douceconstellation

[douceconstellation]

Åtte år senere.

Tu disais que je t'aimais d'un amour sans défaut,

Pourquoi ne plus être mon alter égo ?

Tu disais te demander si la pluie saurait effacer tes regrets une fois que tu m'auras perdu,

Pourquoi ne comprends-tu pas que de toi je suis éperdu ?

Tu disais que l'amour porte mon prénom,

Pourquoi ne nous aimons-nous pas à nouveau sous les néons ?

Tu disais vouloir m'aimer dans tous les lieux du monde,

Pourquoi ne pas croire que de chance, nous en méritons une seconde ?

Tu disais que les battements pressés de ton cœur semblait faire écho à mon prénom,

Pourquoi ne pas continuer à me guider, moi jeune marin en détresse, à l'instar de Palémon ?

Tu disais qu'une statue de moi érigeait le royaume de ton cœur,

Pourquoi ne pas me relaisser devenir ivre de ton odeur ?

Tu disais te demander combien de fois dans une vie tu pouvais tomber amoureux de moi,

Pourquoi quant à moi, dans tes yeux encore après tout ce temps je me noie ?

Tu disais en vouloir à la vie de nous avoir arraché l'un à l'autre,

Pourquoi ne pas affronter main dans la main la marée haute ?

Tu disais m'en vouloir pour la façon dont un avenir commun dansait de façon idyllique dans mes yeux,

Pourquoi tout me ramène à toi lorsqu'il pleut ?

Tu disais te damner de me vouloir,

Pourquoi ton visage hante-t-il encore mes jours, et ce, même en plein brouillard ?

Tu disais que notre histoire était inachevée et incomplète,

Pourquoi est-ce que je t'aime encore plus les soirs de tempête ?

Tu disais que nous devions connaître la fin de notre histoire,

Pourquoi nos ambitions doivent-elles être si contradictoires ?

Tu disais que ton idée du bonheur était de voir le monde près de moi,

Pourquoi suis-je encore capable de me remémorer le son de ta voix ?

Tu disais que je te manquais tant que tu parvenais à effleurer ma peau dans ton esprit,

Pourquoi m'aimes-tu uniquement dans mes rêveries ?

Tu disais que j'étais ta mélodie préférée qui était toujours dans ta tête,

Pourquoi mon âme continue à t'associer à la plus belle des comètes ?

Tu disais oublier que je t'aime lorsque je n'étais pas là pour te le montrer,

Pourquoi ne me laisses-tu pas la chance de te combler ?

Tu disais préférer subir ma rage que de supporter mon oubli,

Pourquoi ne pas être capable de t'avouer qu'il n'y a qu'avec toi que je me sentais épanoui ?

Tu disais savoir être foutu et condamné à l'instant où mes lèvres ont touché les tiennes,

Pourquoi ne pas comprendre qu'il n'y a qu'à toi à qui, depuis ce jour, elles appartiennent ?

Tu disais croire que tout n'était pas perdu mais plutôt à refaire,

Pourquoi ne pas chérir à deux ton petit prince couronné des enfers ?

Tu disais que tout était bleu tout comme la nuance de mes yeux,

Pourquoi sans toi le ciel paraît si nébuleux ?

Tu disais que j'étais ton plus grand bonheur,

Pourquoi ne pas envoyer en l'air tout leur déshonneur ?

Tu disais que l'univers était grand et qu'il tenait pourtant en entier dans le creux de ma main,

Pourquoi es-tu devenu le plus addictif des venins ?

Tu disais vouloir m'aimer une fraction de seconde de plus,

Pourquoi ne pas vivre à tes côtés sous le regard jaloux des cirrocumulus ?

Tu disais que je colorais ta vie grâce à mes yeux et que mon bleu était la seule couleur à atteindre ton cœur,

Pourquoi ne pas laisser s'envoler les peurs ?

Tu disais vouloir m'aimer comme si nous avions toute l'éternité devant nous,

Pourquoi ne plus croire en un avenir doux ?

Tu disais me lire dans tous les poèmes du monde,

Pourquoi te vois-je au travers de toutes ces âmes vagabondes ?

Tu disais que ton amour à toi avait les yeux bleus, d'un bleu indéfinissable entre le ciel et la tristesse,

Pourquoi es-tu devenu mon ivresse ?

Tu disais que tu étais condamné à aimer mon reflet dans chaque personne que tu rencontres afin de retrouver l'ivresse que je t'apportais,

Pourquoi avoir tant voulu trouver une explication quant à mon cœur qui auprès de toi s'affolait ?

Tu disais me chercher partout, tant dans les silences que dans les mots,

Pourquoi le fais-je pour ma part toujours, surtout lorsque mes doigts courent sur les touches d'un piano ?

Tu disais rêver de partir loin avec moi et de disparaître ailleurs pour que la réalité ne nous rattrape pas,

Pourquoi encore aujourd'hui dans ma poitrine, ce fichu muscle pour toi bât ?

Tu disais que le choc de nos cœurs aurait pu créer un brasier,

Pourquoi ne pas tenter de faire fondre les plus hauts glaciers ?

Tu disais que dans mes yeux le ciel n'était pas si grand,

Pourquoi n'ai-je jamais réussi à te dire que dans les tiens, aucun astre ne me semblait être plus vibrant ?

