Hello! C'est surtout pour jouer! Plaisir d'enfant de se rêver grand voyageur et mini reporter. c'est fait pour ma petite tribu et si vous avez envie de suivre de temps en temps notre périple, bienvenue! De toute façon je pense à vous, vous tous et chacun, chacune, mon petit peuple intérieur, qui m'accompagne partout.
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Une semaine plus tard du 23 février au 2 mars
Du désert, du désert, du désert.
En bord de mer, en oued, en plateaux, en cailloux, en sable, en montagne, en cactus, en savane, en rien. du désert.
Il n’y aura pas de photos sur le blog, faute de puissance de connexion.
La journée d’hier avec Michel qui nous a emmené voir des sites pré-islamiques a été encore riche en découvertes : gravures vraies et “fausses”, tumulus à antennes, concrétions rocheuses surprenantes, passage dans un oued ensablé, pique-nique aux grenouilles, roses de Jéricho, gros lézard multicolore (dob?), pommiers de Sodome, un agadir perché, les larmes d’Allah, le tout accompagnés d’un Prince allemand, d’une comtesse belge et de leurs 2 filles, si, si, pour de vrai.
Comme si l’aventure manquait de piquant, j’ai fait un mini vol plané dans le 4x4, cogné la tête au plafond, cogné brutalement le coccyx au retour sur la banquette... mal partout... vive le doliprane!
Aujourd’hui journée de transit de Icht à Foum Zguid, la découverte du développement d’une agriculture qui cherche à s’intensifier grâce à l’énergie solaire, mais pompe les nappes phréatiques, menace les équilibres locaux si fragiles, envahit les plaines et plateaux limono-sablonneux de km de plastic... En 2 ans et 1/2 les transformations sont impressionnantes. Aussi plus d’écoles, plus de routes, plus de réseaux électrique... Paradoxe, paradoxe.
Nous sommes donc ce soir à Foum Zguid à l’auberge oasis que nous connaissons bien, avant de rejoindre demain Mhamid, où on retrouve Patrice et Isabelle, des copains des campings d’été, pour notre marche de lundi, mardi et mercredi vers les dunes de Chegaga.
Jeudi on se sépare, Sylvie, Patrice et Isabelle remontent vers Marrakech via Aït Benhaddou et nous partons vers le Moyen Atlas via N’kob.
Plus rien avant jeudi midi si la Wifi du bar de Mhamid fonctionne.
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Bon reprise du blog depuis Mirleft après avoir récupérer Sylvie à Agadir.
Heure de la dernière prière, le muezzin chante, j’aime cette mélopée rituelle, reprise de minarets en minarets quand il y en a plusieurs alentour.
Nous sommes cette fois au sud pour de vrai et une sorte de steppe flirt avec le désert. Nous sommes entrés dans les territoires que nous ne connaissons pas du tout encore et alternerons soir en gîte et nuit de bivouac sous les étoiles. Bien couverts, les nuits sont froides encore pendant pendant 4 jours à partir de samedi, rien d’extraordinaire, mais pour une première c’est raisonnable.
Mirleft c’est un bourg accrochée aux dernières collines avant l’océan, qui garde son charme malgré l’omniprésence des touristes, on peut le déplorer mais sans eux pas d’auberge avec douche...
Ce matin nous nous sommes promenés dans la palmeraie de Tiout. Comme toutes les palmeraies aujourd’hui la main de l’homme la délaisse mais marcher entre les palmiers au bords des parcelles tantôt abandonnées, tantôt travaillée, enjamber les rigoles d’irrigation, écouter le pépiement des oiseaux dans les roseaux et les palmiers reste un pur bonheur.
La rencontre du jour a eu lieu au détour d’un chemin lorsque nous sommes arrivés devant l’entrée d’un restaurant en plein air aménagé sur une parcelle.
Pas moyen de résister au thé, sous la tente, dans un décor soigné, avec le bruit de l’eau dans la rigole, l’odeur du feu de bois dans les braseros en prévision de la cuisine du déjeuner.
Au retour chez Ahmed à “l’oasis Tiout”, discussion sur les risques du développement de structures touristiques sur les parcelles à l’intérieur de la palmeraie, ça pourrait entraîner la mort du village, et ou les villageois vont-ils aller se promener si on construit dans la palmeraie? On a connu ça à Tulum au lexique les plages paradisiaques sont devenues inaccessibles aux habitants, envahies par un écotourisme esthétique... Chute de notre enthousiasme initial, paradoxe des sources de développement : la palmeraie dans son état et son rôle originaire meurt en raison de l’exode rural et de la dureté du travail agricole pour la maintenir en vie, son sauvetage par le tourisme exclura de son charme ceux qui ont fait le choix de rester, ou plus sûrement encore qui n’ont pas eu les moyens de partir...
