florqueflorece
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florqueflorece · 11 months ago
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L'enfers c'est ma mère
chère journal, je vis le fait d'être rentrée chez moi comme une descente aux enfers. C'est littéralement l'enfers. Ma mère est en pleine crise, paniquant à l'idée de nous voir partir. Je pense que je vais finir par lui dire que nous partons à cause d'elle. Nous nous mettons en tant qu'étudiante volontairement dans une situation financière compliquée pour ne pas à la cotoyer. Elle hurle des insultes à mon égard "salope","bonne à rien" injustement. Je la regarde avec stupeur ne comprenant pas l'intensité de sa haine. Je n'ai jamais compris d'où venait cette haine, ces regards, ces insultes qu'elle lâche comme si elle les avait toujours pensé.
Ensuite ces sont ses appels téléphoniques, qu'elle fait près de nous, en déformant la réalité dans ses récits. Toujours le même cycle, crise, appel téléphonique et oublie.
"Elle veut que je sois à ses pieds" Encore une fois j'ai eu droit au scénario dans lequel je suis sa rival. (je suis sa fille)
Ses mots me blessent parce qu'ils ne datent pas d'hier. Ces mots ont toujours été là puisque ça a toujours été comme ça. Ces mots là je ne les connais que trop bien, ils font tous écho entre eux, parfois les nouveaux se confondent aux anciens.
Ils me sont si familier, la définition semble gravée en moi. Ils sonnent comme les premiers mots, "papa", "maman, "jouet".
Je ne me souviens pas de notre rencontre, ils ont simplement toujours été là. ça a été mon bruit de fond, nulle surprise de me voir aujourd'hui toujours avec un casque avec de la musique à s'en percer les tympans. J'ai pris l'habitude de m'empêcher d'entendre, juste pour ne pas les entendre.
Ma mère ne me donnait rien, enfant j'ai pris pour habitude de garder précieusement tout ce qu'elle me donnait, même ses mots, surtout ses mots. Le retour à la maison est un enfers, parce que je me retrouve à réécouter ces mots là.
A toi Cathy, s'il te plait prends soin de nous, n'y retourne pas, plus jamais.
Le lendemain du week-end intense passé aux côtés de mon amour, la première fois que j'ai du imaginer une fin de nous, je suis rentrée au kot triste et j'ai pleuré J'ai pleuré pour tout ce qui remuait quotidiennement mon cœur, la rupture ayant été le point de saturation pour celui-ci qui devait se déverser mon cœur s'est déversé pour mes études, loyer impayé, futur incertain, douleur d'enfance, et finalement la fin de ma plus belle relation celui qui réchauffait mon cœur dans la tourmente
dans l'angoisse je n'ai su ne murmurer qu'une phrase, "je ne veux pas rentrer à la maison" et Jeanna m'a serré dans ses bras. Je ne pensais pas, c'est sorti automatiquement alors que j'étais apeurée parce que malgré tous mes problèmes ma plus grande peur étant de devoir vivre ce que je vis actuellement.
mais je le fais pour la dernière fois, je le fais pour travailler et quitter définitivement cet enfers le 14 septembre pour aller encore d'elle, en Espagne et vivre avec mon amour dont la présence soigne les plaies causées par elle.
Rentrer chez maman, c'est l'enfers tout simplement parce que je ne veux pas y être.
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