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Neuer Beitrag: Incrimination de la Zoosexualité : rapport de situation en France
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Incrimination de la Zoosexualité : rapport de situation en France

La nouvelle loi visant à lutter contre la maltraitance animale entame maintenant sa troisième année et il convient d’en établir un bilan.
Comme nous la savons, si la loi a largement échoué à son objectif initial de marquer des avancées significatives sur le domaine du bien-être animal, elle s’est accompagnée d’un sursaut législatif en matière de zoophilie, s’étant dotée d’un large arsenal pénal pour lutter contre cette dernière.
Toutefois, même en matière de protection des animaux contre les abus sexuels, le bilan reste très mitigé. Comme le démontrent les exemples tirés de la jurisprudence, les peines fixées ne sont absolument pas proportionnées aux souffrances subies par l’animal. Les peines dépendent directement du statut de propriétaire, érigé en circonstance aggravante, envoyant le message suivant : faites souffrir les animaux des autres et vous serez moins sévèrement punis.
En matière de politique pénale de lutte contre la délinquance sexuelle, la loi promettait d’attraper du zoophile, qualifié de délinquant sexuel en devenir et d’ainsi prévenir qu’il ne « passe à l’humain ». La recherche permettait déjà d’établir que de telles thèses sont au mieux infondées scientifiquement et au pire le fruit d’une campagne de haine anti-zoo. En effet, durant tous les débats sur la zoosexualité l’existence de personnes aimant réellement leurs animaux – les considérant comme des partenaires – a été soigneusement passée sous silence pour n’évoquer que les affaires sordides.
L’incrimination de toute forme de zoosexualité, indépendamment de toute contrainte ou violence, est un choix extrêmement dogmatique. En prenant des données très conservatrices sur le nombre d’inséminations par an en France, l’on se rend compte que la zoophilie ne représente que 0,1 % des contacts sexuels entre un animal et un humain. De plus, l’on peut rappeler que la loi autorise la castration sans justification de l’animal. L’on peut donc aisément écarter l’idée que le but de cette loi serait de protéger l’intégrité sexuelle de l’animal.
En conclusion, il est donc essentiel de se rappeler d’une chose : il y a des personnes qui tombent amoureux de leurs animaux, dont l’orientation sexuelle est tournée vers ses derniers. Il n’est donc pas ici question de délinquance, de violence mais simplement d’amour et de vivre ensemble. Ces lois et les arguments utilisés rappellent directement l’incrimination de l’homosexualité alors que ces derniers étaient qualifiés de déviants. Ce rapport vise donc avant tout à mettre en lumière la réalité de la zoosexualité, une réalité bien éloignée du portait qui peut en être fait par la société.
Cliquez ici pour lire le rapport
Charles Menni
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Neuer Beitrag: Sous les Mots
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Sous les Mots
Dans tous les livres dont le propos est la zoosexualité, on vous assomme souvent de définition. Aujourd’hui, on parle majoritairement de bestialité, de zoophilie et de zoosexualité. Mais savez-vous que tous ces mots ont en fait désigné la même chose, mais à des périodes historiques différentes ? Cet angle terminologique permet de dégager des périodes historiques aux mœurs propres. Nous en avons dénombré cinq : la chrétienté, le spécisme, la protection animale, la psychiatrie et la libération zoosexuelle.
Cet article repose sur des recherches effectuées en France. Les propos suivants ne sont donc pas universels.
La chrétienté Dans les textes anciens, la zoosexualité est désignée par l’intermédiaire de périphrases. Par exemple, on peut rencontrer dans les textes latins : « fornicationem contra naturam » (fornication contre-nature), « cum animalibus coires » (copuler avec des animaux) ou encore « cum quadrupedus peccat » (pécher avec des quadrupèdes), etc.
(Figure 1: L’interdit zoosexuel dans le Decretum de Burchard de Worms, 1051, « Pecudibus fornicantur », « Quadrupedum fornicatoribus »)
Il semblerait qu’il n’ait existé aucun mot désignant la zoosexualité avant le XIIe siècle où l’usage du mot sodomite se répand. Ce dernier fait référence aux Sodomites, habitants de la ville de Sodome (Genèse 10:19). Il s’agit donc d’une antonomase (un nom propre devenu un nom commun). D’après le récit biblique, un habitant de Sodome, Loth, accorde l’hospitalité à deux anges envoyés par Dieu. Tous les hommes de Sodome entourent alors sa maison et demande à en faire sortir ces étrangers qu’ils pensent être des hommes afin de les « connaître » (Genèse 19:05). Connaître au sens biblique signifie avoir une relation charnelle. Loth refuse et leur propose deux de ses filles vierges en échange. Les Sodomites déclinent l’offre et Dieu détruit la ville par « une pluie de soufre et de feu » (Genèse 19:24). Quoiqu’un doute d’interprétation lié au refus de l’hospitalité subsiste, bibliquement, les Sodomites sont à l’évidence des homosexuels masculins. Par extension, la sodomie désigne tout type de pratiques sexuelles (hyperonyme) dites contre-nature (non procréatives) dont fait a fortiori partie la zoosexualité.
Il existe encore le mot bougre, un synonyme de sodomite teinté d’hérésie. Ce mot renvoie au prêtre bulgare Bogomil, fondateur du bogomilisme. Au XIIIe siècle, sous l’effet de la propagande inquisitoriale dirigée contre l’hérésie bogomile, les Bougres (les Bulgares) sont taxés de sodomites. Cette appellation de bougre est purement infamante puisque les bogomiles pratiquaient l’ascétisme (abstinence sexuelle incluse).
Le spécisme Le mot bestialité apparaît au XIVe siècle. Il est issu du latin « bestia » et désigne tout comportement assimilant l’homme à la bête. Cette définition appelle le questionnement suivant : comment une bête est-elle censée se comporter ? Pour les humains, une bête est un être primitif essentiellement caractérisé par sa férocité (bestialité) et sa bêtise (bête). Et effectivement, dans son habitat naturel, une bête sauvage affamée ne va pas vous dire bonjour avant d’essayer de vous manger. Mais en est-elle pour autant plus féroce que l’homme ? La bête est donc un référent du déséquilibre humain ; le bestial a pu désigner le criminel, le fou ou encore le tortionnaire.
Le mot bestialité va acquérir un second sens sexuel au XVIe siècle.
(Figure 2 : Bûcher de zoosexuelle toulousaine dans « Arrêts notables du Parlement de Toulouse » utilisant le mot « bestialité », 1525)
Cette « bestialité sexuelle » est un figuré métaphorique issu du sens premier du mot ; la zoosexualité serait régressive, parce que dirigée vers l’animal. La bestialité relève donc du spécisme, y compris sexuel.
Dilemme : entre un humain déséquilibré et un animal disposé, quel partenaire sexuel choisiriez-vous ?
Lorsque nos sexologues contemporains parlent de bestialité, ils font directement référence à cette zoosexualité brutale, stupide et primitive ; pour le dire simplement, à cette zoosexualité sans amour.
La protection animale Le XIXe siècle donne naissance au mot zoophilie. Son sens d’alors est tout simplement celui de son étymologie : une affection (philia) envers le vivant (zoo). Les premières occurrences françaises sont concomitantes de l’article 453 du Code pénal napoléonien de 1810. Mais ce mot ne se répand vraiment qu’à partir des années 1820. On peut le relier à la création du zoo de Londres (London Zoo) en 1828 ou encore au Martin’s Act de 1822 ; une loi anglo-saxonne aujourd’hui considérée comme étant la première loi de protection animale en Occident. Après le Martin’s Act, les journaux français parlent de la « zoophilie des anglais ». À l’évidence, un zoophile est alors perçu comme une personne condamnant la maltraitance animale. Une société de protection des animaux est appelée une « société de zoophilie » ou un « club de zoophile » !
(Figure 3 : « La grande semaine des zoophiles », article de presse signé Botrot, 1926)
Un éleveur est zoophile s’il prend soin de ses bêtes en leur appliquant, par exemple, cette « pommade zoophile » alors en vente dans le commerce.
(Figure 4 : Publicité pour le « Manuel du zoophile » de Celnart, 1827)
(Figure 5 : Publicité pour « La pommade zoophile » de la société Peyrat, 1868)
Peu à peu, les zoophiles sont tournés en ridicule pour leurs amours excessifs des animaux. La zoophilie se charge ainsi d’une connotation négative. Ce virage est potentiellement misogyne, puisque comme Féré le constate, la zoophilie se rencontre principalement chez la femme (Zoophilie et zoophobie, Charles Féré, 1897). Et nous ajoutons, de la même manière que la bestialité se rencontre essentiellement chez l’homme.
(Figure 6 : Une caricature de zoophile dans un journal, 1935)
La psychiatrie Krafft-Ebing, psychiatre de renommée internationale, est devenue un des pionniers de la sexologie avec son ouvrage « Psychopatia Sexualis ». Le succès est tel que l’ouvrage est constamment augmenté de 1886 à 1924 (quatorzième et dernière édition). La « psychopathie sexuelle » fait le tour du monde et est notamment traduite en français et en anglais. Au fil des éditions allemandes, la panoplie concernant les relations sexuelles interespèces s’étoffe : « viol d’animaux » (thierschändung) nommé aussi sodomie ou bestialité, sadisme avec des animaux, le « fétichisme animalier » (thierfetischismus) et la zooérastie.
Le mot « zoophilie » serait apparu pour la première fois avec un sens protosexuel dans la 8e édition de 1893 : « À la suite du fétichisme de la matière, il faut encore penser à certains cas où les animaux ont un effet aphrodisiaque sur les humains. On pourrait parler ici de zoophilie érotique ».
(Figure 7 : La « Zoophilia erotica » de Krafft Ebing dans la 9e édition de la Psychopathia Sexualis, 1894)
L’observation associée au « thierfetischismus » est celle d’un jeune adolescent sexuellement excité au contact de la fourrure animale (Die krankhaften Erscheinungen des Geschlechtssinnes, Tarnowsky, 1886). Dans les milieux psychiatriques, la zoophilie devient sexuelle. Mais ce n’est qu’après-guerre que le mot zoophilie se substitue peu à peu à celui de bestialité (probablement sous influence anglo-saxonne). Notons l’ironie de l’Histoire : les zoophiles d’hier condamnent ceux d’aujourd’hui ! Par l’influence de la psychiatrie, la zoophilie a acquis une connotation pathologique qu’elle conserve encore aujourd’hui.
Krafft-Ebing propose le mot « zooérastie » comme catégorie de sa classification avec un sens de bestialité pathologique. Ce mot n’a jamais été très usité.
En 1940, Clifford Allen forge le mot-valise bestiosexualité. Ce mot sera également peu usité en France. Il est cité uniquement afin de souligner l’existence d’un mot antérieur à celui de « zoosexualité » et formé sur le même radical « sexuel ».
La libération zoosexuelle Le mot-valise « zoosexualité » est forgé au début des années 1990 par des pratiquants (anciennement zoophile donc) américains sur Internet.
(Figure 8 : Utilisation du mot « zoosexuel » sur le newsgroup Usenet « alt.sex.bestiality », 3 mars 1994)
On peut aisément comprendre les raisons qui ont amené ces zoosexuels à cette saillie linguistique : aucun mot n’avait jamais exclusivement décrit la réalité zoosexuelle. Comme on l’a vu, « sodomite, bougre, bestialité et zoophilie » sont polysémiques, ils ne peuvent donc décrire exclusivement l’acte. De plus, ils sont connotés négativement : le sodomite est un pécheur, le bougre un hérétique, le bestial une brute, le zoophile un malade mental ! Pour ses partisans, le mot « zoosexualité » serait ce mot manquant capable de nommer une pratique interespèce dénuée de connotation négative.
L’éternel débat émerge. Quel mot utiliser alors ? Zoophile ou zoosexuel ? Les deux présentent des avantages et des inconvénients.
Le mot « zoophile » est simple, compréhensible, possède une sémantique positive et convient à tous, y compris aux platoniques. Mais il possède une connotation psychiatrique et est repris par des personnes souhaitant importer le mouvement « anti-contact » d’origine pédophile (en France, on parle de « pédophile abstinent ») à la zoosexualité.
Le mot « zoosexuel » met en avant la sexualité et non plus l’affection. Efficace pour lutter contre le mouvement anti-contact, mais certains experts ont ainsi pu inclure le sadisme dans la zoosexualité. Se déclarer zoosexuel constitue une preuve par aveu alors que se déclarer zoophile est légal. Et en dernier argument, la zoosexualité est un calque du mot homosexualité choisie à dessein dans l’espoir d’être un jour au même niveau de tolérance sociétale que les homosexuels. Le mot « zoosexuel » incarne ainsi cette idée d’intervention sur la réalité par le langage. Inversons cette logique. Le mot zoophile constitue-t-il un obstacle à un éventuel processus de normalisation ? Nous pensons que non. À titre d’illustration, citons la revue militante Arcadie (1954-1982) qui se disait « homophile ». Ce qui n’a nullement empêché la normalisation de l’homosexualité et l’a même préfigurée.
Aujourd’hui, le mot zoophilie est toujours très présent ; le mot zoosexuel ne s’est pas imposé. Dans ce fouillis linguistique, les diminutifs prospèrent : zoo (nom), zooey (adjectif) (grâce au podcast Zooier Than Thou). Le choix des mots est important, mais cela ne fait pas tout. La libération zoosexuelle passera avant toute chose par la lutte contre les amalgames sociétaux.
Article écrit par Chienlit (octobre 2023)
Images de Gallica (Figure 1), Tolosana (Figure 2) et RetroNews (Figure 3, 4, 5, 6).
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Sous les Mots
Dans tous les livres dont le propos est la zoosexualité, on vous assomme souvent de définition. Aujourd’hui, on parle majoritairement de bestialité, de zoophilie et de zoosexualité. Mais savez-vous que tous ces mots ont en fait désigné la même chose, mais à des périodes historiques différentes ? Cet angle terminologique permet de dégager des périodes historiques aux mœurs propres. Nous en avons dénombré cinq : la chrétienté, le spécisme, la protection animale, la psychiatrie et la libération zoosexuelle.
Cet article repose sur des recherches effectuées en France. Les propos suivants ne sont donc pas universels.
La chrétienté Dans les textes anciens, la zoosexualité est désignée par l’intermédiaire de périphrases. Par exemple, on peut rencontrer dans les textes latins : « fornicationem contra naturam » (fornication contre-nature), « cum animalibus coires » (copuler avec des animaux) ou encore « cum quadrupedus peccat » (pécher avec des quadrupèdes), etc.
(Figure 1: L’interdit zoosexuel dans le Decretum de Burchard de Worms, 1051, « Pecudibus fornicantur », « Quadrupedum fornicatoribus »)
Il semblerait qu’il n’ait existé aucun mot désignant la zoosexualité avant le XIIe siècle où l’usage du mot sodomite se répand. Ce dernier fait référence aux Sodomites, habitants de la ville de Sodome (Genèse 10:19). Il s’agit donc d’une antonomase (un nom propre devenu un nom commun). D’après le récit biblique, un habitant de Sodome, Loth, accorde l’hospitalité à deux anges envoyés par Dieu. Tous les hommes de Sodome entourent alors sa maison et demande à en faire sortir ces étrangers qu’ils pensent être des hommes afin de les « connaître » (Genèse 19:05). Connaître au sens biblique signifie avoir une relation charnelle. Loth refuse et leur propose deux de ses filles vierges en échange. Les Sodomites déclinent l’offre et Dieu détruit la ville par « une pluie de soufre et de feu » (Genèse 19:24). Quoiqu’un doute d’interprétation lié au refus de l’hospitalité subsiste, bibliquement, les Sodomites sont à l’évidence des homosexuels masculins. Par extension, la sodomie désigne tout type de pratiques sexuelles (hyperonyme) dites contre-nature (non procréatives) dont fait a fortiori partie la zoosexualité.
Il existe encore le mot bougre, un synonyme de sodomite teinté d’hérésie. Ce mot renvoie au prêtre bulgare Bogomil, fondateur du bogomilisme. Au XIIIe siècle, sous l’effet de la propagande inquisitoriale dirigée contre l’hérésie bogomile, les Bougres (les Bulgares) sont taxés de sodomites. Cette appellation de bougre est purement infamante puisque les bogomiles pratiquaient l’ascétisme (abstinence sexuelle incluse).
