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actusfrances · 5 years ago
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Boris Cyrulnik : "Être résilient, c’est aller vers un nouveau développement"
Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, spécialiste de la résilience, livre à We Demain sa vision de la crise mondiale du Covid-19, ses causes profondes, les façons d'affronter le confinement, et d'éviter de revivre un tel traumatisme.
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Il est "le" spécialiste de la résilience, un concept qu’il a contribué à populariser. Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik revient pour We Demain sur la crise mondiale liée au Covid-19. Il analyse ses causes profondes : en bonne partie, selon lui, la course à la performance de nos sociétés mondialisées. Il livre aussi trois conseils pour affronter le confinement : l'action, l'affection et la réflexion. Et esquisse une voie à emprunter pour éviter de revivre un tel traumatisme : oser imaginer un modèle de développement différent.   
We Demain : Face aux crises, nous ne sommes pas tous égaux. Quels sont les facteurs qui peuvent, ou pas, aider à les affronter ? 
  Boris Cyrulnik. En effet, ceux qui ont grandi dans une famille stable et sécurisante, qui ont un bon réseau amical, ceux qui ont appris à communiquer, vont téléphoner, lire, écrire, se remettre à la guitare, inventer des rituels, se débrouiller grâce à ces facteurs de protection acquis au cours de leur développement antérieur. À l'opposé, ceux qui ont acquis des facteurs de vulnérabilité, isolement sensoriel, carences affectives, maladies, précarité sociale… peuvent avoir plus de mal et risquent même de sortir du confinement avec un trauma. Ils ont davantage besoin d’aide.  
Quels conseils alors pour gérer la crise ?  
  La protection repose sur trois axes : l'action, l'affection et la réflexion. Les deux premiers sont des tranquillisants naturels qui permettent d'éviter les tranquillisants chimiques. Pour l’action, il faut bouger au moins une heure par jour, ce qui aide à sécréter des endorphines, dehors si possible et sinon en suivant par exemple des cours de sport sur internet. Il faut avoir une discipline. Je reçois d’ailleurs beaucoup de messages de gens qui se mettent à bricoler, à repeindre leurs volets, ceux-là seront sauvés ! L’affection est un autre tranquillisant. Le confinement est l’occasion de faire une déclaration d'attachement à nos proches, de renforcer les liens. Pendant les guerres, les soldats ont souvent tenu grâce aux lettres de leurs proches.    La réflexion enfin : cela peut être la méditation, la spiritualité si l’on est croyant, la lecture, l’écriture d’un journal intime qu'on laissera à nos enfants, ou même d’un roman ! Cette plongée intérieure permet de retrouver de la liberté, des ressources qui aideront à la résilience. Pour l’instant, nous sommes dans l'affrontement de la crise. La résilience est la reprise d’un nouveau développement après le confinement, après le traumatisme.   
Comment devenir résilient alors ? Et quelle nouvelle voie prendre demain ? 
  Il faudra essayer de mettre en chantier des projets, ce qui est un excellent dynamisant, au niveau individuel et collectif.   Et aussi chercher les causes de la catastrophe. Pourquoi il y a-t-il des épidémies répétées ? Notre culture passée acceptait la mort. L’individu n’avait pas une grande valeur. Il y a eu 1,5 millions de morts en France pendant la Première Guerre mondiale, des dizaines de millions pendant la grippe espagnole. Les femmes mourraient en couche et les bébés souvent lors de leur première année de vie. Mais on se résignait. "Inch’Allah", c'est écrit, disaient les musulmans. "On a été punis par dieu parce qu'on ne croyait pas assez", disaient les chrétiens. Et d’ailleurs beaucoup pensent encore ainsi. Un exemple contemporain ? En Colombie après des massacres ou en Haïti après le tremblement de terre, j’ai vu des processions remerciant Dieu de sa punition. On risque d’assister à un réveil de la spiritualité, voire du fanatisme. Et puisque le virus est un ennemi invisible, comme la peste au Moyen Age, certains vont chercher des bouc-émissaires : l’étranger, le juif, le voisin. Un mécanisme qui ajoute du malheur au malheur. Mais on essaye tout de même d'être plus scientifique aujourd’hui, de chercher des causes rationnelles aux problèmes.   
Pour vous, justement, quelle est la cause de cette crise ? 
  Maintenant, on considère que la personne est une valeur prioritaire. Les femmes et les hommes ne veulent plus se soumettre aux guerres. Mais cette nouvelle culture qui valorise l'individu est aussi à la source de la catastrophe. C'est au nom de la performance qu'on a développé des formes d’élevage intensif qui favorisent la naissance de virus. La course technologique, aux transports, le commerce international, la globalisation, ont ensuite permis l’extension du virus sur toute la planète. Seulement, maintenant, on se rend compte qu’on préfère avoir un échec économique plutôt que des centaines de milliers de morts. Nous assistons à une vraie révolution de la pensée, une révolution dans la hiérarchie des valeurs morales, dans l'ethos !  
Donc pour vous il y aura forcément un "après-coronavirus", lequel ?   
Il va y avoir un conflit entre ceux qui voudront la continuité et ceux qui voudront changer de civilisation. Je pressens déjà que des économistes vont dire "on sait ce qu'il faut faire pour relancer l'activité", et sûrement vont-ils réactiver des processus qui ont mené à la catastrophe, c'est à dire la consommation excessive, le sprint culturel. Est ce qu'on va les laisser faire ? J’ai travaillé avec des Japonais, des Chinois, des Coréens et tous disaient "L'école est devenue une forme de maltraitance, faire sprinter nos enfants a un prix psychologique exorbitant, cela conduit à des suicides, des psychopathies, des garçons s’enferment avec des jeux vidéo", alors que les pays du Nord – en suivant plutôt le rythme des enfants – obtiennent les mêmes résultats scolaires à 15 ans que les Japonais. Dans ce débat passionnant, il faudra que les philosophes et les scientifiques, la démocratie, les journalistes, les romanciers, les fabricants de mots se mettent en chantier pour décider ensemble du futur souhaité. 
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actusfrances · 5 years ago
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Confinement : comment bien le vivre en famille
Ecole à la maison, tâches ménagères, télétravail… Le confinement bouleverse le quotidien des parents, qui doivent aussi gérer les frustrations et parfois les angoisses de leurs enfants. Voici les conseils d'une psychologue pour vivre au mieux cette période en famille.
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Depuis la fermeture des établissements scolaires, décrétée le jeudi 12 mars par le gouvernement pour limiter l’épidémie de Covid-19, ce sont 12 millions d’écoliers, collégiens et lycéens qui découvrent les joies de l’école à la maison. Une situation pas toujours facile pour les parents, qui, outre cette nouvelle casquette de professeur, doivent gérer des tâches ménagères, et parfois télétravailler… Comment éviter le pugilat à domicile ? Aline Nativel Id Hammou, psychologue clinicienne spécialiste de l’enfant, de l’adolescent et la famille, auteure de La charge mentale des enfants, nous livre ses conseils pour s’organiser sans culpabiliser.
  We Demain : Comment expliquer la situation à ses enfants ?
Aline Nativel Id Hammou : Il faut commencer par définir certains mots-clé, comme "confinement”, "gestes barrières” ou "télétravail”. En réponse aux fréquentes questions "pourquoi ?” et "combien de temps ?”, osez évoquer clairement l’épidémie et précisez que la situation peut changer en fonction de nos comportements et de sa gestion par la France. Vous pouvez par exemple partir de ce que l’enfant a pu comprendre pour ensuite rectifier ou compléter en dialoguant avec lui. Il se sentira plus concerné que s’il doit vous écouter sans rien dire pendant un long moment. Vous pouvez aussi vous appuyer sur le  dessin, mettre en place un jeu de rôle, créer une affiche sur les gestes barrières à disposer dans plusieurs endroits de la maison, customiser ensemble des masques ou des bouteilles de gel hydroalcoolique… Mais évitez de trop l’exposer aux chaînes d’information continue ou aux réseaux sociaux. Mieux vaut regarder seul les conférences de presse, avant de les restituer sous forme de synthèse.
  Au quotidien, comment s’organiser pour préserver la bonne entente au sein du foyer ?
Il n'y a pas de préconisation applicable dans tous les foyers. Mais on peut établir en famille un planning de la semaine pour se créer des repères - sans se mettre une pression supplémentaire en voulant le respecter à tout prix.  Essayez aussi de faire du domicile un cocon plus qu'une prison. C’est le moment d'organiser des activités en famille comme la cuisine, le rangement du printemps, le tri des jouets, des vêtements, de s’occuper des animaux domestiques…  En plus des temps de vie collectifs, instaurez aussi des temps individuels où chacun sera libre de faire une sieste, jouer, rêver, s'ennuyer, sans règle à suivre. Enfin, vigilance sur les écrans : pensez à les alterner avec les cours scolaires et activités ludiques sur l’ensemble de la journée. Le planning familial évoqué peut justement vous aider à codifier ces temps d’écran.   
