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Le blogue sur les médias numériques et la société
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bloguemediasnumeriques · 4 years ago
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SÉANCE #14 – Les accès inégaux des médias numériques
Depuis les années 2000, le réseau Internet fait partie intégrante dans la vie de la majorité des personnes qui l’utilisent au moyen d’un téléphone intelligent, d’une tablette ou d’un ordinateur. Qu’en est-il de celles qui vivent dans les régions défavorisées ou celles qui n’ont pas les moyens d’accéder aux médias numériques?
Une fracture numérique est présente dans notre société. Cette « expression désigne le fossé séparant les personnes qui bénéficient de l’accès à l’information numérique – les « info-riches » – et celles qui demeurent privées des contenus et services que ces technologies peuvent rendre – les « info-pauvres » » (Brotcorne et Valenduc, 2009, paragr. 5). Autrement dit, cette fracture numérique sépare les riches des pauvres. En ayant plus d’argent, il est davantage plus facile de se procurer l’équipement requis et d’acquérir les connaissances pour accéder aux médias numériques. En effet, dès le primaire, les jeunes ont accès à l’éducation que l’école leur apporte afin de comprendre comment utiliser un ordinateur et la façon d’effectuer une recherche sur Internet. Leurs parents ont également les moyens de se procurer cet appareil ainsi que de payer Internet.
Cependant, qu’en est-il des personnes défavorisées? « Les familles les plus défavorisées sont davantage confrontées à des ruptures d’abonnement à Internet en cas de coup dur financier, de sorte que leur connexion est plus discontinue » (Collin, 2020, paragr. 15). De plus, même si ces personnes ont droit au même équipement que celui des personnes riches, il y aura tout de même des inégalités « sur le plan des usages, des compétences et des représentations, si rien n’est fait » (Collin, 2020, paragr. 16). Pour améliorer leur situation, il y a la solution « de veiller à ce que les écoles plus défavorisées disposent de conditions adéquates et de plus de ressources puisque, en toute logique, elles en ont plus besoin » (Collin, 2020, paragr. 20).
Aviez-vous pensé qu’il y a des personnes qui n’ont pas toute la même chance d’accéder aux médias numériques?
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bloguemediasnumeriques · 4 years ago
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SÉANCE #13 – Des mouvements sociaux marquants : quels sont-ils?
Depuis près d’une décennie, nous voyons souvent des mouvements qui se forment autant sur les réseaux sociaux, avec des hashtags, que des manifestations dans les rues. C’est ce dont il sera question dans ce billet de blogue.
Parmi les mouvements sociaux qui se sont formés, il y en a deux qui nous ont le plus marqués dans la dernière décennie, soit le printemps érable et le #MeToo. Qu’est-ce que le printemps érable? Le 10 novembre 2011, « des milliers d’étudiants sont descendus dans les rues de Montréal pour protester contre la hausse des droits de scolarité » (Girard-Bossé, 2021, paragr. 1).  Autrement dit, ces manifestants voulaient faire en sorte que le gouvernement provincial au pouvoir, à cette époque, n’augmente pas les droits de scolarité de 1625 $ en cinq ans (Girard-Bossé, 2021, paragr. 4). C’est à ce moment que cet événement prit de l’envergure. En plus des manifestations, les étudiants ont également fait la grève dans les établissements d’enseignement supérieur. Ce printemps érable a commencé en février 2012 et s’est terminé en septembre 2012 lorsqu’il y a eu un nouveau parti élu. Le printemps érable est aussi nommé la grève étudiante québécoise de 2012.
Maintenant, qu’est-ce que le mouvement #MeToo? Ce mouvement social a été créé en octobre 2017 dans le but « d’inciter des femmes du monde entier à partager publiquement leurs expériences d’agression sexuelle ou de harcèlement » (Canadian Women’s Foundation, s. d., paragr. 1). Tout a commencé aux États-Unis lorsque des accusations ont été portées à l’égard du producteur de films hollywoodiens Harvey Weinstein. Par la suite, plusieurs femmes ont suivi le mouvement, ce qui a mené le mouvement à l’international. Au Canada, le #MeToo a changé le comportement des personnes. En effet, maintenant lorsque les personnes parlent des sujets tels que le viol, les abus sexuels, les agressions sexuelles et autres formes de violence sexuelle, de harcèlement et d’inconduite, elles changent la façon d’en parler (The Canadian Encyclopedia, 2020, paragr. 1).
