encore un track de deathâs dynamic shroud est-ce quâon est surpris
(https://www.youtube.com/watch?v=QQJOGGx3Swg)
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death's dynamic shroud - faith in persona https://youtu.be/owBgNi0bR6g
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(wip) le bb zeke
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systématique
il aborde les anonymes sans gĂȘne aucune - tout comme il ne s'effraie pratiquement jamais de l'Inconnu i majuscule - dĂ©nuĂ© de ces peurs celles surnommĂ©es prudence, il s'approche, se tire une chaise, s'assoit.
systématique
les anonymes s'intimident puisque pas mis au courant
de ce qu'il peut bien ĂȘtre - et c'est toujours en souriant qu'il apprend,
je suis Zed. juste ça.
il aurait pu s'arrĂȘter lĂ -
se taire et jouer les invités surprises mais discrets qui ne troublent nullement le paisible des terrasses, se contentent d'observer les valses passantes depuis une table qui ne leur appartient pas - c'est ce qu'il fait d'ailleurs,
un instant silencieux
la risette volatile à ses lÚvres elle avait un l'on-ne-sait quoi de puéril et permanent à l'unisson - le visage aux angles arrondis était celui d'un homme, d'un mÎme, les deux sinon ni l'un ni l'autre, cerné de mÚches ébÚnes et drues dans tous les cas -
il aurait pu s'arrĂȘter lĂ seulement il va pleuvoir. le constat vaporeux comme sorti de nulle part - comme lui - ravit un regard Ă l'anonyme, je te donnerai mon parapluie.
idem il aurait pu s'arrĂȘter lĂ
sauf qu'on Ă©tait un jour grisĂątre pour lequel un cafĂ© en compagnie volĂ©e ne pourra rien du tout, il le sait - soupire sans s'effacer sa mine sereine Ă l'Ă©ther - pardon de t'embĂȘter, on ne se connait pas je sais mais c'est qu'aujourd'hui je me sens mal. il ricane. ça ne se voit pas - ça aussi je le sais - mais je ne mens pas. je me sens mal aujourd'hui au point que je me suis dit
et si je mourrais pourquoi pas,
et puis non.
pas maintenant.
les rues parfum du pétrichor,
il se sent mal mais il inspire, maintenant,
ça sentait bon. demain peut-ĂȘtre - peut-ĂȘtre que j'en saurai plus, pourquoi s'arrĂȘter lĂ , (pour qui quand comment), aujourd'hui finalement ça me va de ne pas savoir.
l'anonyme ne comprend pas,
ni la présence ni ce qu'il déblatÚre - tout ce qu'il est, ça ne fait pas sens - s'en excuse, il ne faut pas, se désoler de lui c'est inutile, ce n'est pas grave je t'assure.
sur le zinc du plateau désinvolte il s'accoude et cale la pointe de son menton au creux de ses deux paumes, la posture des pensifs, j'ai conscience que c'est étrange, tout ça, tout ce qu'il est et qui sait s'il n'est pas malade, je sais qu'on n'aborde pas les anonymes de cette maniÚre, que ça ne se fait pas de commencer comme cela - c'est impoli - c'est qu'aujourd'hui je me sens mal et quand je me sens mal je deviens impatient, juste un peu.
en plus d'ĂȘtre Zed, juste ça.
ainsi c'est sans attendre qu'on a commandé,
un espresso, en double je te l'offre. Ă toi l'anonyme qui ne s'est jamais langui de lui. je voulais te demander, toujours Ă toi tout en remuant le noir du marc au cĆur de la tasse blanche, est-ce qu'il te faut quelque chose ? quelque chose, comme quoi ? son souffle amusĂ© te prĂ©cise, quelque chose que tu n'as pas, quelque chose dâinaccessible mais d'essentiel pour toi - un truc qui te viendrait - claque des doigts, comme un dĂ©clic, tu vois ?
dis-lui que tu vois.
tu ne vois pas.
et pareillement, ce n'est pas grave. si toi non plus tu ne sais pas - aprĂšs tout tu es un.e anonyme - si tu savais lui le saurait, du moins c'est ce qu'il croit du plus profond de son ĂȘtre. ça m'a tout de mĂȘme fait plaisir de te rencontrer aujourd'hui. demain l'on sera personne Ă nouveau, toi comme lui - probablement qu'il fera beau - d'ici lĂ le ciel se met Ă pleurer toutes ses perles. dessous le auvent Zed se lĂšve, sort la monnaie de sa poche et comme promis, le parapluie soutirĂ© de son sac termine Ă sa place, entre tes mains - pardon encore - merci de m'avoir laissĂ© rester, Ă ta droite ou en vie il ne le clarifie pas, s'illumine une derniĂšre fois comme on rayonne aux adieux,
on se recroisera peut-ĂȘtre !
qui sait ?
pas lui et c'est cela son soucis
ce n'est pas grave
et dĂšs demain ça s'arrĂȘtera d'ĂȘtre triste.
