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Comme un café sur la rive
Au fil de l eau
À la dérive
Petit matin , pas un mot.
Se souvenir , de la nuit
De ses bruits
Oublier , les ennuis
Ne gardez que les fleurs
Ne gardez que son cœur
Respirer
La odeur de fraîcheur
De cette mâtiné
Ne panser ,
Ne penser
Qu à la douceur
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Sous la jupe printanière
Les reins s'arquent, la peau s'enflamme,
Les doigts s'égarent, cherchent la femme
La bouche mord, la chair réclame,
Et monte au ventre devenu hammam.
Le souffle court, les muscles crient, La langue s'enroule, le corps s'écrit, Un râle profond fend la nuit,
Et l'instant jouit, et puis s'enfuit.
Là, dans le creux du dernier spasme, Tout cède, tout meurt, tout s'embrase,
Délicat sésame
La jouissance, bête vorace,
Dévore, inonde, et offre sa savane
Sous le tissu de ses paupières
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Je ne sais pas
Un regard…
C est là le point de départ.
De cet éternel éclat.
Quand les yeux qui se posent
Sur ce corps en combat
Tout de l âme
Se pâme
Et rougeoit.
Il y a comme cette beauté crue
Des premiers rayons de soleil
Qui éclairent sans retenues
Sans pudeur
Les hanches , les épaules et les seins
Chaque trait de lueur
Illuminé sans détour
Le moindre de ses contours
De son bassin , à son sexe impudique .
Et le spectateur pourrait trouver cela ludique.
Mais une fois passé la surprise
C est toute la pensée qui devient éprise
Elle est captée toute entière
Par là véritable origine
Là où naît la lumière
Loin du subterfuge,
C est dans le regard
Qui tel un miroir
Vous déshabille.
Et le nu se mue
Le spectateur est dévêtue
Déshabillé par l ingénue
Qui vous a ému
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Si tu me voyais avancer à grand pas
De peau vêtue
Quelques pansements
Ici ou là,
Certains en croix
Comme pour marquer les endroits
Comme pour noter ce que tu as manqué.
Et dans ce chemin aux arbres déracinés
Il en aura fallu des heures
Pour arriver à notre rendez-vous.
Cela sans heurts
Un simple baiser qui nous effleure
Pour se dire adieu
Du bout du coeur
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Je vous cherchais de tout mon être
Et c est au détour des vers
Que je prenais le problème à l envers .
Il y eu en nous tant de peu être
De caresses salutaires
De saluts imaginaires
Vous pensiez être là fine fleur du mâle
Mais tout le monde n est pas Versailles .
C est alors que j ai su
Que vous n aviez pas une once de vertu.
Que l aventure s etait tue.
Vous n aurez plus accès
Au revers de la médaille
Il ne vous reste que vos jeux solitaires
Cela sera ma vengeance
Mon idéal.
Avec nos souvenirs en poussière
Je vous laisse votre semence
vous ne savez qu en faire
Je vous invite à la consommer
Car je n en suis plus solidaire
De vos péchés
Et de moi, vous n êtes plus propriétaire
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J irai me promener du côté de la prairie
J y déposerai
Un œil du voyageur
À l abri de ta nuit
Recherchant les chemins qui ne sont pas Hallés .
De la chairs blanches
qui dessine des arabesques .
Et dans les silences
Les rêves se perchent
S accrochent dans les branches
Tels des frondeurs
Qui jamais n ont peur.
C est sur vos hanches
Qu ils déploient leur vigueurs.
Saisissant , saisissez
La douce splendeur
Que la paume des mains
Tels des feuilles qui susurrent
À même
L épiderme
Qui frissonne et murmure
Un sésame
Qui ne se trouve qu au creux des femmes.
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Sous le ciel pervenche
Je vous dessine
Nue bien évidemment
Sous votre robe jonquille .
Et je vous observe de mes pupilles
Qui virevoltent dans notre appartement .
Sous ces instants qui avancent .
nous serons un jour
Des anciens combattants
D un autre temps
Des amants
De cette amour
Dont le sable entre les doigts
Perd de son abondance
Mais nos mains serrés
Nos paumes entrelacées
Font que de notre vie
Nous faisons une danse
Sous le ciel de tes hanches
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Quand on aime
On voyage
De la mer Caspienne
Au mont de l Oural
On se cherche
On se chamaille
On se berce
Sous des chandails
Des chandeliers
Qui se consument sans jamais s abîmer
Ou bien seulement
Dans les yeux de l être aimé.