Avez-vous déjà entendu parler de ces mouvements sociaux marquants dans notre société?
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bloguemediasnumeriques · 4 years ago
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SÉANCE #12 – Les modèles économiques sur l'espace numérique
N’avez-vous pas déjà pensé qu’il pouvait y avoir plusieurs modèles économiques autant en réalité que sur l'espace numérique? Ce billet est consacré principalement sur deux modèles d’économie numérique, soit l’économie de l’attention ainsi que celle des plateformes collaboratives.
Qu’est-ce que l’économie de l’attention? Dans les années 2000, cette économie était « plus basé[e] sur le fait de rémunérer les individus pour leur « attention publicitaire » » (Bathelot, 2019, paragr. 1). Cette rémunération pouvait avoir l’aspect de deux formes. En effet, les individus pouvaient être payés en argent ou sous forme d’échange d’un service ou produit fourni gratuitement. Par exemple, sur YouTube, plusieurs influenceurs font des collaborations avec des compagnies sous forme de contrat, ce qui signifie qu’ils seront rémunérés en argent. Alors que d’autres le sont en faisant un échange de service, c’est-à-dire en faisant la promotion du produit de la marque et en ne payant pas pour celui-ci.
Maintenant, qu’est-ce que les plateformes collaboratives? Il s’agit de « plateformes qui font régulièrement la une de l’actualité, en raison de la rapidité fulgurante de leur développement » (Nicot, 2017, paragr. 1). De plus, le développement « ultra-rapide de ces nouvelles formes d’opérateurs économiques s’appuie sur un modèle d’affaires qui se situe souvent à la limite des catégories habituellement en usages dans les raisonnements économiques et juridiques établis » (Nicot, 2017, paragr. 1). Parmi les nombreux exemples, nous pouvons penser à Uber et Airbnb. Ces deux plateformes se sont beaucoup développées depuis les dernières années et elles fonctionnent bien. Depuis leur invention, tout est plus facile. Par exemple, Uber n’est plus seulement un taxi, il est aussi Uber Eats. Ce dernier permet la livraison aux restaurants qui ne l’offrent pas. Les personnes n’ont plus besoin de se déplacer dans ce cas-ci. Pour en revenir au taxi, avec l’application d’Uber, il est facile de localiser l’endroit où est le chauffeur en temps réel, alors qu’avec un simple taxi ce n’est pas possible. Depuis que l’application Airbnb existe, c’est également plus facile de mettre en location son chalet ou sa maison. En effet, selon l’endroit où le voyageur désire aller, il est facile pour lui de repérer ce qu'il souhaite louer. C’est une plateforme facile à utiliser. De plus, l’hôte et le voyageur peuvent se parler facilement.
Avez-vous déjà utilisé l’une de ces applications en pensant que vous rouliez leur économie numérique?
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bloguemediasnumeriques · 4 years ago
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SÉANCE #10 – Les algorithmes nous contrôlent-ils?
À l’ère du numérique, il y a des outils qui se sont développés afin que l’expérience de l’usager sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux, soit au meilleur de ses attentes. Parmi ces outils, l’algorithme en fait partie.
Il y a deux types d’algorithmes, soit de recommandation et d’intelligence artificielle. Que signifient ces deux concepts? Le premier est « généralement utilisé pour diriger le client vers un produit ou service spécifique » (Ecommercemag.fr, 2021, paragr. 1). Les réseaux sociaux tels que Facebook, YouTube et Amazon utilisent ce type d’algorithme. Il est utile pour l’amélioration de l’expérience utilisateur, l’augmentation continue des performances et la gestion d’un volume croissant de données impossible à traiter manuellement (Mediego, 2019, paragr. 5). Saviez-vous qu’il existe quatre sortes d’algorithmes de recommandation? En effet, il y a le filtrage collaboratif qui est le moyen le plus performant pour recommander les utilisateurs déjà connus. Le content-based est différent puisqu’il ne prend pas en compte les utilisateurs. Il se base seulement sur les similarités des contenus pour faire des recommandations. Le populaire, quant à lui, se base sur le fait que si vous ressemblez à la plupart des utilisateurs du site, vous allez aimer le contenu proposé qui a généré le plus de visites. Le dernier, random, consiste à proposer des recommandations de manière totalement aléatoire. Celui-ci est rarement utilisé (Mediego, 2019).
