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Pourquoi les hommes choisissent ce qui est cool ?
J'écoute de la Kpop depuis des années, pourtant ce n'est qu'en 2020 que j'ai commencé à un parlé librement. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'avais honte. Cependant, même si une personne normalement constitué hocherait la tête et passerait à autre chose, j'ai essuyé des regards de dégoûts de la part de mes amis masculins.
Cela m'a profondément blessé et cette réaction fut celle de trop. J'ai décidé de tout simplement prendre mes distances et faire mon petit bout de chemin toute seule. En me repassant tous nos moments ensemble, je me suis rendue compte que cela n'est pas la première fois que ce genre de réaction arrive. Pas forcément envers moi mais envers toutes personnes qui sortent de ce qui est socialement acceptable pour eux : les moqueries sur la tenu de quelqu'un, le fait qu'un autre ne soit pas assez cool pour eux. Je passais autre les critiques car je pensais qu'ils avaient foncièrement raison.
Depuis que j'écoute de la Kpop (et que j'en parle librement et fièrement) j'ai remarqué que les réactions négatives venaient des autres. C'est aussi une chose que j'observe tous les jours sur les raisons : des hommes qui critiquent les passe-temps, les goûts des femmes. Combien de commentaire sur le fait qu'une femme se maquille trop et qui cela est inutile car les hommes n'aiment pas les filles trop maquillé, pareil pour les vêtements. Les commentaires moqueurs sur un chanteur, une artiste avec un public féminin.
Je regardais des vidéos réactions de personne (majoritairement des hommes en y repensant) découvrant pour la première fois la Kpop. J'étais heureuse de partager ce moment que j'aurais voulu vivre avec mes amis. J'étais heureuse de voir que des hommes reconnaissaient le talent des BTS, leur importance de le monde de la musique. Cependant, cela fut le début d'une chaine de réaction : de plus en plus d'hommes commencèrent à s'intéresser au groupe. Ca y est les BTS ont trouvé leur crédibilité qui s'étendre sur tout le genre.
C'est juste un constat, j'ai essayé de fuir les choses féminines toute mon adolescence. Je n'aimais pas être avec des filles qui pour moi faisait trop d'histoire, les garçons étaient beaucoup plus simple à comprendre. Je ne voulais pas me maquiller car je trouvais cela inutile : assez ironique quand je me vois prendre au moins une heure à ma maquiller.
Donc non, les femmes ne sont pas les égales des hommes. Oui, nous avons toujours besoin du féminisme. La misogynie est institutionnalisé, elle est dans tous les recoins de notre société.
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Virgin Blue de NIU Xiaoyu
Depuis que j'ai appris que la Chine avait l"une des plus grandes industries du cinéma qui se veut concurrencer Hollywood sur son territoire, je cherche désespérément à voir des films produit en là-bas. J'ai pu constater qu'il n'y avait depuis, mais avec quelques recherches, je suis tombée sur le festival Allers-Retours de cinéma d'auteur chinois qui se tient à Paris du 03 au 12 février à Paris.
Curieuse j'ai donc pris une place pour Virgin Blue (la seule séance qui était pratique dans mon emploie du temps) sans vraiment savoir à quoi m'attendre.
La caméra suit le personnage de Yeji, une étudiante fraichement diplômée, et sa grand-mère avec qui elle passe ses vacances d'été dans la maison familiale.
j'ai mis un certain temps à comprendre ce qu'il se passait devant moi. Je me laissais juste porté par les images et les dialogues ne sachant pas où le film allait m'emmener. "Bizarrement" cela ne m'a pas dérangé. En faite, cela m'a permis d'être beaucoup plus attentive. J'essayais d'analyser chaque plans, de capter les moindres indices qui allaient m'aider à comprendre cette oeuvre. La dénouement du film m'a touché en plein coeur : je me suis littéralement fait gifler par le sens qui avait fini d'éclore. Cela m'a prit par surprise, au moment où j'étais le plus vulnérable face à l'écran car hypnotisée et guidée par les images. Notamment par les passages de musiques joués par les esprits qui errent autour du lac. Des passages qui me font particulièrement pensé au Magicien d'OZ, notamment avec cet homme ours, cette petite fille qui a abandonné la vie que son père voulait pour elle.