Le spécisme Le mot bestialité apparaît au XIVe siècle. Il est issu du latin « bestia » et désigne tout comportement assimilant l’homme à la bête. Cette définition appelle le questionnement suivant : comment une bête est-elle censée se comporter ? Pour les humains, une bête est un être primitif essentiellement caractérisé par sa férocité (bestialité) et sa bêtise (bête). Et effectivement, dans son habitat naturel, une bête sauvage affamée ne va pas vous dire bonjour avant d’essayer de vous manger. Mais en est-elle pour autant plus féroce que l’homme ? La bête est donc un référent du déséquilibre humain ; le bestial a pu désigner le criminel, le fou ou encore le tortionnaire.
Le mot bestialité va acquérir un second sens sexuel au XVIe siècle.
(Figure 2 : Bûcher de zoosexuelle toulousaine dans « Arrêts notables du Parlement de Toulouse » utilisant le mot « bestialité », 1525)
Cette « bestialité sexuelle » est un figuré métaphorique issu du sens premier du mot ; la zoosexualité serait régressive, parce que dirigée vers l’animal. La bestialité relève donc du spécisme, y compris sexuel.
Dilemme : entre un humain déséquilibré et un animal disposé, quel partenaire sexuel choisiriez-vous ?
Lorsque nos sexologues contemporains parlent de bestialité, ils font directement référence à cette zoosexualité brutale, stupide et primitive ; pour le dire simplement, à cette zoosexualité sans amour.
La protection animale Le XIXe siècle donne naissance au mot zoophilie. Son sens d’alors est tout simplement celui de son étymologie : une affection (philia) envers le vivant (zoo). Les premières occurrences françaises sont concomitantes de l’article 453 du Code pénal napoléonien de 1810. Mais ce mot ne se répand vraiment qu’à partir des années 1820. On peut le relier à la création du zoo de Londres (London Zoo) en 1828 ou encore au Martin’s Act de 1822 ; une loi anglo-saxonne aujourd’hui considérée comme étant la première loi de protection animale en Occident. Après le Martin’s Act, les journaux français parlent de la « zoophilie des anglais ». À l’évidence, un zoophile est alors perçu comme une personne condamnant la maltraitance animale. Une société de protection des animaux est appelée une « société de zoophilie » ou un « club de zoophile » !
(Figure 3 : « La grande semaine des zoophiles », article de presse signé Botrot, 1926)
Un éleveur est zoophilie s’il prend soin de ses bêtes en leur appliquant, par exemple, cette « pommade zoophile » alors en vente dans le commerce.
(Figure 4 : Publicité pour le « Manuel du zoophile » de Celnart, 1827)
(Figure 5 : Publicité pour « La pommade zoophile » de la société Peyrat, 1868)
Peu à peu, les zoophiles sont tournés en ridicule pour leurs amours excessifs des animaux. La zoophilie se charge ainsi d’une connotation négative. Ce virage est potentiellement misogyne, puisque comme Féré le constate, la zoophilie se rencontre principalement chez la femme (Zoophilie et zoophobie, Charles Féré, 1897). Et nous ajoutons, de la même manière que la bestialité se rencontre essentiellement chez l’homme.
(Figure 6 : Une caricature de zoophile dans un journal, 1935)
La psychiatrie Krafft-Ebing, psychiatre de renommée internationale, est devenue un des pionniers de la sexologie avec son ouvrage « Psychopatia Sexualis ». Le succès est tel que l’ouvrage est constamment augmenté de 1886 à 1924 (quatorzième et dernière édition). La « psychopathie sexuelle » fait le tour du monde et est notamment traduite en français et en anglais. Au fil des éditions allemandes, la panoplie concernant les relations sexuelles interespèces s’étoffe : « viol d’animaux » (thierschändung) nommé aussi sodomie ou bestialité, sadisme avec des animaux, le « fétichisme animalier » (thierfetischismus) et la zooérastie.
Le mot « zoophilie » serait apparu pour la première fois avec un sens protosexuel dans la 8e édition de 1893 : « À la suite du fétichisme de la matière, il faut encore penser à certains cas où les animaux ont un effet aphrodisiaque sur les humains. On pourrait parler ici de zoophilie érotique ».
(Figure 7 : La « Zoophilia erotica » de Krafft Ebing dans la 9e édition de la Psychopathia Sexualis, 1894)
L’observation associée au « thierfetischismus » est celle d’un jeune adolescent sexuellement excité au contact de la fourrure animale (Die krankhaften Erscheinungen des Geschlechtssinnes, Tarnowsky, 1886). Dans les milieux psychiatriques, la zoophilie devient sexuelle. Mais ce n’est qu’après-guerre que le mot zoophilie se substitue peu à peu à celui de bestialité (probablement sous influence anglo-saxonne). Notons l’ironie de l’Histoire : les zoophiles d’hier condamnent ceux d’aujourd’hui ! Par l’influence de la psychiatrie, la zoophilie a acquis une connotation pathologique qu’elle conserve encore aujourd’hui.
Krafft-Ebing propose le mot « zooérastie » comme catégorie de sa classification avec un sens de bestialité pathologique. Ce mot n’a jamais été très usité.
En 1940, Clifford Allen forge le mot-valise bestiosexualité. Ce mot sera également peu usité en France. Il est cité uniquement afin de souligner l’existence d’un mot antérieur à celui de « zoosexualité » et formé sur le même radical « sexuel ».
La libération zoosexuelle Le mot-valise « zoosexualité » est forgé au début des années 1990 par des pratiquants (anciennement zoophile donc) américains sur Internet.
(Figure 8 : Utilisation du mot « zoosexuel » sur le newsgroup Usenet « alt.sex.bestiality », 3 mars 1994)
On peut aisément comprendre les raisons qui ont amené ces zoosexuels à cette saillie linguistique : aucun mot n’avait jamais exclusivement décrit la réalité zoosexuelle. Comme on l’a vu, « sodomite, bougre, bestialité et zoophilie » sont polysémiques, ils ne peuvent donc décrire exclusivement l’acte. De plus, ils sont connotés négativement : le sodomite est un pécheur, le bougre un hérétique, le bestial une brute, le zoophile un malade mental ! Pour ses partisans, le mot « zoosexualité » serait ce mot manquant capable de nommer une pratique interespèce dénuée de connotation négative.
L’éternel débat émerge. Quel mot utiliser alors ? Zoophile ou zoosexuel ? Les deux présentent des avantages et des inconvénients.
Le mot « zoophile » est simple, compréhensible, possède une sémantique positive et convient à tous, y compris aux platoniques. Mais il possède une connotation psychiatrique et est repris par des personnes souhaitant importer le mouvement « anti-contact » d’origine pédophile (en France, on parle de « pédophile abstinent ») à la zoosexualité.
Le mot « zoosexuel » met en avant la sexualité et non plus l’affection. Efficace pour lutter contre le mouvement anti-contact, mais certains experts ont ainsi pu inclure le sadisme dans la zoosexualité. Se déclarer zoosexuel constitue une preuve par aveu alors que se déclarer zoophile est légal. Et en dernier argument, la zoosexualité est un calque du mot homosexualité choisie à dessein dans l’espoir d’être un jour au même niveau de tolérance sociétale que les homosexuels. Le mot « zoosexuel » incarne ainsi cette idée d’intervention sur la réalité par le langage. Inversons cette logique. Le mot zoophile constitue-t-il un obstacle à un éventuel processus de normalisation ? Nous pensons que non. À titre d’illustration, citons la revue militante Arcadie (1954-1982) qui se disait « homophile ». Ce qui n’a nullement empêché la normalisation de l’homosexualité et l’a même préfigurée.
Aujourd’hui, le mot zoophilie est toujours très présent ; le mot zoosexuel ne s’est pas imposé. Dans ce fouillis linguistique, les diminutifs prospèrent : zoo (nom), zooey (adjectif) (grâce au podcast Zooier Thou). Le choix des mots est important, mais cela ne fait pas tout. La libération zoosexuelle passera avant toute chose par la lutte contre les amalgames sociétaux.
Article écrit par Chienlit (octobre 2023)
Images de Gallica (Figure 1), Tolosana (Figure 2) et RetroNews (Figure 3, 4, 5, 6).
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Neuer Beitrag: When the debate about Zoosexuality reaches Twitter
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When the debate about Zoosexuality reaches Twitter

On the 5th of September 2023, I retweeted (or “re-Xed”) on my account Charles Menni a tweet from the French animal welfare association Once Voice showing a video of a pony mare being battered by someone who’s probably a horse-riding teacher.
What made my retweet special is the comparison it made between the penalty that would face someone condemned for such acts of violence against an animal, usually a fine of a few hundred euros, with the penalty of someone convicted for sexual acts upon an animal. In France, zoosexuals face 6 to 18 months of suspended jail time, a minimum of 5 to 10 years registered as a sex offender, a life ban on keeping an animal (contrary to acts of cruelty, for which the ban can be temporary), and mandatory therapy. Note that the severity of the penalty does not depend on the gravity of the acts. Usage of constraint, violence, or infliction of injuries has no impact on it. However, for some reason being the owner of the animal is an aggravating factor.
In my post, I claimed that anyone committing “any sexual acts with an animal that asked for it” faced such a sentence. With an account having as a description “Zoosexual and horse lover fighting prejudice”, my tweet became viral and reached 600.000 views in less than two days, which isn’t bad for an account that only had 20 subscribers. Many people reacted to “who asked for it”. It aimed at bringing up the following questions: can animals make sexual advances to a human being? Should such behavior face repression in the absence of violence, constraint, and injury?
The term “any sexual acts” has also been deliberately chosen since with the new French anti-bestiality law, the notion of “atteinte sexuelle” (sexual abuse) which is very wide, was chosen to replace the one of “sévices de nature sexuelle” (sexual violence) that only incriminated active penetration of the animal since the Junior Case in 2007. In 2022, a local politician was one of the first to be trialed. He had allowed two of his 21 dogs to mount him. He declared: “I take good care of them, I do not practice sodomy upon them, they are the ones doing it if they please to do so” (1.) No news article covering the case claimed that signs of mistreatment were found. He was found guilty and sentenced to 18 months of suspended jail time with the other complementary penalties we mentioned earlier.
In a country that practices factory farming, where artificial insemination is the norm, even for companion animals, this level of severity is questionable. Zoosexuality isn’t “only” compared to mistreatment, but as we said anyone convicted faces the same sentence as for “cruel acts”, and even more, if we consider the complementary penalties someone convicted for cruel acts won’t be enlisted to the sex offender registry.
On my Twitter account, I made other posts, in one of which I gave a link to my article in French that is very critical of the arguments given by the French animal welfare association Animal Cross in its 2019 “investigation” on zoosexuality (2.) In another one, I reminded that in 2006 the Danish ethical committee in its conclusion recommended against a total ban on sexual interactions between humans and animals in the absence of violence and constraint. It even claimed that such prohibition could be counterproductive as it could deter people from bringing their animals to the veterinary in case of an injury (3.)
My Twitter post was still going viral, and I was still receiving hateful comments, death threats, and encouragement of self-harm or suicide, most of them are still on Twitter to this day. Sometimes, I managed to discuss with some, covering themes like consent, animal sexual behavior, and my mental health.
On the 7th of September, two days after publishing my post, my account was suspended. That may be not surprising, however, the reasoning was. It “has been suspended for violating the Twitter Rules due to a user report. Specifically, for violating our rules against graphic violence or adult content in profile images”. My profile picture shows a grey horse facing the camera in front of a sapling forest, and my banner a few horses grazing in a field during sunset, both pictures were found by typing on DuckDuckGo “horse picture copyright free” and picking some of the first results. I appealed and the next day Twitter refused to reinstate my account without giving further explanation. I appealed again, demanded to get more details, and received the same answer.
This decision reminded me of the one pronounced in Germany in the years 2009 – 2010 when the Zeta Verein association tried to legally register as an association. It was refused as their goal was “against public decency”, no other explanation was given. It also made me think about what happened to the French community, which between 2019 and 2021 tried to present its arguments in an attempt to prevent the new law from being too harsh on zoosexuals. On the 29th of June 2021, following a complaint against an unknown that was filed by Animal Cross and its president Benoit Thomé for death threats, identity theft, and harassment, a raid took place in the houses of members of the community. (4) Two years of procedure later, no evidence had been found against them. However, following an investigation for doxing, Mr. Benoit Thomé will be trialed in 2024 for the publication on the website of his association of an “interview of a zoophile” that gave at its end the address and name of someone he thought to be a member of the community.
As was shown with this event, even tho contradictory debates shall be at the core of democracy, giving arguments defending zoosexuality can have consequences, for zoosexuals but also researchers, politicians, and journalists, and even lead to censorship. However, with the aggravation of the severity of the punishment following a conviction for zoosexual acts, the necessity of a rational examination of such a ban becomes undeniable. Therefore, the taboo surrounding this topic must be broken and, in that matter, the censorship of any debate about the prohibition of zoosexual acts on Twitter isn’t a good start.
Charles Menni
1 MENNI Charles, Animal Cross, la Zoophilie et la Science, Blog des Zeta Verein, 15 avril 2023. Disponible sur :https://blog.zeta–verein.de/fr/2023/04/animal–cross–la–zoophilie–et–la–science/2 Conseil Danois d’Ethique Animale, Rapport au sujet des relations sexuelles entre des êtres humains et desanimaux, Novembre 2006.Version originale :https://www.justitsministeriet.dk/sites/default/files/media/Pressemeddelelser/pdf/2006/Udtalelse.pdfVersion française :https://www.animalzoofrance.com/wiki/Fichier:Danish_Animal_Ethics_Council_–_November_2006_VF.pdf
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Neuer Beitrag: Quand le débat sur la Zoophilie s’invite sur twitter
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Quand le débat sur la Zoophilie s’invite sur twitter

Le 5 septembre 2023 est publié sur mon compte intitulé Charles Menni – qui est le nom d’emprunt que j’utilise lorsque j’écris sur le sujet – un retweet d’un post effectué la veille par l’association de protection animale Once Voice montrant la vidéo d’une ponette battue par une professionnelle du cheval.
La spécificité de ce retweet est de relever la différence de traitement qu’il y a entre une personne condamnée pour violence à l’encontre d’un animal, qui sera généralement punie de l’amende, et d’une autre pour des actes sexuels sur un animal, qui risque en France en moyenne 6 à 18 mois de prison avec sursis, un enregistrement comme délinquant sexuel pendant 5 à 10 ans au minimum, une interdiction de détenir un animal qui est nécessairement à vie (contrairement aux actes de cruauté, pour lesquels elle peut être temporaire) et enfin une thérapie forcée. La gravité de ces peines ne dépend aucunement de celle des faits dans la mesure où l’usage de la contrainte, de violence ou d’éventuelles blessures infligées n’a pas de conséquence sur la peine, dont la gravité dépendra plutôt de circonstances extérieures, comme par exemple si l’auteur des actes est propriétaire ou non de l’animal.
Mon post relevait que, risque de telles peines, quiconque commet « [l]e moindre geste sexuel sur un animal qui le demande ». Publié par un compte sur lequel je me suis décrit comme un « Zoosexuel et amoureux des chevaux combattant les préjugés », le tweet deviendra viral au point d’atteindre en moins de deux jours 600 000 vues pour un compte ne présentant initialement que 20 abonnés. Une partie du message suscite particulièrement de réactions : le « qui le demande ». Il amène à se poser la question suivante : les animaux peuvent–ils proposer à un humain un rapport sexuel ? De tels comportements doivent–ils être réprimés en l’absence de violence, de contrainte et de blessure ?
Le terme de « moindre geste sexuel » a aussi été délibérément choisi puisque la notion beaucoup plus large d’« atteinte sexuelle », pertinente en matière de protection de l’enfant, a été reprise pour remplacer celle de « sévices de nature sexuelle » appliquée en France aux animaux jusqu’en 2021. En 2022, c’est un élu du Tarn qui en avait fait les frais, alors que celui–ci laissait deux de ses chiens lui monter dessus, il avait en effet déclaré „[j]e m’en occupe bien. Je ne pratique pas la sodomie, ce sont eux qui le font s’ils le désirent“ et aucun article ne mentionne de signes de mauvais traitements à leur encontre.
