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C’est un poulet, une banane et un street-artiste particulièrement poilu qui sont dans une brasserie artisanale. La banane demande au street-artiste : "Tu peins quoi en ce moment ? Enfin, tu peins où ?" Et le street-artiste de répondre : "Je peins rien nulle part, je peux pas, j’ai trop de poils, je me prends les pieds dedans, je tombe." "Ah mince, dit le poulet qui écoutait la conversation. Et depuis quand ça t’arrive ?" "Oh, je suis né comme ça", dit le street-artiste. "T’as jamais rien peint alors ?" demande la banane. "Non." "Mais qu’est-ce qui t’a fait connaître alors ?" demande le poulet. Et le street-artiste de répondre : "Je rase les murs."

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C’est un clown et un policier qui sont dans un sac à main. Le policier dit au clown : "Qu’est-ce que vous foutez là ?" "Ben..." "Qu’est-ce que vous faites dans ce sac ? Vous l’avez volé c’est ça ?" "Ben non... Comment voulez-vous que je l’aie volé, je suis dedans... et vous aussi vous êtes dedans je vous ferais remarquer..." "Oui, mais moi c’est normal, dit le policier, je le surveille." "Vous surveillez ce sac ?" "Oui je surveille le sac de ma femme", dit le policier. "C’est le sac de votre femme ?" s’étonne le clown. "Oui c’est le sac de ma femme." "Et elle est d’accord avec ça votre femme ? Elle aime ça que vous soyez dans son sac ?" "Je sais pas, je l’ai jamais vue." "Vous avez jamais vu votre femme ?" "Ben non, je suis jamais sorti de son sac, si je sors qui c’est qui va monter la garde ?" "Ben justement vous devriez sortir un coup, ça vous ferait du bien, croyez-moi", suggère le clown au policier. "Ah oui, vous croyez ?" Et c’est là que le policier sort du sac et découvre que sa femme a divorcé il y a dix ans et qu’elle s’est remariée avec... un clown.

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C’est Éric Zemmour qui a le rhume. Il est chez lui, sur son canapé, il réfléchit à son prochain livre. Soudain, Zemmour sort son iPhone X coque vieille France avec odorama intégré qui balance des effluves de la femme du boulanger du XIXème siècle. "Allô ? Docteur, je vais vraiment pas bien, j’ai une douleur au nez atroce, c’est le rhume qui fait ça ?" "Je ne sais pas, j’imagine, lui répond le docteur, mais vous voulez que je passe ?" "Oui, s’il vous plait, sinon, après le suicide français, ça va être le suicide tout court." 15 minutes plus tard le médecin est là. Il examine Éric Zemmour, regarde attentivement dans son nez et puis déclare : "Monsieur Zemmour, il faut se rendre à l’évidence... Quelqu’un vous a installé dans la narine gauche une réplique de la Mecque, à échelle réduite, mais une réplique exacte, jusque dans les moindres détails... il y a la Kaaba, les pélerins, tout, c’est vachement bien fait, c’est stupéfiant, sur la Mecque ! Vraiment, sur la Mecque ! On s’y croirait." Zemmour réfléchit un moment. "Vous vous foutez de ma gueule, docteur ? Vous vous foutez de ma gueule ? Dites-moi, vous bossez pour eux ? Vous êtes pour le Grand Remplacement ? Où vous vous foutez tout simplement de ma gueule ?" Et c’est à ce moment-là qu’Éric Zemmour se réveille. Il se lève, va à la salle de bain, inspecte l’intérieur de ses narines dans le miroir, pousse un soupir de soulagement et retourne au lit. Mais il sent un truc bizarre sous ses fesses, il se relève, baisse son pantalon et met la main dans ses fesses. "C’est pas possible !!" se met-il à crier. "C’est pas possible !! J’ai un kebab dans le cul !" s’écrie Éric Zemmour. Et oui, depuis plus de dix ans Éric vivait avec un kebab collé aux fesses, un kebab sur lequel il avait dû s’asseoir par inadvertance un jour sur une plage de La Baule, et qui, sans qu’il s’en aperçoive, lui avait inspiré la plupart de ses livres. "Oh punaise ! se lamente Éric en essayant de se nettoyer les fesses. Oh punaise ! Et la sauce n’était même pas blanche !"