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day 2: blood đ©žÂ
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il neige.
chez toi aussi ?
ici le ciel, fragmenté il grésille - c'est comme
s'il avait volĂ© en Ă©clats et que j'en avais subtilisĂ©s quelques uns, ramenĂ©s chez moi quitte Ă m'y couper les doigts - je m'en suis fait des soupiraux dessous lesquels Ă©pier la pluie - est-ce que tu pleurais ? une fois Ă l'air libre et gris de New York, cette annĂ©e folle - tu sais laquelle - beaucoup ? sans cesse Ă l'infini jusqu'Ă finir lyophilisĂ©, terriblement anhydre ad vitam aeternam - j'espĂšre qu'il pleut encore chez toi, que tu pleures encore chez toi, qu'il neige par ta fenĂȘtre, aussi -
inlassable j'ai cherché si c'était marqué quelque part,
si tu t'étais retrouvé par hasard lové entre deux pages, toi de noir sur blanc des rubriques nécrologiques - j'y ai vu ce nom qui n'était pas le tien, celui d'emprunt que les PÚres poinçonnent sur vous - ils ne t'y ont pas écrit dieu merci,
en aucun lieu ton vert tendre ;
il neige ici, les ciels sont rompus.
je suis fatiguĂ© de ne plus y fermer l'Ćil, du tout - la derniĂšre fois oĂč j'ai trĂšs bien dormi c'Ă©tait au creux de tes bras maigres, juste aprĂšs le grand coup de tonnerre - j'avais enfin fĂȘtĂ© vingt-trois ans flamboyants ;
ici ça neige, et j'y parachÚve dix-neuf ans,
comme toi cette année-là ! ta plus folle, tu sais -
quel ùge tu polis seul chez toi désormais ?
si tu ne m'as pas menti, alors dix-neuf toujours,
dix-neuf à vie qu'importe à combien toutes les miennes - j'aurais voulu célébrer la dix-neuviÚme année de celle-ci avec toi - ici,
oĂč les neiges sont de pixels et les ciels un tas d'Ă©crans.
tu aurais été là , on ne serait pas resté ici - en-dedans - promis - je t'aurais fait visiter l'Úre du temps, plutÎt : l'horodatée 2000 et quelques, jamais atteinte des cabarets.
cette nuit oĂč tu m'as promis que tu tiendrais la billetterie,
ainsi quoi qu'il arrive je me verrai la place offerte -
c'était quand déjà ?
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avec Elzie lâon se cachait dans ces endroits oĂč le soleil nâallait pas car les adultes non plus. il y faisait plus froid mais ça ne faisait rien. de toute façon, il faisait encore moins bon lĂ oĂč lâon Ă©tait sensĂ© se rendre Ă chaque heure comme lâĂ©cole le matin ou bien la maison le soir.
lovĂ©s contre des angles obscurs lâon sâoubliait un peu les bleus.
quand mĂȘme Syncere les lui voyait.
â tâes tombĂ©e. quâil lui fait dâune voix fluette - il a neuf ans.
â ouais. quâelle lui rĂ©pond, Ă des arpĂšges tout aussi frĂȘles - elle a neuf ans Ă lâidentique.
â en jouant ?
â bah ouais en jouant !
â avec qui ?
â mon pĂšre. et ma mĂšre - les deux en fait voilĂ .
â menteuse tu mens.
â arrĂȘte Syncere tu mâĂ©nerves- tâes chiant !
ses yeux Ă lui se sont Ă©carquillĂ©s ronds comme des billes - de plomb - parce que câĂ©tait presque gros comme un gros mot le mot chiant, quand mĂȘme.
â moi si tu continues je vais dire Ă tout le monde que tu me regardes les genoux alors que tout le monde sait que ça se fait pas de regarder les genoux des filles. persifflĂ© derriĂšre lui.
â mais- je-
â arrĂȘte - et arrĂȘte de bouger.
contre sa nuque il sent les doigts dâElzie, aux ongles ras qui manquent de riper sur lâattache et de le griffer au passage. assis en tailleur dessus la poussiĂšre du local Ă vĂ©lo, il songe au souper auquel lui ne va pas tarder Ă ĂȘtre en retard - quel jouet lâun des grands du foyer va-t-il lui confisquer ? il se les liste Ă lâesprit et puis, constate quâil les avait dĂ©jĂ tous rayĂ©s. alors il sâinquiĂšte mais quâĂ peine.
â ta-da ! sâexclame Elzie - fait sursauter - olala tâas peur de quoi ? ponctuĂ© ricanant.