Que dire aux parents qui n'arrivent pas à accorder autant de temps à leur enfant qu'ils ne le voudraient ?
On ne peut pas être à la fois enseignant, professionnel de santé, coach sportif, copain et professionnel aussi disponible en télétravail ! Le parent doit déculpabiliser de ne pas pouvoir assumer tous les rôles. Soyez plus indulgents sur le rangement du domicile, l’heure du coucher ou l’habillage. Si vous télétravaillez, expliquez-lui et faites-lui confiance. On peut aussi mobiliser les frères et soeurs pour aider sur les cours, les devoirs ou les jeux.  
Que faire si mon enfant est très angoissé ?
On peut répondre à toutes ses questions et le rassurer en affirmant que s’il était malade, tout sera mis en œuvre pour le soigner ainsi que pour l’ensemble des membres de sa famille. Il est important de reconnaître ses émotions et ressentis négatifs, comme sa frustration ou sa tristesse de ne pas pouvoir sortir, jouer dehors ou voir ses amis. En résumé, reconnaître que pour tous, c’est difficile, de prendre le temps d’écouter ce qui se passe pour chacun et de chercher des solutions adaptées ensemble. 
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actusfrances · 5 years ago
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Confinement et numérique : de bons gestes pour éviter la surchauffe
Travail, sport, divertissement… La plupart de nos activités se déportent sur le net en cette période de confinement. Un bug est-il à craindre ? Quelles solutions pour éviter la saturation des réseaux, et au passage limiter l'empreinte carbone du numérique ?
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Les apéros se font maintenant par skype, les réunions de travail en ligne, et l’école à distance. Alors, comment éviter une saturation de la bande passante, et limiter dans le même temps l'empreinte carbone de ces activités numériques en plein boom ? En Espagne par exemple, "les réseaux connaissent une augmentation du trafic de près de 40 %. L'utilisation des téléphones portables a augmenté d'environ 50 % pour la voix et de 25 % pour les données", a indiqué l'opérateur Telefonica, cité par France Inter. Avant d’ajouter, "Le trafic provenant d'outils de messagerie instantanée a été multiplié par cinq et celui lié aux outils de travail à distance par quatre".    Le PDG de Telecom Italia constate lui "une augmentation de plus de 70  % du trafic Internet sur [le] réseau fixe, avec une forte contribution des jeux en ligne tels que Fortnite ".
Eviter le streaming en journée
En France, les opérateurs téléphoniques ont affirmé être prêts à affronter cette crise, malgré quelques ralentissements.
"Les ralentissements constatés par les clients sont en partie dus à des pics de consommation sur les services de streaming mais aussi sur les appels vocaux ou vidéos entre personnes confinées", explique Arthur Dreyfuss, président de la Fédération Française des Télecoms, à Le Parisien.  
   Pour contrer ce type de problème, les fournisseurs d'accès à internet appellent les utilisateurs à la "responsabilité numérique". "Nous entrons dans une ère de discipline sociale", a même affirmé Arthur Dreyfuss, cité par Sciences et Avenir. "Nous ferons tous acte de civisme si nous ne regardons pas (ou moins en journée) de streaming et autre VOD, surtout en haute qualité. Laissons la bande passante au télétravail",  a pour sa part écrit sur twitter le directeur général du Groupement d’Intérêt Public Action contre la Cybermalveillance (GIP ACYMA).
📺Nous ferons tous acte de civisme si nous ne regardons pas (au moins en journée) de streaming et autre VOD, surtout en haute qualité. Laissons la bande passante au #teletravail 🏠 — Jérôme Notin (@JeromeNotin) March 16, 2020
Baisser la qualité des vidéos regardées
Une demande reprise par Thierry Breton, commissaire européen chargé du marché intérieur, qui tweete le 8 mars : "Pour sécuriser l'accès à Internet pour tous, passons à la définition standard lorsque la HD n'est pas nécessaire." Netflix, qui représentait 20 % du flux avant la pandémie, et YouTube, ont d'ailleurs tous les deux réduit la qualité de leur vidéo, en les passant en qualité standard par défaut (et non plus en haute définition).   Pour garantir la connexion des milliers de télétravailleurs, l’Arcep (l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) vient pour sa part de publier un guide. Elle explique par exemple aux particuliers comment bien paramétrer sa box ou comment choisir entre 4G et Wifi.
Réduire l'empreinte carbone liée au numérique
Un usage raisonné du Net qui peut aussi aider à réduire son impact carbone. Dans le rapport La face cachée du numérique, publié en novembre 2019, l’Ademe soulignait : le numérique "est responsable de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et la forte augmentation des usages laisse présager un doublement de cette empreinte carbone d'ici 2025".  Pour l'heure, si la baisse des déplacements et activités industrielles liée à l'épidémie a plutôt tendance à réduire les émissions, notamment en Chine, celles liées au numérique ne sont pas encore mesurées.  Mais, d'ores et déjà, on peut profiter de ce confinement pour réduire son empreinte numérique, par exemple en suivant les conseils de Julien Vidal, comme bien sûr baisser la qualité des vidéos regardées, mais aussi choisir un moteur de recherche respectueux de l’environnement, trier ses mails ou encore se désabonner des newsletters jamais lues.  
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actusfrances · 5 years ago
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Philippe Jaenada : "Vivre confiné pendant un an m'a permis de devenir écrivain"
En 1989, l’écrivain Philippe Jaenada a passé, par choix, un an seul dans son appartement, sans contact avec l'extérieur Il revient sur cette expérience qui a changé sa vie et livre ses conseils à We Demain.
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Depuis plus d’une semaine, les Français subissent le confinement. Mais, pour certains, s’extraire de la société est un choix. Ce fut celui de Philippe Jaenada, écrivain et auteur de La Serpe, qui lorsqu’il avait 25 ans, est resté enfermé pendant un an dans son appartement, sans avoir de contact avec le monde extérieur. Une expérience qui l'a "sauvé", et lui a permis de se mettre à l'écriture.   
À lire aussi : Que faire pendant le confinement ? Tuto de l’astronaute Thomas Pesquet
   We Demain : Pourquoi avez-vous décidé de vous isoler pendant un an ? 
   Philippe Jaenada : J’avais 24 ans et je n’allais pas bien du tout. Comme une sorte de deuxième crise d’adolescence. Au début, c’était pour rigoler, je faisais des expériences. Par exemple, je suis resté une semaine sans manger en buvant uniquement du café, j’ai passé 7 nuits de suite sans dormir…   À l’automne, j’ai vu une femme à la télé, Véronique Le Guen, qui avait fait l’expérience de vivre isolée dans une grotte, pendant trois mois, sans téléphone ni montre, avec des électrodes sur elle pour analyser ses rythmes de vie. N'étant plus réglée sur la lumière du jour, elle dormait 20 heures de suite et veillait 40 ou 50 heures sans s’en rendre compte. Elle mangeait toutes les 10 ou 12h… Je me suis dit que j’allais faire pareil et tenter une expérience d’enfermement.   
Quelles étaient "les règles" de votre confinement ? 
   J'ai fait cela dans mon appartement parisien, plus commode quand même qu'une grotte. J’avais prévu de commencer le 1er janvier 1989 et de sortir le 31 décembre. Avant cela, j'ai prévenu mes proches et je me suis débarrassé de tout ce qui me rattachait au monde extérieur : télé, téléphone, radio, chaine hifi...   Juste en bas de chez-moi, j’avais un tabac et un petit supermarché, les deux seules commerces dont j’avais besoin. Avant de commencer, je suis allé voir le vendeur du tabac, que je connaissais, pour lui dire que je passerai une fois par jour pour un paquet, mais que je ne lui adresserai pas la parole. C’était important pour moi de ne pas parler. Je n’ai pas pu le faire pour le supermarché, donc ils ont dû me prendre pour un mal-poli, mais bon… Je descendais maximum 5 minutes par jour.  Ca ressemblait donc assez ce que beaucoup de gens vivent aujourd'hui. Si ce n’est que là, il n’y a personne dans les rues, alors qu’à mon époque la vie continuait.   
Comment avez-vous tenu pendant un an ? 
  Au début, c’était facile, j’avais l’impression d’être une sorte de héros, de faire un truc incroyable. Mais au bout d’un mois et demi environ, ce qui va peut-être correspondre à notre période de confinement maintenant, ça devenait très difficile.    Au printemps, je n’en pouvais plus. C’est là que je me suis mis à écrire. À la fois pour m’occuper et pour combler l’absence de contact et de communication avec d’autres gens. Alors, j’écrivais mes propres histoires, comme les enfants qui ont des amis imaginaires.   
