Don't wanna be here? Send us removal request.
Text
SÉANCE #14 – [La fracture numérique en voie de guérison]
Depuis que le monde est monde, il est possible d’observer d’énormes fossés qui séparent les plus nantis des plus pauvres. Par exemple, en 2020 selon le directeur parlementaire du budget, « les familles canadiennes qui forment le 0,5 % des plus riches détiennent 20,5 %, ou 2400 milliards, de la richesse totale » (Healing, 2020, paragr. 6). Ce qui signifie que 99,5% des autres familles canadiennes se partagent 79,5% de la richesse totale.
Cet écart est observable dans plusieurs sphères de la vie quotidienne et le numérique n’y fait pas exception. Le terme utilisé pour désigner l’enjeu d’inégalité sur internet et dans les médias est la fracture numérique ou le fossé numérique. Selon l’Office québécois de la langue française (OQLF), ces termes définissent un « Écart existant entre les pays développés et les pays en voie de développement, en matière d'accès aux technologies de l'information et de la communication. » (OQLF,2005) L’OQLF précise également que ce phénomène s’observe non seulement entre les différents pays, mais aussi au sein d’un même pays.
Bien qu’internet peut contribuer à creuser le fossé entre les classes sociales, la crise de la COVID-19 a pour sa part été positive pour l’accès au numérique dans le monde. Selon Le Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine (CDEACF), la pandémie a entraîné un essor de connectivité dans le monde, permettant « de connecter près de 782 millions de personnes supplémentaires par rapport à 2019, ce qui représente une hausse de 17%. » (CDEACF, 2021, paragr. 6) Cet essor a notamment contribué à rendre accessible internet aux aînés qui étaient alors étrangers à cette technologie, leur permettant de communiquer avec leurs proches lors des périodes d’isolement.
Cependant, il reste primordial de mentionner qu’encore près de 37% de la population mondial n’a jamais utilisé internet (CDEACF, 2021, paragr.1). Cela est un chiffre très important qui démontre qu’il y a encore une imposante fracture numérique, plus prononcée dans les pays plus pauvres du monde. Bref il reste encore un bon bout de chemin à parcourir avant d’atteindre ce qui pourrait ressembler à de l’équité numérique.
Healing, D. (2020, juin). Hausse de la valeur des Canadiens les plus riches. La presse. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-06-17/hausse-de-la-valeur-des-canadiens-les-plus-riches
Le Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine. (2021, novembre). 29 milliards de personnes ne sont toujours pas connectées. CDEAF. http://cdeacf.ca/actualite/2021/12/02/29-milliards-personnes-ne-toujours-connectees
Office québécois de la langue française. (2005) Fossé numérique. Fiche terminologique. http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8360705
0 notes
Text
SÉANCE #13 - [Les impacts de l’hyperconnectivité]
L’avancée du numérique et des diverses technologies est sans cesse surprenante. En effet, la place qu’occupent les nouvelles technologies dans nos vies est très importante. Un phénomène relativement nouveau qui s’est installé dans la vie de beaucoup de gens est l’hyperconnectivité. Par définition, l’hyperconnectivité est le « Fait, pour un internaute, d'avoir un accès quasi permanent à Internet, quel que soit l'endroit, grâce aux appareils mobiles connectés. » (OQLF, 2019)
Cet avancement technologique est bien entendu impressionnant, mais plusieurs études commencent à déplorer les effets néfastes d’une utilisation excessive des appareils mobiles. À la fois chez les adultes que chez les enfants, le temps d’écran sans limite s’avère nocif pour la santé générale. Cette utilisation excessive peut non seulement avoir des impacts sur le cerveau et les yeux, « elle peut entraîner une difficulté à effectuer nos tâches quotidiennes, dont l’hygiène » (Bertrand,2021, paragr. 3). Cependant, depuis que plusieurs de nos activités quotidiennes se font en ligne, il est difficile d’éviter de tomber dans le piège.