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C’est Emmanuel Macron et une 🍎 qui sont dans un jardin. Emmanuel Macron demande à la 🍎 : "Tu veux pas grimper dans l’arbre et me sauter dessus ?" "Non, dit la 🍎, pourquoi tu veux que je fasse ça ?" "Ben si tu me tombes dessus, je ferai peut-être une découverte. Allez, tu veux pas, dis ?" "T’as qu’à demander à Alexandre Benalla, lui dit la 🍎, t’as qu’à lui demander qu’il se déguise en pomme et qu’il te saute dessus, il sait faire ça." "Mais j’ai été obligé de le virer, je peux pas." "Ben t’as qu’à demander à Nicolas Hulot, se déguiser en pomme ça devrait lui plaire et grimper dans l’arbre ça lui rappellera les années Ushuaïa." "Mais il a démissionné, c’est trop tard, je peux pas." Et c’est à ce moment-là qu’entre dans le jardin un horticulteur au chômage. "Oh putain, dit Emmanuel Macron, un chômeur, lui il va me tomber dessus, ça c’est sûr, ah ça c’est sûr, ah oui ça c’est sûr, lui il va me tomber dessus." "Ah ben je te laisse alors" dit la 🍎 qui s’éloigne. L’horticulteur au chômage, lui, s’approche, il regarde les pigeons, parce qu’en fait dans le jardin y a des pigeons et il dit : "Ah mince, j’aurais bien donné du pain aux pigeons mais j’en n’ai pas." À quoi Emmanuel Macron répond : "Moi, je traverse la rue et je t’en trouve." "Ah oui ?" "Oui, je traverse la rue et je t’en trouve, répète Emmanuel Macron mais en échange tu me rends un service, OK ?" "Oui, quoi ?" "Tu te déguises en pomme et tu me sautes dessus." "Euh..." L’horticulteur au chômage réfléchit. "On a un deal ou pas ?" demande Emmanuel Macron. "OK", répond l’horticulteur. "Super !! Tope-là mec ! s’écrie Emmanuel Macron. Toi tu veux t’en sortir ! Toi t’as ta place dans la start-up nation ! Ça c’est bon mec ! Ça c’est notre projet !!!!" "Mais... dit l’horticulteur... y a un problème... j’ai pas de déguisement de 🍎..." "Ah mince, ben prends ça", Emmanuel Macron lui file un billet de 500€ tout neuf, on dirait qu’il vient de l’imprimer dans sa poche, il est encore tout chaud, "va t’acheter un déguisement et du pain , ramène-nous une bonne grosse baguette française et un déguisement de 🍎, un truc top classe, on n’est pas des prolos, là je sens qu’on va faire une découverte toi et moi, oui on va faire une découverte, Newton n’a qu’à bien se tenir, dit Emmanuel Macron, Newton n’a qu’à bien se tenir, hahahaha !" Et il éclate de rire. "Allez, file, il dit à l’horticulteur au chômage, va chercher un déguisement." Et alors que le chômeur file, il se met à citer Paul Ricoeur. Une demi-heure plus tard, l’horticulteur au chômage est de retour. Il s’avance vers Emmanuel Macron qui le regarde, étonné. L’horticulteur, une baguette de pain coincée sous son aisselle gauche, porte, de la main droite, un saut qui semble rempli à ras bord. L’horticulteur s’arrête devant Emmanuel Macron, pose son saut et dit : "C’est bon, j’ai ce qu’il faut" et il commence à jeter du pain aux pigeons qui s’affolent, heureux. "Mais, et ton déguisement de 🍎 ?" s’interroge Emmanuel Macron. "Ben, il est là", dit l’horticulteur en montrant le seau. "Quoi ? dit Emmanuel Macron, il est là, dans ce seau ?" Et l’horticulteur au chômage de répondre : "Ben oui, 10 litres de glyphosate."

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C'est Karl Marx et Conchita Wurts qui sont dans un bateau. Ce que fait Conchita Wurts - la chanteuse autrichienne qui porte une barbe  - sur ce bateau avec Marx, c'est un mystère. Lui-même se le demande. "Mais qu'est-ce que je fais là  ?" Apparemment, dit Conchita, deux trous noirs ont fusionné et les ondes gravitationnelles engendrées ont tout chamboulé dans l'espace-temps. "C'est con, dit Marx, vraiment c'est con, on était en train de corriger le Manifeste avec Engels." "C'est pas grave, dit Conchita, on se dirige vers l'île de Malte, on va participer à l'Eurovision." "C'est quoi l'Eurovision ? demande Marx, une assemblée de prolétaires préparant la Révolution ?" "Pas vraiment, dit Conchita, c'est un concours de chansons." "Mais je ne sais pas chanter moi", dit Marx. "C'est pas grave, répond Conchita, personne ne sait chanter là-bas." "Mais il faut vraiment que je finisse le Manifeste, c'est urgent." "Je te propose un deal, dit Conchita, je corrige le Manifeste et toi tu participes à l'Eurovision, tu n'auras pas besoin de chanter, j'ai préparer une bande son." "Tu ne veux plus y participer toi ?" demande Marx à Conchita. "Non, répond-elle, j'ai vu le futur. Juste avant que tu apparaisses dans cette barque, j'ai vu le futur. Il y a eu un éclair et j'ai vu le futur. Oui, j'ai vu le futur. Et dans ce futur je me faisais traiter de tous les noms et en particulier de femme à barbe. Dans ce futur, je me faisais traiter de femme à barbe par les plus grands dirigeants du monde." "Du monde capitaliste", réplique Marx. "Par le premier ministre russe", ajoute Conchita. "Quoi ?? La Russie ?? C'est pas possible !" "Si, si, répond Conchita, Lénine relève-toi ils sont devenus fous", ajoute-t-elle en citant sans le savoir Michel Sardou. "Quoi ?? Marx n'ose pas y croire. Mais c'est un cauchemar ! C'est un cauchemar !" dit Marx. "Oui c'est un cauchemar", dit Conchita. "C'est un cauchemar !" répète Marx, c'est un cauchemar !" "Oui c'est un cauchemar ! confirme Conchita, et moi je ne veux pas passer pour un freak alors je te propose ce deal, tu fais l'Eurovision et moi je corrige le Manifeste, tu es d'accord ?" "Oui", répond Marx, mais en fait il veut dire : "Oui c'est un cauchemar !" Il est encore sous le choc. Mais c'est trop tard, le marché est conclu. "Super, dit Conchita, super !" Et c'est comme ça que fut rédigé le Manifeste du Parti Conchitiste et que Karl Marx remporta l'Eurovision. #luniversestunspacecake #éditions_indekeuken