Le second consiste à « mettre en œuvre un certain nombre de techniques visant à permettre aux machines d’imiter une forme d’intelligence réelle » (Futura-Sciences, 2021, paragr. 1). L’assistant Google est un bon exemple de ce en quoi consiste l’intelligence artificielle. En effet, lorsque vous parlez à votre téléphone intelligent ou votre tablette avec l’aide de l’assistant Google, vous entendez une voix qui vous répond après que vous ayez posé votre question. Cette personne semble être une personne réelle alors qu’elle ne l’est pas. Elle est programmée par des professionnels. L’objectif de l’intelligence artificielle est de prendre une décision et d’adopter le comportement attendu comme dans l’exemple (Futura-Sciences, 2021, paragr. 15).
Avez-vous déjà pensé que votre téléphone intelligent vous écoute?
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bloguemediasnumeriques · 4 years ago
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SÉANCE #9 – Il ne faut pas tout croire ce qui est sur les médias numériques
De plus en plus, les personnes s’informent sur les médias numériques, ce qui peut parfois être problématique. Quelles sont les raisons?
En étant sur les médias numériques, il est plus facile de consulter de l’information puisqu’elle est à la portée de main. C’est ce qui peut poser un problème puisque nous sommes exposés à de fausses nouvelles sans nous en rendre compte. Qu’est-ce que sont les fausses nouvelles? Elles se définissent « to be news articles that are intentionally and veriably false, and could mislead readers » (Tandoc, 2017, p. 138). Autrement dit, ce sont des articles qui ont l’aspect d’être vrai, mais en réalité l’auteur veut intentionnellement induire en erreur le lecteur en écrivant de fausses nouvelles. Depuis la pandémie, beaucoup d’articles de fausses informations ont vu le jour en lien avec les vaccins de la COVID-19. Par exemple, plusieurs personnes pensaient que le vaccin de Pfizer-BioNTech causait l’infertilité chez la femme parce que les docteurs Mike Yeadon et Wolfgang Wodarg ont expliqué que les vaccins produisent des anticorps contre une protéine du virus responsable de la COVID-19 qui ressemblerait à une protéine essentielle pour la formation du placenta (De Rosa, 2020, paragr. 3). En faisant ce lien, ils ont conclu qu’il y a « la possibilité que ces anticorps s’attaquent aussi à la protéine du placenta, rendant ainsi les femmes infertiles » (De Rosa, 2020, paragr. 3). Cette information se révèle totalement fausse.
En plus des fausses nouvelles, il y a le complotisme. Que signifie ce concept? Il s’agit de « diverses attitudes, croyances, perspectives ou systèmes de pensées à prétention explicative » (Taguieff dans Jeanson-Lefèbvre, 2018, p. 8). Avez-vous déjà entendu parler des « chemtrails »? Ce terme signifie « trainées chimiques » en français. Selon les complotistes, des agences gouvernementales auraient demandé que les avions répandent des produits chimiques sur les populations (Ryckmans, 2021, paragr. 4). En réalité, ce sont des trainées de condensation. Auriez-vous cru à cet exemple sans savoir qu’il provenait des complotistes? Certains, oui. Ces personnes auraient partagé cette information sur leurs médias sociaux. Personne n’est vraiment à l’abri de ces théories du complot.
Est-ce que vous avez déjà adhéré aux théories du complot ou aux fausses nouvelles qui circulaient sur Internet?
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bloguemediasnumeriques · 4 years ago
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SÉANCE #7 – La remise en question de l’autorité de l’expert
Avez-vous remarqué que, depuis plusieurs années, nous remettons en question l’autorité de l’expert que ce soit dans les domaines de la science, de la santé, de l’éducation ou de la culture? La question à se poser est : pour quelle raison le faisons-nous?