Tu disais que chaque tâche d'encre sur le papier me ressemble,

Pourquoi ne pas croire en l'univers qui nous rassemble ?

Tu disais que tu n'oublierais jamais notre date, à 02:02 le dix mai,

Pourquoi ne pas gravir à nouveau, ensemble, les plus beaux sommets, faire disparaître de notre vocabulaire le mot "jamais" ?

Pourquoi mon âme t'aime,

Pourquoi mon cœur te dédie tous ses poèmes,

Pourquoi fais-tu écho au plus beau requiem ?

Pourquoi ne pas fêter ensemble ce huitième ?

Pourquoi ne pas souhaiter que tout cela ne soit qu'un unième ?

[douceconstellation]

Mai.

Mai et son lot de souvenirs,

Mai et ses pensées d'avenir,

Mai et ses sentiments prêts à ressurgir,

Mai et son envie de s(e)'(ré)unir.

Mercredi trois mai et sa bonne nouvelle,

Son aménagement désormais actuel,

Son au revoir à son environnement cruel,

Son nouveau chemin de vie, sa ruelle.

Mardi cinq mai et son excitation,

Envolées toutes ses hésitations,

Bonjour aux palpitations,

De son attachement son intensification.

Mercredi six mai et sa rencontre,

Cœur qui bat à tout rompre,

Qu'importe ceux qui sont contre,

Personne pour l'interrompre.

Dimanche dix mai et son couple naissant,

Ses papillons au ventre incessants,

Sa voix se confessant,

Le gris de sa vie disparaissant.

Jeudi vingt-trois mai et l'arrivée de sa boule de bonheur,

S'en occuper étant un honneur,

Bienvenue à ce petit rongeur,

Laissant à jamais son esprit songeur.

Mai finira-t-il par faire fleurir d'autres réminiscences,

Dire adieu à sa pénitence,

Accueillir sa délivrance,

Comme une évidence.

Mai va-t-il faire revenir sa magnificence,

Cesser de s'en remettre à ses coïncidences,

Dans ses bras accepter son silence,

Laisser jaillir sa passion immense.

Mai pourra-t-il les faire se retrouver sur le même chemin,

Recommencer ce doux refrain,

Tout comme lorsqu'ils étaient gamins,

Et que l'avenir se dessinait main dans la main.

Mai.

Pour toujours et à jamais,

Avec toi j'envisagerai,

De faire de notre amour le plus beau des ballets.

[douceconstellation]

Abîme.

Winston à la main, heureux retour à ma peur arrosée de liqueur,

Et de mon esprit son plus dévoué visiteur,

Qui revient me faire tanguer le cœur.

Arnaqueur,

Ce putain de muscle servant à pomper mon sang est un imposteur,

Pensant ne plus rien ressentir, je tire mon chapeau à ce roi, menteur.

Promesse longtemps tenue de laisser toute affection en veille,

Me voilà incapable de canaliser son éveil,

Perdue, je remets mes songes et questionnements au soleil.

Changement de confident,

Les étoiles connaissant depuis trop longtemps l'étendue déstabilisant,

De tous mes sentiments.

Tout faire pour tourner la page,

Céder aux dérapages,

Réaliser qu'il ne s'agit que d'auto sabotage.

Mon navire a pour unique boussole son image,

Attachée à ce mystérieux personnage,

Je m'éloigne doucement du rivage.

Même en pleine tempête, le courant me ramenera toujours à lui,

Allant jusqu'à danser sous mes paupières la nuit,

Cela peu importe ô combien je le fuis.

Les années m'auront apprises une chose :

Qu'importe les relations qui dans le temps et mon être s'imposent,

Il restera à jamais mon plus beau pétale de rose, ma meilleure ecchymose.

J'ai longtemps cherché à comprendre pourquoi mon cœur en sa présence se montre si faible,

Puis je songe à son sourire espiègle,

Son rire qui, encore aujourd'hui, m'a montré qu'il était le plus somptueux des pièges.

La vérité est la suivante : de toutes mes relations vécues et existantes,

Nulle ne pourra surpasser mon affection à son égard, plus qu'évidente,

Vestige de mon cœur, sera mon amour pour lui tant que je serai vivante.

[douceconstellation]

Ode.

L'amour part pour revenir,

C'est avec délicatesse qu'il faut alors le recueillir,

Comme les dernières pages de notre livre préféré que l'on aime indéfiniment relire,

Désir que les sensations de la première fois puisse à nouveau refleurir.

Malgré l'hésitation et la peur d'une nouvelle trahison,

L'arrivée de petits papillons,

Enfin la voie de la guérison,

Et l'envie de perdre mon regard vers l'horizon.

Le paysage défile devant moi,

Mais c'est dans tes yeux que je me noie,

Te contempler à en perdre la voix,

Ma main sans cesse enlacée contre tes doigts, je ne suis que joie.

Soirée et musique qui bat son plein tandis que je me construis ma bulle,

Je te cherche parmi tous les corps qui devant moi ondulent,

Jusqu'à toi je déambule,

Et te murmure : ne sois pas qu'un simple préambule.

Baisers chastes et fougueux,

Toucher délicieux,

Toi qui rend mes jours langoureux,

Je te veux.

Sommeil partagé,

Caresses échangées,

Finissant par un sourire léger,

Au creux de tes bras toute une nuit à voyager.

2023

[douceconstellation]

𝘼pprends-moi.

