre sur deux tréteaux.
Du moins je crois que c’était un cercueil. Il ne tenait qu’à un fil, était à moitié pourri, fissuré de tous les côtés, recouvert de terre. C’était clairement ce qu’on avait sorti du trou.
- Une tombe ? s’est enquis le Général Winter alors que nous nous approchions.
Round Tom a secoué la tête :
- Nous n’aurions pas touché à une tombe. Mais personne n’est enterré ici. Ce n’est que de la magie. Une magie noire et puissante. Regardez à l’intérieur.
Il s’est reculé. Je me suis rapproché. Il y avait effectivement tout un tas de trucs à l’intérieur du cercueil. On aurait dit… tu vois, les anciens pharaons qui étaient enterrés avec toutes leurs affaires ? ça ressemblait à ça, pour un Chasseur d’Ombres je suppose, sauf que ces affaires étaient un drôle d’ensemble. C’était sale et en morceaux, vraiment bon à jeter : des papiers, des petites fioles, des morceaux de tissu, la garde d’une épée sans lame, ce genre de choses.
- Ça date de quand ? ai-je demandé.
Round Tom a tendu la main et a sorti une bouteille d’alcool. L’étiquette était un peu effacée et déchirée, mais c’était une étiquette imprimée dans un style victorien. Je me suis demandé si Jem et Tessa avaient une idée de qui aurait pu posséder ces affaires.
- Vous avez dit qu’il y avait de la magie là-dedans ? ai-je répété.
- De la magie noire, a-t-il précisé sur un ton grave. De la magie sauvage.
- La malédiction ? a proposé le Général Winter
L’expression du visage de Round Tom a changé. Il a haussé les épaules.
- Peut-être pas. C’est de nature bien moins démoniaque que la malédiction de la maison. Mais venant des racines d’un arbre tout à fait banal, nous devions l’examiner. Il y a deux objets qui vous intéresseront peut-être davantage.
Il a fait un peu le tri dans le bazar et dévoilé un fourreau. C’était un très joli fourreau. Désolé, ça ne le décrit pas vraiment. Un très très joli fourreau. Il fallait le nettoyer, mais il était clairement magnifique et, j’en suis sûr, de grande valeur. Il était en acier mais avec des incrustations d’or en forme de feuilles et d’oiseaux sur toute la surface. Il y avait aussi quelques runes, il avait donc sans aucun doute appartenu à un Chasseur d’Ombre à une époque.
- Cool, ai-je commenté.
- C’est plus que « cool », a rectifié le Général Winter. C’est évidemment le travail de Lady Melusine en personne. Vous voyez qu’il n’y a aucune dégradation ?
Round Tom a pris un air important :
- Toutefois, c’est le moins intéressant des deux objets.
Avec un grand geste théâtral qu’il avait clairement répété avant, il a dégagé tout le bazar d’un côté du cercueil, laissant apparaitre…
- Est-ce que c’est… un pistolet ? me suis-je exclamé.
- Une de ces armes terrestres, oui, a acquiescé Round Tom.
Il l’a pris comme si le coup pouvait partir, même s’il était rouillé et couvert de terre. C’était un revolver. Il ressemblait en tous points aux revolvers qu’on voit dans tous les films de gangsters et les Westerns – je pense que si j’envoyais vraiment cette lettre à Ty, je devrais expliquer ce qu’est un Western.
Bref, la grande différence, c’était que ce pistolet était recouvert de gravures, de runes, de mots et que c’était clairement magique à donf. (Ce qui veut dire… oh, on s’en fiche de ce que ça veut dire.)
- Mais les Chasseurs d’Ombres n’utilisent pas de pistolets, ai-je remarqué.
- Ce n’est jamais arrivé, est intervenu le Général Winter.
Il a saisi le pistolet avec une étonnante familiarité et a visé un arbre à proximité. Il a essayé de tirer, et il n’y a eu qu’un déclic, le barillet n’a même pas tourné.
- Rongé par la rouille, certainement, a constaté Tom
Le Général Winter m’a tendu l’arme pour que j’y jette un œil. Je ne connais pas assez bien les runes pour identifier celles qui y étaient gravées. Je l’ai pointée vers le même arbre, un peu pour déconner, un peu pour la soupeser, et j’ai appuyé sur la gâchette. Et il y a eu un énorme BANG et des éclats de bois se sont envolés du tronc.
Mon bras a eu un mouvement de recul à cause de la force du coup. Et nous avons tous écarquillé les yeux. Mes oreilles sifflaient, mais j’ai cru entendre Round Tom dire quelque chose au Général Winter. Je suis quasi certain que les mots « Premier Héritier » en faisaient partie.
Ce qui est sûr, c’est qu’au moment où j’ai de nouveau tourné les yeux vers eux, vers Round Tom et le Général Winter, leur expression était circonspecte. Fermée.