Le plus déroutant pour le spectateur est cette confusion entre les rêves et les hallucinations de deux femmes qui se confondent avec leur réalité. Cette frontière ne nous a jamais explicité. Tout comme la frontière entre le film et notre réalité à nous se confondent. La vielle femme du film est jouée par la véritable grand-mère de ma réalisatrice et des passages de discussion entre les deux se mêlent &étrangement à la fiction.
Ce film a été un bouffée d'air frais dans ma quête de film. Une véritable œuvre artistique : confuse, qui nous emporte par les moyens artistiques propres au cinéma.
Bravo.
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Saint-Omer de Alice Diop
Cela fait depuis septembre que l'on me parle de la sortie de Saint Omer de Alice Diop.
Je suis allée et je ne sais pas trop comment me positionner vis-à-vis du film que l'on a qualifié de "sauveur du cinéma français". Je ne suis pas vraiment d'accord avec cette appellation mais je peux essayer de la comprendre. En effet, cela fait depuis le covid que l'on a pas eu de sorti française très marquante.
Le film retrace le procès de Laurence Coly jugé par infanticide par le regard de Rama, une écrivaine à la recherche d'inspiration pour son nouveau roman.
Tout d'abord, le film est divertissement, je n'ai pas vu le temps passé, et en bonne fan de true crime, j'avais hâte de voir cette affaire adaptée à l'écran. Cependant le film m'a donné cet impression de regarder un film qui aurait pu mettre présenter en cours de droit : si vous voulez savoir comment se déroule un procès au assise, ce film est parfait.
J'ai été plutôt déçue par la mise en scène : juste des plans fixes. Je sais que c'est plutôt subjectif mais la chose que je préfère le plus au cinéma et l'utilisation des outils cinématographique, sinon écrit un livre ou monte une pièce... J'aime voir des travellings, des zooms, des gros plans, j'aime voir un travail sur la caméra, sur les plans. J'en parlerais surement plus tard, mais le problème est là.
J'ai regardé/lu plusieurs critiques après la séance car j'étais surprise de ne pas avoir aimé le film alors que j'en étendais que du bien autour de moi. Oui, le minimalisme s'explique par la retranscription brute et objective des faits. Oui, le film veut volontairement être froid mais cela me pose des problèmes dans le scénario.
J'aurais bien pu me passer de la tirade de l'avocate. Déjà : stop avec les tirades au cinéma qui fait pleurer tout le monde dans la salle. Je ne sais pas si c'est parce que le film est en français mais je trouve qu'il y a toujours une connotation très théâtrale (mais en même temps un procès n'est pas une performance théâtrale ? bref.). Cela me fait pensé à la tirade de la fille du couple dans As Bestas à sa mère. Cette partie est trop rythmée et me parait peut naturelle.
Le film est oubliable, rien de novateur. Oui, on touche à une affaire sensible, mais pas pour moi. Le personnage de Rama est facile, la mise en abîme de Alice Diop aussi.
C'est un bon film mais ne va pas devenir un classique du cinéma français. D'autres films d'Alice Diop sont d'ailleurs mieux.
J'ai encore pleins de choses à dire sur la réception, etc... En même temps, on a des sorties incroyables en début d'années avec le cinéma Coréen avec des films comme Hunt ou Decision to Leave. De plus, après mon court passage au festival du film coréen où de nombreux réalisateurs présentaient des premiers films, je suis triste de voir que le cinéma français se veut toujours intellectuel, le réalisateur ont peur d'innover et cela fait des années que j'observe presque toujours la même mise en scène. Je suis déçue de voir qu'il faut choisir soit un bon scénario soit une bonne mise en scène/esthétique.
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