Dans un pays qui pratique l’élevage intensif, où l’insémination artificielle est le mode de reproduction usuel, y compris pour les animaux de compagnie, la très ferme incrimination de la zoosexualité interroge. Elle n’est pas simplement comparée aux mauvais traitements, mais toute personne rendue coupable de tels actes risque les mêmes peines que pour les actes de cruauté, voire plus en prenant en compte les mesures complémentaires comme l’inscription au FIJAS.
Dans mon compte Twitter, j’avais aussi effectué d’autres postes, notamment un remettant directement en cause les arguments et preuves scientifiques fournies par Animal Cross dans son rapport publié en 2019 et destiné à appuyer une plus ferme incrimination de la zoophilie(1).Dans un autre je rappelais qu’en 2006 le Comité d’éthique Animale Danois avait dans sa conclusion recommandé de ne pas interdire les interactions sexuelles entre humains et animaux en l’absence de violences et de contrainte ; et avait même averti qu’une telle politique pouvait se montrer contreproductive, risquant par exemple de dissuader toute personne ayant accidentellement blessé son animal de le présenter à un vétérinaire et recommandé une approche basé sur la prévention(2).
Alors que le post Twitter continuait à faire grand bruit, je recevais à longueur de journée messages de haine, menaces de mort, appel au suicide qui, même signalés, restent souvent lisibles plusieurs jours voire semaines. Parfois, une discussion se lançait avec certains, et des thématiques comme le consentement, le comportement sexuel des animaux et la santé mentale faisaient partie des thématiques les plus souvent abordées.
Le 7 septembre, mon compte a été suspendu. Si cela n’étonnera pas grande monde, c’est plutôt le motif utilisé qui, lui, est surprenant. La raison invoquée par la plateforme est celle de la « violation de la règle contre les contenus violents ou pour adultes dans la photo de profil ». Mon image de de profil, et ma bannière, trouvées sur l’un des premiers sites accessibles sur Google en tapant « horse pictures copyright free » et présentant respectivement la tête d’un cheval gris et trois chevaux broutant dans un pré au coucher du soleil, constituent donc, aux yeux de Twitter, des contenus pornographiques et/ou présentant de la violence crue. Un appel a été déposé sur la plateforme le jour même et le lendemain le Support Team de twitter a confimé le lendemain la décision de suspension permanente sans donner plus de détails.
Cette décision fait écho à celle prononcées en Allemagne dans les années 2009 – 2010 à l’encontre de la Zeta Verein, une association de défense des droits des zoosexuels. L’inscription légale comme association leur avait été refusé pour « contrariété aux mœurs » sans autres motifs ni explications. Elle rappelle aussi dans une moindre mesure ce qui est arrivé à la communauté française, qui, entre 2019 et 2021, a tenté de présenter ses vues sur la proposition de loi contre la maltraitance animale. Le 29 juin 2021, s’en était suivi des perquisitions sur fond d’accusation de menaces de mort, usurpation d’identité et harcèlement, effectuées dans le domicile de personnes supposées appartenir à la communauté. Elles faisaient suite à une plainte contre X d’Animal Cross et de son président Benoit Thomé. Deux ans plus tard, aucune preuve significative n’a été trouvée, aucun suspect n’a été renvoyé en jugement, alors que Mr Thomé a quant à lui été inculpé pour doxxing et est en attente d’un jugement en 2024.
Si le débat contradictoire devrait être au cœur de toute société démocratique, défendre une position ouvertement favorable aux intéractions sexuelles avec les animaux s’avère être lourd de conséquences, aussi bien pour des zoosexuels, que pour des chercheurs, politiciens ou journalistes. Néanmoins, à mesures que les règles pénales en la matière se durcissent, la nécessité d’avoir un examen rationnel de ses motifs ne fait que se renforcer et il est donc inévitable, qu’à terme, le tabou finisse par être brisé. À cet effet, la décision de censure de Twitter marque un mauvais départ.
Charles Menni
1 MENNI Charles, Animal Cross, la Zoophilie et la Science, Blog des Zeta Verein, 15 avril 2023. Disponible sur :https://blog.zeta–verein.de/fr/2023/04/animal–cross–la–zoophilie–et–la–science/2 Conseil Danois d’Ethique Animale, Rapport au sujet des relations sexuelles entre des êtres humains et desanimaux, Novembre 2006.Version originale :https://www.justitsministeriet.dk/sites/default/files/media/Pressemeddelelser/pdf/2006/Udtalelse.pdfVersion française :https://www.animalzoofrance.com/wiki/Fichier:Danish_Animal_Ethics_Council_–_November_2006_VF.pdf
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Neuer Beitrag: Therapie und Zoophilie
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Therapie und Zoophilie

[alle juristischen Ausagen in diesem Text beziehen sich auf das französische Recht]
Jeder Zoophile kann in die Situation kommen, eine Therapie ins Auge zu fassen. Sei es wegen den Folgen von Mobbing, familiären Problemen, dem Verlust eines geliebten Wesens, oder weil man sich selbst einfach besser verstehen will. Dabei kommen unweigerlich Fragen auf, die wir in diesem Beitrag zu beantworten versuchen.
Warum überhaupt darüber sprechen? Jeder kann gute Gründe haben darüber zu sprechen, auch wenn der Drang, genau das nicht zu tun, sehr stark sein mag. Man kann sich schlecht fühlen, weil man zoophil ist, seine Sexualität verachten und sie ablehnen. Dabei sind Sie nicht alleine, und bedenken Sie, bei den LGBT – Leuten ist das sehr verbreitet. In diesem Fall heißt nicht darüber zu sprechen, daß man sich verbietet, den Grund des eigenen Leides herauszufinden. Für Andere ist Zoophilie nicht direkt eine Quelle des Leides, sie erzeugt weder Scham noch Ekel. Aber es ist diese Angst entdeckt zu werden, diese soziale Verurteilung und was man so in der Zeitung liest, was an ihnen nagt. Hier kann man das Gefühl ungerecht behandelt zu werden ansprechen. Und man kann üben, sich einem anderen Menschen zu offenbaren, in diesem Fall dem Therapeuten.
Rechtliche Risiken Um es so breit wie möglich zu behandeln können wir 4 verschiedene Ebenen der Geheimhaltungspflicht unterscheiden:
Ihr Therapeut unterliegt nicht der Schweigepflicht Er unterliegt der Schweigepflicht, kann aber einen Entbindung davon verlangen Er unterliegt der Schweigepflicht, ist aber gesetzlich dazu verpflichtet, Fälle von Zoophilie und/oder Bestialität zu melden Er unterliegt der Schweigepflicht, und Zoophilie gehört nicht zu den Ausnahmen
In Frankreich erstreckt sich die Schweigepflicht auf Ärzte und damit auch auf Pychiater, aber nicht auf Psychologen (article 226-13 du code pénal), Ausnahmen betreffen Übergriffe auf Minderjährige oder vulnerable Personen sowie auf eheliche Gewalt (article 226-14 du code pénal). In der Schweiz erstreckt sich die Schweigepflicht ausdrücklich auch auf Psychologen, aber die Strafverfolgungsbehörden können die Befreiung davon verlangen (was der Patient anfechten kann). Ausnahmen zum Schutz Minderjähriger gibt es auch hier. In Belgien sieht es so aus, als seien die Psychologen auch der Schweigepflicht unterworfen (article 458 et 458bis du code pénal), mit Ausnahmen, zu denen zoophile Praktiken wahrscheinlich ncht gehören. Das Recht entwickelt sich weiter, also müssen Sie den alktuellen Stand recherchieren um Ihre Antwort zu finden. Das Internet ist da ein guter Anfang. Auf jeden Fall muß man feststellen, daß sich die Psychologie und die Psychiatrie gewöhnlich mit Dingen beschäftigen, die von der Gesellschaft als schlecht angesehen werden, oder die sogar verboten sind. Geheimhaltung und Diskretion sind auf jeden Fall erforderlich, weil sie der Schlüssel zu dem für die Therapie nötigen Vertrauen sind. Deswegen, wenn es sich nur um Geschehnisse in der Vergangenheit handelt, die Therapeuten auch bei schweren Verbrechen meist nicht melden, brechen sie ihre Schweigepflicht nur, wenn sie müssen, und nur bei Gefahr im Verzug.
Wie kann man diesen Risiken entgegenwirken? In einer Folge des amerikanischen zoophilen Podcasts „Zooier Than Thou“ empfiehlt Dr. Hani Miletski, eine Spezialistin für Zoophilie, den Therapeuten einfach zu fragen: „Was müssen Sie melden? Oder: Was würden Sie melden?“ In dem Moment bringen Sie Ihren Psychologen ein wenig in Verlegenheit, denn er kann ja nicht wissen, was Sie ihm erzählen werden, und so werden Sie sicherlich eine allgemeine Antwort bekommen wie „wenn Sie jamanden konkret umbringen wollen“. Dann können Sie weiterfragen: „Und wie ist das bei Beziehungen mit Tieren?“ Nach diesen Fragen können Sie die Einstellung des Therapeuten einschätzen. Sie können direkt über das Thema sprechen, ihm erstmal 3 Monate lang Ihr Leben erzählen und dann entscheiden, oder es einfach ganz lassen. Sie haben die freie Entscheidung! Zum Beispiel, wenn Ihnen Ihr Therpeut erklärt, daß er kein Strafverfolger ist und daß es das Wichtigste sei, frei über alles zu sprechen, dann sollten Sie das Thema ansprechen können. Und bedenken Sie: Neigung heißt nicht Praxis, wenn das Gespräch unangenhem wird, sobald es um Ihre Neigungen geht, dann haben Sie auf jeden Fall einen sehr schlechten Psychologen vor sich. Sprechen Sie dann nicht von der Praxis, wechseln Sie das Thema oder gehen Sie einfach und das war es dann. Wenn Sie nicht über die Praxis reden geht das Risiko gegen Null.
Aber Zoophilie wird doch als Paraphilie angesehen? Was werden die mit mir machen? Sie haben enorm viele Publikationen und psychiatrische Einschätzungen über Zoophilie lesen können, welche Begleiterkrankungen es geben kann, Studien über Strafgefangene… und jetzt ist es an der Zeit, das alles zu vergessen. Nicht nur, weil Ihr Therapeut wahrscheinlich nie diese ganzen Studien gelesen hat, sondern weil sie nicht viel zu dem Weg beitragen, den man im Falle der Zoophilie zu gehen hat. Sie werden schnell feststellen: der Spezialist bei diesem Thema sind SIE.
In dem hypothetischen Fall, daß Sie an einen etwas extremen Therapeuten geraten, der Sie Glauben machen möchte, daß Sie krank sind, noch einmal: er kann Sie nicht dazu zwingen, irgeneine Behandlung durführen zu lassen. Das liegt in der freien Entscheidung des Patienten. Seien Sie unbesorgt: Durch sein Verhalten, wenn Sie das Thema aufbringen oder Ihre Fragen unter den Siegel der Verschwiegenheit stellen, wird der Psychologe seine seine eventuell schlechten Intentionen verraten.
Je nach den Versicherungsbedingungen in Ihrem Land ist es möglich, daß Sie ihren Fall begründen oder rechtfertigen müssen, damit die Versicherung die Kosten übernimmt. In diesem Falle ist es besser, wenn auf dem Antrag „sexuelle Opientierung“ statt „Paraphilie“ steht. Darüber müssen Sie mit Ihrem Therapeuten reden, er muß vorher von Ihnen die Erlaubnis einholen, Ihre persönlichen Daten weiterzugeben, und im Zweifelsfall könnn sie ihm sagen, daß Sie nicht wollen, daß diese Daten weitergegeben werden.
Fazit und Fallbeispiele Das Verbot sexueller Kontakte mit Tieren ist kein großes Hindernis, eine Therapie zu bekommen. Über die Praxis zu sprechen ist nur möglich, wenn die Schweigepflicht völlig garantiert ist, aber am Ende ist das auch gar nicht notwendig. Wichtig ist, daß Ihr Therapeut versteht, was Sie bewegt. Wenn Sie erklären müssen, daß Sie Angst davor haben, die Leute würden sich ihre Gedanken machen, reicht es, wenn Sie ihm sagen, dass es Momente gibt, in denen jeder sehen kann, wie Sie beim Anblick Ihrer Auserwählten jedesmal rot werden und lange Minuten damit verbringen, Ihr Fell zu bürsten und an ihrer Mähne zu riechen. Wenn Sie über die Ungerechtigkeit dieses Verbotes sprechen wollen ist es nicht nötig, von Ihren persönlichen Erfahrungen zu berichten. Sie können als Beispiel die Pferde bringen, die sich freuen, wenn es zur Absamstation geht.
In Therapie zu gehen heißt, von Ihrem Frust und Ihrer Traurigkeit sprechen zu können, offen die Methoden der Antis zu kritisieren, den Abszeß zum Platzen zu bringen, den diese Ungerechtigkeit erzeugt hat. Das mag am Anfang hart sein, aber hinterher wrden Sie sich erleichtert fühlen.
Ein Testimonial von Fayçal: „Ich habe meine zoophilen Sehnsüchte im Rahmen einer Therapie wegen Burnouts mit einem Psychiater besprochen. Ich wollte das Thema nicht von vornherein ansprechen und blieb in den ersten Sitzungen ausweichend, als es um Gefühle ging. Möglicherweise hat sich der Psychiater schon so etwas gedacht, und irgendwann hat er über die vielen Fälle exotischer Paraphilien unter seinen Patienten und der Allgemeinheit gesprochen, in einem leichten Ton, der mir Vertauen einflößte. Ich habe ihm dann doch mein Geheimnis offenbart. Der Psychiater hat mir versichert, daß das gar nicht so selten sei, und daß er Zoophilie nicht als medizinisches Problem ansähe, wenn die Person nicht darunter leide und das Tier weder mißhandelt noch gezwungen würde. Was die rechtliche Situation angehe, sähe ein relativ keines Risiko, wenn man ein paar Vorsichtsmaßnahmen ergreift, die der gesunde Menschenvestand sowieso gebietet (übrigens hat er „paraphilie“ statt „Zoophilie“ in die Akte geschrieben). Er hat mich ermutigt zu experimentieren und zu versuchen, Kontakt mit anderen Zoophilen aufzunehmen. Diese Gespräche und seine Reaktion haben mir Vertrauen gegeben, wo da Thema doch in der Presse in einem sehr negativen Ton abgehandelt wird und nur wenige Leute es wagen, Nuancen aufzuzeigen.“
Charles Menni, Juin 2023 Twitter : @CharlesMenni
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Neuer Beitrag: Thérapie et zoophilie
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Thérapie et zoophilie

Que ce soit des suites de harcèlement, de problèmes familiaux, de la perte d’un être cher, ou tout simplement dans l’optique de mieux se comprendre, toute personne zoo peut se retrouver amenée à envisager une thérapie. Surviennent alors d’inexorables questionnements. Dans cet article, nous allons tenter d’y répondre.
En parler, mais pourquoi ? L’on pourrait toutes et tous avoir une bonne raison d’en parler, quoi que la tentation de s’abstenir peut-être très forte. Tout d’abord on peut se sentir mal d’être zoophile, détester cette sexualité et ne pas en vouloir. Vous n’êtes pas seul et puis regardez, cela est même commun chez les personnes LGBT. Dans ce cas-là, ne pas en parler c’est s’interdire de comprendre la source de ses souffrances. Pour d’autres, la zoophilie n’est pas directement source de souffrance, ne génère ni honte ni dégoût, mais c’est cette peur d’être découvert, ce jugement social et ces faits divers que vous avez lus qui vous rongent. Là, en parler, c’est pouvoir exprimer ce sentiment d’injustice, s’entrainer à se dévoiler et faire face au regard d’autrui ou en tout cas à celui de votre thérapeute. Enfin, de manière générale, être zoo peut impliquer des choix, des sacrifices, qui ne peuvent être compris par votre thérapeute que s’ils lui sont exposés.
Les risques légaux Pour faire le plus large que possible, nous pouvons distinguer quatre niveaux de secret professionnel :
– il l’est mais peut choisir de faire une demande de dénonciation
– il l’est mais est obligé de dénoncer les cas de zoophilie
– le thérapeute n’est pas soumis au secret professionnel
– il est soumis au secret et la zoophile ne fait pas partie des exceptions.
En France, le secret professionnel s’applique au médecin et donc aux psychiatres, mais non pas aux psychologues (article 226-13 du code pénal), les exceptions concernent les atteintes sur mineurs ou personnes vulnérables, ainsi que les violences conjugales (article 226-14 du code pénal).
