Historien de vingt-cinq Printemps, je suis un émule de ce bon vieux Paul Lafargue, partisan du Droit à la Paresse, pendant un temps, je me suis vu comme un Insoumis, puis j'ai compris que je n'étais rien d'autre qu'un rêveur... Un utopiste qui a la naïveté de croire en ses rêves et qui est prêt à se bagarrer pour essayer de les réaliser.
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L’importance de la Lutte des Classes.
Bien qu’il soit aujourd’hui de bon ton de la minimiser, voir même de la renier, la Lutte des Classes est omniprésente et elle a plus que jamais une place centrale dans notre société. Beaucoup préfèrent l’ignorer, car celle-ci serait dangereuse, car elle idéaliserait le prolétaire et diaboliserait le patron, le propriétaire, l’auto-entrepreneur, mais la question n’est pas là, cela fait bien longtemps qu’il n’est plus question de créer un Homo Sovieticus, sorte de travailleur parfait, se plaçant au-dessus de toutes les valeurs capitalistes. Non, en vérité nier l’existence de la Lutte des Classes, c’est nier l’existence de l’oppression du grand patronat – qui détient la majeure partie de l’économie française – sur les classes laborieuses, bref nier ceci serait une véritable aberration à l’heure ou Pierre Gattaz, fils de Yvan Gattaz et Président du MEDEF propose de surveiller les chômeurs comme s’ils étaient des criminels et où le Gouvernement Edouard Philippe s’apprête à donner un grand coup de hache au Code du Travail avec cette Loi du Travail Elargie !!?
Mais alors comment mener cette Lutte des Classes ? Comment renverser la vapeur à l’heure ou tel un Kraken, le Capital à enroulé ses immenses tentacules autour de tout ce qui nous entourent… Moi-même ne suis-je pas en train de trahir mes propres idées en tapent ce texte sur mon ordinateur dernier cri que j’ai acheté dans une grande enseigne ? Sans doute un peu, voir même beaucoup… Mais le numérique est une arme, internet, c’est la rue 2.0, laisser le Web vide, c’est laisser la rue aux haineux et à la classe dominante et nous ne pouvons pas laisser faire cela ! Dans une société qui n’a plus le temps, dans une civilisation ou il faut du consommable, du rapide, il est important de nous approprier ce grand média qu’est le net, afin de diffuser les idées du Socialisme avec un Grand S, de mobiliser le plus de personnes possibles et amener la Révolution dans la rue, la vraie cette fois-ci, contrairement à ce que peuvent dirent certains geeks adeptes de l’insoumission, la véritable Révolution, elle, se mène sur le pavé, aux côtés des syndicats qui ont également un rôle à jouer dans ce combat.
Ceux qui en 2017 fustiges le syndiqué qui se bat – peut-être maladroitement – pour ses droits, ne vaut guère plus que les étudiants libertaires réformistes et opportunistes – et désormais macronistes – qui insultaient les ouvriers en Mai 1968… « L’imagination au pouvoir » oui, mais pas uniquement celle d’une petite bourgeoisie intellectuelle, qui n’a qu’une préoccupation s’approprier le concept de Lutte des Classes afin de renverser la bourgeoisie financière et la remplacer en imitant ses habitudes et ses attitudes. L’imagination qu’il faudra mettre au pouvoir, c’est celle du maçon, du manutentionnaire, du serveur qui travaille du matin au soir, celle de l’assistant d’éducation qui bosse pour payer ses études, son appartement…
« Anticapitalisme » et « Anticapitaliste » ne sont pas de vains mots, ils ne doivent pas être prononcés à la légère, lutter contre le grand Capital ce n’est pas simplement qu’être insoumis, ce n’est pas qu’être contre quelque chose, ce n’est pas qu’écouter un quelconque grand manitou, non, lutter contre le Capital, c’est également mener la Lutte des Classes et embrasser tout ce qui l’a constitué et qui a notamment été théorisé par Marx, Engel, Lénine, Lafargue, Luxembourg... Et pour mener à cela, il ne faut pas se cacher derrière des noms, des visages connus, un chef charismatique, non, il faut combattre avec ses idées, nos idées doivent êtres notre bouclier, le Parti Communiste se doit de retrouver sa stature et cela passera évidemment par la mise en place d’un programme anti-libéral clair et précis ! Certains me diront que c’est déjà le cas, que le PCF n’a jamais arrêté de faire cela, loin de moi l’idée de vouloir lancer la pierre sur mes camarades, sur mes frères, mais les sondages parlent pour nous ou plutôt contre nous… Et cette baisse n’est pas uniquement due à la conjoncture et aux concours de circonstances… La Lutte des Classes doit être assumée, cela ne doit pas devenir un vain mot et elle doit redevenir notre principal cheval de bataille.