- Peut-être devrions-nous ramener cet objet à l’intérieur pour voir si les autres Nephilim le reconnaissent, a suggéré le Général Winter d’une voix monotone.
- Je suis certain qu’il ne fonctionne que pour les Chasseurs d’Ombres, ai-je tenté de rassurer le Général, qui s’est contenté de poser sur moi un regard confus sans rien dire. Dans tous les cas, je vais l’amener à l’intérieur.
Je sentais que le Général Winter et Round Tom m’observaient traverser la pelouse en courant pour rejoindre la maison. Jem et Tessa étaient assis dans le canapé du salon et regardaient Mina qui dessinait avec des craies grasses sur du papier kraft.
Dès que je suis arrivé avec le pistolet à la main, ils ont été tous les deux médusés. Tessa s’est levée pour se mettre entre moi et Mina. J’ai essayé de me convaincre qu’elle se tenait entre le pistolet et Mina, mais j’en étais quand même malade.
- Qu’est-ce que… a commencé Jem en se levant.
Mais il n’a pas fini sa phrase. Il m’a simplement scruté, moi et le pistolet.
- Round Tom l’a trouvé dans le jardin, ai-je dit. Est-ce que c’est un pistolet pour les Chasseurs d’Ombres ? (Je sentais que ma voix se serrait.) Les Chasseurs d’Ombres n’utilisent pas de pistolets.
- Il y a longtemps, Christopher Lightwood a essayé de créer un pistolet avec lequel les Chasseurs d’Ombres pourraient tirer, a expliqué Tessa.
Elle n’avait pas détourné les yeux du pistolet.
- Il était dans un cercueil, ai-je indiqué. Avec un tas d’autres trucs. Une épée cassée, un super fourreau.
- Je me demandais ce qu’il en avait fait, a soufflé Jem.
Il ? C’est qui, il ?
Jem et Tessa ont échangé un regard.
- Le pistolet appartenait à mon fils James, m’a-t-elle révélé.
J’ai cru que j’allais être malade. Tessa ne parlait presque jamais de ses enfants avec Will.
- Il était le seul à pouvoir l’utiliser. Personne d’autre que lui ne pouvait faire feu avec.
- J’ai fait feu, ai-je lâché.
Ils ont tous les deux eu l’air stupéfait, et ce n’était pas une bonne chose.
- Tu es très spécial Kit, a commenté Jem. Tu es le Premier Héritier. Nous ne connaissons pas encore tous les effets que ce pouvoir a sur toi.
- C’est peut-être simplement parce qu’il a du sang de fée, a suggéré Tessa.
J’aurais pu dire que ce n’était certainement pas simplement le sang de fée parce que le Général Winter n’a pas pu utiliser le pistolet et il n’a pas que du sang de fée, il a tout un corps de fée avec des organes de fée et tout le reste. Mais je me suis tu. J’avais une sensation étrange dans le ventre. J’ai déclaré que je rangerais le pistolet et ne l’utiliserais pas, et Jem et Tessa ont semblé penser que c’était la meilleure chose que je puisse faire, et Mina est intervenue en disant « Pi-tolet ! » et puis j’ai eu l’impression d’être la pire personne sur Terre.
Et maintenant il est tard et je t’écris cette lettre que je vais brûler quand j’aurai fini, parce que je n’arrive pas à dormir. Parce que je n’ai pas du tout envie d’être la seule personne au monde qui peut tirer avec un pistolet magique. Je ne veux pas que le Général Winter se redresse dès que je l’approche comme si j’étais son supérieur. Je ne veux rien de tout ça. Pendant cinq minutes je me suis dit « ah cool, j’ai trouvé ce pistolet qui a l’air classe et je suis sûr qu’il y a une histoire derrière, je me demande si je pourrais le garder ou si on doit le donner à un musée. » Et puis j’ai fait feu et tout d’un coup… encore un autre truc bizarre chez moi.
Bonne nuit, Ty. Je n’enverrai jamais cette lettre et tu ne la liras jamais.
Kit
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/692032675967614976/kit-to-ty
9 notes · View notes
kilfeur · 9 months
Text
Je trouve qu'il y a un contraste intéressant entre l'institut Myrtille et celui de Raisin/Orange. Celui de Myrtille est plus moderne plus high tech, je veux dire c'est carrément une école sous marine, c'est quand même assez classe. Tandis que notre académie est plus classique et traditionnel. Toutefois il y a une différence que j'apprécie, c'est que lors du combat final face à Menzi et qu'on l'a vaincu. Tout le monde était sans voix avant que Menzi sourit et exclame sa joie de nous avoir affronter. Dans l'institut Myrtille, les combats pokémons sont plus mit en avant même les cours sont plus des travaux pratiques. Mais du coup, il y a plus d'attentes dans un combat pokémon à l'institut qu'à l'académie. Où je veux en venir ? Après la défaite de Kassis, les spectateurs disent 'C'est fini ?" "Il a perdu" ce genre de choses. Les élèves de l'institut Myrtille s'attendait à un beau combat avec le maître de la ligue. Mais au final, ils ont été déçu ! C'est un joli contraste comparé à la réactions des élèves de l'académie Orange/Raisin après la défaite de Menzi.