Donc, c’est cette expérience de confinement qui vous a mené à l’écriture ? 
    Oui, mais je pense que si j’avais eu une guitare, je serai devenu Jimi Hendrix !    J’écrivais environ 2h par jour, jusqu'à ma sortie. Là, sans même que je ne le sache, un ami a fait publier une de mes nouvelles dans le journal l’Autre Journal, dans lequel il travaillait à l’époque.   En sortant, et pendant trois ans, je n’ai plus vraiment écrit. Alors j’ai loué une maison en Normandie pour trois mois, où je suis allé, seul, et là j’ai écrit 700 pages en 3 mois. C’était mon premier roman, Le Chameau Sauvage. Pour les livres suivant, j’ai fait pareil. Depuis que j’ai un enfant, je m’isole dans mon bureau. Pour moi, il y a un lien indéniable entre l’enfermement, l’isolement, et l’écriture.  
Et comment s’est passée la fin de votre expérience ? 
   À partir de juillet/août, c’est devenu beaucoup plus facile. C’est un peu comme une montagne, une fois qu’on a passé le pic il ne reste plus qu’à descendre. Tous les jours je me disais "vivement le 31 décembre".    Et, en fait, le 31 décembre est arrivé, et j’étais un peu tendu à l’idée de ressortir. Par peur, je repoussais tous les jours… Je suis finalement sorti le 17 janvier. J’avais l’impression de ne plus savoir parler, d’être recouvert de mousse ou de champignons comme un vieil objet abandonné dans une forêt...    
Qu’avez-vous tiré de cette expérience ? 
   Sur le coup, je ne me suis pas rendu compte de grand chose, à part que j’étais devenu un ours.    Mais cette expérience m’a sauvé. Je n’étais plus fou du tout. Quand j’en suis ressorti, j’étais vraiment serein et fort. Ca m’a apporté une sorte de détachement, depuis je me sens tout le temps à une légère distance du monde, des problèmes. Je suis complètement serein.  À lire aussi : L'après-coronavirus selon Yves Cochet : "écovillages, biorégions et démocratie locale"    
Donc le confinement actuel ne vous fait pas peur ? 
    Depuis, je ne sors vraiment pas beaucoup. J’ai rencontré ma femme, on a eu un enfant. Mais, je pense que ce confinement est plus facile pour nous que pour d’autres parce qu’on vit dans une sorte de bulle. On est bien entrainés, on a l’impression d’avoir la même vie que d’habitude.   
Avez-vous un conseil à donner à nos lecteurs, qui eux ne sont pas forcément habitués à cette expérience du confinement ? 
    Ils peuvent en profiter pour lire. La Fnac a par exemple mis 500 livres gratuits  sur sa plateforme, avec une majorité de classiques. Pour ma part, j'ai fait une sélection de livres courts dans cette liste de 500 ouvrages : 
Le portrait de Dorian Grey  d'Oscar Wilde
La Métamorphose  de Kafka
Candide  de Voltaire, incroyablement moderne
Et Alcool  d’Apollinaire
  Et pour ceux qui veulent aller plus loin, il y a aussi À la recherche du temps perdu  de Proust, qui a changé ma vie, ou aussi l’Odyssée  d’Homère et toute l’œuvre de Dostoievski. À lire aussi : Confinement : Petit guide des spectacles, concerts et expos à voir de chez soi
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actusfrances · 5 years ago
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Folding@home : Mettez votre ordi au service de la recherche contre le coronavirus
Le projet collaboratif "Folding@home" lancé par l’université de Stanford réunit la puissance de calcul des ordinateurs récents et des consoles de jeu, afin d’aider les scientifiques à trouver un traitement contre le Covid-19.
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Rester chez soi et participer à la recherche contre le coronavirus, c'est possible ! Et pas seulement en faisant un don à une institution scientifique. Si vous possédez une console de jeu ou un ordinateur récent, leur puissance de calcul peut être mise à disposition de biologistes, via le projet collaboratif "Folding@home". "Folding@home" signifie en français "plier à la maison". Comprenez : plier et déplier des protéines, en particulier celles qui composent le Covid-19, pour trouver des points d’attaque thérapeutique. Le projet est né dans les années 2000, à l’université de Stanford, afin de lutter contre diverses maladies. Pour contribuer au projet informatique, il suffit de télécharger le logiciel "Folding@home" sur le site officiel, qui est disponible pour Windows, macOS et Linux. En cumulant la puissance de milliers d’ordinateurs, "Folding@home" a crée un super ordinateur virtuel, capable d’effectuer des trillions de calculs chaque seconde. L’objectif est de modéliser le fonctionnement des protéines attachées au Covid-19, pour comprendre comment le virus se développe.
Trouver des "poches" pour y insérer une molécule
Les chercheurs veulent trouver des sortes de "poches" dans le virus, où les molécules thérapeutiques peuvent s’insérer pour le désarmer. "Si nous trouvons qu’une molécule déjà existante peut se loger dans l'une de ces poches […], nous pourrons aussitôt l’utiliser", précise Greg Bowman, directeur du projet. Parmi les molécules existantes envisagées, il cite la chloroquine, un traitement contre le paludisme qui pourrait aider à lutter contre le nouveau coronavirus.  
À lire aussi : À quand des traitements et vaccins contre le coronavirus ?  
Au total, plus de 400 000 personnes ont téléchargé l’application ces deux dernières semaines. "Folding@home" a notamment pu compter sur la solidarité de milliers de joueurs ou de "mineurs" de bitcoins. Le fabricant de processeurs et cartes graphiques Nvidia a par exemple appelé les "gamers" à y contribuer, les fans de jeux vidéo étant souvent bien équipés en puissance de calcul afin d'avoir un bon rendu audio et vidéo. Plusieurs grandes entreprises y contribuent également, comme GitHub (Microsoft), un service d’hébergement internet.  Résultat, la capacité de calcul de Folding@Home a atteint 474 téraflops, soit davantage que le supercalculateur Summit d’IBM (148 téraflops), considéré comme le plus puissant au monde.
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actusfrances · 5 years ago
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Christophe André : Mes conseils pour rester zen dans un monde de dingue
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Il est la star française de la méditation, mais pas que. Jeune retraité du service de psychiatrie de l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, Christophe André a passé sa carrière aux avant-postes de nos angoisses face à un monde toujours plus dur. Péril climatique, chômage, cadences infernales… En novembre 2018, il nous livrait quelques solutions simples pour rester serein dans ce monde de dingue, des conseils toujours d'actualité.  
Une interview a retrouver en intégralité dans We Demain n° 24  disponible en ligne
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Méditation - "Les études montrent que les personnes qui pratiquent régulièrement la méditation en pleine conscience répondent à l’inquiétude avec plus de calme et de discernement. Leur cortex préfrontal garde le contrôle de l’amygdale cérébrale qui est le siège des activations émotionnelles." Intériorité citoyenne - "Je conseille de prendre soi de soi. De petites choses en apparence : manger plus de fruits et légumes, faire de l’exercice, pratiquer la psychologie positive. (...) Plus on est heureux et à l’équilibre, plus on a de l’énergie pour comprendre le monde et s’y impliquer." Effondrement – "Il ne faut pas sombrer dans le catastrophisme. (…) Au fil des siècles, les violences entre les humains, qu’il s’agisse des guerres, de la criminalité, des relations personnelles, n’ont cessé de régresser. (…) Si l’on insiste trop sur la gravité du danger, il y a un seuil au-delà duquel les gens ont l’impression qu’ils sont impuissants à modifier quoi que ce soit".   Urgence écologique – "Je trouve que, pour le coup, on ne se fait pas assez de souci. Mais là encore, la peur ne pousse pas nécessairement à l’action. Cela peut au contraire conduire à la démission ou à la rumination. (…) Il est alors important de se retourner vers les petites fables du type de celle du colibri de Pierre Rabhi."   Action collective - "Je crois aussi à l’action collective (...). Mais cette action collective, je crois que cela ne peut marcher que sur des consciences individuelles préparées. Si l’on veut que les gens modifient leur comportement durablement, il faut préparer les esprits. (...) La méditation est outil efficace pour se rendre réceptif aux idées nouvelles." Contact avec la nature - "Un contact régulier avec la nature est très important. D’autres études montrent une amélioration de l’immunité après deux heures de marche en forêt ou en bord de mer."  
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actusfrances · 5 years ago
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En Italie, la nature reprend ses droits durant la crise sanitaire
L'épidémie de coronavirus met en évidence notre impact sur la planète : avec la baisse des activités humaines, la pollution diminue, et la nature reprend ses droits. Dauphins ou canards sont de retour dans les villes italiennes et françaises.