Ahmed lui pense qu’il faut sauvegarder la palmeraie et construire pour le tourisme à l’extérieur de celle-ci. Dommage pour le charme délicieux de cet endroit auquel il faudrait renoncer mais Ahmed a sans doute raison, le propriétaire imaginatif et très créatif des lieux attendait, pour le déjeuner, un groupe venant en 4x4 d’Agadir qui semble-t-il allait conduire sur le tout petit chemin de terre pour charrette et mulet, par lequel nous sommes arrivés à pied, jusqu’à l’entrée de ce paradis...
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La côte Essaouira-Imsouane, 16 février
En route par les pistes en cherchant le bord de mer, on n’est pas resté toujours en bord de mer, ça passe pas mais in était pas sur la nationale d’Agadir, pleine cambrousse en permanence et on a déniché quelques beaux panorama dont un petit port oublié pour pique-niquer, avec thé à la menthe à la gargote avant de remonter la piste.
Grosse déception en arrivant à Imsouane qui grossit de façon anarchique. Notre bouiboui pour pêcheurs d’il y a 5 ans est transformé en gargote à touristes et en plus c’est la saison du suf. Brrrr! Il faut être réchauffé.
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Le thé au village 15 février
Après le pique-nique nous avons décidé de marcher sur le chemin d’où étai sorti un âne monté par un jeune homme qui accompagnait un groupe de fillettes à l’école.
Arrivés en haut de la colline sont apparus 2 groupes de maisons, un grand et un petit à droite, nous avançons vers celui de droite, le plus éloigné. Une femme nous regarde arriver, une main sur les yeux, je lui fait signe et elle s’avance, je marche vers elle...
Tout le monde nous voulait dans sa maison, François est donc allé prendre thé avec les hommes et moi avec les femmes...
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On a pris la piste, mais il n’y avait pas de sable... quand même on était un peu in the middle of nowhere...
Mais on voyait les villages plus loin avec des pistes adjacentes
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Arrière pays d’Essaouira 15 février
les arganiers, bien sûr, mais aucune chèvre...
Pas mûres les baies
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14 février journée farniente
Petit déjeuner sur la terrasse tout en haut sur le toit.
Flâneries et emplettes dans Essaouira.
Pique-nique sur notre balcon
Et lecture en se laissant bercer par la rumeur de la rue.
Demain on rentrera dormir là mais on ira faire des découvertes dans la campagne à l’intérieur des terres.
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On a atteint les 22 degrés sans vent!
BON ANNIVERSAIRE AURELIO!
Ce matin brume épaisse, océan plat, pas de vent du tout.
On prend le temps sous la douche, faut que le brouillard se lève.
Départ vers 10h30 sous le soleil, ouf! direction Safi, puis Essaouira l’éternelle, même ambiance cosmopolite au milieu du souk qui grouille, même lumière, même rumeur, même, même, même, y’a pas j’adore!
L’hôtel Gnaoua et sa chambre à balcon juste au dessus du souk avec lit à baldaquin... Si on revient à Essaouira, on reviendra au Gnaoua
Bon sinon la route de El Ouadilia à Safi est magnifique,
Après c’est moins bien sauf juste avant d’arriver à Essaouira où les très, très larges dunes sont impressionnantes.
A partir de l’arrivée à Safi,
les paysages changent, la végétation se fait rase, la roche et les cailloux affleurent partout, les cultures s’étiolent... le sud prend peu à peu le dessus.
Impression étrange, presque de nostalgie de la “douceur océane”, une difficulté à apprivoiser ce nouvel environnement alors qu’il m’a habituellement fascinée et revigorée. Bizarre...
En arrivant sur la grande route qui va de Marrakech à Essaouira, papotage sur l’amande pour excès de vitesse que nous y avions eue, on roule et là, Police bras sur la droite rangez-vous radar... vous devinez la suite... route maudite!
Mais l’ambiance essaouirienne nous a rassérénés. Sans vent, miracle! douceur printanière, même le soir pour la première fois depuis notre départ, il y a juste 3 semaines.
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balade 12 février
Journée sans voiture ou presque, exploration de la lagune.
Le site est exceptionnel, devant l’hôtel le cordon littoral s’ouvre par 2 brèches, qui laissent entrer l’océan, et forme une sorte de lagon, plus loin la lagune se déroule sur près de 10Km : parcs à huitres et marais salants.
Partis à 11h du mat dans la brume finissante,
Nous sommes revenus vers 4 heures, sous le grand soleil.