I think there's an interesting contrast between the Myrtille institute and the Grapes/Orange one. Blueberry's is more modern, more high-tech. I mean, it's like an underwater school, it's really quite cool ! Whereas our academy is more classic and traditional. However, there's one difference I appreciate, and that's that in the final battle against Nemona, when we defeated her everyone was speechless. Before Nemona smiled and exclaimed her joy at having confronted us. At the Blueberry institute, pokémon battles are given greater prominence, even though the classes are more hands-on. As a result, there's more expectations in a pokémon fight at the institute than at the academy. What's my point? After Kieran's defeat, spectators say "Is it over?" "He's lost" and that sort of thing. The students at the Myrtille Institute were expecting a good fight with the champion of the league. But in the end, they were disappointed! It's a nice contrast to the reactions of the Orange/Grapes academy students after Nemona's defeat.
7 notes · View notes
je-suis-en-las · 14 days
Text
Vendredi 13/09/2024
Okay, je n'ai pas beaucoup de temps pour faire quoi que ce soit aujourd'hui, donc je vais lister tout ce que j'aimerais accomplir:
Un spreadsheet pour l'avancée de mes cours: ça fait déjà deux semaines que je veux en faire un, mais je n'arrêtais pas de décaler la tâche (je vais reblog le progrès de la fiche d'ici peu)
Réécrire mes notes d'anatomie sur mon cahier de travaux pratique
Faire de meilleurs schémas sur MS Paint (ça sert d'être artiste qui aime se torturer sur ce logiciel)
Mettre des ressources numériques sur ma tablette
Ce weekend, visionner le maximum de cours (je suis en retard)
Ensuite en dehors de la médecine:
Organiser mon planning pour la semaine prochaine
Apprendre l'alphabet phonétique en anglais
Faire les exercices de thermodynamique
Faire les TDs en avance
2 notes · View notes
lefeusacre-editions · 3 months
Text
PAPY A FAIT L'ALGÉRIE, par Maud Bachotet (1/2)
Première partie d'une chronique à la fois familiale et historique, du portrait d'un homme et d'une guerre, "Papy a fait l'Algérie" convoque un réseau d'images gardées secrètes que l'écriture se charge de donner à voir, de transmettre, relier, faire parler. C'est un voyage de recouvrance à la fois physique et mental aux deux pôles Nord/Sud. Maud Bachotet est écrivaine et éditrice, ses travaux d'écriture récents ont pour points de départ l'enquête psycho-géographique, l'imagerie populaire et anonyme, ou encore l'autofiction "psychopompe" (le récit intime se lovant dans celui d'une figure réelle dont l'écrit est leur point de rencontre). "Papy a fait l'Algérie" est sa première contribution au blog du Feu Sacré. Gooble Gobble, bienvenue à elle !
Tumblr media
Les Parapluies de Cherbourg, Jacques Demy.
J’ai tant grandi que la maison d’enfance me semble devenue de poupée. Je déborde aussi bien du lit que de la baignoire, me cogne le crâne dans la largeur de la trémie chaque fois que je descends l’escalier et peux sans peine m’accouder à la table du séjour depuis le canapé tout en ayant un pied dans la cuisine. C’est un peu comme de vivre dans un voilier à jamais amarré.
Je me souviens du jour où la grande marée avait envoyé le fleuve valser dans les ruelles du village. Mon père, craignant le naufrage, avait pulvérisé de la mousse expansive sur le pas de la porte. Depuis la fenêtre, j’espérais que l’eau monte assez pour emporter notre bicoque au loin. Peut-être aurions-nous ainsi pu rendre visite à nos « cousins des îles ». Mais l’eau s’était arrêtée à une dizaine de centimètres seulement de notre porte. Comme pour me narguer. J’étais dévastée. Autant que je le suis aujourd’hui de me coucher bredouille dans mes draps de petit mousse. Après trois années passées sur les bancs de l’université à ne pas chercher à regarder plus loin que l’horizon de la licence (mes parents n’avaient pas su me payer de longue-vue en laiton ni me conseiller dans mon orientation), j’ai dû me résoudre à m’échouer sur le banc de sable bordant mon bled littoral. Me voici donc ensevelie sous une mer de cartons que je me refuse à ouvrir. Quitte à faire trois pas en arrière (un par année passée loin d’ici), je préfère encore m’immerger dans l’hier. Je retourne placards et tiroirs, relie chaque objet, vêtement ou feuille volante à une image de mon enfance ou de mon adolescence – je fais bien plus confiance aux récits de l’inanimé qu’à mes propres souvenirs. Dans la maigre bibliothèque, je tombe sur un livre de Jéromine Pasteur, Chaveta. Entre les pages, tournées à la volée, je feuillette ma mémoire qui se supplée à celles de l’exploratrice. C’est mon grand-père, dont je n’ai jamais vu le nez dans un bouquin, qui me l’avait donné à lire. Je me souviens d’un bateau construit des mains d’une jeune femme sans expérience. Je me souviens de ce même bateau engloutis quelque part sous l’Atlantique et des larmes de la jeune femme sans expérience. Je me souviens aussi d’un plan élaboré à la récré – au fil de ma lecture, peut-être ? – ayant pour dessein une virée à deux (pré-adolescentes sans autre expérience qu’une poignée d’heures de cours de voile) en catamaran. En revanche, je ne me souviens pas sur-le-champ de la forêt péruvienne, des Asháninkas ni des guérilleros. Ce n’était pas tant le prolongement de l’arrivée qui m’avait fascinée que l’urgence du départ.