Quand on aime
On voyage
Sans raisons
Sans même l ombre d une destination.
Avec pour seul bagage
Les yeux de l être aimé.
Quand on aime
On voyage
Immobile
Et pourtant en un battement
De cils
On sait que l on est destination
Dans les yeux de l être aimé
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L ange du printemps
Flânait
Dans cette ivresse
Il portait son sourire en couteau
Troublante faiblesse
Que ces amours fantômes
Au creux de ses forêts
De ses forteresses
Et de ses ruisseaux.
Dans sa paume
On sentait encore les arômes
Du musc et de la mousse de chêne.
Une douce gêne
Que les souvenirs de coroles .
Souffrez de cette frivolité
Qui dans le coeur résonne
Et fait passer de l ete à l automne
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Est ce une tireuse d épine
Qui cherchant le bon langage
Se penche dangereuse
Dans cette pente licencieuse .
Il faut user du verbe et de la langue
Pour que chavire et tangue
L âme vertigineuse.
Prise par le cou
C est un brise un peu flou
Un coup de vent
Un coup de dent
Qui plonge soudainement.
Vers quel horizon
Se fera son cheminement?
À la ligne tendue
De cette épée charnue
C est une éclaireuse fine
Qui sur la peau chemine
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Du bout des doigts
À même
L épiderme
Je dessine sur toi
Mes rêves futiles
Mes songes inutiles
Et sur ta peau ,
Les mots
Sont des îles
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Regardez bien
Mes yeux
Est ce le vent
Ou le soleil
Le printemps
Qui se faufile sous les voûtes.
Votre regard de miel.
Regardez de plus près
Sans être timide.
Mes yeux ,
Ils sont humides.
Cela doit être des larmes
La peur sans doute
Que mon coeur tombe sous votre charme .
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Regardez bien
Mes yeux
Est ce le vent
Ou le soleil
Le printemps
Qui se faufile sous les voûtes.
Votre regard de miel.
Regardez de plus près
Sans être timide.
Mes yeux ,
Ils sont humides.
Cela doit être des larmes
La peur sans doute
Que mon coeur tombe sous votre charme .
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Dans le geste
Parfois on retrouve une délicatesse,
Celle de l âme
D une époque surannée
Presque victorienne
Mais qui ne fut pas victorieuse.
Elle s est presque oubliée
Mais on ne saurait dire à quel moment
Cette élégance de mode est passée .
Parfois , dans un petit moulinet de poignet
Un hochement de tête
En guise de respect,
On se dit que cette époque
Peut revenir en conquête
Une poésie , une élégance feutrée
Et légèrement contenue
Tout cela dans la beauté D un geste
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Dans les chemins imaginaires
Vu de ma fenêtre
Se berce le regard
Sur les plaines d Asie centrale
Où les caravanes chargées de soie
Parcours l étoffe des plaines
La bure des montagnes
Navigue en navette sur le lac Lessik.
Alors l esprit voyageur
Qui chemine dans mon être
Sous l aurore boréal,
Hume les parfums
En cherche le lexique
Sait qu il n’a pas tout vu.
Cette terre d ailleurs ,
a l arôme des amoureux endormis
Une contrée qui a la poésie D un empire disparu
Dont on ne retrouverai
Que les traces sur un parchemins
les doigts fébriles
Teintés d alun,
Doucement , feraient chemin
À même la peau de soie
Dévêtue
Les mains alors en sebile
Recueil tous les songes alênes
Où dans la steppe vagabonde la daine
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Si je devais résumer
Pour son art
Pour toucher ses lèvres
Je crois
que vous avez besoin de soleil
dans la noirceur de vos pratiques voici ma lumière qui vous éblouis
Un peu plus iconique.
Qu Adam et Ève
Je sais que la vie
Est ainsi fête
De haut en bas
Callipyge
Dansant le calypso
Accrochez à toutes les tiges.
Mais si je devais résumer
En un mot
Cela serait osez
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Il arrive parfois
qu’un regard inconnu
Se grave sur le coeur comme pour respirer
Un murmure en miroir
Un peu de solitude,
et sans bruit s’insinue
Dans le grain de la peau
pour ne plus le quitter.
La douceur de ses mots
Je t’ai croisé un jour,
mais tu ne m’as pas vu.
Au hasard d’un printemps
les beaux jours revenus
Dans ma mémoire
Se souvienne de l émoi
De ce temps que tes yeux m ont volé…
De ce temps si gracieux
Ou je t ai aimé
L inconnue
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