â ah-
â hĂ© regarde.
tout en revenant lĂ devant lui - la robe rose passĂ© dâElzie traine sur lâasphalte mais elle sâen fiche - sous le nez de Syncere elle sâempare de ce qui lâornait dĂ©sormais, brillant joli au creux de son cou maigre : le petit demi-pendentif. au creux du cou maigre dâElzie : lâautre moitiĂ©. rassemblĂ©es par elle pour lui montrer ravie - cela les oblige Ă se placer tout prĂšs et lui se fige, livide.
â ça forme un cĆur tâas vu ??
â o-ouais-
â mais pas un cĆur dâamoureux tâas vu, câest marquĂ©.
â câest marquĂ©- quoi ?
â toi câest marquĂ© meilleurs et moi câest marquĂ© amis - ça fait que câest un cĆur de meilleurs amis !
â a-ahâŠ
silence.
Elzie statique Ă son tour cesse de sourire soudain - lâadmire de ses regards immenses, turquoises et tombants, cadrĂ©s de mĂšches blondes quâon nâavait pas ni lavĂ©es ni dĂ©mĂȘlĂ©es depuis longtemps il le sait.
â tâaimes pas ?
â si-si !
â tâes pas dâaccord ?
â beh- si ?
â tu penses jâaurais dĂ» choisir un autre truc ? tu penses jâaurais dĂ» prendre quoi ?
â j-je sais pas non-
â Syncere on est les meilleurs quoi ?
â les meilleurs-⊠amis.
â bah ouais ! alors quoi ?
â r-rien je veux dire-
â allez quoi ? dis-le moi !
â je veux dire-
m-⊠merci. Elzie.
silence encore.
câest quâelle ne sây attendait pas.
en un Ă©clair sâĂ©carte de lui tout en expirant des risettes.
â pfiou- jâai cru que tu dĂ©testais et tout !
â non- sinon je te lâaurais ditâŠ
â ok trop cool !!
la premiĂšre quâelle se lĂšve - plutĂŽt que de la voir faire lui prĂ©fĂšre mirer le sol gris, afin de ne pas survoler ses genoux.
â câest justeâŠ
â quoi ?
â ⊠jâespĂšre juste quâon me le prendra pas.
â chez toi ?
un lĂ©ger hochement de tĂȘte - puis deux - avant trois, la main dâElzie, tendue vers lui intime de se tenir debout pareillement. il sây tient pour concĂ©der docile - une fois sur ses deux pieds, ne la dĂ©visage toujours pas droit.
â on te le prendra pas !
â quâest-ce que tâen saisâŠ
parfois on lui dĂ©robe jusquâĂ son oreiller - carrĂ©ment arrivĂ© que Syncere dorme par terre.
â on te le prendra pas je te dis - câest un collier de meilleurs amis, câest marquĂ© donc tout le monde le verra - ils sauront qu'ils ont pas le droit.
â ⊠et toi ?
â et moi non plus - en plus câĂ©tait trop chiant Ă mettre alors pas possible que mon pĂšre ou ma mĂšre me l'enlĂšvent ! ils ont des gros doigts.
(systématique, forment des poings).
cliquetis mĂ©talliques - Elzie qui dĂ©fait lâantivol pour rĂ©cupĂ©rer sa bicyclette.
en écho les viscÚres de Syncere se tordent, froissées lui pÚsent comme si elles étaient tout à coup faites d'aluminium.
â tu- devrais pas retourner lĂ -bas - reste ! reste ici avec moi !
â mh⊠? sans Ćillade tout de suite car elle sâattelait Ă chevaucher la petite reine, serrant fort le guidon pour garder son Ă©quilibre.
â tu- tes-⊠tes genoux, câest- une trĂšs mauvaise augure, intrinsĂšque il le sent. trĂ©buche sur sa rĂ©plique. câest- moche. tu devrais mettre un pansement.
â pff arrĂȘte de regarder mes genoux jâvais tâtaper !
mais elle ne le frappera pas.
elle ne le frappe jamais. ils avaient les mĂȘmes paumes elle et lui.
maladroite en mouvement, les rotations du pĂ©dalier lentes au dĂ©but, afin que les au revoir ne soient pas trop furtifs - quâon se les offre en sâobservant.
â hĂ© tu me dis pas Ă demain ?
â beh- si- si, Ă demain.
â Ă domani Syncere !
â arrivederci- Elzie !
malgrĂ© quâaucun des deux nâaient la moindre couleur dâItalie -
et finalement, elle file cheveux au vent.
souvent Syncere se demande si les colliers Ă lâinverse
(amis pour lui, meilleurs pour Elzie) lâon se serait revu
demain comme promis et non pas jamais de la vie.
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Chainsaw Man - Tatsuki Fujimoto
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i love this little guy a normal amount!!!!!!!!
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The Kiss (with a twist)
(Ninel est Ă @sesamecrtwght)
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