Tumgik
#y a plus de femmes on dirait 💖
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Yule
Je voulais la poster hier mais on fait pas toujours ce qu’on veut, alors avec un jour de retard voici “Yule” une petite fic Arthur/Geunièvre pour @enez-sun et @yumeka-chan avec pour thème le Solstice d’hiver 💖 
J’espere que ca vous plaira, bon Solstice et Bonnes Fêtes à tous 🎄❄️✨
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Yule
La fête battait son plein, les gens dansaient et riaient gaiement. Tout le monde buvait, chantait ou tapait dans leur main au rythme des chansons et des danses.
Guenièvre se faisait tourner et virevolter de bras en bras, ses éclats de rire remplissant la grande tente aménagée pour fêter le solstice d'hiver. Arthur l'observait du coin de l'œil, un verre à la main en grande discussion avec le Seigneur Calogrenant. Il ne se souvenait pas de l'avoir vu aussi heureuse depuis des années. Ses 10 ans d'absence ne lui avaient pas fait oublier à quel point la jolie bretonne aimait les fêtes et de la voir, les joues roses d'avoir trop ri et les cheveux en bataille d'avoir trop dansait, remplissait son cœur d'une tendresse immense.
"Vous devriez y aller."
La voix de son conseiller le sortit de sa contemplation. Il fit un signe vers Guenièvre dans les bras de Perceval. 
"Vous la regardez depuis un moment. Allez la rejoindre, ça vous fera du bien de danser un peu."
Il lui donna une tape sur l'épaule et un sourire encourageant avant de s'éloigner chercher un autre verre.
Arthur soupira. C'est pas qu'il n'aimait pas les fêtes mais ses années d'esclavage lui avait fait perdre l'habitude du monde. A vrai dire il aurait préféré passer son solstice au coin d'un feu seul à seul avec Guenièvre. Au moins ils auraient pu discuter, au moins il aurait pu lui poser la question qui lui triturait la tête depuis plusieurs jours. Voilà déjà quelques mois qu'ils avaient repris Kaamelott des griffes de sont anciens bras droit et le pays se reconstruisait lentement mais sûrement. Tout le monde travaillait main dans la main pour retrouver un peu de l'éclat que Lancelot avait terni et son plus grand soutien avait été sans surprise Guenièvre. La belle et douce princesse blanche comme l'avait surnommé affectueusement les enfants du pays. 
Au-delà de son sourire bienveillant et de ses petites attentions particulières, ce sont ses conseils et ses remarques pertinentes qui l'aidaient le plus. Il avait toujours su qu'elle avait beaucoup de verve et un esprit aiguisé mais il n'avait compris que très récemment à quel point il avait besoin d'elle à ses côtés. Ça ne lui aura pris que 25 ans dont 10 à l'autre bout du monde pour le réaliser. Mieux vaut tard que jamais comme dirait certains. 
Arthur n'aimait pas danser pas plus qu'il n'aimait tout ce monde autour de lui, mais il aimait Guenièvre et Guenièvre adorait danser, il pouvait bien faire ça pour elle. Cette pensée le fit frissonner, il pouvait enfin se l'admettre sans sentir la culpabilité ou le dégoût de tromper un fantôme. C'était une sensation particulièrement grisante que de pouvoir enfin se dire qu'il aimait cette femme et qu'il la voulait dans ses bras et dans son coeur.
Il leva la tête, cherchant la jolie brune des yeux, bien décidé à lui demander une danse, mais elle avait mystérieusement disparu. Il posa son verre et partit à sa recherche. Perceval le dirigea à l'entrée de la tente où Guenièvre l'attendait, un épais manteau sur les épaules et le sien dans les bras. Elle l'accueillit avec un sourire radieux.
"Vous voilà, je vous attendez. Ça vous dit de venir prendre l'air avec moi ?"
Il hocha la tête et enfila le gros manteau qu'elle lui tendit du bout des bras.
Si l'air dans tente était lourd et chaud, le temps à l'extérieur en était le parfait contraire. Le sol était couvert d'un océan de neige immaculé et une légère brise caressait gentiment leurs joues. Il faisait frais et le bras de Guenièvre accroché au sien l'ancra dans l'instant. Sa douce voix s'éleva au-dessus des grincements de leurs pas dans la neige.
"Vous aviez pas l'air trop dans votre assiette alors je me suis dis que ça vous ferait plaisir un peu de temps loin de ce brouhaha. Et puis comme ça, je vous ai rien que pour moi."