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C'est une currywurst et le chiffre 7 qui sont dans un bar. La currywurst demande au chiffre 7 : "Putain qu'est-ce qu'on fout là ?" et le chiffre 7 de répondre : "Désolé, j'ai oublié ma calculette."

Cette blague, sans doute la plus absurde de mon livre L’univers est un space cake, ma été inspirée par le livre Les univers parallèles (du géocentrisme au multivers) de Tobias Hürter et Max Rauner paru en France aux éditions du CNRS. Ce livre a bouleversé ma vie. A la page 118, concernant la théorie du multivers de niveau IV (les univers mathématiques où tout ce qui n’est pas contraire à la ogique peut exister), on peut lire : “Certains univers sont constitués d’une saucisse au curry qui parle et du chiffre sept." Cette phrase m’a obsédé pendant des mois et des mois.  “Certains univers sont constitués d’une saucisse au curry qui parle et du chiffre sept." Pendant des mois et des mois, j’ai essayé d’imaginer à quoi pouvait bien ressembler un univers constitué, défini par, basé sur une saucisse au curry qui parle et le chiffre 7. Et un beau jour, EURÊKA !! J’ai trouvé... J’ai trouvé... Oui, EURÊKA !! J’ai trouvé... L’EUROPE !... C’est l’Europe !... Il ne falllait pas chercher bien loin, cet univers constitué d’une saucisse au curry qui parle et du chiffre 7 c’est l’Europe. Oui, quand on y réfléchit, ceux qui gouvernent l’Europe, ce sont des saucisses au curry, ce sont des saucisses au curry qui parlent. Elles parlent les saucisses au curry, elles prennent des décisions, elle parlent les saucisses au curry. Et le chiffre 7 ? Et bien, aux saucisses au curry qui parlent on leur demande en Europe : “Vous allez accueillir des migrants ?” Et les saucisse aux curry de répondre : “Mais ! Bien sûr ! Vous nous prenez pour qui !” “Quoi ? Vous allez accueillir ?” “Mais oui ! Bien sûr ! Vous croyez que nous n’avons pas de coeur !” disent les saucisses au curry. “Vous allez accueilir des migrants ?” “Puisqu’on vous dit que oui !! Bien sûr ! Vous nous prenez pour qui à la fin ?” disent les saucisses au curry qui parlent . “Et vous allez en accueillir combien ?” Et les saucisses au curry de répondre... “7″