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L'environnement sera-t-il le seul gagnant de la crise sanitaire actuelle ? À l’instar de ce que l’on a pu constater dans la région du Wuhan en Chine, les concentrations de dioxyde d’azote, gaz polluant issu des activités humaines, ont reculé dans le Nord de l’Italie.   
À lire aussi : Climat : le coronavirus entraîne une chute exceptionnelle des émissions  
Selon des observations satellites, le NO2 montre "une tendance à une réduction graduelle d’environ 10 % par semaine au cours des quatre à cinq dernière semaines", indique le service européen Copernicus, dans un communiqué publié mardi. Et ce suite à la mise en quarantaine de 11 villes en Lombardie et en Vénitie (Nord de l’Italie) le 22 février, étendue au reste de la péninsule le 9 mars.  À Milan, selon les données de Copernicus, les concentrations moyennes de NO2 ont chuté d’environ 65 mg/m3 en janvier à 35 mg/M3 lors de la première quinzaine de mars. Une baisse liée notamment à la diminution du trafic automobile et des activités industrielles. 
Retour des dauphins en Sardaigne et poissons à Venise
En plus du recul de la pollution de l'air, les mesures de confinement appliquées en Italie ont permis un retour de la faune en ville. Dans le port de Cagliari, en Sardaigne, des dauphins ont profité de l’absence des bateaux pour s’approcher des rives.
⛵️⛵️ Il delfino saluta al porto di Cagliari il team Luna Rossa Prada Pirelli#delfino #prada #cagliari #porto #abbraccio #team #nature #fish #vela #regata #americancup pic.twitter.com/SbZQKVSAso — Unica Radio (@UnicaRadio) March 14, 2020
À Venise, les eaux sont redevenues transparentes grâce à la disparition des bateaux sur les canaux. Les habitants de la Cité des Doges ont même pu observer des bancs de poissons.
Venice’s canals run clear as pollution levels drop due to reduced numbers of motorboats and cruise ships during the #coronavirus lockdown. Follow for live updates: https://t.co/IviOWyuNOu pic.twitter.com/6PXiUSNztr — Reuters (@Reuters) March 18, 2020
À Milan, une passante a filmé un cygne dans un canal en plein centre-ville, affirmant qu’elle n’en avait pas vu s'aventurer jusque là depuis des années.
Erano anni che non li vedevo spingersi fin qui. #iorestocasa volentieri se serve (anche) a far tornare loro - Milano, Alzaia Naviglio Pavese pic.twitter.com/BATelYizQC — Giulia Delogu (@GiDelogu) March 15, 2020
Les Français entendent à nouveau le chant des oiseaux
En France, les citadins entendent à nouveau le chant des oiseaux : "Ils étaient déjà là, mais on ne les entendait pas, on ne prenait pas le temps de les écouter. On n’y prêtait plus attention", explique un membre de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) à 20 minutes.
ON ENTEND LES OISEAUX !!!! pic.twitter.com/dBiyeyA93M — Elodie Safaris (@avriogata) March 17, 2020
La LPO profite d'ailleurs du silence inhabituel dans certaines villes pour lancer un programme participatif de comptage des espèces "spécial confinement". Chaque jour, observez les oiseaux qui fréquentent votre jardin (seulement les volatiles posés) durant 10 minutes et enregistrez vos données sur le site de l’Observatoire. À Paris, certains habitants ont par exemple eu la surprise de voir des canards sur les trottoirs...
Dans les rues désertées de Paris, les canards reprennent leurs droits.. #coronavirus pic.twitter.com/5yasxLbibS — LucieRobequain (@robequain) March 16, 2020
Reste toutefois à voir comment cette crise évoluera... et si les dégâts humains et économiques causés par l'épidémie n'auront pas à long terme, et en retour, un impact sur l'environnement.
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actusfrances · 5 years ago
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L'après-coronavirus selon Yves Cochet : "éco-villages, biorégions et démocratie locale"
L’ancien ministre de l’Environnement Yves Cochet, l’un des précurseurs de la collapsologie, en appelle d’urgence à relocaliser l’économie, en créant des bio-régions résilientes et solidaires, pour faire face à la pandémie de coronavirus, et à un possible effondrement généralisé. Entretien.
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Le "confinement", Yves Cochet s’y prépare depuis quinze ans. L’ancien ministre de l’Environnement de Lionel Jospin a troqué son appartement parisien pour une maison à la campagne près de Rennes, autonome en eau, en énergie, et en nourriture, afin de faire face à un effondrement de la civilisation thermo-industrielle, prophétisé sans relâche, mais sans paniquer.  Cet effondrement, une crise sanitaire pourrait bien l'accélérer, estime ce pionnier de la collapsologie française. La solution, selon lui : une rapide démondialisation et une relocalisation de nos modes de vie.  
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We Demain : Comment se passe votre confinement ? ​ Yves Cochet. Personnellement, je n’ai pas à me plaindre, contrairement à la plupart de mes concitoyens et disons de l’humanité, puisque je vis avec ma fille et mes petits enfants dans un lieu résilient, autonome en eau, en énergie, et en nourriture, même si nous faisons quelques courses au supermarché. L’endroit est très rural et reculé, donc nous avons la possibilité de nous balader dans le parc. C'est plutôt la situation générale et son évolution qui nous préoccupent.   Certains se sont un peu moqués de votre collapsologie et de ce mode de vie… Aujourd'hui, que leur dîtes-vous ?  Depuis un moment, et surtout après la sortie de mon livre en septembre dernier, des gens disent : "Il est devenu paranoïaque, il parle d'effondrement, de fin du monde de collapsologie, tout ça n'existe pas et n'existera jamais". Je ne leur dirai pas "J'avais bien raison", ce serait stupide. Mais mes lectures, mon expérience, mes raisonnements depuis une quinzaine d'années m’ont montré qu’une pandémie mondiale assez forte pourrait déclencher l'abattement des dominos dans d'autres domaines, par exemple économiques, financiers, et donc un effondrement systémique mondial.    L’épidémie actuelle de coronavirus pourrait vraiment susciter cet effondrement généralisé selon vous?  Nous sommes encore loin d’une pandémie aussi contagieuse que la grippe et aussi forte qu’Ebola, ayant 50 % de mortalité – nous n’en sommes qu’à 2 % –, qui elle pourrait causer un effondrement mondial. Là, il semble que la pandémie soit assez stable, qu’il n’y ait pas de mutation, mais on ne sait pas comment ça va tourner. Et dans tous les cas, cette crise sanitaire va avoir des effets. D’abord, la panique des gouvernements, qui se disent prêts à lâcher des centaines de milliards, "quoi qu'il en coûte", comme disait le président de la République voilà une semaine. Ce qui veut dire faire marcher la planche à billets : c'est de l'argent politique, ça ne veut pas dire qu'il y a des stocks d'or de côté ! Donc cela va précipiter une crise économique et financière que nous allons voir apparaître un peu maintenant, mais beaucoup plus encore cet été et cet automne. Ce sera plus aggravant pour les déficits et les dettes que ce qu'on a vécu en 2008.   
A lire aussi :  À quand des traitements et vaccins contre le coronavirus ?
Donc le scénario actuel, qui semblait surréaliste pour beaucoup il y dix jours, était prévisible selon vous ?  Oui, certainement. C’est pour cela que moi et ma fille avons racheté ce terrain en Bretagne. Nous avons préparé à la fois psychologiquement et matériellement ce qu'on appelle dans notre langage un peu fleuri "un biotope de guérison sociale", c'est à dire essentiellement des bonnes relations, non monétarisées, avec nos voisins géographiques. On se connaît, on s’échanger des services. Notre mot d'ordre – et j'espère qu’il ne parviendra pas à historiciser ce que nous vivons actuellement – est "s'entraider ou s'entretuer". Si on ne s'entraide pas au niveau local avec les personnes que nous connaissons, notamment dans les milieux ruraux, ce sera la lutte pour les aménités naturelles dont nous avons besoin, c'est à dire l'énergie, l'eau pure et la nourriture saine. Les pays qui ont réussi à juguler la crise, la Chine ou Singapour, ont surtout misé sur l’autorité centrale, la surveillance, les tests généralisés, les nouvelles technologies… Peut-on juste compter sur la solidarité locale ?  Pour moi, la réponse doit être humaine et politique à l'échelon local. Je ne sais pas ce que nous réserve l'avenir mais, coronavirus ou non, il faut construire des éco-villages résilients, des biorégions, dans le cadre d'une démocratie locale. Même la France, même les régions actuelles sont trop grandes. Il faut vraiment démondialiser l'économie actuelle. Une des principales structures de propagation du virus, c'est la mondialisation, les échanges… De toute façon, il faut le faire pour être moins dépendants de l'extérieur, que nous exploitons indûment. Nous, les pays riches, empruntons sans arrêt des hectares fantômes à des pauvres en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie centrale : notre empreinte écologique est beaucoup plus grande que notre territoire réel. Il faut diminuer notre niveau de vie, aller vers la décroissance. Sinon ce sera la guerre...   