Voici donc quelques conseils afin de diminuer les impacts de ce phénomène dans notre vie. Premièrement, il faut prendre conscience de notre comportement, compter le temps que nous passons devant nos écrans afin de pouvoir le diminuer. Puis, il est possible de retirer les notifications à certains moments de la journée pour éviter d’être tentés et diminuer le stress qui peut être lié à la sollicitation numérique. Il est aussi possible de faire une pause des bruits de nos appareils, en fixant des moments précis et en allongeant la période graduellement (Charron, 2021) .
Évidemment, avoir d’autres activités, prendre du temps pour sortir à l’extérieur et voir des personnes en chair et en os sont la base de l’adoption d’un mode de vie qui cohabite avec l’hyperconnectivité. Les conseils présentés permettent majoritairement de diminuer les périodes d’exposition et de prendre conscience de la situation.
Bertrand, A. (2021, 12 février). Hyperconnectivité : Trop de temps à l’écran? Le Droit numérique. https://www.ledroit.com/2021/02/12/hyperconnectivite-trop-de-temps-a-lecran-832fd313949f9d62ad6a72d579a7b93c
Charron, C. (2021, 27 septembre). Pour des employés énergisés, chassez l’hyperconnectivité. Les affaires. https://www.lesaffaires.com/dossier/rheveil-matin/pour-des-employes-energises-chassez-l-hyperconnectivite/627414
Office québécois de la langue française. (2019) Hyperconnectivité. Fiche terminologique. http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=26557053
0 notes
Text
SÉANCE #10 - [Quand la science-fiction s’invite dans la vraie vie]
Nombreux sont les films de science-fiction où il est question de robots qui prennent le contrôle sur les humains et la terre. Cette peur est présente depuis de nombreuses décennies et elle peut être associée au développement constant de nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle.
Contrairement à ce qu’on peut penser, l’intelligence artificielle ne date pas d’hier. En effet, l’idée de créer une machine qui s’inspire du fonctionnement du cerveau humain et sa concrétisation a pris place dans les années 80 et 90. Cependant, l’arrivée des réseaux sociaux et le gain de popularité exponentiel d’internet ont multiplié le nombre de données disponibles qui permettent à ces mécanismes de fonctionner. Le mécanisme le plus utilisé est appelée l’apprentissage profond et permet à l’intelligence artificielle de faire des actions qu’on croyait réservées aux humains (Bernard, s.d.).
Plusieurs enjeux sont associés au développement de l’intelligence artificielle (IA). Tout d’abord, il est question de la protection de la vie privée. Effectivement, l’intelligence artificielle a besoin de beaucoup de données afin d’être efficace. Ces données, souvent personnelles, ne peuvent pas être prises dans les airs. Il est donc primordial que les utilisateurs de l’IA fassent preuve de transparence afin de ne pas brimer les droits des citoyens. De plus, il a été constaté que l’IA et les algorithmes mettaient en danger certains principes de la démocratie, de l’équité et de l’inclusion. Ils pourraient en effet « renforcer diverses formes de discrimination » (Québec, 2021, paragr. 6). Par exemple, on peut penser aux discriminations en lien avec le sexe, l’orientation sexuelle ou l’origine ethnique des personnes (Québec, 2021).
En conclusion, il est très important que le développement de cette technologie novatrice se fasse prudemment, car même si cette dernière peut être très positive et faire partie de la solution pour contrer la pénurie de main d’œuvre actuelle, elle reste peu étudiée dans différents contextes.
Bernard, A. (s.d.). La révolution de l’intélligence artificielle. Ici Radio-Canada. https://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2017/02/intelligence-artificielle/voir-vision-apprentissage-profond-reseau-neurone.html
Québec. (2021, 21 juillet). Enjeux éthiques de l’intelligence artificielle dans l’administration publique.https://www.quebec.ca/gouv/politiques-orientations/vitrine-numeriqc/strategie-integration-ia-administration-publique-2021-2026/enjeux-ethiques-ia-administration-publique
0 notes
Text
SÉANCE #9 - [ La rivalité entre les médias traditionnels et les nouveaux médias ]
Selon l’office québécois de la langue française, un média se définit comme un « moyen de communication destiné à diffuser de l'information de nature sonore, écrite ou visuelle. » (OQLF, 2013) Depuis plusieurs années, les médias représentent le principal moyen utilisé par la population afin de s’informer sur les différents objets de l’espace public. Traditionnellement, les médias se résument à la télé, la radio ainsi qu’à la presse. Cependant, depuis quelques années, un nouveau genre de média, menace la survie des médias traditionnels. Les nouveaux médias, selon l’office québécois de la langue française, forment un « Ensemble de médias faisant référence à des techniques de production et de communication de l'information qui, en intégrant le numérique et l'interactivité, permettent la création, le traitement et la distribution de contenus multimédias » (OQLF, 1999).