𝘼pprends-moi l'amour,

Non pas que l'on dit mais que l'on vit.

𝘼pprends-moi à t'enlacer,

Laissons nos corps s'embraser, littéralement s'enflammer, conjuguons ensemble le verbe aimer.

𝘼pprends-moi la couleur de tes yeux,

Pour pouvoir m'y perdre, que dans le noir ces derniers deviennent ma seule et unique lanterne.

𝘼pprends-moi à tes côtés à ne plus avoir peur,

Fais de moi la reine de ton cœur, célébrons les retrouvailles de nos âmes sœurs.

𝘼pprends-moi à chérir tes défauts,

Ensemble créons nos propres idéaux, protégeons nous de l'air bien trop pur et de mon cœur qui auprès de toi, éclot.

𝘼pprends-moi à t'embrasser,

Admirons le ciel étoilé, les cieux, inventons un monde qu'à deux.

𝘼pprends-moi à te chérir,

Ton nom pouvoir le gémir et mon corps qui te désir, mes lèvres qui aspirent chacun de tes soupirs.

𝘼pprends-moi le goût de la vie,

Cessons de ne faire que de survivre, de tes baisers je veux être ivre.

𝘼pprends-moi ta présence,

Fais chuter mes défenses, retire-moi ma méfiance.

𝘼pprends-moi ta beauté,

Laisse-moi au quotidien t'épauler, faisons en sorte que nos vœux soient exaucés.

𝘼pprends-moi à tenir ta main,

Ne me quitte pas dès le lendemain matin, je veux encore entendre ton rire cristallin.

𝘼pprends-moi à être avec toi,

Redevenir moi, avançons au sein de la même voie.

𝘼pprends-moi ton toucher,

Cessons de douter, vivons comme dans les tableaux exposés dans les musées.

𝘼pprends-moi les émotions,

Aimons-nous sans modération.

𝘼pprends-moi ton odeur,

Transformons les secondes en minutes et les minutes en heures.

𝘼pprends-moi simplement le bonheur, car sans toi,

Le monde perd de sa valeur.

2023

[douceconstellation]

Mooᥒ.

Perdue au milieu des étoiles,

Son entièreté étendue sur la large toile,

Elle éblouit par sa tristesse.

L'étoile émet sa propre lumière,

Tandis qu'elle est loin d'être autant spectaculaire,

Elle se contente d'être là.

Esquissée dans les moindres détails,

Flirtant avec les aurores boréales,

Elle qui préfère se montrer discrète.

Déambulant entre les nuages,

Les yeux rivés sur les différents plumages,

Elle aime embrasser à chaque jour le rivage.

Maîtresse du sommeil,

Amoureuse du soleil,

Elle ne pourra néanmoins jamais se laisser aller à ses sentiments passionnels.

À moins que s'invite une jolie éclipse,

Celle qui permettra d'effacer le terme résiste,

S'abandonnant à l'amour, ce délice.

Qu'importe ce qu'il advienne,

Dans l'attente que la passion revienne,

Elle continuera la nuit à trôner en tant que reine du ciel :

La lune.

2023

[douceconstellation]

Pensées Brouillées ⁷.

✫✫✫✫✫

Éblouie par sa beauté,

Jamais elle n'avait songé,

Que son vœu serait exaucé,

Quant au fait de le retrouver à ses côtés.

✫✫✫✫✫

Le ventre vide,

Le cœur qui saigne,

Le visage livide,

Et ma peine qui règne.

✫✫✫✫✫

J'ai le cœur qui se meurt,

Partir je n'en ai plus la peur,

Doutant de pouvoir regoûter au bonheur,

J'embrasse avec rage mon déshonneur.

✫✫✫✫✫

Le sentiment d'avoir le cœur aux bords des lèvres,

Ensevelie par l'amour, sa fièvre,

J'espère que les dieux qui là-haut m'observent,

Devant mes actes douteux s'énervent,

Car ce sont peut-être eux les responsables de la douleur qui me submerge.

✫✫✫✫✫

Un coup de volant un peu brusque,

La rencontre avec un arbuste,

Ne m'en voulez pas de ne pas trouver ça juste,

Mon esprit est simplement épuisé d'au quotidien jouer à la roulette russe.

✫✫✫✫✫

Songer à partir,

Au fait qu'on ne manquera à personne,

N'être plus qu'une voix qui dans les souvenirs raisonne,

Afin que la vie cesse de se noircir.

✫✫✫✫✫

Les sentiments masqués par la tristesse,

Ne t'en fais pas, moi aussi je me déteste,

Seul le destin saura où tout cela peut nous mener,

Espérant que l'on ne sera pas à nouveau malmenés,

Car je ne suis pas sûre de pouvoir me relever,

Si l'univers m'arrache le bonheur qui refleurit juste sous mes pieds.

✫✫✫✫✫

Si seulement vous saviez,

À quel point elle a envie de tout lâcher,

Elle n'est même plus sûre de vouloir être sauvée,

N'ayant qu'une envie : enfin de sa peine en être soulagée.

✫✫✫✫✫

J'ai besoin de tes lèvres cruellement,

De ton odeur démesurément,

De ta chaleur dès maintenant,

Que l'on se pousse vers le haut mutuellement,

Dis, m'aimes-tu suffisamment,

Pour continuer à grandir auprès de moi autant dans le futur que dans le présent ?