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C'est un mec qui invite ses collègues à venir passer la soirée chez lui. Ce soir-là, c'est l'Eurovision. Alors ils ont décidé de regarder ça chez le mec en mangeant des pizzas. Les collègues arrivent, les collègues sont là, pizzas. Le mec, lui, a acheté à boire. L'Eurovision commence. On entend le générique de l'Eurovision. Les poils se hérissent. "On va bien rigoler, putain regarde-moi ces tarés", dit l'un d'eux. En passant, le mec qui a invité ses collègues sait même plus de quel job ce sont ses collègues. Il arrive pas à se souvenir. Il y va pourtant tous les jours mais là il a un trou noir. Il est même plus du tout sûrs que ce soient ses collègues. Mais bon, ce n'est qu'un détail. "Regarde-moi ça, reprend le collègue, oh putain un groupe de metal suédois, on va pas s'ennuyer. AHAHAHAHAH !" Mais manque de pot, c'est à ce moment-là qu'Internet plante. La tête de Karl Marx apparaît soudain sur l'écran de l'ordinateur. Le mec n'a pas de télé donc il regarde son ordi. Et là y a la tête à Karl Marx qui vient d'apparaître. C'est la panique dans l'appartement. Les collègues recrachent leur pizza et se mettent à hurler. "La tête à Karl Marx ! La tête à Karl Marx !" Ils sont morts de trouille. Ils vomissent leur pizza sur le faux tapis persan du mec. "Mon dieu ! Putain ! Mon dieu ! What the Fuck ! What the Fuck !" "C'est rien, dit le mec, c'est rien, c'est mon fond d'écran !" Mais personne l'écoute. Ils sont debout sur le canapé comme sur un radeau. Ils voient la tête à Marx, ils hurlent. "AAAAAAAAAAH !!!! AAAAAAAAAAH !!!!! What the Fuck ! Oh merde ! C'est la fin du monde, ça y est ! On est foutus ! AAAAAAAAAAAAH !!!! AAAAAAAAAH !!!!!" Tous les collègues sont perchés sur le sofa en mode apocalypse. Ils regardent la tête à Marx et répètent : "On va tous crever !! On va tous crever !! C'est la fin du monde !!!!!!!!! On va tous crever !! On va tous crever !!" L'un d'eux part en solo : "Y vont nous prendre notre voiture et notre CB ! On pourra plus payer en ligne on est foutus ! Ils vont tout nationaliser, y aura plus de pizzas ! Les cadeaux à noël ils seront en bois, on va crever, on est foutus !!!!" "Mais non, c'est rien, dit le mec, c'est mon fond d'écran, c'est juste mon fond d'écran", mais personne ne l'écoute. Tous les collègues debout sur le sofa du mec se tiennent dans les bras les uns des autres en hurlant : "C'est la fin du monde c'est foutu c'est la fin du monde !!!!! Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision...", on dirait qu'ils ont vraiment péter les plombs. Ils se mettent à répéter en boucle la même chose, "Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision...", formant un unique paquet de chair apeurée plantée sur le sofa du mec comme un tartare de boeuf tenté par la psychanalyse, "Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision Karl Marx Eurovision..." MAIS ARRETEZ BON SANG PUISQUE JE VOUS DIS QUE C'EST MON FOND D'ECRAN !” crie le mec à ses collègues. L’un d’eux descend du sofa. “T'aurais pas pu le dire plus tôt ???? Ton fond d'écran ?????” Les collègues se prennent dans les bras pleurent rigolent vomissent se marrent tout à la fois ; et reprennent un bout de pizza. “Putain tu nous as foutu les jetons !!  T'es fou ou quoi ?? Pourquoi pas Staline pendant que tu y es ????” “Staline, non, dit le mec, mais parfois Lénine, j'alterne.” “Lénine ???? Non mais t'es vraiment con ou quoi ??” “Quel con ! Non mais quel con !” hurlent en boucle ses collègues en pleurant en mangeant de la pizza en se prenant dans les bras en s’embrassant avec l’huile piquante et tout comme après une victoire à la coupe du monde. Le mec au fond d’écran marxiste léniniste ne répond pas. Les collègues s’essuient le visage les yeux la bouche la barbe, se rhabillent, ça ressemble aussi quelque part à une orgie apocalyptique. L’appartement est vide. Karl Marx regarde le mec. Le mec appuie sur un bouton ou deux. Lénine apparaît. “Bande de connards !” se met à hurler le mec tout à coup. “Bande de connards ! Lénine c'est le premier HIPSTER de l'histoire !” Mais ils sont déjà partis, la fête est finie.

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C'est Marx et Engels qui sont dans un bateau. Engels tombe à l'eau. Marx lui tend sa barbe pour qu'il s'accroche après. Mais la barbe de Marx reste dans les mains de Engels. "Quoi ?? s'écrie Engels, une fausse barbe ??" C'est là qu'il comprend que ce n'est pas le vrai Marx mais qu'il a été remplacé par un imposteur. "Oui, dit Marx, j'avoue : Je ne suis pas Marx, je suis Monsieur Patate." #luniversestunspacecake #éditions_indekeuken

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C'est une moussaka et une choucroute qui sont dans un supermarché. La moussaka demande à la choucroute : "Qu'est-ce qui sent le chou et qui est souvent accompagné de saucisses ?" La choucroute réfléchit. "Non, elle dit, je vois pas." Je te donne une deuxième chance, dit la moussaka. "Qu'est-ce qui sent le chou et qui est souvent accompagné de saucisse ?" La moussaka réfléchit. "Euh... euh... euh... Non, je suis désolé, vraiment, je vois pas." C'est à ce moment qu'un client passe à côté du rayon, prend la moussaka, la met dans son caddie et part avec. La choucroute continue de réfléchir. "Qu'est-ce qui sent le chou et qui est souvent accompagné de saucisses ? Non, vraiment, je vois pas. Mais c'est pas grave, elle se dit la choucroute. Je ne trouve peut-être pas la réponse mais en tout cas ce qui est sûr c'est que je suis en train de réfléchir. Et si je suis en train de réfléchir, ça veut dire que je pense. Et si je pense ça veut dire que j'existe. Je pense donc je suis !" se dit la choucroute. Et c'est la première fois dans l'Histoire qu'une choucroute arrive à la même conclusion que le philosophe Renée Descartes.