Depuis le gain de popularité des nouveaux médias, les médias traditionnels sont en souffrance. Avec l’instantanéité des nouvelles ainsi que la multiplication des plateformes, les nouveaux médias ont donné du fil à retordre aux traditionnels. Ils ont également pris une part du marché publicitaire qui appartenait auparavant aux médias traditionnels. En plus de devoir se réinventer rapidement pour s’adapter à la nouvelle réalité, la télé, la presse et la radio doivent le faire avec des revenus considérablement plus bas.
Une rivalité entre les deux types de médias s’est donc créée, faisant en sorte que l’un critique l’autre sans envisager l’idée de travailler conjointement afin d’offrir la meilleure qualité d’information pour le public. Donc, d’un côté, les médias traditionnels recherchent des subventions afin de pouvoir survivre et de l’autre, les nouveaux médias ne sont pas encadrés quant aux pratiques de diffusion d’information comme ils devraient l’être. Plusieurs disent que les médias traditionnels sont en voie de disparition et qu’une solution afin de contrer cette disparition existe. Cependant, selon Pierre Plourde, « cela demande un décloisonnement des entreprises médias et une volonté commune d’affronter les problèmes ENSEMBLE. » (Plourde, 2019, paragr. 11)
Office québécois de la langue française. (2013). Fiche terminologique : média.http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17009002
Office québécois de la langue française. (1999). Fiche terminologique : nouveaux médias. http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8386879
Plourde, P. (2019, 3 septembre). Les médias traditionnels : une race en voie de disparition? Grenier. https://www.grenier.qc.ca/chroniques/19093/les-medias-traditionnels-une-race-en-voie-de-disparition
0 notes
Text
Séance #8 - [Les impacts du numérique sur la culture]
Souvent primée pour son caractère unique et exclusif, la culture s’est vue grandement transformée avec l’arrivée du numérique. Bien que ce changement puisse paraître négatif pour certains, la « numérisation de la culture » apporte avec elle son lot d’avantages. Quelques-uns de ces avantages sont présentés ci-dessous.
Pour commencer, force est de constater que l’ère numérique est déjà bien entamée, les réseaux sociaux ainsi que les différentes plateformes de diffusion sont bien ancrés dans nos vies quotidiennes. En revanche, il y a une certaine résistance qui se fait encore sentir auprès de certaines institutions culturelles. La pandémie mondiale de la COVID-19 s’est chargée de convaincre ceux qui étaient encore sceptiques du bien-fondé de l’apport du numérique dans leur domaine. Le caractère exclusif dont il était question autrefois n’avait plus le même impact quand les rassemblements étaient interdits, la solution tout indiquée était alors de se tourner vers le numérique. Ce virage de la culture a permis la transmission et le partage de nombreux objets culturels à travers le monde.
De plus, le caractère unique des œuvres a souvent été en défaveur de ces dernières. Par exemple, nombreuses sont les bibliothèques qui contenaient des manuscrits uniques et très importants pour l’histoire qui se sont vues réduites en fumée lors d’incendies ravageurs. La numérisation permet de garder des traces des œuvres, ce qui leur permet de traverser le temps sans risquer la destruction et l’oubli. Cela solidifie et diversifie le patrimoine culturel qui sera laissé aux générations futures dans de nombreuses régions du monde.
Finalement, les technologies et le numérique, autrefois craints par le domaine culturel, ont permis de rendre le public des œuvres culturelles plus nombreux. Cependant, malgré les avantages du numérique, une tranche de la population mondiale reste oubliée. Ceux qui n’ont pas accès à ces technologies et aux plateformes numériques sont laissés pour compte dans ces transformations importantes.
1 note
·
View note