Cette urgence, je l’avais toujours eue en moi. Enfant, j’avais vidé une valisette en plastique rouge (un jouet) de son contenu (des jouets) pour la remplir de ce qui me semblait nécessaire à la fuite, à savoir deux culottes blanches, un crayon télévision à double mines rouge et bleue et mon ours en peluche rose. Une fois sur le trottoir, tétanisée par le grondement des voitures, j’avais pris conscience qu’il n’était pas si simple de partir et étais rentrée affronter la peur de ma mère assourdie par le vrombissement du Moulinex. Plus tard, j’avais fini par accepter les vacances de la Toussaint, de Noël, d’hiver et d’été à demeure. Mes amies me postaient des cartes où tout était blanc, les pistes de neige comme les plages, et qui me réconfortaient lorsque le vert des champs, des dunes et de la mer me donnait la nausée.
Mon grand-père ne s’est jamais lassé des paysages de son enfance. Tous les matins, il prend sa voiture pour aller saluer la baie et prévoir le temps qu’il fera selon le niveau d’ennuagement du mont. Le samedi, il se laisse conduire par ma grand-mère jusqu’au sémaphore de Granville où il occupe son après-midi à inventorier les bateaux du port. À quoi pense-t-il depuis son banc de guet public ? Au jeune pêcheur en partance pour les grands bancs de Terre-Neuve ? Au jeune appelé sur le point d’embarquer sur l’El Djezaïr ? Au petit garçon rêvant de marcher dans les sabots de son grand-père ? Peut-être m’avait-il mis le livre de Jéromine Pasteur entre les mains pour cultiver chez moi ce désir héréditaire du grand large et qui semblait toujours sauter une génération.
Un jour, ma mère m’a dit : « Je ne comprends pas d’où te viens cette envie de voyager. Moi, je n’ai jamais eu envie de partir. » Je rêvais alors de contrées lointaines, de coutumes exotiques et de langues imprononçables. Je nourrissais une passion dévorante pour la Chine, ensuite détrônée par l’Inde, tandis que ma mère s’était contentée de ne jamais quitter le village qui l’avait vue grandir. Quant à mon père, il n’avait eu qu’à parcourir moins de quatre kilomètres pour l’épouser. La seule personne de mon noyau familial à n’avoir jamais franchi les frontières du village et du pays tout entier se trouvait être mon grand-père. Plus qu’une guerre, l’Algérie avait été pour moi un voyage dans sa jeunesse. Ce n’était pas la Chine, mais ça m’allait bien aussi. C’était un autre continent et on y parlait une langue qui se peint. Quelque part, j’enviais mon grand-père d’avoir « fait l’Algérie ». « Faire l’Algérie », à mes oreilles, ça ne signifiait pas « faire la guerre ». Avec l’innocence de l’enfance, je posais des questions sur le pays et il traçait devant mes yeux des paysages étrangers. Je posais des questions sur la langue et il posait sur la mienne des mots arabes. Je notais déjà sur des feuilles volantes à moitié noircies de dessins tout ce qu’il voulait bien me raconter. Mais j’ai beau fouiller la chambre de fond en comble, je ne parviens pas à mettre la main sur ces premiers témoignages recueillis à l’encre pailletée, peut-être même parfumée. Cette fois, il me faut me fier à ma mémoire.