#luniversestunspacecake #éditions_indekeuken

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C'est Marx et Engels qui sont dans un bateau. Ils sont perdus, ils ne savent plus où ils sont, ils tournent en rond depuis des mois. C'est par où l'Europe ? demande Engels. A ce moment-là, la barbe de Marx tombe dans l'eau. "Ta barbe...", dit Engels. "Quoi, ma barbe ? Qu'est-ce qu'elle a ma barbe ?" "Ben elle est dans l'eau, regarde, elle est dans l'eau ta barbe, elle s'en va" Et il montre du doigt la barbe dans l'eau. C'est à ce moment-là que la main de Engels qui montre du doigt la barbe de Marx se détache de son bras et tombe par terre, dans le bateau. "Quoi ?? crie Engels. Ma main !" "Ah ça y est j'ai compris, dit Marx, j'ai compris, laisse tomber." "C'est le cas de le dire, mais à part ça t'as compris quoi ?" demande Engels. Et c'est à ce moment-là que toute l'eau se vide autour d'eux, toute l'eau est aspirée par un immense syphon qui vient déposer leur barque sur une surface d'émail blanche. "J'ai compris, dit Marx, on est dans une baignoire... on est dans une baignoire, c'est la quatrième dimension." "Si c'est que ça", dit Engels. Et c'est à ce moment-là, oui, c'est à ce moment-là qu'un bébé géant, hideux, rose et obèse se met à hurler au-dessus d'eux : "MAMAAAAAAN JE DETESTE CES JOUETS Y SONT MERDIQUES Y SONT MERDIQUES J'EN VEUX PLUS J'VEUX DES TRANSFORMERS J'VEUX DES TRANSFORMERS J'VEUX DES TRANSFORMERS !!!!!!!!!" "Mais c'est nous les Transformers", croit bon de lui faire remarquer Engels juste avant de se faire écraser la tête par l'orteil du gros bébé. Et c'est là que Marx décide de prendre son courage à deux mains, d'autant plus que lui en a encore deux. Il escalade les bourrelets du bébé, grimpe sur son nez et lui enfonce le Capital dans les narines. Le bébé suffoque, Marx lui plante un doigt dans l'oeil, grimpe sur sa tête. Les cheveux du bébé sentent le McDonald. Marx arrache une touffe, se fait une barbe. Grace à la graisse du McDo ça colle tout seul. Du coup, il a une nouvelle barbe. Le temps que le gros bébé obèse se retire les volumes du Capital du pif, Marx s'échappe de la baignoire. Le bébé géant obèse hideux se relève, furieux, mais vraiment furieux, enragé même. Il hurle comme une bête, c'est King Kong le gosse mais sans poils, juste des cheveux plein d'huile : "HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!! JE VAIS TE PETER TA TRONCHE DE JOUET !!!! JE VAIS TE PETER TA TRONCHE DE JOUET A DEUX BALLES !!!! HAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!" Le gosse King Kong huileux hideux se met à pisser partout dans la salle de bain, il arrose l'espace à 180 degrés. Marx glisse sur le pipi plein d'huile, reperd sa barbe, se relève, essaie d'avancer, reglisse. Et c'est à ce moment-là que les murs de la salle de bain s'effondrent des quatre côtés. Toute la salle de bain s'ouvre comme une boîte en carton. Une tête humanoïde apparaît, encore plus grosse et immense que celle du bébé. Le bébé s'immobilise, Marx ne bouge plus, il fait le mort. "Là je ne comprend plus rien", il se dit à lui-même. Et la voix humanoïde de déclarer : "Voilà à peu près à quoi les humains passaient leur temps il y a 6000 ans à l'âge d'huile." Une sonnerie se met alors à hurler, encore plus fort que le bébé peu avant. "TWIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!" Allez, c'est fini pour aujourd'hui, dit l'humanoïde grand comme une galaxie, on se retrouve dans un erzats-lumière pour une nouvelle leçon d'Histoire, profitez bien de la fusion des trous noirs GC7 et HB, ça va swinger, à bientôt, bises, gazous, zimbas, xxz." #luniversestunspacecake #éditions_indekeuken

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C'est Marx et Engels qui sont dans un bateau. C'est par où l'Europe ? demande Engels. A ce moment-là, la barbe de Marx tombe dans l'eau. C'est par-là ! dit Marx à Engels. Qu'est-ce qui te fait dire ça ? demande Engels. Regarde, répond Marx, y a tout qui part en morceau. Et c'est à ce moment-là que la bite d'Engels tombe par terre.

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C'est une orange et une banane qui sont dans un club techno à Berlin. L'orange dit à la banane : "T'as vu, c'est fou, on est rentrés comme ça, sans problème." Et l'orange de répondre : "Je te l'avais dit, il suffit d'être naturel." "Mais, dit l'orange, je ne suis pas du tout naturelle moi, je suis génétiquement modifiée." "Quoi ??? s'écrie la banane, tu es génétiquement modifiée ???" "Oui, je suis génétiquement modifiée." Et la banane de se précipiter vers le videur et de lui dire : "Je crois qu'on a un problème ! Vous avez laissé rentrer une orange génétiquement modifiée !" "SCHEIßEE !!!!!!!!!!!!!!!! s'écrie le videur. SCHEIßEE !!!!!!!!!!!!!!!! SCHEIßEE !!!!!!!!!!!!!!!! Das ist ein Probem !!!!!!!!!!!! Das ist ein großes Problem !!!!!!!" Et le videur de se précipiter vers l'orange pour la vider. Et c'est là qu'il glisse sur la banane. #luniversestunspacecake #éditions_indekeuken