✫✫✫✫✫

Des larmes sur mes joues,

À la place de tes lèvres,

Mon cœur ne rêve que d'un nous,

Qui ne s'arrêtera pas une fois sortie de mes rêves.

✫✫✫✫✫

Goûtons ensemble à l'éternité,

Je t'en prie, ne laisse jamais notre amour se noyer.

✫✫✫✫✫

Écris moi des mots d'amour,

Fais les rimer avec toujours,

Que tous les jours je les savoure,

Vers mon cœur un aller simple sans retour.

✫✫✫✫✫

2022

[douceconstellation]

L'ᥱ́vᥱιᥣ dᥙ ᥴœᥙr.

I love you.

Ma armastan sind.

Ich liebe dich.

Jeg elsker dig.

Te quiero.

Ik hou van jou.

Szeretlek.

Ti amo.

Aloha wau iā 'oe.

Kocham ciebie.

Eu te amo.

Aishitemasu.

Reviens moi.

2022

[douceconstellation]

Three.

1 095.

26 280.

1 577 600.

Une rencontre. Des souvenirs.

Des rendez-vous. Des sourires.

Des appels. Des délires.

Des hauts. Des bas.

As-tu déjà pensé à tout recommencer,

Pour que notre histoire ait la suite qu'elle mérite, ainsi te montrer mon amour sans aucune limite.

Sais-tu seulement à quel point je suis désolée, de t'avoir laissé t'en aller ?

Parce que désormais j'ai conscience d'avoir tout gâché, mon cœur ayant envie de me l'arracher.

De toi, je suis toujours attachée. je t'en prie n'en sois pas fâché.

Mes sentiments pour toi je ne peux contrôler, mon cœur, tu me l'as volé.

Alors, est-ce dérisoire de penser que tu es l'amour de ma vie et ce, malgré toutes mes conneries ?

Peut-être trouveras-tu en toi la bonté de m'accorder, nous accorder une dernière chance ?

Parce que de te perdre je suis effrayée, et j'en ai parfaitement conscience.

Sache que je donnerai absolument tout pour toi, et cela sans effroi.

J'irai jusqu'à te décrocher la lune, parce que tes beaux yeux méritent plus que la fortune.

Thirty September

Two Thousand and Fourteen

2022

[douceconstellation]

Souvenirs.

À nos week-ends sous le même toit,

À mes nuits à m'endormir grâce au son de ta voix.

À mes dernières pensées lors des opérations te revenant,

À mes premières pensées t'etant destinées sur ce lit d'hôpital en me réveillant.

À mes larmes versées chaque été t'ayant dans la tête en partant en vacances lorsque je regarde l'étoile la plus brillante dans le ciel,

À mes songes où je me répétais que tu étais mon essentiel.

À toutes les fois où pour te voir j'ai bravé les dangers,

À cette salle de classe qui abritera toujours notre premier baiser échangé.

À notre dernier baiser sur ce quai,

À cet instant dans le train où j'ai réalisais à quelle vitesse tu t'éloignais.

À ces présentations à mes amis,

À ceux-ci où je disais te vouloir pour la vie.

À cette nuit endormie ma peau contre la tienne,

À cette nuit même où je t'ai fait savoir ô combien je t'aime.

À tous les chantages que j'ai dû subir,

À tous ceux que j'ai bravé pour t'avoir dans mon avenir.

À ces journées loin de toi,

À toutes ces fois où pour te rejoindre, je rêvais d'avoir des ailes.

À nos personnages dans mon jeu vidéo,

À ces fois où dessus, je créais nos idéaux.

À tous ces mots non dits,

À ces fameux après-midis.

À cette peluche offerte qui m'a tout de suite plû,

À celle-ci même qui la nuit ne me quitte plus.

À la délicieuse habitude que tu avais de porter des chemises à carreaux,

À tes nombreuses magnifiques lettres que tu m'avais écrite pour mon cadeau.

À mon doudou désormais en ta compagnie,

À celui-là même que je t'ai offert à l'époque où malgré nos sentiments nous n'étions encore qu'amies.

À notre premier accolade devant le magasin,

À ce premier jour où je n'avais pas peur de me promener avec toi main dans la main.

À cette fois-ci où je t'ai vu entrer dans le centre commercial en marchant à travers tram,

À cette même fois où en te voyant au loin, mon cœur avait décidé de faire du tam-tam.

À nos nuits à réinventer le monde,

À toutes ces fois où avant de se voir, je comptais même les secondes.

À ce chaton que tu adorais parce que selon toi, il avait mes yeux,

À cette fois où j'ai voulu te confesser que juste en voyant les tiens je montais droit vers les cieux.

À tous les couchers du soleil que tu m'envoyais,

À ces rêves où je te revoyais.

À ces fois où nous nous sommes brisées le cœur,

À ces mêmes fois où je m'en fichais que tu le fasses parce que je savais que tu serais à jamais mon âme sœur.

À notre complicité qui nous permettait de nous comprendre sans même parler,

À toutes ces nuits où j'attendais que tu t'endormes avant moi pour te chuchoter qu'à mes yeux tu étais la beauté incarnée.

À tous ces jours où tu ne cesses de me manquer,

À tous ceux où j'aurais rêvé d'être à tes côtés.

À tous ces mots que tu continues toujours encore de m'inspirer,

À toutes ces fois où par toi sans l'expliquer, j'ai été irrévocablement attirée.