Je repense à la boîte cartonnée. Plus tôt dans la semaine, mon grand-père m’a demandé au téléphone « dis, la boîte avec mes photos, sais-tu où qu’elle est ? » « C’est moi qui l’ai, papy. Rappelle-toi, tu me l’as prêtée… Je te la rends la prochaine fois que je passe ! » « Ah ! Bon, bon… » Je me suis demandée si ça lui prenait souvent de parcourir ces images. Avant de les lui rendre, je me lance dans un grand inventaire. Je dénombre un total de 190 photographies, 11 cartes postales et photos-cartes et 4 documents. Je distingue les photos de famille des photos que j’associe au service militaire. En attendant que mon grand-père accepte de poser des mots sur ces images, je me contente de les trier à l’estime :
FAMILLE (66)
· Baptême maman (14)
· Maman (15)
· Chantiers (5)
· Chiens (10)
· Fête de mariage (5)
· Autres (17)
SERVICE MILITAIRE (124)
· France (11)
· Algérie (113)
CARTES POSTALES & PHOTOS-CARTES (11)
· Deux femmes devant un décor peint (1)
· Carnaval (1)
· Le vieux pont (1)
· Rue du Pavé (1)
· Gavarnie (1)
· Algérois (1)
· Alger, casbah (1)
· Heureuse année (1)
· Souvenir de mon passage sur l’El Djezaïr (1)
· Souvenir de mon passage sur le Kairouan (1)
· Souvenir de mon passage sur le Ville de Tunis (1)
DOCUMENTS (4)
· Ordre de mission (1)
· Permission (1)
· Ticket de pesage de la grande pharmacie de Bab El Oued (1)
· Carte de prière Sœur Marie-Céline de la Présentation (1)
Les photos ainsi répertoriées, je les scanne une par une. Zoomées et rétroéclairées par l’écran de mon ordinateur, j’en découvre les détails.
Une vue en plongée du pont. Une mer vide occupe quasi entièrement la moitié supérieure du cadre. Au premier plan, deux rangées de valises bon marché, trop petites pour contenir des vies entières. Près des valises, trois hommes en uniforme. L’un d’eux a remarqué la présence du photographe. Il y a de la méfiance dans son regard. Ou peut-être est-ce un rayon de soleil. Sur la gauche de l’image, des civils, trois hommes et une fillette dont la tête est masquée par un foulard, s’appuient au garde-corps pour suivre du regard la trajectoire du bateau. Sur la droite de l’image, un jeune garçon et deux soldats les imitent. Au centre de l’image, deux autres soldats fixent l’objectif. Leur air penaud semble avoir été saisi par surprise. Sans doute le photographe les a-t-il sifflés depuis son nid perché avant de déclencher l’obturateur. Le mauvais cadrage donne à l’image une impression de mouvement.
À force de fixer la photo, je vois la houle onduler, les cheveux ondoyer, les corps tanguer. Surtout, je vois les valises. Le sujet de ce cliché, ce sont elles. C’est le départ. L’ailleurs. L’inconnu. Que met-on dans une valise quand on n’a rien ? Quand on nous somme de tout laisser derrière soi ? De ne prendre que le stricte nécessaire ? Une carte de prière confiée par les mains d’une mère inquiète et qui a marginé au dos « Réciter cette prière pendant neuf jours. N’oublie pas. » ? Moi, dans ma valise, je glisserai cette photo de deux inconnus surpris par le regard de mon grand-père. Il ne remarquera pas qu’elle a disparu.
À faire défiler sur l’écran de mon ordinateur ces paysages en noir et blanc, l’urgence du départ se fait plus que jamais ressentir. Comme l’ont fait avant moi Jéromine, papy, Zachary – la première par défi, le deuxième par devoir, le dernier par nécessité –, je m’en vais prendre la mer. Par dérobade. À une vitesse de 21,5 nœuds, soit 39,8 km/h, il me semble que je pourrais mettre à bonne distance le futur qui s’entête à me rattraper.
Le choix de la destination est simple : 1) il me faut un pays où me rendre par bateau ; 2) il me faut un port d’arrivée au départ de Cherbourg. De tous les pays qui peuplent mes fantasmes d’ailleurs, il ne reste donc plus que la Grande-Bretagne et l’Irlande. Je choisis les rebelles aux colons, la république à la monarchie, la patate à la Marmite, les Pogues à Police.
Pour se rendre à Cork, il n’est pas nécessaire de construire son propre bateau, pas plus qu’il n’est requis de posséder un ordre de mission ou des compétences en matière de pêche à la morue. Il suffit simplement de sélectionner au clic avec ou sans cabine, standard ou supérieure, avec ou sans hublot. Parce que je rêve d’aventure – qui a l’avantage d’être plus à portée de porte-monnaie que le confort –, j’opte pour l’expérience du grand large sans cabine, option hublots à volonté, dix-sept heures de traversée. Débarquée à Rosslare Harbour, il ne me restera ensuite qu’à prendre un premier bus pour Waterford et un second pour Cork. Quatre à cinq heures de route, trois comtés (Wexford, Waterford, Cork), vingt-six arrêts.