En Suisse, le devoir de garder le secret est expressément étendu aux psychologues (article 321 du code pénal) mais une demande de libération du secret peut être faite auprès de l’autorité de surveillance (qui peut être contestée par le patient). Des exceptions visant à protéger les mineurs existent aussi.
En Belgique, il semblerait que les psychologues soient aussi soumis au secret (article 458 et 458bis du code pénal) avec des exceptions dont les pratiques zoos ne font vraisemblablement pas parties.
Enfin, suivant votre juridiction, il est possible que le thérapeute puisse porter atteinte au secret pour palier à un danger (grave) et imminent, il commet alors une infraction mais celleci peut être justifiée par l’état de nécessité. Il n’encourt alors aucune peine. Être zoophile et avoir un animal ne remplit absolument pas de telles exigences.
Ces données peuvent évoluer, donc pour trouver votre réponse, vous pouvez déjà commencer par rechercher sur internet. Toutefois une chose est à noter, la psychologie et la psychiatrie traitent habituellement de situations qui sont mal vues par la société, voir dont la pratique est interdite. Le secret et la discrétion sont de mises car elles sont la clé de tout rapport de confiance nécessaire à la réalisation d’une thérapie. À cet effet, si exception il y a elle ne concernera que les actes commis (parfois les thérapeutes ne dénoncent pas les actes qui sont anciens) ou un risque ou danger qu’il se produise de manière imminente.
Comment pallier ces risques ? Dans un épisode du podcast zoophile américain Zooier Than Thou, le Dr Hani Miletski, spécialiste de la zoophilie, recommande de tout simplement demander au thérapeute : Qu’être-vous obligé de dénoncer ? Ou que choisiriez-vous de dénoncer ? ». À ce moment, vous devez vous dire que c’est un peu gênant puisque votre psy ne peut pas savoir ce que vous allez lui sortir et vous n’obtiendrez sûrement qu’une réponse bateau comme « tuer quelqu’un ». Vous pouvez alors enchaîner sur « et concernant les animaux ? ». Après ces questions ce sera à vous de juger en fonction de l’attitude de votre thérapeute. Vous pouvez en parler tout de suite, raconter votre vie pendant 3 mois et voir après ou tout simplement laisser tomber, vous êtes libre ! À titre d’exemple, si votre thérapeute vous explique que sa fonction n’est pas d’être procureur, que vous devez vous sentir totalement libre et que l’important c’est de parler de tout, vous devriez pouvoir aborder le sujet et rappelez-vous-en, attirance ne veut pas dire pratique, si la discussion tourne mal quand vous évoquez vos attirances, déjà c’est que vous avez un très mauvais psy en face de vous, mais aussi ne parlez pas pratique, changez de sujet ou quittez la salle et tout sera finit. Si vous ne parlez pas pratique, le risque est quasiment nul.
Un psychologue, une psychiatre n’est pas là pour vous juger et n’oubliez pas une chose, tout le monde ne pense pas comme les hard-liner de la protection animale, la plupart n’en a jamais entendu parler, aussi bien dans leurs cours que dans la presse, sauf peut-être une fois dans une blague un peu tordue. Des thérapeutes très empathiques, à l’écoute, il y en a.
Mais la zoo est considérée comme une paraphilie ? Que vont-ils me faire ? Vous avez pu lire énormément de chose des considérations psychiatriques sur la zoo, les comorbidités, les études sur des prisonniers… et maintenant il est temps de mettre tout cela de côté. Déjà parce que votre thérapeute n’a probablement jamais lu toutes ces études, mais aussi parce qu’elles ne leur apportent pas grand-chose quant à la marche à suivre dans les cas de zoophilie. Vous réaliserez donc rapidement une chose, le spécialiste dans l’histoire, c’est vous. Dans le cas hypothétique ou vous tomberiez sur un thérapeute un peu extrême, qui voudrait vous faire croire que vous êtes malade, encore une fois il ne peut en rien vous obliger à suivre un quelconque traitement, c’est la liberté de décision du patient. Rassurez-vous, dès que vous aurez évoqué la zoo ou posé vos questions sur la portée du secret, l’attitude de votre psy aura déjà trahi d’éventuelles mauvaises intentions. Suivant le fonctionnement dans assurances dans votre pays, il est possible qu’une cause ou justification puisse être à apporter pour le financement de la thérapie. Dans ce cas-là, avoir le terme « paraphilie » sur son dossier médical est quand même bien moins stylé que celui d’« orientation sexuelle ». Tout cela doit faire l’objet d’une discussion avec votre thérapeute, il doit vous demander à l’avance l’autorisation pour transmettre toute information vous concernant, et, dans le doute, dites-leur que vous ne désirez en aucun qu’une telle donnée soit transmise.
Conclusion et témoignages L’interdiction des pratiques sexuelles sur les animaux ne porte pas trop gravement atteinte aux possibilités d’obtenir une thérapie. Parler pratique n’est envisageable que moyennant un secret professionnel pleinement garanti, néanmoins, ce n’est finalement pas nécessaire. L’important est que votre thérapeute comprenne ce qui vous anime. Si vous devez expliquer que vous avez peur que cela se sache, il suffit de lui dire qu’à un moment si tout le monde vous voit systématiquement rougir à la vue de votre jugement et passer de longue minute et renifler sa crinière cela ne passera pas inaperçu. Pour leur parler de l’injustice de cette interdiction, pas besoin d’évoquer vos expériences personnelles, vous pouvez évoquer à titre d’exemple ces chevaux qui se dirigent avec enthousiasme vers la station de prélèvement. Aller en thérapie, c’est pouvoir parler de vos frustrations, de vos tristesses, critiquer ouvertement les arguments et les méthodes des antis sans craindre de répercussions, faire crever l’abcès qu’a généré cette injustice. Ce sera peut être dur au début, mais vous n’en ressortirez que plus léger.
Fayçal, témoigne : « [j]’ai parlé de mes désirs zoophiles avec un médecin psychiatre dans le cadre d’une thérapie visant à traiter un début de burnout. Ne voulant pas à la base aborder le sujet je suis resté évasif pendant les premières séances quand les conversations tournaient autour de sujets sentimentaux. Il est possible que mon psychiatre se doutait de quelque chose puisqu’il a alors mentionné de nombreux cas de paraphilies exotiques au sein de ses patients et du public sur un ton léger afin de me mettre en confiance. J’ai fini par m’ouvrir et lui confier mon secret. Le psychiatre m’a assuré que ce n’était pas si rare que ça et que lui ne voyait pas la zoophilie comme un problème médical tant qu’elle ne causait pas une souffrance pour la personne et que l’animal n’était pas maltraité ou forcé. Sur le plan légal, il voyait relativement peu de risques à condition de prendre certaines précautions de bon sens (il a d’ailleurs écrit ‚paraphilie‘ plutot que ‚zoophilie‘ dans le dossier patient). Il m’a encouragé à expérimenter et à chercher à rencontrer d’autres zoophiles. Ces conversations et sa réaction m’ont mis en confiance, étant donné que le sujet n’est généralement évoqué dans la presse que sur un ton profondément négatif que très peu de gens osent nuancer. »
Charles Menni, Juin 2023 Twitter : @CharlesMenn
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Neuer Beitrag: Wie sehen wir die Zoophilie?
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Wie sehen wir die Zoophilie?
Wie sehen wir die Zoophilie?
Wir sehen die Zoophilie als die Liebe zwischen Mensch und Tier auf Augenhöhe unter Berücksichtigung der für das Tier üblichen sozialen Standards und Interaktionen.
Zoophilie, was ist das eigentlich?
In der öffentlichen Diskussion wird Zoophilie oft als etwas rein sexuelles verstanden, dabei spielt Sexualität in der Beziehung zu unseren Tieren eine eher untergeordnete Rolle. Es gibt viele Schattierungen von Zoophilie, genauso wie es viele unterschiedliche Arten von Beziehungen zwischen Menschen gibt. Was uns eint ist aber das Bedürfnis nach einer gleichberechtigten Beziehung zu Tieren. Auch wenn die Gesellschaft im öffentlichen Raum Grenzen setzt, und natürlich auch die Sicherheit unserer und anderer Menschen und Tiere ein wichtiger Faktor ist, ist es für uns essenziell wichtig, dass die Tiere in unseren Beziehungen, wo immer es machbar ist, so viele Freiheiten haben wie möglich.
Wie wichtig ist eine emotionale Bindung zum tierischen Partner?
Es klingt für die meisten Menschen unvorstellbar, aber ein Zoophiler kann sich spontan oder über die Zeit in ein Tier verlieben. Genauso wie das Menschen untereinander passiert. Wer zoophil ist, der hat in der Regel einen direkteren Zugang zu den Gefühlen und Denkweise von Tieren als viele andere Menschen. Das heißt, er empfindet Freude und Leid eines Tieres, als erlebe er sie selbst.
Ein Zoophiler ist bereit und in der Lage, verschiedenede Arten von Beziehungen zu Tieren aufzubauen. So wie es bei anderen Menschen Bekannte, Freunde, beste Freunde, Seelenverwandte, Familie, Liebhaber, Lebenspartner und noch so viele andere gibt, so gibt es auch bei Zoophilen diese Arten von Beziehungen zu Tieren.
Und was ist mit der Sexualität?
Wir verstehen in Tieren Wesen, die ab ihrem Erwachsenenalter eine eigene Sexualität und das Bedürfnis für Beziehungen entwickeln. Zumindest gilt das für alle Säugetiere soweit wir wissen. Ein Zoophiler, der mit einem Tier zusammen lebt, ist in der Regel der beste Freund des Tieres. Was leider in der Öffentlichkeit allgemein als ‚undenkbar‘ angesehen wird, ist, dass ein Tier ein körperliches Verlangen nach einem Menschen entwickeln kann. Das betrifft meist Zoophile und überrascht Menschen, die zoophil sind, aber diese Seite ihrerseits unterdrückt oder nicht haben. Tiere spüren in der Regel solche Bedürfnisse besser als Menschen selbst. Besonders eng bei Menschen lebende Tiere wie Hunde können sich sogar selbst einen ‚Schlafzimmerblick‘ beibringen. Wenn sie denn wollen. Denn so schnell sie gelernt haben, wie sie ihren Menschen am einfachsten zum Gassi gehen aus dem Bett holen oder zu einem Leckerli überreden können, so leicht ist es für sie, auch das dem Menschen verständlich zu machen. Andere Tiere beginnen ihr artspezifisches Flirt- beziehungsweise Paarungsverhalten gegenüber einem Menschen, der ihnen gefällt. Das ist unsere Lebensrealität. So spannend oder unspannend wie jede Beziehung.
Wo sind die Grenzen?
Die gesetzliche Grenze besteht dort, wo Tiere Schäden, Leiden oder Schmerzen zugefügt werden. Wir ziehen diese Grenzen jedoch deutlich früher. Diese Grenzen und weitere ethische Werte haben wir bereits vor Jahrzehnten in den ZETA-Prinzipien festgehalten:
Die Zeta-Prinzipien lauten:
Behandle ein Tier mit dem gleichen Respekt, mit dem auch Du behandelt werden willst.
Betrachte das Wohlergehen Deines tierischen Partners als genauso wichtig, wie Dein eigenes.
Bedenke, dass das Wohl des Tieres wichtiger ist als Dein Wunsch nach sexueller Befriedigung.
Stehe denen, die Fragen haben, mit Rat zur Seite, aber stifte niemanden zur Zoophilie an.
Rate denen, die nur nach einem „sexuellen Kick“ suchen, vom Sex mit Tieren ab.
Kämpfe gegen die sexuelle Ausbeutung von Tieren zum Zwecke des finanziellen Gewinns.
Kämpfe gegen die, die sexuellen Missbrauch an Tieren betreiben, oder andere dazu anstiften wollen.
Wenn von Verhalten gesprochen wird, das mit diesen Werten unvereinbar ist, dann ist nicht von Zoophilie die Rede, sondern von anderen Themen, die mit Zoophilie vermischt werden.
z:B.:
Jemand, der sich als Zoophiler bezeichnet, sich aber durch den Zwang und die Kontrolle die er über ein Tier haben kann, erregt, der ist kein Zoophiler. Ohne wenn und aber. Und dieser Mensch sollte unserer Meinung nach auch dringend einen Therapeuten suchen. ‚Nein heißt nein‘ gilt auch bei Tieren. Und wer ein Nein nicht versteht muß je nach Tierart eben öfter mal ins Krankenhaus.
Ebenfalls lehnen wir jegliche intimen Handlungen ab, die dem Tier nicht die Möglichkeit geben sich frei zu bewegen und diese Handlung selbstständig zu beenden. „Schatz ich habe heute Kopfschmerzen“ sagt auch manchmal ein Tier in seiner eigenen Ausdrucksweise. Völlig menschlich und auch bei Tieren normal.
Wir haben Freude, wenn unser Tier Freude hat, Wir leiden, wenn unser Tier leidet. Deshalb haben wir auch kein Verständnis dafür, wenn Menschen Tiere für intime Handlungen trainieren. Wenn ein Tier Intimität möchte, dann muss es diese aus sich selbst heraus wollen und nicht zum Zwecke des Menschen dazu manipuliert worden sein.
Dabei ist es die emotionale Beziehung, die es für diese Tiere möglich macht, eine andere Person in ihre Intimzone zu lassen. Es geht den Tieren wie uns Menschen auch: Ein Fremder darf einen nicht einfach so anfassen.
Was sagt der Gesetzgeber?
Laut §3 Absatz 13 Tierschutzgesetz ist es seit 2013 verboten:
ein Tier für eigene sexuelle Handlungen zu nutzen oder für sexuelle Handlungen Dritter abzurichten oder zur Verfügung zu stellen und dadurch zu artwidrigem Verhalten zu zwingen.
Wir haben Verfassungsbeschwerde gegen dieses Gesetz eingelegt, weil das Gesetz in der öffentlichen Debatte oft als „Zoophilie-Verbot“ bezeichnet wurde. Das Bundesverfassungsgericht hat damals klargestellt, dass wir mit dem Gesetz nicht gemeint sind:
https://www.bundesverfassungsgericht.de/SharedDocs/Pressemitteilungen/DE/2016/bvg16-011.html“ 1. Die angegriffenen Vorschriften verstoßen nicht gegen den Bestimmtheitsgrundsatz des Art. 103 Abs. 2 GG. Der Tatbestand des § 3 Satz 1 Nr. 13 TierSchG wird in doppelter Hinsicht durch die Merkmale der „sexuellen Handlung“ und des „Zwingens“ zu einem „artwidrigen Verhalten“ begrenzt. Diese unbestimmten Gesetzesbegriffe sind zwar weder im angegriffenen Tierschutzgesetz noch in der Gesetzesbegründung definiert. Sie sind aber der näheren Deutung im Wege der Auslegung zugänglich; die Bedeutung etwa des Begriffs des „Zwingens“ ergibt sich im Zusammenhang des Gesetzes in Abgrenzung zu einem bloßen „Abverlangen“ und setzt ein Verhalten voraus, welches mit der Anwendung von körperlicher Gewalt vergleichbar ist. „
Im Kern handelt es sich bei dem Gesetz also um ein Tierbordell-Verbot und so ein Verbot befürworten wir.
Das mag mit Vorurteilen behaftete Leute verblüffen, ist aber so.
Wir verabscheuen Tierhasser oder Tiersadisten. Und wir wollen, dass diese Menschen nie wieder Tieren nah kommen können. Aber gerade Videos und Bilder der Grausamkeiten, die diese Tieren antun, werden als Pseudeargumente gegen uns vorgebracht.
Die Erkenntnis, dass Tiere für einen Menschen emotional den gleichen Stellenwert wie andere Menschen einnehmen können, ist in der Wissenschaft nicht neu. Wenn diese Beziehung wie jede andere Beziehung behandelt und rechtlich geschützt würde, wäre ein wichtiger Fortschritt für uns. Zum Beispiel: „Wer ein Tier, das einem Menschen wichtig ist, beeinträchtigt, schädigt den Menschen und wird bestraft.“ Dafür muß man das Rechtssystem nicht umkrempeln. Das ist auch der Grund, warum wir gegen das Fencehoppen sind. Selbst wenn der Fencehopper und das Tier sich einig sind und einen one-night stand oder eine tiefere Beziehung erleben, so wird doch in die Beziehung zwischen dem Tier und „seinem“ Menschen eingegriffen.