À tous nos souvenirs,

À notre toujours encore rêvé avenir.

À toi qui fera toujours partie de moi,

À toi à qui ma vie je la dois.

À toi sans qui la vie, je ne la vois pas,

À toi à qui je pense encore et encore tout bas.

À nous, à toi.

2022

[douceconstellation]

Et si ?

Et si je ne m'étais jamais inscrite sur ce réseau social ?

Et si je n'avais jamais envoyé de premier message ?

Et si nous n'étions pas devenus amis avant de tomber en amour l'un pour l'autre ?

Et si nous nous étions jamais vus ?

Et si nous nous étions jamais mis ensemble ?

Et si tu ne m'avais pas fait tourner la tête et battre mon cœur ?

Et si nous n'avions pas pu nous revoir ?

Et si nous n'avions pas fait face à la distance ?

Et si tu ne m'avais pas soutenu tout au long de mes séjours à l'hôpital, me poussant à continuer à me battre, encore et encore ?

Et si nous ne nous étions pas séparés ?

Et si nous avions arrêter de revenir encore et encore l'un vers l'autre, indéfiniment, constamment, qu'importe le moment et les circonstances ?

Et si nous n'étions pas liés ?

Et si nous n'avions pas ces sentiments indescriptibles et indestructibles malgré le temps qui passe ?

Et si tu n'avais pas été mon premier amour et mon seule et unique âme sœur encore aujourd'hui ?

Et si au bout du compte, tu ne me choisis jamais ? Et si ça entraînait le fait que je dois partir, pour ne plus jamais revenir ?

Et si au final, la chance de l'univers n'est pas entrain de se présenter actuellement, après des mois et des mois sans se parler pour se retrouver de manière si naturelle et soudaine ?

Et si on recommençait à s'aimer, encore plus fort, de manière encore plus vraie qu'avant ?

Et si nous étions entrain de passer à côté de notre nous, de notre histoire ?

Et si on retirait ce sentiment d'inachevé pour débuter 2022 ?

Et si tu continuais à venir danser dans mes rêves ?

Et si nous fêtions nos 20 et 21 ans ensemble, envers et contre tous ?

Et si l'univers se trouvait toujours encore au bout de tes lèvres ?

Et si je me remettais à crier mon amour sur tous les toits du monde ?

Et si tu continuais à m'inspirer, encore et encore, chaque jour ?

Et si je continuais à tomber encore amoureuse de toi, jour après jour ?

Et si tu me disais oui, ce soir ? Et si..

(𝓮𝓽 𝓼𝓲 𝓮𝓷𝓼𝓮𝓶𝓫𝓵𝓮, 𝓸𝓷 𝓻𝓮𝓽𝓲𝓻𝓪𝓲𝓽 𝓵𝓮𝓼 "𝓮𝓽' 𝓼𝓲")

2022

[douceconstellation]

Vacuité.

Ils disent que nous nous sentirons vivant qu'à partir du moment où nous serons en accord avec nous-même. Alors, comment puis-je faire si je suis déjà morte à l'intérieur ?

Comment faire lorsque, cette personne qui te faisait oublier le monde finit elle-aussi par s'absenter ?

Pourquoi s'efforcer de trouver une raison à une quelconque existante quand celle-ci nous semble fortuite ?

Peux-tu même seulement avancer avec cet énorme creux à la place du cœur qui te donne cette sensation de ne plus rien ressentir ? Ou peut-être même ressens-tu trop, tellement que ça a fini par te tuer ?

As-tu déjà pensé que l'humanité et les sentiments étaient horribles, sous prétexte de te sentir dégoutée ou même à part de ceux-ci ?

Après tout, c'est vrai, réfléchis-y : il faut être sacrément masochiste pour laisser quelqu'un entrer dans notre vie, dans notre cœur, dans notre tête, dans nos veines, pour au final lui laisser l'opportunité de nous blesser et de partir à sa guise.

Le monde est devenu seulement trop moche, fade, insipide. La réelle question est, est-ce qu'elle l'était déjà auparavant, avant son absence ?

Pense, pose-toi les bonnes questions ou que dis-je, les vrais questions : étais-tu seulement auparavant, avant que cette fameuse personne entre dans ton univers pour probablement le saccager, heureux, ou t'aies-tu toujours senti apathique ? T'a-t-elle retirer cette partie de ton cœur que tu lui avais offert en pensant qu'elle le garderait bien précieusement, ou n'as-tu jamais eu cette étincelle dans ton regard, cette raison de subsister ?

Parce que, oui, l'existence est cruelle. On s'attache, on donne sans compter, finissant par aimer à en crever, dans tous les sens du terme. Et pourtant nous continuant de croire en elle, n'est-ce pas le pire ?

L'amour. Quelle banalité. Quelle stupidité. Quelle cupidité. La richesse du cœur, tu parles.

Vouloir et pouvoir tout donner pour une personne, la rendre unique à nos yeux, pour finir par mourir en la voyant avec quelqu'un d'autre et regretter tous nos actes passés, commençant une longue liste de "si j'avais fait ceci" ou encore "si je n'avais pas fait cela", comme si cela allait encore pouvoir changer le cours de nos êtres. Naïveté.