Arrivée à Cherbourg, il pleut. Je ne m’en étonne pas. Car l’économie cherbourgeoise repose sur l’eau dans tous ses états. D’un côté la mer, dont quatre ports (militaire, de pêche, de commerce et de plaisance) permettent de tirer profit, de l’autre la pluie, que Jean-Pierre Yvon a l’idée (soufflée par Jacques Demy) d’exploiter en créant en 1986 « Le Véritable Cherbourg », un parapluie haut de gamme multiprimé qui voyagera jusqu’au Japon couvrir la tête de l’actuel empereur Hiro-no-miya Nahurito dont la notice Wikipédia nous apprend qu’il a été décoré Grand maître de l’ordre du Soleil levant mais malheureusement pas de celui de la Pluie tombante. L’Antibourrasque étant à 149 euros, le Pébroque à 299 euros et le Milady en Moire à 650 euros, je prends la pluie. Et je me demande si Geneviève (Catherine Deneuve) aurait pu se refuser à Roland (Marc Michel) et lui jeter ses pierres précieuses à la moustache si seulement elle avait fait une école de commerce et vendu des parapluies de Cherbourg à des princes héritiers.
Je pense à Guy (Nino Castelnuovo), appelé en Algérie dans la première partie du film, en novembre 1957. J’entends ses paroles : Oh... Tu sais, maintenant, ça n’a plus d’importance... / Nous avons même tout notre temps... / Ce matin, j’ai reçu cette feuille de route / et je dois partir pour deux ans... / Alors, le mariage, on en reparlera plus tard... / Avec ce qui se passe en Algérie en ce moment, / je ne reviendrai pas d’ici longtemps... Je pense alors à mon grand-père, Normand lui aussi, ouvrier lui aussi, appelé lui aussi, au même âge, à l’été 1959. C’est drôle, je cours à l’aveugle derrière cette histoire que personne ne veut regarder droit dans les yeux et la voilà qui me devance sur le quai du port de Cherbourg tandis que j’embrasse ma mère, comme tant d’autres l’ont fait avant moi.
Sur la passerelle d’embarquement, je me demande si, là-bas, du côté de la mer Celtique, je trouverais des réponses dans mon disque dur saturé de photos. Sans doute trouverais-je plutôt des questions à poser dans le micro de mon téléphone, que mon interlocuteur, rejetant la faute sur la mauvaise qualité du réseau, pourra ignorer comme bon lui semble.
Depuis le pont, j’observe le quai. Ça fourmille d’adieux en bas. Je distingue mon grand-père, dans son uniforme foncé. Nous ne sommes plus à Cherbourg mais à Marseille. Derrière lui se dresse La Major. Il n’a ni mère à consoler – elle tient son café en Normandie –, ni fiancée à qui chanter des adieux – il ne l’a pas encore rencontrée.
Je sens une présence à mon côté. C’est lui, qui s’accoude au bastingage. Il considère la cathédrale d’un œil déformé à la fois par les rayons du soleil et par un professionnalisme juvénile. À 20 ans déjà, il ne peut s’empêcher de détailler la structure d’un édifice aussi digne – lui qui s’apprête à rejoindre un conflit qui l’est si peu –, de se figurer, sans posséder aucune connaissance de l’histoire de l’art et de l’architecture, quelles techniques les ouvriers de l’époque ont-ils utilisées. Bien plus tard, lorsqu’il sera transporté par taxi à Reims pour qu’un spécialiste de renom pulvérise au laser la tumeur venue se loger dans son oreille, il rendra chaque jour visite (du lundi au vendredi, pendant plusieurs semaines) à la cathédrale de Reims, sans jamais laisser faiblir son admiration.
Je me souviens de la présence de deux photos de La Major, la cathédrale de Marseille, dans la boîte, prises depuis le bateau. Il y en a également trois qui font le tour presque complet (nord, ouest, sud) de Notre-Dame-d’Afrique, à l’ouest d’Alger. Il n’y aucune piété chez mon grand-père. Ces édifices religieux sont pour lui comme des phares. Des points de départ. Et d’arrivée. Des témoins familiers parce que taillés dans le plus noble des matériaux : la pierre.
Je voudrais lui pointer du doigt le Mucem, ce cube posé sur la jetée et voilé d’une mantille de béton. Mais lui ne peut pas la voir. Il ne sait pas encore qu’un musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée verra le jour en 2013 à Marseille et qu’il s’enrichira en 2017 d’une collection d’œuvres et d’objets rassemblée en vue de l’ouverture d’un musée d’histoire de la France et de l’Algérie qui n’aura pas lieu. Alors je me contente de lui dire « est-ce que tu vas finir par me parler ? » Mais lui ne semble pas m’entendre. Son regard s’est posé à son tour sur le quai devenu celui du port de Granville. Il scrute un homme à l’accoutrement d’un autre temps : gros chandail, veste et pantalon cirés, bottes cuissardes, suroît en toile brune, mitaines en laine, baluchon. Zachary, le terre-neuvas. Un peu plus loin, une chorale d’hommes avinés entonne : Ceux qui ont nommé les Bancs / les ont bien mal nommés / ils en font des louanges / ils y ont jamais été. À son côté, une femme fixe la mer avec défi. Derrière eux, une fillette à qui l’on a dit de ne pas se retourner, sous peine de ne pas voir revenir son père, caresse un énorme chien à robe noire qui bientôt s’endort. Je me tourne vers mon grand-père. Je voudrais lui poser des questions sur Zachary, ce grand-père qu’il aimait tant. Mais il a disparu. Je suis de retour à Cherbourg. Et le ferry lève l’ancre.