Was sagt die Wissenschaft?
Die Wissenschaft steckt bei der Erforschung der Zoophilie noch in den Grundlagen.
Es wäre beispielsweise ein größerer Fokus auf das Tier in der Beziehung wünschenswert.
Fragen in der Forschung drehen sich bisher fast ausschließlich um den Menschen: Wer ist Zoophil? Wie erkennt man Zoophilie? Welche Korrelationen gibt es zwischen Zoophilie und anderen bekannten Phänomen wie bspw. dem Furry Fandom?
Laut Dr. Hani Miletski kann Zoophilie als echte sexuelle Orientierung angesehen werden.
Eine sexuelle Orientierung ist dann gegeben, wenn laut der Definition von Francoeur (1991) 3 Aspekte zutreffen:
1. Affektive Orientierung: mit wem gehen wir emotionale Bndungen ein?
2. sexuelle Phantasien: um wen drehen sich unsere sexuellen Phantasien?
3. Erotische Orientierung: zu wem fühlen wir uns sexuell hingezogen?
Alle diese 3 Aspekte treffen auf Zoophilie zu.
Erstaunlicherweise existiert in der Wissenschaft eine Lücke zum übergeordneten Konzept der Interspeziessexualität. Obwohl es bspw. Kreuzungen aus Tiger&Löwe, Schaf&Ziege, Pferd&Esel, Pferd&Zebra gibt und aus der Evolutionsforschung auch bekannt ist, dass verschiedene, genetisch kompatible Spezies Hybride hervorbringen können, die „fitter“ sind als ihre Eltern, wird hier bisher keine Verbindung zur Existenz von Interspeziessexualität beim Menschen hergestellt. Es wäre für uns wünschenswert, wenn die Wissenschaft nun die Tiere mehr in den Fokus nehmen würde.
Immerhin stellt sich immer mehr heraus, daß unsere Gesellschaft Tiere allgemein sehr unterschätzt hat. Das mag daran liegen, daß sie mit menschlichen Maßstäben bewertet wurden, was ihnen nicht gerecht werden kann – sie sind keine Menschen.
Hier ist eine neue Sichtweise gefragt: für jede Tierart müsste separat erforscht werden, wie diese Tierart die Welt begreift und mit ihr umgeht. Darauf aufbauend müssten Methoden entwickelt werden, in denen Tiere danach gefragt werden, was Beziehung, Bindung, Sexualität für sie bedeuten.
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Animal Cross, la Zoophilie et la Science

En cette année 2023, il ne reste plus grand nombre de pays où les pratiques zoosexuelles demeurent légales. Avant les années 2000, très peu d’entre eux disposaient d’une législation en la matière. En l’espace d’une vingtaine d’année, ce sont quasiment tous les États européens et d’Amérique du Nord qui ont opté pour la prohibition. Certains y voient une prise de conscience et le fait que d’autres pays ont déjà interdit la zoophilie devient même un argument pour faire de même et suivre le mouvement répressif. Pourtant, qu’est-ce qui justifie ces interdictions ? Ces règles protègent-elles réellement les animaux ? Qui en a décidé ainsi ?
Concernant le cas français, une association incarne particulièrement bien la lutte contre la zoophilie : Animal Cross. Avec pour titre « Animal Cross dénonce : la Zoophilie, les animaux, les nouveaux sex toys », son rapport sorti en janvier 2020 va dicter la ligne argumentaire de cette association face à ce qu’elle considère être un problème de société. Reprenant une palette de couleur sombre, usant abondamment d’images en noir et blanc présentant des animaux derrière les barreaux, entourés de chaînes et de cordes, ou même posant côte à côte un veau et une tête de bébé, ce rapport a tout d’une caricature. Les premières lignes en donnent déjà le ton : « les animaux devraient être protégés des prédateurs sexuels que sont les zoophiles, au même titre que les enfants doivent être protégés des pédophiles ». Dans cet article, nous allons donc étudier la ligne argumentaire de ce rapport, en détailler la représentation des zoophiles qui y est faite et discuter les solutions proposées.
Représentation de la zoophilie
Le rapport commence par rappeler en quelques lignes l’histoire de la zoophilie. En la matière, les auteurs auront pris soin de n’en rappeler que le volet répressif, une incrimination ancienne, remontant à la naissance du judaïsme et du christianisme qui la considéraient comme un péché et la jugeait comme tel. Sont aussi mentionnés quelques textes de loi qui l’incriminaient (Lex Carolina de 1532, le Premier Code Pénal français de 1791) mais les sombres « 600 à 700 exécutions de zoophiles [qui] auraient eu lieu en Suède au XVII et XVIIIe siècle ». À en croire ces quelques lignes, l’on imaginerait presque qu’il n’y a jamais eu de tolérance à ce sujet. Pourtant, le texte omet totalement sa décriminalisation, en France dans le cadre de la réforme du droit pénal de 1810, mais aussi plus généralement en Europe à cette période-là(1). Il précise toutefois que ces lois « visaient à protéger les bonnes mœurs » et non à protéger les animaux. Reste donc à savoir si Animal Cross parviendra à justifier cette ré-incrimination par un besoin de protection animale.
L’aspect historique abordé, tout le long de l’étude l’accent est non pas mis sur les principaux concernés, à savoir les animaux eux-mêmes, mais plutôtsur le profil du zoophile. Il y est décrit comme un homme d’une trentaine d’années, ayant découvert son attirance à l’adolescence, très souvent bisexuel, qui choisit délibérément d’agir, se sentant attiré émotionnellement et sexuellement par son animal. Il est intégré à la société, peut occuper des métiers très divers et présente une préférence marquée pour les chevaux ou les chiens. De plus, il est rappelé que les zoophiles disposent d’une association représentant leurs intérêts en Allemagne (la Zeta Verein qu’ils n’ont par ailleurs jamais contactée) et se retrouvent sur les forums pour discuter et se rencontrer. Quelques citations tirées de sites zoophiles viennent aborder la façons dont les zoos justifient leurs actions, que ce soit par le prisme du consentement, l’absence de violence ou invoquant même le caractère égalitaire de l’acte sexuel qui consacrerait une autre manière de considérer les animaux. L’on relèvera ce léger effort visant à apporter un peu de représentativité dans le contenu du rapport.
Toutefois, le travail évoque ce qu’il considère comme étant une impossibilité de l’animal de consentir, déclarant que le « véritable rapport de force et de dépendance entre l’homme et l’animal est établi dès le départ : c’est l’homme qui nourrit, héberge, éduque… ». Néanmoins, l’argument du consentement est bien connu et est compliqué dans son utilisation(2), et une chose est sûre, le limiter à cette courte explication ne peut qu’entériner une logique abolitionniste. En effet, si le pouvoir dont dispose l’homme sur l’animal est considéré comme suffisant pour en justifier une interdiction, alors même qu’aucune preuve que les actes sexuels sur les animaux sont sources de dégâts psychiques n’existent(3) (on peut lire dans le rapport : « [n]ous n’abordons pas ici les séquelles psychologiques sur les animaux qui doivent être très grandes »), en quoi est-ce que cela ne justifierait pas d’interdire des pratiques similaires comme l’insémination artificielle, ou carrément toute détention d’animal de compagnie puisque la mise au monde de ceux-ci nécessite le recours à des techniques d’élevage qui sont mises ici de facto sur le même plan que des viols ? D’ailleurs, pourquoi l’usage de cet argument se limiterait aux pratiques sexuelles ? Il n’y a pas que les viols qui sont traumatisants. En quoi la pratique de l’équitation, sur des chevaux généralement castrés, impliquant l’usage de la contrainte physique, souvent séquestrés dans des boxes, suscitant des blessures avérées aussi biens physiques (tendinites, dorsalgies, ulcères à l’estomac…) que psychiques (tics, agressivité, stress) ne devrait-elle pas être interdite ? Seul, cet argument justifie non pas seulement d’interdire la zoophilie, mais la fin de toute forme de détention d’animaux. L’appliquer à la seule zoophilie, c’est au mieux de l’hypocrisie, au pire de la discrimination.
Face à une minorité sexuelle, le registre de la lutte contre la déviance et la perversion – brandie comme source de nombreux maux dont souffre notre société – et le dégoût et rejet qu’il suscite, s’avèrent particulièrement efficaces pour faire prendre une ampleur catastrophique à la zoophilie. Au sujet des zoophiles, c’est donc tout naturellement qu’un axe argumentaire est dédié à leur profil psychologique. Le rapport s’attarde plus longuement en annexe sur une éventuelle prédisposition à d’autres paraphilies et à des formes de violences, y compris interhumaine et à la pédophilie. À cet effet, une grande partie de ses sources et de son raisonnement est directement tiré de la thèse d’exercice vétérinaire de Marjolaine Baron(4). Nous en analyserons les passages cités.
Tout d’abord Mme Baron reprend une étude de 1988(5) présentant 14 personnes ayant commis des actes de bestialité qui établirait un lien entre la bestialité et la présence d’autres paraphilies. Néanmoins ces résultats sont à analyser avec prudence, en effet dans celle-ci on peut lire que les « catégories qui contenaient moins de 12 sujets ont été exclues car le nombre de sujets était considéré comme étant trop petit pour représenter ces paraphilies de manière fiable »6 : avec seulement 14 personnes ayant pratiqué la bestialité, nous ne sommes pas loin du compte. Ensuite, elle présente un fort biais de sélection négatif car basée sur 561 personnes issue d’une population psychiatrisée. Une autre étude de 1998 est évoquée et sensée montrer que « le fait d’avoir des contacts sexuels avec les animaux était associé à des tendances agressives et des troubles psychologiques ». Celle-ci base ses résultats sur le profil de 7 individus envoyés à un service psychiatrique spécialisé dans le traitement des jeunes délinquants sexuels7. Encore une fois, ce ne sont pas là sept personnes tirées de la population générales, mais 7 individus ayant été appréhendés pour des faits de délinquance sexuelle. C’est comme si l’on allait dans une prison pour étudier l’homosexualité, les résultats seraient indubitablement biaisés.
Enfin, des travaux de Beetz et Miletiski, Marjolaine Baron n’aura retenu que les 9% de personnes ayant le fantasme d’avoir des rapports sexuels avec des enfants de façon régulière. Qu’en est-il des 91% présents dans ces études et qui n’ont pas ce genre de fantasmes ? Fantasme ne signifie pas non plus passage à l’acte (le fait d’avoir simplement des attirances pédophiles ne constitue pas un trouble per se). De ces mêmes auteurs, l’on peut aussi lire que « les personnes ayant des contacts sexuels avec les animaux […] ne montraient pas plus de signes de psychopathie que la population normale »8, ou que « l’on ne peut pas dire que la pratique de la bestialité indique nécessairement un passé de violence sexuelle » (que ce soit en tant qu’auteur ou victime)(9). Tout au plus, nous pouvons tirer de ces recherches des hypothèses. Aussi, nous nous demandons presque pourquoi Animal Cross avait pris la peine de citer les catégories d’Aggrawal si c’est pour ne rien en faire. Qui est réellement prédisposé à la violence ? En distinguant les personnes prenant du plaisir par l’affection qu’ils ressentent pour l’animal, de ceux qui aiment imposer leur volonté ou infliger de la souffrance, n’arrivons-nous pas à deux catégories différentes ? C’est pourtant ce que tend à confirmer une étude récente(10). Jusqu’aux années 2000, la recherche regroupait tous les comportements sexuels sur les animaux sous « bestialité », mélangeant des profils et des actes de natures très différentes, et s’était intéressée à des groupes influençant de manière très négatives les résultats (détenus ou patients en hôpital psychiatrique, [aussi parce que ceux-ci sont « disponibles »]). Enfin, Animal Cross a décidé d’effectuer une recherche sur les faits divers présentant une orientation pédophile pour voir s’il y trouverait des cas présentant de la bestialité. On atteintlà les bas-fonds en termes de méthode. D’abord si on cherche on trouve, et citer sept cas répartis sur huit ans n’a rien d’extraordinaire et relève plus d’un cherry-picking que d’autre chose. Ensuite, quand bien même une grande partie des pédophiles pratiquants commettraient des actes de bestialité, cela est insuffisant pour prouver que les zoophiles seraient aussi pédophiles. En effet, dans le cas contraire, lorsqu’Animal Cross avait relevé une surreprésentation, parmi ses échantillons de zoophiles, d’homosexuels (21%) et de bisexuels (46%), en suivant cette même logique, l’association aurait dû en déduire qu’un lien entre homosexualité, bisexualité et zoophilie existait. Ce n’est pas parce qu’une grande partie des zoophiles sont homo-bi-sexuels qu’une grande partie des homo-bi-sexuels sont zoophiles. Ce n’est pas parce qu’une grande partie des pédophiles seraient zoophiles qu’une grande partie des zoophiles seraient pédophiles.
Des solutions proposées : entre convergence des luttes et absurdité
Tout d’abord concernant la zoopornographie, quelques remarques s’imposent. Cette pornographie ne cible pas les zoophiles, en effet, bon nombre de vidéos ne représentent absolument pas à quoi ressemblent les pratiques zoosexuelles, alors que leurs producteurs cherchent simplement le profit et n’hésitent pas par exemple à sédater les chevaux mâles, à montrer des animaux ne prenant absolument aucun plaisir, à normaliser des pratiques risquées pour les animaux (p.ex. insérer son bras dans une jument).
Ensuite, concernant l’interdiction de la pratique de la zoophilie, une chose est assez remarquable à la lecture de l’étude d’Animal Cross, c’est qu’au fond elle ne répond pas à la problématique qui se posait à ce moment-là en France ; à savoir faut-il interdire les contacts sexuels sur les animaux en l’absence de violence, blessure ou de contrainte ? En effet, si le rapport s’attarde sur les lésions que peuvent subir les animaux du fait de l’acte sexuel – à lire leur texte, qu’elles concernent les parties génitales ou soient dues au « fait que l’animal se débat » – il n’en reste pas moins que ces cas-là pouvaient déjà faire l’objet de sanctions sous le titre des sévices graves ou de nature sexuelle, ou subsidiairement des mauvais traitements. Il en va de même pour l’histoire du chien Patou qui nous est racontée dans le rapport. Le chien avait été retrouvé présentant un prolapsus anal, une queue cassée en deux et un cou blessé : une personne commettant ce genre d’actes a nécessairement des penchants sadiques et/ou extrêmement violents et ces faits sont très certainement constitutifs d’actes de cruauté, une qualification qui retranscrit d’ailleurs mieux leur gravité. Pourquoi avoir choisi cet exemple, déjà répressible sous l’ancien droit, si ce n’est pour induire le lecteur à faire le rapprochement entre zoophilie et sadisme ?
Enfin, si l’interdiction a pour effet de dissuader des personnes de fréquenter des forums, elle empêche par la même occasion une diffusion de l’information, ce qui a pour effet d’exposer les animaux à d’éventuelles blessures qui seraient dues à l’inexpérience de certains. Concernant les conséquences psychologiques sur les animaux, faute de preuves, le rapport se contentera de supposer qu’elles « doivent être très grandes » et tout le long de celui-ci sont fait des parallèles entre la zoophilie et la pédophilie. À trop se concentrer sur les enfants, le travail présente une grande lacune, celle de l’absence totale d’étude du comportement des animaux. Est-il vrai que des chiens tentent de monter des personnes humaines ? Que des juments présentent parfois leur croupe lors du pansage pendant leurs chaleurs ? Répondre à ces demandes, est-ce exposer les animaux à des traumatismes ? Dans ce cas-là, pourquoi beaucoup d’étalons se réjouissent lorsqu’ils se dirigent vers la salle de prélèvement ? Dans son rapport, le Comité d’éthique du Danemark avait relevé nombres de différences, notamment neurologiques, qui rendent ce parallèle entre bestialité et actes pédophiles inapproprié11. En quelques sortes, ce qui est reproché à la zoophilie, c’est précisément de remettre en question cette vision de « l’animal-enfant » de facto défendue ici par Animal Cross. De plus, si aucune preuve de souffrance due à la zoophilie n’existe, le rapport n’évoque aucunement le traumatisme qui peut être causé par la saisie, l’éventuelle séparation de l’animal de ses congénères, le fait que certains finiront enfermés dans une cage, faute de moyens et d’espace, voir qu’ils seront tout simplement euthanasiés.