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C’est Michael Jackson et une flûte à bec qui sont dans le futur. "Quand je pense que tout le monde me croit mort", dit Michael Jackson. "Moi aussi, dit la flûte. Quand je pense que tout le monde me croit mort. Dans les établissements scolaires, dans les groupes de musique, plus personne n’ose me toucher, ils m’ont rangée au fond d’un tiroir comme un cadavre." "C’est rageant, c’est vraiment rageant, dit Michael, je suis sûr que toi et moi, la flûte, on pourrait faire des tubes d’enfer, ah oui j’en suis sûr, dit Michael Jackson à la flûte, j’en suis sûr, toi et moi la flûte on pourrait faire des tubes d’enfer dans le futur, des tubes du futur, des tubes futuristes, mes tubes étaient déjà futuristes dans le passé alors t’imagines dans le futur ? Ça serait super futuriste de faire des tubes futuristes dans le futur." "Oui, dit la flûte, oui c’est sûr, oui ça c’est sûr, mais y a un problème." "Ah bon, lequel ?" dit Michael. "Ben y a pas de futur." "Comment ça y a pas de futur ??" "No future", dit la flûte. "Quoi ? dit Michael Jackson, tu veux dire que la situation est désespérée, que le futur c’est râpé, they don’t care about us ?" "Non, dit la flûte, y a pas de futur, parce que y a pas de passé non plus, le temps ça n’existe pas, le temps ça n’existe pas, ça n’existe pas", dit la flûte et puis toute excitée elle se tape un Fa dièse d’enfer, tellement bon qu’elle en peut plus, et Jackson s’écrie : "Mais c’est d’enfer ! C’est d’enfer ! Vas-y tire continue ! Vas-y ! Solo ! Et pis bim ! Tu envoies le groove ! Vas-y ! Envoie ! Do Ré Mi Fa Sol La Si Dolorean ! Back to the Future !!" Et la flûte de stopper net. "No Future ! j’ai dit, dit la flûte à Michael Jackson qui est tout paniqué et qui se cache derrière ses mains tellement il est surpris par la réaction soudaine de la flûte à bec, le temps ça n’existe pas, j’ai dit, dit la flûte, l’espace-temps oui, mais la flèche du temps qui va du passé vers le futur c’est une illusion ! Tu n’as pas lu Thibault Damour le physicien spécialiste de la Relativité ?" "D’amour ? s’interroge Michael Jackson. D’amour ? Je manque d’amour ça c’est sûr, ah oui ça c’est sûr, dit Jackson, je manque d’amour, they don’t care about us !" "T’as pas lu Carlo Rovelli, demande la flûte à Michael Jackson, le physicien italien spécialiste de la question du temps et théoricien de la gravité à boucle ?" Et Michael Jackson de s’enflammer : "Une boucle ?? Une boucle ?? Mais vas-y envoie !!" Il se lève, il se met à danser. "Vas-y envoie une boucle ! Que je chante que je gémisse que je couine que je hurle ! I said if you're thinkin' of being my baby, It don't matter if you're black or white, I said if you're thinkin' of being my brother, It don't matter if you're black or white !" Et Michael Jackson se met à faire le Moon Walk en couinant : "Ooh, ooh, Yea, yea, yea now, Ooh, ooh, Yea, yea, yea now !!" Et c’est à ce moment-là, en faisant le Moon Walk en couinant en chantant en gémissant en hurlant, tellement bon qu’il en peut plus, qu’il trébuche en arrière sur la flûte à bec, il part en salto flip back bien flippé le Michael, et la flûte aussi, bien flippée, part dans un Si bémol de la mort qui tue, un Si bémol de la flûte bien en chantier, bien bien strident bien noise et tout, tellement bon finalement qu’elle en peut plus, on dirait un drone noise expérimental, on dirait qu’ils sont en train d’inventer une musique du futur, Michael et la flûte, on dirait qu’il sont en train d’inventer une musique du futur même si ça n’existe pas le futur, on dirait bien qu’il sont en train de l’inventer, d’inventer une nouvelle poésie de chantier, un nouvel art rock pop expérimental, c’est ouf, on regarde ça, Michael qui flip back et la flûte en chantier qui envoie de la noise genre je suis torse nu dans la pelleteuse et vive la musique ! on regarde ça depuis l’extérieur de la blague comme on regarderait Matrix quand le Keanu Reeves envoie les bastos au ralenti, et si quelqu’un filmait ça, si quelqu’un filmait ça, Michael et la flûte en train d’inventer la pop du futur, si quelqu’un filmait ça, ça serait sûrement la vidéo du siècle, ça c’est sûr, ah oui ça c’est sûr, parce que c’est sacrément futuriste, mais c’est dommage parce que y a personne parce que le futur ça n’existe pas, du coup Michael Jackson s’empale sur la flûte à bec mais c’est pour la blague, c’est plutôt la flûte à blague en fait, et en fait c’est plutôt la blague qui s’empale dessus, Michael Jackson se relève, la flûte plantée dans le bide, il dit c’est dommage, c’est dommage, maintenant j'ai une flûte plantée dans le bide, c'est dommage, c’était le futur et personne s’en souviendra, et Michael Jackson sort de la blague en jouant de la flûte à bec alors qu’elle est plantée dans son ventre, il penche la tête sur son ventre et il joue de la flûte, il s’autoflute quoi. Voilà, voilà... vous entendez ? C'est la flûte finale. Il sort le Michael, ça y est, voilà. Il est sorti. La blague est finie. Le futur aussi.