La seconde partie sera publiée la semaine prochaine.
3 notes · View notes
ditesdonc · 27 days
Text
Une lune bleue habite le Pays des couleurs
Tumblr media
L’air de rien – et avec presque rien – Adèle Ogier crée, avec sa compagnie L’Atelier du vent, des lieux et des moments profondément contemplatifs. Qu’on découvre le « Cocon », sorte de théâtre-musée mobile, léger et novateur, assurément atypique ; l’exposition « La Ménagerie graphique » qui accueille des œuvres choisies sur la thématique animalière ; le spectacle « Anima » qui émerge, comme un rêve d’oiseau, de ce monde de présences silencieuses ; ou encore l’exposition « L’Enfance de l’art », ouverte cet été à Brangues, on peut toucher la grande justesse, l’exigence et l’humilité de cette artiste aussi inspirée qu’ingénieuse. A la croisée de l’art et de l’artisanat, son chemin mêle sans hiérarchie ni a priori les métiers de la création. Peu importe les cases préexistantes et les étiquettes: sa case à elle est pleine de fenêtres et les murs, légers, laissent venir la lumière. Le vent passe, brouillant les cartes; et voilà un petit monde de merveilles.
Tumblr media
Quand nous venons voir ses créations, nous arrivons de notre quotidien souvent embarrassé, pressé; elle nous offre un sas, un seuil, où le temps ralentit. Une place pour l’étonnement. Elle nous plonge alors dans un univers récréé, rêvé si fort qu’il existe et vogue comme une arche de Noé sans déluge, sur fond de musique baroque et de ciel diamanté. Dans ce voyage vers le simple fait d’être présent au présent, où s’éprouvent la vitalité animale, la densité des éléments, la plénitude du regard, le mystère des questions majeures, on est ouvert à une expérience poétique au plus près de nous, là, simplement là, comme la voûte étoilée, qui brille pour toutes et tous, dans l’évidence de sa majesté. Akissi (le nom qu’Adèle prend pour signer ses tableaux) signifie en Côte d’Ivoire « fille née un lundi », jour de la Lune. Pourtant, au gré de ses croquis, de son spectacle, de ses scénographies, ce n’est pas dans un ailleurs mélancolique et lointain qu’elle souhaite nous emmener. Au contraire, Adèle-Akissi est comme la « lune bleue », plus proche et plus rayonnante : la poésie pure qui est son langage, son bain naturel, se veut terreau d’échange et de rencontre – avec les autres, avec soi –, renouant avec ce qui fait la part si précieuse de la vie : la beauté d’être.
Tumblr media
Pour découvrir son travail, n’hésitez pas à aller voir l’exposition en cours, avec Mélanie Bourlon (Espace Claudel-Stendhal, à Brangues) et, bien sûr, à consulter son site, qui répertorie tous les projets et travaux de sa compagnie, l’Atelier du vent
6 notes · View notes
chourzahi · 4 months
Text
Tumblr media
La rivière Chicago (Chicago River) traverse le centre-ville de Chicago (Illinois). Au xixe siècle, pour des raisons sanitaires, de grands travaux ont détourné son cours vers le sud en direction du fleuve Mississippi, en sens inverse du lac Michigan où elle se jetait jusque-là.
5 notes · View notes
mochademic · 7 months
Text
Tumblr media Tumblr media
100 Days of Productivity [Day: 64] || 100 Jours de Productivitè [Jour: 64]
wishing, wishing, & wishing again. dandelion seeds in the wind.
recently, I started getting up 2 hours earlier to allow myself some extra time in the morning to read & journal before beginning the day. I didn’t realize how good it would actually be for me. bonus that I’m not saying up until silly o’clock every night scrolling aimlessly through socials.
course work done
papers submitted
house cleaned
plants fed & watered
herb garden started [fingers crossed]
freelance work done
currently listening // Zen Den by Auxjack
des souhaits, des souhaits et encore des souhaits. des graines de pissenlit dans le vent.
Récemment, j'ai commencé à me lever 2 heures plus tôt pour me donner un peu plus de temps le matin pour lire et tenir un journal avant de commencer la journée. Je n'avais pas réalisé à quel point cela me ferait du bien. En prime, je ne dis pas que je reste debout jusqu'aux petites heures du matin, à parcourir sans but les réseaux sociaux.
travail de cours effectué
travaux soumis
maison nettoyée
plantes nourries et arrosées
jardin d'herbes aromatiques commencé [on croise les doigts]
travail en freelance effectué
chanson // Zen Den par Auxjack
19 notes · View notes
ernestinee · 1 year
Text
En ce moment je suis en apnée examens de l'ado examens des patients parents stressés. L'ado m'a demandé de l'aide pour étudier alors j'ai un peu aménagé mes horaires. Je culpabilise toujours de le laisser se débrouiller pendant que je m'occupe de la réussite de mes patients, parfois pour les mêmes cours.