A lire aussi :  Courses, gardes d’enfant, cagnottes… La solidarité s’organise face au coronavirus
  Pour vous, cette crise sanitaire est donc aussi le signal d'un dysfonctionnement systémique ?  Oui, et beaucoup d'analystes le reconnaissent désormais, même certains capitaines d'industrie ou économistes classiques : il y a des limites à la mondialisation. Malgré l’apparente "solidarité" entre les économies nationales, voilà plus de 25 ans qu’on échange des biens mais qu’on échange surtout des maux, comme disait Ulrich Beck. La dernière fois, c'était les actifs pourris des banques américaines. Cette fois-ci, c'est un virus. C’est différent, mais on voit bien que l'épidémie est d'ordre mondial. Quand les pays étaient plus "indépendants" en termes financiers, en termes d'échanges, il y avait une propagation et une contagion moins rapide. C'est donc le signal qu'il faut revenir à l'échelon local, à plus d'indépendance notamment dans les domaines alimentaires et énergétiques.    Après la crise de 2008, le système n’a pas radicalement changé… Cette fois, vous pensez qu'il y aura un "Après-coronavirus" ? Des leçons vraiment tirées ?  Cela dépend de plusieurs facteurs, et essentiellement de l'ampleur de la catastrophe humaine. Si elle reste limitée - supposons par exemple qu'on arrive à 1 million de morts en France à l'automne 2020, ce n'est pas du tout la même chose que 10 000 morts, comme pour une grippe saisonnière. Même chose à l'échelon européen et mondial. Et puis cela dépend également des morts "indirects" du coronavirus. S'il y a une rupture dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire, s’il y a une défection des chauffeurs routiers par exemple, alors on risque la pénurie. Et si vous n'avez pas tous les jours l'approvisionnement de Carrefour, de Monoprix, ou des épiceries de quartier, vous êtes à quelques jours de l'émeute. Comme le disait Churchill : "Entre la civilisation et la barbarie, il n’y a que cinq repas"… Cela peut donc être très sérieux au point de vue politique mais, bien sûr, on ne le sait pas encore.
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actusfrances · 5 years ago
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Que faire pendant le confinement ? Tuto de l’astronaute Thomas Pesquet
Après des mois de solitude passés dans l’espace, l’astronaute Thomas Pesquet est en confinement, comme le reste des Français. Dans une petite vidéo postée sur ses réseaux sociaux, il livre ses conseils de spécialiste.
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Lui a l’habitude d’être enfermé, loin (très très loin) de ses proches, sans pouvoir aller au cinéma ou en terrasse, pendant de longues périodes. L’astronaute Thomas Pesquet, comme le reste des Français, est confiné chez lui.    Lundi 16 mars, il publie une petite vidéo sur les réseaux sociaux, intitulée "Tuto confinement par un astronaute !" . Il y livre ses conseils pour profiter de l'isolement, qui ne sont pas réservés aux astronautes.  Il suggère par exemple de trier ses photos - dans son cas, celles de ses missions qu’il s’engage à publier régulièrement sur les réseaux  (une manière de nous faire voyager dans l’espace durant cette période statique), propose des conseils de lecture, et de loisirs créatifs pour occuper les enfants, en construisant par exemple une maquette de satellite miniature… Autant d’activités que nous pouvons (presque) tous suivre. Il ajoute avec humour : "Au moins ici, [la nourriture] elle reste dans l’assiette". 
Un appel à rester chez-soi
À travers cette vidéo, l’astronaute français profite surtout de sa notoriété pour faire passer le message suivant, primordial : restez chez vous de manière à éviter la propagation du virus, et respecter les gestes barrières.   Enfin, pendant ces jours de confinement, n’hésitez pas à faire un tour sur son compte  afin de voir ses photos prises depuis l’espace. Retrouvez aussi les conseils de WeDemain.fr pour continuer à avoir des activités culturelles, sportives ou encore découvrir de nouveaux réseaux d’entraide.  
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actusfrances · 5 years ago
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#StayAtHomeChallenge : ces défis lancés par des footballeurs pendant le confinement
Le football professionnel est à l’arrêt mais se mobilise face au coronavirus. Compétitions en ligne, challenges sur les réseaux sociaux... le monde du ballon rond chercher à divertir ses fans et les sensibiliser à l’épidémie.
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Des annulations en série : ce mardi, l’UEFA a annoncé le report de l’Euro 2020 à l’été 2021 et suspend provisoirement la Ligue des champions et la Ligue Europa, à cause du coronavirus. Mais, en ces temps de confinement, les footballeurs restent joueurs et lancent des défis sur internet. Objectif : divertir leurs fans mais aussi les sensibiliser à l’épidémie. 
Appeler à respecter les gestes barrières
Les stars du foot ont notamment relayé le #StayAtHomeChallenge, initié par un site d’information sportif néerlandais. Le principe : jongler avec un rouleau de papier toilette et poster sa performance sur les réseaux sociaux. Pour les footballeurs, il s’agit surtout de faire passer un message de prévention à leurs fans : rester chez soi et respecter les gestes "barrières". Les joueurs doivent en effet se laver les mains avant de commencer le défi, même si cette partie a été oubliée par certains... Des personnalités comme le député Matthieu Orphelin se sont aussi prêtées au jeu  avec brio.
Keepers got no chance with that one, he’s put it top nickel! 🔥 @benmendy23 takes his time spots the late runner who makes no mistake 💪 🔵 #ManCity pic.twitter.com/gWVwaHRTdd — Manchester City (@ManCity) March 17, 2020
Financer la recherche sur le coronavirus
Autre défi sportif : face à l’arrêt des compétitions, le club britannique de Leyton Orient (D4 anglaise) a décidé d’organiser le "QuaranTeam" : un tournoi sur le jeu vidéo FIFA 20, qui regroupe 128 équipes de football professionnelles du monde entier, retransmis en live sur les sites ou les réseaux sociaux des clubs partenaires. Les équipes choisissent elles-mêmes qui les représentera : un joueur du club, un joueur e-sport ou un supporter.  Si la grande majorité des participants sont britanniques, quatre continents sont représentés et cinq équipes françaises sont en lice : Amiens SC, Angers SCO, ESTAC Troyes, FC Lorient et Olympique de Marseille. Le but ? Occuper les amoureux du ballon rond pendant le confinement et récolter des fonds. Les dons seront en effet reversés aux équipes de l’English Football League (plusieurs divisions britanniques de football professionnel, NDLR), victimes du report des matchs. "Sans les revenus liés aux rencontres, les clubs vont avoir du mal à lutter d'autant que les choses ne vont faire que s'empirer", précise le Leyton Orient.  Une partie des revenus ira également à l’association Mind Charity, qui vient en aide aux personnes souffrant de maladies mentales, et une autre servira à financer la recherche sur le coronavirus.
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actusfrances · 5 years ago
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Confinement : des vidéos et podcasts pour continuer à faire du sport
Avec le confinement dû à la pandémie de Covid-19, les salles de sport ont fermé et les possibilités de sortie sont restreintes. Pas de panique, voici des solutions pour garder la forme et continuer à pratique à domicile.
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J-3 du confinement. Comme tous les jeudis, je me prépare pour ma séance de yoga. Non, je n’ai pas séquestré ma prof chez-moi. Celle-ci a maintenu ses cours, mais par visio-conférence. Elle exerce via la plateforme Yo’time, qui propose habituellement du yoga en entreprise. Et elle n'est pas la seule à offrir ce genre de service.    Sur les réseaux sociaux, les vidéos de coaching sportif se multiplient. De façon gratuite ou payante, les profs de sport indépendants essayent de maintenir leur activité, même en période de confinement. L’occasion de tester une nouvelle discipline ? Petit tour d’horizon des possibilités.   À lire aussi : Confinement : Petit guide des spectacles, concerts et expos à voir de chez soi
Des cours soutenus par le ministère des Sports
Le confinement autorise à sortir de chez soi, sans aller trop loin, seul et muni de l’attestation de déplacement dérogatoire, notamment pour avoir recours à une activité physique. Il est donc toujours possible d’aller courir ou de faire une petite promenade. Mais de nombreuses applications permettent aussi de faire du sport en intérieur, sans matériel et pour tous les niveaux. Le ministère des Sports  a même signé un partenariat avec certaines d’entre elles : Be Sport, My Coach ​​et Goove app. Ces applis se sont engagées à proposer gratuitement et tous les jours des séances d’entrainement imaginées par des professionnels.    YouTube, avant même le confinement, regorgeait aussi de tutoriels proposés par des sportifs ou influenceurs. Autoproclamée "la plus grande salle de sport de France", la chaîne Gym Direct, de l’émission télé éponyme, compte par exemple une centaine de vidéos d'une trentaine de minutes permettant de choisir la partie du corps à travailler et des activités variées  (danse, pilate, yoga, cardio, renforcement musculaire…).   Dès l’annonce du confinement, de nombreuses vidéos "spéciales confinement" ont également été publiées. 