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C’est Marty McFly qui retourne vers le futur, enfin il veut retourner vers le futur donc, du coup, il retourne vers la Delorean, mais il découvre qu’on lui a volé les pneus, "Oh non ! C’est pas vrai !" s’écrie Marty, les essieux sont posés sur quatre pauvres plots en ciment et quelqu’un a tagué "NO FUTURE" sur les portières. "Oh non ! s’écrie Marty, oh non ! C’est pas vrai ! Ils n’ont pas fait ça ! Qui a fait ça ?" Il s’installe à la place du conducteur, il met le contact, rien ne fonctionne, "C’est pas vrai ! C’est pas vrai ! Mais c’est pas possible ! C’est pas possible !" Marty McFly semble désespéré, "Je suis désespéré, je suis désespéré" dit Marty McFly Ah c’est bien ça c’est bien ça, Marty McFly est désespéré désespéré et son désespoir semble le pousser pousser à tout répéter à tout répéter, "No Future ! No Future ! Ok, Ok ! Mais là, mais là, dit Marty McFly, vous ne pouvez pas me faire ça, vous ne pouvez pas me faire ça, dit Marty McFly, vous ne pouvez pas me laisser en 2018, vous ne pouvez pas me laisser en 2018, non mais allô ? Non mais allô ?" Et c’est là qu’il aperçoit au loin l’un des frères Bogdanoff. Il reconnaît son menton. "Ah oui, je reconnais son menton, dit Marty, mais c’est bizarre, on dirait qu’il a justement un énorme piercing au menton ! Un piercing en forme d’anneau encore plus grand que son menton qui est déjà vraiment très grand !" Grichka Bogdanoff s’approche de Marty McFly. "Mais c’est pas un piercing ! s’écrie Marty. C’est mon pneu ! C’est l’un de mes pneus !" "Bien sûr, dit Grichka Bogdanoff, bien sûr, il faut bien qu’on s’entraîne, tu vois nous, dit Grichka, tu vois nous, dans notre cave, on a un labo, on fait plein d’expériences, c’est vachement physique, on fait plein de trucs avec nos mentons, on fait plein de modifs, alors là je voulais savoir si je pouvais démonter des pneus avec mon menton, et apparemment ça passe super bien." Et c’est à ce moment-là qu’apparaît au loin le deuxième frère Bogdanoff. "Ah mais c’est bizarre, dit Marty, on dirait qu’il a un énorme piercing sur la bouche ! C’est énorme ! Ça ressemble au plateau labial que certains peuples indigènes portent à la lèvre supérieure ou inférieure ! Oui c’est ça on dirait un plateau labial mais en plus carré, c’est énorme ! Encore plus énormissime que son menton qui est déjà énormissime !" Igor Bogdanoff s’approche de Marty McFly. "Mais c’est pas un plateau ! s’écrie Marty. C’est ma batterie ! C’est la batterie de ma bagnole !" "Bien sûr, dit Igor Bogdanoff, bien sûr, il faut bien qu’on s’entraîne, tu vois nous, dit Igor, tu vois nous, dans notre cave, on a un labo, on fait plein d’expériences, c’est vachement physique, on fait plein de trucs avec nos mentons, avec nos bouches on fait plein de modifs, alors là je voulais savoir si je pouvais démonter ta batterie avec ma bouche, et apparemment ça passe super bien." Et c’est à moment-là qu’apparaît au loin un troisième frère Bogdanoff. "Mais... Vous n’êtes pas censés être que deux ?" demande, sceptique, Marty McFly aux deux frères Bogdanoff. "Si, si, répond Grichka, mais celui-là on vient de le créer dans notre cave." "Super ! s’écrie Marty McFly. Je sens qu’on va s’amuser ! En même temps, vu l’état de ma voiture, maintenant je crains plus rien." Le troisième frère Bogdanoff s’arrête devant Marty McFly, le regarde sans rien dire, il a le même menton, les mêmes lèvres, les mêmes cheveux, "C’est pas des cheveux, se dit Marty, ils ont dû piquer ça sur la tête d’un cheval". Le troisième frère Bogdanoff plonge sa main droite dans la poche intérieure de sa veste. Marty s’attend à tout, "Doc, qu’est-ce que vous faites Doc ? Vite. Si on était dans le film et pas dans la blague, vous arriveriez juste au bon moment, là, dans un train volant ou je ne sais quelle machine improbable pour me sauver et en même temps inventer de nouveaux moyens de locomotion et de nouveaux produits de consommation, comme vous l’avez fait avec le overboard qu’aujourd’hui en 2018 certains avocats utilisent (dans la version gyropode électrique à 2 roues) pour rentrer chez eux depuis leur cabinet [l’auteur de la blague en atteste] c’est ça le pouvoir de la fiction dans le monde industriel ! La Delorean n’est pas une machine à voyager dans le temps c’est surtout une machine à voyager dans la fiction du capitalisme." Mais là Marty s’aperçoit qu’il est en train de philosopher. Le troisième frère Bogdanoff ressort sa main de sa poche : il tient un paquet de cigarettes, l’ouvre, en glisse une dans sa bouche. "Ouf..." se dit Marty. Le troisième frère Bogdanoff allume sa cigarette. "Bonne journée", il dit à Marty McFly et il repart. "C’est tout ?? s’étonne Marty. C’est tout ??"Comment ça c’est tout ? répond Grichka. Il vient quand même de te piquer ton porte-feuille avec sa bite !"