Alors peut-être que c'est pauvre d'esprit de songer à ne plus jamais vouloir me complaire dans cet apport de bonheur, de vivacité, de sentiments, de souvenirs et d'affection. Mais la vérité est tout autre : moi je n'étais née pour n'être qu'avec toi. Et désormais tu n'es plus là. Alors disons seulement adieu à mon âme déchue, fatigué de t'imaginer avec quelqu'un d'autre et à continuer inlassablement de me blesser, et à mon cœur désormais brisé, celui-ci en ayant marre de devoir apprendre à vivre sans toi à ses côtés.

Peut-être à un de ces jours, si l'on se retrouve, lorsque tu ranimeras cette entité présente au fond de moi. Ou peut-être à jamais, en espérant m'habituer à cette souffrance et ce vide rempli d'affres de ton départ pour cet autre.

2020

[douceconstellation]

Étoile.

Allongée sur mon lit, mon bouquin retourné contre ma poitrine, la musique classique comme fond sonore et mes iris rivés sur le plafond. Les larmes aux yeux. Je pense à toi.

Tu as la sensation que chaque musique a été écrite pour moi, sache que j'ai la sensation que chacun des doux mots de mes romans te sont dédiés et attitrés.

Lorsque c'est le cas, je note la citation que je trouve poétique, celle-ci faisait l'écho de ton doux visage, et je repose mon crayon avec un fin sourire au visage : foutaise. Aucun mot ni aucun vers ne sera faire correctement louange à ta beauté.

Penses-tu parfois à moi lorsque tu écris un peu tout et n'importe quoi, lorsque tu écoutes du piano, instrument que j'ai depuis le temps délaissé, penses-tu parfois à reprendre la guitare et te souviens-tu de la scène que je t'avais faite pour que tu m'en joues un morceau ? Parce que par-dessus le fait que je voulais t'entendre jouer, je te trouvais infiniment gracieuse avec ce si grand et majestueux instrument entre les mains, qui faisait un si joli contraste avec ta petite taille mais pourtant une si grande prestance et aura autour de toi. Jamais rien ne sera plus beau et impressionnant que toi.

Mon livre est posé sur moi depuis quelques minutes désormais, je suis focalisée sur la musique classique qui se joue entre mes quatre murs et je suis surtout beaucoup trop occupée à penser à toi. Nous sommes dimanche. Il est vingt-deux heures neuf. Je pense à toi. La musique en est à vingt-huit minutes et deux secondes. Je me rends finalement compte que ce ne sont que quelques minutes de plus reliées à ta personne. Parce que j'en passe beaucoup (trop) d'autres à songer à toi tout au long de ma journée. Le matin en me réveillant. Sur le chemin jusqu'à la fac, musique à fond dans ma voiture. Dans l'amphithéâtre et même durant mes partiels. Entourée d'une foule de monde au self. Le soir lorsque je me pose pour bouquiner, histoire de me vider la tête et voyager à ma manière. Lorsque je me couche et que j'attrape Emla pour la coincer contre moi avant de dormir. Lorsque je ferme mes paupières. Beaucoup trop de moments, n'est-ce pas ?

Et le pire dans tout ça, c'est que je ne m'en lasse toujours pas. Même après cinq ans et presque quatre mois à te connaître. Et environ cinq à être éperdument amoureuse de toi.

Il est désormais vingt-deux heures treize. Que fais-tu ? Est-ce que toi aussi, en ce moment même, tu penses à moi ? Es-tu entrain de réviser ? De lire ? De songer ? D'écrire ? D'écouter de la musique ? De rêver à un autre univers bien meilleur et plus chanceux et juste, pour toi et moi ?

C'est dans ce type de moment que tu me manques probablement le plus. Lorsque je me rends compte que je n'ai aucune autre envie que d'embrasser avec toute la délicatesse du monde ton front, de laisser mes doigts glissés dans tes cheveux probablement emmêlés, te chuchoter que je t'aime et te lire mes passages de mon livre préféré, tout en songeant silencieusement qu'ils ne seront jamais aussi magnifiques que tu ne l'es.

Je n'ai aucune idée de si tu manques à quelqu'un d'autre sur cette Terre actuellement. Mais sache que surtout, tu manques à mon monde.

Tu manques à ma vie.

Si tu serais entrain de me lire, tu dirais probablement que je suis niaise. Mais je crois que je m'en fous.

Tout à l'heure, j'ai cru que tu avais déposé un nouveau post (mais non). Et tu sais quoi ? C'est à ce moment précis que j'ai d'autant plus réalisé l'effet que tu avais sur moi.

J'ai pu sentir mon cœur. Comme, réellement le sentir. Je ne saurai dire s'il a loupé un battement ou si au contraire, l'un des battements a été trop fort contre ma poitrine. Mais c'était complètement fou. Comment même est-il possible qu'un seul être sur cette planète puisse nous faire perdre tous nos moyens en une fraction de secondes ? C'est également pour cela que je te trouve autant fascinante. Parce que tu seras toujours la seule qui réussit à me faire me sentir autant en vie. Et je t'en remercie.

"Demain, nous cueillerons les roses de la vie." : J'aime beaucoup cette citation, je viens de la lire.

Nouvelle pensée pour toi.

Je trouve que tu es l'une des plus belles roses que la vie puisse offrir et soudain, je me demande s'il serait très juste et correct de te cueillir. Parce que les jolies créations de l'univers sont si rare. Parfois je me demande encore comme j'ai pu être aussi chanceuse pour avoir la chance d'être à tes côtés et pour que tu me remarques.