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Des cours en direct live
Même chose sur Instagram. La professeure de yoga @mathilde.bodyfit propose par exemple des cours d’environ 30 minutes, tous les jours à 18h, en direct. Une autre professeure de yoga, @joywithjenn, a même organisé un planning de cours via la plateforme Zoom,  quatre fois par jour les mercredis, jeudis et vendredis. Jenn fonctionne avec le système du don, à partir d’un euro, pour les internautes souhaitant participer.    Le coach personnel @anatole_enicolo, quant à lui, a publié une vidéo IGTV avec un programme d’entrainement ne nécessitant aucun accessoire. En moins de 24h, celle-ci a déjà été visionnée plus de 15 000 fois. Le coach en profite pour rappeler qu’il commercialise toujours des programmes sur mesure, à distance. Ce dernier offre même un mois gratuit via le (subtile) code promo "FUCKCOVID". 
Voir cette publication sur Instagram
Il y a des moments ou il faut savoir rester déterminés et forts pour nous et les autres. C’est précisément un de ceux là que nous vivons. Pour vous aider, voici un petit programme simple facile à faire à domicile, sans aucun accessoire quoi vous aidera à rester en forme. Reproduisez ce circuit 3 fois avec 1min30 de récupération entre chaque tour. Si vous souhaitez des programmes sur mesure, adaptés à votre morphologie et votre niveau, j’ai également décidé de vous offrir 1 mois gratuit à mon programme AEN de coaching à distance. Inscrivez vous gratuitement sur mon site, code promo FUCKCOVID Prenez soin de vous ! #PeopleBeforeBusiness
Une publication partagée par Anatole E.Nicolo (@anatole_enicolo) le 17 Mars 2020 à 11 :53 PDT
Pour déconnecter un peu des écrans, il existe également des podcasts consacrés au sport, comme par exemple Vital Training  (du magazine Vital), avec un nouvel épisode chaque matin permettant de travailler une partie du corps, "se dessiner un ventre plat" ou encore "éliminer sa culotte de cheval".
Faire du sport devient un jeu
Enfin, si vous êtes détenteur d’une console, profitez des jeux sportifs, comme par exemple Ring Fit Adventure, disponible sur la Switch de Nintendo, qui permet même de se lancer des défis en famille ou entre amis ! 
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Ou, sinon, inspirez-vous de ces internautes qui jouent au tennis par la fenêtre entre voisins ou font de la "natation d’intérieur"… 
SNIF la vidéo a été retirée. La revoici : pic.twitter.com/Y4TX5QpMWf
— We Are Tennis France (@WeAreTennisFR) March 16, 2020
A pesar del corona virus y la cuarentena no dejó de practicar mis deportes preferidos, natación, ciclismo y jogging😂😂😂😂😂a lo Padrillo 😂😂😂😂 Mi sra chemosetama. BUUUEEENAAASSS TAAARDEEESSS!!!! pic.twitter.com/byFRHG7cS9
— El Padrillo Republicano!!!! (@El_Padrillo_R) March 15, 2020
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actusfrances · 5 years ago
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À quand des traitements et vaccins contre le coronavirus ?
Les laboratoires se mobilisent pour fournir au plus vite des médicaments et vaccins afin d’enrayer l’épidémie de coronavirus. Plusieurs pistes sont prometteuses, mais il faudra attendre au moins plusieurs semaines avant que les premiers traitements ne soient commercialisés.
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À l’heure où nous écrivons ces lignes, aucun traitement ni aucun vaccin n’a encore été mis au point contre le virus Covid-19, qui a déjà fait plus de 7 000 morts dans le monde. Mais la recherche s’organise. We Demain fait le point.
Du côté des traitements
Rappelons d'abord que la maladie étant due à un virus, le coronavirus Sars-CoV2, et non une bactérie, les antibiotiques s'avèrent inefficaces (sauf pour prévenir une surinfection). Dans son point presse du lundi 16 mars, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dénombre plus de 300 essais cliniques en cours (dont plus de 80 en Chine) afin de développer des traitements.  
La piste la plus sérieuse semble être un antiviral mis au point par le laboratoire américain Gilead. “Il n’y a pour l’instant qu’un seul médicament dont nous pensons qu’il pourrait avoir une réelle efficacité. Et c’est le remdesivir”, a confirmé Bruce Aylward, un responsable de l’OMS, lors d’une conférence de presse. Initialement développé pour combattre le virus ebola, mais non commercialisé à ce jour, ce médicament a déjà été testé avec succès sur des patients américains par le centre médical de l’université du Nebraska, ainsi que des patients chinois.
L’Inserm a annoncé dans un communiqué de prochains essais cliniques au niveau européen pour le remdesivir, ainsi que pour deux autres thérapies, le lopinavir et une combinaison lopinavir+interféron, sur 3 200 personnes, dont 800 Français.  
Les laboratoires Sanofi et Regeneron ont également annoncé ce lundi 16 mars le début d’essais cliniques sur 400 personnes afin d’évaluer l’efficacité du Kevzara, un immunosuppresseur (qui inhibent l’activité du système immunitaire) déjà utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde, et qui pourrait aider les patients atteints d’un syndrome de détresse respiratoire aigüe.
  L’hydroxychloroquine, un antipaludéen qui exerce une activité anti-inflammatoire et antivirale, est aussi étudié par les chercheurs comme potentiel traitement contre le coronavirus, bien que son efficacité ne fasse pas consensus.
L’infectiologue Didier Raoult, directeur de l'IHU de Marseille, affirme avoir obtenu des résultats concluants suite à un test clinique sur 24 patients (validé par le ministère de la santé) : au bout de six jours, 75 % de ceux qui avaient pris la molécule n’étaient plus porteurs du virus, contre seulement 10 % des personnes qui n’avaient pas bénéficié du traitement. Le ministère de la Santé a annoncé vouloir étendre l’essai clinique dans un autre hôpital, et sur un plus grand nombre de patients. Les personnes hospitalisées à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris peuvent, depuis vendredi et sur leur accord, se voir administrer de l'hydroxychloroquine.   
Le plasma des anciens malades infectés peut aussi aider les patients, notamment ceux dans un état grave, à lutter contre le Covid-19. Les autorités sanitaires chinoises appellent depuis mi-février les individus guéris à donner leur sang, en les testant au préalable afin de s’assurer qu’ils ne peuvent transmettre le virus.
Du côté des vaccins
Solution de long terme contre la maladie, la création d’un vaccin nécessite un délai de plusieurs mois entre sa conception et sa mise sur le marché. Les travaux en cours en sont pour le moment au stade préclinique.  
Aux États-Unis, le premier essai clinique pour tester un vaccin a débuté lundi. Le mRNA-1273 a été développé par des scientifiques des Instituts nationaux de santé américains (NIH) et de l’entreprise de biotechnologies américaine Moderna. Les essais seront menés sur 45 adultes volontaires pendant environ six semaines, ont indiqué les NIH dans un communiqué. Si tout se passe bien, il pourrait être disponible d’ici 12 à 18 mois.
  L’Europe est aussi dans la course pour mettre au point un vaccin, la société allemande CureVac ayant annoncé être en mesure de commencer ses premiers tests d’ici les prochains mois. La présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, a confirmé ce mardi le versement d’un soutien financier à hauteur de 80 millions d’euros afin d’accélérer le processus, évoquant une possible commercialisation “avant l’automne”. 
.@EU_Commission travaille sans relâche pour faire face à la crise du #coronavirus, en: ▪️Rapatriant nos concitoyens bloqués hors 🇪🇺 ▪️Soutenant l’emploi ▪️Finançant le développement des vaccins ▪️Coopérant avec industrie et gouvernements pour plus d’équipements de protection. pic.twitter.com/DsPJpMjp8g — Ursula von der Leyen (@vonderleyen) March 17, 2020
    En France, les chercheurs de l’Institut Pasteur ont également commencé à élaborer un dérivé de vaccin en s’inspirant d’un vaccin existant, celui contre la rougeole. Les équipes françaises ont identifié "le morceau d'ADN à même de déclencher une réponse immunitaire", explique le virologue Frédéric Tanguy dans L’Express, et pourraient commencer à tester un vaccin cet été.