Les limites du rapport ne s’arrêtent pas là alors qu’Animal Cross se pose en lanceur d’alerte déclarant vouloir « alerter les autorités sanitaires sur ces questions », notamment afin de savoir si « [c]es « alternances » dangereuses des genres pourraient être à l’origine de nouvelles maladies principalement sexuellement transmissibles ? ». Là, aux yeux du rapport, non seulement les zoophiles seraient des sadiques-pédophiles mais en plus ils feraient courir au monde le risque d’un nouveau SIDA…
Toutefois, ce raisonnement simpliste s’effrite face au fait qu’il n’y a rien de pire que l’interdiction pure et simple pour la prévention de la transmission des maladies transmissibles, car cela ne va très certainement pas inciter les personnes concernées à en parler avec leur médecin ou vétérinaire, réduisant à néant toute possibilité de prévention ; là où de plus amples recherches ou un simple recourt à un vaccin ou à des dépistages réguliers permettrait de palier à ces éventuels problèmes. De plus, il serait faux de déclarer que ces maladies ne concernent que les zoophiles, elles sont bien connues du monde de l’élevage et de l’industrie agro-alimentaire. Enfin, comparé au nombre d’IST qui sont susceptibles d’être transmises dans le cadre de rapports sexuels entre humains, l’on peut même émettre l’hypothèse que les risques sont non seulement moins élevés avec les animaux, mais encore plus facilement contrôlables.
Pour conclure, malgré un rapport mêlant diabolisation, conclusions hâtives et usage outrancier de préjugés, Animal Cross a pu jouer un rôle clé dans la lutte contre la zoophilie et l’adoption d’une nouvelle loi. L’approche anthropocentriste prise se perçoit très nettement dans les nouvelles dispositions pénales condamnant la bestialité qui ont fait fit de toute notion de proportionnalité, alors que la grande majorité des mauvais traitements resteront punis d’une simple amende plafonnée à quelques centaines d’euros. En centrant le sujet sur la zoophilie, en concentrant une haine envers ces personnes, l’association aura finalement détourné le débat de son sujet principal : la maltraitance animale, et aura fourni aux élus une monnaie d’échange, pour feindre des avancées en matière de protection animale tout masquant un refus d’avancer sur d’autres sujets. Au fond, s’il y a bien une chose dont Animal Cross est responsable, c’est d’avoir participé à maintenir le droit de la protection animale français à un état archaïque tout en l’élançant dans une dangereuse pente réactionnaire.
Charles Menni, avril 2022
1 GREGERSEN 1983 cité dans : MILETISKI, Understanding bestiality and zoophilia, East-West Publishing, 2002 p. 20. 2 Personne ne semble d’accord sur l’approche à prendre, voir not. : IACUB, Protection légale des animaux ou paternalisme, 2011 ; HAYNES, bestiality proscription : in search of a rationale, Animal Law 2014 – 2015, 2014, p. 121 ss ; MILIGAN, The wrongness of sex with animals, Public Affairs Quarterly, 2011, p. 241 ss. 3 ANIMAL CROSS, Animal Cross dénonce : Zoophilie, animaux, les nouveaux sex toys, 2020 p. 21 ; voir aussi : entretien de Loïc Dombreval [https://www.youtube.com/watch?v=lWUyKiEC7Hc] 4 BARON, La zoophilie dans la société : quel rôle le vétérinaire peut-il tenir dans sa répression ?, Thèse d’exercice de médecine vétérinaire, ENVT, 2017, pp. 50 ss. 5 ABEL, BECKER, CUNNINGHAM-RATHNER, MITTELMANN, ROULEAU, Multiple paraphilic Diagnoses among Sex Offenders, in The Bulletin of the American Academy of Psychiatry and the Law, Vol. 16 No. 2, 1988, p. 153 ss. BARON, La zoophilie dans la société : quel rôle le vétérinaire peut-il tenir dans sa répression ?, Thèse d’exercice de médecine vétérinaire, ENVT, 2017, pp. 50 ss. 6 Ibidem p. 160. BARON, La zoophilie dans la société : quel rôle le vétérinaire peut-il tenir dans sa répression ?, Thèse d’exercice de médecine vétérinaire, ENVT, 2017, pp. 50 ss. 7 DUFFIELD, HASSIOTIS, VIZARD, Zoophilia in young sexual abusers, Journal of Forensic Psychiatry, Vol. 9, 1998, p. 294 ss. 8 Traduction personnelle, BEETZ, Bestiality/Zoophilia : a Scarcely Investigated Phenomenon Between Crime, Paraphilia and Love, Journal of Forensic Psychology Practice, 2004, p. 25. BARON, La zoophilie dans la société : quel rôle le vétérinaire peut-il tenir dans sa répression ?, Thèse d’exercice de médecine vétérinaire, ENVT, 2017, pp. 50 ss. 9 BEETZ, Bestiality and Zoophilia : associations with violence and sex offending, in Bestiality and Zoophilia, Sexual Relations with animals, Purdue University Press, 2005, p. 55. 10 ZIDENBERG, Measurement and Correlates of Zoophilic Interest in an Online Community Sample, Archives of Sexual Behavior, 2022. 11 Rapport au sujet des relations sexuelles entre des êtres humains et des animaux, Conseil Danois d’Ethique Animale [Traduction non certifiée], Novembre 2006, pp. 34 ss
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Neues Buch erschienen

Im Februar 2019 erreicht uns eine Anfrage von Prof. Joanna Bourke, die ein Buch über die Geschichte der auch sexuellen Mensch-Tier-Beziehungen schreiben wollte.
Sie hat schon ein philosophisches Buch über Mensch-Tier-Beziehungen allgemein geschrieben: https://www.amazon.co.uk/What-It-Means-Human-Reflections/dp/1844086445 .
Wir konnten ihr mit Erfahrungen und einer Menge Material über die Entwicklung der zoophilen Bewegung der letzten 25 Jahre helfen. Jetzt ist das Buch fertig. Es heißt: Loving Animals: Historical Reflections on Bestiality, Zoophilia and Post-Human Love und hier https://www.gresham.ac.uk/lectures-and-events/loving-animals stellt sie es in einer einstündigen Vorlesung vor.
Demnächst kann man es unter den ISBN-10 : 1789143101 oder ISBN-13 : 978-1789143102 bei jedem Buchhändler sowie auf Amazon kaufen. Wir freuen uns, dass auch mit unserer Unterstützung wieder ein gut recherchiertes wissenschaftliches Werk verfügbar ist.
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Neuer Beitrag: Zoophilie Dokumentation gewinnt Preis der Alexis Victor Thalberg-Stiftung
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Zoophilie Dokumentation gewinnt Preis der Alexis Victor Thalberg-Stiftung

Zum elften Mal wurde der Dokumentarfilmpreis der Alexis Victor Thalberg-Stiftung verliehen. Von 27 eingereichten dokumentarischen Arbeiten wurden zehn Dokumentarfilme von Studierenden der Züricher Hochschule der Künste mit dem Preis ausgezeichnet, der mit insgesamt 35‘000 Franken dotiert ist.
Neben den 7 Hauptpreisträgern gab es unter anderem auch eine besondere Erwähnung der Jury für „Zoophilie“ von Ursa Kastelic.
Der bisher nur auf dem Festival und zuvor im Rahmen der Universität gezeigte Film schafft es durch Interviews von Wissenschaftlern und Zoophilen sowie Aufzeichnungen von Gegendemonstrationen, ein möglichst breites und rein beschreibendes Bild über die persönliche sowie die politische Lage der Zoophilen zu zeigen und dem Zuschauer eine Bewertung des Gezeigten zu ermöglichen, ohne ins Pornografische oder Schockierende abzugleiten.
Die Jury selbst begründet ihre Entscheidung wie folgt:
„Die Filmemacherin Ursa Kastelic geht voller Neugierde den Beziehungen zwischen Menschen und Tieren nach. Dabei gelingt es ihr, unser entfremdetes Verhältnis zum Vierbeiner in die Waagschale zu werfen. So fragt man sich am Ende des Films, ob es etwa verwerflicher ist einen Hund zu küssen, während man hinter vorgehaltener Hand dem Fleischkonsum nicht zu widerstehen vermag? Die Filmemacherin ist bestrebt, gemeinsam mit ihrem Publikum klassische Lebensentwürfe zu hinterfragen oder vielleicht sogar festgefahrene Meinungen zu durchbrechen.
Diese Mischung aus Chuzpe und Neugierde würdigt die Jury mit einer besonderen Erwähnung und freut sich auf weitere Filme von Ursa Kastelic (Bachelor in Film).“
Die in dem Film interviewten Zoophilen sind Mitglieder der Zeta-Vereins. Wir freuen uns deshalb besonders über den Preis, den Ursa für die Dokumentation erhalten hat und wünschen ihr viel Erfolg bei ihren zukünftigen Projekten. Sobald die Dokumenation offiziell online verfügbar ist, werden wir sie an dieser Stelle nachreichen.
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Zooier Than Thou
A few weeks ago, the makers of the first zoosexual podcast „Zooier Than Thou“ asked us if we would like to talk about our experiences with public relations in the next episode. Of course, while we were preparing for the interview, it turned out that we had so much to tell each other that one episode would be far from sufficient. And since we got along very well on the whole, we also agreed on further, deeper cooperation.
Zooier Than Thou was started by Douglas LeConte Spink (Fausty), who went through a tough time for being a zoophile and even went to jail for it. During that time many lies were spread about him as well. Fausty did not retire after his prison sentence, but instead deliberately sought to educate the public about zoophilia. Among other things he had many conversations with the journalist Carreen Maloney, so that his story was finally published in the book „Uniquely Dangerous“ . A month ago Fausty died of cancer. Inviting zoos from other countries to join his podcast and especially interviewing our founding member Michael Kiok was one of Fausty’s goals. Now the first episode with Michael and Komet is online. More will surely follow.
And may Faustys memory be a blessing to us all.
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Zooier Than Thou
Vor ein paar Wochen sprachen uns die Macher des ersten zoosexuellen Podcasts „Zooier Than Thou“ an, ob wir nicht Lust hätten, in der nächsten Folge etwas über unsere Erfahrungen mit Öffentlichkeitsarbeit zu erzählen. Selbstverständlich sagten wir sofort zu. Noch während der Vorbereitung des Interviews stellte sich heraus, dass wir uns so viel zu erzählen haben, dass eine Folge dafür bei weitem nicht ausreicht. Und da wir uns insgesamt sehr gut verstanden haben, haben wir auch weitere, tiefere Zusammenarbeit vereinbart.
Zooier Than Thou wurde von Douglas LeConte Spink (Fausty) gestartet, der in den USA wegen seiner Zoophilie eine harte Zeit durchmachte, sogar für 3 Jahre ins Gefängnis musste und über den in dieser Zeit viele Lügen verbreitet wurden. Fausty hat sich in der Zeit nach seiner Haftstrafe nicht zurückgezogen, sondern gezielt die Öffentlichkeit gesucht, um über Zoophilie aufzuklären. Unter anderem hat er zusammen mit der Journalistin Careen Maloney viele Gespräche geführt, sodass seine Sichtweise schließlich im Buch „Uniquely Dangerous“ veröffentlicht wurde.
Vor einem Monat erlag Fausty seiner Krebserkrankung. Zoos aus anderen Ländern in seinen Podcast mit einzuladen und insbesondere unser Gründungsmitglied Michael Kiok zu interviewen gehörte zu Faustys wichtigsten Zielen. Nun ist die erste Folge mit Michael und Komet online. Weitere werden sicher folgen.
Und möge Faustys Erinnerung uns allen ein Segen sein.
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10 Jahre ZETA
Am 11.10. erreichte uns eine email von zwei ehemaligen Vorstandsmitgliedern, die uns zum zehnjährigen Bestehen gratulierten. Alle waren überrascht. Uns gibt es schon 10 Jahre, trotz allem.
Und was ist nicht alles passiert in den letzten 10 Jahren. Wenn ich unseren Blog verfolge, dann kommen die Erinnerungen wieder:
Die ersten 2 Jahre
Von 2009 bis 2011 haben wir versucht, uns ins Vereinsregister eintragen zu lassen, was uns mit pauschalen Unterstellungen abgelehnt wurde. Nach zwei Runden den Instanzenweg rauf und runter blieb davon nur übrig, dass wir gegen die guten Sitten verstoßen.
Da konnten wir auch nicht widersprechen, das liegt in der Natur des Themas.
Auch die Gründung eines ähnlichen Vereins in einem anderen Bundesland half nicht, irgendwie haben die sich wohl abgesprochen. Unfair, sowas :-)
Konto
Auch bekamen wir kein Konto für den Verein.
Verein läuft wie ein Uhrwerk
2012 mußte unser Homepagemacher plötzlich alles hinwerfen, mitten in der Nacht, worauf sofort unsere Domain weg war. Aber ein paar Tage später stand sie wieder. Wie üblich werden wir überaus effektiv, wenn es brennt. Dann sind auch die ermüdenden und frustrierenden Nickeligkeiten, Inkompatibilitäten und Menscheleien vergessen und der Verein läuft wie ein Uhrwerk.
Nächtliche Feuerwehreinsätze
So nächtliche Feuerwehreinsätze gab es einige, ich erinnere mich noch mit Schaudern an einen Zoo, der gewaltig instabil wurde, als ihn das Outing ereilte, von dem keiner wußte, wo er gerade wohnt und wo genau er sich aufhält. Nur, dass es viel zu weit weg war, als dass jemand dort hätte hinfahren können. Ich meine, die Polizei hat ihn dann gefunden und davon abgehalten, sich umzubringen. Jedenfalls lebt er heute noch und scheint recht zufrieden zu sein.
Zetapride
Ein heftiger Schlag war das Ende der Zetapride. Das war ein Treffen, organisiert von einen Einzelnen, der nur ihm persönlich bekannte Zoos und/oder Furries zu einem Treffen einlud. Dieses Treffen war über die Jahre gewachsen und für Viele, mich eingeschlossenen, der Höhepunkt des Jahres. Freundliche Leute, freundliche Hunde, entspannte Gespräche über Alles und Nichts, nur am Rande über Sexualität. Die Antis hielten die Zetapride für eine Veranstaltung des ZETA-Vereins (was sie nicht war) und machten den Grundstücksvermieter rebellisch. Der Veranstalter sagte die Zetapride drei Tage vorher aus Sicherheitsgründen ab.
Dann geriet ich ins Fadenkreuz unserer Gegner
Dann geriet ich ins Fadenkreuz unserer Gegner. Man versuchte, mein bürgerliches Leben in meinem persönlichen und beruflichen Umfeld zu zerstören. Ich bekam unschöne Post, das Ziel war natürlich, daß der Postbote das sieht und es sich in mienem Umfeld herumspricht, was ich für ein Fiesling bin. Ein Schlägertrupp kündigte sich an, wir saßen hier mit 2 Mann, einer Frau und 3 Dosen Pfefferspray – es kam aber keiner. An meinem Arbeitsplatz wurden Flugblätter ausgelegt, zum Glück stellte sich mein Arbeitgeberhinter mich.
Demo bei mir vor der Haustür
Dann noch eine Demo bei mir vor der Haustür, die mir am Ende eine persönliche Entschuldigung des Kreispolizeileiters einbrachte, weil er die Lügen unserer Gegner nicht überprüft hatte.
Frau B.
Danken müssen wir der Journalistin Frau B., die zwar von Zoophilie nichts hält, aber von der Unterwanderung der Tierschutzszene durch heftig rechts gerichtete Gruppen noch viel weniger, und da genau dieser Dunstkreis auch bei unseren Gegnern vertreten war, ergaben sich da sehr schöne Synergieeffekte.
Amtstierärztin
Auch dass mich unsere Gegner bei der Amtstierärztin anzeigten half mir sehr, die begutachtete meine Tiere und fand nichts auszusetzen.
Erste Demonstration der Antis in Köln
Lustig war die erste Demonstration der Antis in Köln gegen uns, an der wir natürlich teilnahmen und ihnen einen Stapel unserer Flyer unterschoben, die wir so ähnlich gestaltet hatten wie ihre eigenen. Sie brauchten etwas, um das zu bemerken ;-). Ein dickes Mädchen, das es hinterher angeblich nicht gab, trat mich vors Schienbein. Keine Impulskontrolle, die heutige Jugend….