[boriscrack]

C’est la fin du monde et un fourmilier qui sont dans une orgie parisienne. La fin du monde demande au fourmilier qui a le museau enfoncée entre les jambes d’une parisienne dont la tête reste invisible : "On est chez qui ?" Et le fourmilier de sortir légèrement le museau et de répondre : "Brigitte Macron" Et puis il repart de plus belle (la vie) là où ça fourmille. "Ah bon..., se dit la fin du monde en se promenant dans l’hôtel particulier, je croyais pourtant que Brigitte Macron habitait à L’Élysée, je la vois souvent là-bas, je la vois souvent là-bas Brigitte, oui je la vois souvent là-bas Brigitte, j’y vais souvent à L’Élysée, oui j’y vais souvent, je veux dire c’est là que ça se prépare, se dit la fin du monde, c’est là que ça se prépare la fin du monde, je veux dire : moi, c’est là que je me prépare quoi, alors..." La fin du monde s’arrête, prends des chips sur le buffet, remarque le fourmilier qui l’a rejoint et qui sirote une bonne grosse sangria maison (enfin hôtel) sa grande langue toute fine plongée dans une carafe en cristal. "C’est beau ici, dit la fin du monde au fourmilier, c’est bien foutu, elle rigole pas Brigitte Macron, elle sait recevoir." Soudain, y a comme un bug dans le fourmilier, sa langue se cabre, il a comme une crampe à la langue le fourmilier, il a dû trop donner de lui-même, il a le museau en sauce, il recrache la sangria, il tousse, se reprend et dit : "Mais on est chez Stéphane Bern ici pas chez Brigitte Macron." "Quoi ? s’interroge la fin du monde. Mais je vous ai demandé tout à l’heure : On est chez qui ? Et vous m’avez répondu : Brigitte Macron." Et le fourmilier de répondre : "Ah ! J’avais compris : Vous léchez qui ?"

[boriscrack]

C’est Nicolas Hulot et un écureuil qui sont dans un taxi. "Mais on va où là ? On va où ? se lamente Nicolas Hulot. Les chasseurs, le glyphosate, mais on va où là ? On va où ?" "On va chez moi", répond l’écureuil. "OK" dit Hulot. Le taxi les dépose devant la maison de l’écureuil. Ils entrent, Hulot s’assoit sur un gland, pensif. "Tu vois, dit-il à l’écureuil, tu vois, moi, tu vois, moi, tu vois, moi, la révolution écologique, tu vois, moi, tu vois, moi, la révolution écologique..." Et c’est à ce moment-là que l’écureuil lui propose : "Nico, tu préfères quoi ? Une liqueur de sapin ou qu’on se mette à l’aise éco-responsable avec un poppers Méga Rush ?" "Une liqueur de 🌲 s’il te plaît, lui répond Hulot. C’est bon ça le sapin, c’est écolo, c’est en bois. Ah si j’étais en bois moi aussi, ah si seulement j’étais en bois..." "Si t’étais en bois ?" s’interroge l’écureuil en allant chercher les chips et la liqueur de🌲. "Ah si j’étais en bois, développe Nicolas Hulot, si j’étais en bois, les gens me croiraient quand je dis que je suis écolo, les gens me feraient confiance." "Non", dit l’écureuil qui revient avec la liqueur de🌲. "Tu ne crois pas ?" lui demande Nicolas Hulot. "Regarde Daniel Cohn-Bendit, lui répond l’écureuil en lui montrant le gland sur lequel il est assis. C’était déjà un gland avant, qu’est-ce que ça a changé ?"

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C’est Michel Sardou et Charles Aznavour qui sont sur un bateau. Michel Sardou dit à Charles Aznavour : "Désolé, faut que je te laisse, tu vas tomber à l’eau." "Quoi ? Comment ça je vais tomber à l’eau ?" s’interroge Charles Aznavour. "Ben pour toi c’est fini", répond Michel Sardou. "Je vais mourir ?" "Oh prends ça comme un début, dit Michel Sardou. Demain sur les réseaux sociaux, 🎵 en dix fois plus gros que n'importe qui ton nom s’étalera🎵" "Ça fait chier quand même ! Et pourquoi toi tu meurs jamais ? demande Charles Aznavour à Michel Sardou. C’est pas juste !" Et Michel Sardou de répondre : "J’ai un secret." "Ah oui, lequel ?" "Et bien moi, en fait, dit Michel Sardou, moi, en fait, moi, dit Michel Sardou, moi, en fait, en fait, moi : je suis de gauche." Aznavour a un choc. Il se lève, essaie de s’empoigner au bateau mais vacille et tombe à l’eau. "Et voilà le travail", dit Michel Sardou.