  La branche vaccin du laboratoire français Sanofi collabore également depuis février avec l’autorité américaine de recherche et développement biomédical avancé (BARDA) pour mettre au point un vaccin-candidat préclinique avancé contre le SRAS qui pourrait également protéger contre le Covid-19. Selon David Loew, vice-président exécutif de Sanofi Pasteur, les premiers essais cliniques pourraient débuter “dans environ un an à un an et demi”.
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actusfrances · 5 years ago
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Tuto COVID-19 : comment faire soi-même un masque de protection
De nombreux tutoriels pour confectionner des masques de protection circulent sur le web suite à l’épidémie de coronavirus et à leur pénurie dans toute la France. Mais attention, quelques règles sont à respecter. Suivez le guide.
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Le président Emmanuel Macron a promis, lors de son allocution lundi 16 mars, que les pharmacies et les soignants des 25 régions les plus touchées par le Covid-19 seraient réapprovisionnées en masques de protection dès le mardi 17, puis d’ici la fin de la semaine dans le reste de la France.   En attendant, du fait de la pénurie de ces petits masques en papier, de nombreux tutoriels fleurissent sur le net pour fabriquer soi-même des protections en tissu.    Certains les considèrent inutiles, à l’image du professeur Pascal Astagneau, médecin infectiologue à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris. "C'est une fausse bonne idée", estime-t-il, sur le site de France Inter. "C’est mieux que rien", répond le Dr Jean-Paul Hamon, médecin généraliste à Clamart et président de la Fédération des médecins de France (FMF), au journal 20 Minutes.    Le centre hospitalier de Grenoble à lui envoyé, dès vendredi 13 mars, un tutoriel à ses employés les invitant à confectionner leur propre masque en tissu, avec des pièces de molleton, indispensables selon le document du CHU. Un tuto qui peut inspirer les personnes les plus exposées.    Retrouvez ce tutoriel ci-dessous. Et n'oubliez pas : si vous portez un masque (en papier ou en tissu), il est nécessaire de le changer (et de le laver) très régulièrement, d’éviter de le toucher, et bien sûr de ne pas le prêter ou l'échanger. Enfin,  un dernier rappel : le meilleur moyen de se protéger et de protéger les autres reste de respecter les distances de sécurité. 
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Téléchargez le tutoriel et le patron ci-dessous : 
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Et voici le résultat : 
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actusfrances · 5 years ago
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Confinement : Petit guide des spectacles, concerts et expos à voir chez soi
Face à l'épidémie de Covid-19 et au confinement obligatoire, pas question de se laisser abattre. Voici les conseils de la rédaction pour faire le plein de découvertes et profiter de cette période sans bouger de chez soi.
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Après la Chine, l’Italie, l’Espagne… L’heure du confinement a sonné pour la France. Une angoisse pour certains, qui craignent de s’ennuyer. Pas de panique ! Cette période peut aussi être un temps pour se ressourcer et faire le plein de découvertes, à travers le monde, sans bouger de son canapé.  
À lire aussi : Courses, gardes d’enfant, cagnotte… La solidarité s’organise face au coronavirus
  Voici une sélection d'expos, de concerts ou encore de spectacles, à découvrir gratuitement sur internet ! 
Les musées, comme si on y était !
Côté peinture d'abord, sachez que les œuvres de Van Gogh du musée d’Amsterdam, de Philadelphie ou encore de Londres, sont disponibles gratuitement sur ce site. Les oeuvre de Van Eyck le sont également, en haute définition, grâce au projet Closer to Van Eyck, à l’initiative de la Getty Foundation de Los Angeles et de l’Institut royal du patrimoine artistique (IRPA) à Bruxelles. Vous y verrez peut-être même mieux les œuvres qu'au musée !    Le projet Arts & Culture  de Google propose pour sa part une visite virtuelle du British Museum de Londres, du MoMa à New York, du musée d’Orsay à Paris, des vidéos 360° de l’Opéra National de Paris ou encore du site de Palmyre, aujourd’hui en partie détruit, en Syrie.   Les musées français ne sont pas en reste ! Il est possible de déambuler virtuellement au Louvre, pour découvrir les antiquités Egyptiennes ou la Galerie d’Apollon, de visiter le château de Versailles  (sans les hordes de touristes, un luxe !) ou encore d’explorer la grotte de Lascaux  dans ses moindres détails.   Et les escapades sont même possibles les yeux fermés : le Centre Pompidou propose deux podcasts  : "Les visites" pour rattraper les expos que vous aviez peut-être manquées, ou "un podcast, une œuvre", qui chaque mois propose aux auditeurs l’explication d’une œuvre à partir d’archives et d’interviews.   
À lire aussi : #Coronamaison : les twittos dessinent leur maison de confinement idéal
Un concerto dans le salon
Bonne nouvelle aussi pour les amateurs de musique : le Metropolitan Opera de New York  a annoncé, dès le 16 mars, qu’il mettrait en ligne chaque soir une archive de ses spectacles, gratuitement. Carmen de Bizet, La Bohème de Puccini, La Traviata ou encore Eugène Onéguine de Tchaïkovski… Autant d’œuvres à (re)découvrir dans l’un des plus beaux opéras du monde ! La Philharmonie de Paris  propose également de (re)voir des concerts, enregistrés en live.    Des musiciens innovent aussi dans cette période de crise : le concert de Tryo prévu le 13 mars pour son 25ème anniversaire à l’AccordHotels Arena de Paris a été annulé, mais le groupe a décidé de jouer dans une salle vide, et de diffuser le "concert" en direct sur les réseaux sociaux.    Pour lutter contre la morosité, et pourquoi pas danser, le DJ Laurent Garnier a lui mis en ligne 7h de musique accessible gratuitement sur la plateforme soundcloud  suite à l’annonce du confinement.   Enfin, si l'envie de jouer vous prend, l’application française NomadPlay  propose des partitions et de remplacer l’instrument de votre choix dans un orchestre virtuel ! 
Une bonne dose d’humour
En cas de coup de blues, voici aussi quelques one man/woman show disponibles en ligne pour se détendre un peu : ceux de Kyan Khojandi (que nous avions récemment interviewé), Haroun  ou Pierre-Emmanuel Barré. Certains artistes ont choisi le système du chapeau (virtuel) : si le spectacle vous a plu, vous pouvez leur verser la somme de votre choix. Netflix propose aussi de nombreux spectacles en streaming, comme ceux de Blanche Gardin ou encore de Fary.  Ainsi que l’extension Netflix Party, qui permet de regarder ses contenus en même temps que ses amis, avec un chat pour échanger comme si vous étiez côte à côte.. ou presque. Mais le confinement peut aussi être l'occasion de découvrir d'autres plateformes comme ce "Netflix engagé et écolo". 
Prendre le temps que l’on n’a pas au quotidien
Enfin, il peut être propice à la lecture : une bonne occasion de commander par internet auprès de libraires indépendants de manière à leur donner un coup de pouce en ces temps difficiles (plutôt que sur Amazon). Ou encore de se mettre à l'écriture, en tenant par exemple un journal du confinement ? Finalement, cette période ne sera peut être pas assez longue pour avoir le temps de tout faire… ! À lire aussi : Les "Netflix littéraires", ces applis qui signent le grand retour du roman-feuilleton      
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actusfrances · 5 years ago
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Deliveroo, Frichti, Monoprix.... La livraison "sans contact" pour éviter le coronavirus
Alors que les livraisons explosent du fait de l'épidémie de coronavirus, des mesures d'hygiène renforcées se mettent en place pour protéger les livreurs hyper-sollicités et les clients, notamment les plus âgés.
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Par peur de manquer ou peur d'être contaminés par le coronavirus, de nombreux Français se mettent aux courses en ligne : les livraisons à domicile ont augmenté de plus de 70 % ces deux dernières semaines. Et les supermarchés ne sont pas les seuls sollicités. Malgré la fermeture des restaurants et des brasseries, ces établissements "sont autorisés à maintenir leurs activités de vente à emporter", selon l’arrêté du 14 mars. Mais ce boom des commandes en ligne pose des questions d'hygiène et de sécurité. Comment protéger les livreurs hyper-sollicités, ainsi que les clients, notamment les plus âgés ?  De leur côté, les applications les plus populaires ont déjà annoncé certaines mesures pour éviter la propagation du virus. Depuis lundi, la start-up française Frichti indique sur son site qu’elle rend la livraison "sans contact" obligatoire, c'est à dire en laissant les courses sur le pas de la porte. Il en est de même pour Mac Donald’s, Domino’s ou Deliveroo. De son côté, Uber Eats devrait bientôt proposer une option similaire, selon Business Insider . 