Une petite marche côté terre, le long des parcs à huîtres, observation des oiseaux, tentative de mise en pratique des enseignements de Khalid, mais au bout d’1 km et ½, nous nous sommes retrouvés bloqués un long mur remontant loin vers la route plus haut, pas de passage possible, demi-tour donc. Retour et prise de renseignement pour savoir où se trouvait le passage qui menait sur le cordon en face où nous voyions de l’activité et une ruine. Il y a une piste solide à gauche à 2 km, 2 km et ½.
En route, à 3 km, toujours rien en vue, de l’eau des barques, des parcs ?
Nouvelle demande de renseignement et confirmation de l’existence d’une piste qui traverse, loin ? 2 km comme ça, o, roule, toujours rien, à gauche un point pour l’observation des oiseaux, arrêt, 2 groupes de flamants roses et à gauche, en bas un cordon de terre ocre traverse les marais salants.
Ensuite plus de 2h de balade entre lagune et océan, bleu, ocre, roches, sable, vague et activité agricole tout autour de nous, grand vent, pique-nique face à la lagune.
Retour et repérage du café-resto moderne avec super wifi pour faire marcher le blog. Youpi !
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Des barques et du sable 11 février
La route est magnifique le long de la côte, pas du brume, du bleu, des eucalyptus et l’océan... Le rêve
Et un bosquet avec des barques rouges et vertes et bleues, on pique nique là bien sûr! Demi tour sur route et on s’engage dans le sous bois, quand plouf! la voiture s’arrête dans le sable!
c’était beau, beau beau, on a mangé et puis tenté une première sortie...
2 heures plus tard, après des marches de François à la recherche d’aide technique, des tentatives multiples d’un jeune garçon plein d’énergie et de courage resté avec Christine et enfin l’arrivée progressive d’une petite troupe intergénérationnelle, hourra!!! on est sortis!
Le soir récompense! coucher du soleil sur la falaise à El Ouadidia. On y restera un jour de plus pour nous remettre de nos émotions
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Vers El Ouadida 11 février
Visite de la citerne d’El Jedida et de la médina d’Azemmour
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Vers El Jadida 10 février
Bon pas drôle de quitter Moulay Bousselham. Journée de longue route en évitant Rabat et Casa
Du brouillard dense jusque Kenitra que nous rejoignons par la campagne et les cultures de bananes sous serres.
A Kénitra curieuse vision d’un immense troupeau de cigognes perchées tout au long du faîte de toit d’un hangar.
Puis direction sous le soleil de Sidi Bouknadel où il devrait y avoir un musée des métiers traditionnels du Maroc, très très fermé et sans doute depuis longtemps. Mais les jardins exotiques de Marcel François sont ouverts.
Puis roule roule jusqu’à El Jadida. Plongée dans le souk du soir, immersion ponctuée de sourires et de signes de tête chaleureux dans la foule dense mais pourtant fluide entre les étals.
Un gentil monsieur nous introduit auprès de proprio de la gargote de coin de rue où je veux acheter une msemen, interprète et papotage rapide, faut absolument qu’on se mette au chaud sur le banc dans le coin...
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Moulay Bousselham 9 février
On est arrivé chez Fatima et Khalid au nid du hibou le 8 au soir et on en est reparti le 10 au matin.
Khalid a été formé pour être guide ornithologue sur la lagune de la réserve de Moulay Bousselham par le WWF en 2005. On s’est vraiment sentis à la maison, on a dîné comme des rois des poissons tout juste sortis de l’eau, j’ai fait la lessive avec Fatima et bien sûr on est allés sur la lagune avec Khalid comme la brume du matin se levait doucement. Des dizaines d’espèces d’oiseaux!
vers 2 heures on était de retour au petit port de pêche et on est partis marcher jusqu’au bout de la langue de sable qui ferme la lagune pour regarder le manège des petites barques. Puis revenus au port pour observer les échanges commerciaux entre pêcheurs, gens du coin et grossistes ou restaurateurs.
Plein de photos, difficile de choisir
Et avant de repartir, notre chez nous.
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8 février en route vers le sud
Les ports portugais vont borner notre chemin, les étapes sont courtes. Assira, le premier, une petite Essaouira toute calme. Pour y arriver on est passé par le Cap Spartel où nous avons recontré, sur le mur de la base militaire 2 ravissantes petites chouettes.
Nous sommes partis à la recherche du Cromlech de M’Soura, à l’heure de la prière a capela dans une mosquée en plein air
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Tanger la médina 7 février
Détail d’une mosaïque récupérée à Volubilis pour le palais construit au 17ème par un riche marchand, maintenant musée de la Kasba
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La traversée vers Tangermed, le nouveau port 6 février
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Cadix Algésiras 5 février
Le sud commence à vraiment apparaître, genêts blancs et Tarifa on voit l’Afrique
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