Tu es la rose de ma vie.

Est-ce si mal de pleurer pour quelqu'un que l'on aime profondément ? J'ai parfois la sensation d'avoir la respiration coupée en songeant à toi, et lorsque je m'en rends compte et que je recommence à inspirer lentement, je me dis que même s'il est douloureux, l'amour est certainement le plus beau et doux des sentiments.

Si tu as parfois pu douter de ton existence, sache qu'en tout cas tu es bien encrée dans la mienne. Et que tu es certainement la plus belle partie de cette dernière. Alors si un jour tu en doutes, vas à ta fenêtre, penche toi légèrement au dehors pour regarder l'étoile la plus brillante du ciel. Et alors, lorsque tu la verras, dis-toi qu'à chaque fois que je la perçois moi-même, un énorme sourire se marque sur mon visage. Parce qu'elle me fait fort penser à toi. Tu es semblable à mes yeux à la plus scintillante et belle des étoiles.

Et si cela ne te suffit pas à penser que tu existes bel et bien et que tu as au moins marqué ma vie, souviens toi de ces trois mots : je t'aime.

2022

[douceconstellation]

Pensées Brouillées ⁶.

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Ne sois pas qu'une étoile filante,

Même si cette idée te paraît certainement bien plus excitante,

Fais-moi me sentir enfin vivante,

Je ne veux plus d'une vie ennuyante.

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Emmène-moi voir les étoiles,

Fais en sorte que mes lèvres aient le goût du métal,

Je ne veux pas d'un idéal,

Simplement quelque chose d'un peu spécial.

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Beau temps,

Montre-moi que tu me veux vraiment.

Soleil,

Aime-moi comme nul autre pareil.

Lumière,

Fais de moi bien plus qu'une simple phase lunaire.

Accalmie,

Touche-moi et nous effleurerons le paradis.

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Pourquoi faut-il que tu continues à t'égarer,

Ce que j'ai à te donner,

N'est-il pas assez pour que l'on arrête de s'éloigner,

Je n'ai plus la force de nous plaidoyer.

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Tempête,

Voilà que je prends la poudre d'escampette.

Ouragan,

Fatiguée de me demander pourquoi tu me mens.

Cyclone,

Pourquoi même devant toi je minaude.

Cataclysme,

Si tu me veux réellement ne sois pas qu'une amatrice.

Typhon,

Si tu le veux, fais en sorte qu'à nouveau, nous nous aimons.

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Épuisée,

Rien ne t'empêche plus de me mépriser.

Négligée,

Tout ça n'est pour toi que trop normalisé.

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Ce soir j'observe le ciel,

Seule chose qui ne me paraît pas artificiel.

Les nuages dansent entre eux,

Je les envie d'être au moins à deux.

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Vivre rien que pour soi,

Je ne sais pas si j'en ai la foi,

L'existence ne connaît aucune loi,

Lorsqu'il s'agit de toi et de moi.

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Laisser éclater sa fausse joie,

Chanter à en perdre la voix,

Oublier que nous n'avons pas toujours le choix,

Même s'il existe des "parfois".

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Crois-tu encore aux espoirs,

Aux corps qui s'apprennent tard le soir,

Aux lèvres qui se retrouvent dans le noir,

En notre histoire.

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2022

[douceconstellation]

Mal.

J'ai mal.

Mal de ne pas savoir où je vais,

De vivre ma vie en restant à l'arrêt.

Mal de ne pas savoir ce qu'elle veut,

Je t'en prie, ne prends pas ça pour un jeu.

Mal de n'avoir plus que des idées noires,

Je ne veux plus être seule tard le soir.

Mal de ne pas savoir où elle veut aller,

Peut-être ne veut-elle même plus de moi à ses côtés.

Mal de pleurer chaque nuit,

Personne ne m'a prévenu que c'était ça la vie.

Mal de ne savoir ressentir qu'à moitié,

Mon cœur ne demande qu'à être choyé.

Mal de ne pas être capable de l'aimer correctement,

Mes "je t'aime" ne sont de loin pas que du vent.

Mal de me répéter qu'elle mérite mieux,

Pourquoi continue-t-elle à tomber pour mes yeux.

Mal de ne faire que de couler,

Que mon oreiller soit constamment mouillé.

Mal de n'être que perdue,

Je veux juste que tu m'emmènes voir les plus belles vues.

Mal de l'imaginer tous les jours repartir,

Je ne vois qu'avec elle mon futur se bâtir.

Mal d'avoir peur de me laisser tomber,

Je me sais déjà incapable de me relever.

Mal de penser que ça ne mène peut-être à rien,

Si c'est le cas alors je vis en vain.

Mal de me sentir seule,

De Nous je ne veux pas avoir à faire le deuil.

Mal de ne pouvoir me confier à personne,

Quant à tout le mal qui en moi résonne.

Mal de brûler à petit feu,

Je ne veux que de nous deux.

Mal de n'être que la moitié de rien,

Peut-être que dans un univers parallèle, je fais quelque chose de bien.

Mal d'encore faire couler mon sang,

De mon corps, être prisonnière dedans.

Mal d'espérer devenir la plus brillante des étoiles,

Ne m'en voulez pas si je deviens leur égale.