Une des raisons est la culture participative. Qu’est-ce que c’est? Ce concept, qui existe depuis le début des années 1990 par Jenkins, désigne « des situations au sein desquelles les usagers ne vivent pas uniquement comme des consommateurs de contenus mais [aussi] comme des « communautés créatives » » (Arnaud, 2018 : paragr. 1). Autrement dit, de plus en plus nous voyons des personnes sur les réseaux sociaux qui ne font pas seulement consommer le contenu, mais font partie de diverses communautés dans lesquelles ces personnes peuvent donner leurs opinions et échanger avec les autres membres. Par exemple, deux professionnels de la santé, comme des psychologues, peuvent arriver à des conclusions différentes sur un sujet. Le fait que ces deux psychologues ont différentes conclusions, il se peut que vous remettiez en question leur autorité puisque ces personnes sont considérées comme des experts dans ce domaine (Conseil national du numérique, 2021 : paragr. 12). Ils devraient avoir la même conclusion.
Il n’est pas rare d’entendre de la bouche d’un influenceur le mot « communauté ». Pour lui, ses abonnés forment sa communauté dans laquelle ils peuvent échanger entre eux et émettre leurs opinions, soit sous leurs photos ou leurs statuts, selon le média utilisé. Ils sont également engagés dans cette communauté. Par exemple, ces personnes auront tendance à croire ce que l’influenceur dit à cause de l’engagement qu’ils ont envers lui. C’est pour cette raison que, parfois, l’autorité de l’expert est remise en question. Un autre exemple est que l’influenceur vous propose un produit qui est, selon lui, très bon pour ses bienfaits. Vous consultez votre médecin et il vous dit le contraire. C’est alors que vous aurez tendance à remettre en question sa conclusion puisque vous êtes engagés envers la personne qui vous incite à acheter le produit.
Est-ce que cela vous est déjà arrivé de remettre en question les conclusions de votre médecin ou tout autre expert parce que vous êtes engagés dans une communauté?
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bloguemediasnumeriques · 4 years ago
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SÉANCE #5 – Réseaux sociaux ou réalité?
Souvenez-vous de l’époque où Live Messenger existait et que vous envoyiez des wizz à votre ami pour attirer son attention? D’autres formes d’interaction en ligne se sont développées à ce jour comme Facebook, Instagram, Snapchat et TikTok.
La sociabilité entre les individus entre en ligne de compte que ce soit par l’entremise des réseaux sociaux ou bien par les communautés virtuelles. Qu’est-ce que la sociabilité? C’est « l’ensemble des interactions sociales qu’un individu développe au quotidien » (Dang Nguyen et Lethiais, 2016 : paragr. 9). Les interactions peuvent se produire lorsque vous avez une conversation avec vos amis à l’école ou votre famille à la maison. De plus, elles peuvent également être sur les réseaux sociaux par l’entreprise de Messenger de Facebook où vous rencontrez des inconnus qui peuvent devenir proches de vous. Les communautés virtuelles, quant à elles, que sont-elles? Elles sont « l’ensemble de personnes partageant des valeurs ou ayant des intérêts communs, qui se rencontrent et ont des échanges par l’intermédiaire d’Internet » (Office québécois de la langue française, 2013 : paragr. 1). Par exemple, vous vous abonnez à un groupe sur Facebook dans lequel les abonnés ont les mêmes champs d’intérêt que vous. Vous discutez du sujet qui vous passionne et, de cette façon, vous entretenez une relation virtuelle.
Pourquoi les utilisateurs préconisent-ils de plus en plus les interactions en ligne plutôt qu’en personne? Une des raisons est pour « combler des vides de communication entre des rencontres en face-à-face » (Dang Nguyen et Lethiais, 2016 : paragr. 13). Par exemple, vous avez une conversation avec votre ami et soudain vous n’avez plus rien à vous dire alors un malaise s’installe. C’est ce genre de situation que les personnes veulent fuir. Sur les réseaux sociaux, il y a moins de risque de malaise puisque, si vous ne parlez pas avec la personne, ce n’est pas grave. Vous pouvez lui parler plus tard dans la journée. Une autre raison est qu’à l’aide des communautés virtuelles, il est plus facile de clavarder à propos de sujets qui vous passionnent avec des personnes venant de tous les pays. Cela permet en plus de découvrir d’autres cultures.
Quelles sont vos propres raisons pour lesquelles vous aimez mieux être sur les réseaux sociaux pour clavarder plutôt qu’en personne?
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