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Presse et Plèbe.
Ils sont drôles les Bernard, les Maurice, les Yann et autres Franz qui bien installés à la terrasse d’un café parisien se la jouent grands humanistes tout en observant avec mépris les pauvres badauds ont eu outrecuidance de traverser le Boulevard Saint Germain à pieds. Parce que oui, il ne faut surtout pas gâcher la vue de ces Zarathoustra de l’audiovisuel.
Ils sont drôles, mais ils font aussi peur, car contrairement à vous, à moi, leurs paroles sont écoutées, réécoutées, puis répétés tels des sémaphores. Il y a encore quelques mois, je me demandais vraiment si Messire Moix pensait réellement pouvoir représenter la “vraie” France... Pendant quelques secondes, je me suis dit que la bêtise, de sa Vanessa – qui n’a vraiment rien d’un Paradis – lui avait donné envie de se relancer dans le cinéma. Puis j’ai réalisé que le bougre était sérieux, qu’il prenait réellement les Communards pour de vulgaires preneurs d’otages. Ce brave Monsieur à la tête encore plus enflée qu’une baudruche, ferait mieux de faire quelque chose qu’il ne fait pas souvent : une autocritique. Car en 2017, les seuls à prendre le peuple de France en otage, ce sont ceux qui comme lui et sa chère collègue gloussent bêtement en entendant les mot “licenciement” et qui se comportent de façon totalement indécente lorsqu’ils reçoivent un ouvrier, un homme du peuple, bref, un français, un je pourrais même dire un “vrai” français, puisque cet adjectif semble si important pour lui et qu’apparemment d’après ce journaliste, il existe de vrais et de faux français.
Dans ce monde ou l’apparence et la notoriété comptent plus que le fond et la forme, il vaut mieux être un mec hautain en costard, plutôt qu’un prolo en polo. C’est triste. Le Capital a fini par changer le vieil adage, désormais c’est l’habille qui fait le moine. Le Chevalier enfilait son armure pour partir au combat !? Pas de soucis ! Dans un souci de continuité historique, les pseudo-journalistes et les financiers eux, enfilent leurs plus beaux vestons pour prêcher des bêtises ou signer de juteux contrats. Aujourd’hui les guerres ne se règlent plus à coups de lances, non, plus que jamais ce sont des coups de stylos qui décident de l’avenir des peuples. Les libyens et les syriens seront appréciés…
Triste France que celle de cet Emmanuel 1er, pourtant tant apprécié par les médias étrangers qui semblent être tombés sous le charme de son beau sourire et de ses virils effusions. Cela dit il est important de lutter, pour rétablir l’ordre des choses, pour rappeler que non, un simple travailleur vaut autant qu’un politicien qui a été formé à diriger, que dis-je à régner. Mettons l’économie et tout ce qui va avec de côté… Pour reprendre la lutte, pour enfin pouvoir parler du fond, il est extrêmement important de remettre les choses à leurs places et donc de mettre l’Humain d’Abord ! Contrairement à ce que s’imaginent certains, cette petite phrase, n’est pas qu’un cri d’Insoumission, c’est avant tout un cri de ralliement, car tout comme l’être humain, elle n’appartient à personne…
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