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Après lecture du projet de loi sur la fin de vie, deux points me posent questions :
En tant qu'aide soignant mon avis pourra m'être demandé. cet avis sera-t-il consigné dans le dossier du patient et ressorti en cas de procédure judiciaire ?
Et si je m'abstiens de tout avis, est ce que, en cas de procédure judiciaire, il pourra m'être reproché de ne pas avoir cherché à protéger un patient/résident?
Est ce que la clause de conscience pourra me permettre de rester en dehors de la chambre concernée tout au long de la procédure ?
Je ne pourrais visiblement pas trouver de service qui reste en dehors de cette "aide à mourir" puisque, et on arrive au deuxième point, il ne pourra être refusé l'entrée de l'intervenant extérieur qui va aider au geste dans tout établissement si aucun soignant ne veut s'en charger.
Et si cet intervenant rate le geste alors que tous les soignants ont posé leur clause de conscience, qu'est ce qui se passe? J'y vois un énorme problème de sécurité. Il faudrait peut-être alors étudier la question de la clause de conscience collective.
Et si, dans ce contexte de pénurie médicale, le chef de service s'oppose à cette pratique dans ses locaux, on impose tout de même quitte à risquer son départ et la fermeture d'un voir plusieurs services ?
Il est aussi écrit que le pharmacien n'aura pas de clause de conscience. Mais si le pharmacien que l'hôpital a eu tant de mal à recruter refuse de participer à cela, est ce qu'il sera sanctionné ?
Bref j'ai du mal à concevoir comment ce projet de loi pourra s'inscrire dans la réalité du terrain.


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Des militants aux pratiques douteuses - Le Parisien
Article un peu ancien mais très intéressant sur le militantisme pro euthanasie en France.
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@smokycoil hey! Je viens de découvrir une fonctionnalité sympa sur Thomann. On peut tester des effets directement en ligne:
Ca peut donner une idée des effets
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