Geburtstagsfeier
Ein Zoo, der sich zu sicher fühlte, machte eine Geburtstagsfeier mit Mitgliedern seines Forums bei sich zu Hause. Er hatte nicht damit gerechnet, daß die Antis bei ihm mitlesen, vor der Polizei einen Popanz von Sexorgie mit Tieren und Drehen und Verbreiten von Tierpornographie aufbauen würden und die die Einsatzkräfte vor Ort dann (vermutlich durch südländisches Theater) dazu brachten, wegen Gefahr in Verzug die Bude zu stürmen. Nix war. Alle Humanoiden waren züchtig bekleidet. Die Tiere nicht, vermutlich deswegen wurden alle Tiere beschlagnahmt, mit der Begründung, sie müßten untersucht werden. Ist ja angesichts der Situation verständlich, aber nur durch unser nervtötendes Nachfragen wurden die Antis daran gehindert, zumindest die Hunde verschwinden zu lassen. Es gab im Nachgang noch Demos, Hausverschönerungen und Schlägertrupps vor dem Haus. Frau B. hat in diesem Falle durch Öffentlichkeit sehr geholfen, denn solche Vorgehensweisen passten voll zu ihren Befürchtungen. Zu Recht, meine ich.
Weitere Demo bei mir
Eine weitere Demo bei mir kündigte sich an, diesmal unter Beachtung der Grundstücksgrenzen. Zur Sicherheit kamen Gäste zu einer Grillparty, man hörte die Antis von ferne, kaum waren alle Lebensmittel verputzt fing es an zu regnen und die Antis verschwanden. Schönwetteraktivisten…
Pampa
Wir deponierten eine Einladung zu einem Vereinstreffen an einem Ort, wo wir wußten, die Antis würden sie finden. Taten sie auch, fuhren wohl in Kompaniestärke zu einem Campingplatz irgendwo in der Pampa und machten da die Camper an. Dabei waren Einladung und Treffen frei erfunden. Ich hätte das gerne beobachtet :-)
Seltsame Abstimmung der Antis.
Es gab eine Online-Aktion der Bundeskanzlerin, welche Probleme gelöst werden müssten und wie wir in Zukunft in Deutschland leben möchten. Diese Aktion war etwas dilettantisch in der Ausführung, die Antis schlossen ihre Browser zwischen zwei Stimmabgaben wie die Weltmeister und tatsächlich schaffte es die damalige Leit…person bis zur Bundeskanzlerin ins Kanzleramt. Es gab wohl eine angemessen interessiert wirkende Aussage, passiert ist nichts.
Gutachten des Dänischen Tierethikrates
Dabei hatte der Dänische Tierethikrat schon 2006 festgestellt, daß gegen sexuelle Kontakte mit Tieren nichts einzuwenden sei, wenn das Tier zu nichts gezwungen wird. (unautorisierte Übersetzung ins Englische , unatorisierte Übersetzung ins Deutsche )
Animal Defense Corps
Als lästige und im Nachhinein lustige Randerscheinung erschien ein dicker Mann in weißem Anzug, Panamahut und schillernder Persönlichkeit auf der Bühne: Johannes Gerhardt. Chef und mutmaßlich einziges Mitglied des Animal Defense Corps. 2013 war da mal eine Affaire mit Flutspenden, die Informationen über ein Insolvenzverfahren waren schon konkreter, er betrieb ein Kino mit 9 Plätzen, vertrieb angeblich Wodka und eine Wodkaflasche für eine Million Dollar, beklebt mit angeblich Diamanten, was ich aber bezweifle. Also Marketinggetöse wo immer möglich, aber nichts dahinter. Er gab an er habe diverse Zoos besucht und zusammengeschlagen, und danach wollte er Spenden für weitere Besuche. Irgendwann verschwand er still und leise.
Frau Lautenschläger aus Hessen
Dann kam Frau Lautenschläger aus Hessen in Verbindung mit der Tierschutzbeauftragten Madeleine Martin aus Hessen und wollte mit dem Argument der Tierbordelle Zoophilie verbieten. Zum Glück für alle hat sie das politisch nicht überlebt, Frau Martin leider schon. Spätere Nachforschungen der Badischen Zeitung ergaben,dass die Tierbordelle eine Mutmaßung waren, die auf einer Zeitungsmeldung der norwegischen Zeitung Aftenposten beruhte, die das wiederum von einem Gratis-Käseblättchen abgeschrieben hat, in dem auch keine Quellenangabe stand, geschweige denn ein Beweis. Frau Lautenschläger hat das dann über irgendwelche Kumpelinen aus dem Saarland in den Bundesrat lanciert, und das Gesetz kam ins Rollen.
Wir haben zwar in jeder der zahlreichen Stufen des Gesetzgebungsverfahrens interveniert, leider aber erfolglos.
Gesetz tritt in Kraft
Trotz aller Versuche unsererseits wird das Gesetz im Bundestag verabscheidet und tritt am 13. Juli 2013 in Kraft.
Verfassungsbeschwerde
Wie im Vorfeld angekündigt strengten wir eine Verfassungsbeschwerde an. Bzw. nicht wir, sondern zwei Privatleute mit unserer Unterstützung. Der Verein ist ja (s.o.) nicht im Vereinsregister eingetragen und somit keine juristische Person, die klagen könnte. Aber es geht ja auch so. Das Ergebnis war sehr ermutigend.
Seitdem ist Business as usual, Wissenschaftler und Künstler kommen stetig, und wir helfen ihnen gerne. Zwei Filme sind noch in Arbeit, ein Buch ist im Dezember erschienen, unpraktischerweise für uns komplett auf Japanisch. Aber angesichts des Interesses, auf das es stößt, wird es sicher in absehbarer Zeit ins Englische übersetzt. Ein weiteres Buch erscheint voraussichtlich im Frühjahr auf Englisch.
Journalisttische Berichterstattung
Über die Jahre wurden wir immer wieder von Journalisten für Interviews angefragt. Das begann schon zur Zeit der Tierschutznovelle in der taz und der Printausgabe der NEON und hörte eigentlich nie auf. Zwischendurch gab es einen sehr ausführlichen Beitrag bei DRadio Wissen, wir durften im Rahmen der ARD Themenwoche Toleranz bei YouFM dabei sein (Beitrag nzwischen wieder offline). Inzwischen gibt es noch viele weitere Beiträge, u.a. beim Jugendmagazin er ZEIT, einen weiteren Beitrag in der NEON und im fluter, einem Magazin der Bundeszentrale für politische Bildung.
Akademische Betrachtung
Auch aus der Wisseschaft haben wir neue Betrachtung erhalten. Anthropologen haben die Berichterstattung über das sog. „Zoophilie-Verbot“ zum Anlass genommen, der gesellschaftlichen „normativen Reflex“ zu untersuchen und Studenten kommen auf uns zu, weil sie ihre Bachelorarbeit über einen Aspekt rund um Zoophilie schreiben möchten. Eine Anthropologin ist sogar für ihre Abschlussarbeit aus Japan zu uns gereist, um einige von uns zu besuchen. Aus diesem Besuch ist ein Buch entstanden, das in Japan ein Bestseller ist und einen Preis in der Kategorie „best non-fiction“ erhalten hat.
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Neuer Beitrag: Zoophilie und Veganismus - Die speziesistische Debatte
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Zoophilie und Veganismus - Die speziesistische Debatte

Diesen Beitrag möchte ich einmal mit einem Scherz beginnen. Als die Neufassung des Tierschutzgesetzes verfasst wurde und die Allgemeinheit der Meinung war, Sex mit Tieren sei verboten, besuchte ich eine Veranstaltung von Hagen Rether, seines Zeichens pro Vegan und nach eigenen Aussagen jemand, der so lange Kabarett machen werde, bis Fleischessen endlich verboten werde. Dieser sprach das Thema an und stellte sinngemäß die Frage: „Haben sie mal eine Kuh gefragt, ob sie lieber geschlachtet oder gevögelt werden will? Ich bin der Meinung, die Kuh würde lieber vögeln!“
Das Thema veganes Leben oder vegetarisches Leben ist im Zeta-Verein ein Thema, welches immer wieder besprochen und diskutiert wird. Wir bekamen dazu unter anderem eine Email:
„Wer ernsthaft behauptet, Tiere so sehr zu respektieren und zu lieben, dass er Sex mit ihnen haben möchte (und die auch mit ihm), der muss vegan leben oder er outet sich schlichtweg als Heuchler, der nur eine Legitimation dafür sucht, Tiere zu missbrauchen. Wer behauptet, Tiere müssen als eigenständige Lebewesen mit eigenem Willen, Charakter und eigener Sexualität anerkannt werden, muss das auch in Bezug auf „Nutztiere“ leben, nicht nur bei denen, die er vergewaltigt.“
Aus diesem Anlass möchte ich einmal diesen Diskurs versachlichen und die aus meiner Sicht wertvollen Gedanken aus dieser doch sehr tendenziösen Mail herausarbeiten und die verschiedenen Positionen klären.
Was ist Speziesismus und was hat das mit Zoophilie zu tun?
Speziesismus ist ein Wort, welches vom australischen Ethiker Peter Singer geprägt wurde. In der Tradition Jeremy Benthams prägte er dieses Wort, um darzustellen, wie in unserer heutigen Gesellschaft Lebewesen diskriminiert, ausgebeutet und allgemein als Lebewesen zweiter Klasse betrachtet würden, allein aus dem Grund, dass sie eine andere Spezies hätten.
In seinen Büchern „Praktische Ethik“ und „Animal Liberation“ erläutert er diese Ansicht, da für ihn als Utilitarist (Person, die dem moralischen Modell folgt, dass es moralisch schlecht sei, Leid zu erzeugen und moralisch gut, möglichst viel Freude zu erzeugen) die Eigenschaft, dass ein Wesen in der Lage sei, Leid zu empfinden, die einzige bedeutsame Eigenschaft sei, die ein Wesen brauche, um moralisch in einer Güterabwägung das Recht auf Berücksichtigung seiner Interessen zu haben.
Andere Modelle wie Intelligenz, Sprache, Geschlecht oder Rasse verwirft er als mögliche Grenze, denn dies sei mit Sicherheit auch Diskriminierung, intelligenzgeminderte, sprachbehinderte, Männer oder Frauen oder Personen anderer Herkunft hätten doch sicher auch den gleichen Stellenwert in einer Güterabwägung verdient, also müssten eben auch Tiere den gleichen Standpunkt in einer Güterabwägung haben. Natürlich benötige ein Schwein kein Wahlrecht, aber wenn die Interessen eines Schweines schwerwiegender seien (beispielsweise beim Luxus des Fleischessens gegen die Qual der Schweine in der Fleischproduktion) seien die Interessen des Schweines vorzuziehen.
Dies ist eine Argumentation, die sowohl von Veganern als auch von Zoophilen verwendet wird. Denn Zoophile sagen eben auch, dass ein Tier damit in der Interessenabwägung ein Recht auf Sexualität haben solle und wenn diese im Einvernehmen der beiden teilhabenden Partner geschehe und damit kein Leid erzeugt werde, so sei diese eine antispeziesistische Haltung und Zoophilie damit moralisch gut und nicht verwerflich. Veganer und Vegetarier nutzen diese Argumentation natürlich auch, um damit zu zeigen, wie verwerflich der Konsum von Fleisch bzw. tierischen Gütern sei.
Interessanterweise hat sich Peter Singer auch in seinem Artikel „Heavy Petting“ durchaus tolerant gegenüber Zoophilie gezeigt. Eben genau mit dieser Argumentation, dass ein Tier, wenn es seine sexuellen Gelüste mit Menschen befriedigt, kein Leid entstehe, sondern Freude, daran nichts Falsches zu erkennen sei.
Vergleich der Email mit dem Antispeziesismus:
Die Email ist sehr deutlich in diese Richtung zu verstehen. Wer behaupte, ein Tier zu lieben und behaupte, ein Tier sei ein eigenständiges Wesen, der müsse auch die ausbeuterische Praktik, ihre Produkte zu essen, einstellen. Denn sonst sei er inkonsequent und offenbare so, dass er die Moral nur nutze, wenn es ihm in den Kram passe, um sich selbst zu befriedigen, aber wenn eine andere Befriedigung des Körpers (Fleisch essen) anstehe, die Moral egal sei.
Dieser Gedanke ist logisch nachvollziehbar und wird tatsächlich von vielen Zoophilen auch so gedacht. Wer antispeziesistische Gedanken verwendet, um seine Zoophilie zu rechtfertigen, müsse diese Gedanken auch zu Ende denken. Und das tun sie auch. Wenn man sich unter Zoophilen umhört, wird man auf viele Vegetarier und Veganer treffen, die es genauso sehen. Ich habe keine Studie darüber, allerdings hat sich mir der Eindruck erschlossen, dass in zoophilen Kreisen außerordentlich viele Menschen vegan oder vegetarisch leben. Viele Zoophile leben genau so! Sie sehen Tiere als Lebewesen an, deren Interessen den gleichen Stellenwert haben sollten, wie die der Menschen. Deswegen verzichten sie auf Fleischkonsum oder auf den Konsum tierischer Produkte.
Aber genau hier liegt die Krux der Argumentation der Email. Wenn der Autor dieser Email antispeziesistische Argumente verwendet, muss er ebenfalls logisch voraussetzen, dass die Grundlage dieser Argumentation wahr ist. Das bedeutet also, wenn man antispeziestistisch argumentiert, dann basiert man seine Argumentation auf den Utilitarismus, der besagt, dass alles gut sei, was möglichst viel Freude und möglichst wenig Leid erzeuge. Wenn dies aber wahr ist, dann muss logisch daraus folgen, dass Zoophilie, wenn dadurch kein Leid entsteht, keinerlei moralisches Problem darstellt. Im Gegenteil, wenn die sexuellen Wünsche eines Hundes oder Pferdes befriedigt werden, empfindet es Freude. Diese würde es nicht empfinden, wenn das nicht passiert. Damit wäre Zoophilie nicht nur moralisch unproblematisch, sondern sogar moralisch geboten!
Doch was ist die Alternative?
Oft wird in der Debatte die „Würde des Tieres“ angesprochen.
Dabei wird oft vergessen, dass der Begriff der Würde durch Immanuel Kant geprägt ausschließlich auf den Menschen abzielt. Der Mensch habe die Vernunft und damit einen freien Willen, da er abstrakt denken könne und so als sich selbst gesetzgebende Entität Regeln setzen könne, die nach Logik und damit unabhängig von weltlichen Einflüssen funktionierten. Gefolgt ist ihm damit Descartes, der postulierte, Tiere seien Maschinen.
Nach dieser Argumentation funktioniert der derzeitige gesellschaftliche Umgang mit Tieren. Sie werden ausgebeutet und gegessen, für ihre Milch früh ihres Nachwuchses beraubt und millionenfach getötet, da sie als „Wesen ohne unsterbliche Seele“ kein Lebensrecht hätten.
Ich frage mich, ob die „Tierschützer“, die dieses Wort nutzen, wirklich einmal darüber nachgedacht haben, woher diese Worte kommen oder ob sie einfach ein Wort brauchten, das die Rechte der Tiere so beschreibt, wie sie sie sehen, auch wenn sie dafür keine formal-ethische Begründung vorweisen können, weswegen sie vage ein Set aus Regeln „Würde“ nennen und ihre Ansichten darunter subsumieren.
Sind wir zoophilen also Heuchler?
Ja und nein. Ich persönlich esse kein Fleisch, da ich Singers Ansichten teile. Ich bekomme die wenigen Eier, die ich esse, von meinem Bruder, der selbst Hühner hält, selbst Vegetarier ist und der die Hühner, die er hält, auch, wie auf einem Gnadenhof, weiter ein glückliches Leben führen lässt, wenn sie keine Eier mehr legen. Vor kurzem hat er sogar Hühner von anderen Haltern in seine Haltung übernommen, als diese aufhörten, Eier zu legen, um ihnen einen angenehmen Lebensabend zu bieten. Da werden keine Küken geschreddert und keine Hennen geschlachtet, weil sie nicht mehr „produzieren“.