Compensation pour les livreurs infectés
Pour aller plus loin dans la protection de ses employés, Frichti explique que les règles d’hygiène déjà très strictes ont été renforcées : un lavage des mains a notamment été imposé toutes les 30 minutes pour les équipes de cuisine, et un agent s’assure que jamais 2 livreurs ne soient présents en même temps dans les centres logistiques. Afin de livrer le plus grand nombre, l’entreprise effectue désormais des créneaux de livraison d’une heure et impose des commandes de 15 euros minimum. Deliveroo et Uber Eats vont également mettre en place une compensation exceptionnelle, afin de soutenir les livreurs qui ont contracté le covid-19. Les entreprises précisent qu’ils seront éligibles à un soutien financier jusqu’à 14 jours.... dont le montant n'est pas connu. 
Des services de livraison dédiés aux personnes âgées
Côté clients, les personnes âgées ont été les premières à devoir limiter leurs déplacements. Pour celles qui ne sont pas habituées à passer commande via internet ou une application, Franprix ou Monoprix ont mis en place un numéro vert (Franprix : 0 805 620 370 et Monoprix : 0 800 05 8000). Les enseignes, qui appartiennent au groupe Casino, proposent deux paniers : un premier à 30 euros contenant des produits alimentaires de base (riz, pâtes, fruits et légumes, yaourts, produits d’entretien et d’hygiène) et un second à 40 euros avec des aliments bio. L’offre de Monoprix comprend un troisième panier incluant des articles de la gamme Gourmet pour 45 euros. Les livreurs doivent se soumettre à des mesures d'hygiène : là encore, elles n'ont pas le droit de rentrer chez les clients. Ce service n’est pour le moment disponible que dans les 250 et 120 Franprix parisiens de la petite couronne. Dans d’autres villes, des personnes se portent aussi volontaires pour apporter les courses aux personnes les plus précaires.
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actusfrances · 5 years ago
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Courses, gardes d’enfant, cagnotte… La solidarité s’organise face au coronavirus
Alors que sévit la crise du Covid-19, des initiatives de solidarité s'organisent un peu partout : gardes d'enfants, courses pour les plus âgés, cagnottes, distribution de repas... Bienvenue dans les nouveaux réseaux d'entraide.
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Plus d’embrassade, mais des coups de main et des élans de solidarité. En cette crise historique de coronavirus, tous les comportements ne sont pas exemplaires – certains continuent à se ruer sur les supermarchés – mais de belles initiatives fleurissent un peu partout. We Demain vous propose un tour d'horizon des initiatives les plus inspirantes. 
Solidarité entre voisins
Sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, des groupes d’entraide locaux ont très vite été créés. Sur le groupe Solidarité Covid-19 Nogent-Le Perreux, un jeune homme "au chômage technique" propose ses services "pour aider ou épauler les personnes en difficulté de déplacement".  Sur la page "Tu sais que tu es d’Alençon quand...", une jeune femme publie : "Si des parents n’ont aucune solution pour faire garder leurs enfants, je veux bien les dépanner… Bénévolat, bien entendu".   La presse locale se mobilise aussi : le quotidien breton Le Télégramme a par exemple lancé le service "Solidarité coronavirus Bretagne". Le groupe Nice-Matin a créé la plateforme "CoronAIDES" : garde d'enfants, échanges de produits de première nécessité, et même un peu de réconfort... toute une série de services y sont proposés. Plusieurs plateformes de mise en relation entre voisins jouent aussi le jeu, à l'image du site Nextdoor, via sa page spéciale "coronavirus". À Toulouse, l’association Voisins solidaires a même mis au point un kit composé d’affiches, de tracts et d’un mini-guide de conseils pour organiser la solidarité locale.
Cagnottes et soutien au personnel médical
Notre plateforme a été lancée il y a à peine 12h et vous êtes déjà plus de 31 000 à être venus visiter notre site, 2500 à vous porter volontaires. Nous avons déjà pu aider une dizaine de familles à travers la France ! Merci, et continuons !https://t.co/w4Qs4gQzMw
— enpremiereligne (@en1ereligne) March 16, 2020
Le site Enpremièreligne a lui été lancé pour apporter une aide spécifique à ceux qui "luttent pour sauver des vies et assurer les fonctions vitales de notre pays", notamment les soignants, pharmaciens ou membres des services d'urgence. "Soyons présents pour eux et leurs familles", peut-on lire sur le site, qui sélectionne des volontaires pour garder leurs enfants ou les aider à faire des courses.  De son côté, le site de services à domicile Yoopies a développé pour le personnel des hôpitaux une plateforme  de recherche de garde à domicile partout en France, en mobilisant étudiants et personnel de la petite enfance.    Diverses cagnottes ont également été initiées pour le personnel des hôpitaux et la recherche médicale. Dernière en date : celle du footballeur Paul Pogba, qui a profité dimanche de son 27e anniversaire pour lancer un appel aux dons  en partenariat avec l’Unicef, espérant réunir 30 000 euros. Une somme qu’il s’est engagé à doubler, de sa poche. 
Distribution de nourriture
Encore un bel exemple de solidarité : après l'annonce de la fermeture forcée de son établissement, un restaurateur toulousain a donné l'équivalent de 80 repas à la Banque alimentaire vendredi. D'autres restaurants ont distribué des plats ou denrées aux riverains dans toute la France ce lundi pour éviter le gâchis.    Des supermarchés ont eux mis en place des créneaux réservés aux personnes de plus de 70 ans pour éviter leur contamination, comme à Lamballe, dans les Côtes d’Armor : "Le magasin vous sera privatisé de 7h45 à 8h30. Votre santé est notre priorité", écrit la direction sur une affichette jaune, placardée sur la devanture du magasin.
Lumières et chansons aux balcons
Des entreprises ont aussi décidé de faire un geste, comme Canal +, qui diffusera désormais ses programmes en clair sur toutes les box... Parfois, cette solidarité n'est que symbolique, mais n'en est que plus belle. À Lyon, des habitants ont proposé sur Twitter "en signe d’union et d’espoir", et pour soutenir le personnel médical, d’allumer des lumignons sur les bords des fenêtres de l’agglomération, chaque soir à 20h, comme pour la Fête des Lumières. Et si cela se faisait en musique ? Comme en Italie, où on a vu des personnes confinés, musiciens professionnels ou juste motivés, entonner ensemble des chansons aux balcons.
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actusfrances · 5 years ago
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#Coronamaison : les twittos dessinent leur maison de confinement idéal
En cette période de coronavirus, un défi lancé sur twitter encourage les internautes à dessiner leur appartement de confinement idéal. Résultat : un cadavre exquis géant et créatif.
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Confinement oblige, une grande partie de la population se retrouve contrainte de rester chez elle. Vivre en quatre murs toute la journée peut s’avérer éprouvant, en particulier pour ceux ayant des enfants en bas âge. Et si l’on profitait de cette période d’enfermement pour rêver un peu et apprendre à profiter de son chez-soi ? C’est ce que font les internautes participant au défi #Coronamaison lancé ce dimanche sur Twitter par les dessinatrices Sandrine Deloffre et Pénélope Bagieu, créatrice de la bande-dessinée Les Culottées.  Chacun peut télécharger gratuitement un dessin mis au point par le dessinateur Timothy Hannem, représentant une grande pièce vide et un escalier, puis le redécorer entièrement en y ajoutant des fenêtres, des meubles, de la déco, des plantes… Afin de créer son appartement de "confinement idéal".
Ok voici le template que @acupoftim nous a fait pour la #Coronamaison ! On dessine l‘étage/la déco/la compagnie/les animaux/la bouffe/les fenêtres, enfin l’endroit idéal pour être confiné(e)! Et si on fait du noir et blanc, que les coloristes n’hésitent pas à reprendre les images pic.twitter.com/7BvqQOA9GU — Pélénope Bagieu (@PenelopeB) March 15, 2020
De l'appartement hyper-réaliste aux créations plus fantaisistes intégrant piscine, jardin ou aquarium, ces "coronamaisons" reflètent la personnalité de leur créateur. Un "cadavre exquis géant" qui tombe à point pour faire le plein d'ondes positives, mais aussi donner des idées pour transformer son intérieur en cette période de confinement !
  Je vous invite à jeter un oeil à #Coronamaison. @PenelopeB a lancé un cadavre exquis géant où chacun dessine l'étage d'un immeuble. Les premières participations sont variées et très cool ! (Dans l'ordre : @superalienninja, @RaisonPablo, @_ockto_, @MonsieurMouk) pic.twitter.com/sOD2qX6KAC — Stunfy (@stunfy) March 15, 2020
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