Du coup pour l'instant ma vie m'emmerde un peu. Ses cours sont chiants je hais la chimie encore plus que quand j'étais moi-même à l'école. C'est fou comme les études ne me manquent pas, alors qu'aujourd'hui je saute sur les formations que je trouve parce que j'ai toujours besoin d'apprendre. Mais les trucs scolaires ohlala non.
Il fait chaud depuis des semaines, il fait clair tôt et les chats me réveillent à 4h30, après quoi je comate à peine. J'ai envie de vacances mais ça me stresse de tout laisser en plan. Façon cette année on fait des travaux à la maison et à l'appartement et donc pas de vacances.
J'ai relu ce matin une partie de ce que j'avais écrit pendant le city-trip en Italie l'année dernière. C'était tellement bien et tellement stressant et tellement éprouvant en même temps. Mais tellement bien. Être dans des endroits si grandioses mais vivre dans le van les uns sur les autres. Ces vacances me laissent dans l'ambiguïté. Les montagnes me manquent. L'idéal serait d'y aller seule et l'homme garde les chats et l'ado et la maison. J'ai zéro énergie pour rouler 14h de toutes façons encore moins seule. Y aller en train peut-être. J'ai envie de voyager loin et seule et être dans un endroit silencieux, frais et confortable voilà voilà.
Ce qui fonctionne le mieux en ce moment, bizarrement c'est mon couple. Je ne sais pas si ça veut dire que tout le reste est absolument pourri ou si on a fait des progrès. Bon, on a fait des progrès. On fait régime ensemble, il est assez investi alors il réfléchit à des repas, il prépare la liste des courses, c'est une charge mentale en moins. On a trouvé un moyen relativement ludique de composer nos repas en fonction de la teneur en protéines, lipides, glucides et fibres et manifestement, ça fonctionne.
J'ai 7,5 kg de moins qu'il y a quelques semaines, et je ne sais pas trop appréhender mon corps. En vrai ça va, j'ai gardé ma poitrine ça m'effrayait de la perdre, et je flotte dans mes vêtements, j'ai le ventre assez plat merci les abdos. Je déteste toujours autant mon reflet mais ça c'est une autre histoire. Mais une petite voix me dit que physiquement, je me sentais davantage moi-même avec des formes plus généreuses. Je ne me plaisais pas, je ne me plairai jamais et je dois me fier à d'autres yeux, mais je me sentais plus en phase avec qui je suis et comment je veux qu'on me regarde.
Mais j'ai aussi choisi d'être trapéziste et concrètement on galère moins avec un corps athlétique qu'avec un corps pulpeux donc voilà.
Côté lecture, je n'ai pas trop le temps et quand j'ai le temps je tiens trois pages du coup je lis 1Q84 de Murakami parce que l'histoire est facile à suivre et il y a peu de personnages. Enfin tout ce quotidien chiant et harassant fait bien baisser mes stats en lecture dommage dommage.
Je comptais faire un level 10 mais de 1 j'ai la flemme et de 2 le mois de juin m'empêche d'être objective tellement ce mois est peniiiiible, donc je vais m'abstenir et attendre d'avoir l'esprit plus clair.
21 notes · View notes
ecnerual · 5 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
La chartreuse Notre-Dame est un ancien monastère de l'ordre des Chartreux qui a été fondé en 1320 par le pape Jean XXII à l'emplacement d'une ancienne commanderie des Templiers de Cahors. Aujourd'hui disparue, le grand cloître se trouvait à l'emplacement du cours de la chartreuse et rue de la chartreuse.
Le pont Valentré (en occitan pont de Balandras), également appelé pont du Diable, est un pont fortifié du xive siècle franchissant le Lot à l'ouest de Cahors, en France. Il représente, avec ses trois tours fortifiées et ses six arches précédées de becs aigus, un exemple de l'architecture de défense du Moyen Âge
L'histoire du pont de chemin de fer de Cahors se confond avec celle de la ligne Montauban-Brive. Déclarée d'utilité publique par la loi du 11 mars 1879, celle-ci avait une importance capitale car il s'agissait du tracé le plus court entre Toulouse et Paris. Une première section entre Montauban et Cahors entraîna la construction de plusieurs ouvrages d'art : ponts sur le Tarn et l'Aveyron, viaducs et pont sur le Lot. La construction de ce dernier fut confiée à la Compagnie Fives-Lille. Les travaux, suivis par deux ingénieurs civils : Jean Lantereis et Jean-Pierre Lacaze, commencèrent en mars 1880 et s'achevèrent en juin 1883.
5 notes · View notes