Wenn man davon absieht, dass es noch zahlreiche gute Gründe gibt, kein Fleisch zu essen und auch eventuell auf andere tierische Produkte zu verzichten (oder sie bei anständigen Bio-Bauernhöfen zu kaufen? Dies wäre eine sachliche Debatte, die eventuell geführt werden könnte), wäre es konsequent für eine zoophile Person, auf Fleisch zu verzichten. Moralisch wäre dies konsequent und richtig und es gibt keine korrekten formal-ethischen Begründungen, die dem widersprechen, wenn man voraussetzt, dass diese Person antispeziesistisch eingestellt ist.
Warum tun es dann nicht alle? Weil sie Menschen sind und Menschen Fehler machen. Dies ist keine moralische Rechtfertigung, denn es gibt keine moralische Rechtfertigung für Fehler. Fleischkonsum wird in unserer Gesellschaft immer noch von Kind auf eindoktriniert. Im Kindergarten sehen wir Bilder von „glücklichen Kühen auf dem Bauernhof“ und glauben es. Wie sollten wir es nicht glauben? Wir bekommen Wurst in Bärchenform oder mit lächelnden Gesichtern und Grillen ist ein Hobby geworden. Die Eltern eines Freundes sagten einmal zu diesem Freund: „Komm mal zu uns, dann kannst du wieder etwas anständiges Essen!“
Neue Gewohnheiten zu etablieren, ist schwierig. Der „innere Schweinehund“ ist etwas, worüber zahlreiche Bücher geschrieben wurden und vielen Menschen (und damit auch Zoophilen) ist oft nicht klar, wie gut es mittlerweile möglich ist, vegan oder vegetarisch zu leben. Manche schaffen es eben nicht, über den eigenen Tellerrand zu schauen und etwas für Lebewesen zu tun, die sie nicht persönlich kennen oder zu denen sie keine Verbindung haben.
Das moralisch Richtige zu tun, ist schwer. Und den meisten fällt es noch schwerer, etwas für die zu tun, die sie nicht sehen, die keine emotionale Bindung zu ihnen haben. Sonst würden doch auch so viele Menschen spenden, damit es keinen Welthunger mehr gibt oder die Menschen endlich begreifen, dass es einschneidende Veränderungen braucht, damit eben nicht vorrangig fremde Menschen oder spätere Generationen unter dem Klimawandel extrem leiden.
Aber daraus zu schließen, dass Zoophile deswegen ihre Tiere vergewaltigen, also Gewalt verwenden, um ihre Tiere gegen ihren Willen sexuell zu missbrauchen, ist der falsche, logische Schluss. Dieses Ergebnis folgt logisch schlichtweg nicht aus der Fehlerhaftigkeit in Bezug auf den Genuss von Fleisch oder tierischen Produkten.
Um die Absurdität dieses Schlusses zu zeigen, folgt ein Analog: „Wer ernsthaft behauptet, Menschen zu lieben, so dass er mit diesen Sex haben möchte, darf nicht zulassen, dass es Klimawandel gibt oder Menschen hungern, oder er outet sich schlichtweg als Heuchler, der nur eine Legitimation dafür sucht, Menschen zu missbrauchen.
Leider ist es menschlich, denen, die man liebt, den Vorzug zu geben vor denen, die man nicht kennt. Dies trifft auch leider auf Zoophile zu. Das ist sicher moralisch nicht richtig, doch die Absurdität dieses analogen Beispiels sollte eigentlich deutlich machen, dass diese Logik nicht funktioniert. Nur weil ein Mensch nicht alles bis auf eine Grundversorgung an sterbende Kinder spendet, kann man nicht sagen, dass er damit einen Grund suche, seine Frau vergewaltigen zu wollen. So wie dieser Mensch seine Frau liebt und ihr das beste wünscht, so kann ein Zoophiler auch leider so kurzsichtig sein und seinen tierischen Partner lieben und sehr gut behandeln, auch wenn er oder sie nicht an die denkt, die weiter leiden und sterben.
Dabei ist zu betonen, dass dies keine moralische Rechtfertigung dieses Verhaltens ist, wie bereits oben geschrieben, gibt es keine formal-ethisch korrekte Begründung dafür, dass ein Speziesist manche Tiere liebt und andere nicht. Es ist lediglich falsch, dass der Einsender dieser Mail daraus logisch schließt, dass ein Zoophiler, der sich in dieser Art verhält, deswegen Tiere vergewaltigt oder eine Begründung dafür sucht, dies zu tun. Dieser Schluss ist logisch schlicht und ergreifend falsch. Das macht das Verhalten der Zoophilen, die weiter Fleisch essen, allerdings nicht moralisch richtig. Es ist nur nicht falsch, dass sie zoophil sind, es ist lediglich moralisch bedenklich, dass sie ihrem Ansatz nicht konsequent folgen und daher auch auf den Konsum von Produkten, die Tierleid zur Konsequenz haben, nicht verzichten.
Persönlicher Kommentar des Verfassers:
Ja, ich halte Fleisch essen, die Ausbeutung der Tiere für andere tierische Produkte und die Behandlung von Tieren in unserer Gesellschaft für falsch. Doch genau hier sollten wir eigentlich zusammenarbeiten, statt uns zu bekämpfen. Viele Zoophile sind Vegetarier, Veganer und aktiv im Tierschutz, ich habe in meinem Leben schon so viele Tierleben gerettet, dass ich es nicht mehr zu zählen vermag. Ich hoffe auch auf eine Zeit, in der diese Missstände behoben werden und Tiere endlich die ihnen moralisch zustehenden Rechte bekommen. Wie oben beschrieben, esse ich kein Fleisch und achte bei anderen tierischen Produkten sehr stark darauf, dass diese ohne Qual und Ausbeutung entstehen. Tierschutz und Zoophilie gehören für mich zusammen. Liebe Tierschützer, wir sitzen im selben Boot.
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Neuer Beitrag: Katzenquäler, PETA und SAT1 NRW
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Katzenquäler, PETA und SAT1 NRW

PETA gibt am 6.7. eine Presserklärung heraus:
„Am 27. Mai wurde eine schwer verletzte Katze im Tierheim Heinsberg abgegeben. Der Finder entdeckte sie zwei Tage zuvor in einem Keller in der Heerstraße in Hückelhoven. Das rot-getigerte weibliche Tier hatte massive Verletzungen im Analbereich, Durchfall und war abgemagert. Die Verletzung in der Analregion war etwa zwei bis drei Wochen alt. Der After war extrem ausgeweitet und vollständig gelähmt. An ihrem Hinterteil zeigten sich deutliche Drucknekrosen der Haut. Ein Tierarzt bestätigte den Verdacht, dass die Samtpfote möglicherweise sexuell misshandelt wurde. Das Heinsberger Tierheim versorgt den Vierbeiner und erstattete Strafanzeige bei der Staatsanwaltschaft Aachen. Ob die Katze gerettet werden kann, ist noch unklar. Eine Operation hat sie gut überstanden.“
Bilder zeigen tatsächlich einen total überdehnten Anus. Es ist schwer vorstellbar, wie solch eine Verletzung durch einen Unfall entstehen soll. Auch entstehen die entdeckten Drucknekrosen, das Absterben von Gewebe, nicht durch einen kurzfristigen Druck sondern durch einen lang anhaltenden Druck. Also liegt die Vermutung einer sexualisierten Gewalttat nahe. Wobei der Schwerpunkt wohl auf Gewalttätigkeit liegt, denn schon 2016 gab es in diesem Bereich zwei mißhandelte Katzen, die es bis in die Zeitung geschafft haben. Wie viele es nicht in die Zeitung geschafft haben bleibt im Dunkeln.
6.10.2016 Aachener Nachrichten https://www.aachener-nachrichten.de/lokales/heinsberg/grausame-tierquaelerei-katze-mit-pfeil-beschossen_aid-25254657
Peta weiter:
„Zoophilie beziehungsweise Sodomie ist auch in der deutschen Gesellschaft ein nicht zu unterschätzendes Problem. Manchmal sind die den Vierbeinern zugefügten Verletzungen so schwer, dass diese von ihren Leiden erlöst werden müssen. Wir hoffen, dass die Katze durchkommt. Durch derartige Misshandlungen werden den Tieren jedoch nicht nur körperliche Schmerzen zugefügt, sie leiden auch psychisch darunter. Weitere Vorfälle in der Region sollten umgehend angezeigt werden, um mögliche Tatzusammenhänge aufzuzeigen.“
Das Anzeigen von Tierquälereien unterstützen wir von ZETA-Verein ausdrücklich und tun es auch bei Gelegenheit selber. Problem ist dann immer die Beweisbarkeit. Ohne Beweise braucht man bei der Polizei gar nicht aufzulaufen. Die haben genug Anderes zu tun, da muß man ihnen den Fall schon fertig bearbeitet servieren, damit er ohne weitere Arbeit an die Staatsanwaltschaft weitergegeben werden kann.
pr Online berichtet am 7.7.
Katze mutmaßlich sexuell missbraucht https://rp-online.de/nrw/staedte/hueckelhoven/katze-misshandelt-im-tierheim-heinsberg-abgegeben-peta-sucht-tierquaeler-aus-hueckelhoven_aid-39285517
Da ist die sexualisierte Gewalt noch mutmaßlich.
Der Westen berichtet am 9.7.
NRW: Katze auf bestialische Art missbraucht – Bilder schockieren zutiefst Das Tierheim Heinsberg, gelegen zwischen Düsseldorf und Aachen, hat Aufnahmen einer schwer geschändeten Katze auf Facebook veröffentlicht. Die Mitarbeiter vermuten Zoophilie, also dass das Tier sexuell missbraucht worden ist. https://www.derwesten.de/region/nrw-katze-auf-bestialische-art-missbraucht-bilder-schockieren-zutiefst-id225984561.html
Hier auch, aber die Wortwahl ist schon mehr emotional: geschändet, sexuell mißbraucht. Worin alle irren: Solche Quälereien haben nichts mit Zoophilie, der in erster Linie starken emotionalen und auch (nicht zwingend ausgelebten) erotischen Beziehung zu Tieren zu tun, sondern sind einfach Tierquälerein, ob sexualisiert oder nicht ist egal. Die gehören angezeigt und bestraft.
Kleine Absurdität am Rande: SAT1 NRW erbittet über unsere Vereinswebseite ein Interview. Zwei Stunden später ruft unser Vorsitzender da an, aber der Reporter hat angeblich keine Zeit. Die arme getriebene Kreatur tut mir ja echt leid.
Der Ganze Vorfall wurde erst eine Woche nach dem eigentlichen Fund vom Tierheim publik gemacht um gegen Zoophilie zu hetzen.
„Achtung!!! Der nachfolgende Beitrag und die Fotos in den Kommentaren können verstörend wirken!! Aber wir möchten und müssen auf dieses totgeschwiegene Thema hinweisen!!!! Und irgendwann kommt Tag X…… Wenn man viele Jahre Tierschutz macht,bekommt man viel zu sehen, muss viel Leid ertragen und auch wenn es komisch klingt, stumpft man irgendwie ein Stück ab. Leider gibt es auch Dinge, bei denen man nicht abstumpft, die man nicht erleben will und die einen an den Rand des Erträglichen bringen. Genau so einen Fall mussten nun auch wir hier in Heinsberg erleben. Die Rede ist von Zoophilie, also dem meist sexuell orientierten Missbrauch von Tieren. Letzte Woche bekamen wir eine Fundkatze aus Hückelhoven ins Tierheim, bei der alle Anzeichen dafür sprechen, dass man sie (sexuell) misshandelt hat. Wir können schwer in Worte fassen, was man als tierlieber Mensch in so einem Moment fühlt. Die Wut, die Abneigung und der Hass gegen den Täter ist groß. In unseren Augen ist eine solche Tat mit nichts auf der Welt zu rechtfertigen und schon gar nicht zu entschuldigen. Der Katze geht es sehr schlecht. Sie wird bestmöglich tierärztlich betreut und tierpflegerisch versorgt. Sogar ein tierischer Kumpel versucht ihre Seele wieder zu heilen. Trotzdem sieht es zur Zeit schlecht aus. Warum erzählen wir das? Uns ist es wichtig, den Menschen die Augen für das abartige Thema Zoophilie zu öffnen, sie zu sensibilisieren und zu ermutigen, bei einem Verdacht Alarm zu schlagen. Das Schlimmste für die Opfer ist nämlich das Schweigen! Wenn Ihr also Tiere findet, die zum Beispiel (im Genitalbereich) verletzt sind, der Anus extrem geweitet ist, die Geschlechtsteile verletzt sind oder sonst etwas Euch komisch vorkommt, ruft uns an, schreibt eine Email oder kommt vorbei. Wir helfen gerne. Nur bitte schweigt nicht! Danke fürs Lesen und drückt der Mieze die Daumen. Herzlichst Euer Tierheimteam“
Auch die setzen sexualisierete Gewalt gegen Tiere mit Zoophilie gleich. Durch dauernde Wiederholung wird es nicht richtiger.
Auch hat Sat1 NRW mitlerweile einen Beitrag veröffentlicht:
https://www.sat1nrw.de/aktuell/unbekannter-schaendet-katze-194029/
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Neuer Beitrag: Befreiungsschlag, Müdigkeit oder Angst?
Neuer Beitrag: https://blog.zeta-verein.de/2019/02/befreiungsschlag-muedigkeit-oder-angst/
Befreiungsschlag, Müdigkeit oder Angst?
(Dieser Beitrag wurde ursprünglich am Tage der Bekanntgabe geschrieben, wir veröffentlichen ihn jedoch erst jetzt um eine Werbung für das Forum zu vermeiden)
Das Beastforum.com entstand 2003 und war das größte, verrufenste und profitorientierteste Forum im zoosexuellen Spektrum. Nun, nach 16 Jahren, schloss das Beastforum.com am 15. Februar 2019 endlich die Pforten.
Keiner weiß genau, was in den Menschen vorging, die 2000 die Domain Beastforum.com registrierten. Die nächsten 3 Jahre wurde lediglich auf pornographische Seiten verlinkt und schließlich 2003 ein Forum gestartet, um dort für Bezahlseiten zu werben, private Kontaktanzeigen zu schalten und Pornos zu teilen. Wir würden so ein Verhalten „Profitgier“ in der aufstrebenden Dotcom-Zeit nennen.
Leider kam man gegen diese Übermacht durch Aufklärung alleine nicht an.
Nach dem Post vom selbstbezeichneten Super-Mod „Beaker“ gingen bei uns mehrere Anfragen ein, ob wir Hintergründe wüssten, aber wir mussten die Anfragenden leider enttäuschen. Mehr als Spekulationen können wir auch nicht liefern, denn auch wenn wir das Forum über Jahre hinweg beobachtet haben gingen uns die Profitgier und Sexorientiertheit zu Lasten der Tiere gehörig gegen den Strich. Interna aus diesem Dunstkreis hätten wir nur all zu gerne selbst den zuständigen Behörden übergeben.
Die jetzt vorgeschobenen Gründe, horrende Kosten wären an der Abschaltung schuld, passen nicht zu den mutmaßlichen Einnahmen. „Beaker“ selbst schreibt dass die aufgeführten Kosten auch Lebensunterhalte bestritten haben, wodurch wir annehmen es handle sich bei dem Forum um die Haupteinnahmequelle der Beteiligten. Persönlich vermuten wir, dass es vermutlich Hackerangriffe auf das Forum gab und somit eine Veröffentlichung von persönlichen Daten der Administratoren strafrechtliche Verfolgungen ausgelöst haben.
Wir selbst schauen mit gemischten Gefühlen auf das Abschalten, denn die User werden sich anderweitig bedienen, anbieten und treffen. Das Wohl der Tiere lag und liegt wohl nur den Wenigsten am Herzen.
Nun ohne Forum dastehend fallen leider aber auch intelligente und aufklärerische Nutzer von Beastforum.com in die Anonymität zurück und haben fortan ebenso keine Plattform mehr.
Wir schauen zurück auf ein dunkles Kapitel der internationalen zoosexuellen Szene und erinnern uns, wie in Deutschland aufklärerische Projekte sabotiert und zerstört wurden, um den eigenen Foren mit Pornographieangeboten Platz zu schaffen.
Ob nun international die Aufklärung statt findet, die wir uns seit Jahren wünschen, ist in Zweifel zu ziehen. Doch freuen wir uns fürs Erste, dieses Kapitel schließen zu dürfen. Neue werden kommen, da sind wir uns sicher, ob das Gute oder Schlechte sein werden wird sich zeigen.
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