Elle se serra contre lui en lui souriant et son cœur se mit à faire des embardées. Est-ce qu'il y avait un mot pour décrire ce qu'il ressentait pour cette femme ? Il avait tellement lutté contre lui-même, essayant de repousser cette chaleur dans ses tripes quand il était près d'elle, érigeant des murs et des pièges autour de son cœur et de ses sentiments. Mais elle avait trouvé le passage secret, même avant son exil, elle avait laissé une empreinte indélébile avec la forme de sa tendresse et de sa bonté sur lui. Même aujourd'hui, après toutes ces années, après toutes les épreuves, elle continuait à le regarder avec ses grands et beaux yeux pétillants d'amour et de fierté.
Bientôt ils arrivèrent au bout du sentier,  sur une colline où résidait un vieux chêne. L'hiver avait volé son beau manteau feuillue et il ne lui restait plus que son écorce et une fine pellicule de neige pour lutter contre froid. Ils restèrent là, à contempler la quiétude du Royaume de Logres sous ce grand arbre jusqu'à ce que quelques flocons joueurs viennent danser gaiement autour d'eux. L'air changea, comme si quelqu'un tapis dans les nuages attendait le moment opportun. 
Arthur posa ses yeux sur le profil de Guenièvre. Elle regardait le ciel, profitant du spectacle de la neige qui jouait à cache-cache dans le vent, en souriant. Elle n'avait jamais été aussi belle, elle n'avait jamais été aussi proche. Sa langue le brûlait et les mots qui grattaient le fond de son crâne depuis quelques jours se mirent à jaillir de sa bouche. 
"Épousez moi."
Il attrapa ses mains pour la tourner vers lui et les mots se mirent à couler comme un torrent. Toutes les déclarations d'amour qu'il avait minutieusement réfléchi et travaillé ses derniers jours en vu de ce précieux moment, envolées dans le flot de paroles sans queue ni tête que son cœur lui dictait.
"Je ne peux pas vivre sans vous à mes côtés et je sais que je ne suis pas le plus simple des hommes et que vous méritait beaucoup mieux que moi qui vous ai trahis et qui vous a abandonné et qui s'est enfui comme le lâche que je suis mais vous faites de moi un homme meilleur et chaque jours qui se fait près de vous me le prouve plus encore que toutes les leçons que j'ai pu avoir ou que tous les livres que j'ai pu lire."
Il aurait pu continuer si ses poumons n'étaient pas ceux d'un simple mortel et que son corps tout entier n'avait pas protesté le manque d'oxygène. Ses joues s'étaient coloré de honte et il avait murmuré dans un dernier souffle avant de se plier en deux pour reprendre sa respiration.
"Tu parles d'une éloquence… "
Guenièvre s'était précipitée pour l'aider à s'adosser à l'arbre, le front barré d'inquiétude.
"Mon pauvre ami, ne vous mettez pas dans des états pareil, calmez vous je vous en prie."
La respiration sifflante, il attrapa la main qui caressait sa tempe et la plaça sur son cœur et reprit plus posément. 
"Laissez-moi une seconde chance. J'ai besoin de vous Guenièvre. Je ne suis pas un homme stable et vous savez que j'ai un nombre impressionnant de défauts, mais je veux partager toutes les années qu'il me reste à vivre avec vous à mes côtés. Je vous veux en tant que Reine, je vous veux en tant qu'épouse, je vous veux en tant qu'ami. Et si ça fait de moi un égoïste alors soit, mais je serais un égoïste comblé de bonheur."
Il s'approcha et du bout de ses doigts, collecta les larmes de joie qui inondaient le visage de sa belle.
"Je vous aime Guenièvre. Acceptez-vous de devenir ma reine, ma femme, mon amie ?"
Elle sauta à son cou, sa voix un simple murmure.
"Oui. Oui, je le veux. Je vous aime Arthur."
Il resserra ses bras autour d'elle et blottit son visage dans ses cheveux. Le soulagement et le bonheur commencèrent à le submerger et il laissa les larmes de sa joie couler sans retenue. Ils restèrent comme ça sans bouger pendant ce qui semblait une éternité, agrippé l'un à l'autre, jusqu'à ce qu'un tintement de clochettes résonne au-dessus de leurs têtes. Ils levèrent ensemble les yeux pour découvrir qu'un amas touffu de gui était miraculeusement apparu sur une des branches de l’arbre.
"Pour une année nouvelle."
"Pour une vie à deux."
Arthur et Guenièvre se sourirent avant de s'embrasser, scellant leur amour, sous le gui du chêne, un jour de Solstice dans le froid de l’hiver.
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nael-opale · 4 years
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DES NOUVELLES PHOTOS DE 𝙆𝘼𝘼𝙈𝙀𝙇𝙊𝙏𝙏 : 𝙋𝙍𝙀𝙈𝙄𝙀𝙍 𝙑𝙊𝙇𝙀𝙏
Merci à @drtonks​ d’avoir été à l’affût Pour voir la page source Pour voir directement les photos...
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