Mal de ne pas partir pour de bon,

Peut-être qu'aujourd'hui ne me fera pas faux bond.

Mal de n'être simplement que moi,

Bientôt ça ne sera plus le cas.

Je veux pouvoir enfin goûter au bonheur et à l'amour,

Pourvu que ce soit bientôt mon tour,

Même si cela doit se passer un autre jour,

Dans une autre vie.

2022

[douceconstellation]

Manque.

Loin d'elle avec ce sentiment de vide. 𝓿𝓲𝓭𝓮. 𝓿𝓲𝓭𝓮.

Au fond de mon cœur qui se meurt.

Soudain, je ne trouve plus ma place dans ce monde, mais l'ai-je déjà trouvé au fond ?

J'ai passé la nuit à pleurer et rendre mes tripes, rendre mon âme, rendre mon cœur. Je n'en veux plus, à quoi bon lorsque mon unique personne n'est plus.

Aucune envie de parler, adresser la parole à personne,

pour entendre contre mon crâne le bruit interminable de mon cœur qui résonne.

Je t'ai aimé à la vie, je t'aimerai à la mort, et je ne pensais pas qu'il pouvait exister aussi douloureuse torture que celle-ci.

Cette nuit encore, j'ai cru entendre ta voix. Je t'ai cherché partout, je ne te voyais pas. Gifle mentale en comprenant que tu n'étais pas là.

Je lui en veux. Je lui en veux de briser mon cœur, je n'attendais que notre avenir commun, notre bonheur.

Et j'entends son rire, sa voix, dans tous les murmures du monde.

Si nous sommes liées, a-t-elle ressenti tout au long de la journée la même douleur qui a envahit mon cœur, se traduisant par mes pleurs ?

J'ai besoin d'elle, de sa voix, de nos appels, elle est mon éternel.

J'aimerai tant l'emmener voir les plus beaux coucher du soleil, compter les étoiles, danser sur le sable et retoucher à l'univers du bout de ses lèvres, au loin dans la mer.

J'aimerai lui offrir le monde, profiter avec elle de chaque seconde.

J'aimerai si fort que l'on compte les étoiles ensemble, avant de lui susurrer qu'elle est la mienne, et qu'elle brille dans mon cœur et à mes yeux bien plus que chacune d'elles.

Je ne sais plus ce que j'écris, je sais seulement que depuis le premier jour, de sa personne j'en suis épris.

J'aimerai lui rendre mon cœur, lui dire qu'elle en est l'unique détenteur, qu'il n'y a qu'avec elle que du monde je n'en ai plus peur. Et surtout car après tout, il n'y a que près du sien que je ressens réellement le mien.

Je ne me vois pas vivre sans toi,

Car la vie sans toi, je ne la veux pas.

2021

[douceconstellation]

Pensées Brouillées ⁵.

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La tristesse engourdit les membres et le cœur,

Y a-t-il donc un monde où la peur de la perdre se meurt ?

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Elle est comme un mirage,

Impossible pour lui d'affirmer son existence,

Mais qu'importe la distance,

Il aurait pourtant pu jurer l'avoir vu au loin vers le rivage,

L'attendre et lui tendre la main,

Pour enfin commencer avec lui, un nouveau chemin.

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Jusqu'où s'étend l'univers,

Celui-ci peut-il défier les frontières,

Celles de l'amour et du temps,

Lutter contre tempête et vent,

Où devons-nous cesser de croire,

En ce qui prend une tournure dérisoire, laissant derrière soi un arrière-goût amer de désespoir.

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Prends ma main,

Je t'emmènerai visiter les nuages,

Et saluer les étoiles sur notre chemin, rattrapons ensemble notre destin,

Je te lirai les plus poétiques ouvrages,

Sans jamais penser aux lendemains.

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L'attente parfois trop longue,

A coupé tout espoir à cette jolie blonde,

Qui a force d'attendre le retour de l'être aimé à chaque seconde,

A fini par perdre sa tendresse envers lui, pourtant profonde.

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Fatiguée de l'entendre dans chaque bruit du monde,

Lassée de la retrouver dans chaque livre lorsque les mots m'inondent,

Vais-je un jour avoir le cœur apaisé,

Et laisser s'évader tout cet amour qu'en moi, je garde compressé.

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L'amour brûle au fond de ses yeux,

Pour aucun d'entre eux mais bien pour elle,

Des superbes comme cette jeune femme il n'y en a pas deux,

Mais arriveront-elles à temps pour vivre leur histoire jusque dans les cieux,

Ou n'y a-t-il plus de place pour leur amour, même dans ce grand étendu bleu ?

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Et si demain tout cesse net,

Et si demain tout se consume aussi vite qu'une pression sur la gâchette,

Et si demain tout s'arrête aussi vite que l'on éteint une cigarette,

Qu'adviendra-t-il enfin de toi et moi ?

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Une main aux creux de tes reins,

Mes lèvres contre ton visage serein,

Laisse-moi t'emmener dans un monde qui est mien,

Celui même où nos deux corps sont étreints,

Où les étoiles nous guident sur le chemin,

Les battements de nos coeurs comme seul refrain.

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J'aimerai lui inventer un monde où la lune joue avec le soleil,

Un monde où l'on cesserait de compter les heures,

Ce même monde où je l'emmènerai danser et pas seulement dans mon sommeil,

Un monde où l'on réinventerait le bonheur.

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2021